Hydrocarbure.............................................................................................................................................................................................Hydrocarbon

Composé organique formé uniquement de l'hydrogène et carbone. La plupart des hydrocarbures se trouvent dans le pétrole. Les hydrocarbures sont une des plus importantes sources d'énergie sur Terre. Les hydrocarbures sont, principalement, utilisés comme combustibles. Mélanges d'hydrocarbures volatils sont, actuellement, utilisés pour remplacer les chlorofluorocarbures comme agent propulseur pour les aérosols, car ils n'ont aucune influence sur la couche d'ozone.

Voir : « Méthane »
&
« Huile »
&
« Asphalte »

Bien que les hydrocarbures produits par les puits d'exploration soient, généralement, dénommés comme pétrole ou gaz, il y a entre eux un certain nombre d'autres hydrocarbures. Les cinq premiers membres de la famille de la paraffine (nom donné à l'huile donc la formule est C_nH_2n+2 contiennent de 1 a 5 atomes de carbone. La molécule avec un atome de carbone, qui est illustré sur cette figure, est le méthane, qui est le principal composant du gaz naturel. Les autres s’appellent, respectivement, éthane, propane, butane et pentane. Le propane et butane sont les hydrocarbures qui sont vendus dans des bouteilles de gaz. Les hydrocarbures avec 3-5 atomes de carbone sont connus comme des condensâts, liquides de gaz naturel ou or blanc (contrairement à l'or noir, c'est-à-dire, à l'huile). Les hydrocarbures peuvent former des chaînes droite ou ramifiées. Certains d'entre eux sont produits par les plantes et animaux. La cire qui est produit dans nos oreilles est un exemple typique de la production d'hydrocarbures par l'homme. Les chaînes rectilignes plus simples sont plus susceptibles de siffler (sibilation ou détonation incontrôlée) dans le moteur des automobiles. Ce sont elles qui sont à la base du taux d'octane de l'essence (résistance à la détonation). Une molécule avec sept atomes de carbone (heptane) rectiligne a zéro indice d'octane, tandis qu'une molécule de sept atomes de carbone ramifiée a 100. L'indice d'octane de l'essence, que l'on utilise dans les automobiles (hydrocarbures aliphatiques, c'est-à-dire sans aromatiques, renforcés avec l'isooctane ou le benzène) est déterminée par comparaison à un mélange de ces deux types de molécules (heptane). Une propriété caractéristique des hydrocarbures est qu'ils produisent H_2, CO_2 et de la chaleur lors de la combustion et que O2 est nécessaire pour que la combustion se produise. Ainsi, le méthane est brûlé comme suit : CH_4 + 2 O_2 → 2 H_2O + CO_2 + Énergie.

Hydrofracturation..........................................................................................................................................................................Hydrofracturing

Injection d’un liquide sous haute pression pour ouvrir les fractures autour d'un puits de production pour produire soit de l’eau soit des hydrocarbures.

Voir : « Hydrocarbure »
&
« Diagraphie d’Inclinaison »
&
« Calcaire »

L’hydrofracturation est une méthode de développement et réhabilitation d'un puits de production, généralement, d'huile par de l'eau. L’hydrofracturation est utilisée pour augmenter le rendement des puits de à faible production (soit de l'eau soit d'huile) dans des formations géologiques où les systèmes de fractures sont très mal développés ou fermés. Aux États-Unis, l’hydrofracturation est utilisée depuis les années 80, pour augmenter la production des puits d'eau. Initialement, l’hydrofracturation a été utilisée dans des puits peu profonds (75 - 180 mètres) forés dans le socle (granite, gabbro, etc.) et dans les roches sédimentaires comme le calcaire et grès. La plupart du temps la fracturation est été faite entre 1000 et 2500 psi (livres par pouce carré) pour les roches du socle et s entre 300 et 800 psi dans la série sédimentaire, ce qui produit un écoulement de l'eau vers la surface entre 250 et 450 litres par minute. Pratiquement, dans la première phase d'une hydrofracturation, on descend dans le puits une garniture d’étanchéité (" £ä §<" en anglais) afin d’isoler la zone de la roche réservoir à être réhabilité. Puis de l'eau à haute pression est pompée à travers un tube d'injection vers la zone de la roche réservoir. La pression et l’écoulement forcé vers la roche réservoir créent dans la zone de production, l’ouverture de fractures radiales. Les fractures ainsi ouvertes ou de néoformation créer des connections avec les anciennes fractures, contenant de l'eau et avec les parois du puits. Dans un puits productif d'un gisement de pétrole (puits foré, principalement, pour produire du pétrole ou gaz, une fois que la structure et caractéristiques de production sont établies), le principe est le même : (i) L'équipement d’hydrofracturation injecte d'eau sous haute dans le réservoir ; (ii) La pression de l'eau ouvre les fractures du réservoir, ce qui permet au saturant (pétrole ou gaz) de s'écouler vers le puits. Dans une hydrofracturation par zones, on commence par isoler chaque zone avec des garnitures d’étanchéité et on injecte de l’eau sous pression pour augmenter la perméabilité de la formation. Cette opération est effectuée pour toutes les zones ayant un potentiel réservoir, ce qui permet l’écoulement du saturant vers le puits, qui, ensuite, est récupéré en surface, soit naturellement soit par pompage.

Hydrographie.............................................................................................................................................................................................Hydrography

Science qui traite de la mesure et la description des eaux et en particulier des mesures et descriptions des eaux navigables nécessaires pour une navigation sécuritaire des navires. L'océanographie et la limnologie sont des branches de l'hydrographie.

Voir : « Bassin Versant »
&
« Chenal »
&
« Fond de la mer »

L'hydrographie est une partie de la géographie physique qui classe et étudie les eaux de la planète. L'objet d'étude de l'hydrographie est l'eau de la Terre sous toutes ses formes, c'est-à-dire, océans, mers, glaciers, eaux souterraines, lacs, rivières et l'eau de l'atmosphère. La plupart de l'eau est, évidement, concentrée dans les océans et mers, environ 1 380 000 000 km^3, ce qui correspond, plus ou moins, à 97,3 % des réserves d'eau dans le monde. Le volume total des eaux intérieures est d'environ 38 000 000 km^3, ce qui représente environ 2,7 % de l'eau de la planète. À grande échelle, l'hydrographie est, généralement, réalisée par des organisations nationales ou internationales qui parrainent la collecte des données de collecte, grâce à des observations précises, et la publication de cartes et documents descriptifs, en particulier à des fins de navigation. L'océanographie est, en partie, une conséquence de l'hydrographie classique. À bien des égards, les données sont interchangeables, mais les données hydrographiques marines sont spécialement destinées à la sécurité de la navigation marine. L'exploitation des ressources marines, en particulier des hydrocarbures, utilise intensivement l'hydrographie. Historiquement, l'hydrographie est née avec la préparation de cartes, graphiques, dessins et notes prises par les marins. Tous ces documents, qui étaient, généralement, privés et très souvent détenus en secret, ont été, surtout utilisés à des fins commerciales et militaires. Plus tard, certaines organisations commerciales ont acquis et perfectionné ces données individuelles pour les distribuer à ses membres, en leur donnant un avantage organisationnel. Dans l'étape suivante, la plupart de ces organisations a été obligée à recueillir des informations, ce qui a permis le développement d'organisations hydrographiques dédiées, principalement, à la collecte, compilation, publication et distribution de l'hydrographie sous la forme de cartes et d'itinéraires. L'hydrologie des cours d'eau comprend, en particulier, également des informations sur les lits, écoulements, qualité de l'eau et des terres avoisinantes.

Hydrologie...........................................................................................................................................................................................................Hydrology

Science du cycle hydrologique, c'est-à-dire, du mouvement cyclique de l'eau des océans vers l'atmosphère, de l'atmosphère vers la surface de la Terre, de la surface de la Terre vers les courants d’écoulement et eaux souterraines et à nouveau, vers les océans. En d'autres termes, l'hydrologie est l'étude du mouvement, distribution et caractéristiques de l'eau au-dessus et en dessous des continents.

Voir : « Cycle Hydrologique »
&
« Eau Hypogénique »
&
« Eau Juvénile »

Le cycle hydrologique est le mouvement de l'eau, sur et au-dessous de la surface de la Terre. Le cycle hydrologique est le cycle qui régénère les sources d'eau souterraine. Théoriquement, le cycle de l'eau commence par l'évaporation de l'eau vers l'atmosphère, depuis les océans, rivières, lacs, calottes glaciaires, végétation, sols, etc. Ce processus est appelé évapotranspiration. Dès que l'eau se condense pour former les nuages, elle revient vers la terre par les précipitations, soit sous forme de pluie, grêle ou neige. Les précipitations tombent sur la surface de la terre et s'infiltrent dans le sol ou ruissellent sur le sol. Quand l’eau s'infiltre dans le sol, on parle d'infiltration. Quand elle coule à la surface de la terre parle de ruissellement. La quantité de l’eau qui est infiltrée par rapport à la quantité d'eau qui s'écoule sur la surface de la terre, varie en fonction de plusieurs facteurs : (i) Quantité d'eau présente dans le sol,; (ii) Composition du sol ; (iii) Couverture végétale et (iv) Pente du terrain. Dans la plupart des cas, l'écoulement de surface trouve un cours ou un corps d’eau (lac, mer, etc.) où l'eau pénètre, pour à nouveau s'évaporer vers l'atmosphère. L'eau qui s’infiltre dans le sol, s'écoule sous l'action de la gravité à travers les particules qui forment sol et des fissures. Si le sol est trop sec, l'eau est absorbée jusqu'à ce qu'il soit humide. Dès qu’il devient humide, l’excès d’infiltration commence à se déplacer vers la nappe phréatique (niveau hydrostatique). Dès que l'eau atteint le niveau hydrostatique, l'eau devient une partie de la nappe phréatique. Beaucoup des roches situés près de la surface de la terre sont poreuses et fracturées. Toute l'eau sous la surface de la terre qui s’écoule à travers les pores et des fissures dans le sol est connu comme l'eau souterraine. Celle-ci se déplace vers le bas et latéralement pour, finalement, atteindre une exsudation, source, fontaine ou même la mer, où, encore une fois, elle s'évaporer pour commencer un nouveau cycle hydrologique.

Hydrophyte (organisme) ...............................................................................................................................................................................Hydrophyte

Organisme qui vit dans l'eau ou dans un environnement saturé d'eau. Le terme hydrophyte terme est, surtout, utilisé pour les plantes.

Voir : « Hémipélagique (organisme) »
&
« Helophyte (organisme) »
&
« Accommodation »

Comme illustré dans cette figure les plantes criptiques, c’est-à-dire, les plantes, qui vivent la saison défavorable sous la terre ou dans l'eau peuvent être : (i) Géophytes, qui ont des organes souterrains succulentes tels que rhizomes, bulbes et tubercules, et que pendant la période de les pluies peuvent développer, rapidement, une partie aérienne utilisant les hydrates de carbone stockés pour fleurir et fructifier dans un court laps de temps ; (ii) Helophytes, qui sont les plantes qui poussent dans des habitats marécageux ou le long des ruisseaux et rivières ; (iii) Hydrophiles (également connues sous le nom macrophytes aquatiques), qui vivent avec un secteur de leurs parties végétatives immergé en permanence dans l'eau (le terme hydrophyte désigne à la fois les algues et les plantes vasculaires). Les hydrophytes ont une série d'adaptations à leur environnement. Pour certains arbres, les racines peuvent être équipées de poches d'air, qui captent l'oxygène atmosphérique pour leur respiration. Les plantes herbacées et les rhizomateuses peuvent se présenter de trois façons : (a) Flottantes (quand ses racines ne sont pas attachés au fond et tout le corps de la plante reste flottant à la surface) ; (b) Semi-immergées (quand une partie de la plante reste en dehors du de l'eau, mais, au moins, les racines sont fixées au fond) et (c) Immergées (quand les racines sont fixées au fond et le corps de la plante reste sous l'eau). Chacun de ces types a une gamme de caractéristiques propres pour assurer leur subsistance. Les plantes flottantes sont normalement équipés d'aérenchyme (tissu composé de cellules gonflées ou des grands espaces intercellulaires, qui forment de grandes cavités à l'intérieur de la plante remplie d'air), ce qui rend leur poids plus léger ; elles ont, également, des racines courtes et simples, et un grand index de transpiration. Les semi-immergées ont, en général, des tiges courtes ou de rhizomes souterrains attachés au substratum et des feuilles ou pétioles longs, qui les maintiennent de hors de l'eau. Ces feuilles ont des stomates sur la face supérieure, et non sur la face inférieure, ce qui est plus habituel. Les plantes submergées on des tissus très mince et délicats, généralement, avec de petites feuilles en forme de bande sans tissu de soutien. Les fleurs restent parfois submergée, même si ce n'est pas une règle.

Hydrosphère.................................................................................................................................................................................................Hydrosphere

L'eau de la Terre sous toutes ses formes, autrement dit, l'eau de la lithosphère (roches), cryosphère (glace), atmosphère (air) et de la biosphère (organismes vivants).

Voir : « Cryosphère »
&
« Lithostratigraphie »
&
« Variation Relative (du niveau de la mer) »

L'hydrosphère englobe toute l'eau de la Terre. En fait, 71 % de la Terre est recouverte d'eau et seulement 29 % correspond à la terre ferme. L'abondance de l'eau sur Terre est une caractéristique unique. Elle distingue notre planète des autres planètes du système solaire. La raison la plus probable de la présence d'eau sur la Terre, c'est qu'elle a une masse, composition chimique et atmosphère juste. En outre, la Terre est à la bonne distance du Soleil, ce qui permet à l'eau d'exister sous forme liquide. La température et pression sur la planète permettent à l'eau d'exister sous trois états : (i) Solide (glace) ; (ii) Liquide (eau) et (iii) Gazeux (vapeur d'eau). La plupart de l'eau est contenue dans les océans (1,35 M km3). La capacité thermique élevée de cette grande masse d'eau protège la surface de la Terre des grands changements de température. Cependant, la quantité d'eau dans le sol est limitée, une fois qu’elle est constante. Les géoscientistes pensent que la quantité d'eau (sous toutes ses formes) est constante depuis la formation de la Terre. Cette conjecture peut être expliquée par des cycles eustatiques associés à la rupture des supercontinents (cycles eustatiques de première ordre). Le mouvement de l'eau à travers l’hydrosphère, comme illustré dans le schéma sur la droite, s'appelle le cycle de l'eau ou cycle hydrologique. Ce cycle peut être divisé en six parties : (a) Évaporation / transpiration ; (b) Condensation ; (c) Précipitation (pluie) ; (iv) Infiltration ; (v) Écoulement et (vi) Collecte. La condensation se produit lorsque la vapeur se condense dans l'atmosphère pour former les nuages. Lorsque l'air est suffisamment refroidi, la vapeur d'eau se condense, dans l'air, en particules pour former les nuages. Dès que des nuages se forment, le vent les déplace à travers les surface de la Terre, diffusant la vapeur d'eau. Quand les nuages ne peuvent pas contenir plus d'humidité, elles libèrent l'eau sous forme de précipitation qui peut être la pluie, neige, grêle, etc. L’infiltration, écoulement et évaporation se produisant en même temps. L'infiltration se produit lorsque les précipitations tombent sur le sol. Si la précipitation est plus rapide l’infiltration, elle commence à s'écouler jusqu’à entrer dans une masse d'eau. La même chose s'applique pour les eaux souterraines. L'évaporation change l'eau liquide des corps d’eau en gaz qui monte dans l’atmosphère pour, plus tard, se condenser.

Hydroturbation....................................................................................................................................................................................Hydroturbation

Déformation des structures sédimentaires, formations superficielles ou sols en raison de changements d'humidité, en particulier, dans les roches argileuses et de limon. Synonyme de peloturbation.

Voir : « Turbidite »
&
« Compaction »
&
« Argile »

L’hydroturbation désigne, principalement, une déformation du sol sous l'action de l'hydratation et déshydratation, ainsi, par exemple, les fentes de dessiccation sont résultat de l’hydroturbation. En fait, lorsque la teneur en eau augmente, la pression provoque l’hydroturbation ou la peloturbation, comme certains géoscientistes disent, ce qui est dû au processus d'expansion et contraction de s minéraux argileux. Les colonnes de sol se développent là où les minéraux argileux sont lavés. Sur la surface une structure de micro gonflement se produit à côté des micro-cavités (microturbation). Il ne faut confondre hydroturbation et bioturbation. La bioturbation est le résultat du mélange de sol causée par les organismes. Ce mélange crée une expansion des horizons du sol, ainsi comme une lubrification des horizons de transition. La bioturbation produit une porosité secondaire, qui joue un rôle crucial dans la conductivité de l'eau en particulier dans les sols fins. Les processus de bioturbation promouvoivent la formation d'humus complexes qui stabilisent et augmentent la fertilité des sols. Évidement que la culture des sols d'origine anthropique partie de bioturbation, bien que, classiquement, elle n'est pas pris en compte par les géoscientistes. Également, on ne doit pas confondre hydroturbation et cryoturbation, qui est une turbation, c'est-à-dire, un ensemble de processus de mélange des sédiments ou des horizons d'un sol causé par le gel et dans laquelle les effets de la décomposition physique sont les mêmes que lors d'une fracturation par le gel (cryoclastie). Cette photo représente un affleurement d’un intervalle gréso-turbiditique profond (cônes sous-marins de bassin) déposé à la suite d’une chute relative du niveau de la mer qui a mis le niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin, autrement dit, qui a changé les conditions géologiques de haut en bas niveau. Dans cet horizon argileux, qui souligne l’âge de la surface d’érosion (discordance) induite para la chute relative du niveau de la mer, il est facile de reconnaître la déformation des sédiments (convexe vers le haut) provoquée par une fuite d'eau, qui remplissait la porosité des sables, due à la compaction (figures d’échappement).

Hygrophyte (organisme) ................................................................................................................................................................................Hygrophyte

Organisme qui vit dans des environnements d’atmosphère humide, saturée ou presque. Un organisme hygrophyte est pratiquement synonyme d'organisme hydrophyte.

Voir : « Milieu Sédimentaire »
&
« Hydrophyte (organisme) »
&
« Hémipélagique (organisme) »

À propos des plantes, d’après la classification une Raunkier, une plante hygrophyte ou hydrophyte est un type de plante sous-marine, qui vive dans l’eau (les bourgeons ou boutons et les feuilles dans l'eau) la plupart de l'année, voire toute l'année. Dans cette catégorie de plantes on peut distingués : (i) Hygrophytes flotteurs, qui vivent sur la surface de l’eau et (ii) Hygrophytes fixes (enracinés dans le sol) avec des feuilles flottantes (comme les lis d'eau) ou avec des feuilles submergées, comme, par exemple, l'élodée (Elodea canadensis). En raison de la lente diffusion de gaz dans l'eau, de la lumière diffuse et de la relative pauvreté en sels, les feuilles submergées ont une surface très exagérée par rapport au volume. En outre, elles peuvent être entières et très fines, divisées ou fenêtrée (pleines de trous) ou petites, mais très nombreux. Il est important de noter que certains scientistes distinguent les plantes hygrophytes des plantes hydrophiles, ce qui signifie qu'ils ne considèrent pas ces termes comme synonymes. Pour eux, les plantes hygrophytes vivent dans un environnement humide (un sol constamment humide) avec un approvisionnement en eau abondant, comme la plupart des plantes qui vivent à l'ombre ou dans une forêt. La racine et le système vasculaire de ces plantes sont peu développés. Elles ont des structures qui favorisent la transpiration : limbes foliaires grands, minces, tendres, juteux et des nombreux hydathodes (orifices aménagés entre des cellules épidermiques foliaires pour éliminer de l’eau à travers la surface des feuilles). En outre, comme la lumière est limitée, elles ont, souvent, des chloroplastes dans l'épiderme. Certaines plantes hygrophytes ont une irisation bleue, qui est due à la formation de filtres par des mince s à film d'interférence dans l'épiderme ou dans les chloroplastes. L'avantage de ces filtres dans l'ombre de la forêt est, selon certains scientistes, due à une absorption plus efficace des ondes lumineuses rouges au détriment de la réflexion des ondes de la lumière bleue. Plusieurs plantes de la forêt tropicale ont des anthocyanes (dérivés des sels flaviliques, c’est-à-dire, avec un cation AH-, solubles dans l'eau, qui dans la nature sont associés à des molécules de sucre) dans l'épiderme inférieur, ce qui, apparemment, augmente l'absorption de l'énergie lumineuse par rétro-diffusion de la lumière à travers le tissu de la chlorophylle.

Hyperbenthos............................................................................................................................................................................................Hyperbenthos

Animaux de petite taille, qui vivent dans le fond de la mer et qui ont la capacité de bien nager et de faire des migrations verticales quotidiennes ou saisonnières au-dessus du fond marin.

Voir : « Benthos »
&
« Hémipélagique (organisme) »
&
« Animal (règne) »

Les benthos ou les organismes benthiques sont des organismes qui vivent à l'intérieur ou à proximité du fond de la mer. Ils vivent dans ou à proximité de milieux sédimentaires marins, depuis les zones intertidales aux zones abyssales (y compris les environnements de plateau continental). Dans ce qui concerne la localisation, les benthos sont subdivisés en : (i) Épibenthos et (ii) Hiperbenthos (ce terme est utilisé principalement pour les crustacés). Les premiers vive sur le fond de a mer ou juste au-dessus du fond marin. Quelques-uns sont reliés au substrat, tandis que d'autres sont mobiles. Comme épibenthos on peut citer les éponges, coraux, étoiles de mer, etc. Les derniers, c'est-à-dire, les hiperbenthos ont une grande capacité de natation que leur permet d'effectuer des migrations verticales, plus ou moins, régulières (quotidiennes ou saisonnières) sur le fond marin. Récemment, certains scientistes font une distinction entre espèces effectivement hyperbenthiques et les variétés d’animaux de visite ou immigrés, qui peuvent être classés comme endobenthos, épibenthos ou planctoniques. De même, il y a peu de temps, il y a été reconnue le rôle important des hyperbenthos dans le fonctionnement des écosystèmes marins, en particulier, quand il a été constaté que de nombreux poissons démersaux (poissons qui vivent la plupart du temps en association avec le substrat, soit dans les fonds sableux comme la limande à queue, ou rocheux, comme les mérous) et beaucoup de crustacés épibenthos qui s’alimentent, au moins pendant une partie de leur vie, d’animaux hiperbenthiques. Actuellement, il y a aussi un intérêt très marqué de l’étude de larves de poissons et crustacés, qui plus tard ont un stade de vie hyperentique. Comme les études de couplage pélagique-benthique liées au flux d'énergie incluent rarement des échantillons prélevés à quelques centimètres au-dessus du fond marin, il y a une importante sous-estimation du flux de particules organiques. En fait, les animaux hyperbenthiques très mobiles, qui vivent juste au-dessus du fond de la mer sont rarement capturés par les appareils d'échantillonnage des faunes pélagiques ou benthiques.

Hyperpicnal (flux)........................................................................................................................................................................................Hyperpycnal

Courant d'eau qui est plus dense que le corps de l'eau dans laquelle il entre. Quand un courant hyperpicnal entre dans une masse d'eau (mer, lac, etc.), il produit, en général, un courant de turbidité. Le modèle d'un écoulement hyperpicnal est un jet planaire.

Voir : « Hypopicnal (flux) »
&
« Jet Planaire »
&
« Jet Axial »

Le sort de l'eau d’un fleuve chargée de sédiments est déterminée par sa densité par rapport à la densité de la masse d'eau dans laquelle elle déchargée. Trois situations sont possibles : (i) Écoulement hyperpicnal, lorsque la densité de l'eau du fleuve est supérieure à la densité de l'eau de réception ; (ii) Écoulement hypopicnal, lorsque la densité de l'eau du fleuve ou de la rivière est inférieure à la densité de l'eau réception et (iii) Écoulement homopicnal, lorsque la densité de l'eau de rivière est égal à celle de l’eau du bassin de réception. Dans le premier cas (hyperpicnal), l'eau de rivière coule au fond du bassin de réception pouvant former un courant de turbidité. Dans le second cas (hypopicnal), les sédiments se diffusent à la surface du bassin de réception et tombent, peu à peu, au fond comme des hémipélagites. Dans le troisième cas (homopicnal), l'eau entrante est mélangée avec l'eau de réception et les sédiments transportés se déposent pour former une barre d’embouchure. Les cas les plus fréquents sont, bien sûr, les courants hyperpicnaux et hypopicnaux. La concentration critique de sédiments à partir de laquelle l'eau d'une rivière est hyperpicnal ou hypopicnal peut être calculée facilement. La densité d'un courant dépend de la densité du fluide, des sédiments et de la concentration de sédiments qu'il transporte. La densité de l’eau de mer et dépendant de la salinité et de la température. Ainsi, la concentration critique de sédiments pour qu’un courant devient hyperpicnal, par exemple, dépend du climat et de la configuration de la circulation de l'océan au moment du dépôt. Dans cette figure est illustrée une simulation d'entrée d’un hyperpicnal dans la mer Adriatique (rivière Potenza). Dans le diagramme de gauche, les auteurs ont supposé qu'il n'y avait aucun courant littoral parallèle à la ligne de côte. Dans celui de la droite, ils ont admis la présence d'un courant littoral de 50 cm / s parallèle à la ligne de côte, lequel a interagi avec l’écoulement hyperpicnal. La durée de cette simulation a été de 4 heures. Il est possible que beaucoup de courants de turbidité responsables des cônes sous-marin cône profonds aient été formés dans ces conditions.

Hypocentre........................................................................................................................................................................................................Hypocenter

Foyer d'un séisme ou une explosion nucléaire.

Voir : « Tsunami »
&
« Épicentre »
&
« Faille »

Par rapport à un tremblement de terre, l'hypocentre est le foyer du tremblement de terre, tandis que par rapport à une explosion nucléaire, l'hypocentre est le point zéro de la surface. L’hypocentre d’un tremblement de terre est point où l'énergie de déformation stockée dans les roches est libérée par la première fois. Il marque le point où la faille, par exemple, commence à se former, ce qui se produit dans la profondeur focale sous l’épicentre (point sur la surface de la Terre qui est directement au-dessus de l’hypocentre ou foyer, (point d’où un tremblement de terre ou une explosion souterraine provient). La profondeur focale peut être calculée à partir des mesures basées dans la propagation des ondes sismiques. Comme dans tous les phénomènes ondulatoires, il y a une certaine incertitude dans les mesures, laquelle augmente avec la longueur d'onde. La profondeur focale de la source des ondes de grande longueur (fréquence plus basse) est difficile à déterminer avec précision. Les tremblements de terre très forts rayonnent une grande partie de l'énergie libérée en ondes sismiques avec des longueurs d'onde très grandes. On peut dire un fort tremblement de terre libèrent de l'énergie à partir d'une masse rocheuse très grande. N'oublions pas qu'un tremblement de terre (ou séisme) est le résultat d'une libération soudaine d'énergie dans la croûte terrestre qui crée des ondes sismiques. Ainsi, la sismicité ou activité sismique d’une région se réfère à la fréquence, type et taille des tremblements de terre que la région a souffert dans une période de temps significative. La magnitude des tremblements de terre est mesurée avec sismographes (dispositifs qui enregistrent les ondes sismiques) et est classiquement considérée à partir de 3, une fois que les tremblements de terre avec une magnitude inférieure sont presque toujours imperceptibles, tandis que ceux de la magnitude de 7 ou plus font des ravages sur de grandes surfaces. L'intensité de mouvement produit par un tremblement de terre est mesurée sur une échelle de Mercalli modifiée : (1) Discret ; (2) Très faible ; (3) Faible ; (4) Modéré ; (5) Fort ; (6) Très fort ; (7) Très forte, (8) Ruineux ; (9) Catastrophique ; (10) Destructeur ; (11) Catastrophique et (12) Cataclysmique. Ce dernier, qui est caractérisé par le déplacement de grandes masses de roches, topographie déformée, objets jetés en l'air, n'a jamais été enregistrée dans la période historique.

Hypopicnal (flux)......................................................................................................................................................Hypopycnal

Courant d'eau qui est moins dense que le corps de l'eau dans lequel il entre (bassin de réception). En entrant dans un bassin, les sédiments transportés par un courant hypopicnal se dispersent à la surface du bassin, pour, plus tard, se déposer, progressivement, sur le fond formant des hémipélagites (dépôt profond dans lequel plus de 25% de s particules a une taille de particule supérieure à 5 microns). Le modèle de cet écoulement est un jet axial.

Voir : « Hyperpicnal »
&
« Jet Planaire »
&
« Jet Axial »

Lorsque l'eau d'un courant chargée de sédiments entre dans un autre corps d'eau (bassin versant), trois choses peuvent se produire : (i) La densité de l'eau du fleuve peut être supérieure à la densité de l'eau de réception (écoulement hyperpicnal) ; (ii) La densité de l'eau de la rivière est égal à celle de l’eau de réception (écoulement homopicnal) et (iii) La densité de l'eau de rivière est inférieure à la densité de l'eau de réception (écoulement hypopicnal). Dans le premier cas, l'eau de la rivière coule au fond du bassin de réception et peut former un courant de turbidité. Dans le second, l'eau entrante est mélangée avec de l'eau du bassin versant et les sédiments sont déposés formant une barre d’embouchure. Dans le troisième cas, les sédiments sont dispersés sur la surface du bassin de réception et peu à peu, se déposent au fond formant des hemipelagites. Un écoulement hypopicnal se forme quand l’eau d’un rivière peu dense entre dans une masse d'eau de haute densité. Dans ces conditions, l'eau de la rivière lors de l'entrée dans le bassin de réception s’écoule vers le large déposent, progressivement, les fractions argileuses qu'elle transportée en suspension formant un prodelta. Les particules argileuses laissent d’être en suspension par floculation, c'est-à-dire, par l'agglutination des particules due à la création, par l'eau de la mer, de particules chargées négative et positivement. Cette photo illustre l'embouchure de la rivière Rusk dans le lac Mono (bassin versant). Le débit de la rivière est hypopicnal, ce qui signifie que la densité de l'eau du lac Mono est supérieure à la densité de la rivière Rusk. Ainsi, lorsque la vallée de la rivière est inondée la montée du niveau du lac, l'eau douce de la rivière en rentrant dans le lac flottant sur l'eau du lac ce qui rend la zone deltaïque très productive au point de vue écologique. Notons que dans cette photo le delta construit par la rivière Rusk est parfaitement visible.

Hypsométrique (courbe) .........................................................................................................................................................................Hypsometric

Courbe qui représente la distribution spatiale des altitudes du relief de la surface de la Terre. Lorsque cette distribution spatiale comprend les profondeurs du relief sous-marin, la courbe ou la carte s'appelle courbe ou carte hypso-bathymétrique. Synonyme de la courbe hypsométrique.

Voir : « Courbe Hypsométrique »
&
« Physiographique (province) »
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« Carte de Contours »

Il ne faut pas confondre une carte hypsométrique, comme celle illustré, à la droite, dans cette figure (carte topographique) et une courbe hypsométrique, comme celle illustrée à gauche. Une courbe hypsométrique est une fonction empirique de la distribution cumulative des élévations d’une région. Les différences entre les courbes hypsométriques de certaines régions suggèrent qu'elles ont été façonnées par des processus géomorphologiques différentes. Ceci est, souvent, facile à reconnaître par l'analyse du système de drainage (configuration des ruisseaux, rivières et lacs d'une région donnée). En effet, les systèmes de drainage dentritico-parallèle, rectangulaire, radial, etc., traduisent des structures rocheuses et processus géomorphologiques différents. Une courbe hypsométrique peut être considérée comme une fonction continue et représentée graphiquement comme une projection XY, dans laquelle l'altitude est l'axe vertical (axe y) et la surface dans l’axe horizontal (axe x). Une courbe hypsométrique peut, aussi, être représentée de forme non-dimensionnelle ou normalisée par les valeurs l'élévation maximale et la surface, ce qui permet d'évaluer la similitude des bassins fluviaux. En d'autres termes, une courbe hypsométrique (ou courbe hypsographique, comme certains géoscientiste l'appellent) est une courbe de fréquence cumulée de l’altitude de la surface de la Terre. Essentiellement, il s'agit d'un graphique montrant la proportion de la superficie des terre qui existe dans plusieurs niveaux projetant la surface relative par rapport à la hauteur relative. Dans la courbe hypsométrique de la superficie terrestre totale, il y a deux fréquences maximales de 100 et 4700 mètres, qui correspond au niveau moyen des zones continentales et des fonds marins. Une courbe hypsométrique est, généralement, utilisée pour démontrer que la Terre a deux types de croûte : (i) Continentale et (ii) Océanique. La courbe, comme illustré ci-dessus, représente le pourcentage de surface de la Terre au-dessus d’une élévation. C’est pour cela que l'axe horizontal est appelé " % de la Surface de la Terre », car il indique le pourcentage, tandis que l'axe vertical souligne l’élévation au-dessus ou en-dessous-dessus ou en dessous du niveau de la mer.


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Dernière modification : Novembre, 2014