Foraminifère.................................................................................................................................................................................................Foraminifera

Protozoaire unicellulaire de l'ordre des foraminifères (sous-embranchement Sarcomastigophora) qui peut avoir plusieurs noyaux. Les foraminifères ont une coquille qui peut avoir une chambre (uniloculaires) ou plusieurs (multiloculaires), d’où s'étendent des filaments protoplasmiques (pseudopodes) utilisés dans la locomotion, alimentation et fixation ou attachement au substratum.

Voir : « Fossile »
&
« Âge Relatif »
&
« Benthos »

Les foraminifères forment un grand groupe de protistes avec pseudopodes réticulés (projections fines du cytoplasme qui se ramifient et fusionnent pour former un réseau dynamique). Tous les foraminifères ont un test ou coquille qui peut contenir une ou plusieurs chambres (uniloculaire ou multiloculaire) reliées par une petite ouverture appelée « foraine. » Le test peut être calcaire (CaCO_3 sous la forme de calcite ou aragonite), agglutiné avec des particules de l’environnement ou plus rarement, avec des protéines (chitine). La composition du test et ses caractéristiques morphologiques sont les principaux éléments taxonomiques. Ils sont, généralement, inférieures à 1 mm, mais il y a macro-foraminifères qui atteint 190 mm. Les foraminifères se rencontrent depuis les estuaires jusqu’aux plaines abyssales,et de pôle à pôle. Actuellement, il y a, environ, 275 000 espèces connues, y compris fossiles et vivants. Les fossiles les plus anciens datent du Précambrien. Bien qu'il ait pas encore une corroboration par corrélation morphologique, les données moléculaires indiquent une relation des foraminifères avec des cercozoa et radiolaires, deux groupes de protistes avec des tests complexes. Ces trois groupes forment le règne des Rhizaria. Dans les années 1920, l'industrie pétrolière à commencé a s’intéresser aux foraminifères. En fait, ce fut J. Cushman, le premier à utiliser les foraminifères dans le développement de techniques de corrélation des strates traversés par les puits d’exploration pétrolière. La plupart des espèces des foraminifères sont marines, bien que certaines vivent dans l'eau saumâtre. Il y a des foraminifères d’eau douce et même une espèce qui vit dans les sols des forêts tropicales humides, mais ceux-ci ne représentent qu'une infime partie. La plupart des espèces sont benthique. Environ 40 espèces sont planctoniques. Toutefois, ce nombre peut représenter une fraction de la diversité réelle, puisqu’il est possible que des espèces morphologiquement indiscernables soient génétiquement contrastantes.

Formation (géologique)......................................................................................................................................................................................Formation

Unité géologique fondamentale de la lithostratigraphie qui peut être cartografiée. Une formation géologique peut avoir d'autres limites que des discordances. En fait, la surface de la base des progradations, limite supérieure du cortège transgressif d'un cycle stratigraphique dit cycle - séquence est, parfois, une limite de formation (« limite transgressive temps » des géologues américains).

Voir : « Cycle Stratigraphique »
&
« Carte Géologique »
&
« Cortège Sédimentaire »

Une formation géologique se compose d'un nombre de strates, sans spécification de l'épaisseur, mais qui ont, plus ou moins, la même lithologie (ou une paire de lithologies), et souvent d'autres caractéristiques géologiques communes telles que l'environnement de dépôt, fossiles, etc. Une formation géologique est parfois divisée en plusieurs formations et plusieurs formations peuvent être associées en groupes. Avec l'avènement de la stratigraphie séquentielle et l'accès des académies aux données sismiques des compagnies pétrolières, l'analyse des unités lithostratigraphiques est, de plus en plus, utilisée (sauf dans les études de terrain qui sont presque tous sont, plus ou moins, faites). En fait, la stratigraphie séquentielle, qui se base fondamentalement sur l'analyse des unités chronostratigraphiques induites par l’eustasie, donne des résultats plus satisfaisants et permet des prédictions moins réfutables que celles faites à partir de la lithostratigraphie. Une unité lithostratigraphique a toujours la même lithologie, tandis qu'une unité chronostratigraphique (même temps) a des lithologies différentes, puisque sur la même ligne chronostratigraphique (surface de dépôt) il y a plusieurs systèmes de dépôt. Sur cette photo, est illustrée la formation géologique des grès d'Annot, qui est formée par un ensemble de strates (grès et argiles) déposés en eau profonde. Les strates se terminent contre une discordance, qui est soulignée par une surface définie par des biseaux d’aggradation des sédiments sus-jacents, qui est, en même temps, la surface des biseaux sommitaux des sédiments sous-jacents. Les biseaux d’aggradation sont marins et soulignent une chute du niveau relative du niveau marin significative, qui est associée à la formation des grès d'Annot, lesquels correspondent à une superposition des cônes sous-marins de bassin (turbidites). En fait, la chute relative du niveau de la mer a provoquée des courants de turbidité qui ont transporté les sédiments vers les parties profondes du bassin où ils ont été déposé.

Formule de Chévy-Manning.............................................................................................................................Chévy-Manning formula

Formule utilisée pour déterminer la vitesse d'écoulement d’un fluide dans un canal ouvert ou dans un oléoduc.

Voir : « Écoulement »
&
« Chenal »
&
« Fleuve »

Le rayon hydraulique est une mesure de l'efficacité de l'écoulement le long d'un canal. La vitesse d'écoulement le long du canal dépend de sa forme transversale (entre autres facteurs), et le rayon hydraulique est la caractérisation du canal que prétend capter une telle efficacité. Basé dans l’hypothèse d’une contrainte de cisaillement constante, le rayon hydraulique est défini comme le rapport de section transversale du canal d'écoulement et son périmètre mouillé (le périmètre de la section transversale qui est humide), où : le Rh est rayon hydraulique (m) ; A est la section transversale de l'écoulement (m2) et P le périmètre mouillé (m). Plus grand est le rayon hydraulique, plus grand sera l'efficacité du canal et moins probable que le courant (cous d’eau) ait des inondations. Pour les chenaux d’un larguer donnée, le rayon hydraulique est plus grand pour les canaux plus profonds. Le rayon hydraulique n’est pas la moitié du diamètre hydraulique comme son nom pourrait suggérer. Il dépend de la forme du tube ou du chenal où un cours d’eau s’écoule. Dans les canaux rectangulaires larges, le rayon hydraulique est approché par la profondeur de l'écoulement. La mesure de l'efficacité d'un canal (la capacité de déplacer de l'eau et sédiments) est utilisé par les ingénieurs pour évaluer la capacité du canal. Dans les canaux ouverts, l'équation de Darcy - Weisbach (équation qui corrèle la perte de charge ou perte de pression de pression, due au frottement le long d’une longueur donnée d'un tube, avec à vitesse moyenne d'écoulement du fluide, est valide en utilisant le diamètre hydraulique comme diamètre du tube équivalente. Pour diverses raisons, les coefficients de résistance empirique (Chézy, Gauckler - Manning - Strickler) ont été et sont encore utilisés. Le coefficient de Chézy a été introduit en 1768 tandis que le coefficient Gauckler - Manning a été développé en 1865, avant les expériences d’écoulement de résistance faites 1920 et 1930. Historiquement, les deux coefficients Chézy et Gauckler - Manning ont été pris comme des fonctions constantes de la rugosité. Mais maintenant il est bien reconnu que ces coefficients sont constants uniquement pour une certaine gamme de débits. La plupart des coefficients de frottement (sauf, peut-être, le coefficient de frottement de Darcy - Weisbach) sont d'environ 100 % empiriques et ils ne s'appliquent à des écoulements turbulents de l'eau dans des conditions de flux constant.

Fosse Abyssale........................................................................................................................................................................................Abyssal trench

Dépression du plancher océanique, généralement, courbée, étroite et beaucoup plus profonde que le fond de l'océan adjacent. Les fosses océaniques sont induites, et associées, à des zones de subduction de Benioff ou de type B. Synonyme de la fosse océanique.

Voir : « Subduction de Type B (Benioff) »
&
« Abyssal »
&
« Hadal »

Dans cette coupe géologique (en haut) et surtout dans l'interprétation géologique du détail sismique d’une ligne régionale, qui traverse cette région (offshore sud et nord de l'île de Lombok, Indonésie), la fosse abyssale est parfaitement définie. Dans la coupe géologique régionale, la fosse abyssale marque la partie supérieure d’une zone de subduction de type B, (plaque lithosphérique océanique, c'est-à-dire, froide et dense, plonge sous une plaque continentale) de la plaque indienne sous la plaque du SE asiatique. Dans le détail, la fosse abyssale est définie entre la croûte océanique de la plaque lithosphérique plongeante et le prisme d'accrétion de la plaque chevauchante. Elle est caractérisée par une grande profondeur d'eau. Sur la ligne sismique régionale (ligne régionale n° 103 de CGG), les chevauchements visibles dans le prisme d'accrétion soulignent le régime tectonique compressif créé par le frottement entre les deux plaques. Une partie des sédiments pélagiques déposés sur la croûte océanique est avalée le long de la zone de subduction. L'arc volcanique du Néogène (existent dans cette région aussi des arcs volcaniques d'autres âges) est clairement visible. Il sépare le bassin d’avant - arc du bassin d’arrière - arc. Sa position par rapport à la fosse abyssale est dépendant de l'inclinaison du plan de subduction. Lorsque l'inclinaison de la zone de subduction est important, l'arc volcanique (volcans actifs sur la plaque chevauchante) est relativement proche de la fosse abyssale. Inversement, lorsque la pente du plan de subduction est faible, la distance entre l’arc et la fosse abyssale (plus ou moins stationnaire) est beaucoup plus grande. Au nord de l'arc volcanique, se développe un bassin d’arrière - arc dans lequel on peut mettre en évidence deux phases tectoniques - sédimentaires. La première est une phase d’allongement de la croûte continentale (phase de rifting), au cours de laquelle la subsidence est différentielle (formation et remplissage des hémi-grabens). La deuxième est une phase cratonique, avec une subsidence essentiellement thermique, qui dans la partie terminale est soumise à un régime tectonique compressif, vu que le bassin se situe à intérieure de la mégasuture dans la Méso-Cénozoïque.

Fosse Océanique ..................................................................................................................................................................................Abyssal trench

Dépression du plancher océanique, généralement courbée, étroite et beaucoup plus profonde que l'océan adjacent. Les fosses océaniques sont induites et associées à des zones de subduction de type B. Synonyme de Fosse Abyssale.

Voir : « Subduction Type B (Benioff) »
&
« Abyssal »
&
« Roche - Mère»

Cette fosse océanique ou abyssale est, évidemment, associée à une zone de subduction de type B ou de Benioff, dans lequel la plaque descendante ou plongeante est océanique et la plaque chevauchante est continentale. Elle marque le début de la zone de subduction, qui caractérise l‘offshore Est du Japon. Dans ces détails de deux lignes sismiques régionales qui traversent cette région, on peut voir : (i) L’amplitude de la tranche d’eau qui est entre 5 et 7 secondes (temps double), autrement dit, plus ou moins 5.4 km ; (ii) L'absence, probable, de sédiments riches en matière organique (absence de roches - mères potentielles) et (iii) La faible épaisseur sédimentaire. Ces éléments sont largement suffisants pour considérer cette région, comme d'ailleurs la plupart des fosses océaniques, comme une région à faible potentiel pétrolier. Dans un tel contexte géologique, les paramètres pétroliers : (a) Piège et (b) Roche - réservoir peuvent être excellent, mais ils ne sont que des simples curiosités géologiques, vu que les paramètres principaux, c'est-à-dire, les roches - mères potentielles et la maturation sont toujours absents. En effet, dans les fosses océaniques on peut trouver de bonnes roches réservoirs turbiditiques et magnifiques pièges structuraux, en particulier dans le prisme d’accrétion, créé par le régime tectonique compressif induit par la subduction B. On peut dire que les fosses océaniques n'ont aucun potentiel pétrolier. Elles ont une absence totale de roches - mères, ce que veut dire que même quand des sédiments riches en matière organique se sont déposées, leur matière organique reste immature, car l’enfouissement est insuffisant. D'autre part, la profondeur d'eau est très grande, dépassant souvent, 5 secondes (temps double). Toutefois, ces conjectures ne sont pas suivies par un petit nombre de géoscientistes qui pensent que certaines fosses ont un potentiel important en hydrates de carbone (cathares), c'est-à-dire, une association minérale entre des hydrocarbures et de l’eau. Cette conjecture est basée sur la présence de réflecteurs sismiques de forte amplitude, qui simulent le fond marin. Ces réflecteurs interprétés comme des hydrates de carbone sont visibles sur ces lignes sismiques à environ 6-8 secondes (t.w.t.).

Fossile.................................................................................................................................................................................................................................Fossil

Trace ou évidence de la vie dans le passée, comme, par exemple, des os, coquilles, moules, des impressions ou pistes, etc.

Voir : « Âge Relative »
&
« Fossile Caractéristique »
&
« Temps Géologique »

Comme tout géoscientiste sait, les fossiles sont des restes d'animaux, plantes ou d'autres organismes qui ont vécu sur la surface de la terre. Les trilobites sont, probablement, les fossiles à travers desquels la plupart des étudiants en Géologie ont découvert la Paléontologie. En fait, les trilobites, comme, par exemple, celui illustré dans cette figure (Conocoryphe Sulzeri Schloth), sont peut-être, après les dinosaures, les fossiles le plus connus du grand public. Les trilobites sont des arthropodes (animaux invertébrés qui ont des appendices articulés, corps segmentés et squelettes rigides) éteints qui forment la classe Trilobita. Il y a plus de 1500 genres et plus de 17 000 espèces de trilobites. Ils sont apparus dans le Cambrien Initial et se sont développés tout au long du Paléozoïque Initial avant de commencer un long déclin. Ils se sont éteints au cours du Dévonien Tardif (sauf pour les trilobites de l’ordre Proetida). On peut dire que tous les trilobites ont disparu en association avec ce qu’on appelle extinction permienne qui s'est produite il y a environ 250 millions d'années. La taille des trilobites varie de 1 mm à près de 1 mètre (72 cm pour le plus grand trilobite trouvé dans le monde trouvé jusqu’à aujourd'hui : Isotelus rex). Le squelette externe d'un trilobite était principalement composée de minéraux, à base de phosphate de calcium dispersés dans une matrice de chitine. De haut en bas, le squelette peut être divisé en trois parties (comme indiqué ci-dessus) : (i) Céphalon, se compose de 5-6 segments qui forment la glabelle et qui peut être pointue (rétrécie vers l'avant), arrondie ou sphérique (morphologie archaïque) et élargie vers l'avant (le segment le plus en avant forme l'anneau occipital qui il joue un rôle important dans la détermination des trilobites ; (ii) Thorax, composé de segments articulés, permettant l'enroulement pour se protéger des prédateurs et (iii) Pygidium, composé des derniers segments qui normalement sont fusionné avec le telson (aileron existant l’extrémité de l'abdomen). Latéralement, trois éléments sont toujours clairement visibles : (a) Lobe central ; (b) Lobe pleural gauche et (c) Lobe pleural droit. La plupart des trilobites vivaient sur les fonds marins des plates-formes continentales. Les traces laissés par leur déplacement des trilobites qui, très souvent, sont très bien conservés, sont les Cruzianas.

Fossile Caractéristique....................................................................................................................................................................Index fossil

Fossile qui caractérise et donne un âge aux couches dans lesquelles ils sont, généralement, trouvés. Un fossile caractéristique doit avoir une large distribution spatiale, voire même globale, être limité à un intervalle stratigraphique peu épais et temps de dépôt relativement rapide. Ces fossiles aident les géoscientistes à dater d’autres fossiles trouvés dans la ou les mêmes couches sédimentaire. En d'autres termes, quand on trouve un fossile d'un âge inconnu près d'un fossile d'un âge connu, on peut supposer que les deux espèces ont cohabité en même temps. Synonyme de Fossile Index.

Voir : « Âge Relatif »
&
« Fossile Index »
&
« Tempos Géologique »

Les trilobites étaient très communs lors de l'ère Paléozoïque, entre 540 et 245 millions d'années en arrière. La moitié des fossiles du Paléozoïque sont des trilobites qui se sont éteints durant la fin du Permien (il y a environ 248 millions d'années). Une exception doit être prise en compte, puisque les trilobites Proetida ont disparu à la fin du Dévonien. Le trilobite illustré dans cette figure est de l’espèce Asaphiscus wheeleri, qui est caractéristique du Cambrien. En fait, les schistes de Wheeler forment les célèbres affleurements fossilifères d'âge Cambrien (environ 507 Ma) de l'ouest de l'Utah (Etats-Unis) où cette espèce est très bien représentée. Organismes à corps mou sont, également, trouvés dans cet affleurement (comme, par exemple, Naraoia et Wiwaxia Hallucigenia) avec un type de conservation (pellicule carbonate), qui normalement se trouve dans les fameux schistes de Burgess (un des les plus célèbres affleurements fossilifères, qui est célèbre pour la préservation exceptionnelle de fossiles du Cambrien Moyen). Ensemble avec la formation Marium et de la formation Weeks (inférieure), les schistes de Wheeler forment un affleurement de schistes et calcaires d'environ 600 mètres, qui est l'un des affleurements plus épais et fossilifères du Cambrien Moyen des EUA. Parmi d’autres fossiles caractéristiques on peut citer : (i) Inoceramus labiatus (inoceramus du Crétacé) ; (ii) Tetragraptus fructicosus (trilobite de l’Ordovicien) ; (iii) Leptodus americanus (céphalopode du Permien) ; (iv) Cacotocrinus multibrachiattus (Parafusilline du Mississippien) ; (v) Hexamoceras Hertz (ammonite du Silurien) ; (vi) Viviparus Glacialis (mollusque du Pléistocène Initial), etc.

Fossile Géochimique ...............................................................................................................................................................Geochemical fossil

Substance utilisée comme un indicateur d'un état biologique. Les fossiles géochimiques, également, connus comme biomarqueurs, peuvent être n’importe quel type de molécule qui indique l'existence actuelle ou dans le passé géologique des organismes vivants. Les fossiles géochimiques sont, largement, utilisés dans la compréhension de la génération des hydrocarbures.,

Voir : « Huile »
&
« Matière Organique (types) »
&
« Fossile »

Une fois que les conditions requises sont atteintes, l'huile est expulsée de roches - mères et migre vers les pièges où elle remplie les pores des roches - réservoirs. Dans leur migration, pendant et après le stockage, ces huiles peuvent souffrir des altérations (processus secondaires) que le changent leurs caractéristiques et affectent leur qualité commerciale. Dans certains bassins, on constate l'existence de processus de sévère biodégradation dans le sous-sol, produisant une forte détérioration de la qualité de l'huile. Une dégradation sévère affecte, également, les principaux indicateurs de l'origine et évolution thermique des huiles, c'est-à-dire, les biomarqueurs. L'étude des huiles non-biodegradées de différents champs pétrolifères d’un certain bassin, avec l’objectif d'identifier l'origine, évolution et corrélation des huiles rencontrées, à permis de considérer trois familles, entre lesquelles une famille dans laquelle l’huile a été générée à partir d’une matière organique de type II, déposée dans un milieu marin anoxique restreint de forte salinité. Cette famille comprend la plupart des huiles avec de faibles valeurs de densité API (entre 10° et 25°) et à haute teneur en soufre (entre 1.68 et 7.44 %). Dans toutes les huiles, le rapport Pr / Ft est inférieur à 1,5 avec une prédominance des stéranes C27 sur C28 et C29. Ces résultats suggèrent une matière organique d’origine algaire, déposés dans un milieu réducteur. Les valeurs de la composition isotopique du carbone de la plupart des huiles sont généralement > 27 %, avec à faible teneur en terpènes tricalciques et diastéranes, proportions moyennes de hopanes en C29 (H29 / H30 généralement entre 0.5 et 1.0) et une haute proportion de C35 homopanes (H35 / H34 généralement entre 0.9 et 1.4). L’indice de gamacerane (rapport gamacerane / hopane C30) est presque toujours inférieur à 0.5 étant considérées comme valeurs médianes, bien qu’il soit plus élevé parmi les huile dans ce bassin. La plupart des huiles de cette famille sont en conditions de faible évolution thermique.

Fossile Index....................................................................................................................................................................................................Index fossil

Fossile qui caractérise et donne un âge aux couches dans lesquelles ils sont, généralement, trouvés. Un fossile caractéristique doit avoir une large distribution spatiale, voire même globale, être limité à un intervalle stratigraphique peu épais et temps de dépôt relativement rapide. Ces fossiles aident les géoscientistes à dater d’autres fossiles trouvés dans la ou les mêmes couches sédimentaire. En d'autres termes, quand on trouve un fossile d'un âge inconnu près d'un fossile d'un âge connu, on peut supposer que les deux espèces ont cohabité en même temps. Synonyme de Fossile Caractéristique.

Voir : « Âge Relatif »
&
« Fossile Caractéristique »
&
« Tempos Géologique »

Comme l'illustre dans ce schéma, les fossiles index permettent des corrélations entre les différentes régions, l'amélioration de la colonne stratigraphique et la détermination des âges relatifs entre différentes roches. Dans cet exemple, les trois fossiles indexes sont caractéristiques de l'intervalle carbonaté du milieu de la colonne stratigraphique de la région 1, permettent la détermination d'âge de l’intervalle carbonaté de la région 2. L'utilisation combinée de différents fossiles indexes permet des meilleurs résultats. Un fossile caractéristique doit : (i) Être facile à identifier ; (ii) Fréquent ; (iii) Avoir existé pendant un intervalle de temps géologique relativement faible et (iv) Avoir une distribution globale. Avant l'avènement de la stratigraphie séquentielle, la recherche de fossiles était essentiellement empirique. Un de mes professeurs, qui disait que les fossiles se trouvaient de préférence dans les intervalles argileux, ce qui est, partiellement vrai, mais il y a des milliers de niveau argileux sans fossiles. Un de ses assistants, est allé plus loin, mais probablement, sans savoir pourquoi : « Les fossiles se trouvent plutôt dans les niveaux argileux peu inclinés quand ils sont surmontés par des argiles plus inclinées. » En effet, la stratigraphie séquentielle suggère que l'abondance des fossiles, ainsi qu’une teneur en matière organique, est significative dans les intervalles sédimentaires associés à la surface de la base des progradations, comme, entre le cortège transgressif et le prisme de haut niveau dans un cycle-séquence (cycle stratigraphique). En fait, l’hiatus de dépôt, la tranche d'eau, vitesse de sédimentation et déplétion en oxygène entre dans le cortège transgressif et le prisme de haut niveau est propice au développement et à la préservation de la matière organique et donc la présence de fossiles.

Fragipan....................................................................................................................................................................................................................Fragipan

Limite des plaques lithosphériques qui a un mouvement de cisaillement pur. Faille ou ligne de fracture associée à un déplacement latéral des dorsales mid-océaniques.

Voir : « Sable »
&
« Compaction »
&
« Matière Organique (types) »

Cette photographie illustre un horizon fragipan dans le sud de Pier, près de Julich, dans la Rhénanie du Nord de la Westphalie (Allemagne). L'origine du fragipan, est très discutée. Les géoscientistes qui s’occupent de l'étude des sols (pédologie), discutent encore n'ont seulement sur la définition de fragipan, mais aussi sur sont existence dans un certains nombre de régions. Sa formation peut être attribuée aux facteurs suivants : (i) Compaction des sols par les glaciers de la dernière glaciation ; (ii) Maturation physique ; (iii) Processus de pergélisol (processus qui se produit dans ce sol lorsque la température est inférieure à 0° C pendant au moins deux ans) et (iv) D'autres événements survenus au cours du Pléistocène. Certains fragipans ont hérité leurs propriétés des sols enfouis (paléosols). Selon la terminologie américaine des sols, un fragipan doit répondre aux conditions suivantes : (a) Une épaisseur d'au moins 15 cm ; (b) Évidence de pédogenèse (processus de formation d'un sol) soit à l'intérieur soit sur les surfaces, qui limitent l’intervalle considéré ; (c) Une architecture prismatique, en colonnes ou cylindrique et sans structures bien marquées, autrement dit, il doit être, plus ou moins massif ; (d) Permettre la pénétration de racines le long des fractures, espacées d'environ 10 cm ; (e) Les fragments de plus de 10,5 cm de diamètre (à sec) doivent représenter plus de 50 % de l'intervalle (lorsqu'il est immergé dans l'eau) ; (f) Avoir au moins 60 % ou plus de matériel résistant et pratiquement pas de racines ; (g) Ne pas être effervescent dans l'acide chlorhydrique dilué. Tout cela signifie qu'un fragipan doit avoir : une certaine épaisseur ; être le résultat de l’altération d’un matériel sédimentaire, mais pas d'une altération provoquée par les racines, qui pénètrent, seulement le long des fractures ; être très dur, même lorsqu'il est mouillé et ne pas contenir de carbonate de calcium ou de magnésium. Soulignons, qu’il ne faut pas le confondre fragipan et duripan. Ce dernier est un horizon du sol qui a été cimentée par la silice iluvial (déplacée d’un autre niveau par la pluie).

Front du Delta..............................................................................................................................................................................................Delta Front

Zone en aval de l'embouchure d'un fleuve où la barre d’embouchure se dépose. Le front de delta représente l’endroit où le matériel sédimentaire plus grossier (généralement du sable) est déposé. Le front de delta est remobilisé par les vagues, courants côtiers, etc. De manière général, un front du delta souligne la zone en aval d’une ligne de côte deltaïque.

Voir : « Delta »
&
« Prodelta »
&
« Couche Supérieur (d’un delta) »

Cette photographie montre les intervalles gréseux d’un front de delta qui se sont déposé au cours du Crétacé dans le bassin du Nouveau Mexique (USA). Dans la stratigraphie séquentielle, un delta peut être considéré comme un cortège sédimentaire, autrement dit, comme une association latérale de systèmes de dépôt synchrones (qui se sont déposés en même temps), et qui sont génétiquement liés (si un système dépôt ne se dépose pas autres ne se déposent pas non plus) Ainsi, dans un delta, d'amont en aval, c'est-à-dire, du continent vers la mer, trois systèmes de dépôt (ensemble de lithologie et la faune associée, qui, en général, est caractéristique) sont toujours visibles : (i) Plaine deltaïque ; (ii) Font de delta et (iii) Prodelta. La lithologie de la plaine deltaïque est composée principalement de schistes et siltites. La lithologie du front de delta est, essentiellement, sableuse (comme illustré dans cette figure), alors que la lithologie du prodelta est essentiellement argileuse. En termes de comportement structural, les strates de la plaine deltaïque se déposent est presque à l'horizontale (l’inclinaison des strates du front de delta est illustrée dans cette figure est, essentiellement d’origine tectonique et non de dépôt), tandis que les strates du prodelta se sont déposés avec une inclinaison bien marquée en direction de la mer. Le front de delta correspond, plus ou moins, à la rupture d’inclinaison de la surface de déposition côtière entre la plaine deltaïque et le prodelta. Dans certains cas, des couches inclinées du prodelta se prolongent dans la plate - forme continentale de façon, plus ou moins, horizontale. Dans d'autres cas, lorsque l'angle d'inclinaison des couches du prodelta dépasse l'angle critique, des les lobes sub-horizontaux d'origine turbiditique (turbidites proximales, glissements) peuvent se déposer à la base des progradations du prodelta. Bien que les deltas sont plus fréquents dans les cortèges sédimentaires de haut niveau marin, ils peuvent également se déposés dans des conditions de bas niveau. Il ne faut confondre delta et édifice deltaïque ; ainsi, il ne faut pas dire delta du Niger (qui n'existe pas), mais édifice deltaïque du Niger.

Front Océanique...................................................................................................................................................................................Oceanic Front

Processus dans lequel plusieurs noyaux atomiques chargés de manière semblable se rejoignent pour former un noyau plus lourd. La fusion nucléaire peut être accompagnée par la libération ou l'absorption d'énergie.

Voir : « Fission Nucléaire »
&
« Big Bang (théorie) »
&
« Entropie »

Les masses d'air se déplacent dès régions où la pression atmosphérique est plus élevée vers les régions où la pression est plus faible. D'autre part, les masses d'air peuvent se déplacer en raison des différences de température (qui causent, également, des différences de pression) et aussi par la circulation atmosphérique dominante dans la région. Une masse d'air peut être considérée comme une partie de l'atmosphère, qui se déplace le long de la surface terrestre chargeant des caractéristiques de la région où elle s’est formée, comme la température et humidité. Dès que l'air reste stationnaire pendant une longue période sur des certaines surfaces terrestres, comme les régions polaires, déserts ou étendues de mer chaudes ou froides, il est influencé par les caractéristiques des surfaces avec lesquelles il est en contact. Ainsi, les masses d'air océaniques sont humides et les continentales sont, généralement, sèches, une fois que les différences dans l'incidence de la lumière solaire sur la surface terrestre sont responsable de la formation des masses d'air. Les mouvements de l'air (masses d'air et vents) résultent de la répartition inégale de l'énergie solaire dans les zones de basse, moyenne et haute latitude. La différence de température de l'air exerce un rôle important dans la formation de zones de basse et haute pression atmosphérique, et dans le mouvement des masses d'air et vents, une fois que les déplacements de l'air se font des zones de haute la pression vers celles de basse pression. L'air chauffé dans les régions de basses latitudes, proches de l'équateur, se dilate, devient plus léger et s'élève (monte), créant une zone de basse pression ou cyclonique. L’air plus froid et plus dense les zones de moyenne et haute latitude descend, donnant naissance à une zone de haute pression. Une fois que les masses d’air ont une tendance à égaliser les pressions, s’établit une dynamique de l'atmosphère, c’est-à-dire, une circulation générale de l'air chaud entre les tropiques et les pôles, à travers les zones de latitude moyenne. Les zones froides ou de haute pression, comme zones polaires et subtropicales, ou les masses d'air des latitudes moyennes dispersent les masses d’air et vents (zones anticycloniques), tandis que les zones chaudes ou de basse pression, comme les masses équatoriales, captent les masses d’air et les vents (zones cycloniques).

Fusion Nucléaire ..................................................................................................................................................................................Nuclear fusion

Processus dans lequel plusieurs noyaux atomiques chargés de manière semblable se rejoignent pour former un noyau plus lourd. La fusion nucléaire peut être accompagnée par la libération ou l'absorption d'énergie.

Voir : « Fission Nucléaire »
&
« Big Bang (théorie) »
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« Entropie »

La fusion nucléaire (ou thermonucléaire) est, comme la fission, l'un des deux principaux types de réactions nucléaires. Il ne faut pas confondre la fusion nucléaire avec la fusion dans le cœur d'un réacteur nucléaire, qui est un accident nucléaire est très dangereux. La fusion nucléaire est un processus dans lequel deux noyaux atomiques se combinent pour former un noyau plus lourd. Elle libère d'énormes quantités d'énergie provenant de l'attraction entre les nucléons (proton ou neutron, tous deux particules qui existent dans le noyau atomique) en raison de l'interaction forte (une des quatre forces fondamentales). Cette réaction se produit, naturellement, dans le soleil et dans la plupart des étoiles. Malgré les recherches effectuées depuis les années 1950, il n'y a aucune application industrielle de la production de l'énergie de fusion, sauf dans le domaine militaire avec la bombe à hydrogène, mais cette application n'est destinée à contenir et contrôler la réaction produite. Il y a d’autres utilisations, moins connues, comme les générateurs de neutrons utilisés pour la détection des explosifs. L'intérêt de la fusion nucléaire est, en théorie, produire plus de puissance (environ 4 x) que la fission, pour la même quantité de carburant. En outre, les océans contiennent du deutérium en quantité suffisante pour permettre l'alimentation de la planète pour des centaines de millénaires. Contrairement à la fission nucléaire, les produits de fusion ne sont pas radioactifs, mais lorsque la réaction utilisée émet des neutrons rapides, ceux-ci peuvent transformer les noyaux, qui les captent, en isotopes. La réaction de fusion requiert l'interpénétration de deux noyaux atomiques, qui doivent annulent la répulsion due à leurs charges électriques (barrière de Coulomb). Si on applique uniquement lois de la mécanique classique, la probabilité d'obtenir une fusion des noyaux est très faible en raison de l'énergie cinétique) extrêmement élevée pour traverser la barrière. Cependant, la mécanique quantique suggère, ce que nous voyons dans la pratique que la barrière de Coulomb peut être traversé par des tunnels à plus basses énergies.


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Dernière modification : Décembre, 2014