Gorge (topographie).........................................................................................................................................................................................................Gorge
Vallée profonde et étroite le long de la quelle coule une rivière permanente ou intermittente. Une gorge est, parfois, appelé un canyon de la rivière ou défilé.
Voir : « Fleuve »
&
« Alluvial »
&
« Grotte »
Comme illustré dans cette photographie (Maroc), une gorge d’une rivière (défilé ou canyon) est une vallée profonde avec des parois, plus ou moins, abruptes, creusées dans les roches, par le courant, le long de la quelle les méandres de vallée sont prédominants. Presque tous les canyons se forment par un long processus d'érosion d’un cours d’eau dans une région avec une topographie, plus ou moins, plate. Dans l'exemple illustré ici, il est facile de constater (inclinaison des strates) que originellement le terrain correspondait à un plateau peu incliné. En général, plus les couches sont résistantes à l'érosion, plus les parois du canyon sont verticales (dans cet exemple, les parois de la gorge sont moins inclinées lors que les sédiments où sont moins résistants). Les canyons sont beaucoup plus fréquents dans les zones arides que dans les régions humides, où la décomposition des roches, sols et contact direct avec l'atmosphère (météorisation) est plus importante. La météorisation peut se produire in situ (sans aucun mouvement). La météorisation ne doit pas être confondu avec l'érosion (transport, généralement, vers le bas, des sédiments, roches, sols et autres particules par des agents des agents d'érosion), ce qu' implique un mouvement des roches et minéraux par des agents d'érosion comme l'eau, glace, le vent et gravité, bien que les deux processus puissent fonctionner simultanément. En termes de stratigraphie séquentielle, de nombreuses gorges correspondent à des vallées incisées (ou vallées encaissées), qui soulignent, dans le talus continental supérieur et en amont du rebord du bassin, et en particulier en amont de la ligne de côte, les limites entre les cycles stratigraphiques (discordances). En fait, quand une chute relative du niveau de la mer significative met le niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin (discordance type I), la ligne de côte se déplace vers l’aval exposant l'ancienne plate - forme (si elle existait) et la limite supérieure du talus continental aux agents de l'érosion. Ainsi, le profil d'équilibre provisoire des cours d’eau est rompu, forçant les courants à inciser leurs lits, créant des gorges profondes pour qu’un nouveau profil d'équilibre provisoire soit établit.
Goudron..............................................................................................................................................................................................................................Tar
Substance visqueuse noire, d'odorat âcre, plus ou moins, liquide provenant de la distillation de la tourbe, résine ou d'huile. Généralement, synonyme de poix Judée, poix minérale et d'asphalte.
Voir : « Hydrocarbure »
&
« Huile »
&
«Poix de Judée (asphalte) »
Le goudron est souvent confondu avec le bitume d'origine pétrolière. Cette confusion est due à l'invention du macadam qui dans le passé a été utilisé pour recouvrir les routes et qui était fabriqué à partir du goudron. Actuellement, le goudron n'est plus utilisé pour améliorer la résistance de la surface des hydrocarbures, une fois que le bitume d'origine pétrolière est soluble dans les hydrocarbures. Le terme goudron, poix minérale, poix de Judée, asphalte et tar, bien que considérés comme des synonymes, sont parfois utilisés pour décrire des choses différentes. En anglais, le terme « tar » comprend les quatre termes français, dont les définitions, en particulier, le poix de Judée, poix minérale et asphalte, sont plus littéraires que scientifiques. Tous ces produits sont, directement ou indirectement associés à des roches sédimentaires riches en matière organique (roches mères potentielles) qui peuvent être marines ou non - marines. Les roches-mères non - marines (lacustres et deltaïques) se déposent dans les bassins sédimentaires de type rift et sur les marges continentales divergentes. La matière organique des roches mères lacustres est de type I, tandis que celle des roches deltaïques est surtout de type III, avec une référence particulière pour le charbon. Les roches marines riches en matière organique (type II) sont déposés de préférence dans les cortèges transgressives (CT) des cycles - séquence, qui sont induits par des cycles eustatiques de 3e ordre (caractérisés pour avoir durée entre 0.5 et 3 - 5 My). Le mécanisme de formation de ce type de matière organique est bien connu des géoscientistes : (i) La première surface transgressive d'un cycle séquence individualise la rupture d'inclinaison de la surface de déposition côtière du rebord continental en la déplaçant vers l'amont, ce qui crée une plate-forme continentale ; (ii) Pendant le cortège transgressive (CT), les montées successives du niveau relatif de la mers augmentent le déplacement de la rupture d'inclinaison côtière vers le continent, créant, ainsi, dans la partie distale de la plate-forme, des conditions géologiques caractérisées par un faible taux de sédimentation, ce qui favorise la formation (faune abondante) et la préservation de la matière organique (manque d'oxygène), en particulier quand un courant marin ascendant froid et riche en nutriments est présent.
Goulet.....................................................................................................................................................................................................................................Gat
Passage étroit entre deux corps d'eau, comme entre les îles ou hauts-fonds ou la dépression qui relie un lagon à la mer, en général, avec des courants très forts.
Voir : « Chenal »
&
« Lagon »
&
« Courant (cours d’eau) »
Des nombreux géoscientistes considèrent un goulet synonyme de chenal : « Goulet dans un contexte littéraire, est le chenal de navigation dans l’extrémité des bancs de sable d’une barre, qui est praticable par des petits bateaux » (http://letratura.blogspot.com/2009/05/lexico-golada.html). Cependant, beaucoup des géoscientistes préfèrent considérer un goulet comme une dépression entre deux étendues d'eau, qui sous certaines conditions et à certains moments, permet l'écoulement de l'eau d'un corps à un autre. En fait, à court terme, selon les marées le fond d'un goulet, peut être entièrement exhumé, ce qui arrive rarement à un chenal d’une rivière. D'autre part, un goulet existe même quand des îles ou des hauts-fonds sont recouvertes d'eau, autrement dit, quand les deux masses d'eau se rencontrent. D'autre part, un chenal peut être : (i) Totalement naturel, comme le chenal d'une rivière ou un ruisseau ; (ii) Totalement artificiel, comme un canal d'irrigation ; (iii) En partie artificielle, comme les canaux qui relient des plans d'eau existants tels que le canal de Suez et (iv) Mixte avec des portions artificielles et fleuves canalisés, tels que le canal d’irrigation entre Nantes à Brest (France). En géologie et en particulier en stratigraphie séquentielle le terme chenal, qui sert comme moyen de canaliser l'eau et les particules qu’elle transporte se défini par la section humide qui permet l’écoulement est très confus. En effet, un bon nombre de géoscientistes appelle chenal non seulement aux lits des cours d’eau, mais aussi à son remplissage. Ceci est particulièrement fréquent dans l'interprétation géologique des lignes sismiques ou des diagraphies électriques. Quand un géoscientiste dit avoir identifié, par exemple, un chenal argilo-gréseux, il commet un erreur de langage, car il confond le lit dans un ancien cours d’eau avec les sédiments qui le remplissent. Ainsi, en géologie, un chenal argileux est un canal qui a été incisé dans des sédiments argileux et non le remplissage argileux d’un ancien chenal incisé, par exemple, dans les calcaires à la suite d’une montée relative du niveau de la mer, qui a inondée la vallée incisée. Une erreur de langage similaire est très commun dans les environnements turbiditiques profonds. Beaucoup des chenaux de turbidites sont, en fait, des remplissages des dépressions entre les lobes turbiditiques.
Goulotte (méandre)..................................................................................................................................................................................Neck, Chute cutoff
Chenal petit et étroit à travers la courbe d'un méandre formé lors d'une inondation au cours de laquelle le débit principal de la rivière est détournée vers une dépression entre les barres de méandre. Quand un cours d’eau coupe le col étroit d'un méandre. Appelé, parfois, tout simplement raccourci.
Voir : « Méandre »
&
« Barre de Méandre (fossile) »
&
« Ligne de Baie »
Dans cette figure, il est facile de comprendre qu’une goulotte de méandre est associé à la rupture du lit d’un cours d’eau près du cou du méandre. Cette rupture a lieu parce que la loi du moindre effort qui contrôle tous les événements géologiques et que dans ce cas particulier, oblige l’écoulement du cours d’eau a parcourir le moins d'espace. Quand un méandre est abandonné, en général, il se formé un lac, appelé lac de méandre. Dès que le profil d'équilibre provisoire d'un cours d’eau devient, plus ou moins, horizontale, dans des conditions normales, le cours d’eau perd de la puissance et commence à zigzaguer formant des méandres plus ou moins serrés. L'érosion se localise dans la partie concave (extérieure) du méandre, tandis que dans la partie convexe se forme une barre de sable (barre méandre). Dans les périodes d'inondation, l'énergie et compétence du cours d’eau augmente considérablement, ce qui permet la formation de goulottes et chenaux de méandre abandonnés. Dans la plupart des cas, les goulottes et chenaux abandonnés ne sont pas définitifs, ce qui signifie que dès que les conditions se normalisent, le cours d’eau peut retourner à son ancien lit. Cependant, comme les dépôts de barres de méandre (quand le cours d’eau est actif) et les tampons argileux (quand le méandre est abandonné) remplissent, peu à peu, le canal, lequel est, en fin de compte, définitivement abandonné et la goulotte devient le nouveau lit du cours d’eau. Au point de vue de l’analyse séquentielle, il est important de noter que les non-conformités (définies par les biseaux d’aggradation, par exemple) observées dans les dépôts associés avec les méandres (barres méandres, tampons argileux) ne correspondent pas à des discordances (limites des cycles stratigraphiques), puisque l'érosion (partie concave du méandre) et le dépôt (barre de méandre) sont synchrones. En d'autres termes, il n’y a pas une érosion de surface induite par une chute relative du niveau de la mer, une fois que les dépôts ne sont pas associés à une augmentation de l'accommodation (montée relative du niveau de la mer).
Gradation (sol).....................................................................................................................................................................................................Gradation
Classification d'un sol à texture granulaire dans la base de la taille des différentes particules contenues dans le sol.
Voir : « Sol »
&
« Granulométrie »
&
« Sédiment »
La gradation du sol est une classification d’un sol granulé qui classe le sol sur la base des différentes tailles des particules qu'il contient. La gradation d'un sol est un élément important dans la géotechnique et un indicateur d’autres propriétés de génie civil telles que la compression, résistance au cisaillement et conductivité hydraulique. Un sol mal classé a un meilleur drainage qu'un sol bien classé. Les sols à texture granulée, principalement, des graviers et sables sont classés comme bien triés et mal triés. Un sol bien trié est un sol qui contient des particules d’un large éventail de tailles et une bonne représentation de toutes tailles (depuis tamis N° 4 jusqu’au tamis N° 200). Un gravier bien trié est classé comme GW (« gravel well » en anglais), tandis qu’un sable bien trié est classé comme SW (« sand well »). Comme l'illustré dans cette figure, les sols mal triés sont divisés en sols : (i) Avec une gradation continue ; (ii) Sans gradation et (iii) Avec gradation discontinue. Les sols fins, limons et argiles sont classés selon les limites d'Atterberg. Un sol mal trié est un sol qui a une bonne représentation de toutes les tailles de particules depuis le tamis n° 4 au tamis n° 200. Un gravier mal trié est classé GP (« gravel poor » en anglais), tandis qu’un sable mal trié est classé comme SP (« sand poor » en anglais). Les sols mal triés sont plus sensibles à la liquéfaction que les sols bien triés. Le processus de gradation d'un sol est en accord avec le « Unified Soil Classification System » ou « AASHTO Soil Classification System. » Les étapes de gradation d'un sol sont : (i) Collecte de données ; (ii) Calcul des coefficients d'uniformité et courbure, et (iii) Classification des sols sur la base des critères de gradation du système de classification adopté. La gradation du sol est déterminée par une analyse des résultats de l'analyse granulométrique (tamis), ou une analyse hygrométrique (temps de décantation ou de sédimentation des échantillons de sol de grain fin dans un fluide visqueux). Pour terminer, on peut dire, que dans le domaine de la pédologie (science des sols) et de l’écologie (étude des interactions, et de leurs conséquences, entre un individu et le milieu biotique et abiotique qui l'entoure et dont lui-même fait partie), la régression et la dégradation sont des processus d'évolution associés à une perte d'équilibre d'un sol antérieurement stable.
Gradient Géothermique .................................................................................................................................................Geothermal gradient
Taux d'augmentation de la température par unité de profondeur. Le gradient géothermique qui varie d'un endroit à un autre, est, généralement, calculé à partir des températures mesurées au fond d'un puits d’exploration pétrolière non revêtu. Pour que la mesure de la température soit exacte, il est essentiel que la boue de forage atteigne la température ambiante, autrement dit, qu’elle refroidisse, ce qui pour des raisons pratiques et économiques (le prix, par jour, d’un appareil de forage à terre est d'environ $ 200 k, mais dans l’offshore il peut dépasser 5 M $) n'est pas toujours possible.
Voir : « Flux Thermique »
&
« Terre »
&
« Diagraphie de Température »
Comme l'illustre ce schéma, la température augmente à mesure que l'on descend à l'intérieur de la Terre. Cette augmentation est constatée par les mineurs qui travaillent dans les mines d'or et diamants d'Afrique du Sud, où, même avec la climatisation, la température des galeries est presque insupportable. C'est cette augmentation de la température avec la profondeur, qui est appelé le gradient géothermique. Bien qu’il varie d'un endroit à l'autre, en moyenne, il est d'environ 30° C par kilomètre, jusqu'à 100 km de profondeur. Dans ce diagramme, la courbe rouge souligne le gradient géothermique, c'est-à-dire, le changement de température par kilomètre. Notons que le gradient géothermique est important jusqu’à une profondeur d'environ 100 km et qu’après cela, il n'est que d'environ 1 ° C par km. Également la pression à l'intérieur de la Terre augmente rapidement avec la profondeur. En fait, c'est la combinaison des effets de la chaleur et pression qui est à l’origine des roches métamorphiques (roches résultantes de la transformation de roches pré - existantes, autrement dit, de la transformation d’un protolithe, qui peut être une roche sédimentaire, ignée ou métamorphique plus ancienne). Parmi les zones à fort gradient géothermique on peut citer les dorsales médio - océaniques, arcs volcaniques, etc. Au contraire, les principaux domaines avec un faible gradient géothermique sont les zones de subduction, en particulier les zones de subduction de type B (Benioff), le long des quelles la croûte océanique froide et dense s'enfonce sous la croûte continentale. Les régions continentales éloignées des zones tectoniquement actives ont gradient géothermique moyen. La connaissance du degré et flux thermique d'une région donnée est importante pour prédire la maturation de la matière organique.
Grand Fond Océanique.............................................................................................................................................................Deep sea floor
Partie de la croûte terrestre submergée par les mers et océans, caractérisée par une variété de profondeurs, formes et environnements. Mise à part la région côtière ou paralique qui correspond grosso modo à la zone de déferlement, toujours émergée, le grand fond océanique est divisé en trois grands domaines : (i) Néritique, sub-littoral ou attique ; (ii) Bathyal et (iii) Abyssal.
Voir : « Milieu de Faciès de Dépôt »
&
« Abyssal »
&
« Croûte »
Morphologiquement, dans la région néritique, il faut distinguer la plate - forme continentale, qui est la partie du plancher océanique qui s'étend depuis les lignes des marée jusqu’à une profondeur de 200 mètres. Dans la région bathyal, entre 200 et 2000 mètres de profondeur, les canyons sous-marins sont communs, ainsi comme dans la base, les cônes sous-marins de talus associées aux courants de turbidité (turbidites). Dans la région abyssale qui correspond à une profondeur d'eau (tranche d'eau) supérieure à 2000 mètres, plusieurs unités morphologiques peuvent être reconnues : (i) Fonds marins ; (ii) Plaines abyssales ; (iii) Bassins et dépressions océaniques ; (iv) Collines sous-marines ; (v) Dorsales océaniques ; (vi) Fosses abyssales, etc. Ces unités sont, plus ou moins, développés selon le type de marge. La morphologie du fonds marin d'une marge continentale divergente et d’une marge convergente sont très différents, une fois qu'elles sont associés à des événements géologiques différents. La partie profonde du plancher océanique est, généralement, constituée par de la croûte océanique, qui, près des continents, constitue le substratum des prismes sédimentaires. Cependant, loin des continents, où l’apport sédimentaire clastique est négligeable, la croûte océanique est, généralement, couverte par un intervalle, relativement peu épais, de sédiments pélagiques très fins, qui prennent plusieurs années à atteindre le fond de la mer. La plate - forme continentale est le domaine des sédiments d’eau peu profonde. Le talus continentale (zone bathyal et partie proximale de la zone abyssale) est le domaine des cônes sous-marines de talus (digues marginales naturelles et dépôts de débordement). La plaine abyssale est le domaine de cônes sous-marins de bassin, surtout quand ils sont séparés des cônes sous - marins de talus et vases pélagiques. La morphologie du fond marin a suggéré, en grande partie, la tectonique des plaques, qui est la théorie unificatrice, qui explique comment fonctionne la Terre.
Granule ........................................................................................................................................................................................................................Granule
Sédiment clastique mobile avec un diamètre variant entre 1 et 2 mm.
Voir : « Granulométrie »
&
« Sable »
&
« Gravier »
Dans cette figure, les sédiments clastiques ont des dimensions qui permettent, dans l’échelle de Wentworth, de les inclure dans le patron granulométrique granule (grossier) ou gravier (fin). Les échelles pour définir la taille de grains dans les roches sédimentaires sont des échelles graduées, ce qui signifie qu'elles ont été créés en imposant sous - divisions arbitraires dans un continuum naturel. La taille d'une particule, appelée aussi la taille du grain, correspond au diamètre de grains individuels du sédiments ou des particules lithifiés de roches clastiques, mais peut aussi être appliqué à d'autres matériaux granulaires. La taille d'une particule est différente de la taille cristalline qui est de la taille d'un seul cristal à l'intérieur d'une particule ou grain. Un seul grain peut être composé de plusieurs cristaux et un matériau granulaire peut varier depuis des petites particules colloïdales, argile, limon, sable et gravier, jusqu'à ce que des blocs. La terminologie de la granulométrie qui est la plus familière des géoscientistes est l'échelle de Wentworth qui comprend trois grandes familles : (i) Gravier ; (ii) Sable et (iii) Argile, mais qui a des ont de nombreuses subdivisions. Du fait que dans la nature l'échelle de la taille des grains est très grande, une échelle logarithmique est beaucoup plus pratique qu’une échelle linéaire, comme, par exemple l’échelle de Uden-Wentworth : (a) Bloc (gros cailloux), diamètre supérieur à 256 mm et φ = -8 (φ = -log2 du diamètre des grains en millimètres) ; (ii) Galet, diamètre excédant 64 mm et φ = -6 ; (iii) Gravier, de diamètre supérieur à 4 mm et φ = -1 ; (iv) Granule, de diamètre supérieur à 2 mm et φ = -1 ; (v) Sable très grossier, diamètre supérieur à 1 mm et φ = 0, (vi) Sable grossier, diamètre supérieur à 1 / 2 mm et φ = 1 ; (vii) Sable moyenne, diamètre supérieur à 1 / 4 et φ = 2 mm ; (viii) Sable fin, diamètre supérieur à 1 / 8 et φ = 3 mm, (ix) Sable très fin, diamètre supérieur à mm 1 / 16 et φ = 4 ; (x) Limon, diamètre supérieur à 1 / 256 mm et φ = 8 et (xi) Argile, diamètre supérieur à mm 1 / 256 et φ < 8. L’échelle psi (φ), qui a été proposé par Krumbein, est déterminée par l'équation : φ =-log2 (taille des grains en mm). D = D0^2 - φ, où D = diamètre des particules, D0 = diamètre de référence, égale à 1 mm et φ = échelle phi. La variation de la taille des grains, que certains géoscientistes appellent aussi calibrage, peut être calculé dans un diagramme de distribution des grains.
Granite...........................................................................................................................................................................................................................Granite
Roche ignée (formée par la solidification d'un magma) de texture granulaire (moyenne à grossière), parfois avec des cristaux de grande taille (phénocristaux) qui se distinguent facilement de la matrice de la roche. Le quartz constitue 10-50% des composants felsiques (riche en éléments légers comme la silice, oxygène, sodium, potassium, etc.) et feldspath alcalins (entre l’albite et orthose). Les feldspaths, dont la formule est xAl_(1-2)Si_ (3-2)O_8, où x peut être le sodium et / ou de potassium, et / ou calcium) sont les éléments prédominants (65 et 90 %). La couleur des granites est très variée car elle dépend de la composition chimique et minéralogique.
Voir : « Croûte »
&
« Craton »
&
« Bloc Erratique»
Les affleurements de granite ont tendance à créer une morphologie en crêtes, plus ou moins, aiguës, comme illustré dans cette photo (Mojave Réserve Nationale de Californie, Etats-Unis) ou des pitons, plus ou moins arrondis. Toutefois, dans certains cas, les granites affleurent dans des dépressions, souvent, entourées d'une ceinture circulaire, plus ou moins, continue de topographie accidentée, formée par des cornéennes (roches métamorphiques de texture fine constituée de grains équidimensionnels, sans orientation préférentielle) Ces cornéennes qui sont extrêmement dures et compactes résistent aux agents d’érosion beaucoup plus que le granite. Elles se forment par le chauffage des zones avoisinantes d’une intrusion granitique, c'est-à-dire, lorsque le magma granitique, chaud et plastique, monte et traverse les roches pré - existantes. Ces magmas, à partir desquels les granites sont forment, peuvent avoir différentes origines. D'autre part, de nombreuses intrusions granitiques sont situés dans la croûte continentale à des profondeurs généralement supérieures à 1.5 km et que dans certains cas (croûte continentale épaisse d'une marge continentale convergente), ils peuvent se trouver à plus de 50 km de profondeur. Comme l'origine de granit est encore sujet à controverse, les classifications des granites sont, naturellement, très différente. Sans exagérer, on peut dire que pratiquement toutes les écoles de pétrologie, que ce soit françaises ou américaines, ont leur propre système de classification. Le granite ou les roches granitiques forment parfois, localement, le substratum des bassins pétroliers et dans certains cas, quand lixiviés, ils peuvent, même, être considérés comme des roches réservoirs potentiels.
Granomorphologie...................................................................................................................................................................................Grain-size
Système de classification de la taille des grains (sédiments) qui constituent les roches sédimentaires. Synonyme de Granulométrie.
Voir : « Granulométrie »
&
« Sable »
&
« Gravier »
Les échelles utilisées pour définir la taille des grains dans les sédiments et roches sédimentaires sont des échelles par catégories, c'est-à-dire, qu'elles imposent des divisions arbitraires dans un continuum naturel. La terminologie plus utilisée est, très certainement, sur de la classification proposée par Wentworth, qui comprend trois classes principales : (i) Gravier ; (ii) Sable et (iii) Limon, avec des nombreuses subdivisions. Comme les limites des tailles des grains, trouvés dans la nature, sont très larges, une échelle logarithmique (échelle qui utilise le logarithme d'une grandeur physique au lieu de la quantité elle-même), comme celle de Udden - Wentworth qui est plus pratique qu'une échelle linéaire. L’échelle phi (Φ), proposée par Krumbein, est déterminée par l'équation Φ log =- 2 (taille des grains en mm). Les limites de la taille des grains dans roches siliciclastiques sont, communément, connues sous le nom de calibrage, étalonnage ou triage. Le calibrage peut être calculé à partir d'un histogramme de la distribution granulométrique. Cependant, la plupart du temps, l'étalonnage est estimée en comparant les grains avec une charte de référence visuelle. Le calibrage est l'un des paramètres utilisés pour déterminer la maturité de la texture (calibration et rondeur des grains, ce qui implique un transport important). Un roche qui est, au point de vue de la texture mature, a des grains bien calibrés et arrondis. Les sédiments clastiques sont différenciés ou évoluent des roches mères par des processus (tels que l'érosion et le transport) qui agissent pendant une longue période de temps. Comme les sédiments sont soumis à des processus de changement, le matériel facilement altérable, comme les schistes sont décomposés en laissant des résidus de minéraux beaucoup plus stable, tels que le quartz. Le degré de maturité minéralogique peut être déterminé par les types de grains présents. Par exemple, (i) Si une roche ne contient pas de feldspaths qui sont plus facilement altérés en l'argile ; (ii) La roche contient du feldspath dès sa formation ou (iii) La roche est composée de sédiments lithifiés, qui ont subi une sévère météorisation et / ou transport, qui a détruit les grains des feldspaths instable.
Granulométrie.................................................................................................................................................................................................Grain size
En géologie, la granulométrie correspond à la taille moyenne (diamètre) d'un grain individuel d’un sédiment (débris rocheux résultant de l'érosion) ou des particules lithifiés qui composent une roche clastique. Dans la métallurgie, la granulométrie est la taille moyenne des grains de métal désigné comme le diamètre moyen ou le nombre de grains par unité de surface ou de volume. Dans les arts graphiques, elle est la taille moyenne des grains de l’halogène d'argent d’un matériel photosensible. En géologie, la granulométrie, ou taille des particules, est synonyme de Granomorphologie.
Voir : « Granomorphologie »
&
« Gravier »
&
« Argile »
La taille des grains définit une série de classes dont les noms varient selon les géoscientistes, ainsi qu’avec les limites entre les différentes classes. Les classifications les plus couramment utilisées sont celle d'Atterberg, qui est très utilisée dans la détermination de la texture et analyse mécanique des sols et celle de Wentworth, qui est plus utilisée dans l'étude des sédiments. Les divisions dans l'échelle d’Atterberg sont : (i) Galet / bloc (diamètre compris entre 20 mm et 200) ; (ii) Gravier (diamètre compris entre 2 et 20 mm) ; (iii) Sable grossier (diamètre compris entre 2 et 0.2 mm) ; (iv) Sable fin (diamètre compris entre 0.2 et 0.02 mm) ; (v) Limon (diamètre compris entre 0.02 et 0.002 mm) et (vi) Argile (diamètre < 0,002 mm). Dans l’échelle de Wentworth, il y a quatre divisions principales : (a) Ballast (diamètre supérieur à 2 mm) ; (b) Sable (diamètre entre 2 et 0.062 mm) : (c) Limon (diamètre compris entre 0.062 et 0.003 mm) et (d) Argile (diamètre < 0.001 mm). Dans l'échelle de Wentworth, le limon est divisé en : (1) Limon grossier ; (2) Limon grossier ; (3) Limon fin et (4) Limon très fin. De même, le sable est divisé en : (i) Sable très grossier ; (ii) Sable grossier ; (3) Sable moyen ; (4) Sable fin et (5) Sable très fin. Quatre subdivisions sont également pris en compte dans le ballast : (A) Bloc (diamètre> 200 mm) ; (B) Caillou (diamètre compris entre 200 et 50 mm) ; (C) Gravier (diamètre compris entre 50 mm et 4) et (D) Granule (diamètres de 4 et 2 mm). Ainsi, dès que la taille des grains est utilisé dans un travail particulier, il est préférable de schématiser l’échelle et la terminologie adoptée, comme illustré dans cette figure. Notons que certains géoscientistes confondent le nom de la roche, par exemple, argile, avec le nom de particules sédimentaire que la forme (argile) ou silte et limon.
Graptolite..............................................................................................................................................................................................................Graptolite
Fossile d'animaux qui vivaient en colonies, principalement, dans le Cambrien Tardif et qui se sont éteintes dans Carbonifère Initial (Mississippien). Les graptolites avaient une très large distribution à travers le monde. La préservation, la quantité et les changements à travers le temps géologique des graptolites permet que ces fossiles soient très utilisés pour la datation des strates dans la plupart des bassins sédimentaires paléozoïques de la Terre. De même, les graptolites sont utilisés pour déterminer la profondeur de l'eau de déposition et la température.
Voir : « Fossile »
&
« Fossile Index »
&
« Cambrien »
Les graptolites ont été des organismes coloniaux de la classe Graptolithina du phylum des Hémichordés qui ont habité les mers du Paléozoïque. Le groupe est apparu au Cambrien Tardif et s'est éteinte au Carbonifère Initial (entre 523 Ma et 330 Ma). Une colonie de graptolites était composée d'un squelette colonial, le rhabdosome (constituée à partir d'un individu initial appelé sicula), composé de plusieurs capsules appelées thèques qui abritaient des organismes individuels. Le thèque étaient composée de collagène (protéine d'une importance fondamentale dans la constitution de la matrice extra - cellulaire du tissu conjonctif) ou de la gélatine et unissaient les uns aux autres par le nema (extrémité de la sicula) qui soutenaient la structure. Le rabdossomes des graptolites peut avoir une ou plusieurs souches ou branches. Ils sont classés par les paléontologues selon le rapport géométrique entre les souches et le nema. En raison de la nature protéique du squelette coloniale, les fossiles de graptolites sont abondants uniquement dans les roches sédimentaires déposées dans des environnements calmes et anoxiques, comme celui des schistes noirs et calcaires riches en matière organique. Le collagène des thèques devrait être détruit dans les environnements sédimentaires plus oxydés ou plus turbulents. Les graptolites dendroïdes formaient des colonies de rhabdosome simples qui vivaient fixés sur le fond marin. Dans l’Ordovicien Initial, ces formes sessiles ont formé les graptolites graptoloïdes (qui ont moins de branches) planctoniques. Les graptoloïdes se sont éteint plus tôt que dendroïdes dans le Dévonien Initial. La classe Graptolithina est divisée en six ordres : (i) Dendroïdes - (Cambrien Moyen / Carbonifère Initial) ; (ii) Tuboidea - (Ordovicien Initial / Silurien) ; (iii) Camaroidea - (Ordovicien) ; (iv) Crustoidea - (Ordovicien) ; (v) Stolonoidea - (Ordovicien) ; (vi) Graptoloidea - (Ordovicien Initial - Dévonien Initial).
Grauwacke .........................................................................................................................................................................................................Graywacke
Grès impure composé de fragments de roches et grains de quartz avec des petites quantités de minéraux ferro-magnésiens. Ce terme a été, pratiquement, exclu de la nomenclature géologique, une fois qu'il était utilisé pour désigner des roches très différentes.
Voir : « Turbidite »
&
« Cône Sous-Marin de Bassin »
&
« Quartz »
Étymologiquement, le terme grauwacke était le nom que les mineurs allemands, des montagnes du Harz (centre de l'Allemagne, Saxe), utilisaient pour désigner les roches sans veines de minerai. Ces roches étaient décrites comme des grès du Paléozoïque de couleur gris au vert sombre, très endurées trempé et riches en fragments d'autres roches et ayant une matrice argileuse compacte. Pour les géologues de l'époque, ces grès suggéraient une érosion, transport, dépôt et un enterrement très rapide, probablement, en association avec la formation des chaînes de montagnes. Pettijohn (1957) s'est rendu compte que le grauwacke des mineurs allemands, était, probablement, une roche de nature turbiditique. Cette hypothèse n'a pas été facile à admettre, avant l'avènement de la stratigraphie séquentielle et la compréhension du mécanisme de dépôts des courants turbiditiques (sédimentation simultanée de gravier, de sable et de boue). Actuellement, la plupart des géoscientistes pensent que la formation des roches de la montagne de Harz est associée à des avalanches sous-marines, induites par la chute relative du niveaux ou provoquées par la rupture du rebord du bassin, qui ont créé des courants de turbidité importants. En effet, au point de vue paléogéographique, les grauwackes se trouvent dans les fonds marins ou talus continentaux et, toujours, en association avec les argiles pélagiques profonde. Bien sûr, qu'avant l'avènement de la tectonique des plaques et de la stratigraphie séquentielle, toutes les roches qui avaient une pétrographie semblable à celle des roches des montagnes du Harz, étaient désignés comme des grauwacke, même si le contexte géologique et de dépôt étaient différents. C'est pour cette raison que ni toutes les roches classés comme des grauwackes, avant les années 80 ans, ont été déposés en des cônes de sous-marins, soit de bassin ou de talus. Cela signifie que la description pétrographique d'une roche, qu'elle soit sédimentaire, ignée ou métamorphique, sans entrer en compte avec le contexte géologique (tectonique et de dépôt), est largement insuffisant pour classer un roche de manière qu'elle puisse être corrélée avec d'autres roches.
Gravier............................................................................................................................................................................................................................Pebble
Gravier (galet) est un claste, c’est-à-dire, un élément fossile d'une roche avec un diamètre, qui dans l’échelle φ (phi) de Krumbein varie entre - 2 à - 6 (4 à 64 mm), ce qui signifie un terme très imprécis.
Voir : « Calibration (sédiments) »
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« Cône Alluvial (aboutissant à la mer) »
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« Granulométrie »
Cette plage dans le nord de la Norvège (la montagne en arrière-plan est la montagne de Drangen) est très particulier. Elle est remplie par des millions de graviers et est inclinée, ce qui rend difficile la marche sur elle. D'autre part, quand les vagues déferlent le bruit qui font les pierres quand elles roulent les unes contre les autres est, tout simplement, incroyable. Une plage composée principalement de gravier est une plage de galets (terme très inexact, car le diamètre des particules varie entre 4 et 64 mm). Ces plages ont des caractéristiques très spécifiques à l'égard de l'érosion des vagues. D'autre part, elles sont niches écologiques dans lesquelles on trouve des espèces rares, et certaines, menacées. Dans la classification de Krumbein, quand φ est inférieure à -8 (diamètre 256 mm) les particules sédimentaires sont des blocs (grèves). Quand φ est compris entre -6 et -8 (diamètre entre 64 et 256 mm) les particules sont des cailloux. Quand φ est compris entre -5 et -6 (diamètre entre 32 et 64 mm), les particules sont des galets. Quand φ est entre -4 et -5 (diamètre entre 16 et 32), c’est du gravier grossier. Quand φ est entre -3 et -4 (8 et 16 mm), c’est du gravier moyen. Le gravier est fin quand φ est compris entre -2 et -3 (diamètre entre 4 et 8 mm) et très mince quand φ est comprise entre -1 et -2 (2 et 4 mm). Lorsque φ est comprise entre 0 et -1 (diamètre entre 1 mm et 2) c’est du sable très grossier. Le sable grossier a une φ entre 0 et 1 (0.5 à 1 mm). Le sable moyen a un φ entre 2 et 1 (0.25 - 0.5 mm), Le sable est fin lorsque φ est entre 3 et 2 (125 et 250 microns) et très fin quand φ est entre 4 et -3 (62.5 à 125 microns). Lorsque φ est compris entre 8 et 4 (diamètre compris entre 3.9 et 62.5 mm), il s'agit d'un vase (limon). L'argile a un φ plus grande que 8 (diamètre inférieur à 3.9 mm) et dans un colloïde le φ est inférieure à 10 (1 mm). La classification USCS, couramment utilisée pour décrire la texture et la granulométrie du sol, est beaucoup plus simple : (a) Ballast, lorsque plus de 50 % des particules sont piégées dans un tamis de 4.75 mm de maille, ; (b) Sable, quand 50 % des particules sont piégées dans un tamis de 4.75 mm ; (c) Limon et argile, lorsque plus de 50 % des particules passent un tamis de 0.075 mm de maille.
Grès................................................................................................................................................................................................................................Sandstone
Roche sédimentaire clastique composée de grains de quartz, feldspath et fragments d'autres roches, avec un diamètre variant de 0.0625 à 2 mm et unis par un ciment de quartz, carbonate et d’autres minéraux ou par une matrice constituée essentiellement de minéraux argileux.
Voir : « Sable »
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« Grès Rétrogressif »
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« Roche - Réservoir »
Le grès est une catégorie de roche formée de sédiments, autrement dit, une roche sédimentaire. Les sédiments ou particules sédimentaires sont des clastes ou des parties de minéraux et des fragments de roches. Comme un grès est, principalement, composé par du sable (particules de grains moyens), on peut dire qu’un grès est une roche sédimentaire clastique de grain moyen. Plus précisément, le sable a un diamètre allant de 1 / 16 à 2 mm (plus grossier que le silte et plus fin que le gravier). Un grès peut contenir matériel plus fin et plus grossier que le sable. Toutefois, s’il a plus de 30% de grains de gravier, galets ou cailloux, il est appelé un conglomérat (clastes arrondis) ou brèche (clastes anguleux) ou simplement rudite. Dans un grès, au-delà des particules sédimentaires qui le composent, il existe deux types différents de matériel : (i) Matrice et (ii) Ciment. La matrice est le matériel finement granulaire (limon et d'argile) qui était dans les sédiments avec le sable, tandis que le ciment est une substance minérale, introduite plus tard, et qui unie les sédiments pour former une roche. Un grès avec beaucoup de matrice est peu calibré ou trié. Si la matrice a plus 10 % de la roche, le grès est appelé vaque. Un grès bien calibré avec peu de matrice et peu de ciment est un grès propre (en anglais « arenite » et non « sandstone »). Bien qu’un grès soit formellement défini par la taille des particules, les roches détritiques constituées, principalement, par des minéraux carbonatés sont pas désignés comme des arenites. Les roches carbonatées sont connues comme des carbonates et font partie d'une classification distincte, une fois, qu’un arenite signifie fondamentalement une roche riche en silicates. Une roche carbonatée de grain moyen ou calcaire arenitique est, généralement, appelée calco-arenite. Une telle division est logique car un calcaire est fait ou déposé dans l'eau de mer propre, alors que les roches silicoclastiques sont construites à partir des sédiments résultant de l'érosion des continents. Les arenites sont des roches-réservoirs avec de bonnes caractéristiques pétrophysiques.
Grès de Plage Cimenté.....................................................................................................................................................................Beach rock
Grès formé par une cimentation rapide des sédiments de plage, en particulier, dans la zone intertidale, ce qui conduit à la formation des structures lithifiées caractéristiques. Aussi appelé Arenite de plage.
Voir : « Ligne de Côte »
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« Bas de Plage »
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« Grès »
Les grès de plage (ou arenites de plage) sont orientés parallèlement à la ligne de côte et situés, presque toujours, à quelques mètres de l’eau de mer. Généralement, les grès de plage se déposent sur les différents niveaux. Chaque niveau correspond à une génération de cimentation. Naturellement, les zones de cimentation plus anciennes se localisent dans la partie externe (vers le continent), tandis que les zones de cimentation plus récentes se localisent plus près de la mer. Toutes les zones de ciment inclinent vers la mer. En termes de dimensions, on peut dire que la longueur des grès de plage est très variable. En fait, elle peut varier de quelques mètres à plusieurs kilomètres. Au contraire, la largeur excède, rarement, 300 mètres et l'épaisseur varie entre 0.3 et 300 cm. Selon le processus d'érosion qui prévaut dans la zone côtière, les grès de plage peuvent émerger ou non. L'érosion côtière peut être le résultat d'une montée relative du niveau de la mer (eustasie plus subsidence ou soulèvement) ou d’une insuffisance de l'apport terrigène. Quoi qu'il en soit, dès que les sables qui recouvrent les grès de plage sont dégagés, les grès de plage affleurent. Si les processus de cimentation continuent, des nouveaux grès de sable se forment dans la zone intertidale. Montées relatives du niveau de la mer successives créent, naturellement, une superposition verticale de grès de plage. Cela est particulièrement vrai quand il n’y a pas de baisse relative entre les montées relatives, comme c'est le cas dans le cortège transgressif (paracycles du cycle-séquence). Les grès de plage associés aux sédiments des plaines côtières quaternaires ont de nombreux fossiles, comme illustré dans cet échantillon (Staten Island, NY, Etats-Unis), dans laquelle la matrice est composée de sable fin à grossier qui, localement, est conglomératique (avec des grains arrondis de diamètre supérieur à 2 mm). Le sable est cimenté par de la calcite et limonite (groupe d’oxydes de fer, hydratés, amorphes de couleur jaune ou brunâtre, formés à partir de l'oxydation des minéraux contenant du fer). Cet échantillon contient des restes de moules d'eau douce, huîtres, gastéropodes, vertèbres de requin et les restes de végétaux.
Grès Propre............................................................................................................................................................................................................Arenite
Roche sédimentaire clastique dont les grains ont une granulométrie comprise entre 0.0625 et 2 millimètres et moins de 5 % de matrice détritique argileuse.
Voir : « Grès »
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« Roche - Réservoir »
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« Granulométrie »
Cet échantillon (grès propre d'Oriskany, West Virginia, Etats-Unis) est, pratiquement, constitué par 99 % de quartz pur. Ce type de grès est utilisé dans la fabrication de récipients en verre et souvent, dans la fabrication de lentilles pour les télescopes. Les cristaux de quartz de plus haute qualité sont les cristaux de silice qui ont des propriétés électroniques et optiques. Selon l'USGS (Service Géologique des États-Unis), environ dix milliards de cristaux de quartz sont utilisés chaque année dans l'industrie. Les cristaux de quartz avec des propriétés électroniques sont utilisés comme filtres, contrôleurs de fréquence, minuteries, circuits électroniques et sont devenus des composantes indispensables dans les téléphones cellulaires, montres, jeux, télévision, ordinateurs, instruments de navigation et d’autres produits. Les cristaux de quartz avec des propriétés optiques sont utilisés dans la fabrication des lentilles et fenêtres des lasers et autres appareils spécialisés. Actuellement, la plupart des cristaux de quartz utilisés dans l'industrie ne sont pas des cristaux naturels, tirés de grès propres, mais les cristaux fabriqués. Ce type de grès possède d'excellentes caractéristiques pétrophysiques. Avec une forte perméabilité, induite par la présence de grands pores parfaitement connectés les uns avec les autres, les grès propres sont des excellentes roches - réservoirs pour les d'hydrocarbures, bien que parfois la porosité soit, relativement, faible. La grande taille des pores peut créer des problèmes dans le forage, notamment les pertes importantes de la boue de forage. Dans le champ d’huile de Cusiana (Colombie), la formation Mirador peut être considéré comme un grès propre (teneur en argile est très faible). La minéralogie de cette formation est typique : 78 % de quartz, 14 % de ciment de quartz et une porosité d'environ 8 %. Malgré la faible porosité, la perméabilité est très élevée. Pour une porosité de 8 %, la perméabilité est de 100 mD. Pour une porosité de 10 %, la perméabilité est 400 mD. En fait, la perméabilité est fonction de la taille des particules. Pour une porosité de 10 %, la perméabilité est 800 mD quand la roche - réservoir est un grès propre grossier et de 90 mD grossier pour un grès propre fin.
Grès Rétrogressif................................................................................................................................................................Retrogressive sandstone
Grès déposé dans le cortège sédimentaire transgressif d’un cycle stratigraphique (cycle-séquence), en particulier dans les paracycles qui le composent. Individuellement, chaque paracycle du cycle-séquence est un épisode régressif. Cependant, collectivement, ils forment un intervalle transgressif, une fois que dû à un apporte terrigène insuffisant, la géométrie globale devient rétrogradante. En d'autres termes, dans les sables rétrogressifs, les progradations et stratifications obliques, avec vergence vers la mer (indiquent la direction et sens de l’apport terrigène), sont prédominantes, puisque tous les sédiments clastiques viennent de la terre et non de la mer..
Voir : « Cortège Sédimentaire »
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« Variation Relative (du niveau de la mer) »
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« Cortège Transgressif »
Antoine Laurent de Lavoisier (1789) a interprété les grès côtiers du bassin de Paris, comme des grès rétrogressifs déposés en association avec des montées relatives du niveau de la mer successives. La géométrie rétrogradante de ces grès suggère une rétrogradation (déplacement vers le continent) de la rupture côtière de l’inclinaison de la surface de déposition, à chaque montée relative du niveau de la mer. Cependant, les sédiments déposés entre deux montées relatives, autrement dit, les sédiments déposés entre deux surfaces de ravinement ont une configuration interne progradante. Cela signifie qu’une transgression est, tout simplement, une succession verticale de régressions chaque fois moins importante, due à un apport terrigène insuffisant, mais qui, globalement, créent une morphologie rétrogradante. À chaque montée relative du niveau de la mer, la rupture côtière de l’inclinaison de la surface de déposition se déplace vers le continent, ce qui augmente l’aire de la plate - forme. Pendant les périodes de stabilité relative du niveau de la mer, qui suivent les montées relatives, l’apport terrigène déplace, vers l'aval, la rupture d’inclinaison de la surface de dépôt. En d'autres termes, la rupture d’inclinaison de la surface de déposition, qui correspond, plus ou moins, à la ligne de côte, prograde vers la mer. Toutefois, en raison d'un déficit de l’apport terrigène, par rapport à l'augmentation de l’aire de la plate-forme, la rupture d’inclinaison de surface de dépôt n'atteint pas la position qu'elle avait avant la montée relative du niveau de la mer, ce qui se répète à chaque montée relative. Notons qu’entre chaque paracycle, le niveau relatif de la mer ne baisse pas, il monte.
Grève (granulométrie)....................................................................................................................................................................................................Gravel
Terme général pour désigner une roche mobile dans laquelle le diamètre des grains qui constituent varie entre 2 et 75 mm. Synonyme de ballast, bien que certains géoscientistes limitent le terme ballast à une granulométrie entre 2 et 4 mm, en utilisant le terme grève lorsque le diamètre varie entre 4 et 75 millimètres.
Voir : « Granulométrie »
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« Sable »
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« Grès »
En géologie, ballast ou grève est une roche sédimentaire mobile composée de grains détritiques, plus ou moins, calibré avec un diamètre variant entre certaines limites (2 - 75 mm). Toutefois, dans le langage courant, le ballast est un mélange de sable et pierre concassée qui est utilisé pour construire le substratum des voies ferrées, sur lequel on pose les traverses, qui soutiennent les rails. Les plus importants dépôts de grève sont formés à la suite des changements atmosphériques et l'érosion des roches. L'action des cours d’eau et vagues tend à s'accumuler la grève qui, souvent, par compaction et cimentation forme des conglomérats (les sédiments sont si grands que la pression est insuffisante pour les maintenir, ce qui nécessite un ciment). On peut reconnaître plusieurs types de ballast : (i) Banc de ballast, lorsque le gravier est mélangé à du sable et argile ; (ii) Ballast en terrasses, quand il y a un niveau de gravier, de chaque côté d'une vallée au-dessus de la base actuelle du courant, ce qui indique que l’antérieur niveau de base du courant était très élevé ; (iii) Ballast de fond, est le gravier, habituellement, rond et polie, qui a été dragué dans le lit d'un cours d’eau ; (iv) Ballast artificiel, le gravier est produite mécaniquement et qui peut être artificiellement calibré par triage ; (v) Ballast artificielle calcaire, est le gravier artificiellement produite à partir des calcaires, qui sont broyés et calibrés par filtration ou triage ; (vi) Ballast ou grève fin, est le gravier dans lequel le diamètre des particules varie entre 1 et 2 mm ; (vii) Ballast résiduel, est le gravier dans lequel les particules fines ont été enlevés ; (viii) Ballast précieux ou gravier à haute teneur de métaux précieux ; (ix) Ballast de piémont gravier, est le gravier grossier transporté par des ruisseaux et déposé dans les contreforts des montagnes ; (x) Ballast de plateau, est le gravier est déposé sur un plateau ou dans une région au-dessus de la hauteur où le ballast en terrasses est, habituellement, trouvé ; (xi) Ballast de rivière, lest celui déposé dans ou près des rivières.
Gros Gravier.........................................................................................................................................................................................................Cobble
Particule ou d'un fragment d'une roche avec un diamètre entre 64 et 265 mm, surtout quand elle est, naturellement, arrondie.
Voir : « Argile »
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« Granulométrie »
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« Sable »
Les sédiments ou débris de roche avec une granulométrie plus petite que les galets sont : (i) Gravier, qui est n’importe quel débris de roche ou roche non consolidée, dont les particules sont plus grandes que 2 mm et plus petits et non plus grand que 64 mm et (ii) Sable dont les grains varient entre 0.0625 et 2 mm. Certains géoscientiste divisent le gravier en granule (grains plus grands que 2 - 4 mm) et de petits galets quand les dimensions des grains varient entre 4 et 64 mm. Selon certaines normes, comme, par exemple celles de l'association brésilienne des normes techniques, un « pedregulho » est un sol constitué de particules minérales ou de roche avec un diamètre compris entre 2,0 et 60 mm, qui quand arrondis ou semi - arrondis sont dénommés galets ou gravier, ce qui signifie que la terminologie et les limites entre les différentes particules varient avec les géoscientistes. Toutefois, les classifications granulométriques plus utilisés sont celles d’Atterberg et Wentworth. Les divisions dans l'échelle d’Atterberg sont : (i) Bloc / Caillou (diamètre compris entre 20 mm et 200) ; (ii) Gravier (diamètre compris entre 2 et 20 mm) ; (iii) Sable grossier (diamètre compris entre 2 et 0.2 mm) ; (iv) Sable fin (diamètre compris entre 0.2 et 0.02 mm), (v) Limon (diamètre compris entre 0.02 et 0.002 mm) et (vi) Argile (diamètre < 0.002 mm). Dans l’échelle de Wentworth, il y a quatre divisions principales : (a) Ballast (diamètre supérieur à 2 mm) ; (b) Sable (diamètre entre 2 et 0.062 mm) ; (c) Limon (diamètre compris entre 0.062 et 0.003 mm) et (d) Argile (diamètre < 0.001 mm). Dans l'échelle de Wentworth, le limon est divisé en : (1) Limon grossier ; (2) Limon moyen, (3) Limon fin et (4) Limon très fin. De même, le sable est divisé en : (i) Sable très grossier ; (ii) Sable grossier ; (iii) Sable moyen ; (iv) Sable fin ; (v) Sable très fin. Quatre subdivisions sont également pris en compte dans le ballast : (A) Bloc (diamètre > 200 mm) ; (B) Galet ou burgau (diamètre compris entre 200 et 50 mm) ; (C) Gravier (diamètre compris entre 50 mm et 4) et (D) Granule (diamètre de 4 et 2 mm). Pour éviter tout malentendu, dès que la taille des grains est utilisé dans un travail donné, il est toujours préférable de schématiser l’échelle et la terminologie adoptée. D'autre part, on doit toujours dire si on parle d'une roche ou d’une particule.
Grotte...................................................................................................................................................................................................................................Cave
Cavité naturelle souterraine assez grande pour qu’un homme puisse l’explorer. Certains géoscientistes, considèrent une grotte, uniquement, pour une cavité souterraine où la lumière du soleil ne pénètre pas. La science qui se consacre à l'étude et exploration des cavités naturelles, ainsi comme de la formation des grottes, cavernes, fontaines et eaux souterraines est la spéléologie. Synonyme de Caverne.
Voir : « Caverne (grotte) »
&
« Stalactite »
&
« Calcaire »
Traditionnellement, la géologie englobe l'étude des roches de la surface de la Terre. L'âge des roches peut être déterminée en examinant les fossiles qu’elles contiennent. La composition des roches peuvent être étudiée par une analyse physique et chimique, comme sa dureté, fragilité et se elles se dessoudent ou non dans un acide. Les grottes peuvent contribuer à l'étude des roches de surface. Elles donnent un accès à l'environnement souterrain, qui n'est pas souvent altéré par les limites physiques de la surface, comme les plantes, sol, et modification de surface. Les grottes peuvent être formés par : (i) Dissolution d'une roche soluble, comme les calcaire, mais aussi les dolomies, sel, gypse, etc. ; (ii) Corrosion, quand l'action érosive des courants qui transportent les roches et autres sédiments, corrode un certain intervalle sédimentaire ; (iii) Fracturation, lorsque les horizons plus solubles d'une série sédimentaire se dissolvent entre les horizons moins solubles, ce qui signifie, tôt ou tard, l'effondrement des horizon moins solubles ; (iv) Gravité, lorsque la chute de blocs rocheux qui s’empilent à la base des talus, créant des cavités assez grandes pour être considérés comme des grottes. En plus de ces types de grottes, qui sont postérieurs au dépôt des sédiments, on ne peut pas oublier les grottes, qui se forment en même temps que les roches environnantes, et que certains géoscientistes appellent, grottes primaires. Ce type de grottes où, souvent, dans les écoulements volcaniques se forment grottes tubulaires (la lave extérieur se solidifie, tandis que la lave intérieure, plus chaud, continue à s’écouler). Dans les grottes primaires associées au volcanisme, on peut encore citer : (a) Grottes de rifting ; (b) Grottes et d'inflation et (c) Conduits verticaux. N’oublions pas, qu’il y a aussi des grottes glaciaires dans la glace ou sous les glaciers à cause de la fonte des glaces.
GUT (théorie) ......................................................................................................................................................................................................................GUT
Synonyme du Grande Théorie Unifiée. Même si aucune théorie a été confirmée expérimentalement, elle est tout à fait plausible. Par ailleurs, elle est semblent être en mesure d'expliquer une caractéristique de l'Univers qui autrement serait très difficile d'expliquer, autrement dit, le fait que l'Univers contient peu ou pas d'anti-matière.
Voir : « Univers Primitif »
&
« Matière et Antimatière »
&
« Big Bang (théorie) »
En général, le terme GUT se réfère à l'un de plusieurs modèles de la physique des particules, dans lequel les échelles des hautes énergies, les trois forces : électromagnétique, faible et forte, émergent dans une seule interaction caractérisée par une plus grande symétrie et une constante unique au lieu de trois constantes indépendantes. La physique de la plupart des modèles de la grande unification ne peut pas être détecté directement dans les accélérateurs de particules, parce que les nouvelles particules qu’ils prédisent ont les masses, dans l'échelle de GUT, d’ordres de grandeur au-dessous l'échelle de Planck, et donc, très au-delà des expériences de collision produites par l'homme. Au lieu de cela, les informations, sur la grande unification, sont obtenues par des observations indirectes, comme la désintégration des protons ou les propriétés des neutrinos. L'unification de la gravitation avec les autres trois interactions (électromagnétique, faible et forte) forme, ce que de nombreux scientistes appellent TOE (« Theory of Everything » en anglais), qui est la théorie du tout et non GUT. Toutefois, comme illustré dans cette figure, pour d'autres scientistes, GUT entre en ligne de compte avec la gravité. Notons que dans ce schéma, l'époque inflationniste n'aurait pas duré plus de 10^-35 à 10^-32 secondes et s’aurait produit dans les premiers instants de l'univers. L'inflation aurait été énorme. L'Univers s’aurait dilaté de manière si fantastique, environ 10^50 fois. Lors de cette inflation, le diamètre de la balle où elle était contenu l'Univers aurait doublé tous les 10^-34 secondes produisant une énorme énergie qui s’est libérée dans un flux de particules et anti - particules, donnant initiant le processus d'expansion qui se poursuit encore aujourd'hui. Les astrophysiciens supposent que l'univers aurait, à la fin de l’expansion, quand la matière s’est créée, la taille d'une pomme, et qui est né d'un corpuscule un trillion de trillions de fois plus petit que le noyau d'un atome.