Hadal...................................................................................................................................................................................................................................Hadal
Zone des environnements océaniques profonds, plus précisément celle des fosses océaniques, autrement dit, des régions avec une profondeur d'eau supérieure à 6000 mètre.
Voir : « Abyssal »
&
« Bathyal »
&
« Milieu Sédimentaire »
Dans ce schéma, la zone épipélagique est la zone qui est le plus familier des géoscientistes. C'est dans ces eaux peu profondes, avec beaucoup de lumière que le phytoplancton est abondant, ainsi comme, les sardines, le saumon, le thon et beaucoup d'autres poissons, que nous utilisons dans notre alimentation. En-dessous cette zone qui est, souvent, limitée par une chute rapide de la température (appelée thermocline), on trouve la zone mésopélagique, où la lumière pénètre toujours, mais n'est pas assez forte pour permettre la photosynthèse. La plupart des créatures qui vivent dans la zone mésopélagique (communauté de l'eau profonde qui vit dans la partie la plus superficielle) ont amélioré les yeux pour voir avec peu de lumière. Dans la zone bathypélagique, il n'y a pas de lumière. Elle a une très faible biomasse (animale) et la température est très basse. La limite entre la zone bathypélagique et abyssopélagique n'est pas bien définie. La zone abyssopélagique est considérée comme la colonne d'eau qui est directement au-dessus du glacis continental et plaine abyssale jusqu'à environ 3000 mètres de profondeur. Certains géoscientistes considèrent cette région comme faisant partie de la zone bathypélagique. Dans ce diagramme, on voit, aussi, la zone hadalpélagique ou hadal qui correspond à la profondeur des fosses océaniques. Nous savons très peu sur ce domaine, soit par rapport à l'habitat ou sur les créatures qui y vivent. Les habitats benthiques sont divisés sur la base de la géologie des limites continentaux. Parmi les habitats benthiques, le plus bien connu est la zone sublittorale, qui est la zone la moins profonde entre la ligne de côte et rebord continental. La lumière pénètre facilement dans cet environnement, dans lequel vit une grande variété de coraux, algues et poissons. L'environnement bathyal est la base du talus continental qui est souvent très raides et creusé par des canyons sous-marins induits par des chutes relatives du niveau de la mer ou initiés par des courants ascendants. Lorsque la pente du talus continental commence à diminuer, c'est le début du glacis continental, lequel finalement passe à l'habitat benthique de la plaine abyssale, où les cônes sous-marins de bassin se déposent. L'habitat benthique extrême correspond aux fosses océaniques qui forment la zone hadal, dont la profondeur maximale est 10 911 m.
Hadéen...........................................................................................................................................................................................................................Hadean
Le plus vieux Éon de l'histoire de la Terre. L'Hadéen s'étend dès la formation de la Terre (± 4.5 Ga) jusqu'à environ 3.9 Ga.
Voir : « Temps Géologique »
&
« Éon »
&
« Échelle du Temps (géologique) »
Les roches illustrées sur cette figure sont des plus anciennes de la Terre (Précambrien), mais n'appartiennent pas à l'Hadéen, puisque cet éon, par définition, ne peut pas être représenté par des rochers, comme nous les définissons aujourd'hui. L'Hadéen est le plus ancien éon géologique de la Terre. Les appareils volcaniques ont été très abondant sur Terre. Également, les météorites étaient très fréquentes et ont produit des énormes cicatrices d'impact qui encore aujourd’hui, certaines d'entre elles peuvent être localisées de manière, plus au moins, indirecte. Certains géoscientistes considèrent la période Hadéen comme la période du temps Zen, une fois qu'il est défini par l'absence de roches. Ainsi, sa limite supérieure sera toujours reculé chaque fois que des roches plus anciennes seront découvertes. On peut dire qu'il n'y a pas de fossiles de cette époque. Basé sur des estimations de l'âge de la Terre, l'Hadéen a commencé à environ 4.56 Ga et s'est achevée vers 4.03 Ga (en tenant compte les roches) ou environ 0.40 Ga, tenant compte des plus anciens des cristaux de zircon. L'Hadéen n'est pas, encore, une unité géologique formelle de la Commission Internationale de Stratigraphie, une fois que sa définition, comme indiqué précédemment, ne peut être documenté et représenté par des roches. Avant l'Hadéen, le système solaire (et les corps constitutifs) ont fusionné à partir de la matière des générations précédentes de supernovae. La proto-Terre (comme presque tout) était une combinaison de morceaux de glace, roche, métal et matière carbonée visqueuse. Au cours de l'Hadéen, le pro-Terre s’est différencie, au moins, en un noyau métallique et manteau rocheux. La chaleur de cette différenciation a probablement été créé par l'impact de météorites, gravité et désintégration radioactive. Sur la base de la datation des astéroïdes, cette différenciation s’est faite en quelques dizaines de millions d'années. Dans les premiers 100 My après la différenciation, la proto - Terre a entrée en collision avec le Théia (hypothétique planète avec une taille similaire à la planète Mars). De cette collision, une partie du manteau, s’est détachée de la proto-Terre et entré en orbite, cependant sans eau ou d'autres éléments volatils. Certains géoscientistes pensent que c'est ainsi que s’est formé le satellite de la Terre, autrement dit, la Lune.
Halocinèse.................................................................................................................................................................................Halokinesis, Salt Tectonics
Forme de tectonique salifère dans laquelle l’écoulement du sel est, uniquement, due à sa flottabilité, c'est-à-dire, dû à la libération d'énergie potentielle de la gravité. En d'autres termes, halocinèse est induite par le flux (latérale et verticale) des niveaux d'évaporites en l'absence de toute contrainte tectonique latérale significative, c'est-à-dire, en l'absence d'un régime tectonique de compressif.
Voir : « Suture Salifère »
&
« Évaporite »
&
« Subsidence Compensatoire »
Cette tentative d'interprétation géologique d’une ligne sismique de l’onshore de l’Angola (Bassin de la Kwanza) , tirée dans les années 60 (ligne non - migrée) est approximativement la même que celle qui a été proposée par les géoscientistes de Petrangol (ancienne filiale de Petrofina, qui a été acquise par Total). En fait, dans les années 60 ans, les géoscientistes de Petrangol, qui travaillaient dans l'onshore de l’Angola (bassin de Kwanza) ont avancé l'hypothèse que certaines structures et, surtout, les variations d'épaisseur des intervalles sédimentaires, observés sur le terrain et sur les lignes sismiques pourrait uniquement s'expliquer par l’écoulement latéral et vertical de l'horizon salifère, qui avait été traversé par les puits d’exploration pétrolière forés à terre. Notons que les horizons salifères n’affleurent pas et que des énormes variations d'épaisseur des intervalles sédimentaires avaient déjà été décrites par les géoscientistes de la compagnie pétrolière Sinclair, qui ont travaillé dans le bassin de Kwanza entre 1904 et 1922. En fait, Brognon et Verrier (1966), et plus tard Masson (1972, ont expliqué la structure illustrée dans cette tentative d'interprétation (structure de Quenguela Nord), par un allongement minimum (absence d’un régime tectonique) et une réduction (écoulement) maximum de sel. Dans les années 90 ans, Duval, Cramez et Jackson (1992), en tenant compte de l’important raccourcissement (compression) des sédiments observés dans les parties profondes de l'offshore ont proposé un modèle complètement différent, autrement dit, un modèle basé sur un allongement maximum et une réduction minimale du sel. En effet, localement, c’est-à-dire, hors du contexte géologique régional, on peut dire que la structure antiforme de Quenguela, les variations dans l'épaisseur du Miocène et l'absence de Crétacé dans le noyau de l’antiforme peut être expliquée par deux modèles. Toutefois, en tenant compte du contexte géologique du bassin, les structures compressives observées dans les parties profondes ne peut s'expliquer que comme une contrepartie de l’allongement des sédiments dans la partie amont du bassin.
Haloclastie...........................................................................................................................................................................................................Haloclasty
Processus de fragmentation mécanique des roches due à la cristallisation de sels provenant de l’embrun et de l'eau de mer. En fait, par évaporation de l'eau salée, qui remplit les fissures des roches, la solution saline se concentre et les minéraux augmentent de volume.
Voir : « Embrun »
&
« Halocinèse »
&
« Subsidence Compensatoire »
L’haloclastie, en français, n'a rien à voir avec ce que géoscientistes américains appellent «salt splitting» dans la météorisation électrochimique (un courant électrique est appliqué dans l'eau de mer provoque la séparation d'une solution acide, principalement l'acide hydrocloridrique, et une solution basique, en particulier l'hydroxyde de sodium). L’ haloclastie est un type d’altération et physique causé par la croissance des cristaux de sel. Le processus commence quand l'eau salée pénètre dans les fractures des roches et s'évapore en laissant un dépôt de cristaux de sel. Lorsque les roches sont chauffées par la simple action de la lumière du soleil, les cristaux augmentent de volume, ce qui crée une pression importante dans la roche encaissante, qui, avec le temps, se cassera en morceaux, plus ou moins, importants. La cristallisation du sel peut également se produire lorsque certaines solutions décomposent les roches pour former des solutions salifères de sulfate de sodium ou carbonate de sodium, que se l'humidité s'évapore, déposent des cristaux de sel. Les sels les plus efficaces pour désintégrer les roches sont le sulfate de sodium, sulfate de magnésium et chlorure de calcium. Certains de ces sels peuvent augmenter de volume jusqu'à trois fois ou plus. L’haloclastie est, généralement, associée à des climats arides, où la température élevée provoque une forte évaporation et la cristallisation du sel. Comme illustré dans cette figure, l’haloclastie est, aussi, très commune le long des côtes, en association avec les embruns salés. Notons que la météorisation chimique peut être fait par : (i) Solution ; (ii) Hydratation ;(iii) Hydrolyse ; (iv) Oxydation ; (v) Sulfatation (ajout de dioxyde de soufre au calcaire pour produire du gypse, qui étant plus soluble que le carbonate de calcium se dissous, facilement, et est transporté par la pluie) ; (vi) Processus biologiques. La forme la plus commune des météorisation (ensemble des phénomènes chimiques, physiques et biologiques qui provoquent l’altération des roches et leurs minéraux) biologique est la libération de substances (comme, par exemple, des acides) sécrétée par les arbres, pour désintégrer des éléments tels que l'aluminium et fer dans le sol environnant.
Halocline .................................................................................................................................................................................................................Halocline
Zone d'un corps d'eau stratifié dans laquelle la salinité varie rapidement avec la profondeur.
Voir : « Stratification (eau) »
&
« Lac »
&
« Accommodation »
Comme indiqué ci-dessus et comme illustré dans ce schéma, l'halocline est une forte variation verticale de la salinité de l'eau. En effet, une augmentation de la salinité de l'eau de mer de 1 kg / m^3 produit une augmentation de la densité de l'eau d'environ 0.7 kg / m^3, ainsi, est la salinité, qui en grande partie, contrôle la stratification de l'eau de mer. En général, une eau salée plonge sous une eau moins salée, ce qui signifie que les haloclines plus salées sont en-dessous des moins salées. Cependant, il y a une exception importante, qui est illustrée dans cette figure, c'est-à-dire, l'halocline de l'océan Arctique, qui est plus froide et plus dense que l'eau chaude de l'Atlantique, qui est sous-jacente. Ainsi, on peut dire, que l'halocline de l’Arctique protège la fonte de la calotte polaire de l'eau chaude de l'Atlantique. En effet, dans les régions arctiques, quand se forme la glace à partir d'une eau relativement peu salée, le sel est libéré et va contaminer l'eau environnante, ce qui rend les eaux de surface plus salées et plus denses (voir figure). Ces eaux froides et salées plongent en profonde sous l'eau moins dense qui sous la calotte glaciaire (blocs de glace agglutinés) formant une halocline, autrement dit, signifie une zone, plus ou moins, épaisse de l'eau froide et dense (sel), qui agit comme une barrière entre les eaux de surface moins salées et froides et l'eau profonde plus chaude (moins salé et moins dense) de l'océan Atlantique. Lorsque l'eau pénètre dans l'Arctique de l'Atlantique par le détroit de Fram (passage de l'océan Arctique à la mer du Groenland et la mer de Norvège, entre le Groenland et Siptzberg), elle fait fondre la glace, ce qui rend la partie supérieure de l'Atlantique moins d'eau salée et plus froide, ce qui crée une halocline inférieure. Dans les régions de la Terre où l'évaporation est beaucoup plus importante que les précipitations, c’est-à-dire, dans les régions très chaudes, les eaux de surface deviennent plus salées que les eaux profondes, ce qui déstabilise l'halocline, une fois que la stratification est inversée. Il ne faut pas confondre l'halocline qui est simplement la région juste en dessous de la surface d'une étendue d'eau où il y a une augmentation ou une diminution de la densité de l'eau (due à la salinité), avec la thermocline, qui est la zone dans une étendue d'eau, qui marque une augmentation brusque de la température.
Halohelophyte (organisme)....................................................................................................................................................................Halohelophite
Organisme qui vit dans les vases et boues salées, ainsi que dans les marais marines, estuaires et deltas. Dans les régions tempérées, les organismes halohelophytes habitent les marais et dans les régions intertropicales, ils sont communs dans les mangroves.
Voir : « Estuaire »
&
« Delta »
&
« Halophyte (organisme) »
Il y a relativement peu de différence entre un halophyte (qui vit dans un environnement ou un sol salin, tel que les marais salants, mangroves, plages et dunes côtières, ainsi que dans les régions désertiques de sebkha) et un organisme halohelophyte ou halohalophyte, comme certains géoscientistes écrivent, lequel vit, de préférence, enfoui dans la boue ou vases salées. Les halohelophytes vivent, souvent, dans les marais, estuaires et deltas où ils sont dans les marécages (nom donné aux formations alluviales périodiquement inondées par l'eau salée et occupées par une végétation halophyte ou dans certains cas, par des manteaux de sel) ou dans des mangroves (écosystèmes côtiers, de transition entre les milieux terrestres et marins, une zone humide caractéristique des régions tropicales et subtropicales) intertropicales. Notons que ces organismes sont, généralement, des micro-organismes aérobies qui vivent et grandissent dans des milieux salés ou très salées. Le teneur en sel d’un environnement halophyle est, généralement, 10 fois celui de l'eau de l'océan, lequel correspond habituellement à environ 30 %. Comme exemples de milieux où vivent des halophytes et halohelophytes ou peut citer le Grand lac salé de l'Utah, lac d’Owens (Californie), mer Morte, etc. Ces organismes utilisent la pression osmotique et de substances chimiques tels que sucres, alcools, acides aminés pour aider à contrôler la quantité de sel dans les cellules (la pression osmotique est le rapport des fluides à l'intérieur et à l'extérieur d'une cellule). Les cellules saines maintiennent la même pression à l'intérieur et l'extérieur des cellules. Les organismes sont comme d’autres extrémophiles, parce que les protéines à l'intérieur des organismes jouent le rôle le plus important qui est de rendre possible qu’ils puissent survivre dans un milieu salin. Ces organismes sont enduits d'une couche de protéine spéciale qui ne permet que l'entrée dans la cellule de certains niveaux de solutions salines. Une telle couverture permet, par le processus de diffusion, à la cellule de maintenir le teneur en sel à un niveau correct quelle que soit la météo.
Halohydromorphe (sédiment).....................................................................................................................................................Halohydromorph
Sédiments, en général un sol, déposé dans un milieu engorgé d'eau salée de manière périodique ou permanente.
Voir : « Sol »
&
« Halophyte (organisme) »
&
« Embrun »
Dans le domaine littoral inter - tropical, la mangrove et les sédiments halo-hydromorphes associés illustrés dans cette figure (Bakkhali, West Bengal) occupent la zone directement soumise à l’ influence des marées et ainsi elle correspond aux étages supra - littoral, moyen - littoral et à la partie supérieure de l’étage infra - littoral en accord avec le système de donation classiquement utilisé dans l’environnement marin. C’est cette zone, avec une teneur en sel plus au moins variable et qui, normalement, est colonisée par des mangroves, forme la formation végétale amphibie que Macnae (1968) a appelée "Mangrove", une fois qu’elle forme, généralement, un écosystème spécifique. Les mangroves sont des écosystèmes qui comportent des communautés végétales et animales typiques des milieux inondés, résistants à une forte salinité de l’eau et du sol qui colonisent les côtes tropicales et sub - tropicales des Amériques, Afrique, Asie et Océanie. Les espèces végétales qui constituent la mangrove sont physiologique et morphologiquement adaptées au milieu amphibien euryhalin (avec une forte diversité des teneurs de sel) qui supportent des fortes pressions osmotiques (pressions qui doit s’exercer sur une solution pour empêcher le passage du solvant à travers une membrane semi - perméable) lesquelles qui sont appliquées au système ses des et régions racines et pneumatophores. Les racines neumatophore, qui sont aussi connues comme des racines respiratoires, se développent dans régions inondées, où le sol est, généralement, très pauvre en oxygène. Elles sont caractérisées par : (i) Partirent de racines existantes dans le sol ; (ii) Croître verticalement ; (iii) Émerger de l'eau et (iv) Avoir des pores qui permettent l'absorption de l'oxygène atmosphérique. Un animal extrêmement euryhalin peut être en mesure de tolérer des périodes plus ou moins longue dans l'eau douce. Le terme euryhalin est, également, utilisé pour les animaux d'eau douce qui peuvent résister à des augmentations considérables de la teneur en sel de l'eau sans que leur métabolisme soit affecté. Un organisme, sténohalin marin ou d'eau fraîche, peut résister uniquement à une petite variation de la concentration en sel de l'eau où il habite. Ces animaux utilisent des systèmes de contrôle de la salinité, comme par exemple, des glandes lacrymales, fosses nasales, etc.
Halophyte (organisme) ......................................................................................................................................................................................Halophitic
Organisme qui vit dans un sol ou environnement salé, comme dans les marais, mangroves, plages et dunes côtières, ainsi que dans les sebkhas.
Voir : « Sebkha »
&
« Embrun »
&
« Sol »
En botanique, en particulier au point de vue de l'écologie, on appelle halophytes les plantes (essentiellement terrestres) adaptées à vivre dans la mer ou proche d'elle et qui tolèrent le sel. Leur tolérance peut atteindre jusqu'à environ 15 g de chlorure de sodium par litre, équivalent à la moitié de la concentration de l'eau de mer. Ces plantes absorbent, par exemple, le chlorure de sodium à des taux élevés, l'accumulant dans les feuilles pour fournir un équilibre osmotique avec le faible potentiel de l'eau présente dans le sol. Un exemple de plantes halophytes sont celles qui vivent dans les mangroves. Certaines espèces de palétuviers de cet écosystème ont des racines aériennes à travers des quelles elles absorbent l'oxygène de l'air pour leur respiration. Relativement peu d’espèces de plantes sont halophytes, peut-être seulement 2 % de toutes les espèces végétales. La plupart des espèces de plantes sont glycophytes (plantes qui ne trouvent pas naturellement dans un substrat physiologique, mais qui tolèrent, plus ou moins, une certaine quantité de sel) et sont facilement endommagés par la salinité de l'eau. L’adaptation à des environnements salins par les plantes halophytes peut prendre la forme de tolérance au sel (halotolérance) ou éviter le sel. Les plantes qui évitent les effets de trop de sel, bien qu'elles vivent dans un milieu salin, peuvent être considérées comme halophytes facultatives, plutôt que comme des véritables halophytes. Par exemple, une espèce de courte durée qui complète son cycle de reproduction durant les périodes (comme dans les saisons des pluies) pendant lesquelles la concentration de sel est faible évitent le sel plutôt que le tolèrent. En outre, certaines espèces végétales peuvent maintenir une concentration normale interne de sel excrétant le sel en excès à travers les feuilles ou par la concentration de sel dans les feuilles, puis meurent et tombent. Dans les temps préhistoriques, la végétation halophyte était brûlée pour produire de la potasse alcaline. Dans la réalité des fours à potasse et à d’autres éléments de la période chalcolithique (IVe siècle avant J. - C.) ont été découverts dans Tuleylat El - Ghassal à environ 10 km au nord de la mer Morte, ce qui suggère la présence de grandes colonies dans ce région.
Halopsamophyte (organisme)......................................................................................................................................................Halopsammophite
Organisme qui vit dans les plages de sable salé, dunes côtières et plaines sableuses basses atteintes par le brouillard salin (embrun) et où le niveau phréatique est salé ou saumâtre.
Voir : « Embrun »
&
« Halohelophyte(organisme) »
&
« Saumâtre (eau) »
Un des exemples typiques d’organisme halo-psamophyte est la Nitraria sibylle Pall, qui est illustrée sur cette figure et qui se trouve dans l'Asie Mineure et Centrale, Caucase, Iran, Afghanistan et Syrie. La Nitraria sibyla tolère des sols avec une salinité allant jusqu'à 30 % de sels solubles dans l'eau, en particulier dans les sols sablo - argileux, marais, marécages salins et les zones riveraines. La Nitraria sibyla est un arbuste qui peut atteindre deux mètres de haut qui dure longtemps et qui est très ramifié avec des nombreuses épines. Les feuilles sont alternes ou fascicules (1.0 - 2.5 cm de long, 0.5 - 1.5 cm de large), avec des grandes pétioles (tige qui se trouve entre la gaine et le limbe ou lame des feuilles des plantes vasculaires), pulpeuses, de forme ovale, avec une extrémité étroite dans la base (ovobatecuneata), sommets arrondis ou obtus, encoche centrale peu profond ou denté et des petites stipules persistants (structures en forme d’écaille situées dans la tige de plusieurs plantes vasculaires, près de la gaine des feuilles). Les fleurs sont bi-annuelles de 5 - 8 mm de diamètre, actinomorphes (à symétrie radiale), pentamères, c'est-à-dire, avec cinq feuilles les feuilles en chaque verticille (point de la tige où insèrent les feuilles, communément connus comme noeud) et avec des branches annuelles réunies en sommets. Le calice est formé par cinq sépales (structures foliacées, généralement plus petites et plus uniformes que les pétales, qui dans la plupart des cas ont pour fonction première la protection du bourgeon de la fleur se fermant sur celui-ci avant l'anthèse, autrement dit, avant la l'ouverture des fleurs). Le calice est persistant, avec cinq pétales (structures qui forment la corolle et qui sont, généralement, membraneuses, de grandes tailles, colorées et avec de nombreuses fonctions y compris l'attraction des pollinisateurs) libres, hispides (couvertes de poils) et avec quinze ou plusieurs étamines (feuilles modifiées en organes reproducteurs mâles producteurs de pollen) insérés dans la marge du disque floral. Le fruit de la Nitraria sibyla est mangé par tous les animaux qui vivent dans les zones où elle est présente. La Nitraria sibyla est une plante halophyte qui accumule le sel et qui stabilise le sable des zones salines. D'autre part, elle est utilisée pour la restauration des terres affectés par le sel et comme une source précieuse de la potasse pour la fabrication du savon.
Haloturbation...........................................................................................................................................................................................Haloturbation
Déformation des structures sédimentaires, formations superficielles ou sols, due à des changements volumétriques des argiles salines des marais marins, fluviaux - marins et marges des lagunes.
Voir : « Halocinèse »
&
« Haloclastie »
&
« Subsidence compensatoire »
Le processus de haloturbation est une déformation importante impliquant, le plus souvent, du gypse ou de l’halite. Dans les plaines de vase salifère des fissures superficielles sont très fréquents qui, parfois, forment des polygones très caractéristiques. De même des croûtes carbonatées ou d'autres minéraux sont également fréquents. Surfaces en flocons, avec une précipitation de gypse, sont également fréquents. Dans cette photo, les boues sablo - détritiques proviennent de la zone côtière par ruissellement superficiel et se sont déposés sur la surface de la playa à l'embouchure du ruisseau Andrecito dans le lac Lucero. Les fissures de dessiccation sur la surface de la playa sont évidentes. Un intervalle de sable brun boueux souligne un extrême haloturbation. Les sédiments sous-jacents sont des dépôts de gypse, autrement dit, la surface que limite les boue marron et le gypse blanc soulignent la différence entre les sédiments du Pléistocène et Holocène. Les interdigitations des évaporites et les lits de sable de la formation Grayburg (Texas) du bassin de Palo Duro montrent des magnifiques exemples de haloturbation (Nance, 1986). Ces dépôts se sont accumulés dans un bassin épicontinental de 28000 km^2 caractérisé par l'aridité régionale et épisodique, à proximité de l'afflux des eaux marines hypersalines. Dans chacun des différents cycles stratigraphiques de progradation récurrente se développe un certain nombre de différents environnements sédimentaires telles que des dunes éoliennes, les zones situées entre les dunes, des manteaux de sable, boue salifère un grand peu profond de la saumure marine (salines). Sources de silice - clastiques se trouvent à l’Ouest et Nord, tandis que les saumures proviennent du Sud et Sud - Ouest. Les dépôts des dunes éoliennes détritiques à grain fin présentent une stratification entrecroisée avec un angle moyen à fort (15 - 35°). Entre les dunes, se sont déposés des strates, plus ou moins, horizontales ou ondulées de sable fin avec de fines structures d’illuviation. Les manteaux de sable sont caractérisés par des dépôts horizontaux, bien calibrés, de grès très fin avec des structures illuviations. Les manteaux de sable et les plaines de sable et les plaines de boue sont formées par des sables et silts avec stratification granoclassée, ondulations et structures "flaser" déformées internement par haloturbation.
Haut-Marée.........................................................................................................................................................................................................High-tide
Partie du cycle des marées au cours de laquelle le niveau de la mer monte. Synonyme de Marée Ascendante.
Voir : « Marée montante »
&
« Plage intertidale (entre marées) »
&
« Abrupt de la plage »
La marée est causée par l'attraction gravitationnelle du Soleil et de la Lune. Influence de la Lune est de loin supérieure, bien que sa masse soit beaucoup plus petite que celle du Soleil, ce qui est compensé par sa plus courte distance de la Terre. Mathématiquement, la marée est une somme de sinusoïdes (ondes constitutives) dont la périodicité est connue et dépend uniquement de facteurs astronomiques. Nous pouvons dire que la marée monte, lors des passages méridiennes supérieure et inférieure de la Lune. Autrement dit, on a la marée haute quand la Lune passe au-dessus de nous et quand la Lune passe en dessous de nous, ou sur nos antipodes. Les marées hautes se suivent ainsi, régulièrement, avec un intervalle moyen d'un demi-jour lunaire (environ 12 h 25 m), ce qui correspond mathématiquement à la composante lunaire semi-diurne (M2) ; ce fait est exprimé par le peuple qui dit "demain, la marée, est un peu plus tard "(en fait ± 50 minutes plus tard). À son tour, l'intervalle de temps entre une marée basse et la marée haute suivante est, en moyenne, de 6 h 13 m. Cependant, la mer ne réagit pas instantanément au passage de la Lune. À chaque endroit, il y a un retard, plus ou moins, important des marées hautes et basses. L'intervalle de temps entre le passage au méridien de la Lune et la marée haute est appelé l'intervalle lunitidal. Actuellement, il y a en vente des montres indiquant une telle valeur, afin qu'ils puissent fournir une prévision approximative de la marée. Bien que cette valeur soit variable avec le temps, en moyenne, ce retard est d'environ 2 heures dans la partie continentale du Portugal et de moins de 30 minutes au Madère et aux Azores. Un autre aspect important à considérer est le phénomène de l'alternance entre les grandes marées de mortes-eaux et vives eaux, tous les les quinze jours. Ce phénomène, mathématiquement expliqué par la composante S2 (solaire semi-diurne), découle de l'effet du Soleil, comme élément perturbateur. En effet, lorsque le Soleil et la Lune sont en opposition (pleine lune) ou une conjonction (nouvelle lune), l'influence du Soleil renforce l’influence de la Lune ce qui produit marées vives (mathématiquement les composantes sont additionnées). D'autre part, lorsque le Soleil et la Lune sont en quadrature (croissante ou décroissante), l'influence du Soleil contrarie celle de la Lune, et de mortes-eaux se produisent. (http://www.hidrografico.pt/glossario-cientifico-mares.php.).
Haut Niveau (de la mer)..................................................................................................................................................................................Highstand
Intervalle de temps, dans un cycle eustatique durant lequel le niveau de la mer est au-dessus du rebord du bassin. Notons qu’au début d'un cycle-séquence (cycle stratigraphique), le rebord de référence du bassin est le dernier rebord du bassin du prisme de haut niveau (PHN) du cycle-séquence sous-jacent. Dès que ce rebord est fossilisé par les premiers sédiments du cortège transgressif t (CT), le nouveau rebord du bassin est le rebord continental du prisme de bas niveau (PBN).
Voir : « Cycle Séquence »
&
« Bas Niveau (de la mer) »
&
« Variation Relative (niveau de la mer) »
Dans ce modèle stratigraphique, il est représenté un cycle-séquence induit par un cycle eustatique de 3e ordre (duré entre 0,5 et 3 à 5 My). La limite inférieure est une discordance du type I, une fois que le niveau de la mer a descendu plus bas que le rebord du bassin (pendant le prisme de haut niveau du cycle-séquence précédent). Cette discordance est caractérisée par les terminaisons des lignes chronostratigraphiques et par le remplissage d’une vallée incisée. Une discordance du type II (induite par une chute du niveau de la mer insuffisante pour que le niveau de la mer soit plus bas que le rebord du bassin) est visible dans la partie supérieure du cycle. Cette discordance du type II a permis le dépôt d'un prisme de bordure de bassin (PBB), que certains géoscientistes appellent prisme de bordure de plate - forme. Du bas vers le haut les cortèges sédimentaires qui composent le cycle-séquence sont : (i) Les cônes sous-marins du bassin (CSB) ; (ii) Les cônes sous-marins du talus (CST) ; (iii) Le prisme de bas niveau (PBN) ; (iv) Le cortège transgressif (CT) ; Le prisme de haut niveau (PHN) et (vi) Le prisme de bordure du bassin (PBB). Pendant les trois membres du CBN, c’est-à-dire, pendant les cônes sous-marins du bassin (CSB), les cônes sous-marins du talus et du prisme de bas niveau (PBN), les conditions géologiques sont de bas niveau, une fois que le niveau de la mer est toujours plus bas que le rebord du bassin (dernier rebord du bassin du PHN du cycle précèdent). A partir du moment que le niveau de mer a inondé la plaine côtière du PBN, c'est-à-dire, dès que le cortège transgressif a commencé à se déposer, les conditions géologiques changent pour de haut niveau, étant donné que le bassin a une nouveau rebord (dernier rebord continental du prisme de bas niveau), qui reste, plus au moins, fixe jusqu'à ce qu’il soit fossilisé par les progradations du PHN et la création d’un nouveau rebord, qui est plus haut et qui correspond à la ligne de côte, une fois que le bassin n’a plus de plate-forme continentale.
Haut Niveau Précoce (de la mer) .............................................................................................................................................Early highstand
Début des conditions géologiques de haut niveau de la mer (appelé haut niveau inférieur). Ce sont les sédiments du cortège transgressif qui sont déposés au cours du niveau haut inférieur. Dans l’ensemble, ils sont caractérisés par une géométrie rétrogradant, même si, internement, entre deux montées relatives de la mer (en accélération), la géométrie des lignes chronostratigraphiques est progradante.
Voir : « Cycle Séquence »
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« Bas Niveau (de la mer) »
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« Variation Relative (du niveau de la mer) »
Un cycle stratigraphique dit cycle-séquence est induit par un cycle eustatique de 3ème ordre, autrement dit, un cycle eustatique limité entre les deux chutes relatives du niveau de la mer consécutives, dont la différence d’âge (duré du cycle) est comprise entre 0,5 et 3 à 5 My. La morphologie de surface d’érosion associée à la discordance inférieure qui est la limite basale du cycle-séquence, est contrôlée par le dernier rebord du bassin du cycle stratigraphique sous-jacent (dernier rebord su PHN du cycle antérieur). Au début du nouveau cycle-séquence, le niveau de la mer est plus bas que le rebord du bassin et ainsi, les caractéristiques géologiques du bassin sont dites de bas niveau. C'est au cours de ces conditions géologiques que se dépose le cortège de bas niveau (CBN), lequel comprend trois membres : i) Cônes sous-marins du bassin (CSB); (ii) Cônes sous-marins du talus (CST) et (iii) Prisme de bas niveau (PBN). Cela signifie que pendant le dépôt de ces membres, le rebord du bassin est toujours, plus ou moins, le dernier rebord du cycle-séquence précédent (lorsque le cycle sous-jacent est complet, c’est-à-dire, constitué par tous les cortèges sédimentaires, ce qui n'est pas toujours le cas.) Dans cette tentative d'interprétation géologique d’une sismique en ligne de l’offshore du Labrador (Canada), les dépôts du cortège de bas niveau (CBN), ainsi que rebord du bassin au cours de cette période (dernier rebord du bassin du cycle sous-jacent), ne sont pas visibles (localisés à l’Est de la ligne sismique). Cependant, dès la première inondation de la plaine côtière du prisme de bas niveau (haut niveau précoce), les conditions géologiques changent vers des conditions de haut niveau, puisque le nouveau rebord du bassin est, maintenant, déterminé par la dernière rupture continentale du prisme de bas niveau. Au cours de la période de haut niveau précoce, qui se caractérise par une montée relative du niveau de la mer en accélération, se dépose le cortège transgressif qui, comme illustré dans la tentative, est caractérisé par une géométrie globalement rétrogradante (déplacement vers le continent de la rupture côtière).
Hauteur (d'une vague)........................................................................................................................................................................................Wave height
Distance verticale entre la crête et le creux adjacent d’une onde (sismique ou non).
Voir : « Crête (de l’onde) »
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« Longueur d’Onde »
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« Transport d’Eckman »
En mer tout crée des vagues. Cependant, la plupart des vagues sont créées par le vent. En fait, quand le vent passe sur la surface de l'eau, les forces de frottement obligent la mer à onduler. La force du vent, le fetch et la durée du vent déterminent la taille des vagues. Une vitesse de vent minimale d'environ 1 m / s est nécessaire pour créer des vagues. Pour des vagues de plus de 2 - 3 m de hauteur, la force de rappel est la gravité. Pour les ondes de hauteur plus petite, la force de rappel est la tension superficielle. Les vagues peuvent être subdivisées en plusieurs composantes : (i) La crête est le point culminant d'une vague ; (ii) Le creux ou vallée entre deux vagues successives est le point le plus bas ; (iii) La longueur d'onde est la distance horizontale entre deux crêtes ou deux creux successifs et (iv) La hauteur d'onde est la distance verticale entre la crête et le creux suivant. La période de la vague est le temps qui s'écoule entre le passage de deux crêtes (ou creux) successives à la même place. La profondeur de l'action des vagues dépend de l'agitation de la mer (calme, agitée ou trop agitée) et de la longueur d'onde. En général, la profondeur de l'action des vagues est, à peu près, la moitié de la longueur d'onde. Plus grand est la hauteur des vagues (mer très agitée), plus profonde est l'action érosive des vagues et plus boueuse est la mer, car elle contient beaucoup de matériel en suspension qui a été arraché au fond de la mer. En mer ouverte, les vagues ont, généralement, une longueur entre 60 - 120 m, des vitesses de 10 à 15 m / s, des périodes de 6 à 9 secondes et une hauteur entre 1 et 2 mètres. C'est l'action des vagues qui pendant les montées relatives du niveau de la mer produit les surfaces de ravinement dans le cortège transgressif. Pendant les prismes de bas et haut niveau, lorsque la rupture côtière de l'inclinaison de la surface de déposition correspond ou est proche du rebord continental (bassin sans plate-forme), l'action des vagues peut entraîner des instabilités dans la partie supérieure du talus continental et déclencher des courants turbiditiques. Ces courants transportent les sédiments arrachés au rebord continental et s’enrichissent le long du talus. Les sédiments se déposent dès que les courants perdent compétence. Le dépôt se fait à la base du talus (cônes sous-marins du talus) ou sur la plaine abyssale (cônes sous-marins du bassin).
Helictite (spéléothème)..............................................................................................................................................................................................Helictite
Spéléothème qui se trouve dans cavernes des roches carbonatées et qui change son axe vertical dans un ou plusieurs stades de sa croissance. Les helictites ont une forme courbe ou un angulaire, comme si elles auraient poussé en dehors du champ de gravité.
Voir : « Heligmite (spéléothème) »
&
« Stalagmite »
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« Grotte »
Les helictites sont, peut-être, les formations rupestres les plus délicats. Elles sont, généralement, formées à partir d'aiguilles de calcite et aragonite et peuvent avoir différentes formes : en bandes, en scie, en barres, en papillons, en forme de main, etc. Habituellement, les helictites ont une symétrie radiale et peuvent être facilement brisées par un toucher léger. Par conséquent, dans les grottes ouvertes aux touristes, elles sont rarement à la portée de visiteurs. La théorie, la plus probable, pour expliquer les helictites invoque les forces capillaires. Comme les helictites ont un mince tube central où l'eau coule (comme dans les pailles utilisées pour boire), les forces capillaires déplacent l'eau contre la gravité. Cette théorie a été inspirée par les helictites creuses. Cependant, la plupart des helictites ne sont pas creuses. En outre, les gouttes peuvent être attirées vers les pointes des structures existantes et déposer sa charge de calcite n’importe où, ce qui peut produire des helictites de forme très variée. Une autre théorie admet que le vent dans les grottes est la principale cause des formes compliquées des helictites. Les gouttes suspendues dans une stalactite sont soufflées vers le côté, de sorte que le spéléothème grandit dans la direction du vent. Si le vent change la direction, la direction de la croissance change également. Cette théorie est très douteuse, car les directions du vent changent souvent. Le vent dans les grottes dépend des variations de pression de l'air extérieur qui, à son tour, dépendent des conditions météorologiques. Les spéléothèmes poussent très lentement (quelques centimètres par 100 ans), ce qui signifie que la direction du vent devrait rester stables pendant de longues périodes de temps. Un autre problème avec cette théorie c’est que de nombreuses grottes avec des helictites n'ont pas une entrée naturelle à travers laquelle le vent peut entrer. Une autre hypothèse assume une lente altération de la pression géologique cause des tensions dans la base des cristaux, ce qui modifie le potentiel piézo-électrostactique et provoque le dépôt de particules orientées par rapport à la pression qui prévaut.
Heligmite (spéléothème)......................................................................................................................................................................................Heligmite
Helictite qui se développe sur le sol plutôt sur un mur ou au plafond (il y a, cependant, des exceptions). Les heligmites sont des structures similaires aux grandes stalagmites. Les heligmites grandes (par exemple avec 30 cm de hauteur et 5 de diamètre) ont un canal central d'environ 5 mm de diamètre sur la partie principale, qui devient microscopique dans l’extrémité.
Voir : « Helictite (spéléothème) »
&
« Stalagmite »
&
« Grotte »
Les heligmites sont, généralement, classés comme helictites qui se développent, simplement, sur le sol au lieu d'un mur ou au plafond. Cependant, il y a quelques exceptions, dans lesquelles les heligmites doivent être classées séparément. Dans ce cas, les heligmites correspondant à de grands spéléothèmes similaires à une stalagmite. Elles ont un canal central. Dans les grandes heligmites (par exemple, 30 cm de hauteur et 5 cm de diamètre), le canal central peut être d'environ 5 mm de diamètre, dans la partie principale heligmite, mais il est pratiquement microscopique dans la pointe. Dans ce type de heligmite, le canal central est rempli par une boue mince collante. Des grandes heligmites peuvent être vu dans la grotte de Tantanoola (Australie du Sud), qui est une grotte dolomitique. D'autres exemples peuvent être vus dans les grottes de Jenolan, où les heligmites peuvent avoir des branches latérales. Certaines heligmites des grottes de la région de Jenolan ont un matériel sombre, probablement du dioxyde de manganèse qui est déposé au même temps que la calcite. Dans certains heligmites de Tantanoola, ce matière sombre également être présente. Certains géoscientistes soutiennent que ces grandes heligmites sont réellement des geisermites. Toutefois, la définition des geisermites précise qu'elles ont des parois latérales minces et un trou central, ce qui n'est pas les cas de heligmites, qui ont des côtés très épais et n'ont pas de trou central. En outre, dans les deux grottes précitées, les spéléothèmes sont développés dans une région qui n’a pas de geysers (source d'eau chaude qui jaillit périodiquement, en jetant une colonne d'eau chaude et de vapeur dans l'air) ou des sources chaudes. Les helictites retournés (" upturned " en anglais) ont, généralement, la forme d'un ver. Au début, elles poussent à l'horizontale, puis à la verticale (vers le haut). Le développement horizontal est, généralement, d environ 5 cm de long, tandis que la croissance verticale peut atteindre plusieurs mètres de long.
Helophyte...............................................................................................................................................................................................................Helophite
Organisme qui vit enraciné ou enterré dans la boue salée. Certains géoscientistes le considèrent comme un halohelophyte (helohalophyte, les deux écritures semblent correctes). Synonyme de Halophyte.
Voir : « Halohelophyte (organisme) »
&
« Fond de la Mer »
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« Halophyte (organisme) »
Un organisme halophyte a absolument besoin de concentrations élevées de sel pour vivre. Ces organismes accumulent dans le cytoplasme des grandes quantités sel, principalement KCl. De cette manière, ils évitent la perte d'eau par osmose. Ces organismes s’imposent une contrainte cellulaire qui provoque l'insolubilité et la précipitation des protéines. Dans les organismes helophytes, les protéines non seulement sont solubles et fonctionnelles dans des concentrations élevées de KCl, mais elles se dénaturent lorsque la concentration en sel diminue. Certaines algues et bactéries continentales introduites dans la mer par les rivières sécrètent et accumulent dans le cytoplasme des solutions d'acides aminés, tels que la glycine bétaïne. On ne peut pas dire avec certitude si les protéines helophyliques sont le résultat de l'adaptation à des environnements extrêmes, ou si au contraire, elles représentent la survivance à des conditions de vie primitives avec une forte teneur en sel. La plante helophotique illustrée dans cette figure est l’Iris pseudacorus, qui est souvent utilisé pour purifier l'eau de pluie sur les toits de collecte afin qu'elle puisse être utilisée dans l'irrigation agricole. Il y a deux types d’organismes halophytiques : (i) Halotolérants et (ii) Haloobrigatoires (incapable de se développer dans des environnements qui ne sont pas hypersalins). Un organisme halotolérant est un organisme qui peut s'adapter à des concentrations de sel très élevées. La plupart de ces organismes sont des bactéries et algues. Ils peuvent s’adapter à ces conditions en produisant de petites molécules en grandes quantités, tels que la glycérine, qui s'accumulent dans le noyau de la cellule. La concentration des molécules dissoutes devient égale à la concentration de NaCl du milieu environnant. L’eau n’échappe plus des cellules et les conditions biochimiques ne sont pas inhibés. La bactérie Staphylococcus aureus est une bactérie halophyte à Gram+ (Gram est une coloration au bleu de méthylène : les bactéries qui se colorent en rose sont Gram -, celles colorées en violet sont Gram +). Elle peut être cultivée dans les milieux à forte concentration en sel, surtout en milieu Chapman (75 g de NaCl / l, soit l'équivalent à deux fois le teneur dans la mer, 37,5 g / litre).
Hemipélagique (organisme).....................................................................................................................................................................Hemipelagic
Organisme qui vit dans la région hémipélagique, laquelle, en océanographie, est la région de l'océan qui s'étend depuis le rebord de la plate-forme continentale (coïncidente, parfois, avec le rebord du bassin) jusqu’à l'environnement pélagique, lequel correspond, plus ou moins, à la zone bathyale, dont la limite inférieure est entre 200 et 1000 mètres de profondeur de l'eau.
Voir : « Pélagique (dépôt) »
&
« Hémipélagique (sédiment) »
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« Sédiment »
Les sédiments marins modernes sont généralement classés en : (i) Terrigènes ; (ii) Hémipélagiques et (iii) Pélagiques, en fonction de la distance entre la ligne de côte et la place d’échantillonnage ainsi qu’en fonction des caractéristiques lithologiques. De même, des nombreux géoscientistes classent les organismes en fonction de l'environnement dans lequel ils vivent : (a) De plate-forme, (b) Hémipélagiques et (c) Pélagiques. Un des meilleurs exemples pour illustrer la différence entre une faune d'un environnement de plate-forme et hémipélagique est dans le Crétacé inférieur de la région méditerranéenne. En fait, dans cette région, au début du Crétacé, il y avait des grandes plates-formes carbonatées (peu profondes), qui passaient, latéralement, à des sables très fins et des marnes, très épaisses et sombres, qui soulignaient des épisodes anoxiques, c'est-à-dire sans oxygène, lesquelles se sont déposées dans un environnement hémipélagique. Les plates-formes carbonatées ont été colonisés par une faune benthique (vivant proche du fond de la mer), en particulier des foraminifères, mais aussi des algues calcaires, coraux, éponges et les mollusques tels que les rudistes. Le domaine hémipélagique, où se sont déposées les marnes noires, à fournit les habitas indispensables aux ammonites, foraminifères planctoniques (qui se déplaçant avec les courants océaniques, ce qui signifie que les créatures planctoniques n'ont pas le pouvoir de se déplacer), qui se sont développés prospéra au Barrémien Tardif et nannofossiles calcaires. Dans l'océan on peut distinguer les habitats suivants : (1) Côtier et Intertidal ; (2) Récifs ; (3) Mer ouverte et (4) Eau profonde et Fosses. Notons que l'habitat dit mer ouverte (large) est énorme et est le foyer de nombreuses espèces. Cependant, et contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, la mer ouverte n'est pas l'habitat où la plupart des espèces passent leur vie. En fait, des nombreuses espèces passent à travers la mer ouverte pour aller vers d'autres habitats. Ce sont surtout les grandes espèces qui peuplent la mer ouverte.
Hémipélagique (sédiment)........................................................................................................................................................................Hemipelagic
Sédiment marin de transition entre les sédiments pélagiques fins et les terrigènes grossiers, comme, par exemple, la vase noire. Selon certains géoscientistes, les sédiments hémipélagiques ont plus de 5 % de grains biogéniques et environ 40 % matériel terrigène (silts). Toutefois, d'autres géoscientistes pensent qu'au moins 25 % des sédiments ont des dimensions supérieures à 5 microns et qu’ils sont d’origine terrigène, volcanique ou néritique. En général, les sédiments hémipélagiques se déposent près des marges continentales.
Voir : « Pélagique (dépôt) »
&
« Hémipélagique (organisme) »
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« Benthos »
Pour certains géoscientistes, les sédiments hémipélagiques sont ceux qui se déposent sur la plate-forme et talus continental. En général, ils s'accumulent très rapidement et ne réagissent pas chimiquement avec l'eau de mer, ce qui permet aux grains de conserver les caractéristiques des zones dans lesquelles ils se sont formés. Ainsi, les sédiments hémipélagiques déposés près des récifs contient beaucoup de matériel carbonaté, ainsi comme, par exemple, les déposés près des volcans contiennent des cendres volcaniques. Pour d'autres géoscientistes, tels que, Bates et Jackson (1987), un sédiment hémipélagique est un sédiment d’eau profonde contenant une petite quantité de matériel terrigène et de débris d’organismes pélagiques. Ainsi, il est toujours utile de préciser dans quel sens le terme hémipélagique est utilisé. Contrairement aux sédiments hémipélagiques, les pélagiques se déposent sur la plaine abyssale à une grande distance des continents, autrement dit, loin des apports terrigènes grossiers et des courants de turbidité, à partir desquels se déposent les cônes sous-marins de talus et de bassin (relativement proche des continents, une fois que les sédiments qui les composent sont terrigènes). Par ailleurs, comme très peu de sédiments clastiques atteindre les fonds marins, les dépôts pélagiques sont principalement formés par des composants biogéniques, comme, par exemple, les restes des squelettes des organismes marins. Lorsque les eaux de la surface de la mer sont fertiles en radiolaires, CO_3Ca (foraminifères, Coccolithophoridés et ptéropodes) et opale (diatomées), ils peuvent être trouvés dans les sédiments pélagiques. Dans cette figure, les horizons gris sont des sédiments hémipélagiques et les zones noires sont formées par des clastes de sulfites (" pyrrhotite ", " sphalérite ").
Hétérotrophique (organisme)..................................................................................................................................................................Heterophic
Organisme qui ne peut pas synthétiser sa propre nourriture et qui est dépendant de substances organiques complexes pour sa nutrition, autrement dit, qu’il a besoin à de composés organiques à base de carbone et azote pour son alimentation. La plupart des animaux sont hétérotrophes.
Voir : « Photosynthèse »
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« Autotrophique (organisme) »
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« Nécrophage »
Les organismes hétérotrophes contrastent avec les autotrophes, comme les plantes qui peuvent utiliser directement les sources d'énergie, telles que la lumière du soleil, pour produire des substrats organiques du dioxyde de carbone. Les biologistes distinguent deux types d'organismes hétérotrophes : (i) Photo-hétérotrophes qui obtiennent de l'énergie de la lumière le carbone organique et (ii) Chimio-hétérotrophes qui ont besoin d'une source de organique de carbone comme source d'énergie et pour croître. Certains types de bactéries sont photo-hétérotrophes (les plantes sont photo-autotrophes et non hétérotrophes). Tous les animaux et les champignons sont chimio-hétérotrophes. Ces termes font référence aux réactions chimiques qui sont impliqués dans les processus biosynthétique ou de respiration. Les phototrophes et chimiotrophes peuvent être lithotrophes ou organotrophes. Les lithotrophes sont, en général, les bactéries qui se nourrissent de minéraux souvent près cheminées volcaniques profondes. Les organotrophes se nourrissent de substances organiques. Les animaux sont organo-hétérotrophes. Les plantes sont organo-autotrophes. Les organismes hétérotrophes fonctionnent en tant que consommateurs dans les chaînes alimentaires. Ils obtiennent le carbone organique en mangeant d'autres hétérotrophes ou autotrophes et dégradent les composés organiques complexes produits par les autotrophes. Dans le protozoaire hétérotrophe illustré dans cette figure on distingue : (a) Le cil locomoteur ; (ii) Le point oculaire ; (iii) Les vacuoles contractiles ; (iv) Les chloroplastes (organites de forme variée, lenticulaire ou ovoïde, dans les plantes supérieures et qui se trouvent en suspension dans hialoplasme ; ils ont une grande importance biologique parce que c’est dans eux qui se réalise la photosynthèse, qui est une fonction essentielle dans le monde vivant) ; (v) Le noyau ; (vi) Les corps de Paramilon, où les aliments sont stockés) ; (vii) La pellicule et (vii) La mitochondrie (organites, organelles, ou organoïdes cellulaires très importants, en particulier pour la respiration).
Hiatus................................................................................................................................................................................................................................Hiatus
Intervalle de temps géologique qui, dans un endroit donné d’une surface stratigraphique, n’est pas représenté par les strates. Si l’hiatus représente un intervalle de temps géologique significatif, il peut correspondre à une discordance. Un hiatus de non-dépôt est défini par des biseaux (d’aggradation, progradation ou sommitaux) dans leurs positions originales et caractérise un intervalle de temps pendant lequel aucun dépôt à eu lieu. Un hiatus d’érosion est caractérisé par des troncatures. Un hiatus d’érosion caractérise le temps géologique des strates qui ont été érodés et non l'âge de l'érosion.
Voir : « Sédimentation »
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« Lacune »
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« Discordance »
Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de la mer Caspienne on peut reconnaître plusieurs types de l’hiatus. En plus de l'hiatus associé à la discordance A, induite par une surface d’érosion crée par une chute relative du niveau de la mer, qui sépare deux cycles stratigraphiques dits cycles de séquence, existent d'autres hiatus, qui ne sont pas associés à une érosion importante, mais avec une absence de déposition. Dans cette tentative, les discordances (il y en a plusieurs) ne sont pas renforcées par la tectonique (les réflecteurs qui les séparent sont, très souvent, parallèles). Elles sont représentées par des horizons (en blanc), à l'exception d'une (discordance A) qui est soulignée par une ligne ondulée noire. Les réflecteurs que cette discordance (A) sépare ne sont pas parallèles entre eux, autrement dit, qu'elle est la seule où la baisse relative du niveau des mers qui l'a créée, est bien visible (érosion). En effet, bien qu’une discordance corresponde à une surface d’érosion, celle-ci, dans les lignes sismiques, est facilement reconnaissable uniquement quand elle a été renforcée par la tectonique ou à des endroits particuliers dans lesquels les sédiments sous-jacents ont enlevés par un courant rajeunir. En effet, l'érosion associée à des discordances (non renforcées) est reconnue, localement, par exemple dans les vallées incisées et dans le bord du bassin et après extrapolée le long de la limite du cycle-séquence quelle définie. Dans cette tentative, on reconnaît le remplissage en rétrogradation d'une vallée incisée qui a été recouvert par un intervalle progradant qui fossilise un hiatus de non-dépôt. N’oublions pas, que comme indiqué ci-dessus, l'hiatus correspond au temps géologique des strates qui ont été enlevés par l'érosion et non au temps pendant lequel l'érosion s'est produite.
Hiatus de Déposition.............................................................................................................................................................Depositional Hiatus
Intervalle de temps de non-dépôt, comme l'intervalle de temps pendant laquelle dans un point déterminé (hiatus augmente vers l’aval), il n’y a eu aucun dépôt entre un épisode transgressif et régressive. Synonyme d’hiatus de non-dépôt qui est un terme plus exact.
Voir : « Hiatus »
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« Discordance »
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« Surface de Base des Progradations »
Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique du nord de la mer du Caspienne, il est facile d'identifier un intervalle sismique progradant, avec une configuration complexe du type sigmoïde-oblique, qui fossilisent un intervalle transgressif dont la configuration interne semble parallèle, mais en réalité, elle est rétrogradante. La limite entre ces intervalles sismiques correspond à une surface de base des progradations principales qui souligne un hiatus de non-dépôt. En fait, au maximum de l'épisode transgressif maximale, la ligne de côte était, probablement, à plusieurs dizaines, voir même des centaines de kilomètres à l'Est de la région interprétée. La plate-forme continentale était très grande et les conditions géologiques étaient de bassin affamé (avec un taux de sédimentation très faible), sauf dans le plus proximal de la plate-forme, c’est-à-dire, proche du continent. Dès que le niveau eustatique (globale) a commencé à descendre, puisque le volume des bassins océaniques ont commencé à augmenter, en raison de l'activité des zones de subduction de type B (Benioff) et dû aux collisions entre les plaques lithosphériques (zones de subduction de type A ou Ampferer), la ligne de côte a commencé à se déplacer lentement vers la mer au fur et à mesure que les sédiments progradants se déposaient. Comme illustré dans cette tentative, des biseaux de progradation ont fossilisé, peu à peu, l'hiatus de non-dépôt entre les deux intervalles. Bien sûr, que cet hiatus augmente avec la distance à la ligne de côte. Cela signifie que la différence d'âge entre les sédiments régressifs et transgressifs traversés dans un puits d’exploration, situé loin de la ligne de côte, autrement dit l’hiatus, est beaucoup plus grande que la différence d'âge des mêmes sédiments lorsque le puits est situé plus en amont. Il est important de noter que l’âge de la plupart des événements géologiques, comme par exemple l'âge d'une discordance (surface d’érosion induite par une chute relative du niveau de la mer) est, généralement, donnée par l'hiatus minimum. Ainsi, l’âge la plus probable d’une discordance est celle des cônes sous-marins de bassin associés.
Hiatus de non-Déposition........................................................................................................................................Nondepositional Hiatus
Hiatus associé aux surfaces géologiques caractérisées par une absence de dépôt. Les rapports géométriques associés sont : (i) Biseaux d’aggradation ; (ii) Surfaces de bases des progradations et (iii) Biseaux Sommitaux. Cet hiatus représente l'intervalle de temps géologique pendant lequel aucune strate s’est déposée sur la surface de déposition. Synonyme hiatus de non-dépôt.
Voir : « Hiatus »
&
« Discordance »
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« Surface de Base des Progradations »
Ces schémas illustrent les différents cas d’un hiatus de non-dépôt dans des environnements sédimentaires différents. La détermination des relations géométriques entre les strates (ou réflecteurs sismique) et les configurations internes des intervalles séparées par l’hiatus sont très importantes, car elles peuvent définir des surfaces de base des progradations ou biseaux aggradation qui, évidement, traduisent des histoires géologiques différentes. Dans le premier schéma (1), les successifs biseaux de progradation soulignent une surface de base des progradations d’un intervalle qui fossilise un hiatus de non-dépôt qui augmente vers l'aval. Les terminaisons supérieures des réflecteurs de ce même intervalle régressif (ou progradant) définissent une surface de biseaux sommitaux qui peut avoir été produite par une discordance, c'est-à-dire, par une chute relative du niveau de la mer (surface d'érosion) ou par un la zone de transfert (zone à travers laquelle les sédiments sont transportés sans être déposés). Dans le premier cas, l'hiatus est d’érosion, mais le seconde cas, il est de non-dépôt. Dans le second schéma (2), les terminaisons supérieures de l'intervalle progradant (ou régressif) ne sont pas visibles, par conséquent, uniquement l'hiatus inférieur associé à la surface de base des progradations est significatif. Évidement, l'hiatus est de non-dépôt, puisque l'intervalle est progradant. C'est pour cela que dans la stratigraphie séquentielle les surfaces de base des progradations ne sont pas des limites des cycles stratigraphiques, car elles ne sont pas induites par une chute relative du niveau de la mer, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas des surfaces d'érosion. Le troisième schéma (3) représente un cas particulier dans lequel le soulèvement des sédiments n'a pas été pas suffisant, au moins localement, pour les placer dans un environnement subaérien, autrement dit, qu'ils n'ont, pratiquement, pas été érodés. Ainsi, les biseaux d’aggradation du cycle stratigraphique sus-jacent fossilisent un hiatus de non-dépôt et non un hiatus d’érosion.
Hiatus d'Érosion (courant)............................................................................................................................................................Erosional Hiatus
Intervalle de temps géologique qui, dans un lieu donné d’une surface stratigraphique (chronostratigraphique), n'est pas représenté par strates. Si l'hiatus représente un intervalle de temps géologique qui peut être correctement mesuré, la surface d’hiatus correspond à une discordance. Un hiatus d’érosion est toujours associé à des strates plus ou moins tronquées. Il est important de ne pas oublier que l’hiatus correspond au temps géologique des strates qui ont été enlevées par l'érosion et non à l’âge de l’ érosion.
Voir : « Hiatus »
&
« Discordance »
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« Troncature »
Dans cette tentative d'interprétation géologique d’une sismique de l’offshore de l'Indonésie, la discordance entre les sédiments du Paléozoïque et du Néogène est évidente. Cette discordance qui localement, est renforcée par la tectonique (discordance angulaire), a créée un hiatus très grand. En effet, on peut dire que dans la région où la ligne a été tirée, l'hiatus (au moins dans cette région) est d'environ 210 My, c'est-à-dire le temps géologique des strates qui ont été enlevées par l'érosion. Cependant, il est probable qu'une partie de cet hiatus corresponde à un hiatus de non-dépôt. Dans cette tentative, il ne faut pas oublier : (i) Une discordance (renforcée ou non par la tectonique) souligne toujours une surface d’érosion ; (ii) Une surface d’érosion est induite par une chute relative du niveau de mer, c'est-à-dire, qu’elle met le niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin (ne pas confondre le rebord du bassin avec le rebord continental, une fois qu’en conditions géologiques de haut niveau ils ne coïncident pas) ; (iii) La chute relative du niveau de la mer est induite par l'eustasie et par la tectonique (subsidence ou soulèvement) ; (iv) L’eustasie est prépondérante ; (iv) La cyclicité de l’eustasie est plus rapide que celle de la tectonique ; (v) Dans un cycle tectonique il y a plusieurs cycles eustatiques, c’est-à-dire, plusieurs chutes relatives du niveau de la mer, par conséquent, plusieurs discordances ; (vi) Une discordance est toujours une limite entre deux cycles stratigraphiques ; (vii) L’hiatus d'érosion est donnée par l'intervalle de temps géologique équivalent aux strates érodées ; (viii) L'âge de la discordance (l’âge de l'érosion) est donné par l'âge des turbidites induites par la chute relative du niveau de la mer qui l'a créée, à savoir, l'âge du plus petit hiatus de non-dépôt entre les sédiments sous et sus-jacents à la discordance.
Hiatus Marin.............................................................................................................................................................................................Marine Hiatus
Hiatus dans un environnement sédimentaire marin. Un tel hiatus est presque toujours de non-dépôt, puisque l'érosion sous-marine est, presque toujours, locale et non régionale, bien qu’elle puisse être associée, en amont, avec une surface d’érosion, c'est-à-dire avec une discordance.
Voir : « Hiatus »
&
« Discordance »
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« Surface de Base des Progradations »
Cette tentative d'interprétation géologique d’une ligne sismique de l’offshore nord de l'Angola illustre l’hiatus entre la phase transgressive et régressive du cycle d’empiétement continental post-Pangée, lequel augmente vers le bassin. L'hiatus minimum le long de la surface de base progradations marque l'âge du maximum de la transgression du Crétacé (91,5 Ma, Cénomanien-Turonien). L'histoire géologique suggérée par cette tentative d'interprétation est probablement la suivante : (i) La croûte lithosphérique pré-Pangée a été allongée par un régime tectonique extensif formant des bassins de type-rift ou d'effondrement (hemi-grabens remplis par des sédiments non-marins) ; (ii) À partir d’un certain moment, la lithosphère ne peut plus s’allonger par des failles normales et se casse, individualisant deux grandes plaques lithosphérique (Afrique et Amérique du Sud), au fur et à mesure de l'expansion océanique (formation de croûte océanique nouvelle et du proto-océan Atlantique Sud) ; (iii) Sur les marges des nouveaux continents s’est déposé, au-dessus des bassins de type-rifte et du substratum rocheux de la Pangée, une marge continentale divergente en association avec un cycle de eustatique de première ordre, qui a été responsable du dépôt du cycle d’empiétement continental post-Pangée ; (iv) Ce cycle stratigraphique est formé par deux grandes phases tectonique-stratigraphiques, la phase transgressive et régressive ; (v) La phase inférieure est la transgressive qui a été induite par une montée eustatique causée par l'expansion océanique et en particulier par la formation des montagnes océaniques (dorsales médio-océaniques) qui ont réduit le volume des bassins océaniques (la quantité d'eau sous toutes ses formes est considérée comme constante depuis le début de la formation de la Terre) ; (vi) Au cours de la montée du niveau de la mer, la ligne de côte, ainsi que les centres de dépôt (dépocentres) côtiers se sont déplacés, peu à peu, vers le continent ; (vii) Dès que le niveau eustatique a commencé à descendre, la ligne de côte a initié son déplacement vers l'aval fossilisant, progressivement, la surface d'inondation maximale du Crétacé, qui souligne un énorme hiatus marin de non-dépôt.
Holoépipélagique (organisme).......................................................................................................................................................Holoepipelagic
Organisme, généralement, un poisson qui vit en permanence dans la zone épipélagique.
Voir : « Pélagique (organisme) »
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« Épipélagique (zone) »
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« Epifauna »
Le necton est composé par les bons nageurs, c'est-à-dire, les organismes qui ne dépendent pas de courants marins pour se déplacer. Le necton est, principalement, composé des animaux vertébrés. Les poissons sont de loin les plus nombreux, mais chaque classe de vertébrés, sauf les amphibiens, est représentée dans le necton. Le necton océanique est répandu dans les eaux peu profondes. Le necton océanique est composé d'une grande variété de poissons osseux, requins, raies et dans une moindre mesure, de mammifères et reptiles. Les seuls invertébrés qui peuvent être considérés comme necton sont les mollusques céphalopodes. Les poissons qui passent leur vie dans les milieux épipélagiques sont les holoépipélagiques. Parmi eux, comme illustré dans cette figure, on peut citer, les requins à pointe blanche, dorade, thon à nageoires jaunes, espadon rayé, poisson aiguille, poisson soleil, etc. Le deuxième groupe de poissons océaniques est celui des méroépipélagiques. Ces poissons passent uniquement une partie de leur vie dans la zone épipélagique. Ce groupe est plus diversifié et englobe les poissons qui passent leur vie adulte dans des environnements épipélagiques, mais fraient dans les eaux côtières, comme les requins, baleines, dauphins, etc., ou en eau douce (saumon). Une autre composante du necton océanique sont les mammifères marins comme les baleines (ordre des cétacés), phoques et lions de mer (ordre des carnivores), en plus des lamantins et les dugongs (ordre des siréniens) et les loutres de mer (ordre des carnivores), mais ceux-ci habitent les eaux côtières. Les reptiles nectoniques sont presque exclusivement les tortues et serpents. Il y a aussi les iguanes marins des Galapagos et les crocodiles marins autour de certaines îles de l'Indonésie et de l'Australie, mais ces reptiles sont littoraux et des animaux côtiers. Beaucoup des organismes qui forment le necton océanique sont parfaitement adaptés au milieu aquatique. D'autres moyens tels que la réduction des os et la présence d'une couche de lipides (graisses et huiles) sont utilisés par les mammifères pour augmenter leur flottabilité. De grandes quantités de lipides sont, également, présents dans les poissons nectoniques qui ont vessies natatoires (requins, maquereaux, belles). Outre ces moyens d’augmenter la flottabilité, certains animaux nectoniques ont des mécanismes hydrodynamiques pour augmenter flottabilité pendant le mouvement.
Holoplancton..............................................................................................................................................................................................Holoplankton
Organismes planctoniques tout au long de leur vie, tels que les diatomées, radiolaires, dinoflagellés, etc.
Voir : « Plancton »
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« Benthos »
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« Mégaplancton »
Le holoplancton est une partie du plancton animal ou zooplancton. On appelle holoplancton ou plancton vrai aux organismes qui restent dans l’état de plancton tout au long de leur cycle de vie. Il contraste avec le méroplancton ou plancton temporaire, qui est composé d'organismes qui passent uniquement une partie de leurs vies, habituellement, dans l’état larvaire, sous la forme de plancton (méduses, crustacés, larves, vers, etc.). Le holoplancton se compose, principalement, de micro-algues, animaux unicellulaires et quelques crustacés comme les copépodes, qui représentent environ 70 % du zooplancton. Les copépodes, comme illustré sur cette figure, sont des organismes planctoniques qui vivent en toute liberté (comme une petite cochenille, variété de pucerons), qui ont entre 1 et 10 mm de longueur. Ils sont capables de se déplacer librement sous de courtes distances, tremblant les membres articulés et antennes. Ceci est interprété comme un mécanisme pour éviter les prédateurs. Leurs antennes contribuent également à les empêcher de couler à travers la colonne d'eau. Il y a des milliers d'espèces de copépodes formant le holoplancton. Certains vivent en eau douce, mais la plupart sont des organismes marins qui ont une morphologie basique. Les copépodes sont, probablement, les organismes multicellulaires les plus abondants sur la Terre. Certains scientistes pensent qu'il existe environ 11 500 espèces de copépodes divisés en environ 200 familles et 1650 genres. Les copépodes sont un groupe diversifié, et même si certains sont carnivores ou omnivores, la majorité sont des herbivores se nourrissant du phytoplancton. Ils s’alimentent grâce à un système de filtration ou en utilisant les appendices pour manipuler la cellule. L'émergence de populations de copépodes durant toute l'année affecte les cycles de phytoplancton dans l'océan. Dans l’holoplancton on trouve également des cnidaires (animaux aquatiques coelentérés tels que les hydres d'eau douce, méduses, coraux, anémones de mer et caravelles), chétognathes (petits animaux marins avec environ 15 cm de long et corps allongé, non segmenté, et avec des ailettes latérales et caudales qui sont des extensions de l'ectoderme), ostracodes (petits crustacés pourvus d'une coquille calcaire constituée par deux coquilles qui s’articulent par intermédiaire d'une structure appelée charnière, située dans la région dorsale), etc.
Homéostasie...................................................................................................................................................................................................Homeostasis
Propriété qu'un organisme a de réguler physiologiquement son environnement interne afin d’assurer sa stabilité en réponse aux fluctuations de l'environnement extérieur et du climat.
Voir : « Anaérobie (milieu) »
&
« Théorie des systèmes »
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« Gaia (hypothèse) »
L'homéostasie est l'une des propriétés les plus importantes de tout organisme vivant. Cependant, ce terme s'applique également aux organisations humaines ou de travail quand traitées comme des systèmes ouverts. Une organisation a besoin de recruter des nouveaux employés pour remplacer ceux qui prennent leur retraite, mais aussi de matières premières, énergie et informations pour les utiliser de leurs processus et opérations afin de se maintenir dans un état stable. Une organisation qui peut sembler de l’extérieur statique et immuable est, à l'intérieur, dans un état de flux de l'équilibre dynamique. Un autre aspect important d'un système ouvert dans un état d'équilibre dynamique, c'est qu'il dépend de mécanismes de rétroaction pour rester dans cet état. Dans la hiérarchie de Boulding qui classe les systèmes en fonction de leur complexité, il n'est pas surprenant de constater que les propriétés exhibées par les systèmes inférieurs de la hiérarchie se trouvent également dans les niveaux supérieurs, parce que ceux-ci sont construits sur les premiers. Un système qui est classé comme un système ouvert, possède toutes les qualités qui appartiennent au système au niveau cybernétique (auto-régulation). Le comportement des systèmes ouverts est largement déterminé par les mécanismes de rétroaction qu’ils possèdent. Il y a deux types de rétroaction qui opèrent dans la plupart des systèmes : rétroaction négative et positive. La première réduit ou élimine l'écart du système à partir d'une norme particulière. Ainsi, un mécanisme de rétroaction négative tend à neutraliser l'effet de perturbation de l'environnement de telle sorte que le système peut maintenir sa direction normale de fonctionnement. En outre, elle amplifie la rétroaction positive ou augmente le changement, ce qui conduit à une divergence en continu de l'état initial. La rétroaction positive coopère avec la rétroaction négative dans les systèmes vivants (organismes et organisations ont, aussi, les deux types de rétroaction lors de la croissance, bien que le résultat soit positif). Toutefois, l'opération de rétroaction positive, uniquement par elle, peut, éventuellement, aboutir à la désintégration du système. Une rétroaction négative a un rôle clé dans la capacité du système pour atteindre un état stationnaire ou homéostasie.
Homotaxie.............................................................................................................................................................................................................Homotaxy
Similitude d'un agencement de parties. Analogie entre les intervalles stratigraphiques ou successions de fossiles en régions différentes. Analogie de l'agencement des strates caractérisées par des fossiles différents qui occupent des positions différentes et sans connotation des âges. Analogie de l’arrangement des fossiles avec la même position relative, mais qui ne sont pas contemporains. Ce terme a été introduit afin de confondre une analogie taxonomique avec un synchronisme.
Voir : « Faciès »
&
« Fossile »
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« Âge Relative »
Démontrer qu’une succession de faune, flore ou taxa (pluriel de taxon) peut se confirmer d’une coupe géologique à une autre, d'un bassin sédimentaire à un autre ou d'un continent à un autre, c’est ce qui habituellement on appel homotaxie. Toutefois, une telle démonstration ne montre d’aucune façon, que ces successions sont synchrones. Ceci est le grand problème des fossiles guides et la principale question est de savoir comment on passe d’événements géologiques ordonnés à des événements géologiques datés. Ce problème, souligne la grande impasse de la biostratigraphie, autrement dit, les données paléo-biologiques et stratigraphiques caractéristiques d'un événement géologique particulier ne permettent pas d’établir son synchronisme. Sur ce sujet on ne peut pas oublier : (i) Les fossiles soulignent une succession irréversible d'événements et (ii) Les corrélations biostratigraphiques dépendent l'émergence évolutive d'une espèce, à partir de son ancêtre, de la survie et de l'expansion géographique. En outre, le principe des corrélations suppose que les communautés biologiques, en des endroits différents, sont synchronisées ou que les signaux biologiques sont transmis instantanément ou les deux, ce qui n'est pas nécessairement vrai. Le schéma illustré dans cette figure est un bon exemple d'une interprétation allostratigraphique (unités cartographiables définies et identifiées sur la base des discontinuités qui les limitent) de dépôts alluviaux et lacustres d'un bassin de type-rift (hémi-grabens et grabens), que le bassin soit du Crétacé ou du Néogène, ce qui signifie que le homotaxie n’implique pas nécessairement une synchronisation des dépôts. Les dépôts alluviaux et lacustres peuvent être inclus dans une seule formation géologique ou être séparés, latéralement, dans des formations distinctes sur la base des relations géométriques ou sur la base de leurs fossiles.
Horizon (géologique, sismique)........................................................................................................................................................................Glacio-eustasy
En géologie, un horizon est une couche ou ensemble de couches avec une composition particulière et des fossiles caractéristiques qui permettent de lui donner un âge relatif. Dans les lignes sismiques, un horizon est un réflecteur, plus ou moins, continue qui souligne une interface entre deux intervalles géologiques avec des impédances acoustiques différentes (produit de la vitesse des ondes sismiques à travers un intervalle donné par la densité de l’intervalle).
Voir : « Réflexion Sismique »
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« Coupe Géologique »
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« Couche Repère »
Ces schémas illustrent, en profondeur et temps, l'un des mécanismes fondamentaux de la sismique de réflexion qui ne doit pas être oublié par les géoscientistes qui interprètent les lignes sismiques en termes géologiques. À gauche, on peut voir la source, la profondeur d’un réflecteur (interface entre deux intervalles sédimentaires), le récepteur et le temps de réponse. La réponse en profondeur est donnée par la profondeur temps du réflecteur multipliée par la vitesse des ondes sismiques dans l’intervalle sédimentaire sus-jacent au réflecteur. À droite, est représentée une comparaison entre : (A) Un cycle d'une onde sismique de 30 Hz, dans un milieu de vitesse moyenne 1832 m / s (60 Hz à 3500 m / s) ; (B) Bâtiments et (C) La colonne stratigraphique traversée par un puits d’exploration d’un champ pétrolier. Comme on peut le constater, dans un cycle d'une onde sismique normale est, presque toujours, inférieur à un bâtiment de 50 m de haut. Ainsi, les géoscientistes qui interprètent les lignes sismiques, doivent être prudents lorsqu'ils proposent, dans leurs tentatives, des corps géologiques de petite taille tels que des barres de méandre, remplissages de chenaux, etc. Ils doivent tenir en ligne de compte les échelles et résolution sismique (verticale et latérale). La résolution verticale correspond à la distance verticale minimale entre deux interfaces qui est requise pour qu’une simple réflexion puisse être observée. Cette distance est contrôlée par la longueur d'onde du signal sismique (± 50 m). La résolution latérale est déterminée par le rayon de la zone de Fresnel (région dans le réflecteur où l’énergie est réfléchie de manière constructive) qui dépend de la longueur d'onde de l'impulsion acoustique et de la profondeur du réflecteur. Dans une ligne sismique non-migrée, la résolution latérale est déterminée par trois facteurs : (i) Largeur de la bande sismique ; (ii) Vitesse d’intervalle et (iii) Temps de trajet jusqu’au réflecteur.
Houle....................................................................................................................................................................................................................................Swell
Déformation de la surface de l'eau des mers et océans en raison de la propagation des ondes. Les ondulations de la mer (houle au large) sont caractérisées par une longue période (30 - 300 secondes), une grande longueur d'onde (plusieurs centaines de mètres) et une hauteur relativement importante (plusieurs mètres). Elle est créée par les tempêtes et se déplace à grande vitesse (plusieurs centaines de kilomètres par heure) à travers l'océan (parfois plus de 10.000 km) sans grande perte d'énergie. Lorsqu’elles s’approchent du continent, l'amplitude des ondes augmente de façon significative.
Voir : « Onde »
&
« Creux et rides (de plage) »
&
« Océan Côtier »
La houle ou ondulation de la mer ("swell" en anglais) ou tangage, comme certains géoscientistes disent, c'est ce que les surfistes appellent, parfois, roulis. Elle correspond à l'ensemble des séquences d'ondulations qui voyagent sur l'océan, en provenance de régions éloignées, où elles ont été créés par des tempêtes qui causent des vents sur les grandes zones océaniques, appelés pistes de vent. Les vagues qui se forment sur ces pistes sont appelés les vagues de vent ou flots, quand elles ont une grande taille. Les vagues n'ont, généralement, pas une direction cohérente ni une forme bien définie. Cependant, quand elles s’éloignent des pistes de vent où elles se sont formées, vers les zones de l'océan avec peu de vent, les vagues ont tendance à s’aligner et se regrouper dans des ensembles, créant la houle (vagues de l'océan). Une ondulation océanique déterminée a une direction, vitesse et taille et bien définies et qui, dans la pratique, fonctionnent comme une empreinte digitale de l'ondulation, la différenciant des autres ondulations de l'océan. Le spectre des ondes définit qu’elles ondulations voyagent sur la mer à un moment donné, car au contraire du vent, il peut y avoir plusieurs ondulations de la mer en même temps. Lorsque la houle atteint la rive, en fonction de leurs caractéristiques, les vagues vont augmenter en taille et force. Comme une ondulation particulière a un sens bien défini, c’est cette direction qui définira les bonnes ou mauvaises conditions, dans certains endroits, pour le surf, par exemple. Avec l'avènement de l’Internet la prévision des vagues peut être facilement divulguer et de manière rapide, ce qui a provoqué une véritable révolution dans le monde du surf, qui maintenant ne dépend plus ni de la chance ni de combines pour prédire les conditions idéales pour pratiquer ce sport.
Huile..........................................................................................................................................................................................................................................Oil
Matière grasse, liquide à température ambiante, inflammable qui peut être d'origine animale, végétale et qui est insoluble dans l'eau. Lorsque l'huile est d'origine minérale et surtout naturel, il est préférable de l'appeler pétrole.
Voir : « Huile (pétrole) »
&
« Hydrocarbure »
&
« Roche-Mère »
Pour éviter toute confusion, dans ce glossaire, le terme huile est utilisé pour une substance grasse et liquide inflammable à la température normale, soluble dans un semblable, mais insoluble dans l'eau et qui est extraite de certaines plantes et graines (noix de coco, maïs, palmier, amande, ricin, olive, etc.) et de certains animaux (huile de foie de morue, etc.). Le terme pétrole est utilisé pour les huiles d'origine minérale. Une des huiles plus connus est l'huile de baleine. La première référence à la pêche à la baleine, pour produire de l’huile pour l'éclairage a été faite en 1059 par les habitants de Bayonne (France). L'huile de baleine pour l'éclairage, coûtait, en 1850, environ 2 000 dollars (en dollars de 2005), tandis que le prix du baril de pétrole coûtait environ 90 $ (toujours en dollars de 2005) le baril. Ainsi, pour éviter des erreurs grossières est préférable de déterminer les prix des carburants, en particulier du pétrole, par le nombre d'heures nécessaires pour acheter un baril. Jusqu’à ce jour, le prix le plus haut du baril de pétrole a été en 1982 (environ 10 heures de travail pour un travailleur européen). Actuellement (2008), le prix d'un baril de pétrole est d'environ 5 heures de travail (coût des heures de travail en Europe), ce qui veut dire, et contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, que le prix du pétrole n'est pas est encore trop cher. Des huiles sont produites par les plantes, animaux et autres organismes par des procédés organiques (processus dans lesquels la plupart des composants chimiques contient du carbone). Ils ont une grande diversité. Par conséquent, le terme huile est très vague et presque jamais utilisé dans les études scientifiques. Le terme scientifique pour les huiles, graisses, cires, cholestérol et d'autres substances huileuses trouvées dans les êtres vivants et leurs sécrétions, sont des lipides. Toutefois, les lipides qui vont dès les cires jusqu'aux stéroïdes, sont difficiles à caractériser. Ils sont unis dans un groupe uniquement parce qu’ils repoussent ou de ne se dissocient pas dans l'eau, mais sont miscibles en d'autres liquides lipides, lesquels ont une teneur élevée en carbone et hydrogène et sont pauvres en oxygène par rapport à d'autres composés organiques.
Huile (pétrole).............................................................................................................................................................................................................Petroleum
Liquide constitué de molécules organiques composées de 5 à 20 atomes de carbone et résultant de la matière organique des sédiments, quand celle-ci est enfouie à une profondeur telle que les grosses molécules organiques se cassent (cracking) en petites. Parfois, mais à tort, le terme pétrole est considéré comme synonyme de l'huile.
Voir : « Huile »
&
« Hydrocarbure »
&
« Roche-Mère »
Lorsque les roches sédimentaires riches en matière organique (roches-mères potentielles) sont enterrées à une profondeur d'environ 2000 à 2500 m (fonction du flux thermique), les grosses molécules organiques se cassent en petits morceaux. Les molécules avec 5-20 atomes de carbone sont liquides et forment ce qui normalement est appelé l'huile (pétrole). Les molécules de moins de 5 atomes de carbone sont gazeuses (températures et pressions normales) et forment ce qu'on appelle, généralement, le gaz naturel. Quand le produit du cracking est constitué par un seul atome de carbone, le gaz est le méthane pur (CH_4) et est, généralement, appelé gaz naturel sec. Bien que, depuis les années 80, on découvre des gisements de pétrole toujours plus petits et en des régions de plus en plus complexes, les géoscientistes disposent, depuis quelques années, non seulement des techniques de forage, mais aussi d'excellentes méthodes géophysiques pour évaluer le potentiel pétrolier des offshore profonds, comme, au large des côtes nord de l'Angola. En effet, dans cette tentative d'interprétation d’une ligne sismique régionale de l’offshore profond du Nord de l’Angola (actuellement, la région dans le monde avec le plus haut taux de succès de découverte de réserves de pétrole de bonne qualité), il est facile de voir l'influence de l'halocinèse (tectonique salifère) dans la formation de pièges pour les hydrocarbures. Néanmoins, même si localement, il peut y avoir un régime tectonique compressif, la plupart des pièges, comme on peut le constater, ne sont pas structuraux, mais morphologiques par juxtaposition. Ce type de pièges se forme quand le mouvement le long des plans des failles normales, développées dans les points hauts des antiformes pour allonger les sédiments, met en juxtaposition des roches-réservoir du bloc faillé supérieur à des roches de couverture situées dans le bloc faillé inférieur ou quand des roches-réservoir avec des pressions de déplacement différentes sont en juxtaposition et couvertes par des roches de couverture.
Huile de Charbon..........................................................................................................................................................................................Coal oil
Hydrocarbure liquide produit à partir de charbon. La méthode plus souvent utilisée pour une tel production est celle de la réaction de Fischer-Tropsch qui est une réaction chimique catalysée dans laquelle le monoxyde de carbone (CO) et l'hydrogène sont convertis en hydrocarbures liquides. Les catalyseurs les plus utilisés sont à base de fer et cobalt. Le but principal de ce processus est de produire une huile synthétique de remplacement, soit à partir du charbon ou du gaz naturel pour être utilisé comme huile de lubrification ou carburant synthétique.
Voir : « Huile »
&
« Charbon »
&
« Réaction de Fischer-Tropsch »
Le système de gazéification du charbon peut être fait avec un réacteur Fischer-Tropsch et une unité de CICG unité (unité intégrée de cycle combiné à gaz). Les principales unités de cette opération les suivants : (1) Pille d’alimentation ; (2) Unité de séparation ; (3) Gazéification ; (4) Unité de traitement et collecte du gaz de synthèse ; (5) Réacteur et de Fischer-Tropsch et unité de collecte des produits ; (6) Unité CICG. Le charbon de qualité inférieure tel-quel (7) alimente la pile d'alimentation (1). L'eau (8) alimente le système. La cire (9) produite par le réacteur (5) est mélangé avec du charbon pour former une cire imprégnée de matière prime d'alimentation gazéificateur (10). Le naphta produit par le réacteur (5) peut être mélangé avec la cire de la matière prime (3) pour augmenter l'énergie de la matière première. L'air (12) alimente l'unité de séparation (2) pour fournir l'oxygène (13) pour le gazéificateur (3). Le sous-produit azote (14) est vendu ou utilisé dans une autre unité. La cire imprégnée de matière première (10) et l'oxygène (13) alimentent le réacteur de gazéification (3) pour produire un gaz synthétique, tel-quel (15) et cendre (16). Les cendres peuvent être vendues en tant que matériel de construction ou envoyées à une décharge. Le gaz de synthèse propre (15) alimente l’unité de traitement et collecte pour produire du soufre, dioxyde de carbone (17) et gaz de synthèse propre (18). Le gaz de synthèse propre (18) alimente le réacteur, l’hydro-fracturateur et l'unité de collecte (5). Le de gaz de synthèse propre (18) peut être brûlé dans la CICG (6) pour produire de l'électricité (22). Le réacteur et l’hydro-fracturateur et l’unité de collecte (5) produisent du diesel (19), de la cire (9), le naphta (11), la vapeur (12) et gaz de base ("gaz de queue") qui est brûlé dans la CICG pour produire de l'électricité.
Huile Légère.........................................................................................................................................................................................................Light oil
Huile avec un bas indice de cire. Considérée, parfois, comme un synonyme d’huile (pétrole) légère. Nous réservons le terme pétrole pour une huile, naturelle, d'origine minérale. La différenciation entre huile « légère » et « lourde » est purement d’ordre pratique, une fois qu’un huile avec une viscosité faible est plus facile à pomper et transporter, car il est plus légère.
Voir : « Huile »
&
« Hydrocarbure »
&
« Roche-Mère »
Un des huiles légère la plus courante est l'huile d'olive qui, lorsqu’il est de bonne qualité, a une faible viscosité et densité. Le Portugal, par exemple, a produit, en 2005, environ 1 % de la production mondiale. En moyenne, chaque portugais consomme 7 kg par an, ce qui représente environ 2 % de la consommation dans le monde. L'huile d’olive est produite par broyage des olives et extraction de leur huile par un moyen mécanique ou chimique. Les olives sont broyées à l'aide de grandes meules ou des fûts en acier. Les olives non mûres produisent de l'huile amère et les très mûres produisent de l'huile rance, ce qui signifie que pour obtenir une bonne huile est nécessaire d'utiliser des olives parfaitement mûres. Comme illustré, pour savoir ce qu’on achète on doit comprendre la signification des étiquettes. Dans un supermarché, on peut trouver des à différents labels : (i) "Extra Vierge" qui signifie tout simplement vierge ; (ii) “100 % Pure Huile d'Olive” signifie qui est l’huile de plus faible qualité disponible (les meilleurs doivent avoir « vierge » sur l'étiquette) ; (iii) "à base d'huile d'olive raffinée" signifie que le goût et l'acidité ont été chimiquement contrôlés ; (iv) « Huile d'olive légère », qui désigne l'huile d'olive avec moins de saveur (tout l’huile a 120 kcal / par cuillère à soupe, soit environ 34 kJ / ml) ; (v) “ Huile d'olive faite à partir d’olives prises à la main » ce qui signifie que l'huile est de meilleure qualité, une fois que les producteurs qui récoltent des olives par des procédés mécaniciens ont tendance à laisser trop mûrir les olives pour augmenter leur rendement ; (vi) « Huile de première expression à la température ordinaire” qui est un pur verbiage commercial sans aucun sens (suggère que l'huile dans des bouteilles avec cette étiquette est une huile qui vient de premier broyage et qui la chaleur qui n'a pas été utilisé, ce qui est inexact, car il n'y a pas broyage sans production de chaleur) et ne définit aucune température précise. Toutefois, selon la réglementation européenne, la température au cours du broyage, doit toujours être inférieure à 27° C.
Huile Légère (pétrole)...................................................................................................................................................................................Light crude
Huile avec une teneur en cire basse. La différenciation entre huile « légère » et « lourde » est purement pratique. En fait, une huile à faible viscosité est plus facile à pomper et transporter car il est plus légère. Certains géoscientistes considèrent huile légère comme un synonyme de pétrole léger, ce que d'autres ne considèrent pas très juste.
Voir : « Huile »
&
« Huile Légère »
&
« Roche-Mère »
La formule pour obtenir la gravité API des hydrocarbures liquides, de gravité spécifique (SG), est : 141.5 / SG - 131.5. La gravité API ("American Petroleum Institute") de l’huile détermine si une huile liquide est plus lourde ou plus légère que l'eau. Si une gravité ou dégrée API est supérieure à 10, l'huile est plus légère que l'eau. Si la densité API est inférieure à 10, l'huile est plus lourd que l'eau et bien entendu, tombe au fond de l'eau. Ainsi, on peut dire que la gravité API est une mesure de la densité d'une huile liquide par rapport à la densité de l'eau, mais en réalité il est utilisé pour comparer les densités relatives d'huiles liquides. Une huile légère, comme illustré sur cette photo, est une huile liquide ayant un degré ou la gravité API supérieur à 40°. Une huile légère est une pétrole (liquide inflammable qui se trouve dans les roches formée par un mélange d'hydrocarbures de poids moléculaires différents et autres composés organiques) avec une faible teneur en cire. Le prix d'un baril de pétrole est, entre autres facteurs, fonction du degré API et des caractéristiques moléculaires de l'huile. La référence principale d'huile (pétrole) dans commerce sont les suivants: (i) « West Texas Intermediate» (WTI) pétrole léger de très bonne qualité, avec moins de 0,5 % de soufre ; (ii) « Blend Brent", mélange d'huile de 15 gisements de la mer du Nord ; le prix du pétrole en provenance d'Europe, Afrique, Moyen-Orient est fixé sur le prix du "Brent" ; (iii) Dubaï-Oman, qui est utilisé comme référence pour l'huile avec plus de 5% de soufre du Moyen-Orient et vendu dans les pays asiatiques ; (iv) "Tapis" de la Malaisie est utilisé comme une référence pour le pétrole léger en Asie ; (v) Minas, pétrole de l’Indonésie (Sumatra) qui est utilisé en référence à l'huile lourde en Asie Orientale ; (v) « Panier de référence de l'OPEP" qui correspond à la moyenne pondérée des mélanges d'huiles provenant de divers pays de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole. L'huile du plus grand champ pétrolier du monde, Gahawar a une gravité entre 33 et 40 API.
Huile Lourde .....................................................................................................................................................................................................Heavy oil
Huile avec une forte teneur en cire. Typiquement avec une viscosité supérieure à 10 cgs (unité cgs pour la viscosité dynamique est le poise P qui est normalement exprimé en centipoises, cP) et une haute densité. Considéré parfois comme synonyme d’huile lourde. Nous réservons le terme pétrole pour une huile, naturelle, d'origine minérale.
Voir : « Huile »
&
« Hydrocarbures »
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« Huile Légère (pétrole) »
La différenciation entre le pétrole « léger » et « lourd » est purement pratique. Une huile lourde avec une viscosité élevée (supérieure à 10 cP) est plus difficile à pomper et transporter, car elle est plus lourde. En outre, certains géoscientistes considèrent qu'un lipide (substance organique insoluble dans l'eau et soluble dans le benzène et éther et formée par des acides gras unis à d'autres organes), qu’il soit léger ou lourd, une huile lorsqu’il est liquide et une graisse lorsqu’il est solide. En effet, le terme scientifique pour les huiles, graisses, cires, cholestérol et d'autres substances huileuses trouvées dans les organismes vivants et leurs sécrétions est lipide. Toutefois, les lipide, qui vont des cires jusqu’aux stéroïdes, sont difficiles à caractériser. Ils sont un groupe uniquement parce qu'ils se dissolvent dans l'eau (miscibles dans d’autres lipidiques liquides) et parce qu'il ont une haute teneur en carbone et hydrogène et sont relativement pauvres en oxygène. On peut dire que les huiles sont des lipides liquides à température ambiante, tandis que les graisses sont solides. Cependant, chimiquement soit les uns soit les autres sont composés de triglycérides (molécule de glycérol, autrement dit, un alcool aliphatique avec trois oxydryles dans la molécule, combiné avec trois acides gras chacun d’eux), au contraire des cires qui n'ont pas de la glycérine dans leur structure. Bien que de nombreuses parties des plantes puissent produire de l'huile (en termes commerciaux), l'huile est extrait, essentiellement, des semences. La distinction entre les huiles et graisses à partir de la température de fusion est très imprécise, car non seulement la température varie d'un endroit à l'autre, mais aussi parce que les huiles n’ont pas une température de fusion unique Les graisses et huiles végétales peuvent être comestibles. Comme un exemple de non-comestibles on peut citer l'huile de lin, huile de bois de Chine (Vernicia fordii), huile de ricin, etc., qui sont utilisés comme lubrifiants, peintures, produits cosmétiques et pharmaceutiques.
Huile Lourde (pétrole)...............................................................................................................................................................................Glossifungite
L'huile avec une teneur en cire élevée, autrement dit, avec une viscosité au-dessus de 10 cP (p = poise, l'unité physique, dans le système cgs, pour la viscosité). La différenciation entre l’huile « légère » et « lourde » est purement pratique. Une huile avec une viscosité élevée (> 10 cP) est plus difficile à pomper et transporter, car elle est plus lourde. La densité relative d'une huile liquide est donnée en degrés API (American Petroleum Institute), qui indique si l'huile est plus légère ou plus lourde que l'eau. Lorsque l’API > 10, l'huile est légère et flotte sur l'eau ; lorsque la gravité API <10, l’huile est lourde et coule vers fond. Pour certains géoscientistes, l’huile lourde est synonyme de pétrole lourd.
Voir : « Huile »
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« Huile Légère (pétrole) »
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« Roche-Mère »
Le pétrole lourd est, souvent, utilisé comme carburant dans les pétroliers et navires de transport. De même, il est utilisé dans des centrales électriques qui utilisant la combustion de pétrole en tant que source d'énergie. Comme illustré dans cette figure, le pétrole lourd est épais, visqueux et collant. Sa consistance le rend idéal pour les opérations d’écrémage et nettoyage en mer, mais il est beaucoup plus difficile à traiter et nettoyer quand il s’écoule, naturel ou artificiellement, sur le continent et sur les animaux. Dans ce type de pétrole liquide, seulement environ 5-10 % s'évapore dans les heures qui suivent un déversement. Sa gravité spécifique est très proche de la gravité de l'eau, ainsi il peut flotter tomber au fond de la mer ou les deux. Notons qu’au fur et à mesure que le pétrole plus léger s’évapore il devient plus lourd et sombre. En cas de déversement de pétrole lourd dans la mer, quand il atteint la ligne de côte, il forme un grande tache noire polluant qui doit être rapidement retirée. En fait, sa rapide rémotion est nécessaire non seulement parce que la dégradation de l'huile lourde est très lente, ce qui peut prendre des mois ou des années, mais aussi parce qu'il : (i) S’attache à la faune qui vive dans les eaux de surface ; (ii) Étouffe les animaux intratidaux et (iii) Contamine les sédiments. Toutefois, pour les organismes marins, le pétrole lourd n'est pas si toxique qu’une huile légère. Néanmoins, en cas de déversement en mer, près de la côte, le taux de mortalité peut être très important pour les oiseaux de mer, canards, phoques et surtout pour les populations concentrées dans de petites zones comme lors des périodes de migration des oiseaux et des mammifères marins.
Humification.................................................................................................................................................................................................Humification
Dégradation de la matière organique d'un sol, ce qui provoque, que quelques horizons du sol prennent la couleur brune ou même noire.
Voir : « Sol »
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« Humus »
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« Matière Organique (types) »
L’humification est un processus de transformation de la matière organique en humus, sous l'influence de la microflore et microfaune. Elle succède à la décomposition des débris organiques. De nouvelles molécules se développent par voie microbienne et physico-chimique (néo-synthèse). Schématiquement, la formation d'un sol peut être divisée en trois phases qui se chevauchent, plus ou moins, dans le temps : (i) Altération, c'est-à-dire, la décomposition des roches ; (ii) Humification, c'est-à-dire, l'introduction de la matière organique (humus) et (iii) Différenciation qui reflète la migration et accumulation de nombreux éléments. La décomposition de la roche fournit un matériel, plus ou moins, mobile (roche-mère) qui est colonisé, progressivement, par une végétation, de plus en plus, différenciée. Ceci retourne vers le sol une quantité importante de résidus dont la transformation donne lieu à l'humus. Certains composants de l'humus, en association avec les mouvements de l'eau dans le sol, peuvent provoquer le déplacement de certaines substances, ce qui induit formation de couches, les unes pauvres et d'autres riches en ces substances. Ces couches sont les horizons qui, dans l’ensemble, constituent le profil d’un sol. L'horizon A est l'horizon de surface avec la matière organique (débris végétaux). L'horizon C correspond à la roche peu ou légèrement altérée et horizon B est l’horizon intermédiaire qu’on voit dans les sols évolués. Les sols immatures ou peu évolués ont un profil AC, tandis que les sols évolués ont un profil ABC. Les horizons B sont formés par l'altération des roches ou par les mouvements de la matière à partir de l’horizon A. Un sol qui est une pellicule d’altération qui couvre une roche, comprend une fraction minérale et de la matière organique (humus). Bien qu’un sol se forme à partir d’une roche, par la suite, il évolue sous l'influence de facteurs environnementaux, en particulier, du climat et de la végétation. Certains géoscientistes pensent que dans le processus d’humification il y a des rythmes indépendants de la température, humidité, lumière, variations de la pression atmosphérique, microflore et variations chimiques saisonnières. Ils pensent que certains facteurs d'origine électrique et indirectement de l'activité solaire peuvent être responsable de ces rythmes.
Humus..............................................................................................................................................................................................................................Humus
Matière organique d’un sol qui a atteint le point de stabilité, à partir duquel elle ne peut pas être décomposée et reste dans cet état pendant des siècles sinon des millénaires, si les conditions environnementales ne changent pas.
Voir : « Sol »
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« Humification »
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« Matière Organique (types) »
Humus ou terreau est la matière organique déposée dans le sol, résultant de la décomposition des animaux et plantes mortes et ou de leurs dérivés. Le processus de formation de l'humus est appelé humification, qui peut être naturel, lorsqu'elle est produite spontanément par les bactéries et champignons du sol (organismes décomposeurs), ou artificiel, quand l'homme induit la production d'humus par adjonction de produits chimiques et eau dans un sol peu productif. Divers agents extérieurs tels que l'humidité et température contribuent à l'humification. Dans la formation de l'humus il y a libération de différents nutriments, particulièrement de l'azote. Le compostage est une forme de formation d'humus pour l'utiliser en tant qu’engrais organique dans l'agriculture. Le lombricompostage ou vermicompostage est l'utilisation de vers de terre dans la production de l'humus qui décomposent les résidus et excréments des animaux ainsi que les déchets organiques urbains, ce qui contribue à l'amélioration et séquestration du carbone des sols et à l’élimination d’odeurs désagréables. Le lombricompostage est un processus assez répandu, surtout chez les résidents des régions rurales, une fois que les vers sont des véritables machines de nettoyage. Lorsqu’on met la bonne quantité de vers (environ 5.000 unités par mètre carré) dans un sol de 10 x 0.80 x 0.40 mètres, en 30 à 35 jours (le compostage normal prend 100-300 jours), on peut transformer 2.5 tonnes de déchets organiques en humus. Leurs excréments des vers, qui mangent les déchets, ont environ 2 millions de bactéries par gramme, ce qui enrichit le sol en laissant disponible aux plantes presque tout le complexe minéral (5,5 x plus d'azote, 2x plus de calcium, 2,5 x de plus de magnésium, 7x d plus phosphore et 11x de plus de potassium que le sol originel). La formation de l'humus est biogénique. Elle peut se faire par simple oxydation de la matière organique morte, en l'absence d'organismes vivants (ce processus est accéléré lorsque les organismes ingèrent du matériel organique ou sécrètent des enzymes qui la transforment).
Hydrate de Gaz...........................................................................................................................................................Hydrate of Gas, Gas Clathrate
Solide cristallin résultant de la congélation d'un mélange de gaz et eau (au-dessus du permafroste ou du fond de la mer). La molécule dominante du gaz naturel est le méthane qui est uniquement l’une de la douzaine de molécules qui forment les clathrates. Parmi les autres molécules, on peut citer: azote, oxygène, chlore, dioxyde de carbone, chloroforme, etc. L'hydrate de méthane contient 4 molécules de méthane et 23 d'eau. Il n'est pas stable à des températures et pressions ambiantes. Une baisse importante du niveau relative de la mer ou une élévation de la température globale, peuvent libérer les hydrates qui sont à quelques centaines de mètres au-dessous du plancher océanique et provoquer des catastrophes majeures, vu que le méthane est un gaz hautement inflammable et à fort effet de serre.
Voir : « Méthane »
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« Gaz Biogénique »
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« Gaz Non-Conventionnel »
Dans cette tentative d'interprétation géologique d’une ligne sismique régionale de l’offshore profond du nord de l'Angola, le groupe de réflexions sismiques diachroniques, c'est-à-dire, qui coupent les réflecteurs chronostratigraphiques (détails de la ligne sismique en haut et à de la gauche de la figure), souligne la limite supérieure de la zone avec des hydrates de gaz ou gaz clathrates. Ce réflecteur RSFM (Réflecteur Simulant le Fond Marin) est mimétique du réflecteur associé avec le fond de la mer. Il ne peut pas être un multiple du fond de la mer, une fois que la profondeur de l'eau est beaucoup plus grande que la distance entre le fond et réflecteur. Le réflecteur diachronique correspond, probablement, à un RSFM induit par les boules de gaz naturel (méthane) dans la base de la zone de stabilité du gaz clathrates, laquelle ne peut pas être considérée comme une zone étanche (zone de couverture), vu que la porosité est remplie à plus de 95 % d'eau. Malgré le fait que certains géoscientistes affirment que les ressources potentielles associées aux hydrates soient, en certaines offshores, supérieures à 100 000 Tcf, à l'heure actuelle, personne sait récupérer du gaz à partir d'hydrates, lesquels disparaissent dès que l’outil de forage pénètre la zone à clathrates. En outre, plusieurs plates-formes de forage ont coulé lorsque les puits d’exploration ont entrée dans la zone à hydrates, avant les dispositifs de prévention aient été installés. Le gaz libéré arrive en surface rapidement et crée un fluide de faible densité qui force la plate-forme de perforation à partir vers le fond de la mer en vertu du principe d'Archimède.