Eau de Formation...........................................................................................................................................................................Formation water

Eau piégée ou stockée dans les pores d'une roche, en général, sédimentaire et qui n'est pas en contact avec l'atmosphère depuis longtemps (temps géologique). L'eau de formation ou eau interstitielle n'est pas nécessairement l'eau qui était présent au moment que la roche s'est déposée, autrement dit, elle n'est nécessairement une eau fossile. Synonyme d'eau interstitielle.

Voir : « Réservoir (HC) »
&
« Piège (pétrole ou gaz) »
&
« Eau Juvénile »

Quand une roche-réservoir avec de l'eau (il y a des roches-réservoir uniquement avec des hydrocarbures) a le maximum de saturation en hydrocarbures (pourcentage de la porosité occupée par un fluide), l'eau de formation qui occupe le reste de la porosité, est appelée l'eau saturation irréductible. Comme illustré dans ce schéma, dans une roche - réservoir avec du pétrole et eau, la saturation irréductible qui par définition est de l'eau, représente le film d'eau adsorbée, autrement dit, l'eau qui recouvre les surfaces (plus ou moins continue) des grains de quartz et l'eau qui est autour dans des contacts des grains et des étranglements des pores (l'adsorption est l'adhésion des molécules de gaz, d'ions ou molécules en solution aux surfaces des solides avec lesquels ils sont en contact). L'eau de saturation irréductible correspond à une situation stable. Elle diffère de l'eau de saturation résiduelle, laquelle peut être déterminée par l'analyse des carottes de forage. La différence entre la saturation de l'eau irréductible et résiduelle est due à l'invasion du filtrat (boue de forage) et à l'expansion du gaz associé lorsque la carotte est extrait vers la surface. La saturation irréductible de n'importe que fluide peut être atteint quand il est déplacé, dans un milieu poreux, par un autre fluide qui n'est pas miscible avec le premier. Une roche-réservoir peut avoir des mouillabilités différentes (propriété d'une surface continue à être mouillée lorsqu'elle est en contact avec un liquide, c'est-à-dire, lorsque la tension de surface du liquide est réduite de sorte que le liquide se répand sur la surface). Dans la plupart des roches - réservoir, l'eau représente la phase mouillée (film adhésif sur les grains), mais dans d'autres, le pétrole peut aussi constituer la phase mouillée. Lors de la production primaire du pétrole, uniquement environ 25 % du total du pétrole est récupéré et la fin de la production secondaire (assistée), il y a encore environ 50 % de pétrole dans le réservoir. La même se passe dans les puits de production d'eau.

Eau Hygroscopique..................................................................................................................................................................Hygroscopic water

Eau qui forme une mince pellicule autour des particules qui constituent un sol. Comme l'eau hygroscopique est chimiquement lié aux particules du sol, elle ne peut pas être utilisé par les plantes. L'eau dans le sol peut être subdivisé en trois catégories : (i) Eau hygroscopique ; (ii) Eau des pores et (iii) Eau gravitaire.

Voir : « Eau Juvénile »
&
« Eau de Formation »
&
« Cycle Hydrologique »

L'eau qui est retenue dans l'espace entre les particules d'un sol est appelée eau non - disponible, car elle ne peut être directement utilisé par les plantes pour leur nourriture. Toutefois, cette eau non-disponibles peuvent être subdivisées en : (i) Eau hygroscopique ; (ii) Eau des pores et (iii) Eau gravitaire. L'eau hygroscopique correspond à la pellicule microscopique de l'eau qui est autour des particules qui forment le sol. Cette eau est étroitement liée aux particules de sol par une forte attraction moléculaire et par conséquent, elle ne peut pas être déplacé naturellement. En fait, l'eau hygroscopique est liée aux particules sédimentaires par des forces adhésives qui dépassent 31 atm (atmosphère) et qui, dans certains cas, peuvent être supérieures à 10 000 atm. L'eau capillaire est l'eau qui est retenue par les forces de cohésion entre les films d'eau hygroscopique. La pression de fixation de l'eau capillaire est beaucoup plus petite que la pression de rétention de l'eau hygroscopique, ce qui signifie, que l'eau capillaire peut être déplacée par l'air sec ou par l'absorption des plantes, mais ne peut pas être déplacée par gravité. Les plantes utilisent l'eau capillaire à travers leurs racines jusqu'à ce que la force capillaire du sol (force qui retient les particules d'eau qui forment le sol) soit égale à la force d'extraction des racines des plantes. A partir de ce moment, les plantes ne peuvent plus tirer l'eau de la zone d'enracinement, et donc, se fanent. La quantité d'eau retenue dans le sol dès que l'excès d'eau est drainée est appelée une capacité de stockage d'un sol. La quantité d'eau du sol est contrôlée par la texture du sol. Les sols constitués, principalement, de particules d'argileuses ont une plus grande porosité (espace total entre les particules sédimentaires par unité de volume) que les sols sablonneux, ce qui signifie que la capacité de stockage d'un sol augmente quand de la taille des particules diminue. Cependant, des qu'un sol argileux est enfoui, sa porosité diminue par compaction.

Eau Hypogénique.................................................................................................................................................................................Juvenil water

Eau provenant directement d'un magma, que généralement, peut être considérée comme une eau qui vient pour la première fois à la surface de la Terre. Synonyme d’Eau Juvénile.

Voir : « Eau Juvénile »
&
« Eau de Formation »
&
« Subduction de type-B (Benioff) »

L'eau hypogénique ou juvénile, sous la forme de vapeur, est presque toujours associée à des éruptions volcaniques, comme le suggère cette photo, que illustre l'éruption de 1998 le long des fissures des lacs de Grímsvötn (Islande). Parfois, il est très probable que l'eau vient pour la première fois la surface de la Terre. Ceci est certainement vrai quand l'eau hypogénique ou juvénile est associée aux points chauds de l'asthénosphère. Mais actuellement, autrement dit, après 4,5 Ga (milliards d'années) d'histoire géologique, le plus probable est que l'eau ait été recyclée, de la même manière que les roches le sont, autrement dit, que l'eau ait déjà fait partie de la composition de la surface de la Terre. En fait, les zones de subduction, qu'elles soient de type B (Benioff) ou de type-A (Ampferer), suggèrent fortement une origine superficielle pour l'eau hypogénique. En fait, actuellement, la plupart des auteurs admet que : (i) Toute la croûte océanique paléozoïque a été consommée dans les zones de subduction (à l'exception d'une minuscule fraction qui se forme les ophiolite paléozoïques) et (ii) La croûte océanique postérieure à la Pangée, en particulier, celle formée au cours du Trias et du Jurassique, a également disparue dans les zones de subduction de type B (une petite quantité se trouve dans les chaînes de montagnes du Méso-Cénozoïque sous la forme d'ophiolite). Tout cela signifie que dans les zones de subduction de type-B, les plaques lithosphériques descendantes (croûte océanique et sédiments pélagiques profonds qui sont riches en eau) transportent l'eau vers les parties profondes de la zone de subduction où elle est avalée et assimilée par l'asthénosphère, tandis que les roches forment des nouveau magmas. La poursuite de cette histoire géologique est bien connu de tous les géoscientistes et surtout des personnes qui vivent le long des arcs volcaniques associés aux plaques chevauchantes. Les magmas, ainsi formés, remontent à la surface à travers la plaque chevauchante, la plupart des fois de manière catastrophique, et forment toute une série de roches effusives, au même temps qu'ils libèrent la plus grande partie de l'eau qu'ils contiennent. C'est cette eau que la majorité des géoscientistes appelle l'eau hypogénique ou juvénile.

Eau Incrustante..................................................................................................................................................................................Incrusting water

Eau sursaturée de carbonate de calcium et que pour cela a tendance à le précipiter. Au contraire des eaux incrustantes, les eaux agressives sont celle qui la propension à dissoudre le CO_3Ca. Les eaux en équilibre, qui n'ont pas tendance a déposer ou dissoudre le CO_3Ca, sont conditionnées par les valeurs du pH, Ca^2 + (dureté) et par la concentration de carbonate (alcalinité).

Voir : « Eau Hygroscopique »
&
« Eau Juvénile »
&
« Cycle Hydrologique »

Comme l'eau, en général, est riche en dioxyde de carbone (CO_2) et oxygène (O_2), elle peut facilement dissoudre des minéraux tels que la calcite, gypse, dolomite, etc., et, ainsi, acquérir ainsi une dureté de plusieurs milliers de milligrammes par litre et devenir une eau incrustante. La dureté totale de l'eau est induite, principalement, par la calcite (80 %) et par le magnésium (20 %). Quand l'eau n'est pas assez dure, elle peut devenir corrosive. Les eaux corrosives et incrustantes peuvent avoir des conséquences désastreuses, vu qu'elles peuvent ronger ou incruster les pipelines par exemple, et déposer carbonate de calcium à des endroits où il n'est pas souhaitable. Une eau incrustante est caractérisée par : (i) Un pH supérieur à 7 ; (ii) Un total de Fe supérieur a 2 ppm (parties par million, ce qui équivaut à 1 gramme par tonne) ; (iii) Un total de manganèse (Mn) supérieur à 1 ppm en conjonction avec un pH élevé et la présence d'oxygène et (iv) Une dureté totale des carbonates supérieur à 300 ppm. D'autre côté, une eau corrosive est caractérisée ppm : (a) Un pH inférieur à 7 ; (b) Une teneur en oxygène dissous supérieure à 2 ppm ; (c) Une quantité de sulfure d'hydrogène (H_2S) supérieure à 1 ppm ; (d) Le total de particules solides dissoutes supérieures à 1000 ppm ; (e) Une quantité de CO_2 dissous supérieur à 50 ppm et (f) Une quantité des chlorites supérieur à 500 ppm. L'eau de mer et autres solutions chargées de sels ont tendance à s'infiltrer lentement le long des fractures et fissures sans qu'il ait écoulement d’eau. Le résultat de ce phénomène est le dépôt de croûtes cristallines en certains endroits et notamment dans les systèmes de tuyauterie industrielle. Ce type de dépôt se fait, préférentiellement, dans les zones où il y a contact avec l'air atmosphérique. Comme illustré dans cette figure, les dépôts de carbonate et stéarate de calcium ont lieu où l'eau dure s'évapore, même partiellement. Ce type de dépôt peut commencer comme un simple résidu, mais sa poursuite peut construire des incrustations très épaisses.

Eau Juvénile ................................................................................................................................................................................................Juvenil water

Eau provenant directement d'un magma et que, dans certains cas, peut remonter à la surface de la Terre pour la première fois. Synonyme d' Eau Hypogénique.

Voir : « Eau Hypogénique »
&
« Eau de Formation »
&
« Eustasie »

L'eau (et surtout la vapeur d'eau) d'une éruption phréatique, au cours de laquelle du vapeur d'eau, eau, cendres, blocs et bombes sont éjectées d'un volcan est, parfois, considérée à tort comme de l'eau juvénile. En fait, elle est, dans la plupart des cas, de l'eau souterraine qui a été suffisamment chauffée par le magma et ainsi, transformé en vapeur avant d'être expulsé. Pour certains auteurs, l'expression phréatique, désigne la nappe d'eau près de la surface et qui peut être mobilisée et utilisée par des puits. Tenant compte des observations formulées pour l'eau hypogénique, il est important de ne pas oublier que la quantité d'eau sous toutes ses formes est admise, par la majorité des géoscientistes, comme constante depuis le début de la formation de la Terre, autrement dit, depuis 4.5 Ga (milliards d'années). En effet, si cette conjecture n'est pas vrai, la stratigraphie séquentielle est vide de sens, car elle admet, comme l'hypothèse de base, que la cyclicité sédimentaire, sur le terrain, diagraphies électriques ou données sismiques, est contrôlée et induite par les variations eustatiques (eustatisme) et surtout par les variations du niveau relatif de la mer (effets combinés de l'eustasie et tectonique). En d'autres termes, quand le volume des bassins océaniques augmente ou diminue, fonction de la tectonique des plaques, on peut dire que le niveau eustatique (niveau de la mer mesuré en relation au centre de la Terre) monte ou descend uniquement si la quantité d'eau est considéré comme constant depuis le début de la formation de la Terre. De même, pendant une période glaciaire (global), le niveau eustatique descend seulement si la quantité d'eau sous toutes ses formes est maintenue constante. Les variations du niveau de la mer provoquées par les variations de volume des bassins océaniques contrôlent les cycles eustatiques de 1re et 2e ordre, lesquels contrôlent les sous - cycles et cycles d'empiétement continentale (cycles stratigraphiques). Les variations du niveau marin, induites par les variations de la subsidence (tectonique) et du volume de la glace (glacio-eustasie) contrôlent les cycles eustatiques de 3e, 4e et 5e ordre, et ainsi, le dépôt des cycles stratigraphiques (cycles-séquence) et paracycles (du cycle-séquence).

Éboulement ........................................................................................................................................................................................................Rock-slide

Phénomène géologique qui comprend une large gamme de mouvements du sol et substratum rocheux, comme les chutes de pierres, glissements de terrain, coulées de débris, etc., qui peuvent se produire le long de la ligne de côte, le long du littoral ou à terre (onshore).

Voir : « Coulée de Débris »
&
« Érosion »
&
« Glissement de Terrain »

Les Services Géologiques des EUA ("USGS", en anglais) différencient, parfaitement, un glissement de terrain ("landslide") d'un effondrement ("slump"). Pour eux, un glissement de terrain est un mouvement vers le bas de roches, sol ou boue, tandis qu'un effondrement ou chute de roches est un type particulier de glissement dans lequel la masse rocheuse se sépare le long d'une surface courbe et se déplace vers le bas restant, plus au moins, intacte (comme illustré ci-dessus). Dans les cas extrêmes, il est relativement facile de différencier un glissement d'un effondrement, mais dans la plupart des cas, il y a des glissements à l'intérieur d'effondrements et vice-versa. Ainsi, dans cette figure, le mouvement gravitaire du terrain ("White Rock) le long du fleuve Shinane, dans la côte à l'Ouest du Japon, peut, à l'échelle globale, être considéré comme un effondrement (chute de blocs rocheux) à l'intérieur de laquelle plusieurs glissements peuvent être reconnus. Les mouvements rocheux, le long des versants, sont très fréquents sous l'eau, et en particulier, le long des talus continentaux. Ils sont responsables de la formation d'olistostromes de grandes dimensions (dépôts sédimentaires composés d'une masse chaotique de matériel hétérogène, comme, des blocs et de la boue, connus comme des olistolithes, qui s'accumule comme un corps semi-fluide, associé aux glissements et effondrements gravitaires de sédiments non-consolidés). Il y a des formations géologiques qui sont composées par une agglutination d'olistostromes, lesquelles, parfois, sont interprétées de manière erronée, surtout, dans les chaînes des montagnes, comme c'est le cas en Amérique du Sud. Dans la réalité, un certain nombre de structuralistes (géoscientistes spécialiste de la Tectonique, qui, parfois, ignorent les principes basiques de base de la géologie, en particulier de la sédimentologie, stratigraphie et paléontologie) ont tendance à tout pour expliquer par la tectonique. N'oublions jamais, qu'avant la déformation des sédiments, ceux-ci doivent être déposés et qu'une chaîne de montagnes est le résultat du raccourcissement et soulèvement de bassins sédimentaires.

Échelle................................................................................................................................................................................................................................Scale

Relation entre la distance entre deux points sur une carte et la distance réelle entre les deux points sur le terrain.

Voir : « Carte »
&
« Carte Géologique »
&
« Ligne Sismique »

L'échelle peut être exprimée de trois façons : (i) Numériquement, comme une relation ou une fraction, par exemple 1 : 100 000 ou 1 - 100 000 ; (ii) Verbalement, comme, par exemple, « un centimètre pour un kilomètre » (ne dite jamais « un centimètre équivaut à un kilomètre ») et (iii) Graphiquement, marquant les distances dans une ligne de référence. La dernière méthode a l'avantage que l’échelle reste vrai même si la carte est agrandie ou réduite soit manuellement soit mécaniquement. La première méthode est particulièrement utile une fois que n'importe quelle unité de mesure peut être utilisée. Par exemple, si quelqu'un utilise des unités métriques, une échelle de 1:100 000 signifie qu'un centimètre dans la carte représente un kilomètre sur la surface de la Terre (puisqu'il y a 100 mille centimètres dans 1 km). Plus de la taille d'un objet sur une carte s'approche de la taille réelle de l'objet sur la surface de la Terre, plus grand est l'échelle de la carte. Une carte à grande échelle montre plus de détails qu'une carte à petite échelle, mais elle couvre une surface plus petite que celle d'une carte à petite échelle de la même taille. Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de la Norvège, l'échelle horizontale est exprimée graphiquement dans le coin inférieur droit, où la ligne, en blanc, représente 20 km. Remarquons que l'échelle verticale est en temps (millisecondes temps double, c'est-à-dire, le temps d'aller et retour des ondes sismiques). De la même façon la longueur totale de cette ligne sismique peut être représentée, graphiquement, sur une carte de la mer du Nord. Sur les lignes sismiques, l'échelle horizontale est presque toujours représentée d'une façon graphique, ce qui permet au géoscientiste de l'agrandir ou réduire. Remarquons, que l'échelle, dans la zoologie et paléontologie est donnée, par exemple, par la taille de n'importe quel os ou écaille d'un animal. Dans les poissons, les écailles se forment directement sur la membrane de la peau, au fur et à mesure que le poissons croît. Le nombre des lignes d'écailles, ainsi que son type, permet l'identification d'une espèce et la croissance des écailles qui est marquée par des anneaux, permet la détermination de l'âge des poissons.

Échelle du Temps (géologique) ................................................................................................................................................Geologic time scale

Division de l'histoire géologique en: (i) Éons (ii) Ères, (iii) Périodes, (iv) Époques et (v) Âges, déterminés à partir de la stratigraphie et paléontologie.

Voir : « Temps Géologique »
&
« Éon »
&
« Datation Radiométrique »

Le Phanérozoïque représente le temps où la plupart des organismes macroscopiques, algues, champignons, plantes et animaux ont vécu. Au début, on pensait que le Phanérozoïque coïncidait avec le début de la vie. Dans la réalité, cet éon coïncide avec l'apparition des animaux qui ont développé un squelette externe, comme, des coquilles et d'autres animaux, plus récents qui ont développé un squelette interne, comme les éléments osseux des vertébrés. Le temps avant le Phanérozoïque est, en général, appelé Précambrien et considéré comme un éon ou une ère fonction des géoscientistes. En fait, certains divisent le Précambrien en trois ères : (i) Hadéen, (ii) Archéen et (iii) Protérozoïque. Le Phanérozoïque est formé par trois ères : (a) Paléozoïque ; (b) Mésozoïque et (c) Cénozoïque. La terminaison "zoïque" signifie l'animal, et "Paléo" signifie ancien, "Méso", moyen et "Céno" récent. Ces divisions soulignent les grands changements des anciennes faunes, étant chacune caractérisée par un groupe particulier d'animaux. Souvent, le Cénozoïque est appelé l'âge des Mammifères. Le Mésozoïque est appelé l'âge des Dinosaures et le Paléozoïque âge de Poissons. Évidemment, que ceci est une simplification, une fois que dans Mésozoïque, par exemple, ont vécu beaucoup d'autres animaux en plus des Dinosaures, comme des mammifères, tortues, crocodiles, grenouilles, et surtout une grande variété d'insectes. D'autre part, il y a eu beaucoup de types des animaux qui ont vécu dans le passé et qui n'existe plus aujourd'hui. Les vieilles flores ont, aussi, subi beaucoup de changements et pas, nécessairement, en même temps que les animaux. Si nous pouvions voyager vers l'Archéen (dans cette échelle de temps l'Archéozoïque et l'Archéen ne sont pas des synonymes), il serait difficile de penser qu'on étaient dans la même planète que celle que nous habitons aujourd'hui. À cette époque - là, l'atmosphère était très différente de celle que nous respirons aujourd'hui. Elle était, principalement, formée par du méthane, ammoniac et d'autres gaz toxiques pour la plupart des êtres vivants de notre planète. C'est à cette époque, que la surface de la Terre a commencé à se refroidir, suffisamment, ce qui a permis aux roches et plaques lithosphériques de commencer à se former.

Écliptique...................................................................................................................................................................................................................Ecliptic

Trajectoire apparente que le Soleil fait dans le ciel pendant un an, lequel, apparemment, se déplace vers l'Est dans une surface sphérique imaginaire (sphère céleste) relativement à toutes les étoiles fixes.

Voir : « Soleil »
&
« Cycle de Milankovitch »
&
« Théorie Astronomique des Paléoclimats »

Au point de vue géocentrique, l'écliptique est le grand cercle sur la sphère céleste qui représente la trajectoire annuelle du Soleil vu de la Terre. Du point de vue héliocentrique, l'écliptique est l'intersection de la sphère céleste avec le plan de l'écliptique, qui est le plan géométrique contenant l'orbite terrestre autour du Soleil. La plupart des planètes du système solaire ont une orbite qui est légèrement inclinée sur le plan de l'écliptique. Le zodiaque (région du ciel autour de l'écliptique, divisée en 13 constellations, qui correspondent aux douze signes, qui quand vus de la Terre, le Soleil, Lune et planètes du système solaire se déplacent) est proche du plan de l'écliptique. Le plan de l'écliptique est incliné par rapport à l'équateur céleste d'un angle (inclinaison de l'écliptique) d'environ 23° 27'. Cet angle souligne l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre par rapport à la perpendiculaire au plan de son orbite. L'inclinaison de l'écliptique correspond à la position de la Terre sur son orbite à l'équinoxe du printemps et est le point de départ des mesures des angles de l'écliptique. Quant au plan orbital de la Lune, il est incliné d'environ 5° par rapport à l'écliptique. Puisque, il y a environ 365.24 jours dans une année et 360° dans un cercle, le Soleil semble se déplacer le long de l'écliptique, à une vitesse, plus ou moins, de 1° par jour. Ce mouvement d'Ouest en Est est contraire au mouvement apparent d'Est en Ouest sur la sphère céleste. L'écliptique et l'équateur céleste se croisent en deux points, directement vis-à-vis un de l'autre. Les équinoxes sont les moments où le Soleil se trouve dans ces points, ce qui signifie du point de vue héliocentrique, que la Terre est située sur l'un de ces points de son orbite. À ces moments-là, le jour et la nuit durent chacun environ 12 heures, partout sur Terre. L'une de ces intersections est appelé point vernal, qui correspond à la position de la Terre dans son orbite lors de l'équinoxe de printemps et est le point de départ pour mesurer l'angle de l'écliptique (point d'Aries est opposé au point de Libra). Le point sur l'écliptique qui est plus au nord de l'équateur céleste est appelé solstice d'été dans l'hémisphère Nord et solstice d'hiver dans l'hémisphère Sud. Ces noms sont inversés lorsque le soleil est plus au sud de l'équateur céleste.

Écoulement...................................................................................................................................................................................................................Flow

Terme général, qui exprime le mouvement, plus ou moins, continu d'un courant (en particulier d'un fluide). En géologie structurale, l'écoulement désigne la déformation d'une roche qui n'est pas immédiatement récupérable, sans permanente perte de cohésion. En géologie pétrolière, ce terme désigne le flux de saturants (pétrole, gaz ou eau) dans une roche - réservoir ou d'une roche-réservoir vers une autre.

Voir : « Flux (écoulement) »
&
« Roche - Réservoir »
&
« Courant de Turbidité »

Il y a fondamentalement deux types d'écoulement : (i) Laminaire et (ii) Turbulent. Ces deux types peuvent être observés facilement dans la fumée d'une cigarette. En fait, si vous laissez une cigarette allumée dans un cendrier, au départ, la fumée s'élève verticalement, ce qui signifie que les lignes de flux sont différentes (ne se mélangent pas) et parallèles. Puis, la fumée commence à monter d'une manière, plus ou moins, chaotique, c'est-à-dire, les lignes d'écoulement (ou de flux) sont confuses, mélangées et en tourbillons (parfois se déplaçant vers l'arrière). Dans cette figure, sont illustrés les lignes d'écoulement de l'huile autour d'un puits virtuel de production de pétrole. La détermination exacte des mécanismes de récupération du pétrole dans une roche - réservoir affecte directement l'efficacité de la récupération. Ainsi, pour mieux comprendre une roche - réservoir, les géoscientistes utilisent des procédés de simulation ("Logiciels") afin d’imaginer le flux, comme illustré dans cette figure. Malgré le fait que le stockage des données de la porosité utilise une représentation en deux dimensions de l'écoulement, la simulation du réservoir à trois dimensions est difficile de mettre en images. Comme le modèle illustré ci-dessus, utilise trois flèches d'écoulement (chacune représentant une des trois phases : pétrole, gaz et eau), en chaque bloc de la grille de simulation, on obtient des centaines de milliers de flèches d'écoulement dans une seule image pour une simulation complète. Si la roche - réservoir est faillée ou fracturée, le flux en trois dimensions est plus difficile à comprendre. Comme les géoscientistes de production demandent toujours plus de scénarios alternatifs en périodes de temps de plus en plus courtes, il est nécessaire trouver rapidement des façons plus efficaces d'interpréter les résultats des simulations, c'est-à-dire, de transformer les résultats en images plus faciles à comprendre, ce qui, actuellement, n'existe pas encore.

Écoulement Granulaire...............................................................................................................................................................Granular flux

Écoulement d'un milieu granulaire causé par la traînée superficielle d'un fluide, dans lequel le flux supérieur de masse ne se produit pas toujours à la surface de la couche granulaire et, dans ce cas, les grains se déplacent comme un bloc de particules.

Voir : « Écoulement Laminaire »
&
« Écoulement Turbulent »
&
« Écoulement »

Dans les endroits où des matériaux granulaires, par exemple, des produits miniers ou des céréales, sont stockés (en silos ou piles d’agrégats), l'angle de repos et sa sensibilité à toute variation, requiert d'être soigneusement étudié, car des écoulements granulaires peuvent se produire. En fait, une rupture dans le talus d'un tas de sable peut provoquer des tragédies dans les plages et dans les exploitations d'or des dépôts alluviaux, pour ne pas parler des mines d'or des placers comme à Long Island (les placers sont des concentrations de minéraux métalliques et de minéraux lourds accumulés par l'action des cours d'eau, vent, glaciers ou de la mer, bien que les dépôts fluviaux soient les plus courants). L'incapacité de bien gérer les gigantesques accumulations de débris des mines de charbon du pays de Galles a entraîné l'horrible tragédie d'Aberfan, en 1966, quand un écoulement granulaire de ces montagnes artificielles a tué 144 personnes dont 116 enfants, qui étaient à l'école, laquelle a été complètement enterrée. L'angle de repos semble avoir été bien compris par de nombreux animaux, comme les fourmilions ou fourmis-lions (parfois appelé le dragon de sable). La fourmi-lion est le stade larvaire d'une grande famille d'insectes (Myrmeleontidae), dont les adultes sont des créatures avec quatre ailes très attrayantes. Pendant l'état larvaire - et elles peuvent rester des larves pendant plusieurs années - elles sont des prédateurs terribles. Environ 2000 espèces sont connues dans le monde, populairement connues en EUA comme « Doodlebugs », car leurs traces dans le sable ressemblent à des gribouillis sur papier. Le fourmi-lion utilise l'angle de repos de manière très efficace pour capter sa nourriture. Il creuse dans le sable, contre l'angle de repos, une fosse et s'enfouie dans le fond avec ses mâchoires pleines d'un venin prêtes à tuer n'importe quel visiteur. Ainsi, un visiteur qui tombe dans la fosse se battra en vain pour échapper à l'angle de repos des côtés de la fosse, une fois que la fourmi-lion jette du sable contre la pente, ce qui crée des écoulements granulaires, qui empêche l'animal de s'échapper.

Écoulement Granulaire Ascendant..........................................................................................................Ascending granular flux

Écoulement d'un milieu granulaire vers le haut par la force d'un fluide qui se déplace à l'intérieur ou par dessus de la couche granulaire, dans lequel le flux le plus important ne se produit pas toujours au sommet de la couche granuleuse.

Voir : « Écoulement Laminaire »
&
« Écoulement Turbulent »
&
« Écoulement »

Quand une onde s'approche de la ligne de côte, elle devient si abrupte, que l'eau ne peut plus se supporter à elle même et la vague se brise tombant dans la zone de déferlement. Le déferlement d'une vague correspond à une augmentation de la courbure, avec un déséquilibre, et l'effondrement de la partie supérieure de la crête. La manière comme une vague se brise dépend, essentiellement, de deux paramètres principaux : (a) Relation entre la hauteur et la longueur de l'onde ; (b) Pente et rugosité du fond de la mer. La plupart des géoscientistes distinguent trois types de déferlement : (i) Déferlement Plongeant (en volute ou en spirale), lorsque la crête de la vague s'élève, s'arrondie et tombe contre sa base (lorsque le fond de la mer est incliné et régulier et que le rapport entre la hauteur et longueur de l'onde est petit); (ii) Déferlement en Déversement, lorsque la crête de la vague devient angulaire et se brise dans la partie supérieure, près du sommet, formant boules de mousse, qui glissent devant la vague. La réponse d'une couche granulaire à la force d'un fluide, qui s'écoule à travers ou au-dessus d'elle a été l'objet de nombreuses recherches depuis plus d'un siècle. En fait, ce phénomène est le centre d'un grand nombre de problèmes géologiques et pratiques. La prévision d'écoulements granulaires pour un flux de fluide connue est fondamentale pour comprendre non seulement comment les plages et les deltas évoluent, mais aussi pour comprendre comment les montagnes sont érodées (voir figure) et comment les paysages se sont formés. En effet, certains phénomènes sédimentaires ne peuvent pas être compris sans comprendre l'action combinée de l'écoulement fluide granulaire (deux phases). Les détails microscopiques de la réponse d'une couche lorsqu'elle est forcée par un fluide soulève d'importantes questions : (i) Nature des flux près d'un mur irrégulier ou poreux, (ii) Mouvement d'un grain sur une surface rugueuse et (iii) Dynamique de avalanches granulaires. Compte tenu de certaines mesures de l'intensité de l'écoulement, les géoscientistes ont tenté de prédire les écoulements granulaires à partir des propriétés du matériel, comme la taille, forme, coefficient de friction, compression, etc. Un aspect important du problème à considérer est le début d'écoulement granulaire. Comme dans une surface d'empilement granulaire affectée par la gravité, par rapport à l'angle de repos, les couches granulaires entraînées par un certain limite de flux de fluide, sont considérées statiques en dessous d'un certain limite d'écoulement. Différentes courbes empiriques qui corrèlent certaines mesures du fluide, qui force le début de l'écoulement granulaire, avec les propriétés des grains ont été proposées. Lorsque l'écoulement est turbulent, la couche forcée est stochastique (aléatoire), mais avec certains données, on peut détecter la présence d'un écoulement granulaire (quoique très petite) pour toute valeur moyenne du fluide forçant. Lorsque l'écoulement est laminaire, la couche granulaire flottante génère un effort fluide local, bien qu'associé à la surface de la couche (dépendant du temps).

Écoulement Laminaire .................................................................................................................................................................Laminar flow

Écoulement d'un fluide dans lequel les lignes de flux sont distinctes et parallèles, ce qui signifie qu'elles ne se mélangent pas. Synonyme de Flux Laminaire.

Voir : « Flux (écoulement) »
&
« Lahar »
&
« Flux Turbulent »

Un écoulement laminaire est relativement uniforme et ininterrompue, comme le flux d'air sur les ailes d'un avion en vol. L'écoulement laminaire se développe, souvent, en face d'un corps qui se déplace. En fait, il est un facteur clé quand un objet vole. Par exemple, si le flux d'air est arrêté sur une section de l'aile d'un avion, il se forme une turbulence qui produit une perte de la force d'ascension et une augmentation du tirage. Ainsi, comme illustré dans cette figure, la structure courbe d'une aile d'avion est conçue de sorte qu'il y ait un tirage minimum et un écoulement laminaire sans interruption. Pour mieux comprendre l'écoulement laminaire, ouvrez lentement un robinet. L'eau s'écoule d'une manière ordonnée. S'il n'y a pas de vent ou n'importe quel autre dérangement, rien ne va changer. L'eau s'écoule de manière laminaire. L'écoulement est déterministe, ce qui signifie que le comportement futur est complètement déterminé en spécifiant le flux actuel ou passé. Désormais, ouvrez complètement le robinet. Le mouvement de l'eau est plus rapide et la quantité d'eau est plus grande. Le modèle d'écoulement change à chaque instant. Bien qu'en moyenne le mouvement soit dans la même direction, il y a, par tout, des irrégularités dans le flux. L'écoulement est turbulent. En effet, bien que l'écoulement turbulent se fasse dans la même direction que l'écoulement laminaire, il montre des fluctuations complexes et chaotiques de la vitesse, ce qui signifie que les modes d'écoulement turbulent ne se répètent jamais. Un écoulement lent tend à être laminaire, alors qu'un écoulement rapide a tendance à être turbulent. Cependant, un écoulement lent en provenance d'un grand trou peut être turbulent. Les scientistes spécialisés dans ce domaine n'aiment pas dire « rapide », « lent », « petit » ou « gros », car il n'y a pas de référence, autrement dit, "petit" par rapport à quoi ? Comme un écoulement turbulent est une forme différente de l'écoulement laminaire, il est préférable quantifier autant que possible les conditions de son apparition tenant en ligne de compte la viscosité dynamique et cinématique (viscosité divisée par la vitesse) et la vitesse d'écoulement.

Écoulement Turbulent.................................................................................................................................................................Turbulent flow

Écoulement d'un fluide dans lequel les lignes de flux sont confuses et mélangées. Le liquide se déplace, parfois, en arrière et en tourbillons. Synonyme de Flux Turbulent.

Voir : « Flux (écoulement) »
&
« Lahar »
&
« Courant de Turbidité »

En mécanique des fluides un écoulement turbulent est un régime fluide caractérisé par le changement de propriétés chaotiques et stochastiques. Ainsi, généralement, dans le corps humain, le sang se déplace de façon laminaire. Toutefois, dans certaines conditions de fort écoulement, en particulier dans la montée vers l'aorte, l'écoulement laminaire peut disparaître et devenir turbulent. Lorsque cela arrive, l'écoulement du sang n'est plus linéaire et lise, mais au contraire, il s'écoule de manière chaotique comme l'eau du torrent illustrée sur cette figure. L'écoulement turbulent peut également se produire dans les grandes artères près des points de ramification. Dans le corps humain, l'écoulement turbulent augmente l'énergie nécessaire à la circulation parce que la turbulence augmente la perte d'énergie sous forme de frottement. La turbulence ne démarre que lorsque la vitesse d'écoulement est suffisamment élevée pour détruire le flux laminaire. La turbulence survient lorsque le nombre de Reynolds est atteint. Mathématiquement, le nombre de Reynolds peut être défini par Re = (ρ u^2) / (μu/L) = ρu L/μ = uL /v, où Re = nombre de Reynolds (sans dimensions), ρ = densité (kg/m^3), u = vitesse (m/s), μ = viscosité dynamique (Ns/m^2), L = longueur (m) v = viscosité cinématique (m2/s). Ce numéro est utilisé pour déterminer si l'écoulement est laminaire ou turbulent (comme, par exemple, dans les oléoducs qui transportent du pétrole). L'écoulement est laminaire, quand Re est inférieur à 2300 et turbulent si Re est supérieure à 4000. Si Re est entre 2300 et 4000, le flux se dit transitoire (les deux flux sont possibles). Dans les rivières et torrents de montagne, un écoulement turbulent permet de transporter en suspension, plus longtemps, les sédiments qu'un écoulement laminaire, et renforce, évidement, l'érosion à la base du courant. La vitesse linéaire moyenne est, généralement, plus grande dans un écoulement laminaire que dans un écoulement turbulent. Récemment, certains auteurs ont avancé l'hypothèse que l'écoulement turbulent affecte considérablement le comportement des poissons dans les cours d'eau. Notons que souvent, l'écoulement d'un cours d'eau peut être lié à l'écoulement d'un horizon turbulent.

Écozone........................................................................................................................................................................................................................Ecozone

Domaine biogéographique de la surface de la Terre basé dans les tendances de la distribution historique et évolutives des plantes et animaux terrestres.

Voir : « Animal (règne) »
&
« Paléontologie »
&
« Biostratigraphie »

La Terre est divisée en huit grandes écozones, souvent désignées comme des sous-régions : (i) Afrotropicale, avec 22,1 M km^2, qui peut être subdivisée en Afrique sub-saharienne et Madagascar ; (ii) Antarctique, avec 0.3 M km^2 ; (iii) Australasie, avec 7.7 M km^2 ; (iv) Indo-Malayene, avec 7.5 M km^2 ; (v) Paléoarctique avec 54.1 M km^2 ; (vi) Néoarctique, avec 22.9 M km^2 ; (vii) Néotropique, avec desquelles de M km^2 ; (viii) Océanique, avec 1.0 M km^2. Les écozones néoarctique et paléoarctique forment, pour certains géoscientistes, l'écozone Holoárctique. Ces écozones sont caractérisées par l'histoire évolutive des plantes et animaux qu'elles contiennent. Elles sont différentes des biomes (zones bioclimatiques ou biotiques, qui correspondent à une partie particulière de la planète qui partage, climat, végétation et faune), aussi connues comme les principaux types d'habitats (espace qui remplit les conditions nécessaires pour une espèce puisse y vivre et se reproduire, perpétuant ainsi sa présence), qui sont des divisions de la surface terrestre faite sur la bases de la forme de vie ou d'adaptation des plantes et animaux aux conditions climatiques, pédologiques et autres. Comme illustré sur cette figure, qui représente les biomes terrestres du Canada, chaque écozone peut inclure un certain nombre de différents biomes. Une forêt tropicale humide de l'Amérique centrale, par exemple, peut ressembler à un biome de la Nouvelle Guinée dans sa structure, type de végétation, climat, sols, etc., mais les deux forêts sont habitées par des plantes et animaux avec différentes histoires évolutives. Les écozones sont habituellement utilisées dans la zoogéographie, une fois qu'elles permettent de comprendre la distribution de la faune actuelle des mammifères. Cependant, elles sont moins pertinentes dans d'autres disciplines biogéographiques. Pour les oiseaux (migratrices), l'écozone Paléoarctique est séparée en deux sections au niveau de l'Oural et de la mer Caspienne. La Paléoarctique occidentale, où la migration des oiseaux se fait vers le sud jusqu'à l'écozone paléoarctique orientale et Afrotropicale où la migration a lieu vers le sud pour les écozones Australasie et Indo-Malayene.

Écueil..................................................................................................................................................................................................................................Skerry

Petite île rocheuse dont les dimensions sont trop petites pour être peuplée (dans des conditions normales).

Voir : « Pilier Marin (rocheux) »
&
« Atoll »
&
« Îlot (rocheux) »

Les écueils sont très fréquentes à l'entrée des fjords, où des vallées glaciaires submergées, formées perpendiculairement à la ligne de côte, se rejoignent à d'autres vallées d'une façon, plus ou moins, complexe. Dans certains endroits, près des marges distales des fjords, les chenaux creusés par la glace sont si nombreux et leurs directions si variées que la côte rocheuse est divisée en nombreux îlots rocheux appelés écueils. Certains de ces écueils sont de taille considérable et montagneux tandis que d'autres ne sont que des petites pointes rocheuses qui rendent difficile la navigation. Les conditions géologiques de haut niveau, autrement dit, quand le niveau de mer est plus bas que le rebord du bassin, que dans ce cas, normalement, correspond au rebord continental, favorisent la formation d'écueils. Cependant, une chute relative du niveau de la mer significative exhume le plateau continental (si le bassin avait une plate-forme), et les écueils ne sont plus individualisés. En d'autres termes, les écueils apparaissent lors des cortèges transgressifs et durant la phase initiale des prismes de haut niveau, c'est-à-dire, lorsque le rebord du bassin est, plus ou moins, coïncidente avec le rebord continental. Notons que durant la cortège transgressif, le rebord du bassin (qui ne coïncide pas avec le rebord continental) est en aval de la ligne de côte, tandis que durant le prisme de haut niveau, sauf dans sa phase initiale, la ligne de côte coïncide avec le rebord continental, qui est aussi le rebord du bassin. Certains géoscientistes considèrent les écueils comme des îlots sub-affleurant, autrement dit, comme des obstacles ou des dangers pour la navigation, ce qui est légèrement différente de la définition originale. En fait, en anglais on dit "skerry", terme qui est dérivé de l'ancien norvégien "sker" qui signifie un rocher dans la mer, dont les dimensions ne permettent pas implantation d'un village. Dans l'offshore du Portugal, par exemple, non loin de la ligne de côte, les écueils ont une origine totalement différente des écueils des pays nordiques, dont l'origine est fondamentalement glaciaire. La grande majorité des écueils de l'offshore sud du Portugal, sont le résultat de l'érosion marine et surtout la conséquence de l'effondrement des arches naturelles.

Effet de Bernoulli..............................................................................................................................................................................Bernoulli effect

Plus rapidement un fluide s'écoule plus petite est sa pression. L'effet Bernoulli est celui qui permet aux oiseaux et aux avions de voler. Les ailes, qu'elles soient naturelles ou artificielles ont des géométries très similaires. C'est la forme des ailes qui crée une différence importante dans le l'écoulement de l'air le long des surfaces supérieures et inférieures, qui implique un soulèvement.

Voir : « Flux (écoulement) »
&
« Flux laminaire »
&
« Flux turbulent »

Comme illustré dans cette figure, l'idée fondamentale de l'effet Bernoulli, sur les ailes d'un avion, est la suivante : (i) Un courant d'air est divisé en deux parties quand il trouve les bords frontaux des ailes ; (ii) Une partie va vers le haut de la surface supérieure et l'autre vers le bas de la surface inférieure de chaque aile ; (iii) Cependant, pour que les courants se retrouvent en même temps, dans l'extrémité opposée des ailes, le courant d'air supérieur doit se déplacer plus vite que le courant inférieur, puisque la distance à parcourir est plus grande. Combinant les lois du mouvement de Newton et la loi de la conservation de l'énergie, Daniel Bernoulli (1700-1782) a montré que la pression exercée par un fluide (qui peut être un liquide ou un gaz) diminue lorsque la vitesse du fluide augmente. De ce fait, la pression verticale, vers le haut, des courants d'air qui se déplaçant sous les ailes d'un avion, est supérieure à la pression verticale, vers le bas, exercée par l'écoulement des courants d'air par dessus des ailes. Cela signifie que, dès qu'un avion prend de la vitesse, la différence de pression exercée par les courants d'air sur les ailes augmente, ce qui crée une force ascendante (force de décollement). Lorsque la différence de pression est suffisamment grande, la force décollement devient plus grand que la force de gravité (verticale vers le bas), forçant, ainsi, l'avion à décoller. C'est la force de levage qui maintient l'avion en altitude pendant le vol. Notons que quand un avion décolle d'un aéroport, il prend son envol dans des directions différentes en fonction des jours, et il fait la même chose lorsqu'il atterrit. En fait, le sens de l'atterrissage dépend de la direction du vent. L'avion décolle contre le vent plus facilement que dans le vent. C'est également l'effet Bernoulli qui augmente les flammes d'une cheminée et les attire vers le haut, quand une rafale de vent passe au-dessus de la cheminée, En fait, la vitesse du vent sur la cheminée diminue la pression de l'air ce qui facilite le mouvement vertical des flammes.

Effet de Coriolis....................................................................................................................................................................................Coriolis effect

Effet résultant d'une application inappropriée de l'accélération de Coriolis (accélération nécessaire pour qu'un objet suive sa trajectoire, quand en mouvement, par rapport à un cadre référentiel en rotation). Tous les corps en mouvement qui se déplacent à la surface de la Terre sont déviés vers la droite, dans l'hémisphère Nord et vers la gauche dans l'hémisphère Sud.

Voir : « Mouvement de Eckman »
&
« Spiral de Eckman »
&
« Courant Refoulement »

La force de Coriolis agit sur tous les corps, autrement dit, sur toute masse attachée à la rotation de la terre. Elle est maximale aux pôles, où un homme placé verticalement ne subit aucune force de rotation. Elle varie entre les deux pôles, déviant la trajectoire d'un corps en mouvement qui se déplace du nord vers le sud ou du sud vers nord. Quand une petite masse d'air commence à se déplacer sous l'influence des forces de pression, la force de Coriolis entre en jeu et détourne son chemin vers la droite si le mouvement se produit dans l'hémisphère Nord et vers la gauche s'il continue l'hémisphère Sud. Cette déviation de la trajectoire va se poursuivre jusqu'à ce que la force de Coriolis équilibre la force créée par les différences de pression. Dans ce cas, le vent suivra les courbes d’égale pression. Un tel mouvement, où la force de Coriolis équilibre les forces de pression, est dit être géostrophique. Ainsi le vent finira par s'écouler des zones de haute pression vers les zones de basse pression. Cependant, un autre facteur entre en considération, c'est-à-dire, la friction entre les masses d'air, ce qui détournera peu à peu, le vent et le tournera vers les basses pressions. Ce bloc diagramme illustre la formation de vallées sous - marines par des courants ascendants déviés vers la gauche (dans le diagramme) par la force de Coriolis. Les courants de fond sont créés par un gradient de pression produit par les courants de surface détournés par le mouvement de Eckman. Au fil du temps, les courants de surface, créés par le vent, se manifestant en profondeur, mais la vitesse et direction changent en raison de la force de Coriolis. La spirale de Eckman correspond à la configuration du mouvement du courant en profondeur. Le transport de Eckman correspond au mouvement du courant produit par le vent. Le mouvement de l'eau dans la spirale Eckman a une déviation de Coriolis de 90° de la direction du vent. Le long des zones côtières le transport Eckman peut produire des courants ascendants ou descendants qui éloignent ou rapprochent de la côte les courants de surface.

Effet de Serre non-Naturel.........................................................................................................................Non-natural greenhouse effect

Réchauffement de la surface de la Terre dû à une augmentation excessive des gazes à effet de serre, en raison, directe ou indirecte de l'activité humaine. Ces gazes : (i) Vapeur d'eau ; (ii) Oxyde d’azote (gaz hilarant N_2O ou protoxyde d'azote) ; (iii) Dioxyde de carbone ; (iv) Méthane et (v) Azote, absorbent le rayonnement infrarouge émis par la Terre et l'irradient vers l'espace et en direction de la Terre la réchauffant considérablement. Dans les 50 dernières années, la production de dioxyde de carbone, oxyde nitreux, et méthane a fortement augmenté, ainsi que les chlorofluorocarbones (CFC) qui ont un fort effet de serre, une fois qu'une molécule de CFC est 12000 à 1000 fois plus efficace pour absorber le rayonnement infrarouge qu'une molécule de dioxyde de carbone (CO_2).

Voir : « Effet de Serre Naturel »
&
« Réchauffement Global »
&
« Théorie Astronomique des Paléoclimats »

L'origine non naturelle des gaz à effet de serre est principalement associée à une intense: (i) Agro-élevage ; (ii) Agriculture et (ii) Utilisation de combustibles fossiles. Cependant, il ne faut pas oublier qu'il y a beaucoup de géoscientistes qui ne croient pas à l'effet de serre, pour qui il se base sur une fausse analogie. Ce fut le chimiste, Arrhenius qui sur la base d'une expérience faite par De Saussure a avancé l'hypothèse que le CO_2 atmosphérique provoquerait une augmentation de la température de la Terre, comme les vitres d'une serre de jardin. Bien sûr, que la plupart des géoscientistes n'a pas cru à une telle analogie, puisque plusieurs expériences, telles que celles faites par R. W. Wood (1868-1955), ont réfuté l'hypothèse avancée par Arrhenius et Saussure et ont montré que le phénomène qui produit l'élévation de la température dans une serre est la convection et non opacité des verres aux rayons infrarouges. Actuellement, pour des raisons de propagande, certains géoscientistes, journalistes et politiciens blâment l'humanité, laquelle, pour eux, est la responsable du réchauffement climatique (ne pas confondre avec changement climatique). Cependant, il me semble qu'ils ignorent (par incompétence, plutôt que par intérêt), que dans l'histoire géologique, les changements climatiques et les cycles solaires existent depuis environ 4,5 Ga (depuis la formation de la Terre). Ainsi, le cycle solaire n° 23 (chaud) est terminée et le cycle 24 (froid) a déjà commencé (2008), ce qui signifie que les 11-12 prochaines années seront froides.

Effet de Serre Naturel...............................................................................................................................................Natural greenhouse effect

Réchauffement de la surface de la Terre par le retour des rayons infrarouges. L'atmosphère qui est composée principalement d'azote et oxygène, est transparente aux rayons du soleil. Par conséquent, la plupart du rayonnement solaire qui n'est pas réfléchi par les nuages, affecte directement la surface de la Terre, ce qui provoque son réchauffement, et par conséquent, l'émission de rayons infrarouges. L'oxygène et azote sont aussi transparent aux rayons infrarouges émis par la Terre, mais l'atmosphère contient des traces d'autres gaz qui ne sont pas transparentes à ces rayons. Ces gaz, appelés gaz à effet de serre, absorbent le rayonnement infrarouge émis par la Terre et les irradient, non seulement vers l'espace, mais aussi en direction de la Terre, la réchauffant à une température plus élevée que s'il n'y aurait pas de gaz à effet de serre.

Voir : « Effet de Serre non - Naturel »
&
« Réchauffement Global »
&
« Théorie Astronomique des Paléoclimats »

En supposant que l'espace, atmosphère et la Terre sont trois systèmes indépendants, chacun doit être en équilibre. Chaque système doit gagner et perdre de l'énergie à la même vitesse. Cet équilibre n'est pas seulement automatique, mais régulé par lui - même. Si à un moment donné, l'atmosphère ou la Terre se déstabilisent, chacun se réchauffera ou refroidira jusqu'à ce qu'un nouveau équilibre soit rétabli. Chaque mètre carré de la surface extérieure de l'atmosphère reçoit par an, environ 343 watts d'énergie solaire, dont environ 17 % est réfléchie par les nuages, 6 % par la Terre et 8 % par l'air. Le reste est transformé en rayonnement infrarouge par la Terre et retourné dans l'atmosphère et espace. Remarquons que la majorité des scientifiques indépendants (ceux qui refusent d'être payés pour dire ce que leurs patrons veulent qu'ils disent) ne croit pas à l'effet de serre, lequel pour eux est basé sur une fausse analogie. Ils pensent que le phénomène physique qui a lieu, sur Terre ou dans une serre, est la convection. D'autres, comme Svensmark (2004), pensent que l'effet de serre a une certaine importance, mais ceux qui sont sûrs que la hausse de température est dû au CO_2 (« alarmistes ») n'ont jamais présenté aucune justification scientifique, mais uniquement des simples suppositions. En fait, il semble que c'est l'augmentation de température qui augmente la concentration de CO_2 et non le contraire.

Effet de Pendule.................................................................................................................................................................................Pendulum effect

Déplacement latéral et pendulaire des centres de déposition progradants par manque d'espace disponible. Les déplacements latéraux des lobes deltaïques (formés par accrétion, plus ou moins, verticale d'un certain nombre de deltas verticales, qui forment les édifices deltaïques), sont des magnifiques exemples de l'effet de pendule. Quand un lobe deltaïque se déplace latéralement, le fossé qui l'entoure et les estrans, qui existent de chaque côté du lobe, se déplacent, aussi, ce qui, localement, produit des transgression significatives, où se déposent des argiles riches en matière organique, qui peuvent être considérées comme des roches-mères potentielles.

Voir : « Delta »
&
« Régression »
&
« Variation Relative (du niveau de la mer) »

Le concept d'effet de pendule dans la construction d'un intervalle progradant, a peu près, comme dans la construction d'un édifice deltaïque, a été décrit, probablement pour la première fois, par Dailly (1976) dans le delta du Niger. Ce concept a ensuite été appliqué à l'édifice deltaïque du Mississippi, où différents lobes ont été mis en évidence. Comme illustré sur cette figure, dans l'édifice deltaïque du Mississippi, du lobe le plus ancien pour le plus récent, on reconnaît les lobes suivants : (i) Maringoiun ; (ii) Tèche ; (iii) Saint - Bernard (iv) La Fourche et (v) Moderne. Le mouvement pendulaire de ces lobes est évident. Dailly a décrit l'effet de pendule dans l'édifice du delta du Niger, plus ou moins, comme suit : a) L'édifice deltaïque du Niger (ne pas confondre édifice deltaïque avec delta) correspond à un grande centre de dépôt (plus de 4 km d'épaisseur) ; b) Il est le résultat de la progradation (vers la mer) de la ligne de côte (depuis environ 40 My), avec une vitesse moyenne de 5 km par My ; c) Actuellement, le fossé périphérique, qui s'est formé autour du centre de dépôt est souligné par deux entrants de plaine intertidal de chaque côté du lobe moderne ; d) Lors de la formation de l'édifice deltaïque, des rentrants similaires se sont formés en raison des déplacements latéraux des centres de dépôt ; e) Ces rentrants sont soulignés par des transgressions locales (ou comme des régressions dans les lobes) ; f) Ces déplacements, comme ceux d'un pendule, se caractérisent par le dépôt d'argiles transgressives, entre les lobes sableux (régressions), qui en partie contrôlent la distribution des ceinture pétroliers.

Éluviation .............................................................................................................................................................................................................Eluviation

Enlèvement du matériel dissout ou en suspension d'une ou plusieurs couches de sol par le mouvement de l'eau lorsque la précipitation d'eau dépasse l'évaporation. Une telle perte de matériel en solution est, souvent, désigné comme le lessivage. L'éluviation influence sensiblement la composition du sol.

Voir : « Sol »
&
« Lixiviation »
&
« Fragipan »

Le terme éluviation ne doit pas être confondu avec illuviation. L'éluviation qui est entraînée par le mouvement descendant de l'eau dans le sol, est l'élimination de substances organiques et inorganiques, d'un horizon par lessivage, en particulier, dans l'horizon A du sol. L'illuviation, au contraire, est l'accumulation progressive d'une couche du sol (ou horizon) de divers matériaux déposés par l'infiltration d'eau (percolation). Comme illustré dans ce schéma, l'horizon supérieur (sommet du sol), l'horizon O, est composé, principalement, de matière organique. Ordures fraîches se trouvent sur la surface, tandis qu'en profondeur tous les signes de la structure végétale ont été détruits par la décomposition. La matière organique décomposée ou de l'humus, enrichit le sol en nutriments (azote, potassium, etc.), améliore la structure du sol (reliant les particules) et augmente la rétention de l'humidité. Le second intervalle, en dessous de l'horizon O, est composé de deux horizons, A et E qui marquent le véritable début du sol minéral. Dans la partie supérieure, la matière organique est mélangée aux produits inorganiques des intempéries (c'est pour cela qu'il est de couleur sombre) en raison de la présence de matière organique. C'est au sommet de cet intervalle (horizon A) que l'éluviation, entraînée par le mouvement descendant de l'eau, est très active. La partie inférieure (horizon E) est, généralement, de couleur claire et l'éluviation est le processus dominant. La lixiviation ou l'élimination des particules d'argile, matière organique, et / ou des oxydes de fer et d'aluminium, est active dans cet horizon. Sous les forêts de conifères, cet horizon a souvent une forte concentration de quartz ce qui lui donne une couleur gris - bleu. Le troisième intervalle est l'horizon B qui est une zone d’illuviation où le matériel fin, qui se déplace vers le bas, est accumulé. L'accumulation de ce matériel forme une couche dense dans le sol qui est souvent enrichi par des nodules ou des niveaux de carbonate de calcium. Cela se produit lorsque le carbonate est précipité à partir d'eau qui descend dans le sol ou par capillarité.

Embouchure (de la baie).................................................................................................................................................................................Bay mouth

L'entrée d'une baie ou la partie de la baie qui est en contact et qui sert de connexion avec la masse principale de l'eau.

Voir : « Ligne de baie »
&
« Point d'Équilibre »
&
« Plaine Alluviale »

En général, l'embouchure d'une baie, autrement dit, la ligne selon laquelle l'eau d'une baie entre en connexion avec la masse principale d'eau (mer ou océan) est soulignée par un cordon littoral appelé, souvent, banc d'embouchure de la baie. Ce cordon est en grande partie induit par les courants côtiers. Comme illustré dans cette figure, le cordon littoral est, pratiquement, une flèche qui  se forme près de la baie. Dans la stratigraphie séquentielle, le concept de ligne de la baie qui correspond la limite entre les environnements fluviaux et paralique-deltaïques, soulève beaucoup de problèmes. En fait, pour les fans de la stratigraphie séquentielle, c'est la ligne de la baie et non la ligne de côte qui détermine le niveau de base par rapport auquel les profiles d'équilibre provisoires des cours d'eau sont établis. Tous les modèles de Posamentier (1988) et Posamentier - Vail (1988) assument, le long de la ligne de côte, une zone de baie ou de lagunes qui sert de référence aux profiles d'équilibre provisoire des cours d'eau. En outre, ils définissent le point d'équilibre comme le point de la marge continentale, où la subsidence (tectonique) et eustasie s'équilibrent. Lorsque le niveau de la mer monte ou descend, le point d'équilibre migre vers l'amont ou vers l'aval. Cependant, certains géoscientistes considèrent, par exemple, que les dépôts deltaïques se font là où les courants entrent un corps d'eau stable où la vitesse d'écoulement diminue brusquement. Pour ces géoscientistes, ces conditions se trouvent près des embouchures des cours d'eau et non près des lignes de baie de la stratigraphie séquentielle. Vail et Posamentier considèrent que lorsque les points d'équilibre (où la subsidence et eustasie se compensent et par rapport auxquels les courants s’harmonisent) migrent vers la mer et les profiles d'équilibre provisoires des cours d'eau se déplacent, ceci implique une déposition concomitante de dépôts fluviatiles. La déposition fluviatile se fait malgré que la position du point d'équilibre soit à montant de la ligne de baie. Cependant, pour certains géoscientistes, ces hypothèses ne sont pas étayées par des observations et ne prennent pas en compte l'activité tectonique, l'apport terrigène et les changements relatifs du niveau de la mer.

Embouchure (fleuve)..............................................................................................................................................................................Mouth of a river

Lieu de la décharge d'un cours d'eau quand celui entre dans : (i) Un courant le plus important ; (ii) Un lac ou (ii) La mer. La bouche ou embouchure d'une rivière ne doit pas être confondue avec l'embouchure d'une baie, laquelle est l'entrée qui est en contact, et qui fait la connexion avec le corps principal d'eau (habituellement la mer). Synonyme d'Embouchure.

Voir : « Embouchure (du fleuve) »
&
« Fleuve »
&
« Delta »

L'endroit où un cours d'eau se jette dans une autre masse d'eau est son embouchure. Celle-ci peut être là où un fleuve rencontre la mer, un lac ou une masse d'eau de plus grande étendue. Beaucoup de cours d'eau (fleuves) se jettent dans la mer, comme illustré dans cette figure, où le fleuve Eel (troisième plus grand fleuve de la Californie, avec environ 5000 km de long) entre dans l'océan Pacifique. Ni toutes les embouchures sont égales. Une embouchure peut être un estuaire (quand elle est très large) ou un delta (lorsqu’un corps sédimentaire en forme d'éventail souligne l'embouchure). Ni tous les cours d'eau finissent dans la mer. Le Jourdan, par exemple, se jette dans la mer Morte, qui est maintenant un lac. D'autres cours d'eau n'ont pas d'embouchure. Ceci est, particulièrement, fréquent dans les régions désertiques, où les courants et ruisseaux taillent des lits profonds sub-horizontaux avec des banques presque verticaux, appelée « arroyos » (espagnol) ou « widian » (singulier de « wadi » en arabe), et que simplement, sèchent. C'est dans les embouchures des cours d'eau que termine le cycle de l'eau, laquelle circule entre les océans, atmosphère, continents et à nouveau les océans. L'eau des océans, mers et lacs s'évapore vers l'atmosphère, et au fur et à mesure, de son ascension elle se condense pour former des gouttelettes d'eau, qui en s'agglutinant forment les nuages, surtout des nimbostratus qui sont des nuages de pluie. Lorsque les gouttelettes d'eau dans les nuages de pluie deviennent trop grosses, elles tombent sous forme de pluie qui peut tomber directement dans la mer, et ainsi, mettre fin au cycle de l'eau. La pluie peut également tomber sur un lac et terminer le cycle. Également, elle peut tomber dans une cours d'eau. Quand elle tombe sur le sol, elle s'infiltre, et après un voyage, plus au moins, compliqué, elle va trouver une cours d'eau ou un lac. Dès que les cours d'eau entrent dans la mer le cycle d'eau termine, pour recommencer par évaporation.

Embrun ...................................................................................................................................................................................................Sea-spray, Salt-spray

Nuage de mousse formé par des gouttelettes d'eau de mer et bulles qui enserrent des microcristaux résultant mousse de déferlement qui est projetée contre la côte et transportée vers l'intérieur par le vent. Le brouillard salin est responsable du modelage de corrosion caractéristique et par la présence de certaines biocénoses, c'est-à-dire, d'associations équilibrées d'animaux et plantes dans le même biotope (milieu physique où les êtres vivants vivent dans un écosystème) et par la formation d'autres (plantes ligneuses).

Voir : « Profondeur d'Action des Vagues »
&
« Plage »
&
« Saumâtre (eau) »

L'embrun (brouillard salin) est une pulvérisation d'eau de mer et de l'air qui les transporte, qui se forme lorsque les vagues se brisent ou éclatent contre les parois rocheuses naturelles ou artificielles. Comme l'embrun contient une forte concentration de minéraux (formés par la réaction de neutralisation entre acides et bases, et composés cationiques, c'est-à-dire, des ions positifs et anions, autrement dit, des ions négatifs), en particulier des anions de chlorure, il est très responsable de la corrosion des objets métalliques qui se trouvent près de la côte. Les sels minéraux accélèrent le processus de corrosion. Il suffit de voir la corrosion des jetées métalliques ou l'armure des jetées en ciment pour comprendre le rôle corrosif de l'embrun. D'autre part, il est bien connu que l'embrun contribue beaucoup à la karstification des côtes calcaires, c'est-à-dire, au processus morphogénétique qui affecte les lignes de côte constituées par des roches carbonatées, qui se caractérise par la dissolution du carbonate de calcium, lequel est transporté sous forme de bicarbonate de calcium. Ce processus donne naissance à une topographie de surface très chaotique et à des formes de dissolution et ruissellements profonds. De même, l'embrun contribue beaucoup à la formation d'alvéoles de corrosion (ou des nids d'abeilles) qui sont de petites cavités arrondies, avec une profondeur entre quelques centimètres et 2-3 mètres, incisées dans les roches cohérentes de la bande supra-littorale atteinte par les jets d'embrun. Dans la partie haute de l'estran, le ruissellement des gouttelettes d'embrun et de l'écume des vagues peut former des lapiaz tranchantes avec des sillons de corrosion. Notons que certains géoscientistes pensent que l'embrun, que libère du brome et du chlore, contribue à la destruction de la couche d'ozone.

Empiétement Continental.......................................................................................................................................................Encroachment

Distance horizontale entre deux biseaux d'aggradation consécutifs. Il indique la morphologie de la discordance que les biseaux d'aggradation fossilisent. Plus plane est la morphologie de la discordance, plus grand est l'empiétement continental. Il peut être positif (montée relative du niveau de la mer) ou négative (chute relative du niveau de la mer). Fonction des biseaux d'aggradation, l'empiétement continental peut être côtier ou marin.

Voir : « Montée Relative (du niveau de la mer) »
&
« Aggradation »
&
« Cycle Eustatique de 1e Ordre »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'onshore de Sumatra (bassin derrière l'arc induit par une subduction de type-B), les biseaux d'aggradation des sédiments cratoniques fossilisent la discordance qui limite supérieurement le substratum (sédiments paléozoïques et précambriens). Cette fossilisation du substratum est le résultat d'une montée relative du niveau de la mer, qui à chaque incrément, a déplacé la ligne de côte vers l'amont (Est), autrement dit, vers le continent. Considérant deux réflecteurs consécutifs, comme illustré dans ce schéma, il est facile de vérifier que la terminaison du réflecteur inférieur est plus basse et plus en aval que la terminaison du réflecteur suivant (supérieur). La distance entre les deux terminaisons, mesurée horizontalement, donne l'empiétement continental en mètres (l'échelle horizontale des lignes sismiques est métrique), tandis que la distance verticale entre les terminaisons donne de l'aggradation continentale en millisecondes, une fois que l'échelle verticale des lignes sismiques est en temps. Dans ce cas, l'aggradation continentale est positive une fois que la terminaison du réflecteur plus récent est par dessus de la terminaison du réflecteur précédent. Si la terminaison du réflecteur plus récent est plus basse que celle du réflecteur précédent, l'aggradation continentale est négative, ce qui suggère une discordance entre les deux réflecteurs, une fois qu'une partie du bassin a été soumise aux agents d'érosion. Connaissant la vitesse des ondes sismiques dans l'intervalle limité par les deux réflecteurs, le calcul de l'aggradation continentale est facile à déterminer. Lorsque l'empiétement continental est grand (par exemple, 100 km), pour une montée relative du niveau de la mer, par exemple, de 10 m, la topographie du bassin (géométrie de la discordance de la base du cycle-séquence considéré) est très plane, ce qui signifie que la profondeur d'eau est très faible et que sur les lignes sismiques, il est impossible de différencier la plate-forme continentale.

Empiétement Côtier........................................................................................................................................................Coastal Encroachment

Distance horizontale entre deux biseaux d'aggradation côtiers consécutifs. Elle indique la morphologie de la discordance que les biseaux définissent. Plus plane est la morphologie de la discordance, en amont du rebord du bassin, plus grand est l'empiétement continental côtier. Il peut être positif (montée relative du niveau de la mer) ou négatif (chute relative du niveau de mer).

Voir : « Montée Relative (du niveau de la mer) »
&
« Aggradation »
&
« Empiétement Continental »

Un empiétement côtier est un cas particulier de l'empiétement continental. Il correspond à la distance horizontale (mètres) entre deux biseaux d'aggradation côtiers consécutifs. Un empiétement marin correspond à la distance horizontale (mètres) entre deux biseaux d'aggradation marins. La combinaison de l'empiétement et aggradation côtière (distance verticale en millisecondes entre deux biseaux côtiers consécutifs) suggère la topographie de la discordance contre laquelle les sédiments reposent. Si aggradation côtière est faible (± 50 millisecondes) et l'empiétement très grand (plus de 50 km), la morphologie de la surface d'érosion, créé par la chute relative du niveau de la mer, est très plate et sur les lignes sismiques, il sera difficile de séparer la rupture côtière d'inclinaison de la surface de déposition du rebord du bassin (pendant les cortèges de haut niveau, autrement dit, le cortège transgressive et le prisme de haut niveau). Dans le prisme de haut niveau (épisode régressif, puisque le niveau relatif de la mer monte en décélération), à partir d'un certain moment, la rupture d'inclinaison de la surface de déposition coïncide avec le rebord du bassin, puisque le bassin n'a plus de plate-forme continentale. Dans cette tentative d'interprétation d'une ligne sismique de l'offshore de l'Inde occidentale, en haut du prisme de bas niveau (niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin) l'empiétement côtier, est d'environ 6 km et l'aggradation de ± 200 ms (± 100 m à cette profondeur). Toutefois, dès que la montée relative du niveau de la mer change les conditions géologiques vers haut niveau, l'empiétement côtier de la 1re surface d'inondation est, probablement, supérieur à 100 km et l'aggradation inférieure à 100 ms. Cette augmentation de l'empiétement souligne la morphologie de la discordance sous-jacente et la localisation de l'ancien rebord du bassin. Le premier biseau d'aggradation du prisme de bas de niveau marque une aggradation négative induite par la baisse relative du niveau de la mer qui a créé la discordance.

Empreinte de Bioturbation............................................................................................................................................Bioturbation trace

Trace fossile de bioturbation préservé dans des sédiments peu consolidés ou des substratums durs résultant de l'activité d'êtres vivants. Les empreintes de bioturbation connues sous le nom d'ichnofossiles comprennent des traces et pistes de surfaces, terriers et des perforations, ainsi que les matières fécales et des marques produites par la mort d'animaux.

Voir : « Paléontologie »
&
« Ichnofossile »
&
« Bioturbation »

Les premières marques fossiles de bioturbation sont des simples pistes datant d'environ 570 Ma. Avant le Cambrien, ces traits sont rares et très petits (± 1 mm de large) et ont, probablement, été formés par les vers. Cependant, au fil du temps, ces traits fossiles augmentent progressivement en complexité. En fait, tout animal qui vit dans ou sur les sédiments creuse des terriers et se déplace sur toute la surface déstabilisant les sédiments. Toute perturbation des sédiments est appelée bioturbation. Cependant, ce même terme est utilisé de façon plus restrictive pour faire référence à la rupture des couches sédimentaires par des organismes fouisseurs. Les roches sédimentaires de l'Archéen et du Protérozoïque sont caractérisées par une absence de textures provoquée par la bioturbation. Les traces fossiles et la bioturbation commencent à apparaître dans les roches sédimentaires dès la fin de la dernière grande glaciation du Protérozoïque (glaciation Varanger, il y a environ 750 millions d'années, à l'époque du Cryogénien). Les traces fossiles ou ichnofossiles soulignent l'évidence de la bioturbation produite dans les sédiments mous et substratums durs, comme un résultat des activités de la vie des organismes. Ils comprennent des traces et pistes de surface, petites excavations ou petits puits souterrains, ainsi que les matières fécales et les marques produites par la mort des animaux. En général, les facteurs qui contrôlent la distribution des différents types de traces fossiles sont environnementaux et non temporaux. La plupart des ichnofossiles a une large distribution stratigraphique. Dans cette figure sont illustrés Palaeophycus-Thalassinoides qui sont des trous plats et cylindriques avec un diamètre allant de 5 à 25 mm et qui, en général, sont rectilignes ou ramifiés en forme de Y. Ces marques de bioturbation, qui peuvent former des assemblages très complexes, sont généralement interprétées comme des traces d'habitation ou des traces de déplacement de crustacés.

En-Tresses (rivière)................................................................................................................................................................................................Braided

Rivière ou cours d'eau formé par un réseau de petits canaux séparés par de petits bancs de sable temporaires. Le bras des rivières en - tresse ou anastomosées ont une profondeur relativement faible et se produisent lorsque le courant a une forte inclination et une charge sédimentaire importante. Ce type de courant est fréquent dans les milieux alluviaux, en amont de la ligne de baie.

Voir : « Fleuve »
&
« Milieux de faciès de dépôt »
&
« Charge d'un Cours d'Eau »

Comme illustré dans cette figure, les cours d'eau dits en - tresse ou anastomosés (entrelacées), comme certains géoscientistes disent, se développent, le plus souvent, en amont de la ligne de baie. Cette ligne, au moins dans la stratigraphie séquentielle, correspond à la rupture de l'inclinaison des lignes chronostratigraphiques que délimitent les dépôts alluvionnaires (en aval) des dépôts fluviaux (en montant). En fait, le long d'une ligne chronostratigraphique, qui, par définition, correspond à une surface de déposition, il y a plusieurs ruptures de pente. Ainsi, d'amont en aval, on peut reconnaître : (i) Rupture, qui met en évidence la ligne de baie ; (ii) Rupture côtière ; (iii) Rupture deltaïque ; (iv) Rupture continentale et (v) Rupture abyssale (limite entre le glacis du talus continental et la plaine abyssale). La première rupture limite des dépôts fluviatiles, dans lesquels l'influence des variations relatives du niveau de la mer n'ont, pratiquement, aucune influence dans la déposition, des dépôts de la plaine côtière qui sont partiellement influencés par les variations relatives du niveau des mers. La rupture côtière correspond, plus ou moins, à la ligne de côte. Ainsi, grossièrement, on peut dire qu'elle sépare les dépôts marins des dépôts la non - marins. La rupture deltaïque correspond, plus ou moins, la limite entre les sédiments du front du delta et les argiles de prodelta (notons qu’en français, argile peut être utilisée pour désigner la taille d'un particule sédimentaire mais aussi la roche formée par ces particules, ce que n'est pas le cas en d'autres langues). La rupture continentale correspond à la rupture distale de la plate-forme continentale, lorsque le bassin a une plate-forme. Quand le bassin n'as pas de plate-forme, autrement dit, en conditions géologiques de bas niveau marin, la rupture continentale correspond à la rupture distale de la plaine côtière. La rupture abyssale souligne le début de la plaine abyssale. C'est à partir de cette rupture qu'on retrouve les cônes sous-marins profonds (de bassin et de talus).

Encoche .......................................................................................................................................................................................................Undercut, Groove

Retranchement concave taillé par l'action des vagues à la base des falaise, entre les niveaux de marée haute et basse. Le terme sape peut également être utilisé.

Voir : « Karst Littoral »
&
« Érosion »
&
« Bas de Plage »

Dans cette figure, une encoche (sape) est clairement visible sous une falaise composée, principalement, par des roches dures. Le niveau de la marée haute en vives eaux (qui survient durant la syzygie) correspond probablement le sommet de l'encoche (surplomb ou encorbeillement). La partie inférieure (mal visible) peut être considéré comme une plate-forme avec des vasques et mares embryonnaires ou une plate-forme avec vasques incrustées d' algues calcaires. Le niveau de marée basse en mortes eaux, où abondent les tubicoles qui couvre l'encoche submersible, est recouverte par la mer. La topographie des régions côtières est principalement le résultat de mêmes forces qui façonnent la surface de la Terre : (i) Érosion ; (ii) Dépôt ; (iii) Soulèvement tectonique et (iv) Subsidence. L'action des vagues, comme illustrée dans cette figure semble le plus important agent d'érosion le long des côtes, en particulier, pendant les tempêtes. En fait, quand une vague cogne une falaise, le choc peut exercer une pression de plus de 100 kg/m^2. Ainsi, lorsque l'eau des ondes (de translation) pénètre dans les fractures des roches, elle comprime l'air à l'intérieur des fractures, lequel fonctionne comme un coin et élargie les fractures tournant la roche plus fragile. D'autre part, quand les roches sont carbonatées, la dissolution joue un rôle important, puisque l'eau de mer (salée) a une action chimique plus forte que l'eau douce. Cependant, en général, le processus d'érosion plus efficace est sans doute l'action abrasive du sable et gravier transporté par les vagues. Ces agents d'érosion agissent comme la charge de base d'une cours d'eau, avec la différence qu'au lieu de former un chenal vertical, comme dans les rivières, le sable et le gravier transporté par les vagues agissent horizontalement formant des encoches et corniches dans la base des falaises, qui peut être suspendues ou assises sur des arcs. Dans ce dernier cas, l'encoche prend la forme de grottes ou cavernes, comme c'est souvent le cas dans les plages du sud du Portugal. Notons que dès qu'une falaise s'effondre due à la croissance d'encoches, les débris rocheux sont éliminés par l'action des vagues. Cependant, le travail de sape (sapement) continue à faire reculer la falaise, créant ainsi une plate-forme par abrasion des vagues.

Encoche Submersible.......................................................................................................................Underwater undercut, Underwater groove

Encoche situé sous une corniche de déferlement, sous le niveau de la marée basse en vives eaux. Au contraire à l'encoche de falaise qui se forme au-dessus du niveau moyen de la mer, l'encoche submersible est, en général, sous l'eau.

Voir : « Karst Littoral »
&
« Érosion »
&
« Encoche »

La source d'énergie pour l'érosion côtière et transport des sédiments est l'action des vagues. Une vague a une énergie potentielle due à sa position au-dessus du creux et une énergie cinétique provoquée par le mouvement de l'eau dans la vague. L'énergie des vagues est générée par l'effet du frottement des vents qui soufflent sur la surface des océans. Plus grande est la vitesse du vent et plus grand est le fetch (extension de la surface de l'océan sur lequel souffle le vent et les vagues se déplacent) plus grandes seront les ondes, et par conséquent, plus elles auront de l'énergie. Dans les zones où la profondeur d'eau est supérieure à la longueur d'onde des vagues, le mouvement des particules d'eau n'atteint pas le fond de la mer. Cependant, dès que la profondeur de l'eau est inférieure à la moitié de la longueur d'onde des vagues, la hauteur de celles-ci augmente rapidement et la longueur d'onde diminue fortement. Ainsi, lorsque les vagues s'approchent de la côte, elles deviennent plus aiguës et finalement déferlent. Quand elles déferlent, son énergie potentielle est convertie en énergie cinétique, ce qui donne beaucoup d'énergie aux vagues pour faire le travail d'érosion le long de la ligne de côte. C'est cette énergie qui est responsable du travail de sape, produit les morphologies de la côte montrées dans cette figure. La vitesse à laquelle le littoral est érodé dépend de la dureté des roche et du degré auquel la côte est exposée à l'action directe de l'attaque des vagues. Celles-ci commencent par former des encoches importantes dans les zones les plus fragiles de la roche (fractures, fissures, etc.) qui, au fil du temps, se transforment en grottes ou caves. Celles-ci, à son tour, avec le temps, s'élargissent et forment des arches naturelles. Finalement, les arches s'effondrent formant des passages étroits entre les falaises qui permettent, parfois, d'aller d'une plage à une autre. Une arche peut, éventuellement se développer, dans l'extrémité de la terre restante. Cette évolution des encoches (sapes) en grottes, des grottes en arches et des arches en passerelles (passages) est facilement reconnaissable sur la côte sud du Portugal.

Endobenthos (organismes).........................................................................................................................................................................Endobenthos

Organismes qui vivent dans les sédiments du fond marin. Beaucoup d'endobenthos peuvent se déplacer dans les sédiments, en général, sous les premiers 15 cm. Cependant, la majorité vive enfouie dans les deux premiers centimètres du fond marin.

Voir : « Benthos »
&
« Phytobenthos »
&
« Faune Profonde »

Les endobenthos sont des organismes benthiques qui vivent dans le substratum du fond de la mer ou des eaux intérieures. Comme endobenthos on peut citer Turritella, Aporrhais (pied de pélican), Scrobicularia (lavignon), Lingula, etc. Le plus connu des endobenthos, notamment des pêcheurs, est le vers de sable, autrement dit, l'arénicole qui est un vers annelé (famille des annélides), marin, aussi appelé néréis. En réalité, si les vers de sable ne sont pas vus à marée basse (ils vivent sous terre), ils sont très prisés par les pêcheurs (creusez le vers de sable) pour les utiliser comme appâts de pêche. La notion de endobenthos et benthos et est indépendante de la profondeur de l'eau. Dans la biologie marine et limnologie, les benthos sont les organismes qui vivent dans le substratum (soit marin soit des eaux intérieures) fixes ou non, par opposition aux organismes pélagiques, qui vivent librement dans la colonne d'eau. Un exemple typique de benthos sont les coraux. Les benthos sont subdivisées en : (i) Phytobenthos - tels que les macro-algues, micro - algues et certaines plantes aquatiques enracinées ; (ii) Zoobenthos - les animaux et beaucoup de protistes benthiques, qui sont formés par : Macrofaune - les animaux visibles à l'œil nu comme la plupart des crabes, échinodermes, larves d'insectes, vers oligochètes et certaines espèces de poissons ; Méiofaune - les animaux qui vivent en permanence enfouis dans les sédiments (soit libres soit à l'intérieur des structures construites par eux), comme des nombreux crustacés, tels que palourdes, et divers types de vers ; Microfaune - les animaux microscopiques qui se développent sur le substratum, en particulier des protistes (les zoobenthos sont des endobenthos de la méiofaune). En d'autres termes, fonction de la nature du substratum (sable, boue, roches solides, etc.), le style de vie des benthos sera : a) Épibenthique libre (vagile) ; b) Épibenthique fixé sur le substratum et c) Endobenthique (vivant dans le substratum). La hiérarchie des communautés endobenthiques dépend du substratum, des préférences des creuseurs et de la stratification de l'oxygène dans les eaux interstitielles.

Endofaune.................................................................................................................................................................................................................Infauna

Invertébrés aquatiques qui vivent dans des trous, tunnels (creusés par eux - même) ou tout autre type d'abri dans les sédiments du fond marin.

Voir : « Benthos »
&
« Fond de la Mer »
&
« Faune Profonde »

Comme indiqué ci-dessus l'endofaune sont des benthos qui vivent enterrés dans le fond de la mer. Les bactéries (microbes unicellulaires allongés (bacilles), sphériques (coccus), ou en spirale, sans membrane nucléaire et qui se nourrissent selon le mode végétal) et les micro - algues peuvent aussi vivre dans les interstices des sédiments des fonds marins. En général, l'endofaune animale devient, progressivement, plus rare, au fur et à mesure que la tranche d'eau et la distance à la côte augmentent. Au contraire, la quantité de bactéries reste plus ou moins constante (environ un milliard de cellules par millilitre d'eau interstitielle). Bien que le terme faune recouvre les animaux vivants d'une région à une époque géologique donnée (flore est le terme pour les plantes), très souvent, on utilise des termes tels que, macrofaune, pour décrire les organismes benthiques (organismes que vivent dans le fond de la mer) et qui ont au moins un millimètre de long, tandis que la mégafaune est le terme qui englobe tous les grands animaux d'une région particulière en un temps géologique donné. La méiofaune comprend les invertébrés benthiques qui vivent en milieu marin ou en eau douce. Ce terme, plutôt qu'un groupe taxonomique, définit, surtout, un groupe d'organismes plus grands que ceux de la microfaune et plus petits que ceux de la macrofaune. Pratiquement, ces organismes passent dans une maille de 1 mm, mais sont piégés dans une maille de 45 mm, bien que les dimensions exactes de la maille varient selon les auteurs. La mésofaune est formé par les invertébrés macroscopiques, par exemple, des arthropodes, tandis que la microfaune comprend tous les petits animaux ou microscopiques comme les protozoaires. Dans ce schéma du fond de la mer on reconnaît une endofaune formé par : (1) Bernacle ou bernache (anatife, pousse-pieds) ; (2) Moule bleue ou commune (Mytilus edulis) ; (3) Polychète lanice conchilega ; (4) Polychète koren Lagis ; (5) Escargot littorina littorea ; (6) Ensis americanus (couteau de l'Atlantique) ; (7) Bivalve cerastoderma edule (coque blanche) ; (8) Scrobicularia plane dit lavignon ; (9) Bivalve mya arenaria ; (10) Polychète arenicola marina ; (11) et Polychète hediste diversicolor ; (12 ) Bivalves macoma baltique.

Endogène (plante)...................................................................................................................................................................................................Endogen

Plante qui se développe par croissance de nouveaux tissus cellulaires et vasculaires à partir des tissus déjà formés. La signification originale d'endogène est la croissance intérieure à côté d'une paroi de cellules externes. De manière plus simple, endogène c'est ce qui est produit de l'intérieur.

Voir : « Exogène »
&
« Epifauna »
&
« Phytoplancton »

Une plante endogène est une plante qui augmente de taille par croissance interne et allongement, par le sommet, ayant un bois en forme de faisceaux ou fils répartis irrégulièrement sur tout le diamètre, et non pas en formant des couches annuelles et sans moelle distincte (tissus mous et spongieux dans la partie centrale du tronc). Les feuilles des plantes endogènes ont, normalement, nervures parallèles et les fleurs sont, le plus souvent, composées de trois, ou un multiple de trois, pièces et ses embryons ont un unique cotylédon (les deux premières feuilles qui se dégage de l'embryon des spermatophytes, qui produisent des graines et qui éclatement lors de la germination des graines), avec les premières feuilles alternées. Les plantes endogènes sont une des grandes classes de plantes qui comprend des plantes telles que les palmiers, lys, joncs, orchidées, bananes, ananas, etc. Au contraire d'une plante endogène, une plante exogène est une plante qui se caractérise pour avoir une écorce et moelle (noyaux), avec du bois formant une couche entre les deux. Ces plantes poussent, dans sa totalité, par l'ajout annuel d'une nouvelle couche de bois vers l'extérieur de l'écorce. Les feuilles ont, généralement, les nervures bien marquées et le nombre de cotylédons est deux ou rarement, plusieurs en tourbillon. Les graines des plantes monocotylédones, comme les orchidées, palmiers, lys, oignons, ail, etc., comme son nom l'indique, ont un seul cotylédon, alors que les dicotylédones, comme, les pois, soja, haricots, fraises, poires, café, pommes, marguerites, tournesols, oranges, eucalyptus, avocats, roses, coton, cacao, citron, etc., ont deux. Dans les gymnospermes qui sont des plantes vasculaires avec des semences non protégées, c'est-à-dire plantes sans poulpe, mis dans des écailles qui forment une structure, plus ou moins, conique - le cône, le nombre de cotylédons est variable. Les plantes gymnospermes ont racine, tige, feuilles, inflorescence en forme de cône de pin et graines et diffèrent des angiospermes, parce qu'elles ont des graines entourées par un fruit, produite par un ovaire.

Endoréique (hydrographie)..............................................................................................................................................................................Endorheic

Lorsque le drainage ne se fait pas directement vers la mer, mas vers un bassin. L'hydrographie est exoréique si le drainage se fait directement vers la mer et aréique s'il n'y a pas d'écoulement en surface et finalement cryptoréique si le courant s'infiltre dans le sol par des éviers.

Voir : « Bassin Versant »
&
« Exoréique (hydrographie) »
&
« Lac temporaire »

Les régions endoréiques (système de drainage interne) en contraste avec les régions exoréiques, où l'eau coule vers l'océan selon des configurations géologiques définies, sont des systèmes hydrologiques fermés. Le fond d'un bassin endoréique est, normalement, occupé par un lac de sel ou des salines. En fait, environ 18 % de la surface des continents draine l'eau vers des lacs ou mers endoréiques. La plus important de ces zones terrestres est, sans doute, l'intérieur de l'Asie. Les eaux de surface sont drainées vers les zones entre les montagnes où elles s'évaporent ou s'infiltrent dans le sol, n'ayant pas accès à la mer. Les corps de l'eau endoréiques comprennent certains des plus grands lacs du monde, comme, la mer d'Aral et la mer Caspienne qui est la plus grande étendue d'eau salée dans le monde isolée de l'océan. Les régions endoréiques peuvent se développer dans n'importe quel climat, mais sont beaucoup plus fréquents dans les endroits désertiques chauds. Dans les zones où la pluviométrie est plus importante, l'érosion riveraine ou riparienne (érosion adjacente à un cours d'eau), généralement, creuse des canaux de drainage (surtout pendant la saison des inondations) ou augmente le niveau d'eau dans les lacs jusqu'à que l'eau trouve un exutoire, brisant la barrière géographique du système hydrologique endoréique (fermé) ouvrant le système vers les terrains environnants. La mer Noire a été probablement un lac, avec un système d'eau indépendant, avant que la Méditerranée inonde la terre qui les séparait. En effet, une connaissance de la morphologie et bathymétrie de la mer Egée, détroit des Dardanelles, mer de Marmare, Bosphore et mer Noire, permet de comprendre le déluge (hypothèse proposée par Ryan et al. 1997), ce qui aurait été le résultat de l'invasion, à travers le Bosphore, de la Méditerranée vers la mer Noire, il y a 7000 ans. Cette hypothèse suggère que pendant la dernière glaciation, la mer Noire a été partiellement sèche (corps de l'eau endoréique), et plus tard, il y a environ 7000 ans, elle a été remplie de manière catastrophique, ce qui aurait produit une inondation gigantesque, autrement dit, le Déluge.

Énothème.................................................................................................................................................................................................................Enothem

La plus grande unité stratigraphique dans l'histoire de la Terre. En fait, il y a trois principaux énothèmes, qui se composent de erothèmes. À son tour, les erothèmes sont constitués de systèmes, qui se composent de plusieurs séries et celles-ci par des étages.

Voir : « Temps Géologique »
&
« Unité Biostratigraphique »
&
« Éon »

Certains géoscientistes insistent sur le fait que les unités rocheuses n'ont pas une connotation temporelle explicite. Les unités temps équivalentes aux unités rocheuses sont illustrées dans cette figure. Par exemple, le Système Crétacé est composé de toutes les roches qui ont été déposés durant la Période Crétacé. Le Crétacé Supérieur n'est pas synonyme de Crétacé Tardif. Le Crétacé Supérieur représente un ensemble de roches qui ont été déposés au cours du Crétacé Tardif (temps). Quand on dit que le Crétacé Tardif correspond à l'intervalle de temps entre 100 et 65 Ma de l'histoire de la Terre, cela ne signifie pas que le temps de dépôt des roches qui forment le Crétacé Supérieur, est de 35 My. Le temps effectif de dépôt est beaucoup plus petit que temps total de l'intervalle géologique. Lorsque la différence d'âge entre les limites d'un cycle-séquence (induit par un cycle eustatique de 3e ordre qui a une durée comprise entre 0.5 et 3 - 5 My) est de 2 My, cela ne signifie pas que le temps dépôt des roches, qui forment les différents cortèges sédimentaires du cycle-séquence, est de 2 My. Si la différence de temps entre les limites des cônes sous-marins de bassin (CSB), c'est-à-dire, de tous les lobes turbiditiques qui forment le membre inférieur du cortège de bas niveau (CBN), est de 300 ky, il est évident que le temps effectif de dépôt des lobes est beaucoup plus petit, puisque, géologiquement le temps de dépôt d'un lobe turbiditique est instantané. Une lamination d'un dépôt de plage se dépose dans une seconde. Une couche avec stratification entrecroisée des dépôts de tempête se dépose dans quelques minutes. Une couche turbiditique se dépose dans quelques heures. Les dépôts d'inondation, comme les Scablands (associés aux inondations induites par la rupture de la rétention des lacs derrière les glaciers du Pliocène - Pléistocène du Canada), se sont déposés dans quelques semaines. Les varves glaciaires se déposent dans un an. Un centimètre de sédiments pélagiques se dépose en 1 ky. Un sous - cycles d'empiétement continental se déposé entre 5 et 50 My, et un cycle d'empiétement continental entre 50 et 200 My.

Entropie ......................................................................................................................................................................................................................Entropy

Parfois considérée comme le désordre du système, mais peut, aussi être définie en termes de déséquilibre. Ainsi, un système avec une faible entropie a un déséquilibre très important ou des différences d'énergie entre les différentes parties du système. Dans un système avec une grande entropie, les différentes parties du système sont en équilibre, une fois qu'elles ont, plus ou moins, le même niveau d'énergie et par conséquent peu de travail peut être fait, puisque l'énergie ne peut pas s'écouler d'un lieu à un autre.

Voir : « Big Bang (théorie) »
&
« Univers Inflationnaire »
&
« Théorie des Systèmes »

Une des idées impliquée dans le concept d'entropie, c'est que, dans des systèmes isolés, la nature a tendance à amener les choses de l'ordre vers le désordre. Cependant, il est important de savoir comment définir le désordre, si ce terme est utilisé pour comprendre l'entropie. La façon la plus précise pour caractériser l'entropie est de dire que c'est une mesure de la « multiplicité » associée avec l'état des objets. Si un état donné peut être réalisé de plusieurs façons, alors le plus probable est celui qui ne peut être fait que d'une ou deux façons. Lorsqu'on jetez deux dés (1 a 6), la somme sept est plus probable que la somme deux, une fois que sept peut être obtenu à partir de six façons différentes et qu'il n'y a une seule façon d'obtenir deux. La somme sept a une multiplicité supérieure à la somme deux. On peut donc dire que la somme sept représente plus de désordre ou une plus grande entropie. De même, si d'un camion, rempli de briques disposées de manière régulière et ordonnée, on les jette par terre, il est évident que le tas de briques le plus probable qui se formera sur le sol sera est un tas désordonné, ce qui veut dire qu'il est postérieur à la pile ordonnée du camion. En d'autres termes, une augmentation de l'entropie souligne la flèche du temps, ce qui signifie que dans le schéma représenté dans cette figure la direction du temps est de la gauche (ordre) vers la droite (chaos). Si nous remplissons un verre avec des cubes de glace (temps 1). Le tas des cubes semble très désordonné, mais les cubes imposent des limites au nombre de façons par lesquelles les molécules d'eau peuvent être organisées. Quand les cubes de glace fondent (temps 2), le verre d'eau paraît uniforme et homogène, mais les molécules d'eau peuvent être disposées de nombreuses autres manières, elles ont une plus grande multiplicité et donc plus entropie.

Envasement...........................................................................................................................................................................................................Mudding

Dépôt de particules colloïdales et pré-colloïdales par floculation ou adhésion. Le remplissage ou soulèvement du fond d'un cours d'eau dû au dépôt des particules fines (silte et argile) en suspension dans un corps d'eau stagnante.

Voir : « Argile »
&
« Siltite »
&
« Déposition (clastiques) »

Comme illustré dans cette figure, la couche de boue ou vase déposée sur le fond du lac (envasement) est clairement visible, au fur et à mesure que le niveau du lac baisse. La boue est un mélange liquide ou semi-liquide d'eau et une combinaison de sol, limon et argile. Les dépôts de boue durcissent avec le temps géologique pour former des roches sédimentaires comme, les argiles et pierre de boue (« mudstone » en anglais), généralement appelé lutites. Sur ce sujet, n'oublions pas que le terme argile est utilisé pour décrire la taille d'une particule sédimentaire, mais également, au moins en français, pour désigner la roche formée part des particules argileuses. Quand des dépôts de boue se forment dans les estuaires, les couches qui en résultent sont, souvent, appelées boues de baie. La boue est étroitement liée aux particules en suspension et aux sédiments, en particulier, avec les particules colloïdales et pré-colloïdale (particules qui ne cristallisent pas et qui se diffusent lentement), lesquelles se peuvent présenter dans deux états : (i) Dispersé (les colloïdes apparaissent comme des grains isolés de dimensions inférieures à 1 μm, soit 10^-6 mètres) et (ii) Colloïdal (les colloïdes sont regroupées en bouquets ou flocons, que par l'action de la gravité peuvent former des sédiments par floculation (les micelles, autrement dit, les molécules tensioactives (qui modifient la tension superficielle entre deux surfaces), et les particules en suspension forment de flocons ou s'agglutinent dans un flocon, ce qui détruit la stabilité de la solution et favorise dépôt). Ainsi, une solution colloïdale est une dispersion où les particules disperses ont une taille moyenne comprise entre 1 et 100 nanomètres (nm). Avec cette taille, les particules colloïdales ont des masses allant d'environ 10 000 à 100 000 unités de masse atomique (u). La phase dispersée est appelée colloïde, même si, en général, la propre solution colloïdale est, également, appelé colloïde. Dans la construction, la boue peut se référer au plâtre humide, stuc, ciment ou d'autres substances similaires. Elle est principalement composée d'argile ou d'un mélange d'argile et sable et peut être utilisée dans la céramique, sous différentes formes (briques, tuiles, etc.).

Éolianite...................................................................................................................................................................................................................Aeolianite

Un terme général utilisé pour tous les produits de déposition éolienne ou toute roche formée par lithification des sédiments déposés par les processus éoliens, c'est-à-dire par le vent. Cependant, certains géoscientistes utilisent ce terme pour décrire, aussi, les calcaires côtiers formés de sédiments carbonatés biogéniques qui forment des dunes littorales par le vent et ensuite se lithifient.

Voir : « Lithification »
&
« Dune »
&
« Karst Littoral »

Théoriquement, tous les sédiments transportés par le vent, comme le limon, argile ou les cendres volcaniques, peuvent être inclus dans un éolianite. Cependant, conventionnellement, le terme éolianite est limitée au sable des dunes, bien que des sédiments plus fins puissent être présents. Normalement, le sable des dunes est partiellement cimenté par la précipitation interne de carbonates par percolation des eaux souterraines. Les proportions de carbonate varient, mais sont, généralement, au moins de 50 % et souvent, de plus de 90 % provenant des restes de coquillages, coraux, bryozoaires, etc., qui vivent dans le fond de la mer. Bien que les éolianites, que certains géoscientistes appellent, dunes rocheuses, apparaissent dans presque toutes les parties du monde, ils sont beaucoup plus fréquents entre les latitudes 20° et 40°, tant dans l'hémisphère Nord que dans l'hémisphère Sud. Cela signifie qu'ils sont rares à proximité de l'équateur et quasi inexistantes près des pôles. Il n'y a aucune différence apparente dans la distribution entre les hémisphères, mais si l'étendue et l'épaisseur des dépôts sont prises en compte, c'est dans l'hémisphère sud qui sont situées la plupart des éolianites. Selon certains géoscientistes les conditions les plus favorables pour la formation d'éolianites sont : (i) Climat chaud, propice à la production de carbonate par des animaux marins en eaux peu profondes, telles que la production de coquilles de mollusques marins ; (ii) Vents continentaux pour transformer les sédiments des plages en dunes ; (iii) Topographie de l'onshore relativement plate, autrement dit, une absence de falaises pour permettre la formation des systèmes dunaires ; (iv) Pluviométrie faible pour permettre une lithification rapide ; (v) Stabilité tectonique. Les dépôts les plus importants d'éolianites dans le monde sont situés dans les côtes sud et ouest de l'Australie. Sur la côte ouest, il y a plus de 800 kilomètres de falaises d'éolianites qui, dans certains endroits ont plus de 150 mètres d'épaisseur.

Éolisation................................................................................................................................................................................................................Eolisation

Effet de polissage provoqué par l'action corrosive du vent et sable qu'il transporte, sur la surface des rochers, cailloux et blocs, ce qui lui donne un aspect satiné ou vernis éolien. Peut aussi signifier, au sens large, l'effet combiné de la corrasion et de la déflation, produisant des formes, plus ou moins, caractéristiques.

Voir : « Érosion »
&
« Éolianite »
&
« Corrasion »

Cailleux (1942) a proposé une méthode d'analyse morphologique des sables. En fait, se basant sur la forme et l'aspect des grains de quartz, il a distingué quatre types fondamentaux : (i) Non usé (NU), autrement dit angulaires ; (ii) Polis brillant (PB), ce qui suggère un grand et long travail dans le milieu aquatique ; (iii) Arrondi propre (AP), c'est-à-dire, usés par le vent et (iv) Arrondi sale (AS), des grains éoliens anciens retravaillés. En établissant pour un échantillon donné, le pourcentage de chaque type, on peut déterminer l'histoire des grains et par conséquent, les actions qui se sont exercées sur eux. Cependant, le résultat d'analyse doit être bien interprété. Certains sables, principalement, composés par des grains non - usées (NU) peuvent être marins, provenant d'un sable récemment désagrégé dont les grains n'ont pas encore d'usure. Également, un sable contenant une grande quantité de grains polis brillants (PB), peut dériver d'un matériau marin plus ancien. Comme indiqué plus haut, l'éolisation peut produire des formes caractéristiques telles que : 1) Roches en champignons (blocs rocheux en forme de champignon ou de table, qui semble être liés à l'abrasion des courants de ressac, dans la zone intertidale, ou à l'érosion éolienne dans les régions désertiques ; c'est un indicateur du niveau moyen de la marée haute) ; 2) Taffonis (configuration des roches gréseuses ou cristallines, caractérisé par le creusement de cavités sphériques, par déflation des éléments désagrégés par altération sous-cutanée, due à la corrosion des roches par l'embrun); sa répartition géographique est zonale, c'est-à-dire, ils se forment dans tous les littoraux gréseux du globe, dans une position exposée au vent et en régions semi - arides ; 3) Alvéoles ; 4) Stries ; 5) Ventifactes (cailloux façonnés par la corrasion et déflation éolienne, avec des arêtes pointues, dont le nombre dépend de la position que les cailloux prennent face au vent et des surfaces picotées ou polies (poli éolien), sur la partie exposée au vent, qui apparaissent sur les plages, déserts, etc.

Éon.............................................................................................................................................................................................................................................Eon

Première division du temps géologique. Il y a quatre éons. Du plus ancien au plus récent, on considère : (i) Hadéen ; (ii) Archéozoïque ; (iii) Protérozoïque et (iv) Phanérozoïque.

Voir : « Temps Géologique »
&
« Échelle du Temps (géologique) »
&
«Énothème »

Dans cette échelle géologique modifiée de Hunt (1990), le plus ancien Éon est l'Archéen. Beaucoup de géoscientistes divisent l'Archéozoïque en Hadéen et Archéen et considèrent quatre éons dans l'histoire géologique : (i) Hadéen ; (ii) Archéen ; (iii) Protérozoïque et (iv) Phanérozoïque. Le Précambrien, pour certains géoscientistes est un super-éon et correspond à l'ensemble de l'Archéen, Archéozoïque et Protérozoïque, tandis que d'autres considèrent avant l'Hadéen, le Cryptozoïque (Gamovien et Plankien). Dans cette échelle géologique, la dernière colonne représente le pourcentage du temps depuis le début de chaque période géologique (équivalent temps du système, c'est-à-dire, des roches) jusqu'à aujourd'hui. Ainsi, en supposant que la base de l’Archéen représente l'âge de la Terre (100 %), le Néogène représente 0.6% de l'âge total de la Terre. Concevoir de manière abstraite et intellectuel le temps est très simple. Tout le monde sait combien de zéros doivent être attachés au nombre dix pour représenter des millions d'années. En revanche, assimiler une telle période de temps est beaucoup plus difficile. Tous les enfants aujourd'hui savent que les dinosaures ont disparu il y a environ 65 My, mais ils n'ont aucune idée de que cela représente. La notion du temps géologique est si étrange qu'elle ne peut être comprise qu'à travers de métaphores. « Imaginons le yard, la vieille mesure anglaise, qui est, plus ou moins, la distance entre le nez et l'extrémité de la main, une fois étendue. Si cette distance (± 91 cm) représente l'âge de la Terre, un simple coup de lime sur le pouce est suffisant pour éliminer toute l'histoire de l'humanité (McPhee, J., 1980). » « L'homme est ici sur Terre depuis il y a environ 32 000 années. Qu'il y ait fallut 100 millions d'années pour préparer le monde pour lui est la preuve que l'homme a été fait pour vivre ici. Je suppose, mais je ne sais pas. Si nous prenons la Tour Eiffel à Paris pour représenter l'âge du monde, la pellicule de peinture qui tout là-haut, protège le tope du pinacle représente la portion humaine de cet âge et ce qui est évident pour tout le monde, c'est que la tour Eiffel a été construite uniquement pour cette mince pellicule de peinture puisse être là. C'est ce qui possible, mais je ne le sais pas (Mark Twain, 1903). »

 


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Dernière modification : Décembre, 2014