À terre (permis d'exploration)...................................................................................................................................................................................Onshore

Quand situé en amont de la marée basse. Espace situé dans ou proche de la ligne de côte. Dans l'industrie pétrolière, au contraire du terme offshore, l'expression à terre peut faire référence : (i) À un champ d'huile, gaz naturel ou condensât qui se trouve sur le continent ; (ii) Aux réserves de ce champ ; (iii) Aux opérations réalisées sur ce champ ; (iv) Au bloc d'exploration sur lequel se trouve ce champ ou (v) À n'importe quel autre bloc d'exploration situé en terre ferme. Synonyme de Onshore.

Voir : "Ligne de Côte"
&
"Onshore"
&
"Variation Relative (niveau de la mer)"

Sur cette carte, les opérations d'exploration-production sont localisées à terre et en mer. Il y a des puits d'exploration forés en mer et à terre. Cependant, comme on le voit, la ligne qui suit le contour de la côte (ligne de côte), traverse directement les baie et bras de mer pour rejoindre le contour général du côté opposé. La ligne de côte n'est donc pas mesurée aussi précisément que la ligne de rivage (périmètre de la rive mesuré aussi exactement que possible et qui comprenant les petits bras de mer et baies), laquelle est, habituellement, plus longue. Ceci signifie que la limite entre les domaines onshore et offshore est difficile a définir. De surcroît, dans cette région, il y a beaucoup d'îles de tailles différentes, ce qui crée un autre problème. Certains pays incluent toutes les îles dans l'offshore. D'autres y incluent uniquement les îles le plus grandes et plus éloignées de la côte. D'autres considèrent les îles comme faisant partie du domaine à terre. Dans ce cas particulier, les deux seuls champs de pétrole (économiques) sont situés sur deux îles : (i) Tarakan et (ii) Bunu. L'Indonésie considère que ces champs sont des champs à terre, bien que les blocs d'exploration aient été considérés comme mixtes avec une partie du bloc à terre (île) et l'autre en offshore (en mer). Certains pays estiment qu'un bloc est à terre quand toute l'exploration pétrolière (les lignes sismiques et forages) peut être faite sur la terre ferme et qu'un bloc est offshore quand les lignes sismiques sont tirées en mer ouverte et les appareils forage doivent être situés sur des navires ou plate-formes. Toutefois, les exceptions sont nombreuses. Ainsi, dans un delta, en particulier, quand il est sous l'influence des vagues, les blocs d'exploration sont, souvent, considérés comme blocs à terre, bien que les lignes sismiques soient tirées, partiellement, en mer. D'autre part, dans un bloc offshore, une partie des puits exploration sont localisés à terre et déviés en profondeur, ce qui est beaucoup plus moins cher.

Abaque.....................................................................................................................................................................................................................Nomogram

Représentation graphique composée de plusieurs lignes, avec des échelles différentes, disposées de telle manière que reliant les valeurs connues sur deux lignes, une valeur inconnue peut être lue sur le point d'intersection avec une autre ligne. Un abaque type a trois lignes, donc deux échelles représentent les valeurs connues. L'autre ligne (échelle) est celle ou le résultat peut être déterminé. Notons que les échelles peuvent être linéaires ou logarithmiques. Synonyme de nomogramme.

Voir : "Courbe Logistique "
&
"Loi de Hubbert"
&
"Fenêtre de Maturation à Huile"

Comme illustré en haut à droite de cette figure, un abaque ou nomogramme, comme certains géoscientistes l'appellent, est, fondamentalement, un graphique qui sert à représenter des équations à plusieurs variables dans un plan. Ce type de représentation permet de réduire le calcul des solutions à une simple lecture faite sur l'abaque. Dans cet exemple, cela signifie que si on connaît les valeurs A (dans l'axe des abscisses, c'est-à-dire, la coordonnée horizontale, laquelle sert à fixer un point sur un plan) et B (dans l'axe des ordonnées, c'est-à-dire, la coordonnée verticale, qui, dans ce cas particulier, sert à fixer un point dans un système de coordonnées cartésiennes), on peut déterminer la valeur C joignant les valeurs A et B. La plupart des abaques ont un système de coordonnées différent du système cartésien. Les abaques sont très utilisés dans la recherche pétrolière, où certaines propriétés, telles que la porosité d'une roche-réservoir (roche avec une porosité et perméabilité, permettant le mouvement et l'accumulation d'hydrocarbures et de l'eau), peuvent être déterminées de manière indirecte, à partir de valeurs d'autres propriétés mesurés dans les diagraphies électriques. La porosité d'une roche-réservoir, qui dépend, principalement, de : (i) Enfouissement, lequel détermine, en partie, le compaction ; (ii) Dégrée géothermique et (iii) Percolation de fluides, peut être déterminé d'une manière directe à partir des carottes de forage. L'abaque principal illustré dans cette figure (échelles logarithmiques) montre que la distribution de la taille des champs d'huile (± 95% des champs existants dans le monde) est parabolique (peu de champs géants, mais beaucoup de petits champs) et que les réserves cumulées ont, pratiquement, atteint son maximum dans l'année 2002 annonçant ainsi l'avènement du pic du pétrole.

Ablation.......................................................................................................................................................................................................................Ablation

Processus par lequel, dans un environnement sédimentaire glaciaire et en dessous de la ligne de neige, la glace d'un glacier disparaît, principalement, par évaporation et fusion. Comme ce terme s'applique, également, à toute perte de neige et glace d'un iceberg, en plus de l'évaporation et fusion, l'érosion, vent et glacio-fracturation, sont également, considérés comme des mécanismes importants de l'ablation.

Voir : "Glacier"
&
"Ligne de Neige"
&
"Névé"

Dans cette figure, la glacio-fracturation (fracture d'une masse de glace, glacier, iceberg ou plateau de glace) et l'érosion sont, probablement, les mécanismes les plus importants de l'ablation du glacier de Langgletscher (Haut Valais, Suisse) ici illustré. L'ablation est contrôlée par l'insolation, comme la théorie astronomique des paléoclimats le suggère (cycles de Milankovitch). L'évaporation et sublimation (passage d'une phase solide à une gazeuse sans passer par la liquide intermédiaire) ont toujours joué (en termes géologiques) un rôle très important dans la fonte des calottes de glace et glaciers. Cela signifie, entre autres choses, qu'une grande partie des continents septentrionaux, comme le nord du Canada et de l'Europe, ont été récemment (temps géologique), utilisés comme une région propice à la résidence de l'homme. Ceux qui pensent que les changement climatiques, ablation, amincissement des glaciers et calottes glaciaires, ainsi que l'augmentation de la teneur du dioxyde de carbone dans l'atmosphère, sont le résultat de l'activité humaine montrent une ignorance certaine de la Géologie. En fait, longtemps avant que l'homme soit sur Terre, les changements climatiques, amincissement et épaississement des glaciers et les variations de la teneur du dioxyde ce carbone dans l'atmosphère ont, toujours, existé. Les plans de stratification des roches, par exemple, correspondent à des changements climatiques. Les moraines terminales et de récession suggèrent un amincissement (recul) et épaississement (avancé) des glaciers. Un glacier est un flux de glace. Il existe, uniquement, lorsque que l'accumulation et ablation s'équilibrent. Quand l'ablation est supérieure à l'accumulation, un glacier continue à s'écouler, mais il s'amincit. Sans les changements climatiques les variations glacio-eustatiques n'existeraient pas et la stratigraphie séquentielle non plus, une fois que la cyclicité des dépôts sédimentaires est contrôlée, principalement, par l'eustasie (eustatisme).

Abrasion ...................................................................................................................................................................................................................Abrasion

Usure mécanique d'une surface rocheuse par frottement des particules sédimentaires transportées par les agents d'érosion (vent, courants d'eau, glaciers, vagues, gravité, etc.). Le résultat de l'abrasion est la formation de structures de friction (stries, lunules, etc.) et débris ou restes de roches (blocs), qui forment un résidus, plus au moins, désorganisé par le frottement.

Voir : "Érosion"
&
" Glacier"
&
"Restes de Roche"

Comme illustré ci-dessus, la grande majorité des îlots près de la côte nord de Berwick (nord de l'Écosse) sont des roches moutonnées, c'est-à-dire, des roches avec une morphologie semblable à celle du dos d'un mouton. Cette morphologie, qui est assez asymétrique, est le résultat d'une ablation importante créée par le frottement et écoulement d'une masse de glace. L'asymétrie des roches moutonnées est, facilement, visible sur la photo montrée dans la parte supérieure de cette figure. La partie plus escarpée, où des blocs rocheux sont parfois abondants, souligne l'arrachement du substratum rocheux par le mouvement de la glace, ce qui donne la direction du déplacement. La direction de ce mouvement peut, aussi, être déduite par la pente plus douce et, relativement, continue du dos de la roche moutonnée. Comme schématisé dans la partie inférieure de cette figure, le long du dos d'une roche moutonnée, le substratum rocheux est, plus ou moins, bien poli et présente un certain nombre de structures résultant de l'abrasion, qui indiquent, d'une manière, plus ou moins, précise, la direction et sens de l'écoulement de la masse de glace : (i) Stries ou cannelures glaciaires, qui se trouvent sur des roches d'âges très différente, ce qui a permis aux géoscientistes de reconnaître dans histoire géologique, plusieurs périodes chaudes et froides, c'est-à-dire, plusieurs changements climatiques importants ; (ii) Fractures conchoïdales ; (iii) Fractures ; (iv) Traces de gouges et (v) Lunules (croissants d'ablation), qui n'ont rien à voir avec les lunules tectoniques, qui se trouvent, très souvent, sur les plans de stratification des roches carbonatées raccourcies. En fait, les premières, à savoir les lunules glaciaires, sont associées à une abrasion induite par les morceaux des roches transportées par une masse de glace, tandis que les lunules tectoniques sont induites par le frottement couche à couche, en direction du apex des anticlinaux, pendant un raccourcissement sédimentaire.

Abrupt de la plage ................................................................................................................................................................................Beach scarp

Pente rapide de la berme (de plage) qui sépare la plage-moyenne du bas de plage. Synonyme de escarpement de la plage.

Voir : "Escarpement de Plage"
&
"Bas de Plage"
&
"Littoral"

Comme on peut le constater, la nomenclature varie avec les géoscientistes. L'abrupt de la plage marque la limite supérieure du bas de plage, qui correspond à la partie inférieure de l'estran (espace entre les limites atteints par les marées de vives eaux). Le sommet de l'abrupt de la plage correspond à ligne de flexion. Dans les lignes sismiques conventionnelles, les abrupts de plage ne sont jamais visibles, puisque leurs dimensions sont inférieures à la résolution sismique. Quand dans une tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique, le géoscientiste en charge de l'interprétation propose un abrupt de plage, il le confond soit avec le rebord du bassin, soit avec le rebord continental. De même, et à plus forte raison, les différentes bermes de plage ne sont jamais visibles sur les lignes sismiques conventionnelles. Ainsi, quand elles sont proposées dans une tentative d'interprétation, le plus probable est que géoscientiste n'a pas reconnue, par exemple, la rétrogradation (succession vers amont) des différentes positions de la rupture de l'inclinaison de la surface de déposition côtière pendant un intervalle transgressif (cortège transgressif d'un cycle-séquence). En effet, quand le niveau relatif de la mer monte, la ligne de côte et la rupture d'inclinaison de la surface de déposition côtière, sont déplacées vers le continent, avec formation d'une surface de ravinement. Durant la phase de stabilité (relative) qui suit la montée relative du niveau de la mer, progressivement, la rupture de l'inclinaison de la surface de déposition côtière et la ligne de côte se déplacent vers l'aval, une fois qu'il y a dépôt et progradation. Toutefois, elles n'atteignent pas leurs positions initiales, à savoir, les positions qu'elles occupaient avant que le niveau relatif de la mer monte, une fois que l'apport terrigène diminue due à l'inondation du continent (augmentation de l'extension de la plate-forme continentale). Une nouvelle montée relative (en accélération) du niveau de la mer, déplace, à nouveau, la rupture de l'inclinaison de la surface de déposition côtière vers l'amont et une nouvelle surface de ravinement se forme sur les sédiments transgressifs déposés auparavant. Cette histoire se répète jusqu'à que la montée relative du niveau de la mer soit en décélération, ce que induit le démarrage du prisme de haut niveau, ce que, globalement, crée une géométrie rétrogradante qui ne doit pas être confondue avec les gradins (bermes et abrupts) de plage.

Abyssal ..........................................................................................................................................................................................................................Abyssal

Milieux sédimentaire (environnement) ou morphologie du fond marin caractérisée par une tranche d'eau (profondeur du fond de la mer) supérieure à 3500 mètres. Dans un tel environnement, différents types de morphologie du fond marin peuvent être reconnus: (i) Monts sous-marins ; (ii) Guyots ; (iii) Dômes abyssaux ; (iv) Bassins abyssaux ;(v) Plaines abyssales ; (vi) Collines abyssales ; (vii) Fosses abyssales, etc.

Voir : "Bathyal"
&
"Milieu Sédimentaire"
&
"Tranche d'Eau de Plate-forme"

Comme illustré dans ce schéma, fonction de la profondeur de l'eau et en direction de la mer ouverte, plusieurs environnements ou milieux de sédimentation peuvent être reconnus : (i) Littoral ; (ii) Néritique ; (iii) Bathyal ; (iv) Abyssal et (v) Hadal. Pour la plupart des géoscientistes, l'environnement littoral est limité entre le maximum de la marée haute et le minimum de la marée basse. La frontière entre bathyal et abyssal varie selon les géoscientistes. Toutefois, les différents limites proposées entre ces milieux n'ont aucune implication géologique ou sédimentaire. Certains de ces environnements peuvent être sous-divisés. Ainsi, par exemple, l'environnement bathyal peut être divisé en : (a) Bathyal supérieur ; (b) Bathyal moyen et (c) Bathyal inférieure. L'environnement hadal existe, surtout, dans les marges continentales convergentes, c'est-à-dire, quand une plaque lithosphérique océanique plonge sous plaque lithosphérique continentale, formant une zone de subduction du type-B (zone de subduction de Benioff ). En effet, c'est dans cet environnement qui se trouvent les fosses océaniques très profondes, dans lesquelles le fond de la mer peut dépasser 6000 mètres. Dans la stratigraphie et surtout dans la stratigraphie séquentielle, l'environnement abyssal est, essentiellement, le domaine des cortèges sédimentaires de bas niveau (CBN), et en particulier de ses membres inférieurs : (i) Cônes sous-marins de bassin (CSB) et (ii) Cônes sous-marin de talus (CST). Les cônes sous-marins de talus se déposent, souvent, sous une tranche d'eau plus petite (environnement bathyal). Les sédiments distaux des progradations plus récentes du prisme de bas niveaux (PBN), qui est le membre supérieur du cortège de bas niveau (CBN) peuvent se déposer, également, dans le milieu abyssal, en particulier, lorsque la géométrie du prisme est très progradante. Ces sédiments profonds corrèlent (en temps) avec les dépôts d'eau peu profonde déposés le long des mêmes lignes chronostratigraphiques (différents faciès ou lithologies contemporaines).

Accommodation .....................................................................................................................................................Accommodation, Space available

Espace disponible pour les sédiments entre le fond de la mer et niveau de la mer. Les changements d'accommodation sont induits par les variations relatives du niveau de la mer, autrement dit, par l'action combinée de la tectonique, eustasie et épaisseur des sédiments déposés et non uniquement due aux variations eustatiques (variations du niveau de la mer par rapport au centre de la Terre).

Voir : "Changement Relatif du Niveau de la Mer"
&
"Tranche d'Eau de Plate-forme"
&
"Cycle Stratigraphique"

L'accommodation (espace disponible pour les sédiments) change avec les variations relatives du niveau marin. Quand il y a une montée relative du niveau marin, la tranche d'eau augmente et, généralement, il y a déposition (surtout en amont de la rupture côtière de l'inclinaison de la surface de déposition). Quand il y a une chute relative du niveau de la mer, l'accommodation diminue et, en général, il y a l'érosion, notamment, en amont du rebord du bassin. La bordure ou rebord du bassin correspond à la limite entre la plate-forme continentale ou plaine côtière et le talus continental. La rupture côtière d'inclinaison de la surface de déposition correspond, plus ou moins, à la ligne de côte. À l'exception des systèmes de déposition turbiditique (cônes sous-marins), qui, selon P. Vail, se déposent lorsque le niveau relatif de la mer chute de manière significative (quand la plate-forme continentale, si elle existe, est exhumée), tous les autres cortèges sédimentaires, qui composent un cycle-séquence, se déposent quand l'accommodation augmente. Cependant, la montée relative du niveau marin peut se faire en accélération ou en décélération. Dans un cycle-séquence, quand le niveau relatif de la mer monte en accélération se déposent : (i) Le prisme de bas niveau (PBN) et (ii) Le cortège transgressif (CT). Lorsque le niveau relatif de la mer monte en décélération se dépose le prisme de haut niveau (PHN). En plus de l'accommodation, les autres paramètres qui contrôlent les systèmes de dépôt sont : (1) Eustasie ; (ii) Tectonique (subsidence ou soulèvement) ; (iii) Apport sédimentaire (apport terrigène et formation de carbonates) et (iv) Climat. Le climat est très important, puisque les changements climatiques existent dès que la Terre s'est formée (± 4.5 Ga). Dans une colonne sédimentaire, toutes les alternance de sables et argiles sont une conséquence, directe ou indirecte, d'un changement climatique. Les discordances, que limitent les différents paquets sédimentaires, sont, dans la plupart des cas, induites par la glacio-eustasie.

Accrétion (géologie) ..............................................................................................................................................................................................Accretion

Processus par lequel des sédiments sont ajouté à une plaque lithosphérique ou à un continent. Le matériel additionné peut être sédimentaire, volcanique (subaérien ou océanique) et igné. Deux types d'accrétion sont possibles: (i) Accrétion associée aux plaques lithosphériques et (ii) Accrétion associée à l'évolution de la ligne de côte ou des marges d'un courant (eau, glace ou le vent).

Voir : "Subduction de type-A"
&
" Barre de Méandre (fossile)"
&
"Moraine"

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de la Namibie, une accrétion volcanique (subaérienne et océanique), suivie de l'accrétion clastico-carbonatée de l'ouest du continent africain, est bien visible. Avant les résultats des puits d'exploration pétrolière forés dans cette région, dont l'un est localisé sur cette ligne sismique, beaucoup de géoscientistes pensaient que l'intervalle sismique inférieur, qui se caractérise par des réflecteurs, plus ou moins, continus et inclinés vers la mer (SDRs, en anglais, "Seaward Dipping Reflectors") correspondait à des sédiments d'un bassin de type-rift et non à la base de la marge ouest de l'Atlantique Sud. Les résultats des puits d'exploration ont corroboré que la discordance, induite par la rupture du Gondwana, qui a individualisé le continent africain, correspond à l'interface entre le socle et la base de l'intervalle SDRs (essentiellement composé de laves sumériennes). Aujourd'hui, la plupart des géoscientistes pense que l'histoire géologique la plus probable de ce secteur peut être résumée ainsi : (i) Étirement du continent Gondwana par un système de failles normales et formation de bassins du type-rift, avec une géométrie de hemigraben à convergence ouest ; (ii) Remplissage des bassins de type-rift par des sédiments non-marins, avec des horizons lacustres (roches-mères potentielles) inclinant vers l'ouest, ce qui est conforme à la vergence des bassins de type-rift ; (iii) Rupture de la lithosphère (Gondwana) et individualisation des plaques lithosphériques (Amérique du Sud et Afrique), accompagnée d'importantes coulées volcaniques, en direction des marges, depuis les centres d'expansion subaérienne (volcans) situés le long de la zone de rupture ; (iv) Accrétion des marges par des coulées de lave subaérienne, qui se rétrécissent en s'éloignant des volcans ; (v) Basculement des marge vers le proto-océan formé entre elles et le début de l'accrétion et l'expansion océanique, c'est-à-dire, formation de croûte océanique, suivie par le dépôt du prisme sédimentaire.

Accumulation carbonatée (croissance) ...........................................................................................................................Carbonate buildup

Terme ou expression non-générique pour désigner tout corps géologique carbonaté qui se différencie des équivalents latéraux et sédiments sus-jacentes et qui est plus épais que les équivalents latéraux et morphologiquement plus haut que les sédiments, même au cours de la sédimentation.

Voir : "Récif"
&
"Coraux"
&
"Déposition (carbonates)"

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de l'Indonésie (offshore de Bornéo), les constructions carbonatées sont évidentes. Comme on peut le constater, la tentative d'interprétation est proposée en cycles-séquence, lesquels sont induits par des cycles eustatiques de 3e ordre, autrement dit, par des cycles eustatique qui ont une durée entre 0,5 et 3-5 My. Les limites entre les cycles-séquence, comme entre tout autre cycle stratigraphique (cycles d'empiétement continental, sous-cycles d'empiétement continental, paracycles du cycle-séquence et cycles de haute fréquence), sont toujours des discordances crées par des chutes relatives du niveau de la mer (effets combinés de l'eustasie et tectonique). Toutefois, dans la partie proximale du bassin, où cette ligne sismique a été tirée, uniquement le cortège transgressif (CT) et le prisme de haut niveau (PHN), ainsi que le prisme de bas niveau (PBN) se sont déposés. Les autres membres du cortège de bas niveau (CBN), c'est-à-dire, les cônes sous-marins de bassin (CSB) et de talus (CST) sont visibles uniquement à l'Est de cette ligne, dans la partie la plus profonde du bassin. Dans cette tentative géologique d'interprétation, il est clair que la grande majorité des constructions carbonatées se sont développées durant les cortèges transgressifs (CT). A partir du moment que le niveau relatif de la mer a monté (en accélération) et inondé la plaine côtière du prisme de bas niveau sous-jacent, il s'est formée une plate-forme continentale, qui a augmentée, au fur et à mesure, des pulsations relatives qui se sont suivies (entre les montées relatives il n'y a pas de chutes relatives, une fois que des paracycles du cycle-séquence se sont déposés). En certaines parties de la plate-forme continentale, surtout, près du rebord du bassin (plus ou moins coïncident avec le rebord continental), le taux de montée relative du niveau de la mer a été tel qui a permis la construction de dépôts carbonatés, vue que que la tranche d'eau a restée, plus ou moins, constante. La stabilité de la profondeur de l'eau est une condition "sine qua non" pour que des constructions organiques se développent, lesquelles, en certains cas, peuvent continuer à se développer pendant les prismes de haut niveau.

Accumulation estivale (d'une varve) ..............................................................................................................................Summer accumulation

Dépôt sédimentaire sur un lac, en général, proglaciaire, pendant l'été, autrement dit, lorsque les cours d'eaux effluents ne sont pas gelés et peuvent transporter des sédiments vers le lac.

Voir: "Varve"
&
"Accumulation Hivernale (d'une varve)"
&
"Lac Proglaciaire"

Une stratification rythmique, dans laquelle des horizons parallèles, avec différentes compositions lithologiques, alternent, est, parfaitement, illustrée dans cette photographie (rive ouest du lac Michigan, EUA), par les varves induites par les variations climatiques liées aux saisons. La sédimentation dans lacs proglaciaires est très différente en été et hiver. Les sédiments grossiers qui sont plus claires se déposent durant l'été. Pendant l'hiver, lorsque les chenaux des courants effluents et la surface des lacs sont gelés, uniquement les sédiments plus fins qui sont plus sombres (riches en matière organique) se déposent dans le fond du lac, puisque l'apport sédimentaire est pratiquement nul. Ainsi, on peut dire qu'une varve représente une sédimentation annuelle qui consiste en une paire d'horizons : (i) Un épais et claire qui correspond à l'accumulation de l'été et (ii) L'autre, formé de sédiments fins et sombres, qui correspondent à l'accumulation d'hiver. Quand une telle alternance est visible, ce que requiert un peu d'enfouissement et une diagénèse faible, elle permet la datation précise des varves, dès qu'on dispose d'un point de référence récent ou ancien. Ceci n'est pas le cas pour la datation de la glace, laquelle est indispensable pour l'étude des gaz contenus dans les bulles des carottes de glace qui sont très à la mode. En effet, si la datation de la glace est facile, quand on peut voir les variations annuelles, elle est beaucoup plus difficile lorsque les variations annuelles ne sont pas détectables en profondeur. Dans ce cas, une série d'hypothèses sur la compaction et l'accumulation de la glace, ainsi que la calibration à des points d'étalonnage (éruptions volcaniques connues, par exemple) ou à des mesures cosmiques est nécessaires. Si les datations de la glace sont affectées par des inexactitudes, les mesures de la température, déduites à partir des variations isotopiques de l'hydrogène ou de l'oxygène de l'eau, le sont aussi. En fait, il est clair que la climatologie moderne, qui se caractérise par un très grand nombre d'observations directes faites au cours d'une période temps très court, est un piètre indicateur des changements climatiques. Au contraire de la climatologie moderne, la paléoclimatologie est un bon indicateur des changements climatiques, bien que le nombre d'observations soit très limité.

Accumulation hivernale (d'une varve) .........................................................................................................................Winter accumulation

Dépôt de sédiments argileux fins dans le fond d'un lac proglaciaire pendant l'hiver, lorsque les canaux des courants effluents sont gelés et ne peuvent pas transporter de nouveaux sédiments vers le lac.

Voir : "Varve"
&
"Accumulation Estival (d'une varve)"
&
"Lac Proglaciaire"

Les varves sont des roches sédimentaires fréquentes. Cette figure montre les varves déposées près du Little River (Vermont, EUA). Chaque paire sédimentaire représente l'intervalle déposé annuellement dans une masse d'eau (en général, dans un lac proglaciaire). Les variations annuelles de l'écoulement de l'eau conditionnent l'apport sédimentaire. Les particules les plus grosses sont transportées pendant l'été et déposées très rapidement, alors que les particules plus fines peuvent prendre plusieurs mois pour se déposer pendant hiver, lorsque les canaux de cours d'eaux effluents sont gelés. Les différentes granulométries et compositions des particules produit un motif zébré, que les variations saisonnières exagèrent par la quantité de matière organique. Les horizons clairs et plus grossiers sont déposés pendant l'été et passent, verticalement, à des horizons plus sombres et de granulométrie plus fine. Comme chaque paire sédimentaires représente le registre d'une année de dépôt, ils sont utilisées par les géoscientistes pour dater et comprendre les glaciations. Certains géoscientistes, qui étudient les gaz contenus dans les bulles de la glace, et qui disent que les résultats sont stables, oublient comment ces bulles de gaz se forment et qu'elles peuvent se déplacer dans la neige et névé au-dessus de la zone de fermeture (20 et 150 m de profondeur). Pendant la période d'ouverture des bulles, qui peut dépasser les 5000 ans, il y a agrégation pour convection, diffusion et gravitation des gaz atmosphériques. Les gaz sont, plus ou moins, en communication avec l'atmosphère, ce qui implique une pondération des résultats sur plusieurs millénaires. Si une telle pondération n'est pas faite, les résultats (teneur en CO_2) mesurés dans des carottes de glace sont homogènes par rapport aux résultats indirects de la température. Les géoscientistes, qui ont mis en évidence l'influence de la contamination atmosphérique (± 5000 ans) dans les bulles de gaz (provenant de carottes de glace, et, ainsi, dans la détermination de la température) sont traités de sceptiques par les "nouveaux" écologistes, qui continuent à plaider pour un réchauffement global anthropogénique de manière dogmatique et très peu scientifique.

Acmé ....................................................................................................................................................................................................................................Acme

Le plus haut niveau ou degré atteint. Le plus haut degré de développement. En topographie, l'acmé est le point d'une surface qui a la plus haute altitude par rapport à tous les points immédiatement adjacent. En biostratigraphie, l'acmé (zone d'acmé, zone d'abondance ou zone de pic) est aire d'un intervalle stratigraphique, délimitée entre la première et dernière apparition d'un taxon particulier (dans une région déterminée), où le taxon fossile atteint un niveau maximal l'abondance.

Voir : "Biostratigraphie"
&
"Biozone"
&
"Fossile Caractéristique"

Comme illustré sur cette figure, le terme acmé est utilisé en contextes différents, mais toujours pour désigner le plus haut niveau ou stade de développement (hauteur ou climax). En topographie, on peut dire, que dans la chaîne des Alpes, le sommet du Mont Blanc est le acmé (point culminant) des Alpes, comme le Mont Everest (Pic de Qomolangma), dans le système de montagnes de l'Himalaya, est le acmé du monde. De la même manière, on peut dire, que la fosse océanique des Mariannes, située dans la partie l'ouest de l'océan Pacifique, à l'Est des îles Mariannes, est le acmé de la profondeur des océans. Rappelons qu'une fosse océanique, dans une marge continentale convergente, souligne la dépression entre la plaque océanique descendante et chevauchante, qu'elle soit de nature continentale ou océanique. Il est intéressant de remarquer que le acmé topographique de chaque système montagneux est, souvent, associée à une zone de subduction de type-A (Ampferer), tandis que l'acmé de chaque fosse océanique est toujours associée à une zone de subduction de type-B (Benioff). En biostratigraphie, chaque taxon (singulier de taxa), c'est-à-dire, chaque entité que groupe tous les organismes vivants, qui a en commun certaines caractéristiques taxonomiques bien définies, a toujours une zone d'acmé, autrement dit, une zone de développement maximum entre la limite d'apparition et disparition do taxon. Par exemple, les euryptérides, qui sont les plus grands arthropodes (Chelicerata) de l'histoire de la Terre (environ 2,5 mètres de longueur à l'âge adulte) et qui ont disparus à plusieurs dizaines de millions d'années ont eu leur acmé au cours Silurien-Dévonien. Comme les fossiles de ces scorpions géants se trouvent depuis l'Ordovicien jusqu'au Permien, il est permis de penser qu'ils ont vécu plus ou moins, entre 505 et 248 millions d'années (échelle de temps de Harland et al. 1982).

Actualisme ............................................................................................................................................................................................................Actualism

Hypothèse selon laquelle les processus géologiques, qui se sont produits dans le Passé, sont encore aujourd'hui présents. Cette hypothèse connue, aussi, comme Uniformitarisme, est souvent résumée par l'adage: "Le Présent est la clé du Passé". L'actualisme, qui est incompatible avec certaines croyances religieuses (Créationnisme), s'oppose au Catastrophisme. Synonyme de Principe de l'Uniformitarisme.

Voir: "Catastrophisme (principe)"
&
"Principe Géologique"
&
"Principe de l'Uniformitarisme"

Le concept classique d'une Terre jeune, a été avancé et défendu, par certaines communautés religieuses. Pour elles, l'âge de la Terre est d'environ 6000 ans, vu que Dieu créa Adam 4004 ans avant Jésus Christ. Cette conjecture a été totalement réfuté par toute une série de méthodes scientifiques, testables par le critère de falsification (Popper, 1934), lequel n'est pas un critère de vérité, mais plutôt de scientificité. La découverte du Temps Géologique ou Temps Profond (terminologie de McPhee, 1980) et de l'âge de la Terre (± 4,5 Ga) a crée une énorme restriction sur l'importance de l'homme et permis aux géoscientistes de concevoir l'histoire de la Terre d'une manière différente. Avec une telle immensité du temps géologique, les processus tels que l'érosion (usure des roches et sols par le vent, eau et glace), sédimentation (dépôts de sédiments), raccourcissement sédimentaire etc., ont pu, parfaitement, façonner la Terre et expliquer son aspect actuel. Cette hypothèse a été défendue par Lyell, qui l'a résumée par le fameux slogan : «Le présent est la clé du passé», qui contient l'idée de base de l'actualisme, autrement dit, l'hypothèse que la Terre a été modelée, progressivement, par des processus et forces qui fonctionnent encore aujourd'hui. Cette hypothèse, illustré sur cette figure, a été proposée avant Lyell par Buffon et contraste avec le catastrophisme (Terre modelée par des événements uniques et catastrophiques comme le Déluge ou des collisions avec des astéroïdes). Les méandres, chenaux abandonnés, barres de méandre, etc., qui peuvent actuellement être observées dans la plupart des plaines d'inondation sont décrites par des modèles qui peuvent être utilisés, de façon satisfaisante, pour décrire des objets géologiques anciens (photo dans le coin inférieur gauche de cette figure). Notons que l'idée de base d'un modèle, qu'il soit géologique ou climatiques, est toujours le même : dans l'absence de compréhension complète d'un phénomène ou objet, ont tente donner une description approximative satisfaisante.

Adiabatique (processus) .....................................................................................................................................................................................Adiabatic

Processus dans lequel aucune chaleur est gagnée ou perdue par un système. Cela signifie, que quand un gaz ou une roche est comprimée dans des conditions adiabatiques, sa pression et température augmentent sans gain ou perte de chaleur. Le refroidissement adiabatique de l'air, au fur et à mesure qu'il monte dans l'atmosphère, est, probablement, une des cause majeures de la formation des nuages.

Voir: "Nuage"
&
"Lois de la Thermodynamique"
&
"Flux Thermique"

Dans la thermodynamique un processus adiabatique est un processus isocalorique, dans lequel aucune chaleur est transférée ou partie du fluide en cause. Cela signifie que les changements de température adiabatiques se produisent, par exemple, quand la pression d'un gaz varie sans qu'aucune chaleur soit ajoutée ou supprimée. De même, un réchauffement adiabatique se produit lorsque la pression d'un gaz est augmentée grâce au travail d'un piston. Le principe des moteurs à diesel est un réchauffement adiabatique pendant la compression, laquelle augmente suffisamment la température pour que le diesel entre en ignition. Réchauffements adiabatiques sont, également, bien connus dans l'atmosphère quand, par exemple, une masse d'air descend la pente d'une montagne, soit dû à un vent catabatique (vent qui transporte l'air plus dense d'un point topographique élevé vers un point plus bas du à la force de gravité), ou à un Foehn (type de vent alpin sec qui souffle sous le vent dans la chaîne des Alpes, autrement dit, le long du versant opposé au côté d'où le vent souffle. Dans la réalité, le Foehn est le résidu d'un vent de pluie, qui se forme dû au réchauffement adiabatique de l'air, qui a perdu la plupart de son humidité sur les pentes au vent (versants du côté où le vent souffle). En d'autres termes, un réchauffement adiabatique se produit lorsque la pression d'une masse d'air, ou de toute autre substance, diminue à cause du travail qu'elle effectue. Comme on peut le déduire de ce figure, il y a un refroidissement adiabatique dans l'atmosphère quand un courant d'air s'écoule du bas vers le haut, soit dû à un soulèvement orographique (déplacement de l'air qui rencontre un obstacle du relief qui le force à s'élever) soit à des vents de montagne, ce qui peut provoquer la formation de nuages, si l'air refroidi en dessous de la température de formation de la rosée. Dans les zones de subduction de type-B (Benioff), lorsque le magma remonte à la surface, il subit un refroidissement adiabatique avant l'éruption.

Affleurement.........................................................................................................................................................................................................Outcrop

Portion du substratum rocheux exposé à l'air libre, qui à des dimensions relativement petites. Pour certains géoscientistes, un affleurement-type correspond au champ de vision de l'observateur. Un affleurement correspond à l'échelle mésoscopique de Wegmann (1935), autrement dit, à l'échelle où il y a continuité de l'observation. Les échelles d'observation sont : (i) Microscopique, c'est-à-dire, l'échelle du microscope ; (ii) Macroscopique ou de la discontinuité, qui est l'échelle des cartes géologiques et sismiques et (iii) Mésoscopique, que est l'échelle de l'affleurement.

Voir: "Coupe Géologique"
&
"Carte Géologique"
&
"Principe Géologique"

Cet affleurement, situé dans le région de Samarinda (Bornéo, en Indonésie), composé par des turbidites du Miocène inférieur, caractérise une l'échelle mésoscopique. Du point de vue de la déposition, la succession est formée de faciès de turbidites immatures avec des dépôts d'écoulement de faible densité. Les faciès (lithologie) et études micropaléontologiques suggèrent que ces turbidites ont été déposés sur le talus continentale supérieure et qu'elles sont riches en matière organique redépositée Dans cet affleurement est possible observer : (i) Clastes de charbon (fragments) dans les dépôts cohésifs des écoulements torrentiels ; (ii) Clastes anguleux dispersés dans la partie centrale des écoulements hyperconcentrés ; (iii) Clastes arrondis de charbon flottant dans la partie supérieure des dépôts des écoulements de haut densité ; (iv) Restes de plantes (particules enrobées) dispersés dans des dépôts massifs des écoulements de haute densité et (v) Des particules revêtues de résine concentrées dans les dépôts d'écoulement de basse densité. La grande quantité de fragments de charbon, suggère que ces dépôts turbiditiques, dans des conditions géologiques favorables, peuvent fonctionner comme des roches-mères, principalement à gaz et condensât (roches-mère de type III dispersif). En termes de stratigraphie séquentielle (hypothèse de Vail), ces turbidites appartiennent au membre moyen du cortège de bas niveau marin (CNB), c'est-à-dire, aux cônes sous-marins du talus (CST), dans lesquels des différents systèmes déposition peuvent, normalement, être individualisés : (a) Tablier ou dépôt de base du talus continental ; (b) Digues marginal naturelles; (c) Remplissages de canaux ou des dépressions entre les digues naturelles ; (d) Argiles et siltes de débordement et (v) Argiles pélagiques de couverture, etc.

Âge.............................................................................................................................................................................................................................................Age

Division du temps géologique plus petite qu'une Époque. L'Âge Valanginien, par exemple, fait partie de l'Époque Néocomienne, laquelle appartient à la Période Crétacé, de l'Ère Mésozoïque, laquelle fait partie de l'Éon Phanérozoïque.

Voir: "Temps Géologique"
&
"Éon"
&
"Échelle du Temps (géologique)"

Le temps géologique se divise en Éons, Ères, Périodes, Époques et Âges. Dans ce schéma sont représentés uniquement (par manque de place) et à titre d'exemple, quelques Époques et Âges. Dans la dernière colonne (à droite) est indiqué, en pourcentage, le temps depuis le début de chaque Période jusqu'à aujourd'hui. Ainsi, le temps géologique depuis le début de l'Ordovicien jusqu'à aujourd'hui représente environ 13% du temps géologique total (Archéen 100%). Cette colonne souligne que ce que les géoscientistes connaissent de l'histoire de la Terre représente uniquement la pointe de l'iceberg. En fait, le Précambrien, très inconnu, représente 80% de l'histoire de notre planète. Les équivalents stratigraphiques des divisions temporelles, c'est-à-dire, les divisons des roches, sont, respectivement : Énothèmes, Erathèmes, Systèmes, Séries et Étages. Par conséquent, par exemple, il ne faut pas dire, que les roches de cet intervalle se sont déposées durant le Crétacé Supérieur, mais plutôt que les roches de cet intervalle se sont déposées durant le Crétacé Tardif. Le Crétacé Supérieur est un Système géologique (ensemble de roches) et non une Période géologique (intervalle de temps de l'histoire de la Terre). De même, il ne faut pas confondre les Âges avec les Étages. Le Valanginien Initial (Âge géologique) est la période géologique pendant laquelle se sont déposé les roches du Valanginien Inférieur (étage géologique). Selon la carte chronostratigraphique du Mésozoïque et Cénozoïque (Hardenbol et al., 1998), dans le Cénozoïque, il y a 20 Âges, tandis qu'il y a 30 dans le Mésozoïque et 12 dans le Crétacé. Depuis la plus récente vers la plus ancienne, les Âges du Crétacé ont été appelés : (i) Maestrichien (65.0 - 71.3 Ma) ; (ii) Campanien (71.3-83.5 Ma) ; (iii) Santonien (83.5- 85-8 Ma) ; (iv) Coniacien (85.8- 89.0 Ma) ; (v) Turonien (89.0-93.5 Ma) ; (vi) Cénomanien (93.5- 98.9 Ma) ; (vii) Albien (98.9-112.2 Ma) ; (viii) Aptien (112.2-121.0 Ma) ; (ix) Barrémien (121.0-127.0 Ma) ; (x) Hauterivien (127.0- 132.0 Ma) ; (xi) Valanginien (137.0-132.0 Ma) et (xii) Berriasien (137.0 -144 Ma). Les temps qui limitent ces Âges sont référencés à la magnétostratigraphie (Cande et Kent, 1992, 1995, Gradstein et al., 1994).

Âge relatif ..........................................................................................................................................................................................................Relative age

Âge approximatif des roches, fossiles ou minéraux déterminé par comparaison, autrement dit, si elles ou ils sont plus jeunes ou plus âgés que les roches, fossiles ou minéraux environnants.

Voir : "Temps Géologique"
&
"Éon"
&
"Échelle du Temps (géologique)"

Actuellement, l'âge relatif des roches ou fossiles est, pour la plupart des géoscientistes, une évidence. Cependant, il y a 200 ans, ce concept a été l'une des grandes découvertes de la Géologie. Quoi qu'il en soit, l'âge d'un dépôt, par exemple, ne peut pas être déterminé avec précision. Le temps géologique réel représenté par une couche est inconnue ou une question d'opinion. En général, l'âge relatif est estimé sur la base des relations stratigraphiques et structurales, comme la superposition ou le type de fossiles. L'âge relatif et les succession des fossiles ont depuis longtemps été déterminées par les paléontologues. Les mesures de désintégration des isotopes radioactifs, comme l'uranium, rubidium, argon et carbone, qui ont permis aux géoscientistes de déterminer l'âge exact en années des formations géologiques sont connues comme des déterminations d'âge absolue. Bien que ces déterminations soient dites absolues, nous ne devons pas oublier qu'elles impliquent une erreur potentielle (erreur de méthode) et donc elles ne sont pas exactes. Au contraire, certaines accumulations saisonnières, relativement récentes, comme par exemple les varves peuvent être comptées et ainsi donner l'âge absolu de l'accumulation. Dans cette figure sont schématisés deux exemples de déterminations d'âge relatif. Dans le premier (Plis, Discordances) est représenté une discordance (surface d'érosion) induite par une chute relative significative du niveau de la mer qui a été, localement, renforcée par la tectonique (discordance angulaire, comme désignée par certains géoscientistes). Dans cet exemple, l'intervalle 11 est de plus ancien que le 12 et plus récent que l'intervalle 5. L'âge relatif de la discordance est comprise entre 5 et 11. Cependant, si je dis que l'âge de cette discordance est 65,0 Ma (Maestrichien), c'est parce que je sais que l'âge relatif de la discordance est 8 et quelle est l'âge des cônes sous-marins de bassin associés (non représenté sur le schéma). Cet âge indique, l'âge de la chute relative du niveau de la mer souligne l'hiatus minimum entre les sédiments sous-jacents et sus-jacents à la discordance, laquelle a été datée de manière, plus ou moins, absolue par la magnétostratigraphie. Le même raisonnement peut être utilisé dans le schéma de droite à la discordance qui marquent la base de l'intervalle 11.

Aggradation ...................................................................................................................................................................................................Aggradation

Augmentation de l'altitude de la surface terrestre ou diminution de la bathymétrie par dépôt de sédiments. L'accumulation de sédiments se produit dans les zones où le flux terrigène (apport sédimentaire) est supérieure à la quantité de matière que le système est capable de transporter.

Voir : "Déposition (clastiques)"
&
" Déposition Fluviale"
&
"Montée Relative (niveau de la mer) "

Le concept d'accumulation est illustré sur cette figure, soit par la photographie, qui représente une rivière pendant la saison sèche, soit par les schémas géologiques. Théoriquement, pour avoir accumulation de sédiments, autrement dit, pour avoir déposition il est nécessaire de créer de l'accommodation (espace disponible pour les sédiments), si elle n'existe pas. Dans les systèmes de déposition marine, l'accumulation nécessite la création d'espace disponible, en particulier, en amont de la rupture continentale, qu'elle corresponde ou non au rebord (bordure) du bassin (en aval, il y a toujours de l'espace disponible). La création d'un tel espace disponible pour l'accumulation se fait, en général, par une montée relative du niveau de la mer, qui est la conséquence de l'effet combiné de l'eustasie et de la tectonique (subsidence ou soulèvement). L'espace ainsi créé, en amont du rebord continental, c'est-à-dire, sur la plate-forme continentale peut être complètement rempli, ou non, fonction de l'apport sédimentaire. Dans les systèmes de déposition non-marine, le principe de la création d'espace disponible est, plus ou moins, le même, mais les mécanismes sont différents. Dans le cas illustré par la photographie, l'accumulation des différents intervalles (trois sont visibles), s'est faite durant des périodes de crue de la rivière (n'arrive pas à la mer), une fois que le niveau d'eau a monté et augmenté l'espace disponible pour sédiments, ce qui a permis le dépôt. D'autres types d'accumulation fluviale sont possibles, soit dans la plaine d'inondation, comme illustré dans les schémas (phase 1 et 2), soit dans le lit ou dans les méandres des cours d'eau. Dans le premier cas, une période de crue (inondation) est requise pour que l'eau, chargée de sédiments, déborde le chenal et les digues marginales naturelles. Le dépôt dans le chenal, sur le lit, d'un cours d'eau implique que la taille des sédiments soit suffisante pour empêcher le transport pour saltation ou traction. L'accumulation dans les méandres obéit à une simple perte de compétence ou puissance de transport dans la partie concave du méandre où la vitesse d'écoulement est beaucoup plus petite.

Aggradation côtière ...............................................................................................................................................................Coastal aggradation

Composante verticale des biseaux d'aggradation côtiers. L'aggradation côtière (exhaussement) souligne les variations relatives du niveau marin. Elle est positive quand le niveau relative de la mer monte et négative quand il descend. Dans ce dernier cas, les biseaux d'aggradation côtiers sont déplacés vers le large et vers le bas, ce qui, en général, crée des conditions géologiques de bas niveau marin et induit le dépôt de cônes sous-marins.

Voir : "Aggradation"
&
"Biseau d'Aggradation"
&
"Cortège Sédimentaire”

Dans un cycle-séquence, à l'exception des dépôts des turbidites (déposés, dans l'hypothèse Vail, pendant les chutes relatives du niveau de la mer significatives), une aggradation côtière positive est nécessaire pour déposer le prisme de bas niveau (PBN) et les cortèges de haut niveau (CT et PHN). Au cours du cortège transgressif (CT), la vitesse de montée relative du niveau marin est en accélération, mais elle est en décélération au cours du prisme de haut niveau (PHN). Une aggradation côtière positive se produit durant les épisodes transgressifs et régressifs. Une augmentation de l'espace disponible pour les sédiments (accommodation) est nécessaire dans les deux cas. Dans un épisode transgressifs, la vitesse d'augmentation de l'espace disponible est en accélération, tandis que dans le épisode régressif, elle est en décélération. Les systèmes de déposition turbiditiques (cônes sous-marins du bassin, CSB, et du talus, CST) sont déposés, selon Vail, à la suite d'une descente relative du niveau de la mer significative (aggradation côtière négative), une fois qu'en aval du rebord continental (qui peut coïncider ou non avec le rebord du bassin) la tranche d'eau est suffisante pour permettre leur dépôt. Dans cette tentative d'interprétation d'une ligne sismique du offshore du Labrador (Canada), l'aggradation côtière est bien visible, que ce soit dans l'épisode transgressif de la marge divergente, qui est caractérisé par géométrie rétrogradante, soit dans l'épisode régressif (PHN), qui est caractérisé par une géométrie progradante (l'aggradation est ici soulignée pour le cortège transgressif). Dans la courbe du niveau marin qui induit le dépôt d'un cycle-séquence, l'épisode transgressif est associée au segment de l courbe autour du point d'inflexion et l'épisode régressif associé à la partie convexe. Le cortège de bas (CNB) est déposé en liaison avec la partie concave de la même courbe.

Aggradation côtière négative .............................................................................................................Downward shift od coastal onlap

Déplacement vers la mer et vers le bas des biseaux d'aggradation côtiers, induit par une descente relative du niveau de la mer, qui peut mettre les biseaux d'aggradation côtiers plus bas que la rupture d'inclinaison de la surface de déposition côtière ou plus bas que le rebord du bassin. C'est dans ce dernier cas, que la partie supérieure du talus continental est exhumé, et que les conditions géologiques sont considérées de bas niveau.

Voir : "Aggradation"
&
"Discordance"
&
"Surface de Dépôt"

Comme illustré dans cette tentative d'interprétation d'une ligne sismique offshore de Nouvelle-Zélande, dans les intervalles progradants, les biseaux de progradation sont prédominants. Ils sont associées à des montées relatives du niveau marin en décélération (régressions). Les réflecteurs inclinés vers la mer terminent contre des réflexions ou surfaces sismiques sub-horizontales. Une descente relative du niveau marin induit un déplacement vers le large et vers le bas des biseaux d'aggradation côtiers. Un tel déplacement souligne une discordance, c'est-à-dire, une surface d'érosion dans la plate-forme et plaine alluvial qui ont été exhumés (à l'ouest de la ligne sismique). Cette exhumation favorise le dépôt des systèmes turbiditiques, puisque l'apport sédimentaire augmente et l'espace disponible pour les sédiments diminue. Les dépôts profonds, en particulier les cônes sous-marins de bassin, se reconnaissent facilement dans le secteur Est, sous la surface de base des progradation des prismes de haut et bas niveau. Les intervalles considérés (prismes et cônes sous-marins) n'appartiennent pas nécessairement à un cycle-séquence, mais, probablement à une superposition de cycles-séquence incomplets qui forment des cycles stratigraphiques d'hiérarchie supérieure (sous-cycles d'empiétement continental) déposés en association avec des cycles eustatiques de 2e ordre. Si la différence d'âge entre les discordances (ou paraconformités associées), qui séparent les intervalles considérés dépasse 3-5 Ma, ces intervalles ne peuvent pas être interprété comme cycles-séquence. Un cycle-séquence est associé à un cycle eustatique de 3e ordre, dont la durée est, généralement, comprise entre 0,5 et 3-5 My. Dans des conditions géologiques de haut niveau de la mer, quand le bassin n'a pas de plate-forme, la rupture de l'inclinaison de la surface de déposition côtière et le rebord du bassin sont, parfois, plus au moins, coïncidents.

Ailes de mouette (turbidites) ....................................................................................................................................................................Gull wings

Expression utilisée par les géoscientistes qui travaillent dans l'industrie pétrolière pour désigner la configuration ondulée (en forme des ailes d'une mouette en vol) des dépôts turbiditiques de débordement associés aux cônes sous-marins de talus (cortège sédimentaire de bas niveau marin).

Voir : "Cônes Sous-marins de Talus"
&
"Cortège de Bas Niveau (de la mer)"
&
"Cortège Sédimentaire"

Dans l'offshore profond du Pakistan, les cônes sous-marins de talus, associée au delta de l'Indus, forment des grandes structures en "ailes de mouette", autrement dit, un vaste complexe de chenaux et de digues marginaux naturelles turbiditiques, qui sont, parfaitement, visibles sur les lignes sismiques comme illustré dans cette tentative d'interprétation d'une ligne transversal (plus ou moins perpendiculaire à la direction de l'apport sédimentaire) de la région. En raison d'une lithologie dominante argileuse et de l'âge de ces dépôts de débordement, les réflexions sismiques sont relativement rares, comme on peut le voir dans cette tentative, où les réflecteurs ont été soulignés par des traits de crayon. Les terminaisons des réflecteurs associés à des dépôts de débordement, c'est-à-dire, aux digues naturelles turbiditiques, définissent surfaces de base des progradations avec vergence opposée. Ces progradations avec des vergences ou polarités opposées suggèrent directions locales, et non régionales, des apports sédimentaires. Cela signifie qu'ils indiquent des apports terrigènes locaux qui sont, plus ou moins, perpendiculaires à l'apport régional, qui est, à peu près, parallèle aux courants turbiditiques. Lorsque la hauteur d'un courant turbiditique est supérieure à la hauteur du chenal ou de la dépression entre les lobes, où le courant passe, il déborde dans des directions opposées, avec des apports terrigènes locaux, plus au moins, perpendiculaire à la direction du courant principal. Quand, plus tard, le niveau relatif de la mer commence à monter, les dépressions entre les lobes ou les chenaux (lorsque les courants de turbidité ont creusé un chenal) où ont passées les courants turbiditiques, sont remplies, en rétrogradation, par des sédiments turbiditiques. Lorsque la lithologie des sédiments est sableuses, les dépressions ou les chenaux, après compaction, ont une géométrie biconvexe (due à la compaction différentielle). Cas contraire, c'est-à-dire quand la lithologie prépondérante est argileuse, la géométrie du remplissage est concave vers le haut. Il est important de ne pas oublier que les "ailes de mouette" sont toujours antérieures au sédiments qui se déposent entre elles.

Aire de transfert (des sédiments) ...............................................................................................................................................................Bypassing area

Zone de non-dépôt le long de laquelle les sédiments sont transportés, en général, par des courants de gravité, vers des zones plus profondes du bassin où ils se déposent. Les zones de transfert ou de transit sédimentaire sont communes dans les systèmes fluvio-deltaïques et fluvio-turbiditiques.

Voir: "Apport Sédimentaire"
&
"Système Fleuve-Delta"
&
"Turbidite"

L'aire de transfert des sédiments, autrement dit, la zone où il n'y a pas de déposition est limitée aux zones de transfert de la plaine alluviale et talus continental supérieur où s'initient la plupart des courants turbiditiques (courants de turbidité). En revanche, le dépôt se fait soit dans les parties profondes du bassin, dès que les courants de gravité perdent de la vitesse et donc de la compétence de transport, soit près de la ligne du rivage, soit dans l'embouchure des fleuves. Ceci veut dire, que dans les systèmes fluvio-turbiditiques, la zone de transfert s'étend jusqu'à la base du talus continental, alors que dans le fluvio-deltaïques elle ne dépasse pas la ligne de côte, où sont déposés les systèmes deltaïques. Notons, que dans certaines régions de ces systèmes, la subsidence n'est pas adéquate, c'est-à-dire, que durant fréquents intervalles de temps, elle n'est pas suffisante pour qu'un niveau de base de déposition temporaire soit atteint. D'autre part, n'oublions pas, que pour avoir sédimentation en amont du rebord d'un bassin sédimentaire, l'accommodation (espace disponible pour les sédiments) doit toujours augmenter. Un grand nombre d'observations faites sur le terrain, réalisés dans différents types de bassins sédimentaires, suggère que la quantité de matière déposée est, généralement, inférieure au montant de l'apport terrigène. L'hypothèse que la sédimentation est, localement, limitée, voire arrêtée durant des intervalles de temps, pendant lesquels une partie, ou même tout, l'apport terrigène est transférée à d'autres domaines, est parfois avancée pour expliquer ces observations. De nombreux géoscientistes pensent que la plupart de la sédimentation, dans les mers épicontinentales et plates-formes, est contrôlée par les profils d'équilibre des fleuves, lesquels semblent, également, contrôler la sédimentation dans les milieux néritiques, où l'influence des aires de transfert et des discontinuités des sédiments est importante. Selon E. Mutti, la compréhension de ces influences est la clé de nombreux problèmes liés à la structure, stratification, géométrie et l'épaisseur des sédiments en horizons temps équivalents.

Albédo .............................................................................................................................................................................................................................Albedo

Rapport entre la quantité d'énergie électromagnétique réfléchie par une surface et la quantité d'énergie incidente. Dans le cas particulier de l'énergie solaire reçue par la Terre, l'albédo est le rapport entre l'énergie solaire réfléchie et reçue par la surface de la Terre. L'albédo varie de 0 à 1. Il est nul pour une surface terrestre très sombre (noire) et 1 pour une surface idéale de type-miroir.

Voir : "Cycle de Milankovitch"
&
"Précession des Équinoxes"
&
"Rétroaction"

Cette carte représente les mesures de l'albédo, c'est-à-dire, le rapport entre l'énergie solaire réfléchie et reçue par la Terre. Elle a été faite à partie du Modis, qui a été placé à bord du satellite de la NASA "Terra and Aqua". Les zones océaniques ont été exclues et dans les zones en blanc (Antarctique et nord du Groenland), il n'y a pas assez de données. Les couleurs correspondent aux valeurs de l'albédo entre 0,0 et 0,4. Plus l'albédo est petit, plus la couleur est bleu. Comme on peut le constater, les régions couvertes par la neige et les zones désertiques ont un albédo beaucoup plus important que les régions avec des forêts, vue que les premières réfléchissent beaucoup plus d'énergie. Les zones où l'albédo est élevé, ont une rétroaction positive, qui doit être pris en compte dans les problèmes du réchauffement global. Plus il y aura de glace (ou neige) sur la Terre, plus d'énergie solaire sera réfléchie dans l'atmosphère, ce qui provoquera un refroidissement, lequel, à son tour induira plus de chutes de neige, ce qui augmentera les zones couvertes de neige, ce qui augmentera l'albédo, lequel abaissera la température et ainsi de suite. C'est ceci qui se passe pendant les périodes glaciaires. Au contraire, pendant les périodes interglaciaires, une diminution de la surface couverte par de la neige et glace provoquera une élévation de température qui, à son tour, réduira les chutes de neige, ce qui réduira l'albédo, qui augmentera la température et ainsi de suite. Par conséquent, quand un des facteurs qui contrôle le rayonnement solaire (voir Théorie Astronomique des Paléoclimats) ou un changement des continents vers les régions polaires (Tectonique des Plaques) produit un refroidissement, le mécanisme de rétroaction positive commence. N'oublions pas que la surface de la Terre réfléchie, en moyenne, environ 30% de la lumière incidente du soleil, mais que cette valeur varie entre 8% (zones de culture) et 90% (neige fraîche) et que certains nuages très épais (cumulus) peuvent réfléchir 80% de la lumière avant que celle-ci atteigne la Terre.

Albique (horizon) ..............................................................................................................................................................................................................Albic

Horizon d'un sol de couleur claire, dans lequel l'argile et les oxyde de fer (libres) ont été enlevés, ou dans lequel les oxydes ont été séparés. La couleur claire de cet horizon est déterminée par la couleur des particules de sable et limon qui le composent et non par la couleur des revêtements de ces particules. En général, les limites d'un horizon albique, qui est mal structuré, sont très marquées.

Voir : "Sol"
&
"Solifluxion"
&
"Permafrost"

Comme indiqué plus haut, un horizon albique d'un sol (mélange de fragments minéraux, matière organique, air et eau qui forment la surface de la Terre dans de nombreuses régions et qui soutient la croissance des plantes) est un horizon, plus ou moins, blanc avec peu ou sans argile et oxydes de fer dans les particules de sable. Les principaux horizons qui peuvent être distingués dans un sol sont : (i) Horizon O, avec une épaisseur moyenne d'environ 5 cm ; (ii) Horizon A, dont l'épaisseur moyenne est, plus au moins, 25 cm ; (iii) Horizon B, dont l'épaisseur moyenne est à peu près 80 cm et (iv) Horizon C, qui, en général, a une épaisseur moyenne d'environ 120 cm. L'horizon O contient plus de 20-30% de matière organique, a une couleur sombre et il est, souvent, saturé d'eau pendant de longues périodes de temps. L'horizon A, qui est immédiatement au-dessous de l'horizon O, est caractérisé par un effacement significatif de la structure originelle de la roche, une accumulation de matière organique humique, qui est intimement mélangée avec la fraction minérale, et par les propriétés issues de l'agriculture et pâturage. L'horizon B est caractérisé par un effacement total de la texture de la roche originale et présente un ou plusieurs des événements suivants : (i) Concentration illuvial ; (ii) Rémotion des carbonates ; (iii) Concentration des sesquioxydes résiduels (oxydes contenant trois atomes d'oxygène avec deux atomes radicales ou d'un autre élément) ; (iv) Revêtements de sesquioxydes ; (v) Altérations minérales et (vi) Perte de résistance. L'horizon C, parfois appelée régolithe, est peu affecté par les processus pédologiques et ne possède aucune des propriétés des autres horizons. Il est un horizon minéral, qui peut avoir été modifiée, même si, en général, il ne montre aucun signe de pédogenèse. L'horizon albique appelé aussi horizon E, est de couleur claire et lixivié, qui se forme, surtout, dans les zones forestières, et qui est situé au-dessous de l'horizon O ou de l'horizon A, mais toujours au-dessus de l'horizon B.

Algue ....................................................................................................................................................................................................................................Algae

Organisme que peut appartenir à différents groupes vivants. Traditionnellement, une algue était considérée comme une plante simples et, parfois, étroitement lié aux plantes supérieures. Actuellement, les algues forment un important et diversifié groupe paraphylétique (taxon que inclut un groupe de descendants d'un ancêtre commun où sont inclut plusieurs descendants de cet ancêtre, mais pas tous) de organismes autotrophes, allant de formes unicellulaires à des formes multicellulaires.

Voir: "Algue Brune"
&
"Photosynthèse"
&
"Autotrophique (organisme)"

Les algues forment un ensemble multiphylétique (tous ses membres sont dispersés dans différents groupes de parenté). Parmi eux, on peut signaler les procaryotes, dans lesquels uniquement les cyanobactéries ou algues bleu-vertes (comme son autre nome cyanophycées, par contraste aux phaeophytes ou algues brunes, suggère) sont considéré comme algues. Certains des autres groupes de procaryotes, qui réalisent des formes de photosynthèse non-oxygénées, sont considérés comme des bactéries. Des nombreux groupes eucaryotes (règne des protistes) sont considérés comme algues. Dans la plupart des cas, ils appartiennent au même clade avec des formes hétérotrophes qui, traditionnellement, sont décrites comme protozoaires ou faux champignons. Parmi elles ont peut citer : a) Euglenophytes, qui sont des formes unicellulaires d'eau douce dotées de plastes verts, semblables aux kinétoplastidés (groupe qui comprend à la fois formes unicellulaires hétéotróphiques et des protistes, comme ceux qui transmettent la maladie du sommeil) ; b) Dinoflagellés, qui sont protistes unicellulaires, dont la plupart a des plastes de couleurs différentes, dérivés par endosymbiose d'autres algues unicellulaires ; c) Chromophytes, qui forment un clade de protistes très hétérogènes parmi lesquels quelques-uns sont d'importants photosynthétiseurs aquatiques ; d) Hapophytes, qui sont unicellulaires, mais dont les couvertures carbonatées contribuent de manière significative à la sédimentation océanique ; e) Cryptophytes, qui sont des formes unicellulaires flagellés des eaux froides, surtout marines ; f) Glaucophytes, qui sont des protistes unicellulaires d'eau douce caractérisés pour avoir des cyanelles (plastes, autrement dit, des cellules spécifiques dans le cytoplasme) avec des caractéristiques typiques des cyanobactéries; g) Rhodophytes, c'est-à-dire, algues rouges et h) Chlorophytes ou algues vertes.

Algue bleu-vert (cyanobactérie) .......................................................................................................................................................Green blue algae

Bactérie aquatique et photosynthétique, ce que veut dire, qu'elle vit dans l'eau et produit sa propre nourriture. Comme les algues bleu-vert sont des bactéries, elles sont, relativement, petites et, souvent, unicellulaires. Cependant, elles peuvent croître en colonies qui peuvent être vues à l'œil nu. Les cyanobactéries sont connus (par leurs fossiles) depuis d'environ 3.5 Ga. Les cyanobactéries sont un des groupe les plus grands et important des bactéries présentes sur Terre.

Voir: "Algue"
&
"Photosynthèse"
&
"Plancton"

Les algues bleu-vertes ou cyanobactéries, comme certains géoscientistes les appellent, appartiennent à un phylum de bactéries qui tirent leur énergie de la photosynthèse (conversion du dioxyde de carbone en composés organiques à partir de l'énergie solaire). Comme son nom le suggère, la couleur de ces algues est bleu-verte. Elles sont un composant important du cycle marin de l'azote et des producteurs primaires en plusieurs régions de l'océan, bien qu'on puisse les retrouver, également, en autres milieux, comme celui illustré dans cette photographie. Les cyanobactéries peuvent se trouver en milieux d'eau douce, hypersalés et arides (elles sont les principaux composants des croûtes biologiques). Les stromatolithes de cyanobactéries (structures d'accrétion, plus ou moins, laminaires, formées en eau peu profonde dû au stockage et cimentation des grains sédimentaires par des microfilmes des micro-organismes) se retrouvent dans des formations géologiques que certains géoscientistes ont daté de plus de 3.5 Ga. Les cyanobactéries peuvent être très dangereuses, vue qu'elles sont toxiques pour l'homme et autres animaux, mais aussi parce qu'elles créent des zones de mort. En effet, étant donné que ces bactéries se multiplient, elles forment un tapis épais (comme visible sur cette photo), qui bloque, partiellement ou totalement, la lumière du soleil empêchant toute photosynthèse. En outre, elles peuvent consommer la plupart de l'oxygène existant dans l'eau, ce qui crée une zone de morte ou de déplétion, où d'autres plantes et animaux ne peuvent pas survivre. Un tel développement les affecte à son tour, puisque uniquement la partie supérieure d'un tel tapis reçoit assez de lumière, ce qui signifie que les niveaux inférieurs des cyanobactéries meurent et libèrent des toxines dans l'eau, ce qui cause des problèmes importants pour l'homme et autres animaux, comme c'est le cas dans le lac Atilan au Guatemala.

Algue brune (phéophycée) ............................................................................................................................................................................Brown algae

Une des composantes du grand groupe d'algues marines, surtout multicellulaires, qui englobe les grandes algues des eaux plus froides de l'hémisphère Nord. Il y a environ 1500-2000 espèces d'algues brunes, dont certaines ont une grande importance pour les goémoniers (dénommé aussi pigoulier, i.e., le pêcheur spécialisé dans la récolte des algues marines, plus précisément du goémon et aussi le nom du bateau spécialisé utilisé pour cette récolte), comme par exemple l'Ascophyllum nodosum ou algue corde à nœuds.

Voir : "Algue"
&
"Matière Organique (types)"
&
"Algue Bleu-Verte (Cyanobactérie)"

Les algues brunes sont une branche importante d'algues, qui appartiennent au grand groupe des hétérocontes, autrement dit, à un groupe d'organismes eucaryotes caractérisé pour avoir des chloroplastes (cellules spécifiques dans le cytoplasme qui contrôlent la photosynthèse, car elles contiennent de la chlorophylle "a" et "c") entourés de quatre membranes. Ceci suggère que les hétérocontes ont une origine symbiotique entre un eucaryote primitif et un autre organisme eucaryote. Beaucoup d'algues brunes contiennent un pigment appelé ficoxanthine, qui est responsable de la couleur brune qui caractérise la plupart des ces algues. Les algues brunes sont les seules parmi les hétérocontes qui ont des formes multicellulaires avec des tissus différenciés et que se reproduisent par des spores flagellés et gamètes (cellules qui fusionnent avec d'autres cellules, lors de la fécondation, dans les organismes à reproduction sexuée) et qui ressemblent à d'autres cellules hétérocontes. Les algues brunes ou phaeophycées ont dérivé des Phéotamniophycées (sorte de Chrisophycées) il y a 150-200 millions d'années. Certains géoscientistes pensent que les premiers fossiles (Ediacara) étaient des algues brunes qui ont disparue par la suite. Les ordres d'algues brunes, de la plus ancienne à la plus moderne, sont: (i) Dictyotales (ii) Spheracelariales (iii) Cutleriales (iv) Desmarestiales (v) Ectocarpales (vi) Laminarales et (vii) Fucales. En raison de la douceur de son corps, les fossiles d'algues brunes sont rares, puisque seulement quelques espèces déposent de sels minéraux autour des parois des cellules. N'oublions pas que les dimensions des algues varient beaucoup, depuis le varech (algues multicellulaires), qui peuvent atteindre des dimensions importantes, jusqu'aux diatomées unicellulaires, qui sont les principaux composants du plancton. Certaines algues, comme certains straménopiles (oomycètes) sont généralement parasites peuvent être dangereux, comme le pithium qui attaque les racines des plantes.

Allochème (carbonates) .........................................................................................................................................................................................Allochem

Terme introduit par Folk, en 1959, pour décrire, principalement, les grains, qui peuvent être reconnus dans les roches carbonatées. Actuellement, le terme allochème est utilisé d'une manière plus générale, pour désigner une ou plusieurs variétés des grands agrégats carbonatées, plus ou moins, organisés, qui forment la structure granulaire de la plupart des carbonates déposés mécaniquement. Les allochèmes, qui contrastent avec le matériel interstitielle, comme, par exemple, la calcite d'un ciment calcaire ou matrice, englobent intraclastes, oolithes, fragments de fossiles, etc.

Voir : "Diagénèse"
&
"Calcite"
&
"Dolomitisation"

Dans cette photographie d'une lame mince d'une roche carbonatée, les allochèmes originaux sont encore bien visibles. Ces allochèmes sont des ooïdes, autrement dit, des particules sphériques de diamètre inférieur à 2 mm, semblables à des œufs de poisson, que résultent de la précipitation de couches concentriques de carbonate de calcium (CO_3Ca), autour d'un noyau. La dolomitisation de la calcite est ici partielle. Dans le processus de diagénèse, les oolithes ont été partiellement remplacés par euhèdres de dolomite. Actuellement, et d'une manière général, n'importe quel fragment de dimensions supérieures à 1/2 mm peut être considérée comme un allochème. Ooïdes, péloïde (c'est-à-dire, humus et minéraux formés depuis des nombreuses années par des processus géologiques, biologiques, chimiques et physiques), fossiles et fragments de carbonate pré-existants sont les allochèmes les plus courants. Également, sont considérés allochèmes tous les fragments qui ont subi des transformations chimiques. Ainsi, lorsque les coquilles d'aragonite sont dissoutes et remplacées par de la calcite, on peut dire qu'elles sont un allochème, une fois qu'elles se distinguent de la matrice où elles se trouvent, que celle-ci soit une micrite (boue calcaire) ou sparite (calcite cristalline interstitielle). Certains géoscientistes considèrent les allochèmes comme des précipités d'une solution dans le bassin de dépôt, principalement, en raison d'une activité biologique, ou qui ont été transportés comme des solides pour le bassin. Ainsi, les restes des squelettes de certains organismes (coquilles entières ou brisées) ou toute autre partie dure d'une plante ou d'un animal, oolithes (ou ooïdes), pellets fécaux, des grains de sable , etc., peut être considéré comme allochème.

Allochtone..........................................................................................................................................................................................................Allochthone

Matériel ou objet qui ne s'est pas formé ou qui n'a pas été créé dans le lieu où il se trouve.

Voir : "Autochtone"
&
"Halocinèse"
&
"Subsidence Compensatoire"

 

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore profond du Golfe du Mexique (USA), il est facile distinguer le sel allochtone du sel autochtone. Ce dernier, bien qu'il ait floué latéralement, se trouve dans sa position stratigraphique originelle, tandis que le sel allochtone non. Ces deux horizons salifères communiquent via une structure salifère verticale, mais des nombreuses fois, ils sont séparés par des cicatrices qui peuvent être, plus ou moins, verticales. Il peut avoir de plusieurs ordres d'allochtonie. Dans certains bassins, il y a des dômes salifères de deuxième et troisième générations, c'est-à-dire, des dômes salifères enracinées dans premier niveau de sel allochtone (niveau de 1ère ordre), ce qui est le cas pour un dôme de deuxième génération, ou dans un niveau salifère de deuxième ordre (enraciné dans un niveau allochtone de 1er ordre), dans le cas d'un dôme salifère de 3e ordre. Dans cette tentative, la structure salifère, qui a déformée légèrement le fond de la mer, peut être considérée soit comme une dôme salifère de 1er ordre, une fois qu'elle est enracinée dans le sel autochtone, soit comme un niveau de sel allochtone. Quoi qu'il en soit, dès que la partie supérieure d'un dôme de 1er ordre s'écoule latéralement formant un renflement salifère, comme c'est le cas dans cette interprétation, le sel n'est plus dans leur position stratigraphique originelle et doit être considéré comme un niveau allochtone. Une discordance, localement renforcée par tectonique, sépare deux intervalles stratigraphiques post-salifères : (i) L' intervalle supérieur a été affecté, localement, par un régime tectonique extensif (diapirisme) crée par le fluage vertical du sel ; (ii) L'intervalle inférieur a été déformé par un régime compressif crée en réponse à l'extension que a eu lieu en amont (offshore conventionnel et onshore). Le raccourcissement s'est fait par des plis cylindriques et failles inverses, tandis que l'allongement des sédiments sus-jacents à la discordance a été fait par des failles normales, qui ne sont pas représentés dans cette tentative, car le déplacement vertical des blocs faillés est inférieure à la résolution sismique (ici d'environ 40-50 mètres). Notons que la base du sel autochtone est, en profonde, plus ou moins, horizontale, et que le soulèvement observé correspond à un artefact sismique.

Allocyclique(processus)......................................................................................................................................................................................Allocyclic

Processus de déposition cyclique résultant des changements du régime énergétique ou de l'apport sédimentaire dans un système de dépôt. Un tel processus implique des mécanismes de soulèvement, subsidence, changements climatiques, variations relatives du niveau de la mer, etc.

Voir: "Déposition (carbonates)"
&
"Cycle de Milankovitch"
&
"Variation Relative (du niveau de la mer)"

La photo représente un affleurement de calcaires de l'Oligo-Miocène de la formation Abrakurrie (Australie du Sud), dans laquelle plusieurs cycles de sédimentation, associés avec la profondeur du niveau d'action des vagues, sont clairement visibles. Le niveau de l'action des vagues, c'est-à-dire, la profondeur de l'action érosive des vagues, qui varie en fonction de l'état de la mer (mer calme, agitée ou très agitée), dépend, également, du contexte géologique du bassin et des variations relatives du niveau de la mer. Les mécanismes allocycliques se produisent surtout quand les conditions géologiques sont de haut niveau de la mer, autrement dit, lorsque le niveau de la mer est plus haut que le rebord du bassin (ne pas confondre avec le rebord continental), et en particulier (comme illustré) durant le dépôt du cortège transgressive des cycles-séquence. En effet, dans un cycle-séquence, à quand de la première inondation marine (lorsque le niveau de la mer couvre pour la première fois le rebord continental et crée une plate-forme), la ligne de côte se déplace vers le continent créant, dans la partie distale de la plate-forme, des conditions géologiques de faible taux de sédimentation, ce qui induit le dépôt d'une section stratigraphique condensée (surface endurée). Toutefois : (i) L'augmentation de l'espace disponible pour les sédiments ; (ii) La stabilité relative du niveau de la mer, qui fait suite à la chaque montée relative et (iii) L'apport sédimentaire ou (iv) La formation de carbonate, obligent la ligne de côte à se déplacer vers la mer, au fur et à mesure, que sédiments se déposent, jusqu'à ce qu'une nouvelle montée relative de la mer se produise. Celle-ci déplacera, à nouveau, la ligne de côte vers le continent, augmentant l'espace disponible (accommodation) et créant, à nouveau, dans la partie distale de la plate-forme, des condition de bassin affamée qui induisent le dépôt d'une nouvelle section stratigraphique condensée, terminant ainsi le premier processus allocycle transgressive. Un nouveau cycle commencera avec le déplacement de la ligne de côte vers la mer, au fur et à mesure que les sédiments se déposent durant la nouvelle phase de stabilité du niveau relatif de la mer, et l'histoire se répétera.

 

Allogène (fleuve).......................................................................................................................................................................................................Allogene

Fleuve ou courant de surface qui coule sur un terrain karstisifiées, mais qui est alimenté par une source provenant d'un terrain von-karstifié.

Voir : "Karst"
&
"Évier (spéléologie)"
&
"Résurgence (d'un courant)"

De nombreux géoscientistes considèrent que le terme allogène est synonyme d'alloctigène, et qu'ils désignent, de toute façon, des matériaux ou objets qui ne sont pas originaires du lieu où ils trouvent. Dans la stratigraphie séquentielle, par tradition ou habitude, le terme allochtone est plutôt utilisé pour des roches. Ainsi, on parle de sel allochtone par opposition à sel autochtone. Le sel allochtone n'est pas dans sa position stratigraphique originelle, tandis que le sel autochtone est. De la même façon, alloctigène est utilisé de préférence pour des particules minérales et sédimentaires. Ainsi, on dit, que les couches turbiditiques sont, principalement, composés de sédiments alloctigénes et que, par conséquent, les fossiles qu'elles contiennent étant transportés ne permettent pas une bonne datation, et de surcroît, une détermination de l'environnement sédimentaire où ils se déposés. Sur ce sujet, il est intéressant de noter que les roches-réservoir du champ de gaz de Frigg (Mer du Nord), durant les premiers années qui ont suivis la découverte, étaient considérés comme des roches deltaïques, jusqu'à jour où certains géoscientistes se sont rendus compte que tous les fossiles, sur lesquels l'interprétation était fondée, étaient transportés. Ainsi, l’appareil deltaïque Frigg est devenue, d'un jour à l'autre, une superposition de cônes sous-marins de bassin, autrement dit, un système turbiditique profond. Le terme allogène est surtout utilisé pour désigner les courants d'eau de surface qui ont une origine lointaine de l'environnement qu'ils traversent. Il est souvent utilisé dans les régions karstisifiées pour désigner les courants que les traversent ou qui disparaissent dans les éviers (trous par où disparaissent les courant de surface) des zones karstique, mais dont la source se trouve dans un autre bassin hydrographique. Comme l'illustré dans cette figure (Guangxi Zhuangzu, Chine), le fleuve qui traverse la zone karstisifiées a son origine dans un autre bassin situé à des centaines kilomètres vers le nord. Par conséquent, il peut être considéré comme un fleuve allogène. De même, la plupart des rivières souterraines qui circulent dans le karst sont des courants allogènes, bien que beaucoup d'entre eux ont une résurgence (source karstique, alimentée, au moins en partie, par la perte des courants de surface allogènes) dans la zone karstisifiées.

Allostratigraphie...............................................................................................................................................................................Allostratigraphy

L'étude des roches sédimentaires définies et identifiées à partir des discontinuités que les limitent et qui peuvent être cartographiées. L'allostratigraphie permet la cartographie des roches sédimentaires sur la base du temps de déposition. Pratiquement synonyme de Stratigraphie Séquentielle.

Voir : "Stratigraphie Séquentielle"
&
"Discordance"
&
"Cortège Sédimentaire"

Dans cette figure sont représentées deux interprétations d'une coupe géologique. L'interprétation supérieure est allostratigraphique, car elle est fondée sur les discordances et la biostratigraphie. Cela signifie que les différents intervalles sédimentaires ont été individualisés par les surfaces d'érosion qui les limitent. Évidemment, ces surfaces d'érosion ont été créés par des chutes relatives du niveau de la mer, qui ont déplacé vers le bassin et vers le bas, les biseaux d'aggradation côtiers. Après, chacune de ces surfaces d'érosion, que les géoscientistes appellent discordances, a été datée, une fois qu'elles correspondent à des lignes temps (en termes géologiques), par biostratigraphie, autrement dit, par les fossiles trouvés dans chacun des différents paquets sédimentaires. Dans ce cas particulier, l'interprète a également cartographié dans chaque paquet sédimentaire, les différents systèmes de déposition, c'est-à-dire, les différents faciès ou lithologies. L'interprétation inférieur n'est pas en temps mais en faciès (lithologie). L'interprète s'est limité à identifier et cartographier les différents lithologies, que depuis l'amont vers l'aval sont: (i) Sables grossiers et, même, galets (ces lithologies ne sont pas visibles dans la coupe), (ii) Siltites et argiles; (iii) Sables et (iv) Argiles (profondes ou deltaïques, fonction de l'échelle verticale). L'interprétation supérieure est la plus complète, puisque l'interprète non seulement a mis en évidence les lithologies, mais aussi les lignes de temps principales (discordances) qui individualisent les différents paquets sédimentaires, ce qui explique la cyclicité des dépôts, ce qui n'est pas le cas dans l'interprétation purement lithostratigraphique. Pour déterminer l'âge des discordances, l'interprète a dû reconnaître, à l'intérieur de chaque paquet, les différents cortèges sédimentaires, et, en particulier, les cônes sous-marins de bassin (pas cartographiés). L'âge d'une discordance est à l'âge de la chute relative du niveau de la mer qui correspond l'âge du hiatus minimum (sans dépôt), c'est à dire, pratiquement, l'âge de cônes sous-marin de bassin déposés lors de la chute relative le niveau la mer.

Allotropie.................................................................................................................................................................................................................Allotropy

Existence d'un élément dans deux ou plusieurs formes dans le même état (solide, liquide ou gazeux). Les propriétés physiques des formes allotropiques (couleur, forme cristalline si solide, densité, etc.) peuvent varier considérablement, mais des composés chimiques identiques peuvent être formés à partir de formes différentes. L'allotropie dans laquelle les différentes formes sont stables, en conditions différentes et inter-convertibles de façon réversible, à certaines températures et pressions est appelée enantiotropie. Diamant-graphite ou oxygène-ozone sont exemples typiques d'allotropie.

Voir : "Isotope"
&
"Carbone"
&
"Fission Nucléaire"

Il y a trois types d'allotropie : (i) Enantiotropie ; (ii) Monotropie et (iii) Allotropie dynamique. Comme exemple d'enantiotropie on peut citer le soufre, qui dans l'état solide, a deux formes allotropiques cristallines : a) orthorhombique et b) monoclinique. La forme orthorhombique est stable à une température inférieure à 95.5° C. En dessous, la forme monoclinique devient orthorhombique. La forme monoclinique est stable entre 95.5° C et 119.25° C (température de fusion). Toute forme orthorhombique deviendra monoclinique entre ces températures. Contrairement à une enantiotropie, où toutes les formes allotropiques sont stables à températures différentes, dans une monotropie une seule forme est stable à des températures normales. Comme monotropie on peut citer le carbone. Contrairement à ce qu'on pourrait penser à première vue, la seule forme allotropique solide stable du carbone est la graphite. Le diamant se transforme en graphite à toutes les températures, ce qui peut paraître étrange, étant donné que le diamant a une résistance aux attaques chimiques beaucoup plus large et, aussi, une structure moléculaire beaucoup plus forte. C'est pour cela que la conversion du diamant en graphite est très lente. Dans une allotropie dynamique, existent deux formes allotropiques en équilibre. Toutefois, le rapport ces formes, qui sont en équilibre, varie avec la température. Comme d'exemple de ce type d'allotropie, on peut citer les deux formes de soufre liquide, dans laquelle la conversion d'une forme à l'autre est accompagnée d'un changement de couleur et viscosité (résistance à l'écoulement). En effet, lorsque le soufre est chauffé au-dessus de la température de fusion, le liquide jaune obtenu devient, peu à peu, plus sombre et plus visqueux, jusqu'à 180 ° C; puis il devient presque noir et moins visqueux.

Alluvial..........................................................................................................................................................................................................................Alluvial

Environnement en amont de ligne de baie ou intervalle sédimentaire composé d'alluvions déposés par un torrent ou une rivière dans une plaine d'inondation. Dans la stratigraphie séquentielle, les dépôts alluviaux se déposent, en général, en amont de la ligne de baie.

Voir: "Alluvions"
&
"Delta type-Gilbert"
&
"Milieux de faciès de dépôt"

Le terme alluvial vient du latin "alluvius (laver de nouveau)" ne s'applique pas aux dépôts sous-aquatiques (mers, estuaires, lacs, étangs, etc.). Les sédiments des alluvions sont calibrés ou semi-calibré et se déposent, le plus souvent, à la base de la pente d'une montagne (comme illustré sur cette figure), dans le lit d'un ruisseau, dans la plaine inondation ou dans un delta (le terme alluvial ayant une signification très large est, souvent, à l'origine de malentendus). La morphologie des dépôts alluviaux est celle de toutes cônes (éventails) sédimentaires. Ils sont, particulièrement, abondants en amont de la ligne de baie, laquelle, dans la stratigraphie séquentielle, sépare les sédiments alluviaux et fluviaux (en amont) des sédiments paraliques (en aval). La ligne de la baie correspond à la première rupture d'inclinaison de la surface de déposition (rupture à partir de laquelle, en principe, un courant n'érode plus et commence a déposer). Dans un profil d'équilibre provisoire d'un cours d'eau, la ligne de baie correspond au point d'inflexion à partir duquel l'équilibre (provisoire) est atteint. La position de la ligne de baie change avec la position de la ligne de côte. Une chute relative du niveau de la mer qui déplace vers le bassin, l'embouchure des courants, brise le profil d'équilibre provisoire des courants et, par conséquent, la ligne de baie est déplacée vers l'aval, tandis que les courants sont obligées à entailler leurs lits pour atteindre un nouveau profil provisoire. Sur ce sujet il n'y a pas de consensus. Pour certains géoscientistes, ce n'est pas la ligne de la baie que souligne l'équilibre des cours d'eau, mais la ligne de côte. Il ne faut pas confondre, le profil d'équilibre d'un courant avec le point d'équilibre d'une marge. Celui-ci correspond au point où la subsidence et les changements du niveau de la mers s'annulent, bien que, dans certains cas, le point d'équilibre puisse coïncider avec la ligne de baie. Lorsque le niveau relatif de la mer monte ou descend, le point d'équilibre se déplace vers le continent ou vers la mer. Beaucoup de dépôts alluviaux contiennent des minerais comme l'or, platine, diamants et toute une série de roches, plus ou moins, précieuses.

Alluvionnement.......................................................................................................................................................................Alluvium accumulation

Dépôt d'alluvions, autrement dit, des sédiments (sable, argile, limon, etc.), qui s'accumulent par l'action des courants, où, auparavant, de l'eau s'écoulait.

Voir : "Fleuve"
&
"Barre de Méandre (modèle)"
&
"Milieu de Faciès de Dépôt"

Pour comprendre l'importance d'alluvionnement illustré dans cette figure, il faut savoir que les taux de dénudation au cours du Paléozoïque, déduits du volume des roches sédimentaires préservés, suggèrent une érosion moyenne du continent d'environ 16 m / My, laquelle a induit une accumulation de sédiments d'environ 5 Gt/an. L'érosion semble avoir augmenté de façon irrégulière depuis Paléozoïque jusqu'au Pliocène (53 m / Ma avec 16 Gt / an de dépôts). Actuellement, le transport des sédiments des cours d'eau semble être similaire à celui de la fin du Néogène, avec une dénudation continentale d'environ 62 m / My pour un dépôt de 21 Gt/an. L'apport sédimentaire des courants et la morphologie des bassins versants, suggère que l'érosion naturelle est, principalement, confinée aux zones de drainage. Environ 83% de l'apport sédimentaire des cours d'eau dérive de 10% de zones les plus élevées de la Terre. L'érosion sous-aérienne résultant de l'activité humaine (en particulier de l'agriculture) a augmenté de manière significative le taux de dénudation, surtout dans les régions basses de la surface terrestre. La disparité entre l'apport sédimentaire naturel (± 21 Gt / an) et anthropique (75 Gt / an), déduite de la perte de terres agricoles, explique l'épaisseur et l'âge des alluvionnements. L'alluvionnement des lits des cours d'eau et plaines inondation (± 12600 m / Ma), est le plus important processus géomorphologique en termes d'érosion et dépôt. L'alluvionnement anthropique est supérieur à celui induit par les glaciers du Pléistocène et l'érosion (actuel) des Alpes (processus fluvio-glaciaire). En outre, les données disponibles suggèrent que, depuis 1961, la surface cultivée a, globalement, augmenté d'environ 11%, tandis que la population a pratiquement doublé. L'effet combiné de ces deux facteurs est dramatique, car, pendant le même intervalle de temps, la surface des terres cultivées par habitant a diminué d'environ 44% (environ 1% par an), autrement dit, à peu près 25 fois le taux de perte de sol prévue par la dénudation des terres agricoles induite par l'homme. Dans un contexte de production alimentaire par habitant, la perte de sol par érosion des terres agricoles est négligeable par rapport à l'impact de la croissance démographique. (http://gsabulletin.gsapubs.org/content/119/1-2/140. abstract).

Alluvion (s)................................................................................................................................................................................................................Alluvium

Dépôt fluviatile détritique désagrégeante, d'âge Quaternaire, composé, essentiellement, de sable, argile, gravier et galets. Avec le temps, l'alluvion se lithifie et devient une roche sédimentaire, plus ou moins, compactée.

Voir :"Alluvial"
&
"Delta type-Gilbert"
&
"Milieu de Faciès de Dépôt"

Typiquement, un alluvion est constitué de matériaux sédimentaires variés tant par la taille, que par la lithologie. Les petits cours d'eau peuvent produire des alluvions, mais c'est surtout dans les plaines d'inondation et dans les deltas des grands fleuves, que les dépôts alluviaux sont de grandes dimensions (peuvent contenir de nombreux minerais comme l'or, platine, pierres précieuses, etc.). Un courant est un cours d'eau, qui canalise les eaux de ruissellement. La ligne médiane, que sépare la vallée en deux parties, plus ou moins symétriques, est le thalweg. Les cours d'eau ont des noms différents selon leur taille et comportement. Lorsque le lit d'un cours d'eau est trop petit pour contenir toute l'eau et le matériel qu'il transporte, l'eau déborde et l'alluvion se dépose formant des digues naturelles marginaux et plaines inondation. Certains géoscientistes considèrent qu'un alluvion doit avoir un âge Quaternaire, mais d'autres utilisent ce terme dans un sens beaucoup plus large. Ce type de dépôt est semblable aux dépôts de débordement des courants d'eau profonde. Tous les deux ont une géométrie similaire, bien que la lithologie soit, généralement, plus fine dans les dépôts d'eau profonde. Il y a, cependant, une différence très significative entre eux, qui est clairement visible sur les lignes sismiques. Un cours d'eau superficiel (rivière, fleuve, etc.) a un lit où l'eau coule, alors qu'un courant turbiditique non. Il s'écoule, en général, sur une surface inclinée, plus ou moins, plate, sans aucun lit. Dès, que le courant profond perd de la vitesse, les sédiments se déposent en deux lobes latéraux sans qu'il ait dépôt entre eux : c'est la zone de passage de la partie plus rapide du courant, qui transporte vers l'aval, les sédiments plus fins avant qu'ils se déposent et forment un lobe distal (dès que que courant perd la compétence de transport). Les courants suivants utilisent, souvent, la dépression entre les deux premiers lobes, qu'ils débordent créant des nouveaux dépôts de débordement ce qui exagère la dépression initial (les courants se canalisent sans trop éroder). Ainsi, la dépression entre les dépôts profonds de débordement est postérieur aux dépôts, tandis que le lit d'un cours d'eau de surface est antérieur aux digues naturels marginaux.

Altération (roche)...............................................................................................................................................................................................Weathering

Décomposition des roches de la surface de la Terre, sols et minéraux par contact direct avec l'atmosphère. L'altération se produit in situ, sans mouvement, tandis que l'érosion implique le déplacement des roches et minéraux par des agents de l'érosion, comme l'eau, vent, glace, gravité, etc.

Voir : "Érosion"
&
"Désagrégation (roches)"
&
"Atmosphère"

Bien que l'altération facilite l'érosion, il est préférable de ne pas confondre ces deux processus géologiques. L'érosion implique transport par l'un des agents d'érosion, tandis que l'altération non. L'altération est une simple décomposition et rupture des roches sur la surface de la Terre par des moyens chimiques naturelles et processus mécaniques. L'altération est contrôlée par le temps (état de l'atmosphère) et climat (statistique des conditions atmosphériques dans une région donnée pendant une certaine période de temps) et, ainsi, elle diminue en intensité en profondeur (la plupart de l'altération se fait à moins de 1 m du sol et des roches). Le climat, qui comprend des statistiques sur la température, humidité, pression atmosphérique, vent, pluie et des autres éléments météorologiques d'une région donnée sur de longues périodes, et le temps qui est la condition de ces éléments pour des périodes inférieures à une semaine. L'altération peut être physique ou chimique. La physique correspond à la désagrégation des roches par des forces mécaniques concentrées le long des fractures, diaclases et failles, ou par la séparation des roches en enveloppes, plus ou moins, concentriques. Les processus les plus courants de l'altération physique sont : (i) Fracturation par congélation ; (ii) Suppression ou diminution de la pression géostatique ; (iii) Cristallisation de sels ; (iv) Hydratation et (v) Insolation. L'altération chimique correspond à la décomposition des roches par des réactions chimiques qui se produisent, en général, dans l'eau des sols, ce qui est particulièrement riche en CO_2 produit lors de la décomposition des plantes. Les processus les plus courants dans l'altération chimique sont : (i) Carbonatation (dissolution de carbonate de calcium par une eau acide), comme la formation de bicarbonate (HCO_3^-) ou la formation d'un relief karstique, (ii) Chélation (formation d'un édifice poli-atomique constitué d'un ou plusieurs cations, entre un ligand et un cation métallique) qui correspond à une liaison de cations minéraux et molécules organiques produites par des plantes ; (iii) Hydrolyse et (iv) Oxydation.

Alvéole de corrosion.........................................................................................................................................................Corrosion honey-comb

Petite cavité ronde ou de la géométrie elliptique (± 0.3 à 0.5 cm de diamètre), avec une profondeur variant entre 2 - 3 mm et de quelques centimètres, creusée dans les roches de la bande côtière, frappée par des éclaboussures du brouillard salin, autrement par l'embrun. Bien que les alvéoles de corrosion sent considérés comme des formes de corrosion des processus mécaniques (impact des vagues et vent) jouent également un rôle important dans sa formation. Synonyme de Nid d'Abeilles.

Voir: "Karst Littoral"
&
"Bas de Plage"
&
"Dissolution”

Cette coupe géologique (Cap des Courants, Mozambique) illustre les différents types de microformes qui peuvent être trouvé dans un karst littoral, entre le estran et la bande supralittoral : (1) Falaise morte alvéolée ; (2) Plate-forme avec des lapiez pointues ; (3) Mares ; (4) Viseur de la falaise vive ; (5) Encoche ; (6) Plate-forme avec vasques et mares embryonnaires ; (7) Plate-forme avec des vasques incrustées d'algues calcaires ; (8) Plate-forme bioconstruite par des tubicoles ; (9) Mares littoraux ; (10) Falaise dû au déferlement ; (11) Encoche immergée ; (12) Banc de corail mort ; (13) Grès de plage et (14) Éolianite. Certains de ces microformes sont dus à l'impact des vagues et vent, mais d'autres sont créés par la corrosion, autrement dit, par l'action chimique de l'eau de mer (surtout quand elle est riche en acide carbonique, nitrique ou humique) sur le matériel à calcaire et dolomitique qui provoque une dissolution partielle et des modifications chimiques. Certains géoscientistes pensent que l'action biochimique est très important dans le développement des alvéoles de corrosion, sinon au début, au moins dans l'agrandissement de la forme. Dans le Cap des Courants, les roches prédominantes sont des éolianites calcaires de plage et grès (calcarenites éoliens, formés par cimentation des sables calcaires terrigènes des dunes côtières). Bien que dans cet exemple, le karst côtier soit directement lié aux marées, en termes géologiques, il est, partiellement, conditionné par les mouvements relatifs du niveau de la mer (cycles transgression-régression). Quand le niveau relatif de la mer monte en accélération (transgression), le substratum carbonaté est karstisifiées de manière, plus ou moins, semblable, à chaque paracycle eustatique. Des alvéoles de la corrosion dans le granite de St. Tropez (sud de la France) induits par l'embrun sont visibles sur la photo en haut à droite de cette figure.

Amincissement (glaciaire)..................................................................................................................................................................Glacial thinning

Quand dans un glacier, l'ablation est supérieure à l'accumulation. Comme un glacier est un écoulement de la glace, il existe uniquement lors qu'il y a flux de la glace (l'accumulation compense l'ablation). Si l'ablation est supérieure à l'accumulation, un glacier ou une calotte glaciaire (glacier de grande dimensions (inférieur à 50 000 km^2, dont les caractéristiques la rapprochent d'un inlandsis) ne reculent pas. Ils continuent à s'écouler, mais en s'amincissant.

Voir : "Glacier"
&
"Glaciation"
&
"Cycle de Milankovitch"

Aujourd'hui, presque tous les jours, les médias nous annoncent que les glaciers et calottes glaciaires reculent due au réchauffement climatique anthropique (augmentation de la température moyenne provoquée par l'accroissement de la teneur du CO_2 dans l'atmosphère due aux activités humaines). Sur cette figure, est évident que l'extension du glacier du Rhône en 1850 et 2009 n'est pas la même. Cela a conduit un certain nombre de personnes de parler de recul des glaciers pour mieux dramatiser les changements climatiques induits, éventuellement par l'homme. Toutefois, personne dans canton très catholique du Valais (Suisse) n'a oublié, que dans les années 50 ans, des messes étaient dites pour demander à Dieu d'arrêter la progression du glacier du Rhône, pour sauvegarder une grand part des maisons des villages de cette région. En 1850 (photo en haut à droite), le front du glacier avait presque atteint quelques bâtiments, lesquels, en 2009 (photo du centre), sont à plus de 3 kilomètres du front du glacier. Des nombreux géoscientistes considèrent que les termes avance et recul des glaciers est abusive, car un glacier est un écoulement de glace. Par conséquent, il n'existe que quand il y a flux, c'est-à-dire, quand l'accumulation de neige compense l'ablation. En fait, si l'ablation est supérieure à l'accumulation, le glacier ne rétrograde pas. Il continue à s'écouler, lentement, vers l'aval, mais en s'amincissant. Pour la bonne santé d'un glacier ce qui compte n'est pas son extension vers l'aval, mais la quantité de la glace qu'il contient. Celle-ci peut augmenter (accumulation supérieur à l'ablation) sans que l'extension vers l'aval du glacier augmente. Il suffit que l'épaisseur du glacier ou des calottes augmente. Le terme amincissement signifie que le volume total de la glace a diminué (ablation supérieure à l'accumulation), même si l'étendue du glacier, sur le versant a augmenté, comme c'est le cas dans certains glaciers alpins.

Amplitude (onde)...............................................................................................................................................................................................Wave range

Moitié de la hauteur de l'onde, autrement dit, moitié de la distance entre le creux et la crête.

Voir : "Longueur d'Onde"
&
"Hauteur (d'une vague ou onde)"
&
"Zone de Déferlement"

Comme illustré dans ce schéma, une onde, quelle soit sismique, acoustique ou aquatique, peut être divisée en plusieurs composantes : (i) Crête, qui est le point le plus élevé ; (ii) Creux ou vallée entre deux ondes successives, qui est le point le plus bas ; (iii) Longueur d'onde, qui est la distance horizontale entre deux crêtes ou deux creux consécutives ; (iv) Hauteur de l'onde, qui est la distance verticale entre la crête et le creux suivant ; (v) Amplitude de l'onde, qui est la moitié de la hauteur de l'onde et (v) Période de l'onde, qui est le temps qui s'écoule entre le passage de deux crêtes (ou deux creux) successives dans le même endroit. L'action des ondes de la mer, c'est-à-dire, la profondeur maximale de l'érosion des vagues dépend de l'agitation de la mer. En général, trois cas sont considérés : (a) Mer peu agitée ; (ii) Mer agitée et (iii) Mer très agitée. Les tremblements de terre sous-marins et côtiers produisent des tsunamis, que quand s'approchent de la côte provoquent une agitation extrême de la mer, qui peut créer des dommages très important, particulièrement, dans les baies, où l'eau se déplace de manière convergente. Malgré la relative rareté des tsunamis, des dépôts sédimentaires associés à ce type d'ondes sont connus dans plusieurs parties du monde. Pour mieux comprendre ce mécanisme et l'amplitude d'une vague on imagine, souvent, un bateau en mer. Plus grande est l'amplitude des ondes, plus le bateau monte et descend, sans sortir du même endroit, dû au fait que l'énergie des vagues est transférée à travers la mer sans qu'il ait transfert eau. Celle-ci n'est que le moyen de transfert de l'énergie. La fonction d'une onde est de transférer l'énergie à travers la matière et l'espace. Petites vagues causent moins de mouvement parce qu'elles ont moins d'énergie et une plus faible amplitude. Un autre élément important d'une onde est la longueur d'onde (distance entre deux crêtes consécutives), laquelle diminue à mesure que les vagues s'approchent de la côte, une fois que la profondeur diminue l'eau. Plus grand est la longueur d'onde des vagues plus grande est leur énergie. Pensez aux stations de radio AM (ondes moyennes) qui ont une grande longueur d'onde et que s'écoutent facilement pendant la nuit, mais difficilement pendant la journée, à cause d'interférences. Plus la longueur d'onde est grande, plus il y a d'interférences, surtout pendant la journée, une fois que l'activité humaine est plus forte.


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Dernière modification : Decembre, 2014