Argile noire......................................................................................................................................................................................................Blake Shale

Argile charbonneuse, parfois carbonatée, finement stratifié (fissile) de couleur noire, riche en matière organique (5% ou plus de carbone) et sulfures (en particulier sulfure de fer, normalement pyrite), avec des concentrations anormales de certains oligo-éléments (uranium, vanadium, cuivre, nickel, etc.) que se dépose dans des environnements anoxiques et réducteurs. Synonyme de biopélite.

Voir : "Asphalte"
&
"Huile"
&
“Argile”

Certains géoscientistes appellent les argiles noires biopélites. Dans les argiles noires, les fossiles (principalement formes planctoniques et nectoniques) sont, généralement, conservés sous la forme de films carbonatées, graphite ou même par pyrite de substitution. Les argiles noires sont très communs dans les strates du Mésozoïque et Paléozoïque, et elles sont très bonnes roches mères de pétrole, une fois enterrées suffisamment pour que leur matière organique atteigne la fenêtre à huile. Ainsi, en Afrique du Nord et Arabie, les "hot shales" du Silurien sont des argiles noirs, et, certainement, les principaux responsables du pétrole, comme en Libye, et en particulier dans le bassin de Murzuq. Ces argiles noires siluriennes se sont déposés d'une manière très particulière. Elles fossilisent la topographie glaciaire créée par l'importante glaciation survenue durant l'Ordovicien. Cette topographie correspond à une série de vallées glaciaires, plus ou moins importantes, orientées Nord-Sud. Quand le niveau relatif de la mer a commencé à monter au cours de la déglaciation du Silurien Initial (transgression silurienne), la mer a envahie, du nord vers le sud, les vallées glaciaires de l'Ordovicien créant environnements anoxiques et réducteurs très favorables à la création et la préservation de matière organique. C'est durant cette phase initiale de la transgression, qui se sont déposées les argiles noires ou "hot shales", comme elles sont connues dans la région et qui forment la base de la formation Tanezzuft (Llandoverien, entre 428-438 Ma). Ces argiles noires sont illustrées dans cette photo. Toutefois, les argiles noires, qui constituent la principale roche mère dans le bassin de Murzuq, ne se sont pas déposées dans tout le bassin, mais uniquement dans la partie inférieure du remplissage des vallées glaciaires de l'Ordovicien. Elles sont couvertes par les sédiments transgressifs, qui couvrent l'ensemble du bassin, et qui passent progressivement aux siltites et sables régressives du Silurien Moyen à Tardif (formation Akakus).

Argillite........................................................................................................................................................................................................................Argillite

Roche légèrement métamorphisée (recristallisation de l'illite) composée de sédiments argileux et caractérisée par une fracturation irrégulière et une absence de foliation. Un argillite ne correspond pas du tout à une argile ou a une ardoise (shale), comme certains géoscientistes le pensent.

Voir : "Argile"
&
"Argile Compactée"
&
"Roche Mère Potentielle"

En 1953, Flawn a défini un argillite comme une roche sédimentaire légèrement métamorphisée intermédiaire entre une argile compactée et un méta-argillite (très métamorphisé), dans laquelle au moins la moitié des constituants argileux (diamètre entre 0,01 à 0,05 mm), a été recristallisée en séricite, chlorite, épidote et biotite. Le mot anglais «claystone» utilisé pour décrire une roche sédimentaire non-laminaire composée de particules de la taille de l'argile (< 1/256 mm de diamètre) ne correspond pas à que ce certains géoscientistes appellent erronément argillite, puisque en anglais le terme «argillite» est utilisé pour décrire une roche argileuse anchimétamorphique. Ainsi, un argillite (roche argileuse anchimétamorphique) ne peut être considéré comme un roche-mère, même si elle a été riche en matière organique, une fois que la maturation de celle-ci a dépassée la fenêtre du gaz. L'indice de cristallinité de l'illite (indice de Kubler) est à ce sujet déterminante. Au début de la deuxième phase de l'exploration du bassin du Kwanza (Angola), dans les années 60, les géoscientistes pensaient que la roche-mère des indices d'huile reconnus sur le terrain et puits d'exploration, étaient une roche argileuse brun foncé du substratum (Karoo ?), vu que les roches argileuses du Crétacé riches en matière organique, sont peu enfouies (500-1500 m). Des échantillons de la supposée roche-mère du substratum ont été envoyées au laboratoire et les résultats de l'analyse aux rayons X ont été concluants. L'illite et autres minéraux argileux, étaient recristallisée, ce qu'implique que ces roches argileuses ont été enterrées suffisamment pour que la maturation de la matière organique dépasse la fenêtre du gaz. Plus tard, les roches du Crétacé riches en matière organique ont été analysées et les résultats ont été une surprise. La cristallinité de l'illite suggérait quelles avaient été enterrées suffisamment pour que la maturation de la matière organique atteigne la fenêtre à huile, ce qui implique un soulèvement tardif entre 1500-2000 m de la partie Est du bassin, une fois qu'aujourd'hui elles sont à une profondeur qui varie entre 500 - 1500 m.

"Argillite" externe(de débordement).........................................................................................................................Distal overbank mudstone

Argile et non-argillite, comme certains géoscientistes l'appellent, déposé dans la partie externe des digues naturels marginaux (levées) associés aux cônes sous-marins de talus, lorsque les courants turbiditiques débordent l'anomalie morphologique entre les digues déjà déposés, laquelle, parfois, correspond a un chenal et le long de laquelle les courants s'écoulent.

Voir : "Tablier"
&
"Cône Sous-marin de Talus"
&
"Argillite",

Le terme argillite, ici utilisé de manière abusivement, désigne une roche sédimentaire composée d'argile et boue, plus ou moins, laminaire et non-anchimétamorphique. Par conséquent, on doit dire argile et non argillite externe de débordement. Comme illustré dans ce schéma, dans la plupart des cas, les argiles externes de débordement, ainsi que les digues naturelles, ne sont pas contemporains, mais plus âgés, que les sédiments que remplissent la dépression (ou le canal, quand il y a érosion), pour où passaient les courants qu'en débordant les ont déposés. Le faciès (lithologie) des digues naturelles est, essentiellement, argileux. La teneur en sable est, généralement, faible et l'épaisseur de ces horizons atteint rarement un mètre, même dans la partie la plus épaisse, près de la dépression centrale. Les horizons sableux sont parfois considérés comme réservoirs secondaires. Ils peuvent augmenter un peu les réserves d'un gisement, mais rarement, par eux-mêmes, ils forment des accumulations économiquement rentables. En d'autres termes, lorsque les niveaux de sable des digues naturelles sont saturés avec de l'huile, ils correspondent, dans la plupart des cas, à des ressources plutôt qu'à des réserves. Les particules plus fines des dépôts de débordement sont déposées plus loin de la dépression entre les digues qui ont une vergence opposée. Cette dépression, qui augmente au fur et à mesure que les courants turbiditiques débordent peut, plus tard (lorsque le niveau relatif de la mer commence à monter), être remplie, en rétrogradation, soit par du sable soit par de l'argile, fonction de la composition des courants. Lorsque le remplissage est sablonneux, il forme des roches-réservoir, comme c'est le cas dans l'offshore profond de l'Angola et Golfe du Mexique. Les argiles externes de débordement peuvent reposer sur les cônes sous-marins de bassin ou directement sur la limite inférieur du cycle-séquence, lorsque les cônes sous-marins sont sont déconnectés de la base du talus continental ( turbidites du type I de E. Mutti).

Argument du périhélie ................................................................................................................................................Argument of perihelion

Angle entre le nœud ascendant (Ω) et le périhélie de l'orbite. La valeur associée est la longitude du périhélie, π, bien que la distinction entre ces deux valeurs ne soit pas très claire. La longitude du périhélie est défini comme: π = ω + Ω.

Voir : "Périhélie"
&
"Aphélie"
&
"Orbite"

Comme indiqué plus haut l'argument du périhélie est l'angle entre le nœud ascendant et du périhélie d'une orbite autour du Soleil, mesurée dans le plan de l'orbite et dans la direction du mouvement orbital. L'argument du périhélie caractérise la direction de l'axe majeur de l'orbite autour du Soleil et est l'un des éléments clés des orbites. Les autres éléments sont : a) Longitude du nœud ascendant (Ω) ; b) Inclinaison ; c) Argument du périhélie (ω) ; d) Demi-grand axe (a) ; e) Excentricité (e) et f) Le nombre qui donne la position d'une planète en orbite à un moment donné. Cela peut être le moment de passage au périhélie, T (ou τ), la longueur du temps, L, ou l'anomalie moyenne à l'époque, M. Pour une comète, par exemple, avec une orbite très excentrique, le demi-axe est, généralement, remplacé par la distance du périhélie, q. En fait, l'orientation d'une orbite elliptique peut être caractérisée par trois éléments orbitaux : (i) Inclinaison ; (ii) Nœud ascendant et (iii) Argument du périhélie. En supposant qu'un corps céleste a une orbite elliptique avec une certaine excentricité (e) et un demi-grand axe (a), le périhélie est le point le plus proche entre le corps céleste en orbite autour (par exemple, une planète) et foyer occupé. Le Soleil est situé dans un foyer de l'orbite des planètes, tandis que l'autre foyer est libre. Si vous faites pivoter l'orbite autour du foyer occupé, l'axe de rotation est l'argument du périhélie (ω), telle que décrite sur ce schéma. Pour les orbites elliptiques autour d'autres corps célestes, l'argument du périhélie peut être remplacé par : (i) Argument du périastre (orbite autour de l'étoile) ; (ii) Argument du périgée (orbite autour de la Terre) ou (iii ) Argument du périapside (orbites autour de quelque chose d'autre). Dans le diagramme de gauche est illustrée une orbite elliptique avec une demi-axe grand (a) et un semi-axe petit (b) et foyer (étoile). La figure en haut représente une orbite vue de dessus de l'axe Z, qui a tourné d'un certain angle qui souligne l'argument du périhélie autour de l'axe Z. Dans le schéma inférieur, à droite, la même orbite est observée le long de l'axe Y.

Arkose..............................................................................................................................................................................................................................Arkose

Roche sédimentaire formée par cimentation des grains de feldspath et quartz. Synonyme d'arkose.

Voir : "Granite"
&
"Quartz"
&
"Grès"

L'arkose est une roche sédimentaire que correspond, plus ou moins, à un grès riche en feldspath. Normalement, l'arkose a une granulométrie relativement grossière et une couleur rose ou rouge (comme l'arkose triasique illustrée sur cette figure). Typiquement, l'arkose est constituée de grains anguleux ou sub-anguleux, provenant directement de la désintégration rapide d'un granite ou de roches granitiques. Les grains peuvent être peut ou modérément calibrés. Le quartz est, généralement, le minéral dominant. Les feldspaths représentent environ 25% des composants. Le ciment (silice ou calcite) est, généralement, rare. La matrice (en général moins de 15%) comprend des minéraux argileux (kaolinite), mica, oxyde de fer et des fragments de roche. Certains auteurs considèrent que l'arkose a les caractéristiques suivantes : (i) Semblable à un grès riche en feldspath (des micas peuvent être, plus ou moins, présentes) ; (ii) La stratification est parfois visible ; (iii) Les fossiles sont rares ; (iv) Légèrement effervescent dans l'acide chlorhydrique dilué, ce qui indique un ciment à base de une calcite ; (v) Couleur, généralement, lustrée, brune grise ou rose ; (vi) Texture et taille des grains moyenne (2 mm, 1 / 16 en moyenne), pouvant être plus petite ; (vii) Dérive d'une altération rapide, transport et dépôt de débris de roches granitiques ; (viii) Les débris granitiques, qui forment les arkoses, sont déposés très rapidement dans des environnements froids ou secs vu que les feldspaths ne souffrent aucun changement chimique ou décomposition importante (ceci explique pourquoi les arkoses sont considérées comme des roches sédimentaires immatures). Les arkoses sont, souvent, associées à des dépôts conglomératiques formés à partir de terrains granitiques. Les arkoses se trouvent, souvent, au-dessus des discordances sus-jacentes aux terrains granitiques. Une arkose peut, parfois, être confondue avec un grauwacke. Toutefois, les environnements de dépôt d'une arkose et d'un grauwacke sont totalement différentes. Tandis qu'un grauwacke se forme dans un environnement sédimentaire d'eau profonde, en association avec des courants de gravité (systèmes de dépôt turbiditique), l'arkose se dépose, en général, en amont ou près de la ligne de côte, dans un environnement qui est non-marin ou d'eau peu profonde.

Arrière-plage ...................................................................................................................................................................................................Backshore

Zone littorale, généralement sèche et relativement étroite, entre la ligne plus haute des marées d'équinoxiales (limite inférieure) et la partie de la zone des processus côtiers, c'est-à-dire, la base de la falaise. L'arrière-plage est couverte d'eau uniquement pendant les tempêtes et marées hautes. Sa géométrie est, généralement, sub-horizontale ou légèrement inclinée vers le continent. La dernière crête de berme (la plus en aval), sépare la plage haute de l'arrière plage proprement dite.

Voir : "Crête de Berme (de la plage)"
&
"Plage"
&
"Avant Plage"

De nombreuses zones côtières, en particulier celles qui ont une lithologie silicoclastiques, ont une morphologie similaire à celle illustrée dans ce schéma. La zone avec une géométrie, plus ou moins, concave, entre la ligne de marée haute et une profondeur d'eau de 5 - 20 m, est le bas de plage, qui comprend, évidemment, la plage intertidal. En aval du bas de plage, la mer forme une rampe qui descend doucement vers le bordure continental (avant plage). Dans le bas de plage, il y a des crêtes et sillons induis par le déferlement des vagues. La plage intertidale (bas de plage) se situe entre les lignes de marée haute et marée basse, tandis que l'arrière plage s'étend depuis la ligne de marée haute jusqu'au début des dunes. Dans l'arrière plage il y a une ou plusieurs bermes qui ressemblent à de petites terrasses avec des faibles talus du côté de la mer. Pendant une montée relative de la mer, la morphologie des plages détermine, en partie, l'amplitude de l'empiétement côtier, c'est-à-dire, la composante horizontale de l'aggradation côtière. Autrement dit, si la morphologie des plages est relativement plate, une montée relative du niveau de la mer d'environ 10 m déplacera, vers l'amont, la rupture côtière de l'inclinaison de la surface de déposition (plus ou moins de la ligne de côte) de plusieurs kilomètres. Au contraire, si la morphologie des plages est relativement inclinée vers la mer, la même montée relative du niveau de la mer déplacera, vers l'amont, la rupture d'inclinaison (et les dépôts côtiers associés) de quelques centaines de mètres. Lorsque le niveau relatif de la mer descend, le déplacement vers la mer et vers le bas de la rupture côtière de l'inclinaison de la surface de déposition est également fonction de la morphologie de l'arrière plage, bas de plage et avant plage. Dans la stratigraphie séquentielle, il est important de calculer la valeur des composantes (verticale et horizontale) de l'aggradation côtière pour connaître la morphologie des plages.

Artésien (puits)....................................................................................................................................................................................................Artesian well

Puits qui permet à l'eau, qui coule à travers une roche poreuse (à une profondeur déterminée) de remonter à la surface. Cette production de l'eau qui ne nécessite pas de pompage, semble défier la gravité, mais, en réalité, la pression qui s'accumule entre les couches des roches, est libérée dès que l'eau trouve un chemin d'accès vers la surface. Pendant des centaines d'années, des puits artésiens ont été forés pour utiliser l'eau froide et filtrée qu'ils produisent à partir d'une profondeur relativement faible.

Voir : "Eau de Formation"
&
"Eau Hygroscopique"
&
"Cours d'Eau"

Les puits artésiens sont ainsi nommés dû aux puits que les moines chartreux ont perforé (autour de 1126) dans la région de l'Artois (Nord de la France) pour s'approvisionner en l'eau potable. Géologiquement, un puits artésien, comme illustré ci-dessus, est un puits que permet l'écoulement naturel des eaux souterraines sans qu'aucune pompage soit nécessaire, ce qui implique que la pression soit suffisante pour que l'eau atteigne la surface du sol. En général, l'aquifère d'où l'eau souterraine est produite, est une roche poreuse, comme un grès ou un calcaire, quand ils sont intercalés entre deux couches de roche imperméable (ce type d'aquifère est désigné aquifère captif ou confiné). De cette manière, l'eau conserve une pression suffisante et quand elle trouve un chemin de sortie, la pression surmonte la gravité et l'eau remonte vers la surface du sol, comme illustré dans cette figure. La recharge d'un aquifère se fait lorsque la nappe phréatique ou la surface piézométrique (niveau supérieur d'eau d'une zone saturée), dans sa zone de recharge, a une élévation supérieure à celle de la tête du puits. Il ne faut confondre aquifère (formation géologique avec une bonne porosité et perméabilité que permettent la circulation et stockage de l'eau), avec aquicluse, c'est-à-dire, avec une formation géologique qui stocke l'eau, mais ou elle ne circule pas et n'est pas libérée. Un aquifère exposé dans toute son extension en surface (zone de recharge) et limité uniquement par la couche imperméable inférieure est un aquifère libre. Les aquifères d'eau fossile sont artésiens si les roches environnantes exercent une pression suffisante pour que l'eau monte en surface. C'est, plus ou moins, ce qui arrive quand un puits d'exploration pétrolière rencontre une roche-réservoir saturée d'hydrocarbures, autrement dit, quand le pétrole et le gaz montent naturellement à la surface (si la pression est suffisamment forte).

Asphalte........................................................................................................................................................................................................................Asphalt

Liquide visqueux, généralement, brun foncé ou noir, ou bitume solide un peu fondu, presque entièrement composé de carbone et hydrogène et facilement soluble dans le bisulfure de carbone. L'asphalte a une structure colloïdale et n'est pas volatil, cependant, il est thermoplastique à une température entre 150 - 200° C et a des propriétés isolantes et adhésives.

Voir : "Bitume"
&
"Sable Asphaltique"
&
"Huile Lourde (pétrole)"

Dans l'onshore de Trinidade, près de la capitale Port de Espagne, le village de La Brea est célèbre pour son lac d'asphalte, lequel est l'un des trois lacs d'asphalte naturel plus importants au monde. C'est ce lac d'asphalte qui a donné le nom au village, car en espagnol, "brea" signifie sable ou grès asphaltique. Les réserves restantes de ce lac sont entre 6 et 10 Mt, ce qui, au rythme de production actuel, donne de réserves pour environ 400 ans. Les autres lacs d'asphalte importants sont : (i) «La Brea Tar Pit" en Californie et (ii) les "Menes" au Venezuela, où il y a plusieurs lacs d'asphalte avec des dimensions importantes. Ce sont ces lacs qui ont conditionné la recherche pétrolière dans ce pays. En effet, au Venezuela, la plupart des réserves de huile non-lourd ont été découverts par le forage des "Menes" ou des zones environnantes. Beaucoup d'asphaltes apparaissent comme des imprégnations visqueuses dans les grès, siltites, sables et calcaires. Dans la plupart des cas, ces imprégnations sont considérées comme des anciennes roches-réservoir d'huile, dans lesquelles les composants plus légers (constituants les plus volatils) ont disparu le long de la migration ou dès quelles ont été exhumées. Asphaltes, relativement, purs sont connus en Californie. Les exsudations d'asphalte sont connus depuis longtemps dans diverses parties du monde. Il y a plusieurs références dans l'Ancien et Nouveau Testament. Les plus grandes et plus connues sont celles du Venezuela et Trinidade. L'asphalte peut être extrait du pétrole en quantités commerciales par l'élimination des composants volatils. Ainsi, il est un matériau de construction (cimentation et l'étanchéité) bon marché. Trois types de l'asphalte sont extraits des résidus de l'huile : (i) Celui utilisé dans le revêtement des routes (écoulement presque visqueux) ; (ii) Celui utilisé pour isoler les toitures, revêtement des tuyaux, peinture et papier laminé (faible viscosité) et (iii) Celui avec des applications très limitées, vu que sa viscosité est dépendante de la température.

Asphaltite...............................................................................................................................................................................................................Asphaltite

Ensemble d'hydrocarbures, généralement solides, de couleur foncée qui si trouvent dans les fissures et fractures des dépôts sédimentaires ou agrégats cristallins. N'importe lequel des bitume naturels solides solubles dans le sulfure de carbone et qui fond au-dessus de 110 ° C est considéré comme comme un asphaltite.

Voir : "Bitume"
&
"Hydrocarbure"
&
"Exsudation"

Dans cette photo, l'asphaltite, qui est un minéral, est associée à des cristaux de roche. Ce minéral organique a une composition chimique très variée, une fois, qu'il correspond à un mélange d'hydrocarbures. L'asphaltite est amorphe et, généralement, de couleur noire. Il peut apparaître comme une masse liquide ou visqueuse, mais, généralement, il durcit lorsqu'il est exposé à l'air. L'asphaltite apparaît, souvent en association avec des pegmatites et des zones mylonitisées (les zones de fracture, parfois, actives, le long desquelles les roches sont écrasées), par où les hydrocarbures migrent vers la surface. On peut distinguer trois variétés d'asphaltite : (i) Gilsonite qui est une marque déposée utilisée pour un bitume naturel noir utilisé dans la fabrication d'acides, alcaloïdes et revêtements étanches ; (ii) Grahamite qui est un hydrocarbure solide, noir, qui se trouve dans les fissures et qui est soluble dans le bisulfure de carbone et chloroforme et (iii) Poix minéral brillant qui est une variété avec fracturation conchoïdale brillante, qui ressemble à gilsonite, mais qui a une densité plus grande et un pourcentage de carbone plus élevé. La plupart des géochimistes considèrent que les asphaltites sont dérivés d'un sapropèle lacustre salin (sédiments aquatiques riches en matière organique et formés dans un environnement sédimentaire pauvre en oxygène, comme une masse d'eau stagnante) et que leurs propriétés sont fonction de l'environnement de dépôt où ils sont formés. Les asphaltites fondent avec difficulté, tandis que les asphaltes fondent facilement. D'autre part, les asphaltes se trouvent associés avec des pourcentages appréciables de matières minérales, tandis que les asphaltites ont, presque toujours, très peu de matière minérale associée. Les asphaltites sont fréquents dans le bassin de Uinta (EUA), où ils sont considérés comme provenant des sédiments de l'Éocène Tardif de la formation "Green River", laquelle est constituée, principalement, par des schistes bitumineux à fort teneur en carbonate.

Asthénosphère...........................................................................................................................................................................................Astenosphere

Zone externe du manteau de la Terre située sous la lithosphère et beaucoup moins rigide que celle-ci. L'asthénosphère a un comportement plastique, probablement, due à une fusion partielle du matériel mantéllique. C'est sur l'asthénosphère, où la vitesse des ondes sismiques est relativement faible, qui se trouvent les plaques tectoniques qui forment la lithosphère.

Voir: "Lithosphère"
&
"Croûte"
&
"Terre"

Le long des pôles, La Terre a un diamètre de 12714 km et 12756 km le long de l'équateur. La Terre a une masse de 5 9736 x 10^24 kg, un volume de 1 083 x 10^27 cm^3 et une densité moyenne de 5517 g/cm^3 (près de la surface des continents, elle est d'environ 2.7 g/cm^3 et dans le fond de l'océan, d'environ 3.0 g/cm^3). La Terre est une planète différenciée, c'est-à-dire, que les matériaux que la forment se sont séparés par ségrégation en fonction de leur densité. Les plus denses sont concentrés près du centre et les moins denses près de la surface. Différentes couches sont reconnues sur la base de leurs compositions et leurs propriétés physiques. Ainsi, on peut dire que la Terre est constituée par trois couches concentriques, avec des pétrographies différentes : (i) Croûte (continentale et volcanique qui peut être subaérienne ou océanique) ; (ii) Manteau et (iii) Noyau. Sur la base des propriétés physiques, la Terre peut être divisée en : (a) Lithosphère ; (b) Asthénosphère ; (c) Mésosphère et (d) Noyau. La limite entre le manteau et le noyau est marquée par une brusque diminution de la vitesse des ondes P (ondes de compression) et par un confinement des ondes S (ondes de cisaillement), ce qui suggère, fortement, que le noyau interne est, probablement, liquide. La limite entre la croûte et le manteau supérieur est marquée par une augmentation de la vitesse des ondes sismiques (au-dessus de la zone à faible vitesse ou zone LVZ). Quand nous parlons d'asthénosphère et lithosphère, c'est-à-dire, de la rhéologie des couches, elles peuvent contenir une ou plusieurs divisions pétrographique. La lithosphère, par exemple, englobe la croûte, qui peut être continentale ou volcanique et la partie supérieure du manteau. L'asthénosphère (sphère faible, en grec) est située sous la lithosphère. Elle a une épaisseur moyenne de 200 km et se caractérise par des températures et pressions suffisamment élevées pour que certaines roches, que la constituent, perdent leur résistance et fondent ce que permis leur écoulement latéral et verticalement.

Atmosphère......................................................................................................................................................................................................Atmosphere

Couche de gaz qui peut envelopper un corps céleste quand celui-ci a une masse suffisante pour que la force de gravité, qu'il induit, puisse la retenir. Le maintien de l'atmosphère d'un corps céleste dépend de la valeur de la gravité et de la température de l'atmosphère. Plus forte est la force de gravité et plus basse la température de l'atmosphère plus stable sera la couche de gaz autour du corps céleste.

Voir : “Terre”
&
"Supernova"
&
"Big Bang (théorie)"

L'atmosphère est l'enveloppe de gaz qui entoure une planète que celle-ci retient en raison de sa force d'attraction. En plus d'apporter une contribution essentielle en oxygène, l'atmosphère contrôle, également, la température et protège la planète des effets négatifs du rayonnement solaire, ce qui rend la vie possible. Les changements des conditions atmosphériques : (i) Mouvement (vent) ; (ii) Température ; (iii) Teneur en eau ; (iv) Précipitations (pluie) constituent le climat. En ce qui concerne la composition chimique les trois composants principaux sont : (a) Azote; (b) Oxygène et (c) Argon, ainsi qu'un grand nombre de composants secondaires, y compris le dioxyde de carbone, hélium, néon, krypton, xénon, hydrogène et des oxydes d'azote. De nombreux autres éléments existent sous la forme de traces due à l'activité volcanique et industriel. Comme illustré ci-dessus, l'atmosphère terrestre peut être divisée en plusieurs couches. La couche la plus proche, qui marque le climat, est la troposphère. Au-dessus se trouve la stratosphère, qui s'étend de 10-16 km jusqu'à environ, 50 km. La mésosphère est au-dessus de la stratosphère entre, à peu près, 55 km et 80 km. La mésosphère englobe la mésopause et une partie de la couche D, qui est une région de faible ionisation. Au-dessus de la mésosphère, la thermosphère est limitée entre, plus ou moins, 80 km d'altitude et le bord de l'atmosphère. C'est dans cette dernière couche, qui reçoit du soleil une énorme quantité d'énergie rayonnante, qu'il y a des phénomènes lumineux nocturnes particuliers, comme les aurores. La partie la plus externe est l'exosphère, qui contient très peu de molécules avec des vitesses appropriées pour qu'elles échappent vers l'espace inter-stellaire. La pression exercée par le poids de l'atmosphère est la pression atmosphérique, qui avec la densité diminuent rapidement de manière, plus ou moins, exponentielle avec l'altitude. La pression atmosphérique est faible dans les cyclones et forte dans les anticyclones.

Atoll ........................................................................................................................................................................................................................................Atoll

Île basse formée d'un récif corallien de forme annulaire, continu ou interrompu par de petits chenaux, avec un lagon central peu épais. Dans le fond du lagon poussent des coraux en forme de pinacle ou de forme sphérique.

Voir : "Atollon"
&
"Récif"
&
"Lagon (carbonates)"

Comme illustré ci-dessus, en plan, un récif de corail apparaît comme un d'anneau ou en fer à cheval, qui émerge de l'eau profonde et ferme partiellement un lagon (c'est pourquoi les atolls sont, parfois, appelés îles lagunaires). Comme les atolls sont le résultat de la croissance des organismes marins tropicaux, ils se trouvent uniquement dans les eaux chaudes tropicales. La formation de la majorité des atolls peut être résumée ainsi : (i) Les coraux s'installent et se développent autour d'une île océanique, en général, volcanique, formant un récif frangeant ; (ii) Dans des conditions favorables, le récif s’élargit et l'intérieur de l'île submerge ; (iii) Éventuellement, l'île est engloutie complètement, laissant une frange de corail en surface que continue à se développer avec un lagon, plus ou moins, ouvert dans la partie centrale. Quand une île volcanique, située dans une zone où la température est suffisamment chaude pour permettre une croissance des récifs que compense la subsidence, on dit qu'île est dans le point de Darwin. Au contraire, quand elle est située en dehors des régions favorables au développement des coraux, elle est, partiellement, érodée et peut submerger criant un mont sous-marin. La répartition des atolls est très instructive. La plupart des atolls est localisée dans l'océan Pacifique, avec des concentrations importantes dans l'archipel des Tuamotu (Rangiroa 1762 km^2 avec une superficie terrestre de 79 km^2), Caroline, Marshall, Mer de Corail et en groupes d'îles comme celui de Kiribati, Tuvalu et Tokelau. Dans l'océan Indien, les atolls les plus importants sont ceux des Maldives (Ari avec 2252 km^2 et une superficie terrestre de 69 km^2, Malé Nord avec 1565 km^2 et une superficie de 69 km^2 et Huvadhu avec 3152 km^2 dont 38,5 km^2 correspondent à la surface terrestre), les îles Laquedives, l'Archipel des Chagos (12642 km^2, où la superficie des terres est seulement de 4,5 km^2) et les îles extérieures des Seychelles. L'Atlantique n'a pas de grands d'atolls, sauf les huit atolls à l'Est du Nicaragua. Dans la plupart des cas, la superficie terrestre d'un atoll est très faible par rapport à la superficie totale.

Atollon.............................................................................................................................................................................................................................Atollon

Ensemble de petits atolls plus ou moins enchaînées. Synonyme de Faro.

Voir : "Atoll"
&
"Faro (atollon)"
&
"Récif"

Dans cette figure, on reconnaît clairement les différents atolls enchaînés qui forment l'atollon des Maldives. Chaque atoll correspond à une île basse, formée par un récif de corail en forme d'anneau continu ou interrompu par de petits chenaux, qui entourent un lagon central peu profond. Dans le fond du lagon se développent des coraux en forme de pinacle ou sphériques. Dans le bord externe, sur la plate-forme du récif, émergent des bancs de sable coralligène que forment des îlots ou se disposent en bermes de plage dû au déferlement des vagues. Dans la morphologie de la plate-forme d'atoll, parfois, on peut mettre en évidence des blocs de calcaire taillés en champignon ou en forme de tête. Lorsque les canaux entre les îles du récif sont profonds, ils permettent de navigation et forment des canaux de passage (canal Kardiva et Suvadiva). Dans l'histoire géologique, de nombreux atolls meurent au cours de montées relatives du niveau de la mer. En effet, la survie des atolls et par conséquence d'un atollon, implique que la croissance des coraux compense la montée relative du niveau de la mer (action combinée de tectonique, c'est-à-dire, soulèvement ou subsidence et de l'eustasie) pour que la profondeur de l'eau dans laquelle les coraux se développent soit plus ou moins constant. Cas contraire, les coraux se trouveront sous une grande tranche d'eau et, peu à peu, mouriront, surtout si la montée relative du niveau de la mer est, principalement, contrôlée par la subsidence que par l'eustasie (dans ce cas, le taux de subsidence est plus rapide que le taux de l'eustasie). Le même principe s'applique aux plates-formes carbonatées, ce qui, d'ailleurs, a créé dans l'analyse séquentielle un enjeu majeur de discorde entre l'école de Vail et celle de Schlager. Vail considère qu'une discordance (surface d'érosion que limite les cycles stratigraphiques) est toujours associée à une chute relative du niveau de la mer que provoque l'exhumation des plate-forme calcaires et donc la mort des coraux. Schlager considère que dans les plate-formes calcaires, certains des discordances de Vail, ne correspondent pas a une chute relative du niveau de la mer, mais, au contraire, correspondent à des montées relatives importantes que placent les plate-formes au-dessous de la zone photique, ce que empêche la formation de carbonate. Ainsi, dans ce cas, il n'y a pas de surface d'érosion (limite de cycles stratigraphiques), mais une surface de noyade.

Atome...................................................................................................................................................................................................................................Atom

Unité de base de la matière constituée d'un noyau dense entouré d'un nuage d'électrons chargés négativement. Le noyau est composé d'un mélange de protons (particules chargées positivement) et neutrons (électriquement neutres), sauf dans le cas de l'hydrogène, dont le noyau n'a pas de neutrons.

Voir : "Matière et Antimatière"
&
"Fission Nucléaire"
&
"Datation Radiométrique (radiochronologie)"

Contrairement à ce qu'on peut penser, les atomes sont très grands. Ils doivent l'être, car ils contient beaucoup de choses accumulées. Il est vrai que souvent, nous pensons que les atomes sont des objets très petits, mais cela est dû au fait que nous sommes trop grands. Si on veux s'apercevoir de la grandeur d'un atome on doit imaginer qu'il se dilate jusqu'à ce que la taille de son noyau devient égale à la taille d'un homme. Dans ces conditions, l'atome serait alors un léger brouillard d'électrons dispersés dans une sphère de rayon d'environ 100 km. Les électrons d'un atome sont attirés par les protons du noyau par la force électromagnétique. Cette force lie les électrons à l'intérieur d'un potentiel électrostatique autour du noyau, ce qui signifie qu'il est nécessaire une source externe d'énergie pour qu'un électron s'échappe de l'atome. Plus proche un électron se trouve du noyau, plus la force d'attraction est grande. Ainsi, les électrons à proximité du noyau nécessitent plus d'énergie pour échapper que les électrons les plus éloignés. Les électrons, comme d'autres particules atomiques, ont des propriétés d'une particule et d'une onde. Dans le nuage d'électrons autour du noyau, chaque électron forme une onde tridimensionnelle stationnaire, c'est-à-dire, une onde qui ne se déplace pas par rapport au noyau. Ce comportement est défini par une orbite atomique (fonction mathématique qui caractérise la probabilité qu'un électron puisse apparaître, dans un lieu particulier, quand sa position est mesurée, ce qui signifie que seulement un certain nombre d'orbites existe autour du noyau, vu que d'autres modèles d'ondes possibles se désintègrent rapidement en une forme plus stable). Chaque orbite atomique correspond à un certain niveau d'énergie. Un électron peut changer son état pour un niveau plus élevé de l'énergie, en absorbant un photon. De même, un électron avec une certaine énergie, peut tomber dans un état d'énergie inférieure, rayonnant de l'énergie sous la forme d'un photon. Les différences des énergies des états quantiques sont les responsables des spectres atomiques.

Authigenèse....................................................................................................................................................................................................Authigenesis

Processus par lequel de nouvelles phases minérales sont cristallisés dans les sédiments ou roches au cours de la diagénèse. Les nouveaux minéraux peut être produit par : (i) Réactions qui font intervenir les phases déjà présents ; (ii) Précipitation de matériaux introduits dans la phase fluide ou ; (iii) Combinaison de composants originaux et introduits. Ces procédés, qui, généralement, accompagnent l'altération et cimentation, impliquent, normalement, une recristallisation et peuvent produire une substitution totale. Les phases authigènes les plus communes sont les silicates, tels que le quartz, feldspaths alcalins, zéolithes, halite, gypse, tourmaline, glauconite, etc.

Voir : "Diagénèse"
&
"Authigénique"
&
"Porosité"

Dans cette tentative d'interprétation d'une lame mince, où on peut identifier : (1) Quartz détritique ; (2) Quartz authigène (croissance) ; (3) Calcite ; (4) Pores; (5) Tourmaline ; (6) Tourmaline authigène (croissance) et (7) Hématite (ciment), le processus d'authigenèse est bien illustré. La présence de glauconite authigène dans une roche, en particulier dans un grès, est très important dans l'analyse séquentielle. Elle permet non seulement d'identifier les cortèges transgressifs des cycles-séquence (cycles stratigraphiques induits par des cycles eustatique de 3e ordre, c'est-à-dire, des cycles eustatiques avec une durée comprise entre 0.5 et 3.5 My), mais également les dépôts turbiditiques quand elle est associée à des débris de charbon. En effet, quand dans les débris de forage d'un puits d'exploration, on trouve de la glauconite authigène, le plus probable est que la roche d'où viennent les débris soit une roche d'un cortège transgressif, une fois que la glauconite authigène se forme dans une plate-forme continentale à une profondeur de l'eau d'environ 60 m. Si en plus de la glauconite on trouve des débris de charbon, le plus probable c'est que ces débris proviennent d'une roche turbiditique (matériel transporté du continent et plate-forme continentale par des courants de turbidité et déposé très rapidement dans les parties profondes du bassin). Si dans les débris du puits on trouve uniquement des débris de charbon, le plus probable, c'est qu'ils proviennent de roches non marines. Ces critères, souvent appelés les critères de Selley, sont utilisées par les géoscientistes que surveillent les puits d'exploration.

Authigénique....................................................................................................................................................................................................Authigenic

Minéral qui c'est formé "in situ" lors de la formation d'un sédiment ou d'une roche de laquelle il est partie intégrante.

Voir : "Diagénèse"
&
"Glauconite"
&
"Cortège Transgressif"

Les minéraux authigènes ou authigéniques donnent des indications très utiles sur l'environnement de dépôt et permettent la critique, c'est-à-dire, le teste des tentatives d'interprétation séquentielle des lignes sismiques. Dans cet exemple d'une tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore du bassin Austral (Argentine), les résultats des diagraphies des puits de recherche suggèrent la présence de débris de glauconite authigène dans deux intervalles sédimentaires. Le premier intervalle correspond à la formation Springhill (Crétacé Inférieur). Cette formation qui correspond à l'intervalle transgressif de la marge divergente, fossilise les bassins de type-rift du continent Gondwana, lesquels ici, sont remplis par des sédiments volcaniques (formation Tobifera). Les grès de la formation Springhill sont les roches-réservoir principales du bassin Austral. Sur le terrain, la géométrie rétrogradante et le revêtement des plans de stratification par de la glauconite authigène corroborent l'hypothèse d'un intervalle transgressif à la base de la marge divergente, comme proposé dans cette tentative. Le deuxième intervalle dans lequel des débris de glauconite authigène ont été trouvés dans les déblais de forage, correspond à l'ensemble des cônes sous-marins de bassin (CSB) du Miocène Moyen-Tardif qui sont, clairement, visibles dans la plaine abyssale, en aval des ruptures successives de la base du talus continental. Lorsque les puits d'exploration ont traversé des cônes sous-marins de bassin, les géologues de sonde, qui surveillaient l'avancement et la géologie des puits, ont trouvé des débris de glauconite (minéral qui se forme sur le plateau continental, sous une profondeur d'eau d'environ 60 m) et de charbon (roche non marine formées dans les plaines côtières et deltaïques, qui est facilement oxydée). La présence de ces deux matériaux dans les débris de forage implique un transport très rapide des sédiments terrigènes de la plaine côtière et de la plate-forme pour des environnements profonds pauvres en oxygène. Ceci a permis de corroborer l'hypothèse que les roches traversées par les puits correspondent à les cônes sous-marin de bassin, ce que les lignes sismiques suggéraient. Notons que ces matériaux peuvent également être trouvés dans les cônes sous-marins de talus (CST).

Autochtone......................................................................................................................................................................................................Autochthone

Matériel qui se trouve où il s'est formé ou il s'est déposé.

Voir : "Allochtone"
&
"Halocinèse"
&
"Subsidence Compensatoire"

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore profond du Golfe du Mexique, il est facile de distinguer le sel allochtone et autochtone. Le sel autochtone est dans sa position stratigraphique originelle de déposition, tandis que le sel allochtone non. Dans cet exemple, les deux horizons salifères communiquent à travers une structure salifère verticale, mais de nombreuses fois, ils sont séparés par des sutures salifères subverticales (sans sel). Il peut avoir plusieurs ordres de allochtonie. En certains bassin salifères, peuvent exister des dômes de deuxième ou troisième génération, c'est-à-dire, des dômes salifères formés à partir d'un niveau salifère allochtone de 1ère ordre (dôme de 2e génération) ou d'un niveau salifère de 2e ordre (dôme de 3e génération). Notons que dans cette tentative la discordance, qui a été, localement, renforcée par la tectonique n'a pas été induite par halocinèse (tectonique salifère), mais par un régime tectonique compressif régional (compensation de l'extension des sédiments de la plate-forme et du talus supérieure), lequel a raccourci (compressé) les sédiments abyssaux ainsi que le sel. Comme illustré dans cette tentative d'interprétation, les sédiments du fond de la mer sus-jacents à la structure salifère allochtone ont été allongés (et non raccourcis) par le mouvement diapirique du sel. Cet allongement est le résultat d'un régime tectonique extensif, qui s'est développé, au fur et à mesure, que le sel se déplaçait vers les niveaux stratigraphiques supérieurs. L'allongement des sédiments se fait, uniquement, par des failles normales, que dans ce cas particulier sont, plus ou moins, radiales autour de la structure salifère et avec une polarité opposée. Toutefois, ces failles normales ne sont pas représentées dans l'interprétation, parce que le déplacement relatif des blocs faillés est inférieur à la résolution de ligne sismique. La structure sur le fond de la mer, même si elle est convexe vers le haut (en forme de cloche), ne correspond pas à une structure anticlinale (structure compressive), mais un antiforme qui est une structure extensive créée par un régime tectonique extensif local. En outre, l'antiforme du fond de la mer est plus récente que les structures compressives (anticlinaux et failles inverses) visibles sous la discordance. Les sédiments sous la discordance ont été raccourcis, tandis que les sus-jacents ont été allongées.

Autocycle (carbonates) ........................................................................................................................................................................................Autocycle

Modèle de dépôt proposé par R. Ginsburg (1971) pour les intervalles carbonatés composés par superposition verticale de cycles bathycroissants ABC.

Voir : "Déposition (carbonates)"
&
"Cycle Bathycroissant ABC (carbonates)"
&
“Cortège Transgressif”

Ce modèle géologique (construction mathématique ou mentale construite pour décrire les observations) assume une subsidence constante et continue et, dans le même temps, un taux de production de matériel carbonaté d'auto-régulé par l'amplitude de la progradation. Dans la phase 1, comme la subsidence est plus importante que la production de carbonate, le résultat est une montée relative du niveau de la mer, laquelle produit une rétrogradation de la ligne de côte. Au cours de cette phase, il y a remobilisation des sédiments superficiels. Dès que la production de matériel carbonaté est plus important que la subsidence (phase 2), il y a une progradation de la ligne de côte. La ligne de côte se déplace vers la mer, ce qui correspond, plus ou moins, à une descente relative du niveau de la mer. Pendant cette phase, il y a production de carbonates lagunaires et les systèmes de dispersion sont opérationnels. Dans la phase 3, la production de matériel carbonaté compense la subsidence, c'est-à-dire, que le niveau relatif de la mer reste, plus ou moins, constant, ce qui entraîne un déplacement de la ligne de côte vers la mer, mais presque pas d'aggradation. C'est dans cette phase, que se forme le tampon supratidal sur les dépôts intertidaux. La phase 4 est une répétition de la phase 1, c'est-à-dire, une nouvelle montée relative du niveau de la mer, une fois que la subsidence n'étant pas compensée par la formation de carbonate, induit une montée relative du niveau marin que déplace, à nouveau, vers le continent la ligne de côte. Cependant, la profondeur d'eau, au moins au début, est trop petite pour une production efficace de carbonates. Le point le plus important de ce modèle est que le taux de production de matériel carbonaté devient inférieur au taux de subsidence dès que la progradation de la ligne de côte réduit suffisamment l'extension de la lagune. Le taux de production ne sera récupéré que lors que la profondeur de lagune sera de 1-2 mètres, dû à la subsidence, pour permettre une production et dispersion efficace des sédiments carbonatés. Comme illustré, ce facteur introduit un hiatus dans la déposition et c'est pourquoi les sédiments subtidaux reposent directement sur les sédiments supratidaux.

Autocyclique (mécanisme)...............................................................................................................................................................................Autocyclic

Mécanisme responsable de l'accumulation de sédiments qui fait partie du système sédimentaire lui-même, comme, le mécanisme responsable de la taille et configuration du chenal d'une rivière. Les processus d'auto-cycliques sont, parfois, appelés processus autogènes ou autogéniques. Ces mécanismes contrastent avec les mécanismes allocycliques, qui sont, également, responsables de l'accumulation de sédiments, mais qui sont extérieurs au système sédimentaire lui-même. Comme mécanismes allocycliques, on peut citer les changements relatifs de la mer, la tectonique, le climat, etc.

Voir : "Paramètre de contrôle (stratigraphie séquentielle)"
&
"Variation Relative (du niveau de la mer)"
&
“Climat”

En géologie, comme illustré dans cette coupe géologique, basée sur une tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique calibrée par deux puits d'exploration, les processus autocycliques (qui font partie intégrante du système géologique) sont très fréquents. Ils existent dans les systèmes fluviaux (taille et configuration du chenal de la rivière), systèmes de glaciaires (développement des glaciations et dépôts glaciaires), systèmes de déposition marins, etc. En fait, l'extension maximale d'une glaciation correspond, la plupart du temps, à la période la plus froide. Cependant, pour chaque type d'événement glaciaire, la séquence réactionnelle est d'autocyclique : (i) Un réchauffement rapide termine un long épisode de refroidissement (avec une plus grande sensibilité des basses latitudes aux causes externes) ; (ii) Un apport d'humidité d'un océan libre de glace est une condition, sina qua non, pour bâtir des édifices glaciaires ; (iii) L'extension syngénétique du désert polaire vers l'équateur est un facteur que limite le dépôt de glace, etc. L'accumulation de strates dans les systèmes sédimentaires est le résultat de l'interaction de processus autocycliques (autogènes) et allocycliques (allogènes). Les processus allocycliques sont mieux compris que les autocycliques et parmi eux on peut citer le climat, eustatisme, tectonique, les variations du niveau des mers, etc. Comme les caractéristiques et importance des processus autocycliques sont peu connus il est difficile de les déduire à partir des systèmes sédimentaires. C'est pourquoi certains géoscientistes font toute une série d'expériences afin de découvrir les principaux facteurs interactifs. Récemment, l'évolution autocyclique a été évaluée, séparément, pour trois types différents de systèmes sédimentaires : cônes alluviaux, deltas et deltas de marée.

Autogénique (incision) .....................................................................................................................................................................................Autogenic

Le terme autogénique ou autogène signifie, littéralement, «auto-formation". Ainsi, une incision fluviale autogène, par exemple, signifie une incision faite par le fleuve lui-même.

Voir : "Fleuve"
&
"Barre de Méandre (fossile)"
&
"Vallée Incisée"

Bien que l'incision illustrée dans cette photo puisse être considérée comme autogène, dans ce cas particulier, le courant d'eau, qui a érodé le substratum rocheux, s'est localisé et a accentué son action le long d'une zone de faiblesse des roches induite par le déplacement relatif des blocs faillés d'une faille normale. Les incisions autogéniques sont, plus souvent, associées à des chutes relatives du niveau de la mer, induites par l'action combinée de l'eustasie et tectonique (soulèvement ou subsidence). En réalité, au moment d'une chute relative du niveau de la mer, la ligne de côte et les dépôts côtiers se déplacent vers la mer. Ainsi, si la chute relative du niveau de la mer est importante, il peut arriver que toute la plate-forme continentale soit exhumée et que la nouvelle ligne de rivage se situe sur le talus continental supérieur. Un tel déplacement de la ligne de côte que peut atteindre des centaines de kilomètres, déplace, également, l'embouchure des fleuves vers l'aval et vers le bas (vers le bassin), ce qui provoque la rupture des profils d'équilibre provisoire des cours d'eau. Ainsi, les fleuves sont forcés à creuser (incision autogène) leurs lits et la plate-forme exhumée afin que des nouveaux profils d'équilibre provisoire soient atteints (les profils d'équilibre finaux ne sont jamais atteints). Plus tard, lorsque le niveau relatif de la mer commence à monter et avant que la première surface transgressive inonde la plate-forme exhumée, les vallées incisées (incisions autogènes) sont remplies de sédiments, généralement, par des sables et argiles, contemporaines des prismes de bas niveau déposés en aval du rebord du bassin. C'est le remplissage des vallées incisées, qui, souvent, permet aux géoscientistes de localiser les discordances (surfaces d'érosion induites par les chutes relatives du niveau de la mer significatives), qui limitent les différents cycles stratigraphiques qu'ils soient d'empiétement continental ou d’hiérarchie inférieure. En réalité, en amont du rebord continental, qui peut ou non correspondre au rebord du bassin, en particulier lorsque les discordances n'ont pas été renforcées par la tectonique (discordances angulaires), les surfaces d'érosion sont difficiles à reconnaître, en particulier, sur les lignes sismiques.

Autolithe.....................................................................................................................................................................................................................Autolith

Fragment d'une roche ignée inclus dans un autre roche ignée de consolidation plus tardive, étant les deux issues du même magma. Accumulation ovale, ronde ou allongée de minéraux de ferromagnésiens d'origine incertaine, à l'intérieur d'une roche granitique. Parfois synonyme de xénolithe.

Voir : "Granite"
&
"Xénolithe"
&
“Subduction de Type-B (Benioff)”

L'inclusion visible sur cette photographie d'un granite porphyrique est un autolithe riche en biotite, ce qui suggère deux phases distinctes dans la formation du granite. La première, représentée par un granite sombre était suffisamment compétente pour se fracturer, tandis que la deuxième était été encore, plus ou moins, liquide pour pouvoir être incorporer dans la première (autolithe). Pour certains géoscientistes les autolithes sont xénolithes (fragments de roches qui sont incorporés dans une roche plus importante pendant la phase terminale de développement ou consolidation). Pour d'autres, les xénolithes sont inclusions non dérivées du même magma et, parfois, ils correspondent à des roches très différentes. Ainsi, pour eux, quand un fragment de calcaire se trouve dans une roche volcanique, le terme autolithe n'est pas appropriée pour le nommer, une fois qu'il a une origine et composition totalement différente (en général, il est arraché aux parois des fissures rocheuses que le magma volcanique a utilisé pour arriver en surface. Dans ce cas, il est préférable de dire que le fragment de calcaire est un xénolithe de la roche volcanique. La même chose s'applique à certaines roches granitiques, tels que les migmatites, dans lesquelles nous pouvons reconnaître xénolithes de roches sédimentaires, plus ou moins, métamorphisés et granitisées. En fait, tous les roches granitiques sont le résultat de la cristallisation d'un magma. Dans certains cas, les roches sédimentaires peuvent être enfouies à grandes profondeurs et granitisées. Cela signifie que dans ce cas (granitisation) la formation de granite ou de roches semblables se fait par des processus métamorphiques, par opposition aux processus ignés dans lesquels les granites sont formées à partir d'un magma (liquide) de composition sialique. Dans la granitisation, les sédiments sont transformés à l'état solide ou, partiellement fondus, par des processus qui nécessitent l'ajout et suppression de divers composants, transport de vapeur ou mouvement de solutions aqueuses. Ainsi, dans le premier cas, les inclusions sont des autolithes, mais pas le second, elles sont simplement des xénolithes.

Autotrophique (organisme) ........................................................................................................................................................................Autotrophic

Organisme capable de synthétiser de la matière organique à partir de composés inorganiques. Les autotrophes produisent leurs propres sucres, lipides et acides aminés à partir du dioxyde de carbone, en tant que source de carbone et de l'ammoniac ou des nitrates comme source d'azote. Les organismes qui utilisent la lumière pour synthétiser des composés organiques sont appelés autotrophes photosynthétiques. Les organismes qui oxydent les composés tels que le sulfure d'hydrogène (H_2S) pour la production d'énergie sont appelés synthétique chimio-autotrophes. Les photosynthétique comprennent les plantes vertes, certaines algues et les bactéries pigmentées de soufre. Comme chimio-synthétiques, on peut mentionner des bactéries de fer, bactéries nitrifiantes et bactéries non pigmentées de soufre.

Voir : "Bactéries"
&
"Virus"
&
“Photosynthèse”

Les algues illustrées dans cette figure sont des algues brunes (classe Phéophycés). Elles sont typiquement des organismes autotrophiques qui sont producteurs dans la chaîne alimentaire. En fait, les organismes autotrophiques sont capables de fixer le carbone, autrement dit, qu'ils n'utilisent pas des composants organiques comme source d'énergie ou de carbone. Ils tirent l'énergie du milieu à partir de la lumière solaire ou de produits inorganiques et l'utilisent pour créer molécules riches en énergie comme, par exemple, les carbonohydrates. C'est ce mécanisme, qui est connu comme production primaire. Beaucoup d'organismes autotrophiques utilisent l'eau comme agent réducteur, mais d'autres peuvent utiliser composés d'hydrogène comme le sulfite d'hydrogène (gaz sulfhydrique). Les organismes autotrophiques peuvent être phototrophiques et lithotrophiques. Les premiers utilisent la lumière comme source d'énergie, tandis que les deuxièmes oxydent les composant inorganiques, comme le sulfite d'hydrogène, soufre, ammoniaque, etc. Les organismes non-autotrophiques, c'est-à-dire, les hététrophiques tirent des autotrophiques ses aliments, ce qui veut dire qu'ils dépendent des autotrophiques pour obtenir l'énergie qu'ils ont besoin. Les hétérotrophiques obtiennent l'énergie en cassant les molécules organiques (carbonohydrates, graisses et protéines) obtenues par l'alimentation. Les organismes carnivores dépendent en dernière instance des autotrophiques, car les nutriments provenant de ses proies hétérotrophiques viennent des autotrophes consommateurs.

Avant-plage ........................................................................................................................................................................................................Foreshore

Partie de la plage toujours submergée qui s'étende vers le large à partir de la limite des marées basses, par un espace très mal défini que pour certains géoscientistes correspond à la zone de déferlement, où on trouve les crêtes et sillons prélittoraux. Synonyme d'avant-côte.

Voir : “Bas de Plage”
&
"Littoral"
&
"Plage"

Comme illustré ci-dessus, les îles de l'Atlantique, sont souvent des plages à débris grossiers (plages à galets). Les plages constituées par du sable, cailloux et blocs sont connues des plages mixtes. Les plages formées de sable sont les plus fréquentes. Les plages peuvent avoir une géométrie rectiligne ou courbe. La courbure est définie par le rayon du cercle dont la corde est le segment qui joint les extrémités de la plage. La longueur, largeur, orientation et pente de la plage sont d'autres paramètres importants, qui doivent, souvent, être pris en compte. La pente varie avec la taille des matériaux. Elle est plus important lorsque la plage est composée de sable grossier (entre 20° et 22°). Dans les plages à galets, la pente peut atteindre 30°. La plage est caractérisée par une morphologie spécifique dont la classification qui varie beaucoup avec les géoscientistes. En théorie (petit schéma) plusieurs bandes peuvent être reconnues dans la morphologie d'une plage : (i) L'arrière plage, qui correspond au relief que marque la limite intérieure et que peut être une falaise ou un cordon littoral isolant ou non une lagune intérieure ; (ii) L'arrière plage senso strito qui correspond la partie supérieure de la plage (avec une forte pente) et qui est atteinte uniquement par les vagues pendant les marées hautes des vives eaux et que quand bien développée a des dunes en forme de dômes (dunes de la plage haute); la surface atteinte par les vagues est modélisée en marches (bermes) ; (iii) Le bas de plage, qui peut être subdivisé en : a) Plage moyenne (séparée de l'arrière plage par la berme plus basse et de plage basse par la ligne inflexion), qui est définie entre les limites des marées hautes et basses des mortes-eaux et b) Plage basse, qui correspond à la partie inférieur du estran, autrement dit, définie par les limites des marées basses en vives et mortes-eaux; la pente est faible et le matériel fin, bien que, parfois, elle puisse contenir du matériel grossiers transporté longitudinalement ; (v) L'avant plage (ou avant-côte) qui est la partie de la plage toujours submergé et qui s'étend vers la mer depuis la limite des marées plus basses et que correspond à la zone de déferlement.

Avulsion.......................................................................................................................................................................................................................Avulsion

Changement brutal de la trajectoire d'un courant turbiditique. Comme illustré dans la figure, il y a avulsion, quand un courant turbiditique abandonne son lit pour prendre une autre route.

Voir : “Turbidite”
&
"Cône sous-marin de talus"
&
"Courant de Gravité"

Avant tout, il est important de se rappeler que le terme «chenal turbiditique" est abusif et crée beaucoup de confusions. La genèse d'un chenal turbiditique ne correspond en rien à celle d'un chenal fluviatile, comme un courant turbiditique ne correspond pas à un cours d'eau fluvial. Un cours d'eau, comme une rivière, nécessite un lit au long du quel l'eau s'écoule. Ainsi, quand une rivière déborde, des digues marginaux naturelles se forment au-dessus de la base lit. Un courant turbiditique n'a pas besoin d'un lit pour s'écouler. Toutefois, au fur et à mesure, qu'un courant turbiditique ralentit le matériel transporté se dépose dans deux lobes latéraux et, dans la partie distale (en aval), il forme un lobe terminal. L'espace entre les deux lobes latéraux (appelé, souvent, «canal turbiditique") est, en effet, le lieu de passage de la partie la plus rapide du courant, qui en ralentissant dépose le matériel, encore transporté, plus en aval. Si vous allez à la plage, remplissez le seau avec lequel votre enfant, ou même vous, jouez, avec du sable et eau et lancé le contenu sur la plage. Vous constaterez que le contenu sableux se dépose sous la forme de deux lobes latéraux séparés par une zone où rien ne s'est déposé. Si vous répétez cette opération plusieurs fois, jetant toujours le contenu, plus ou moins, sur le même endroit, vous pourrez constater que, peu à peu, les lobes latéraux se superposent exagérant, ainsi, la zone sans déposition entre eux. Vous constaterez, également, qu'il n'y a, pratiquement, pas d'érosion entre les lobes et que, progressivement, les courants, que vous formez quand vous lancez le contenu du seau sur la plage se chenalisent, c'est-à-dire, ils sont obligés de passer par la dépression entre les lobes. L'avulsion est très répandue dans les cônes sous-marins de talus, lorsque le courant de turbidité dépasse la capacité de passage de la dépression formée entre les digues marginales naturelles. Durant la phase d'avance (progradation, courants de densité et hautes vitesses), les avulsions et courants de débordement sont prépondérants. En revanche, durant la phase de retrait (rétrogradation, courants de densité et vitesses faible), l'aggradation et les glissements de terrain sont dominants. C'est au cours de la phase de retrait que, la grande majorité des dépressions entre les digues marginales naturelles sont remplies.

Axe d'expansion (organisme) ........................................................................................................................................................Axis of expansion

Le point le plus éloigné de la Terre, d'un corps qui tourne (orbite) autour d'elle. L'apogée est le contraire du périgée.

Voir : "Périgée"
&
"Cycle de Milankovitch"
&
"Orbite"

La reconstruction du mouvement des plaques lithosphériques peut être facilement expliquée par le théorème d'Euler. Le mouvement d'un matériel rigide sur la surface de la Terre peut être décrit en termes de rotation autour de deux points fixes appelés pôles. Le mouvement d'une calotte, sur la surface d'une sphère, dépend uniquement de l'angle de rotation. Les pôles et angles de rotation des différents mouvements des plaques lithosphériques décrivent les mouvements qui les continents ont fait, sur la surface de la Terre, au cours de l'évolution géologique. Notons que la frontière entre deux plaques lithosphériques est, dans la plupart des cas, la dorsale médio-océanique et que les déplacements latéraux de la dorsale (failles transformantes) sont apparents : les failles transformantes n'ont rien à voir avec les failles de cisaillement. Les dorsales médio-océaniques, où se forme la croûte océanique, ne sont pas coupés et déplacés par des failles de cisaillement. Un tel déplacement est uniquement actif là où il y a formation de croûte océanique. En fait, dès que la croûte océanique se solidifie tout déplacement latéral est impossible. En outre, les directions de déplacement correspondent aux directions des anciennes failles de la lithosphère avant que celle-ci ait été étirée et brisée (avant que son épaisseur atteigne 10-15 km). Cela signifie que nous ne pouvons pas oublier que lorsque la lithosphère est allongée, en association avec des anomalies thermiques (cause ou effet : ou sont les anomalies thermiques qui causent l'allongement ou c'est l'allongement qui cause les anomalies thermiques), au début, l'allongement se fait par des failles normales avec formation de bassins de type-rifte, au fur et à mesure que l'épaisseur de la lithosphère diminue. Cependant, à partir du moment que l'épaisseur de la lithosphère atteint 10-15 km, elle est fortement injectée par du matériel volcanique de l'asthénosphère, et ne pouvant plus s'allonger par des failles normales elle se casse. En fait, les injections volcaniques deviennent prépondérantes, en particulier, le long des anciennes failles et zones de faibles, et le matériel de l'asthénosphère finit par individualiser deux plaques lithosphériques. Ce sont ces failles et zones de fracture que conditionnent la direction des failles transformantes et l'orientation des dorsales médio-océaniques.

Azimut...................................................................................................................................................................................Azimuth

Angle horizontal mesuré dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre entre une direction, de la surface de la Terre, et une direction de référence, généralement le Nord.

Voir : "Inclinaison"
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"Inclinaison du Dépôt"
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"Direction de Dépôt"

Le terme azimut dérive de l'arabe et signifie direction. L'azimut est, généralement, mesuré en degrés. Le concept d'azimut est utilisé des nombreuses applications pratiques et industrielles : navigation, astronomie, cartographie, l'exploitation minière, artillerie, etc. En astronomie, l'azimut est la distance angulaire (mesurée dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre) à partir du point sud de l'horizon jusqu'à l'intersection avec l'horizon du cercle vertical qui passe par une étoile. En navigation, l'azimut est défini comme l'angle horizontal mesuré dans le sens des aiguilles d'une montre à partir du Nord ou d'un méridien. Le terme azimut est, également, utilisé dans un contexte militaire, surtout dans l'artillerie, où il est défini comme la direction de tir. Dans la navigation aérienne, l'azimut est définie comme la direction de vol en référence un certain point de l'appareil. Dans l'industrie minière, l'azimut (angle méridien), est l'angle mesuré dans le sens des aiguilles d'une montre de n'importe quel méridien ou plan de référence. Un exemple typique d'azimut c'est la détermination de la position d'une étoile dans le ciel. L'étoile est le point d'intérêt, le plan de référence est l'horizon ou la surface de la mer, et le vecteur du point de référence pointe vers le Nord. L'azimut est l'angle entre le point Nord et la projection perpendiculaire d'une étoile sur l'horizon. Ainsi, on peut dire que l'angle d'azimut est l'angle entre le Nord, indiqué par la boussole, et la direction de la lumière du soleil. Comme illustré dans les schémas de ce figure, au midi solaire, le Soleil est, dans l'hémisphère nord, pratiquement, dans la direction sud. En outre, l'angle d'azimut varie pendant la journée. Dans les équinoxes, le soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest, indépendamment de latitude, mais avec un angle d'azimut de 90°, au lever du soleil, et de 270°, au coucher du soleil. De manière général, l'angle d'azimut varie avec la latitude et avec le temps le long de l'année. Les équations mathématiques pour calculer la position du soleil pendant le jour, sont bien connus des intéressés. N'oublions pas de prendre en compte la réfraction atmosphérique, ce qui signifie, que dû à la réfraction, le lever du soleil se fait un peu avant que le soleil traverse la ligne horizon, une fois que a lumière du soleil est courbée ou réfractée, dès qu'elle entre dans l'atmosphère.

 


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Dernière modification : Décembre, 2014