Euryhalin (organisme)...........................................................................................................................................................................Glacial thickening
Organisme capable de vivre dans des milieux marins avec des salinités très différentes.
Voir : « Milieux de Faciès de Dépôt »
&
« Milieu Sédimentaire »
&
« Saprotrophique (organisme) »
Un organisme euryhalin est capable de s'adapter à une large gamme de salinités. Un exemple d'un poisson euryhalin est le moli ou mollienesia (Poecilia sp.) qui peut vivre en eau douce, saumâtre (avec une teneur en sels, généralement, comprise entre 1 et 10 g/l alors qu'elle est, en moyenne, de 35 g/l pour l'eau de mer) ou salée. Le crabe enragé ou crabe vert (Carcinus maenas) est un exemple d'invertébré euryhalin qui peut vivre dans l'eau salée et saumâtre. Les organismes euryhalins se retrouvent, souvent, dans les estuaires et lacs de marée, où les variations de la salinité sont importantes. Cependant, certains organismes sont euryhalins parce que leur cycle de vie implique la migration entre l’eau douce et des milieux marins, comme, le saumon, anguille, etc. Au contraire des organismes euryhalins, les organismes estenohalins sont ceux qui ne peuvent survivre que dans une salinité donnée. La plupart des organismes d'eau douce sont estenohalins, et donc, succombent dans la mer. De même, la plupart des organismes marins sont estenohalins et ne peuvent pas vivre en eau douce. Deux aspects importants des mécanismes utilisés par les cellules pour contrôler l'eau intracellulaire et donc pour survivre à un effort osmotique (qui permet l'entrée d'eau dans la cellule) ont été découverts au cours des dernières années. D'abord, il y a des évidences que les cellules des animaux marins, traditionnellement, n'ont pas osmolytes (petites molécules organiques qui ont été sélectionnés pour compenser les efforts environnementaux dans les organismes vivants). Dans de nombreux cas, les efforts environnementaux menacent la stabilité conformationnelle (ayant pour but de déterminer les différentes conformations possibles d'une molécule) des protéines et donc plusieurs osmolytes ont été sélectionnés de Fe manière à stabiliser des macromolécules intracellulaires organiques de petit poids moléculaire, tels que des acides, aminés libres, une fois que ils ont des composants inorganiques ioniques, qui regulent le volume cellulaire en réponse à un stress osmotique. Deuxièmement, les cellules de quelques espèces d'invertébrés extrêmement tolérants à la salinité à l'aide d’osmolytes organiques intracellulaires, qui sont assez différents de d'acides aminés libres, généralement, trouvés dans les espèces moins euryhalines. Comme exemple d’organismes euryhalins on peut citer : hareng, poisson-chat, saumon, alose, esturgeon, etc.
Eustasie.........................................................................................................................................................................................................................Eustasy
Variations globales du niveau des mers mesurées par rapport au centre de la Terre induites par les variations de volume des bassins océaniques (1.2 -1.5 cm / 1000 ans). Plusieurs variables peuvent induire des changements dans le volume des bassins océaniques. La plus importante semble être le taux d'expansion océanique. Un taux rapide produit des montagnes océaniques avec une topographie très marquée. Un faible taux de l'expansion océanique produit des montagnes océaniques avec un relief modéré à faible. Pendant les périodes d'expansion océanique rapide, les bassins océaniques ne sont pas trop profonds et le niveau de la mer empiète les continents (volume constant de l'eau, depuis la formation de la Terre), puisque le volume des bassins océaniques diminue. Pendant les périodes d'expansion océanique lente, les bassins océaniques sont plus profonds et le niveau de la mer descend. Les autres facteurs contrôlant volume des bassins océaniques sont : (i) Collision entre les continents ; (ii) Zones de subduction ; (iii) Volcanisme sous-marin ; (iv) Remplissage sédimentaire, etc.
Voir : « Variation Relative (du niveau de la mer) »
&
« Eustasie (métaphore) »
&
« Subsidence »
Cette figure «‘Gravity Geoid and Earth Observation’» illustre un modèle global pour le champ gravitaire et le géoïde fait à partir des variations de la gravité. Ils indiquent que le niveau de la mer n'est pas plat. L'amplitude des ondulations (anomalies de la pesanteur) est exagérée par un facteur de 100 000 par rapport au rayon de la Terre. Les profils du niveau de la mer montrent des irrégularités bien marquées. Il y a des hauts et bas, en association avec des anomalies de gravité. Ainsi, où la force de gravité est grande, le niveau de la mer est bas et où il la gravité est plus faible le niveau de la mer est haut. Entre le niveau de la mer le plus haut, près de la Nouvelle-Guinée, et la zone où il est le plus bas, près des Seychelles, il y a une différence d'environ 180 mètres. Dans la stratigraphie séquentielle, quand un géoscientiste considère les changements relatifs du niveau de la mer, il doit tenir compte des variations locales induites par les anomalies de la gravité. Une chute relative du niveau de la mer peut, dans une région, changer les conditions géologiques de haut en bas niveau, avec la formation d'une discordance de type I, tandis que dans une autre, il peut induire uniquement une discordance de type II.
Eustasie (métaphore)..................................................................................................................................................................................................Eustasy
L'eustasie peut être illustrée par les variations du niveau du vin dans un verre en plastique. Le volume du verre simule le volume des bassins océaniques, qui peut être modifiée soit par compression ou extension du verre, ce qui entraîne une augmentation ou diminution du niveau du vin. La montée et la chute de la surface du vin correspond à une simulation de la tectonique et eustasie. Le volume du vin peut être changé si on boit ou si ont verser plus de vin dans le verre (climat), ce qui provoque une diminution ou augmentation du niveau du vin (glacio-eustasie). La dilatation du verre due à la température, ne joue aucun rôle. Les mouvements de la Terre et le climat déterminent le niveau d'eau de la mer dans les océans (niveau eustatique). Dans le verre, la surface du vin n'est pas plate ni horizontale, mais ondulée et rugueuse (niveau géodésique de la mer). Tout changement dans la gravité provoque une redistribution des irrégularités de surface de l'eau dans les océans.
Voir : « Variation Relative (du niveau de la mer) »
&
« Eustasie »
&
« Subsidence »
Dans la stratigraphie séquentielle, l’eustasie est considérée comme le paramètre responsable de la cyclicité des dépôts. La tectonique, et en particulier, la subsidence est le paramètre responsable de la création de l'espace disponible pour les sédiments (accommodation). S'il y a pas un changement eustatique (variation de la profondeur d'eau indépendante de la subsidence), une subsidence continue du fond de la mer produit une augmentation continue de l'espace disponible. Cela signifie que la tranche d’eau augmente, sans formation d’une discordance (surface d'érosion). Une discordance de type I ou II se forme par l'action combinée de l’eustasie et de la tectonique (subsidence ou soulèvement) qui produit une chute relative du niveau de la mer, plus ou moins, importante. Comme la cyclicité de l’eustasie est beaucoup plus rapide que les changements tectoniques, c'est, presque toujours, l’eustasie qui fait varier l'espace disponible d'une manière cyclique, en créant des surfaces d'érosion (discordances) qui limitent les cycles stratigraphiques. Quand on parle d’eustasie, le niveau de la a mer est mesurée par rapport au centre de la Terre (sans influence de la tectonique). Quand on parle de changements relatifs du niveau de la mer, celui-ci est mesuré par rapport au fond de la mer (avec influence de la tectonique).
Eustasie Géodésique.....................................................................................................................................................................Geoidal eustasy
Changement géodésique du niveau de la mer, lequel n'est pas le même dans tous les endroits de la Terre. Il est, plus ou moins, ondulé dû aux variations de la pesanteur. Il correspond à une surface équipotentielle du géoïde qui correspond au niveau de la mer géodésique. Les variations du niveau de la mer peuvent être causées soit par des changements du niveau eustatiques ou changements géodésiques du niveau de la mer (eustasie géodésique). Cela signifie qu'une accumulation importante de glace sur la surface de la Terre provoque des variations dans le champ de gravité, lesquelles affectent la forme du géoïde. En d'autres termes, une grande masse de glace produit une attraction gravitationnelle du niveau de la mer, ce qui provoque une montée du niveau de la mer près de la glace.
Voir : « Variation Relative (du niveau de la mer) »
&
« Eustasie (métaphore) »
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« Géoïde »
Comme illustré sur cette carte (“Smithsonian Standard Earth III Geoide Map”), les profils du niveau de la mer montrent des irrégularités importantes, c’est-à-dire, des valeurs très élevées et basses, ce qui signifie que le niveau de la mer, contrairement à une l'idée très acceptée, n’est pas à plat. Dans ces profils, l'amplitude des ondulations est exagérée par un facteur 100 000 par rapport au rayon de la Terre. Les valeurs élevées (où le niveau de la mer est élevée) correspondent aux zones où la force de la gravité est sous la normale. De même, lorsque les valeurs de force d'attraction sont élevées, le niveau de la mer est bas. Ceci résulte du fait que le matériel qui compose la Terre n'est pas ni réparti uniformément, ni en couches parfaitement concentriques. S'il cela était ainsi, le géoïde (surface équipotentielle qui donnerait à la surface moyenne des océans, assumant qu’ils seraient en équilibre, sans mouvement et se prolongeraient sous les continents) coïnciderait avec la surface de la Terre. Parmi les zones où le niveau de la mer est haute, par exemple, près de la Nouvelle-Guinée et les zones où le niveau de la mer est inférieure à la normale, comme près les Seychelles, il y a une différence d'environ 180 mètres. Ainsi, dans la stratigraphie séquentielle, les changements eustatiques doivent prendre en compte les variations locales induites par les anomalies de la gravité. Une chute eustatique du niveau de la mer (globale) de 10 mètres peut, dans un certain endroit, créer des conditions géologiques de bas niveau, tandis que dans d'autres régions du niveau de la mer restera haut.
Eustasie Tectonique .....................................................................................................................................................................Tectonic eustasy
Eustatisme induit, principalement, par des facteurs tectoniques. Ce type d'eustatisme est commun dans les bassins d'avant-pays et dans les chaînes montagneuses plissées.
Voir : « Variation Relative (du niveau de la mer) »
&
« Eustasie (métaphore) »
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« Bassin d'Avant-pays »
Dans la stratigraphie séquentielle, il y a un grand désaccord entre les géoscientistes concernant le facteur responsable de la cyclicité des dépôts sédimentaires. La plupart pense, comme P. Vail que l’eustasie est le principal facteur des chutes relatives du niveau de la mer, c’est-à-dire, des surfaces d'érosion (discordances) qui limite les cycles stratigraphiques. Ils pensent que la tectonique (subsidence ou soulèvement) est le facteur, qui crée la plupart de l'espace disponible pour les sédiments, et que lorsque l’eustasie et la tectonique sont combinées c’est l’eustasie qui créée la cyclicité des variations relatives du niveau de la mer. Ils invoquent, également, que le taux des variations eustatiques est plus grand que le taux de variations tectoniques. Évidement, que dans les bassins sédimentaires associés à la formation de la croûte océanique (bassins en extension), les arguments invoqués par l'école de P. Vail sont difficiles à réfuter. Toutefois, dans les bassins sédimentaires associés à la formation des mégasutures et en particulier, dans les bassins d’avant-pays, comme illustré dans cette figure, il est probable que la tectonique puisse être le facteur principal de cyclicité. Dans les bassins d’avant-pays, la subsidence qui est induite par la surcharge des chevauchements, varie plus rapidement que l’eustasie, même lorsque le bassin est marin, ce qui n'est pas toujours le cas. Dans ce schéma, différents types de bassins sédimentaires sont superposées. En utilisant la classification des bassins sédimentaires proposée par Bally et Snelson (1980), de bas en haut, on reconnaît : (i) Substratum, que lorsque il est sédimentaire correspond, en général, une chaîne de montagnes aplatie et ancienne ; (ii) Bassins de type-rift formées au cours de l’allongement de la lithosphère et induits par une la subsidence différentiel, en général, dans un environnement non-marin ; (iii) Marge continentale divergente créé par une subsidence thermique lors de la dispersion des continents individualisés par la rupture d'un supercontinent ; (iv) Bassin d’avant-pays créée par le poids des chevauchements et (v) Bassin transporté créé par le soulèvement des sédiments induit par le raccourcissement sédimentaire. C’est dans ces derniers deux types de bassin que la tectonique qui peut être prépondérante sur l’eustasie.
Eustatisme.................................................................................................................................................................................................................Eustasy
Variations du niveau de la mer globales (eustatiques) plus que relatives. Parfois, synonyme d'eustasie, quand associée à des variations globales du niveau de la mer.
Voir : « Variation Relative (du niveau de la mer) »
&
« Eustasie (métaphore) »
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« Eustasie »
Dans la partie inférieure de cette figure sont illustrées les variations du niveau de la mer proposée par Vail et Hallam pendant le Phanérozoïque. Bien qu'elles montrent des différences importantes, elles suggèrent deux cycles eustatiques associés à la formation et rupture des supercontinents Proto - Pangée (Précambrien) et Pangée (Permien - Trias). Lorsque supercontinents se sont formés, le niveau eustatique était bas (ainsi que l'activité volcanique). Au contraire, lors de la dispersion des continents individualisés par la rupture des supercontinents, le niveau de la mer était haut et l’activité volcanique intense. En fait, en supposant que la quantité d'eau (sous toutes ses formes) est constante depuis la formation de la Terre (plus ou moins, 4.5 Ga), il est évident, que lorsque le volume des bassins océaniques est importante (peu de dorsales océaniques), comme, par exemple, lorsque de l'agglutination des supercontinents, le niveau de la mer est bas. Lorsque le volume des bassins océaniques est faible (beaucoup de dorsales océaniques), c'est-à-dire, lorsque les continents créés par la rupture des supercontinents sont trop éloignées, les uns des autres, le niveau de la mer est haut. Il est intéressant de noter que les variations du niveau de la mer corrèlent, à peu près, avec les crises biotiques, ce qui peut signifier que les transgressions et régressions induites par l’eustasie ont une influence significative sur la distribution et l'abondance des écosystèmes (communautés d'organismes composées par producteurs et décomposeurs, fonctionnellement liés les uns aux autres et avec l'environnement, et considérées comme une seule entité). D'autre part, la courbe eustatique semble, aussi, corréler avec le climat, autrement dit, quand le niveau eustatique est haut, le climat est chaud et quand il est bas le climat est froid. En d'autres termes, à l'exception de la glaciation, qui s'est produite au cours de l'Ordovicien, il n'y a pas eu de grandes glaciations au cours du Paléozoïque et Méso - Cénozoïque. Bien que tous les géoscientistes sachent que lorsque deux courbes corrèlent, l'une n'est pas, nécessairement, la cause de l'autre, il est possible que les collisions continentales et la formation des supercontinents facilite la formation de la neige, glace et des changements climatiques.
Eutrophique (lac)...............................................................................................................................................................................................Eutrophic
Quand un lac a plus de nutriments qu'il est nécessaire. Une augmentation des engrais résulte, en général, dans une augmentation de la production biologique qui se produit dans le lac. Bien que l'augmentation de la production augmente le taux de remplissage du lac, il est inexact de dire que l'eutrophisation est synonyme de vieillissement d’un lac. Un lac meurt non quand il atteint un état de grande productivité, mais quand il n'existe plus (quand il n'est plus rempli). Le remplissage d'un lac résulte de la production qui se produit in situ, et qui peut augmenter avec l'eutrophisation et le matériel organique et inorganique formé hors du lac, ce qui n'a rien à voir avec l'eutrophisation.
Voir : « Eutrophisation »
&
« Milieu Sédimentaire »
&
« Lac »
Une fois que l'eutrophisation augmente la quantité de nutriments, tout changement dans le bassin versant d'un lac qui augmente l'apport de nutriments, cause une eutrophisation. Ainsi, tout changement dans l'utilisation des terres agricoles change, évidement, la quantité de nutriments dans les lacs. Certains études montrent que le phosphore provenant des terres agricoles est environ 5 fois que celui provenant des zones forestières, et que dans les zones urbanisées, la quantité de phosphore peut être 10 fois plus élevée, ce qui détruit les écosystèmes (communauté d’organismes constitués de producteurs, compositeurs et décomposeurs, fonctionnellement liés les uns aux autres et à l'environnement, et considérées comme une seule entité). Parmi les facteurs qui contribuent à l'eutrophisation des lacs on peut citer : (i) Engrais des pelouses et jardins ; (ii) Systèmes septiques défectueux ; (iii) Laveries (à l'intérieur ou à la proximité des lacs) ; (iv) Produits l'érosion ; (v) Décharges et ordures, etc. Comme illustré dans ce schéma : (a) Une haute température et un faible teneur en oxygène favorisent le développement des poissons tolérants ; (b) Une disponibilité de nutriments, en particulier, de phosphore et azote favorisent une haute densité de phytoplancton et plantes aquatiques vasculaires ; (c) Une biomasse d'invertébrés benthiques est prépondérante et représentée, surtout, par des espèces qui tolèrent des températures élevées et une teneur faible en oxygène et (d) Un lac avec un fond peu profond diminue le volume total d'eau, ce qui augmente sa température pendant l'été.
Eutrophisation .......................................................................................................................................................................................Eutrophisation
Augmentation de nutriments (nourriture qu'un organisme a besoin pour vivre et grandir ou des substances utilisées par le métabolisme de l'organisme qui sont extraites de l'environnement), en général, de l'azote et phosphore qui se trouvent soit dans la terre soit dans la mer. Eutrophisation est, souvent, utilisé pour décrire une augmentation de la productivité d'un écosystème.
Voir : « Eutrophique (lac) »
&
« Milieu Sédimentaire »
&
« Euxinique (milieu) »
L’eutrophisation, c'est-à-dire, l'augmentation excessive de nutriments (phosphore, azote, etc.) d’un certain environnement ou écosystème est, souvent, le résultat d'une pollution par des nutriments des cours d’eau, soit par l’eau des égouts soit par l'eau provenant des régions agricoles. Cependant, la pollution peut aussi se produire naturellement, quand les nutriments s'accumulent dans les milieux de déposition ou quand ils sont transportés par des systèmes éphémères (tels que des courants ascendants intermittents qui sont très fréquents dans les systèmes côtiers). Généralement, l'eutrophisation favorise la croissance et décomposition des plantes, ce qui favorise la prépondérance de certaines plantes parasites et qu’indirectement entraîne une réduction sévère de la qualité de l'eau. En fait, dans les milieux aquatiques, la prolifération de certaines plantes ou du phytoplancton (partie végétale du plancton, constituée par des algues microscopiques et filamenteuses) perturbe le fonctionnement normal des écosystèmes, entraînant entre autres problèmes, un manque d'oxygène dans l'eau, lequel est nécessaire pour la survie, par exemple, des poissons et crustacés. Avec l'eutrophisation, l'eau devient trouble, souvent verte ou même rouge. Toutes les populations souffrent, naturellement, d'un excès d'eutrophisation. La diminution de la qualité des cours d’eau, lacs et estuaires a des implications directes non seulement dans la pêche, mais aussi, dans la santé des populations humaines. Ainsi, dès que l'eutrophisation interfère avec la qualité de l'eau que les gens boivent, il est évident que des graves problèmes de santé peuvent survenir. Dans certaines régions, une eutrophisation extensive (croissance excessive des algues causée par des nutriments issus de l'agriculture et des zones à forte urbanisation), commence à avoir des conséquences graves pour la santé des populations, bien que certains écosystèmes comme les mangroves, aident à réduire l'eutrophisation et les problèmes qu'elle crée.
Eutrophisme....................................................................................................................................................................................................Eutrophism
Le processus par lequel un lac est rajeuni par une augmentation des nutriments pour les plantes afin que la prolifération des algues à la surface empêche la pénétration de la lumière et l'absorption d'oxygène.
Voir : « Eutrophisation »
&
« Matière Organique (types) »
&
« Milieu Sédimentaire »
Une forte charge de nutriments dans les corps d'eau douce provoque l'eutrophisme. Invariablement, cela implique une plus grande quantité d'algues qui, dans certains cas, sont les algues bleu-vertes, dont certaines sont toxiques. Quand il y a une augmentation d’algues bleues-vertes dans l’eau, dans beaucoup de cas, les vaches qui boivent eau meurent d'insuffisance hépatique. Le phytoplancton peut être retiré de l’eau, mais il laisse un mauvais goût. Le sulfate de cuivre a été utilisé pour tenter de minimiser la croissance d’algues, mais cette méthode est très coûteuse et indésirable. L’expression « marée rouge » est appliquée quand des organismes planctoniques (souvent dinoflagellés) fleurissent de telle façon que l'eau vire au rouge. Ces organismes sont très toxiques et peuvent détruire la vie sur les lacs. Le poison est une toxine du foie, mais il n'est pas très clair pourquoi les dinoflagellées la produisent. Les marées rouges se produisent dans les lacs, mais elles ne sont pas si fréquentes que la floraison anormale des algues bleues-vertes. Elles sont davantage associées à l'eau saumâtre et par cela n'affectent pas les réservoirs d'eau potable. Toutefois, les deux types sont fréquents, ce qui est une tendance inquiétante, une fois que même si l'eau est non potable, les toxines peuvent entrer dans la chaîne alimentaire, car elle est consommée par les crustacés et autres espèces que les humains mangent. Dans ces dernières années, la pollution atmosphérique semble avoir produit une intensification de l'effet de serre (augmentation, plus ou moins continue, de la température de la Terre causée par l'absorption du rayonnement infrarouge rayonnée par la Terre). Les conséquences de cette augmentation sont des changements climatiques, élévation du niveau de la mer, conditions météorologiques extrêmes, etc. L'utilisation systématique et généralisée d'engrais et détergents industriels et ménagers a contribué à l’accélération de l’eutrophisme, ce qui correspond à un enrichissement de l'eau en sels, principalement, contenant du phosphore et azote et une surcroissance d’algues. Les conséquences de l'eutrophisme sont, surtout, la dégradation de la qualité de l'eau, des changements dans la flore et la faune de l’eau, etc.
Euxinique...................................................................................................................................................................................................................Euxinic
Milieu caractérisé par une circulation d'eau limitée ou stagné et avec des conditions d'anaérobie (sans ou avec très peu d'oxygène), comme des étangs, fjords, bassins plus ou moins isolés, etc.
Voir : « Eutrophication »
&
« Lac »
&
« Milieu Sédimentaire »
Un environnement sédimentaire est euxinique quand la circulation d'eau est limitée ou stagnante et lorsque les conditions sont d’anaérobie (où il n'y a pas présence de dioxygène O_2), autrement dit, un organisme vivant ou un mécanisme anaérobie n'a pas besoin d'air ou de dioxygène pour fonctionner. Les fjords et les bassins, plus ou moins, isolés, tels que les bassins de type-rift sont des environnements euxiniques. Le terme euxinique s'applique, également, à certains matériaux (des sédiments organiques et boues noires riches en sulfure d'hydrogène) qui se déposent dans des environnements euxiniques, comme dans la mer Noire, qui est illustrée dans cette figure. Le mot euxinique vient du vieux latin (probablement d'origine grecque), une fois que les Romains appelaient mer Euxinique ou Pontus Euxinique, ce que nous appelons aujourd'hui mer Noire (nasse d’eau délimitée par la Turquie, Bulgarie, Roumanie, Russie et quelques anciennes républiques soviétiques). Dans la Mer Noire, que littéralement veut dire mer d’eaux sombres, la visibilité ne dépasse pas 5 - 6 mètres de profondeur (zone photique peu profonde), ce qui contraste fortement avec la mer Méditerranée, où la visibilité est supérieure à 30 mètres de profondeur. Dans une photo aérienne, comme dans celle illustré dans cette figure, il est facile de voir que la mer Noire, a environ 1200 km de largeur (largeur maximale) et une couleur très sombre en raison de la grande quantité de matière organique dissoute dans l'eau. L'eau s'écoule à travers le Bosphore, près de la ville d'Istanbul, vers la mer de Marmare et la mer Méditerranée par la mer Egée. Rappelons que la matière organique déposée dans un environnement euxinique ne se décomposent pas, et c’est par cela que les sédiments riches en matière organique, comme les argiles noires forment des roches - mères potentielles (déposées, souvent, dans des milieux lacustres, et en particulier dans les bassins de type rift qui se forment avant la rupture des supercontinents). Plus tard, quand la matière organique de ces roches atteint la maturation, elle produit de grandes quantités d'hydrocarbures qui peuvent être exploitées économiquement, comme c'est le cas dans l’offshore de l'Angola et Brésil.
Euxinisme................................................................................................................................................................................................................Euxinism
Ensemble de conditions qui caractérisent un milieu de circulation d'eau restreinte et stagnante ou d'anaérobie.
Voir : « Euxinique »
&
« Eutrophisme »
&
« Matière Organique (types) »
Littéralement, le terme euxinique signifie, qui appartient à la mer Noire. En effet, ce terme vient l’époque romaine ancienne (initialement, du grec). C’était le nom de la mer Noire, que les Romains appelaient la mer Euxinique ou Pontus Euxinique. L'eau de la mer Noire est fortement stratifiée, avec une couche supérieure oxydée et une inférieure anoxique (sans oxygène). L'eau douce s'écoule vers la mer Noire via des cours d’eau comme le Danube, Dniestr, Dniepr et Don. L’eau de la mer Noire coule vers la mer Méditerranée par le détroit du Bosphore. Due aux différentes salinités et densités, l’eau douce et l'eau de la mer se mélangent uniquement dans les premiers 100 - 150 mètres de profondeur. Le mélange entre les eaux de surface et de profonde est fortement limité. Il faut plus de 1000 ans pour renouveler l'eau profonde. Comme l'oxygène est nécessaire pour la décomposition de la matière organique, sous des conditions d’anoxie la matière organique ne pourrit pas. En conséquence, les sédiments noirs riches en matière organique s'accumulent au fond. Au contraire de la mer Méditerranée, où la visibilité atteint une profondeur d'environ 30 mètres, la visibilité dans la mer Noire est juste 5 - 6 mètres. La décomposition de la matière organique par l'action des bactéries et champignons est un processus qui se produit dans des conditions d’aérobie, c'est-à-dire, en présence d'oxygène. Cependant, il y a aussi l'activité bactérienne dans des conditions d’anaérobie, c'est-à-dire, en l'absence d'oxygène. Dans le fond de la mer Noire, dans des conditions d’anaérobie, les bactéries sulfo - réductrices prennent l'oxygène des sulfate et rejètent l'hydrogène sulfuré (H_2S). Certain de l'hydrogène sulfuré peut réagir avec le fer et former de la pyrite (FeS). Ainsi, une forte pourcentage de pyrite dans les sédiments est une indication d'une activité sulfo-réductrice. Le terme euxinisme traduit les processus, qui se produisent dans un environnement de distribution restreinte et stagnante, dans des conditions d’anaérobie. Les conditions euxiniques sont, en même temps, d’anoxie et anaérobie, et riches en composés sulfhydriques (le H_2S dissous dans l'eau inhibe la vie) et dans lesquelles se déposent sédiments euxiniques, riches en matière organique, comme le sapropèle.
Évaporite.................................................................................................................................................................................................................Evaporite
Minérale ou roche qui se dissolve dans l'eau et se forme par l'évaporation des corps d'eau superficiels. Bien que tous les corps d'eau de surface, ainsi que les aquifères, plus ou moins, profonds contiennent des sels dissous, l'eau doit s'évaporer pour que les minéraux se précipitent. Toutefois, pour que cela arrive, le corps de l'eau doit être dans un milieu restreint et l'entrée d'eau doit être inférieure à l'eau évaporée, ce qui est la règle dans les milieux arides. Au fur et à mesure que l'évaporation se produit, l'eau résiduelle devient très riche en sels minéraux qui précipitent dès qu'elle devient saturée.
Voir : « Subsidence Compensatoire »
&
« Halocinèse »
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« Sebkha »
En général, les dépôts d'évaporites se produisent : (i) Dans les bassins de type-rift (grabens et hémi-grabens) formés dans des environnements non-marins et alimentés par des rivières avec un bassin versant relativement petit, comme dans la dépression Danakil (Ethiopie) ou dans la vallée de la Mort (Californie) ; (ii) Dans les grabens des bassins de type rift océaniques quand ils sont, plus ou moins, isolés, peu alimentés avec une forte évaporation, comme, dans la mer Rouge et Morte (Jordanie) ; (iii) Dans les bassins de drainage interne des milieux arides et semi-arides alimentés par un réseau de drainage éphémère, comme, dans le désert de Simpson (Australie de l’Ouest) et dans le grand lac salé de l'Utah (Etats-Unis) ; (iv) Dans les zones alimentées, exclusivement, par des eaux souterraines, comme dans le désert de Victoria, en Australie ; (v) Dans les plaines côtières des milieux marins régressifs, comme les dépôts de sebkha de l'Iran ; (vi) Dans les bassins de drainage qui nourrissent les environnements extrêmement arides, comme dans certaines parties du désert de Sahara et du Namib. Les évaporites illustrée dans cette photo ont une origine particulière. Ils résultent de l'évaporation de saumures enrichies, surtout, en magnésium dû à spilitisation de laves subaériennes déposées en association avec la rupture du supercontinent Pangée. Ces évaporites, qui ont leurs propres caractéristiques (riches en magnésium et minéraux nobles comme l'or, argent, etc.) sont communs dans les marges continentales divergentes de l'Atlantique (Nord et Sud) ainsi que dans le Golfe du Mexique, autrement dit, dans les marges divergentes volcaniques (présence de SDRs, c’est-à-dire, de réflecteurs sismiques que inclinent vers la mer, qui sont interprétés comme des laves subaériennes).
Évaporite (en sebkha saline)..................................................................................................................................................................................Evaporite
Minéraux évaporites déposées dans sebkhas. Ces évaporites sont formés dans les sédiments par évaporation des saumures capillaires ou comme croûtes superficiels éphémères. Uniquement les évaporites qui se précipitent entre les sédiments peuvent être préservées et par cela, ce sont eux qui caractérisent les anciennes sebkhas.
Voir : « Milieu Sédimentaire »
&
« Halocinèse »
&
« Sebkha »
Bon nombre des caractéristiques des sebkhas côtières sont identiques à celles des plaines de vase ou de boue ou des plaines sablonneuses des systèmes de « playa » En fait, les sebkhas peuvent être distinguées, uniquement, par leur position paléogéographique, relations avec les faciès adjacents, et dans certains cas, par leur minéralogie et géochimie. À du moment où les géoscientistes ont réalisé, que pour déposer une épaisseur significative d'évaporites (continentaux ou marins), il est nécessaire une saumure stable pendant au moins 100 à 1 000 ky, il est évident que les sebkhas récentes sont peu significatives. Cela signifie que la grande amplitude des cycles eustatiques de 4e ordre de notre climat actuel ne permet pas la formation d’une saumure stable derrière les bancs de sable dans les plate-formes carbonatées actuelles. C'est pourquoi les plates-formes carbonatées avec des évaporites du Néogène sont rares. La plupart des géoscientistes pensent que d'importantes accumulations d'évaporites sont associés à la rupture des supercontinents (Proto-Pangée et Pangée) et probablement sans beaucoup d'influence du climat. En effet, depuis la rupture est supercontinents, se sont déposées des quantités énormes de laves subaériennes. Étant donné que ces laves sont couvertes par la mer et que se forme la croûte océanique (immersion des volcans associés aux centres d'expansion), l'eau de mer réagit avec les laves créant une saumure qui, peu à peu, est enrichie en potassium et minéraux rares par spilitisation de basaltes. C'est pourquoi la composition chimique des évaporites des marges divergente Atlantiques (Angola, Congo, Brésil, Baltimore Canyon, bassin lusitanien, etc.) est très différente de celle des évaporites, formé lors du Messinien, dans la mer Méditerranée ou des évaporites des salines. Un modèle actuel de la formation d'évaporites riches en potassium et de l'enrichissement des saumures par spilitisation des basaltes dans un environnement non-marin, est le point triple de l’Éthiopie.
Événement (géologique)............................................................................................................................................................................................Event
Tout ce qui peut arriver et contribuer à l'histoire de la Terre. Les événements géologiques peuvent être rares ou fréquents. L'importance des événements rares, particulièrement en sédimentologie, a été démontrée par les travaux de la Haye (1967) qui a souligné le rôle des cyclones comme agents géologiques. Haye a montré qu'il existe une probabilité de 95 % qu'un cyclone se produise, quelque part dans le Golfe du Mexique, chaque 3000 ans. Ce type d'événement géologique, rare à l'échelle humaine, est un événement courant dans les registres stratigraphiques.
Voir : « Cycle Stratigraphique »
&
« Intégralité Sédimentaire »
&
« Temps Géologique »
Pour définir quantitativement le concept d'événement géologique, Gretener (1967) a utilisé un jeu de dés. Comme un événement naturel dépend de la présence simultanée de plusieurs facteurs, la probabilité d'un tel événement est le produit des probabilités de présence des différents facteurs. La formation d'un champ pétrolier, par exemple, dépend de cinq paramètres clés. Ainsi, la probabilité de trouver un champ est le produit des probabilités de présence des cinq paramètres. Si la probabilité d'un paramètre est zéro, la probabilité de découverte sera zéro. Dans un jeu de huit dès, la probabilité d'obtenir 8 fois la face 6, quand ont jette tous les dés (huit dés) est de 1 sur 2 millions. Toutefois, lorsque le nombre de lancements augmente, la probabilité d'obtenir un lancement avec huit faces 6 augmente également. Théoriquement, il existe une probabilité de 95% d'obtenir au moins une fois, huit faces 6 pour un total de 5 millions de lancements. À l'échelle humaine (2-3 générations), une faible probabilité d'occurrence d'un événement géologique, est considérée comme une impossibilité, bien qu'il n'y ait pas de loi naturelle qui empêche qu'il se produire. Ainsi, il est essentiel de ne pas oublier que ce qui est impossible, à l'échelle humaine (collision avec un astéroïde, par exemple), est uniquement peu probable à l'échelle du temps géologique. Pour comprendre la signification et l'importance d'un événement géologique, il est également nécessaire de ne pas oublier qu'un système stratigraphique (Silurien, par exemple) est occasionnel et incomplet. Il présente des nombreuses lacunes, par non - dépôt et / ou par érosion, ce qui veut dire, qu'en général, les systèmes stratigraphiques ne traduisent pas l'intervalle de temps géologique équivalent, mais juste les périodes de temps pendant lesquelles du dépôt a eu lieu.
Éventail Alluvial (aboutissant à la mer)....................................................................................................................................................Fan delta
Les sédiments alluviaux déposés directement dans la mer (quand la ligne de côte est située près de la ligne de la baie) qui forment corps géologique progradants, que certains géoscientistes, appellent deltas de type alluvial. Synonyme de Delta type - Gilbert.
Voir : « Alluvial »
&
« Delta »
&
« Progradation »
Dans cette tentative d’interprétation d’une sismique ligne de l'offshore nord de l’Angola, près du canyon du Congo, il est possible d’associer le remplissage progradant de la partie supérieure d’un canyon sous - marin à un delta alluvial, qui certains géoscientistes appellent un delta de type Gilbert. En fait, les configurations géométriques et les terminaisons des réflecteurs, visibles dans cette interprétation, suggèrent fortement que la partie supérieure du canyon sous-marin a été exhumé et remplie de sédiments, pratiquement, de nature fluvial. L'incision du canyon est associée à l'érosion qui a été induite par une chute relative do niveau de la mer significative, laquelle a créé des conditions géologiques de bas niveau marin (niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin lequel peut coïncider ou non avec le rebord continentale) qui a probablement été renforcé par le soulèvement (au cours du Tertiaire tardif) du littoral nord de l'Angola. Par la suite, la partie supérieure du canyon a été rempli directement (ou presque) par des sédiments fluvio-alluvionnaires. En effet, il est possible d'avancer l'hypothèse qu’un courant fluvial, avec une densité similaire à celle de l’eau de la mer, débouche dans le haut du canon (déjà rempli par l’eau de la mer) par un courant homopycnal, qui dépose les couches basales, frontales et sommitaux, qui caractérisent la plupart des deltas, mais surtout ceux du type Gilbert. Théoriquement, lorsque la densité d'un courant fluvial est égale à celle du bassin de captage (en général la mer), ou en d'autres termes, lorsque l’écoulement du fleuve est homopycnal, les sédiments se déposent à l'entrée de la mer formant bancs d’embouchure et deltas de type Gilbert, notamment lorsque le courant du transporte une importante charge de sable. Notons que si la densité de l'eau du fleuve est supérieure à celle la du bassin de captage, l’écoulement de l'eau du fleuve est hiperpycnal, autrement dit, les l'eau du fleuve coule au fond du bassin de réception, plus ou moins, comme un courant de turbidité, déposant des cônes sous-marins dès que le courant commence à décélérer.
Éventail de Crevasse....................................................................................................................................................................Crevasse splay
Corps sédimentaire, généralement, de géométrie lobulaire, déposé dans la plaine inondation d'un cours d'eau à partir de l'eau qui s'est échappée du courant principal via une fissure.
Voir : « Fleuve »
&
« Inondation (d'un fleuve) »
&
« Courant de Débordement (turbidites) »
Comme illustré dans cette figure, un éventail de crevasse est un petit cône alluvial, qui se forme dans la plaine d’inondation d’un cours d’eau, lorsque le courant trop chargé de sédiments érode et déborde la digue naturelle marginale, qui le bord. Certains géoscientistes considèrent un éventail de crevasse comme la topographie associée à la rupture d’une digue naturelle (ou artificielle) marginale, le plus souvent lors d'une crue. Une fois que l'eau chargée de sédiments passe la rupture (souvent fissure d’érosion), elle dépose les sédiments transportés dans le bassin d'inondation formant un éventail ou cône sédimentaire. Fonction de la quantité de décharge à travers la fissure d’érosion et de la charge sédimentaire, les composants d'un éventail de crevasse peuvent être différes. L'élément le plus commun est un chenal de déversement lequel à tendance à former des chenaux distributifs à partir de la crevasse de rupture, comme c'est le cas dans l'exemple illustré dans cette figure. En fait, dans cet éventail de crevasse, quatre chenaux distributifs, au moins, peuvent être mis en évidence, avec deux très importants et avec plusieurs bancs de sable entre lesquels l’eau qui s’est échappé de la crevasse principale s’écoule. Par conséquent, dans de nombreux cas, on peut parler d'une crevasse (fissure ou fente) avec des différents lobes associés. D'autre part, dans certains cas, les chenaux d’un éventail de crevasse peuvent avoir, à sont tour, des digues naturelles, marginales, plus ou moins, sinueux, formés pendant des périodes d'inondation. Généralement, et contrairement à ce qui est illustré dans cette photo, les chenaux des éventail de crevasse (aussi appelés éventail de fente) se forment de préférence dans les bancs opposés aux barres de méandre (accumulation de limon, sable, granule ou gravier, peu ou non consolidées, déposées dans l'eau stagnante dans la partie convexe d'un méandre), où la géométrie est concave et où l'érosion est plus importante. Les éventails de crevasse, en général, sont beaucoup plus fréquents sur le côté où se déposent les digues naturelles marginales qui correspondent à une agrégation des dépôts d'inondation, et par cela, ils indiquent non seulement la nature des sédiments transportés, mais aussi les régimes d’écoulement du cours d’eau pour des périodes variant entre 100 et 1000 ans.
Évier (spéléologie)..............................................................................................................................................................................................Swallow hollow
Où un cours d'eau de surface disparaît dans le sub-sol, ou pour certains géoscientistes, la fissure ou trou latéral ou basal qui alimente un polje pendant l'époque des pluies et qui sert pour l'écoulement des eaux pendant la saison sèche.
Voir : « Karst »
&
« Courant Souterrain »
&
« Polje »
La photographie illustrée en haut à droite de cette figure montre un évier qui fait disparaître le cours d'eau principaux qui déborde lit principal pendant la saison des pluies, quand la quantité d'eau du cours d’eau transportée est supérieure au volume du lit. D'autre part, comme on peut le constater le lit du cours d’eau, ainsi que l'évier, sont taillés dans des roches calcaires, dans lesquelles les phénomènes de dissolution et érosion chimique sont très abondants. Dans la plupart des cas, l'eau qui coule en surface peut disparaître complètement dans un évier, comme illustré dans le schéma de cette figure. La plupart de l'eau qui disparaît dans les éviers (que certains géoscientistes appellent entrées ou égouts naturels), après un parcours souterrain, plus ou moins long et compliqué, refait surface par des résurgences dans des zones topographiquement basses, comme illustré ci-dessus. Cependant, parfois, l'eau disparaît dans un évier sans qu’on puisse mettre en évidence un point de résurgence, comme si elle serait entrée dans une nappe profonde ou directement dans le fond de la mer. Entre le point d’entrer (évier) et le point de sortie (résurgence), le parcours souterrain du cours d’eau est totalement indépendant de la trajectoire en surface des cours d’eaux anciens. Ainsi, il n'y a aucun courant sous-jacent aux canyons (subaériens ou sous-marins). Les directions des courants souterrains recoupent, parfois, la direction des courants s subaériens disparus. La trajectoire souterraine se fait par des puits et galeries, dont les sections sont différentes selon que le courant s’écoule librement, c'est-à-dire, par gravité, avec interposition d'air, à pression normale, entre l'eau et le toit des galeries, ou surpression que les spéléologues appellent voûtes humides. Dans le premier cas, les sections des galeries sont très variables et les chambres avec des stalactites sont très fréquentes. Dans le second cas, le profil des galeries est, plus ou moins, elliptique, car il est façonné par dissolution. Ces galeries, où l'eau coule contre les surpressions peuvent avoir des pentes et siphons qui créent, parfois, des remontées d'eau intermittentes.
Évolution Stellaire..........................................................................................................................................................................Stellar evolution
Processus par lequel une étoile subit une série de changements radicaux au cours de sa vie. Fonction de la masse de l'étoile, sa durée de vie varie entre quelques millions d'années et des milliards de millions d'années.
Voir : « Étoile »
&
« Soleil »
&
« Fusion Nucléaire »
Tous les étoiles se forment à partir de nuages de gaz et de la condensation de la poussière de l'espace profond. La composition chimique de ces nuages et la quantité de matière qui se condense, détermine ce qui va arriver à l’étoile pendant toute sa vie. Quand un nuage de gaz interstellaire, commence à se condenser sous sa propre gravitation, n’importe quelle petite rotation sera amplifiée de la même manière que la vitesse d'un patineur augmente comme il serre ses bras. Des petits tourbillons se forment dans ce nuage qui tourne plus vite. Ce sont ces tourbillons qui, éventuellement, finirons sous la forme de systèmes stellaires. Tout matériel gazeux qui entre dans un tourbillon donné, libère une énorme quantité de chaleur. Plus le tourbillon se contracte, plus chaud et opaque plus il devient, jusqu'à ce que la température soit suffisante pour qu'il commence à briller. Un tel objet est une proto-étoile. Lorsque la proto-étoile est proche de l'effondrement total sous l'action de son propre poids, elle va atteindre sa température maximale. Sur la surface, elle est, en fait, plus chaud que quand il devient une étoile de la séquence principale. Mais c'est la température à l'intérieur qui détermine le destin d’une proto-étoile. Dans la plupart des cas, la masse totale de la proto-étoile sera inférieur d'environ 8 % de la masse du soleil et la température et pression du noyau ne sera pas suffisante pour que les réactions thermonucléaires démarrent, ou si elles le sont, l’impulsion initiale de l'activité nucléaire poussera les couches extérieures de la proto-étoile vers l’extérieure, arrêtant brusquement les réactions de fusion. Une telle étoile avortée est une naine brune (objet de faible luminosité qui n’arrive pas à initier la fusion de l'hydrogène) qui est l’un des objets plus difficile à détecter dans une galaxie. Dans certains cas, la masse de la proto-étoile (et donc sa température) est suffisante pour enflammer les réactions thermonucléaires stables. Immédiatement, l'énergie libérée par le nouveau noyau stellaire atteint la surface et l'étoile naissante entre dans une séquence principale, où passera la plupart de sa vie productive.
Évorsion.....................................................................................................................................................................................................................Evorsion
Processus de formation de marmites dans les lits des cours d'eau ce qui a un rôle très important dans la dénudation. L'évorsion correspond à une érosion mécanique provoquée par l'eau tourbillonnante transportant du sable, gravier ou même, des galets en suspension ou en tant que charge basale.
Voir : « Érosion »
&
« Marmite (nid de poule) »
&
« Chute Relative (du niveau de la mer) »
Les marmites (ou chaudrons) dans le lit des cours d’eau, comme illustré dans cette figure, sont des cavités percées dans la roche environnante par des courants tourbillonnants qui contiennent du gravier ou d’autres matériaux détritiques. C'est ce type d'érosion mécanique par l'eau tourbillonnante qui transporte du sable ou gravier que certains géoscientistes appellent évorsion. La taille des marmites varie de quelques centimètres à plusieurs mètres de profondeur et diamètre. La localisation la plus fréquente des marmites est dans les cratons, où il y a des roches anciennes (granit, gneiss, etc.) très résistances à l'érosion, et en particulier, à l'érosion des cailloux qui tournent dans une petite cavité, qui, progressivement augmente de diamètre et profondeur. Dans les régions à diamants, cristaux de quartz ou autres minéraux à forte dureté, les marmites sont, en général, profondes, et parfois, des diamants ou d’autres cristaux restent coincés au fond. La dureté des cristaux doit être égale ou supérieure à la dureté des roches qui forment les lits des cours d’eau, où les marmites se forment. C'est pourquoi les structures d’évorsion sont des bons endroits pour trouver des diamants, zircons, etc., (comme c'est le cas dans certains lits des cours d’eau de l'Angola). Des marmites géantes peuvent se former, également, lorsque le sol est couvert par un glacier. En fait, l'eau produite par la fonte de la glace forme des courants de surface, qui contiennent une certaine quantité de débris que lorsqu'ils sont assemblés dans un courant, plus important, qui tombe dans une crevasse ou fissure du glacier peut former des tourbillons avec un grand pouvoir d’évorsion. Les bords de la crevasse sont usés et un axe vertical se forme dans la glace. L'érosion peut continuer dans le lit du glacier formant des marmites géantes vides ou remplies de gravier, sable, etc. Ces cavités fournissent une preuve importante de l'étendue des glaciers. Une ville très célèbre par ses marmites géants est Gletschergarten (près de Lucerne, Suisse), où il y a 32 marmites géants, dont plus grande a environ 8 mètres de large et 9 mètres de profondeur. Des marmites importantes sont connues en Allemagne, Norvège, Suède, Finlande, etc.
Excentricité (orbite terrestre).......................................................................................................................................................................Eccentricity
Distance de l'ellipse de l'orbite terrestre à un point. La Terre tourne lentement autour du Soleil, mais son orbite change. En fait, l'excentricité de l'orbite terrestre augmente et diminue régulièrement. Les périodes de changement sont de 60 et 120 ky. Une période de l'excentricité de 400 ky est également connue. La rotation de l'orbite de la Terre a les mêmes conséquences que la précession. En effet, leurs effets peuvent s'additionner.
Voir : « Cycle de Milankovitch »
&
« Précession »
&
« Époque Glaciaire (origine) »
L’ère Paléozoïque correspond à environ 7.4% de l'âge de la Terre (4.5 Ga), autrement dit, environ 346 My. Le Paléozoïque est composé de six périodes (unités géochronologiques ou unités temps) : (i) Cambrien ; (ii) Ordovicien ; (iii) Silurien ; (iv) Dévonien ; (v) Carbonifère et (vii) Permien. Les roches qui forment ces systèmes (unités stratigraphiques) ont été déposés pendant le premier du cycle eustatique de 1ère ordre (durée de plus de 50 My) du Phanérozoïque, et forment le cycle d’empiétement continental ultérieur à la Proto-Pangée (Pré - Cambrien) ou Rodinia. Dans les cycles d’empiétement continental, on peut mettre en évidence deux grandes phases sédimentaires : (a) Phase transgressive, à la base et (b) Phase régressive. La phase transgressive est créée par la montée eustatique induite par la dispersion des continents formés par la rupture du supercontinent, une fois que la formation de chaînes océaniques (dorsales) diminue le volume des bassins océaniques (le volume d'eau est supposé être constant depuis la formation du Terre). La phase régressive, au contraire, est créée par la chute eustatique (ne pas confondre avec chute relative du niveau de la mer) induite par l'agrégation des continents pour former un nouveau supercontinent (diminution du volume des bassins océaniques par la subduction de la croûte océanique et par les collisions entre les continents). Globalement, la phase régressive a une géométrie rétrogradante (augmentation de la profondeur d'eau de dépôt), tandis que la phase régressive a une géométrie progradante (diminution de la profondeur d'eau de dépôt). La limite entre les deux phases correspond au pic eustatique pendant lequel, en général, les conditions géologiques sont favorables au dépôt d’argiles marines riches en matière organique (roches mères potentielles). Ainsi, aucun géoscientiste est surpris de trouver des roches-mères marines dans le Silurien (en association avec la surface de base des progradations majeures), ni de trouver, dans les systèmes de la base du Paléozoïque, une prédominance des roches marines. À partir du Dévonien, comme la profondeur d'eau de déposition diminue, les roches paraliques (déposé en amont de la côte) et non marines sont prépondérantes. L'excentricité de l'orbite terrestre varie périodiquement à partir d'un minimum de 0.01 à un maximum de 0.07. Ainsi, comme suggéré ci-dessus, l'excentricité de l'orbite terrestre a une grande influence sur l'énergie reçue du Soleil et sur le climat. La rotation de l'orbite autour du Soleil a les mêmes conséquences que la précession. Pendant les périodes de fort allongement, la Terre, dans les extrêmes, est particulièrement loin du Soleil et des deux hémisphères reçoivent des quantités d'énergie solaire anormalement basses. Inversement, lorsque l'excentricité est faible, surtout quand elle est combinée avec une inclinaison opposée de l'axe de rotation de la Terre, elle crée dans l'hémisphère Nord, des conditions météorologiques agréables. La mécanique des orbites exige que la durée des saisons soit être proportionnelle à l’aire de l'orbite balayée entre les solstices et équinoxes. Lorsque l'excentricité orbitale est très grande, les saisons sur la face cachée de l'orbite (aphélie) peuvent être beaucoup plus longues. Actuellement, l'excentricité est proche du minimum (différence de 0.014 %), ainsi dans l'hémisphère Nord, l'automne et l'hiver se produire dans la partie plus proche (périhélie), autrement dit, quand la Terre se déplace à une vitesse maximale. En conséquence, dans l'hémisphère Nord, l'automne et l'hiver sont légèrement plus courtes que le printemps et l'été. En 2006, l'été était d'environ 5 jours plus longs que l'hiver et le printemps environ 3 jours plus longs que l'automne. La précession axiale modifie la position de l'orbite terrestre où les solstices et les équinoxes se produisent. Ainsi, dans les 10 000 prochaines années, les hivers dans l'hémisphère Nord seront progressivement plus longs et les étés plus courts. Tout l'effet de refroidissement sera compensée par le fait que l'excentricité sera presque moitié, ce qui réduit le rayon de l'orbite - moyenne et augmente de la température dans les deux hémisphères.
Exhaussement sédimentaire....................................................................................................................................................Aggradation
Terme général qui exprime la sédimentation à la surface de la Terre et au fond de la mer. L'exhaussement décrit surtout l'empilement d'intervalles sédimentaires déposés à la suite d'une montée relative du niveau de la mer par des biseaux d'aggradation et biseaux sommitaux. L'exhaussement des dépôts profonds, c'est-à-dire, des cônes sous-marins du bassin (CSB) et du talus (CST) est, en général, associée à une descente relative du niveau relatif marin. En aval du rebord continental, l'espace disponible pour les sédiments (tranche d'eau) est assez importante, ce qui permet la déposition sans qu'il y ait une montée relative du niveau marin. Synonyme d'aggradation.
Voir : « Biseau d'Aggradation »
&
« Progradation »
&
« Cône Sous-marin de Talus »
Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de la mer du Nord, les sédiments cénozoïques du bassin cratonique (subsidence thermique régionale) fossilisent, en discordance, un mont enterré du bassin de type - rift mésozoïque. Cette discordance (surface d'érosion) a été induite par les effets combinés de l'eustasie et tectonique (subsidence ou soulèvement), dans lequel l'effet de l'eustasie est prédominant. Cette discordance, qui sépare le bassin de type - rift du bassin cratonique, a été renforcée localement par la tectonique, et ainsi, elle est devenu angulaire (discordance renforcée). Sur le terrain et dans les lignes sismiques, comme illustré ci-dessus, une discordance est mise en évidence par la surface sismique définie par l'exhaussement sédimentaire (flèches) sus-jacent (réflecteurs cratoniques dans ce cas), et par des biseaux sommitaux (ou supérieurs) des sédiments sous-jacents (bassin de type - rift, dans ce cas). Probablement, dans cette tentative, les biseaux d'aggradation sont marins, une fois que le milieu sédimentaire, dans la base du bassin cratonique est d'eau profonde (la tranche d'eau diminue au fur et à mesure de l'exhaussement sédimentaire). Dans le bassin de type - rift, les terminaisons des réflecteurs, qui correspondent, plus ou moins, à des interfaces sédimentaires chronostratigraphique, soulignent la discordance par des biseaux supérieurs (ou sommitaux) de troncature. En général, dans lignes sismiques, en association avec les discordances, il n'y a pas de réflecteur qui puisse être suivi en continu. La surface sismique théorique (rouge ondulé) est définie par les terminaisons des réflecteurs, lesquels marquent la surface d'érosion qui sépare le bassin de type - rift du bassin cratonique.
Exogène (plante).........................................................................................................................................................................................................Exogen
Plante ligneuse dont la tige est formée par l'addition successive de bois (vers l'extérieur) sous l'écorce.
Voir : « Stromatolithe »
&
« Endogène (plante) »
&
« Endofaune »
La dendrochronologie ou datation des arbres par ses anneaux est la méthode scientifique de datation de plantes exogènes. En fait, la dendrochronologie, comme illustré dans cette figure, permet le calcul de l'âge des arbres exogènes en utilisant les anneaux de bois. Cette méthodologie a trois principaux domaines d'application : (i) Paléoécologie, où cette méthode est utilisée pour déterminer certains aspects de l'écologie du passé plus ou moins proche (le plus important de ces aspect est le climat) ; (ii) Archéologie, où elle est utilisée pour la datation des bâtiments anciens, etc., et (iii) Datation au radiocarbone, où elle est utilisée pour calibrer l’âge calculé par le radiocarbone. Les anneaux de croissance connus, également, comme anneaux annuels peuvent être vus sur une section horizontale d'un tronc d'arbre coupé transversalement, comme illustré dans cette figure. Les anneaux de croissance sont le résultat d'une nouvelle croissance dans les tissus cellulaires de la plante, le méristème latéral (tissu de toutes les plantes, qui se trouvent dans les zones de la plante où la croissance peut se produire) qui est synonyme de croissance secondaire. Les anneaux visibles résultent de la variation du taux de croissance au cours des saisons. Un anneau met en évidence une année de vie de l'arbre. Les anneaux sont plus visibles dans les zones tempérées où les saisons diffèrent de façon plus marquée. La partie intérieure d'un anneau de croissance est formée en début de saison de croissance, quand la croissance est relativement rapide (c’est pour cela que le bois est moins dense) et est connu comme « le bois précoce », « bois de printemps » ou « bois de printemps." La partie extérieure est le « bois fin », parfois appelé « bois d'été », car elle est, souvent, produite à l'été, mais parfois aussi, à l'automne et est plus dense que la partie intérieure. Le terme « bois rapide » est utilisé de préférence à « bois de printemps », car ce dernier terme peut ne pas correspondre à cette époque de l'année dans les climats où le bois est formé au début de l'été (par exemple, au Canada) ou en automne, comme pour certaines espèces de la Méditerranée. Dans les zones tempérées, des nombreux arbres font un anneau de croissance chaque année, avec le plus récent près de l'écorce. Tout au long de la période de la vie d'un arbre, se forme un anneau type, qui reflète les conditions climatiques dans lesquelles l'arbre a grandi).
Exoréique (hydrographie).....................................................................................................................................................................................Exorreic
Lorsque le drainage se fait directement vers la mer. Le drainage est aréique quand on ne voit aucun écoulement de surface et elle est cryptoréique si l'eau s'infiltre dans le sol par des éviers.
Voir : « Bassin Versant »
&
« Fleuve »
&
« Endoréique (hydrographie) »
Ce type de drainage, dans lequel l'embouchure des cours d’eau se fait directement dans la mer, est très important dans la stratigraphie séquentielle. Les variations relatives de niveau de la mer (combinaison de l’eustasie et tectonique, que celle-ci se manifeste par subsidence ou soulèvement) qui sont responsables des discordances (surfaces d'érosion), peuvent se déduire, au moins partiellement, par ce type de drainage. En fait, lors d’une chute relative du niveau de la mer, les embouchures de rivières exoréiques, se déplacent vers la mer, ce qui signifie que les biseaux d’aggradation côtière se déplacent vers la mer et vers le bas. Un tel changement, détruit le profil provisoire des cours d’eau, ce qui force les courants à creuser leurs lits pour créer des nouveaux profils d’équilibre temporaires (le profil définitif n'est jamais atteint). Ce déplacement vers la mer de la ligne de côte crée des conditions géologiques de bas niveau marin, ce qui induit la formation d’une surface d'érosion, autrement dit, d’une discordance qui souvent, surtout quand elle n'est pas renforcée par la tectonique, est difficile à mettre en évidence. En fait, c'est la reconnaissance sur le terrain ou sur les données sismiques, les remplissages des vallées incisées (ou vallées approfondies), pendant la phase terminale des prismes de bas niveau qui permet aux géoscientistes, de reconnaître les discordances (limites des cycles stratigraphiques), surtout en amont du rebord continental (lequel peut ou non coïncider avec le rebord du bassin). En effet, dans la plupart des cas, lors d'une chute relative du niveau de la mer, même significative, l’érosion se fait principalement près du rebord continental (canyons sous - marins) et dans les zones adjacentes aux cours d'eau (érosion de rivage ou riparia). Lorsque le niveau relatif de la mer monte (partie finale de la déposition du prisme de bas niveau et surtout pendant le cortège transgressif), les embouchures des cours d’eau exoréiques sont déplacées vers l’amont, car il y a une rétrogradation de la ligne de côte. Les biseaux d’aggradation côtiers et les dépôts côtiers se déplacent vers l’amont et vers le haut et les inondations associées peuvent, souvent, induire des dépôts de débordement et principalement, des digues naturelles marginales.
Expansion Inflationnaire (théorie)...........................................................................................................................Inflationary expansion
État d'expansion extrêmement rapide que l'Univers primitif semble avoir souffert. Si cette théorie est correcte, notre Univers est pratiquement plat et la densité moyenne est très proche de la densité critique.
Voir : « Univers Primitif »
&
« Densité Critique (univers) »
&
« Big Bang (théorie) »
Au début dans sa vie, l'Univers a subi une expansion particulièrement rapide. En effet, les astronomes savent depuis quelques années que l'Univers est en expansion conformément à la loi de Hubble, ce qui implique que l'Univers a commencé à un moment précis dans le passé. Ainsi les astrophysiciens, ont pensée que faisant le chemin inverse de l'expansion de Hubble, en appliquant les lois de la nature, que tout irait bien et que finalement tout serait compris. Toutefois, plusieurs problèmes ont échappé aux solutions, chacune traitant d'une question fondamentale et non sur le début de l'Univers. Les questions étaient : (i) Le problème de l'anti-matière (lois de la physique traitent de la matière et antimatière en un pied d'égalité, mais l'univers est fait presque entièrement de matière) ; (ii) Le problème de l'horizon (là en juger par le rayonnement cosmique de fond que nous pouvons détecter, l'Univers est presque entièrement à la même température, mais des différentes zones qui n'ont pas été en contact les unes avec les autres, ne sont pas en équilibre thermique) ; (iii) Le problème de la planéité (l’Univers semble avoir presque exactement la quantité de masse et l'énergie requise pour ralentir et arrêter l'expansion de Hubble). Avec l'inflation, cependant, l'Univers était beaucoup plus compact avant 10-35 secondes qu’on pourriez penser, en admettant le déroulement contraire de l'expansion de Hubble. Durant cette période, fortement compressé, a été créé un équilibre thermique, qui a survécu à la longue période d'inflation. L'inflation ne résout pas le problème d'anti-matière, mais d'autres événements qui ont eu lieu au même moment. Lorsque les particules ont été forgées dans l'Univers primitif, environ 100 000 000 anti-particules sont créées pour chaque 100 000 001 particules ordinaires. Au cours des prochains fractions de seconde, une paire de particules et anti - particules s'annihilent mutuellement et dans un explosion d'énergie, ce qui, correspond, essentiellement, à une conversion massive de radiations. Lorsque ce processus de sélectif a terminé, le résultat est qu’un peu de matière ordinaire. Tous l'univers connu a été fait à partir de ces pièces d'ordures.
Expansion Océanique ...........................................................................................................................................................Seafloor spreading
Processus dans lequel le plancher océanique se forme lorsque deux plaques tectoniques s'éloignent l'une de l'autre. Au fur et à mesure les plaques lithosphériques s'écartent, les roches se cassent, et une dépression se forme entre elles (dorsale mid-océanique) par où le matériel du manteau atteint la surface (fond de la mer) créant ainsi une nouvelle croûte océanique.
Voir : « Subduction de Type B (Benioff) »
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« Paléomagnétisme »
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« Magnétostratigraphie »
La plupart des géoscientistes pense que le champ magnétique terrestre est induit par le mouvement du fer liquide du noyau externe pendant que la Terre tourne. Le champ magnétique se comporte comme si un aimant permanent aurait été à la proximité du centre de la Terre, incliné d'environ 11° par rapport à l'axe de rotation de la Terre. Le champ magnétique nord, mesuré à l'aide d'une boussole, diffère du nord géographique qui correspond à l'axe de rotation de la Terre. Plaçant un aimant (barreau aimanté), sous une feuille de papier sur laquelle on a répartit la limaille de fer, forme une configuration typique créée par le champ magnétique induit par l'aimant. Avec le champ magnétique de la Terre, il se passe la même chose. L'orientation actuelle du champ magnétique de la Terre caractérise une polarité normale. En fait, dans les en 60 ans, les géoscientistes ont constaté que le champ magnétique s'inverse périodiquement, autrement dit, que le pôle Nord devient pôle Sud et vice versa. Ainsi, dans l'histoire géologique, la Terre a connu des périodes de polarité inverse qui alternent avec des périodes de polarité normale, comme illustré dans cette figure. Cependant, bien que le champ magnétique s'est inversé plusieurs fois, la Terre a continué à se déplacer sans changer le sens de rotation. Les laves basaltiques qui contient des minéraux riches en fer tels que la magnétite, agissent comme des boussoles, c’est-à-dire, que les minéraux riches en fer refroidi en dessous du point de Curie (température à laquelle, certains matériaux subissent un changement total de ses propriétés magnétiques) deviennent magnétiques dans la direction du champ magnétique terrestre. L'étude du magnétisme ancien enregistré dans les roches (paléomagnétisme) a permis au géoscientistes de montrer, comme illustré ci-dessus, que pendant les derniers 5 My, il y a eu quatre inversions : Brunhes (polarité normale), Matuyama (polarité inverse), Gauss (polarité normale) et Gilbert (polarité inverse) et fournit une excellente méthode de datation des roches (stratigraphie paléomagnétique).
Exsudation.....................................................................................................................................................................................................................Seep
Émergence, en général, à la surface de la Terre, de l'eau ou d'autres liquides comme le pétrole ou gaz, associé à des failles ou à l'affleurement de roches réservoirs.
Voir : « Asphalte »
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« Huile (pétrole) »
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« Gaz »
Cette photographie illustre une exsudation l'huile dans un ruisseau (Water Creek localisé dans les Montagnes de Santa Cruz aux Etats-Unis). Cette exsudation dégrade sérieusement, de manière naturelle, la qualité de l'eau souterraine et met en danger la vie de nombreux animaux sauvages. En général, les exsudations (ou suintements) d’huile sont de bons indicateurs de la présence, dans le bassin, d'un système pétrolier. Toutefois, comme les vieux géoscientistes français avaient l'habitude de dire, une exsudation peut être interprétée de deux manières totalement différentes et opposées : (i) Elle peut représenter l'avant-garde d'un bataillon (un champ pétrolier) caché en profondeur ou (ii) L'arrière d'un bataillon (champ d’huile) détruit. Le bassin Lusitanien, au Portugal, est un exemple typique de la première catégorie. En effet, depuis que le géoscientiste français Paul Choffaz a fait la carte géologique du Portugal (1898 sauf erreur), la plupart des exsudations d'hydrocarbures, sinon toutes, ont été inventoriées. Toutefois, à ce jour, et malgré l'énorme effort financier consacré à l'exploration pétrolière au Portugal, les résultats sont plus que médiocres (aucune accumulation économiquement rentable a été trouvée). Néanmoins, certains géoscientistes optimistes, continuent à penser que le bassin Lusitanien, n'a pas été complètement exploré, car tous les puits d’exploration ont testé des pièges structuraux, ce que dans ce bassin a été une mauvaise stratégie car l’inversion du bassin est postérieure à la migration des hydrocarbures. Au contraire du bassin Lusitanien, le bassin de Guarico, au Venezuela, illustre le second cas, c'est-à-dire, que la plupart des champs d’huile du Venezuela ont été découverts en forant les exsudations, c'est-à-dire, les « ménès », comme disent les habitants la région. En fait, la plupart des champs d’huile de l’onshore du Venezuela ont été découverts, sans données sismiques, uniquement à partir la localisation des exsudations d’huile et de la géologique de terrain. Par ailleurs, on sait aujourd'hui que plus de 80 % des réserves mondiales récupérables d’huile ont été découvertes sans données sismiques et qu'environ 20 % des champs d’huile contiennent 80 % des réserves, ce qui confirme que la loi de Pareto marche parfaitement dans les sciences de la Terre.
Extinction en Masse (organismes)............................................................................................................................................Mass extinction
Disparition d'une partie du biote du monde en association avec divers types de catastrophes. Théoriquement, une extinction est associée à un événement rapide, au cours du quel une partie importante de la vie sur Terre disparaît et les formes de vie qui se sont éteint, appartenaient à phylums différents, vivant dans des milieux différents et étaient dispersés partout dans le monde.
Voir : « Fossile »
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« Théorie de l'Évolution »
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« Paléogéographie »
La définition de l'extinction de masse est un peu difficile, parce que le mot catastrophe est presque toujours utilisé en relation avec la vie humaine ou la perte de biens, alors que, jusqu'à récemment, les extinctions de masse ont été les événements en dehors de la l'expérience et influence humaine. La définition d’extinction de masse doit inclure : (i) Un événement rapide ; (ii) Durant lequel une partie significative de toute vie sur Terre s’est éteinte et (iii) Les formes de vie qui se sont éteintes doit avoir appartenu à des phylums différents et avoir vécu dans différents environnements dans le monde entier. La dernière partie de cette définition, suggère que les causes de l'extinction de masse sont, extérieures, au biota. Les causes internes peuvent inclure l'évolution d'un germe particulièrement virulent et mortel, autrement dit, un virus ou une bactérie, mais il est difficile d'imaginer que l'un de ces germes puisse affecter différents phylums sur terre et sur mer. Les cinq extinctions de masse le plus importantes dans l'histoire de la Terre sont survenue lors de : (i) Fin de la période de l'Ordovicien (environ 438 millions d'années en arrière), où environ 100 familles se sont éteintes et plus de la moitié des espèces de brachiopodes et bryozoaires sont disparues ; (ii) À la fin du Dévonien environ 360 Ma, dans lequel environ 30 % des familles d'animaux se sont éteintes ; (iii) A la fin de la période Permien, environ 245 Ma, les trilobites ont disparu, ainsi que plus de 50 % de toutes les familles animales et 95 % de toutes les espèces marines et des nombreux arbres ont disparus ; (iv) À la fin du Trias, c’est-à-dire, 208 Ma, environ 35 % de toutes les familles animales ont disparues et la plupart des familles des premiers dinosaures se sont éteinte, ainsi que l a plupart des synapsides sont morts (à l'exception des mammifères) : (v) Dans la limite entre le Crétacé et Tertiaire (environ 65 Ma), environ la moitié de toutes les formes de vie sont mortes. Probablement, il y a des extinctions de masse avant le Phanérozoïque, mais comme il n'y avait pas d'animaux avec des parties dures, les registres fossiles sont peu significatifs.