Limon (vase)..........................................................................................................................................................................................................................Silt

Sol ou roche provenant d'un matériel granulaire avec une granulométrie entre le sable et l'argile. Le limon (vase) peut apparaître comme un sol ou comme un sédiment soit en suspension dans la surface d'un corps d'eau soit déposé sur le fond.

Voir : « Déposition (clastiques) »
&
« Grès »
&
« Granulométrie" »

Le limo (boue pour certains géoscientistes) est créé par une variété de processus physiques capables de diviser les cristaux de quartz de la taille du sable des roches primaires à partir des insuffisances de leur structure. Ces processus impliquent l'altération chimique des roches et des régolithes, et une série de processus physiques météorisation, tels que la rupture par la glace et la haloclastie. Le processus principal est l'abrasion par le transport (y compris la graduelle diminution, par l’enlèvement successif des petites particules, ou par usure) fluvial, éolien et glaciaire. C’est dans les environnements semi-arides que des grandes quantités de limo sont produites. Dans certains pays, le limo ou la boue est connu comme la ‘farine de roche’ ou ‘poussière de roche’, surtout lorsqu'il est produit par l'action des glaciers. Sous le point de vue minéralogique, le limo est, principalement, composée de quartz et de feldspath. La roche sédimentaire composée, principalement, par le limo est un siltite Dans l'échelle de Wentworth, les particules de limo varient entre 1 / 256 et 1 / 16 mm. Elles sont plus grandes que l'argile. Comme à l’œil nu, n’est pas possible de distinguer un limon d’une argile, ils peuvent être séparés en raison de leur plasticité, qui est très faible ou inexistante dans le limo. En fait, le limo est chimiquement distinct de l’argile, et contrairement de ce qui se passe avec l’argile, les grains de limo sont, à peu près, de la même taille (dans toutes les dimensions). Les argiles sont formées de particules fines aplaties (en forme de lame) reliés entre elles par un ensemble de forces électrostatiques, qui lui donnent beaucoup de cohésion. Le limon est facilement transporté par l'eau ou tout autre liquide et il est assez fin pour être transportés sur de longues distances par le vent sous la forme de poudre. Les dépôts éoliens, très épais, de limo sont souvent appelés ‘loess’ (en allemand) ou limo (en français). Le limon et argile contribuent beaucoup à la turbidité de l'eau. Le limo (silte pour certains géoscientistes) est transporté par courants continentaux et aussi par les courants océaniques. Lorsque le limo fonctionne comme un polluant de l'eau (augmentation de la concentration et accumulation sur le fond des courants) ce phénomène est connu sous le nom envasement ou siltation.

Linné (sytème de classification).....................................................................................................................................................................Linnaean System

Système de classification des êtres vivants dans une hiérarchie dont les rangs plus familiers sont les genres et les espèces.

Voir : « Animal (règne) »
&
« Paléontologie »
&
« Vie »

Ce système de classification a été développé par Carolus Linnaeus (connu, souvent, sous le nom de Carl von Linné) au XVIIIe siècle, pendant le grand développement de l'histoire naturelle. Comme illustrée dans cette figure, la taxonomie de Linné classe les êtres vivants dans une hiérarchie, en commençant par les Règnes. Les règnes sont divisés en branchements. Les branchements sont divisés en classes, puis en ordres, familles, genres et espèces (dans chacune de ces divisions, il y a subdivisions). Les groupes d'organismes dans n’importe quel de ces divisions sont appelés taxa (singulier taxon) ou groupes taxonomiques. Quand un géoscientiste classifie un nouvel insecte, par exemple, il cherche a le placer au sein d'une catégorie existante, s’appuyant basée sur une logique établie, et vérifie à quelle famille il appartient pour finalement donner nom le plus approprié pour cette espèce. Une qualité de la taxonomie de Linné est qu'elle peut être utilisée pour développer un système simple et pratique pour organiser les différents types d'organismes vivants. L'aspect le plus important est l'utilisation générale de la nomenclature binomiale, la combinaison d'un nom générique et d’un nom spécifique (par exemple syriacus), pour identifier l’espèce. Ainsi, par exemple, l'hibiscus syrien est uniquement identifié par le binôme Hibiscus syriacus (Règne : Plantes ; Embranchement : Magnoliophyta ; Classe : Magnololiophyta ; Ordre : Malvales ; Famille : Malvaceae ; Genre : Hibiscus ; Espèce : Hibiscus syrianis). Aucune autre espèce de plante peut avoir ce binôme. Ainsi, à toutes les espèces se peut donner un nom unique et stable. Les règles de nomenclature pour tous les types d'organismes vivants. Dans le système taxonomique de Linné, ont été adopté par la plupart des biologistes professionnels. Les règles régissant la nomination et classification des plantes et champignons sont contenues dans le Code International de Nomenclature Botanique, maintenu par l'Association Internationale pour la Taxonomie Végétale. Des codes similaires existent pour les animaux et bactéries. Les scientifiques suivent ces codes afin que les noms des organismes soient les plus clairs et stables possibles. (Http : / / pt.wikipedia.org / wiki / Taxonomie_de_Lineu).

Lithification..................................................................................................................................................................................................Lithification

Conversion des sédiments (en vrac) en masses rocheuses solides. Le processus par lequel les sédiments sont compactent sous l'effet de la pression, expulsent les fluides qui saturent la porosité et qui, peu à peu, se transforment en une roche endogène solide (sédimentaire), dans lequel la porosité est partiellement détruite par compaction et cimentation.

Voir : « Sédimentation »
&
« Compaction »
&
« Diagénèse »

Un sédiment, qu’il soit deutogène (d’origine secondaire, c'est-à-dire, clastique ou détritique) ou protogène (d’origine primaire, c'est-à-dire, formé par précipitation) n’est pas une roche sédimentaire (endogène par contraste exogène) avant que les grains s’agglutinent les uns aux autres. Le matériel qui adhère les grains les uns aux autres, et qui est appelé ciment, est dans la plupart des cas un sédiment protogène (minéral formé lorsque l'eau passe à travers les espaces libres entre les sédiments). Si l'eau (eau de mer ou de souterraine) contient les produits chimiques nécessaires, se forment des cristaux entre les grains qui les adhère les uns contre les autres. La calcite, quartz, et parfois de l’hématite, forment, souvent, le ciment des roches sédimentaires. Les photographies, illustrés dans cette figure, soulignent la différence entre un tas de sédiments (photo de gauche), et une roche sédimentaire composée, pratiquement, par les mêmes éléments (photo de droite). La transition de l'une à l'autre est la lithification. Un empilement de sédiments, comme dans la photo de gauche, se transforme plus rapidement en une roche sédimentaire quand plus enterrée elle est, car la pression géostatique serre les grains les uns contre les autres. Cependant, le processus de transformation, c’est-à-dire, la lithification peut durer plusieurs centaines de milliers d'années. Certains sédiments protogènes se lithifient plus par recristallisation des minéraux, qui les composent, que par cimentation. L'exemple typique est la formation de beaucoup de calcaire et argiles, qui nécessitent une recristallisation, sur place, des grains sédimentaires. Dans ce processus, les minéraux recristallisent en réponse à un changement d'environnement chimique (pH augmenté), car certains minéraux sont plus stables que les autres dans certaines conditions. Lorsque les grains minéraux recristallisent (grains entiers ou seulement les bords des grains anciens), ils grandissent ensemble créant de nouvelles limites entre les grains, transformant des sédiments dans une roche compacte.

Lithodème.............................................................................................................................................................................................................Lithodeme

Terme utilisé pour exprimer la lithologie et les conditions de dépôt d’une roche indépendamment de son âge et contexte géologique. Certains utilisent le terme lithodème pour combiner une localisation géographique à une lithologie. Ex : Les grès d’Annot. Synonyme de Formation.

Voir : « Faciès »
&
« Formation (géologique) »
&
« Unité Lithostratigraphique »

Les roches de cet affleurement forment le lithodème de Zumaya (petit village sur la côte de Guipúzcoa, à environ 35 km de Donosti - Saint Sébastien et à 75 km de Bilbao, Espagne). La lithologie correspond à une alternance de grès (granodécroissants vers le haut) et des argiles déposées dans un milieu de sédimentation profond. En réalité, le terme lithodème qui est synonyme de formation (géologique) est, très souvent, remplacé par litho-environnement. En termes modernes (stratigraphie séquentielle), ce lithodème correspond à une superposition verticale de cônes sous-marins de bassin, qui se sont déposés en association avec des chutes relatives du niveau de la mer significatives qui ont mis le niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin. Une chute relative du niveau de la mer significative change les conditions géologiques du bassin de haut vers bas niveau, avec l'exhumation de l’ancienne plate-forme continentale, ce qui implique un déplacement vers le bassin et vers le bas de la ligne de côte et de rupture d’inclinaison de la surface de déposition côtière. Un tel déplacement détruit les profiles d'équilibre provisoire des fleuves, ce qui les oblige, par la suite, à creuser leurs lits pour qu’ils trouvent un nouveau profil équilibre provisoire. Une tel creusement augmente, fortement, l’apport terrigène et de la charge des fleuves. Comme les fleuves s'embouchent sur le talus continental, les sédiments qu'ils portaient ont été transportés le long de la pente par des courants de turbidité, qui entrent en décélération après la rupture inférieure de la pente. Dès que, dans la plaine abyssale, les courants de turbidité entrent en décélération, ils perdent compétence et les sédiments, qu’ils transporté, déposés sous la forme de cônes sous-marin de bassin. Le temps de dépôt de chaque cône (lobe) est instantanée (plusieurs dizaines ou centaines de minutes), tandis que la mince couche d’argile pélagique déposée entre les lobes, il faut plusieurs milliers d'années. Plus tard, les cônes sous-marins de bassin ont été raccourcis lors de la formation des chaînes de montagnes, qui a eu lieu dans les derniers 10 My, prenant la configuration géométrique visible sur cette photo.

Lithophagie.....................................................................................................................................................................................................Lithophagy

Ingestion de pierres pour faciliter la digestion. Des exemples de lithophagie sont connus dans de nombreux oiseaux et crocodiles.

Voir : « Grès »
&
« Érosion" »
&
« Glossifungite »

La lithophagie ou géophagie est l'ingestion de minéraux, pas seulement de sol, mais aussi de sable, gravier et roches. Le terme lithophagie comprend à la fois l'ingestion intentionnelle, mais aussi accidentelle. En fait, la géophagie ou lithophagie est un comportement surprenant, généralisé et normal, qui est documentée chez les vertébrés, depuis les rongeurs jusqu’aux baleines, en passant par les tortues et oiseaux. Notons que la présence humaine se développe dans des zones, qui précédemment était habitées uniquement par des animaux sauvages. La présence de produits chimiques dans le sol est de plus en fréquentes et répandue, ce qui est extrêmement dangereux pour les animaux lithophages. En effet, certains produits chimiques organiques ont une forte tendance à se disperser dans le sol, comme, par exemple, les pesticides et autres composés organiques d'origine anthropique. La lithophagie peut être un supplément à une mauvaise nutrition et fonctionner comme un traitement pharmacologique. En effet, l’ingestion de pierres par des lézards et crocodiles peut aider la macération des proies (fonction similaire à celle des grains ingérés par des oiseaux). Cependant, comme les lézards et crocodiles n’ont pas de gésier, ce concept de macération assistée peut encore être révisée. L'hypothèse selon laquelle la lithophagie dans les crocodiles est de fournir un ballast n'est pas corroboré. La lithophagie est aussi pratiquée par des manchots d’Adélie (Pygoscelis adeliae), plusieurs phocidés (phoques, morses, etc) et certains lézards préhistoriques. Une fois qu'ils régurgitent les roches, sur le terrain, ces roches dans les animaux qui respirent de l'air peuvent, effectivement, être ingérées comme lest. L'ingestion de sable et gravier par les tortues pourraient servir à faciliter la macération de la même façon que le lithophagie le fait pour les lézards et crocodiles, bien que l’alimentation des tortues les tortues soit composée, principalement, de légumes. Par ailleurs, les tortues en captivité (Terrepene ornata) et autres(Tupinambis rufescens, Occipatlis Tiliqua, Gopherus agassizii, Heermani Testudo) ingèrent, intentionnellement, de la terre noire sans sable, qui passe complètement à travers le système digestif. En effet, tout micro-organisme cellulitique d’un sol peut aider la digestion de la cellulose des composants végétaux de l'alimentation et peut être la principale raison d'un tel comportement (Hui, CA, 2004).

Lithosome .............................................................................................................................................................................................................Lithosome

Corps lithostratigraphique ou unité lithostratigraphique avec une limite verticale et latérale, plus ou moins isolé, mais interconnecté avec un ou plusieurs corps sédimentaires de composition différente (Mallory et Wheeler, 1956). Masse rocheuse de caractère essentiellement uniforme par rapport aux masses adjacentes de lithologie différente. Ex : Lithosome de schiste, lithosome de calcaire, etc.

Voir : « Faciès »
&
« Cortège Sédimentaire »
&
« Unité Lithostratigraphique »

Actuellement l'un des lithosomes le plus populaires dans le monde est celui des schistes de la Cathedral (Cambrien Moyen) de la formation Stephen, dans la région de Burgess Pass, entre les montagnes de Wapta et Field (Montagnes Rocheuses). Ces roches se sont formées à environ 530 Ma et elles contiennent une grande variété de fossiles marins, largement supérieure à celle trouvée dans les mers actuelles. Lors du dépôt, il semble que la région de Burgess Pass, était près de l'équateur et constituait la marge continentale divergente de l'Amérique du Nord. En outre, il apparaît que les schistes, plus ou moins, carbonatés se sont déposés dans des conditions anoxiques (faible teneur en oxygène) et à la base dans une falaise importante induite par glissement sous-marin. En effet, l'absence de bioturbation (processus de construction de structures sédimentaires, d’origine biologique, caractéristiques des environnements spécifiques, qui perturbent la structure sédimentaire ou pédogénétique à laquelle elles se superposent) et la présence d'une grande quantité de pyrite, ne falsifient pas, au contraire, corroborent, un milieu de sédimentation profonde. Ceci qui implique que tous les organismes ont été transportés vers la base de la falaise par de petits ruisseaux chargés de sédiments, qui s’écoulaient depuis le rebord de la falaise. Cette hypothèse explique de façon satisfaisante l'orientation, très diversifiées, des fossiles et leur extraordinaire préservation. Parmi les principaux fossiles y trouvés, on peut citer, entre autres : (i) Anomalocaris ou crevette anormale qui est un proto-arthropode éteint ; (ii) Marrella splendens qui est un petit arthropode similaire à des trilobites ; (iii ) Olenoides serratus qui est un trilobite ; (iv) Vauxia gracilenta qui est une éponge ; (v) Tuzoi, qui est un bivalve crustacé similaire à certaines crevettes qui vivent dans les saumures modernes ; (vi) Ottoia qui était un priapulides carnivore qui vivait, probablement, dans des trous comme les priapules modernes ; (vii) Leanchoila qui est un arthropode en forme d'araignée, etc, etc.

Lithosphère......................................................................................................................................................................................................Lithosphere

Ensemble de croûte (océanique et continentale) et de la partie supérieure du manteau qui forme une couche rigide de partie externe de la Terre sus-jacente à l'asthénosphère qui est plus élastique (admet extension sans se rompre) que le manteau terrestre.

Voir : « Asthénosphère »
&
« Croûte »
&
« Sial »

Comme on peut le voir sur ce schéma, la structure interne de la Terre peut être décrit soit du point de vue rhéologique (manière comme la matière s’écoule ou se déforme), soit pétrographique. Du point de vue pétrographique, la Terre peut être divisée en trois enveloppes, plus ou moins, concentriques : (i) Croûte qui peut être continentale ou océanique et composée par des roches exogènes (granitiques et métamorphiques) couvertes par une pellicule des roches endogènes (sédiments), dont l'épaisseur varie entre 30 et 70 km, et qui a une densité comprise entre 2.5 et 2.7 g/cm^3 (la croûte continentale inférieure se compose, principalement, de gabbros et a une densité de environ 2.8 g/cm^3 tandis que la croûte océanique est composée de roches basaltiques et gabbros recouverts par des sédiments hemi-pelágiques et pélagiques et a une densité d'environ 2.9 g/cm^3 et une épaisseur comprise entre 4 et 10 km); (ii) Manteau qui est composé de péridotites anhydres et éclogites a une densité moyenne de 3.3 à 3.4 g/cm^3 et 3.3 - 5.6 g/cm^3 dans la partie inférieure ( la limite supérieure du manteau est soulignée par la discontinuité Mohorovicic (4 - 70 km), alors que la limite inférieure est à environ 2900 km de profondeur et correspond à un changement de phase) ; (iii) Noyau qui est composé, principalement, par du fer et nickel et qui se peut diviser en une partie interne solide et une externe liquide. Du point de vue rhéologique, la Terre est divisée en quatre domaines principaux : (a) Lithosphère, qui est la couche externe rigide et qui a une épaisseur comprise entre 80 et 150 km ; sa limite inférieure correspond, à peu près, à la zone où les ondes sismiques (vp et vs) dont faible vitesse. (b) Asthénosphère, qui est une couche moins rigide que la lithosphère et qui peut se déformer par l'écoulement ; la limite inférieure de l'asthénosphère est mal définie, mais elle ne semble pas dépasser 350 km de profondeur ; (c) Mésosphère, cette couche correspond à l'ensemble de du manteau supérieure et inférieure, dont la base est à environ 2900 km de profondeur. (d) Noyau, qui est limitée entre environ 2900 km de profondeur et le centre de la Terre (± 6370 km de profondeur). Le noyau externe est liquide, tandis que le noyau interne est solide.

Lithostratigraphie .........................................................................................................................................Lithostratigraphy, Rock stratigraphy

Étude de la succession et l'âge des roches stratifiées (endogènes) ou l'étude scientifique des caractéristiques physiques des strates.

Voir : « Stratigraphie »
&
« Cycle Stratigraphique »
&
« Stratigraphie Séquentielle »

Dans cette figure sont illustrées deux tentatives d'interprétation géologiques d’une ligne sismique régionale de l’offshore de la Mahakam (Indonésie, ouest de l'île de Bornéo). Une des tentatives (à gauche) a été faite en termes de lithostratigraphie, tandis que la tentative qui est à droite a été faite en termes d’allostratigraphie. Dans un premier temps, le géoscientiste a tenté de cartographier les différents faciès (lithologie avec une faune associée) sans entrer en ligne de compte avec la biostratigraphie. Ainsi, il a mis en évidence trois zones de faciès caractéristiques : (i) Siltites et grès silteux, déposés dans une succession verticale de plaines deltaïques ; (ii) Grès et calcaires, déposés dans une succession vertical de fronts de delta d’un édifice deltaïque (ne pas confondre un delta avec un édifice deltaïque) et (iii) Argiles, déposées dans une succession de progradation de prodeltas qui dans la plupart des cas, coïncidaient avec la pente continentale (quand le bassin n’avait pas de plate-forme continental), ce qui signifie que le front du delta coïncidait, grossièrement, avec le rebord continental qui peut ou non coïncider avec le rebord du bassin. Dans l'interprétation allostratigraphique, le géoscientiste a non seulement cartographié les différents faciès, mais aussi les lignes chronostratigraphiques. Ces lignes chronostratigraphiques qui soulignent les réflecteurs sismiques les plus importants, ont permis au géoscientiste, dans une deuxième phase de l'interprétation, de reconnaître les principales surfaces sismiques (définies par les terminaisons des réflecteurs), et ainsi déduire les baisses relatives du niveau de mer significatives. Une comparaison entre ces deux interprétations permet, facilement, d’affirmer que les limites de faciès sont diachroniques et donc obliques aux lignes chronostratigraphiques qui représentent environ surfaces de dépôt. Les brusques variations des lignes de faciès suggèrent non seulement des épisodes de progradation (régressions) et de rétrogradation (transgressions), ainsi que des épisodes d’aggradation négative qui soulignent des chutes relatives du niveau de la mer significatives qui marquent les discordances importantes. N’oublions que dans une interprétation allostratigraphie, les discordances correspondent à des surfaces sismiques définies par des biseaux d’aggradation, qui limitent les différents cycles stratigraphiques.

Lithothamnium (algue).......................................................................................................................................................................Lithothamnium

Algue de la famille des algues rouges. Elle se présente sous la forme de petits squelettes semblables à du corail. Ses ramifications sont constituées de calcaire imprégné d'éléments minéraux et oligo-éléments fixés à partir de l'eau de mer. Ces éléments se trouvent sous la forme assimilable une fois que le lithothamnium a une excellente porosité.

Voir : « Algue »
&
« Algue Brune (Phéophycée) »
&
« Calcaire »

Les algues calcaires rouges ont des dépôts de carbonate de calcium dans leurs parois cellulaires qui les rend très dures et inflexibles. Elles sont très abondantes et écologiquement importantes, une fois qu’elles peuvent former des grands récifs coralliens. Certaines algues ont une importance économique dans l’alimentation ou dans la production de production secondaire de produits utilisés principalement dans l’industrie alimentaire et pharmaceutique (moyen de culture pour micro-organismes, capsules, suppositoires, les anticoagulants, films photographiques, savon, crème pour les mains, substituts de la gélatine, crèmes, gelées, mayonnaise, desserts, meringues, etc.). Parmi les pigments qui ont leurs cellules on peut citer la chlorophylle et phycoérythrine (pigment qui leur confère la couleur rougeâtre). Le lithothamnium Romance Angolense 1916 est une lithothamnium typique. Il est corallien et avec une tige mince (50-150 microns) et probablement n’est pas fixé. La tige est une structure végétative indifférenciée dans les racines, tiges et feuilles, et sans formation de n'importe quel tissu. La plupart des macro-algues est composée de tiges. Le hypothal (excroissance marginale de hyphes dans la tige d'algues incrustantes) est absent ou réduit à des courtes lignes de cellules les lignes. Le périthal est constitué de cellules (8 - 9 x 15 microns) disposées en ligne plutôt qu’en rangées. Les conceptacles (250-300 x 115-125 microns), qui sont des cavités d'algues marines et d'eau douce qui contient les organes reproducteurs, sont très fréquentes et peuvent contenir jusqu’à 6 pores. Ces organes de reproduction créent un léger renflement de la tige, étant donnée leur faible épaisseur. Cette description correspond en tous points à ceux décrit dans les algues de l'Albien de l'Angola. C’est la première fois que cette forme est connue à l'extérieur de sa localité type, et est, également, la première fois qu’elle a pu être photographié. Au point de vu stratigraphique, c’est le premier lithothamnium connu. Cependant, une légère réserve doit être avancée : le texte qui accompagne les dessins de la description originale ne semblent pas être très correct.

Littoral..............................................................................................................................................................................................................................Shore

Bande du continent qui est en contact avec la mer ou avec des phénomènes caractéristiques de cette zone.

Voir : « Plage Intertidale (entre marées) »
&
« Limite d’Action des Vagues de Beau Temps »
&
« Ligne de Côte »

Comme illustré dans ce schéma, certains géoscientistes limitent le littoral à la bande côtière intertidale. D’autre l’étendent vers l'intérieur, par un espace dont les limites ne sont pas toujours faciles à définir, et aussi vers le large jusqu'à ce au début de la zone de déferlement. Sur la base de la répartition des biocénoses côtières (relation équilibrée des êtres vivants avec le milieu naturel), en fonction du temps d'immersion, le littoral peut être divisé en étages ou bandes, parallèles à la ligne de côte : (i) Étage supralittoral, qui comprend l'espace directement accessible par le brouillard salin au-dessus du niveau des marées hautes en eaux vives (toujours émergé) qui, à son tour, peut être subdivisé en : (a) Supérieure qui est la partie atteinte uniquement par des petites bulles d'air avec des cristaux sel et (b) Inférieure qui est la partie atteinte par l’embrun et directement par l’écume du déferlement dans la marée haute ; (ii) Étage médiolittoral qui est la partie du littoral de balancement des marées où il y a alternance d'immersions et d'émersions et qui peut également être subdivisée en : (a) Supérieur qui est la zone comprise entre le niveau de la mer moyen et de marée haute et (b) Inférieur qui correspond à la bande de plage entre le niveau de la mer moyen et de marée basse ; (iii) Étage Infralittoral qui est au-dessous que le niveau de la mer des marées basses de vives eaux (toujours immergé), lequel, aussi, peut être subdivisé en : (a) Supérieur qui est la zone entre le niveau de marée basse de vives eaux et la zone de déferlement et (b) Inférieur qui correspond à la zone de déferlement. Rappelons que les marées sont des ondes d'oscillation de faible amplitude (quelques mètres), grande longueur d'onde (plusieurs centaines de kilomètres) et de très grande période (30 à 300 secondes) qui se forment dans la mer ouverte due à l'attraction de la Lune et Soleil sur l'eau de mer. Près de la côte, ces vagues se modifient et se prolongent par des vagues de translation qui donnent lieu aux courants de marée : (1) Marée montante ou flot, qui se dirige vers la côte et provoque une accumulation de l'eau dont le maximum est appelé marée haute et (2) Marée descendante ou jusant, qui s’e dirige vers le large, écoulant, ainsi, l’eau accumulée près de la côte pendant la marée haute et dont le niveau plus bas est celui de la marée basse. Lorsque le Soleil et la Lune sont en conjonction ou en opposition, les marées sont des marées de vives eaux (avec une grande amplitude). Quand la lune est décroissante ou croissante (quadrature), la marée de mortes eaux, c'est avec des amplitudes minimales.

Lixiviat........................................................................................................................................................................................................................Leachate

Solution produite par lessivage, c'est-à-dire, par dissolution et transport des constituants solubles des roches ou d’une zone de décharge (lieu pour l’élimination des déchets par enfouissement, ce qui est la forme plus ancienne et plus polluante de traitement des déchets).

Voir : « Diagénèse »
&
« Lixiviation »
&
« Cycle des Roches »

Comme l'illustré dans cet exemple, l'eau de pluie, la neige et même le brouillard peuvent dissoudre certains minéraux des roches, en particulier ceux qui se dissolvent facilement dans des solutions acides, et former des lixiviats (ou percolats) qui s’écoulent le long des pentes. Lors de l’écoulement, certains minéraux peuvent précipiter à partir du lixiviat, mais quand celui se déverse sur un courant d'eau, il est contaminé et devient impropre à la consommation. Les lixiviats plus polluants sont d'origine anthropique, en particulier, ceux créés par les débris et décharges municipaux. En fait, une fois que les ordures sont laissés à l'air libre, elles commencent à se décomposer et l'eau de pluie ou de la la neige s'infiltre à travers elles et se contamine fortement (dissolution de diverses substances). Dès que l’eau s’échappe, il forme un lixiviat. La décomposition de la matière charbonneuse qui produit une variété de produits tels que le méthane, dioxyde de carbone, aldéhydes, acides organiques (dérivé d'un alcool primaire par la perte d'hydrogène), alcools, sucres, etc., enrichit beaucoup la composition des lixiviats. La percolation de l’eau (percolation est l’action ou processus de passage d'un liquide à travers des interstices) les ordures, elle favorise et facilite la décomposition produite par l'action des bactéries et champignons. Ces types de décomposition libèrent des sous-produits et consomment très rapidement l'oxygène disponible, ce qui crée un environnement anoxique, et une augmentation de la température et une diminution du pH. Ainsi, de nombreux ions métalliques qui sont insolubles à pH neutre, se dissolvent, augmentant, ainsi, la concentration du lixiviat. Par ailleurs, la décomposition de l'eau traite également la libération, ce qui augmente le volume de lixiviat. Par ailleurs, le lixiviat réagit également avec des matériaux qui ont une faible tendance à la décomposition, telles que les cendres et matériaux de construction à base de ciment, en changeant leur composition chimique. Par conséquent, lorsque les ordures contiennent des matériaux de construction à base de plâtre, la réaction du lixiviat avec du gypse produit de grandes quantités de sulfure d'hydrogène.

Lixiviation..............................................................................................................................................................................................................Leaching

Processus par lequel l'eau dissout et transporte les constituants solubles d’une roche.

Voir : « Diagénèse »
&
« Lixiviat »
&
« Cycle des Roches »

Dans certaine roches, les conditions nécessaires pour la lixiviation (dissolution et transport) et précipitation (séquestration) d'un minéral, tel que, par exemple, la chalcopyrite (CuFeS_2), sont qu’elle soit en contact direct avec la pyrite (FeS_2), laquelle peut être oxydée par la pluie, neige ou brouillard pour former de l'acide sulfurique dilué. L'acide sulfurique dissoudra et transportera le cuivre (Cu) de la chalcopyrite pour le précipiter sous forme de chrysocolle {(Cu,Al)_2 H_2Si_2O_5 (OH)_4 nH_2O} ou de la malachite {Cu_2 CO_3 (OH)_2}. Cette précipitation se produit quand le pH (acidité ou l'alcalinité d'une solution) devient neutre, ce qui arrive quand la pyrite est altérée par la pluie, neige ou brouillard et transporté vers l’aval (à la condition que la pyrite ne soit pas oxydé pendant le transport). La précipitation peut être influencée par la présence de petits horizons de roches carbonatées le long de la zone écoulement de la solution. En effet, si la solution passe par un horizon carbonaté, l'acide sulfurique est neutralisé et se dépose la malachite. De plus, comme l'air atmosphérique contient du carbone sous forme de dioxyde de carbone (CO_2), une oxydation avec d'oxygène et du dioxyde de carbone et (O_2 + CO_2) et aussi avec le monoxyde de carbone (CO), ce qui peut produire une mince couche de malachite et/ou l'azurite. En pédologie (étude des sols dans leur environnement naturel), la lixiviation correspond à la perte de minéraux et solutions organiques par percolation, c'est-à-dire, par drainage et filtration des solutions à travers un matériel poreux, tel que, par exemple, l’écoulement d'huile à travers les fractures d’une roche. Ce mécanisme de production des sols est très différent de l’autre mécanisme de production qui est l’éluviation (élimination des matériaux du sol et des horizons géologiques) qui est caractérisé par la perte de colloïdes minéraux et organiques (mélange chimique dans laquelle une substance est dispersée uniformément dans un autre). Les matériaux lixiviés et éluviationnés dans la partie supérieure des sols, où il y a une concentration élevée de matière organique et micro-organismes et où se produit la plus part de l'activité biologique des sols, se déposent dans le sous-sol formant une zone d’illuviation (dépôt de matière transportée à travers un sol) au-dessus du substratum qui peut être une roche exogène ou endogène. En géologie, la matière enlevée est sans importance, et le dépôt (dépôt d’éluviation) est le matériau restant.

Lobe (cône sous-marin du bassin) ..................................................................................................................................................................Sheet lobe facies

Éventail sous-marin déposé sur la plaine abyssale en association avec une chute relative du niveau de la mer significative, c’est-à-dire, dans des conditions géologiques de bas niveau (de la mer) ou en association avec une rupture du rebord du bassin ou avec une crue d’un fleuve en conditions géologiques de haut niveau.

Voir : « Cône Sous-marin de Bassin »
&
« Contourite »
&
« Cortège d Bas Niveau (de la mer) »

D’après la plupart des géoscientistes, les cônes sous-marins de bassin peuvent être déposés dans différentes conditions géologiques. Pour Vail, ils sont déposées dans des conditions géologiques du bas niveau (de la mer), autrement dit, lorsque le bassin sédimentaire n’a pas de plate-forme continentale, une fois que le niveau de la mer est plus bas que le rebord du bassin, ce qui implique que la ligne de côte (à peu près équivalent à la rupture d’inclinaison de la surface de dépôt côtière) est pratiquement confondue avec le rebord continental (passage vers le talus continental). Cela signifie que pour Vail, les cônes sous-marins de bassin sont induits par des chutes relatives du niveau de la mer significatives qui induisent des surfaces d'érosion autrement dit des discordances. Pour Mutti, comme illustré sur cette figure, les cônes sous-marins de bassin peuvent, également, se déposer dans des conditions géologiques du haut niveau de la mer, c'est-à- dire, lorsque le niveau de la mer est plus haut que le rebord du bassin (quand le bassin a une plate-forme continentale autrement dit, quand le rebord du bassin coïncide avec le rebord continental), en association avec les courants de turbidité, induites soit par les crues des fleuves, soit par des instabilités du rebord continental et non en association avec les discordances (surfaces d’érosion). Lorsque la quantité de sédiments transportés par les courants de turbidité est très grand, se déposent des turbidites type I de Mutti (équivalent aux cônes sous-marins de bassin). Lorsque les courants de turbidité transportent moins de sédiments, les dépôts sont moins lobulaires (plus chenalisants) et moins sableux (types II et III). Ils sont équivalents aux cônes sous-marins de talus de Vail. Comme en aval du rebord continental (avec ou sans plate-forme continental), il n’y a aucun problème d’espace disponible pour les sédiments (accommodation), on peut dire que la seule chose qui est nécessaire pour avoir déposition de cônes sous-marins c’est l’occurrence de courants de turbidité, qui peuvent se former de diverses manières, soit en association avec une chute relative du niveau de la mer, soit avec des ruptures de la pente continentale, soit avec des crues des fleuves, etc.

Lobe Monticulaire........................................................................................................................................................................Sheet lobe mound

Forme externe tridimensionnel d'un intervalle sédimentaire. Certaines formes externes, telles que les monticules et remplissages peuvent être subdivisés, fonction de l'origine, configuration interne et modification externe de forme. Les plus communes ont une géométrie feuilletée, en biseau ou oblique. Leurs noms dépendent si les sédiments sont protogènes (origine primaire directement à partir de l'eau) ou deutogènes (origine secondaire ou détritique) et varient selon les auteurs.

Voir : « Monticule Sédimentaire »
&
« Configuration des Réflecteurs »
&
« Monticule Complexe »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d’une ligne sismique régionale de l'offshore du Venezuela, est illustré un lobe monticulaire composé par des sédiments deutógenes. Comme on peut le voir dans cette région (offshore de l’Orénoque), au-dessus des laves subaériennes qui se sont déposées, immédiatement, après la rupture de la Pangée, s’est déposé le cycle d’empiétement continental post-Pangée, c'est-à-dire, une marge divergente de type Atlantique. Dans cette marge on peut distinguer deux phases sédimentaires : (i) Phase transgressive phase qui est associée à la montée eustatique, induite par la dispersion des continents postérieurs à la Pangée continents et qui est caractérisée par une géométrie parallèle rétrogradante et (ii) Phase régressive, induite la descente eustatique, induite par les zones de subduction de type A et B (agglutination des continents) et qui se caractérise par une géométrie progradante. Au cours de ces deux phases, plusieurs descentes relatives du niveau de la mer peuvent avoir lieu, ce qui a créé une série de surfaces d'érosion, autrement dit, des discordances (pour des raisons pratiques une seule discordance a été cartographiée). Cette discordance, localisée à la base de la phase régressive, a déplacé vers la mer et vers le bas, la ligne de côte. Ce déplacement a exhumé toute la plate-forme continentale et le rebord continental (le bassin n'avait pas de plate-forme) et rompu les profils d'équilibre provisoire des cours d’eau qui, ainsi, sont forcés à creuser leurs lits afin de rétablir des nouveaux profils d’équilibre. Un tel creusement a augmenté, fortement, l'apport terrigène et la charge des fleuves qui en déversent les sédiments sur le talus continental créent des courants turbiditiques. Ces courants s’écoulent vers la plaine abyssale où ils déposent des lobes monticulaires, comme illustré ci-dessus (en tenant compte de la subsidence postérieur au dépôt il est facile de constater que ce lobe s’est déposé dans une plaine abyssale relativement peu profonde.

Loess.....................................................................................................................................................................................................................................Loess

Sédiment éolien formé par l'accumulation de limon transporté par le vent et, dans une moindre mesure, par du sable et argile en portions variables.

Voir : « Argile »
&
« Sable »
&
« Limon (boue) »

Loess (de l’allemand “Löss” en vrac) est un sol jaune, formé par les sédiments déposés par le vent, c'est-à-dire, des sédiments d’origine éolienne. Le loess se trouve en certaines parties de l'Europe (France et Pays-Bas) et principalement en Chine, particulier en Chine, en le long du fleuve Jaune, où il est largement utilisé pour la culture du riz. La définition de lœss est double : (i) Lithologique (limo calcaire) et (ii) Génétique (dépôt éolien). Le loess est formé, principalement, de silice (quartz détritique) et carbonate de calcium (CaCO3), mais contient, une moindre mesure, du feldspath, biotite (deux minéraux qui, comme le quartz, entrent dans la composition des sables) et d’argiles, souvent kaolinite (peut être agglomérée et former des grains de limon fin). Compte tenu de leur structure, le loess se caractérise par une bonne calibration granulométrique due à son origine éolienne, avec des grains ayant entre 10 et 50 microns (une taille entre 2 et 50 microns correspond à ce que les géoscientistes appellent limo ou boue). Le loess est homogène, sans stratification, mais il a une porosité très élevée résultant des traces de racines et d'une cimentation carbonatée des grains. Au cours du Pléistocène, le loess est le résultat de l'accumulation dans le sol, sous un climat froid et sec, de limo transporté, par le vent, depuis les zones sources, c'est-à-dire, dès dépôts alluviaux fluvioglaciaires, sédiments côtiers et d’estuaire, zones arides, etc.) soumis à déflation éolienne. Une dérive granulométrique vers le sable (loess sableux) peut être due à la proximité de la zone source de loess et ainsi dû à un triage éolien moins avancé. En Belgique, un région de loess sableux sépare les sable éoliens, sépare les sables de Campine du loess de Hesbaye. Une granulométrie plus grossière peut, également, être due à un enrichissement de matériaux local disponibles en abondance. Comme l'illustre dans cette figure, lorsque les formations de loess sont abondant, elles ont tendance à créer une morphologie spécifique, soit en raison de son dépôt (topographie peu marquée avec de petites collines et un réseau hydrographique désorganisé), soit en raison de leur sensibilité à l'érosion (plateaux, loess chinois, friches, etc.) (http://fr.wikipedia.org/wiki/Loess).

Loi d’Avogadro...................................................................................................................................................................................Avogadro's law

Des volumes égaux de gaz à la même température et pression contiennent le même nombre de molécules.

Voir : « Théorie Cinétique »
&
« Atome »
&
« Gaz »

Bien que la loi d’Avogadro soit très importante, elle a passée inaperçue environ 50 ans. En 1811, quand Avogadro a proposé sa loi, on savait très peu sur les atomes et molécules. Avogadro s'est rendu compte que la loi de Gay-Lussac (volumes de gaz qui se combinent ou qui sont produits par des réactions chimiques sont toujours de relations de petits nombres entiers, e.g. un volume d’azote et trois volumes d'hydrogène produisent deux volumes d'ammoniaque - ces volumes sont dans un rapport de nombres entiers 1 : 2 : 3) donnait un moyen de prouver qu'un atome et une molécule ne sont pas la même chose. Il a suggéré que comme les particules d'azote (maintenant connu comme molécules) sont composées par deux atomes, elle devrait s’écrire N_2 (une molécule d'azote). De même, la molécule d'hydrogène est H_2. Quand un volume (une molécule) d'azote se combine avec trois volumes (trois molécules) d'hydrogène, deux volumes (deux molécules) d'ammoniac, NH_3, sont produites. Cependant, l'idée selon laquelle une molécule composée de deux ou plusieurs atomes liés, n'a pas été comprise par les chimistes de l’époque. La loi Avogadro a été oublié jusqu'à 1858, lorsque le chimiste italien Stanislao Cannizaro (1826-1910) a expliqué la nécessité de faire la distinction entre les atomes et molécules. De la loi d'Avogadro, on peut déduire que le nombre de molécules de tous les gaz à la même température et pression, doit avoir le même volume. Ce nombre a été déterminé expérimentalement : sa valeur est 60221367x 10^23, et est connu comme le nombre d'Avogadro (ou constante d'Avogadro). Tous les étudiants en chimie savent que ce nombre est une des pierres angulaires de la chimie (Verma, S., 2005). L'exemple illustré sur cette figure traduit bien la loi d'Avogadro, qui décrit la relation entre les molécules d'un gaz au volume de son conteneur. Volume (V) = constante (K) Molécules x (n). En fait, lorsque vous remplissez un ballon avec de l’air, deux choses peuvent se produire : (1) Introduction d'air dans le ballon ou (ii) Écoulement d'air vers l'extérieur du ballon. Si le ballon n'est pas assez rempli on peut dire que l'air n'est pas suffisante, ce qui est une corroboration directe de loi d'Avogadro. Plus d'air se met dans le ballon, plus grand sera son volume, plus que le volume du ballon est le volume du gaz piégé.

Loi de Cope.....................................................................................................................................................................................................Cope's law

La taille du corps d'une espèce augmente avec le temps, cela veut dire que les animaux ont tendance à être plus grands avec le temps. Cope est arrivé à cette conclusion par l'étude des dinosaures, comme, par exemple, l’iguanodon.

Voir : « Théorie de l’Évolution »
&
« Jurassique »
&
« Paléontologie »

La loi de Cope dit que les lignages provenant d'une population ont tendance à augmenter de taille, au cours du temps. Bien que cette loi ait été corroborée dans de nombreux cas, elle ne semble pas être valable à tous les niveaux, en tous les clades. Les corps de plus grande taille sont associés avec une plus grande aptitude pour un certain nombre de raisons, bien qu’il y ait quelques inconvénients tant individuellement qu’au niveau du clade. Les clades englobant des individus très grands sont plus sujets à l'extinction, qui peut agir pour limiter la taille maximale des organismes. Une sélection directionnelle semble agir sur la taille des organismes, tout en ayant un effet beaucoup plus faible sur d'autres caractéristiques morphologiques, bien qu’il soit possible que cette hypothèse ait un résultat sur échantillonnage. Cette pression sélective peut s'expliquer par une série d'avantages, tant en termes de taux de réussite de l'accouplement et survie. Par exemple, les plus grands organismes évitent ou repoussent les prédateurs et captent les proies plus facilement. De même, ils se reproduisent ou tuent les concurrents plus facilement et résistent, plus facilement, aux changements climatiques rapides, etc. (http:/ / en.wikipedia.org / wiki / Cope’s_rule). La loi de Cope, est très fréquente chez les mammifères. Une grande taille favorise la capacité à éviter les prédateurs et capturer leurs proies, et augmente le succès de reproduction, ainsi comme elle améliore l’efficience thermique. Par ailleurs, dans les grands carnivores, la concurrence pour la nourriture a tendance à être relativement intense, et les plus grandes espèces ont tendance à dominer et tuer les petits concurrents. Les progénitures de lignages carnivores peuvent être des animaux, tels que les renards et coyotes, avec la sélection naturelle favorisant non seulement la plus grande taille seulement, mais le mieux adapté à manger de la viande. Par ailleurs, l'évolution de la taille du prédateur est susceptible d'être influencée par des changements de la taille des proies ; une tendance significative vers une plus grande taille a été documentée pour les grands mammifères de l’Amérique du Nord, au Cénozoïque, y compris les herbivores et carnivores, (Valkenburgh Van et al. 2004).

Loi de la Croissance Sigmoïdale (carbonates)..........................................................................................Law of sigmoidal growth

Lorsque la croissance initiale (de n'importe quel ensemble) est exponentielle pour, par la suite (compétition ou pénurie) diminuer, et plus tard, dans une phase de maturation, devenir nulle. Ce type de fonction a été étudiée, au début, par le mathématicien belge Pierre François Verhulst que la déduit de croissance de la population.

Voir : « Courbe Logistique »
&
« Déposition (carbonates) »
&
« Cortège Sédimentaire »

Comme il est suggéré dans ce schéma de progradation d’un récif de corail, un grand nombre de systèmes carbonatés sont contrôlés par la loi de la croissance sigmoïdale fonction du temps. Comme beaucoup de géoscientistes le pensent, une population d'organismes répond la création d'un nouvel espace pour vivre, en trois étapes : (i) Croissance, avec la création d'un nouvel espace ; (ii) Croissance, qui excède le taux de création d'un espace et (iii) Croissance, limitée par le taux de création de l'espace. En réalité, toutes les populations ont des caractéristiques qui se peuvent déterminer statistiquement (taille, densité, taux de croissance, taux de mortalité, immigration, émigration, etc). Lorsque les conditions sont idéales, une simple espèce d’une population, augmentera dans une progression géométrique à un taux qui propre au génotype de l’espèce (composition génétique élémentaire d'un organisme relativement à une ou plusieurs caractéristiques, qui déterminent la transmission de ces mêmes caractéristiques). Contredisant, cette croissance potentielle, la population a aussi une capacité inhérente à la mort, qui est renforcée et déterminée par l'environnement, autrement dit, toute la population évolue en fonction de leur taille, taux de croissance, persistance, évolution et extinction. C’est P. F. Verhulst (1838) qui a découvert la loi de la croissance d'une population en formulant l’équation différentielle qui inclut le taux de croissance instantané (dN/dt) d'un organisme dans un environnement limité. Une telle croissance est inhibée par l'augmentation du nombre d'organismes. Lorsqu’on projette sur un graphique (comme illustré ci-dessus), cette équation est appelée logistique ou sigmoïde. Plusieurs géoscientistes ont utilisé cette équation pour déterminer la croissance d'un certain nombre de populations au cours du temps. Prenant comme exemple les cellules de levure, si au départ on prend 9 unités, après 18 heures, le nombre de cellules sera 661. En plus, cet augmentation suit une courbe en S ou courbe de croissance sigmoïde.

Loi de Dalton................................................................................................................................................................................................Dalton's law

La pression d'un mélange de gaz est égale à la somme de la pression de chaque gaz.

Voir : « Loi de Avogadro »
&
« Gaz Naturel »
&
« Hydrocarbure »

Cette loi ne doit pas être confondue avec la loi atomique de Dalton qui dit que toute matière est faite d'atomes, et que la matière ne peut pas être créée, détruite ou divisée. La loi de Dalton est, communément, appelée la loi des pressions partielles qui, comme illustré ci-dessus, veut dire que la pression totale d'un mélange gazeux est égale à la somme des pressions partielles exercées par chaque des gaz du mélange. En effet, dans un récipient avec un mélange de gaz, chaque gaz exerce une pression égale à ce qu'elle serait si le gaz était seul dans le récipient. Ainsi, dans l'exemple illustré sur cette figure, le récipient de gauche qui contient 5 litres d'hydrogène (0.60 mole) exerce une pression de 2.9 atmosphères. Le récipient du milieu, qui contient 5 litres d'hélium (1.50 mole), à la même température (20° C), exerce une pression de 7.2 atmosphères. Le récipient de droite contient un mélange 0.60 d'hydrogène et de 1.50 mole d'hélium. Le volume du mélange est le même, ainsi que la température (20° C). Ainsi, la pression dans le récipient contenant le mélange des deux gaz est de 10.1 atmosphères c'est-à-dire, la somme des pressions de chaque gaz (2. 9 + 7.2 = 10.1 atmosphères). C'est cette pression qui s’appelle pression partielle. Dalton, qui a été un météorologue amateur pendant plus de 50 ans, a fait des observations très importantes qui l'ont amené à s'intéresser à l'étude des gaz. La loi des pressions partielles a été une importante contribution au développement de la théorie cinétique des gaz, qui dit que les gaz sont composés de molécules qui sont en mouvement constant et aléatoire et que leurs propriétés dépendent de leur mouvement. La loi de Dalton n'est pas exactement suivie par les gaz parfaits ou idéals (modèle idéalisé pour le comportement d'un gaz théorique composé d'un ensemble de particules ponctuelles se mouvement de façon aléatoire et n’interagissant). Ces écarts sont considérablement grandes à des pressions élevées. Dans de telles conditions, le volume occupé par les molécules peut devenir significatif, par rapport à l'espace libre entre elles. De plus, lorsque la distance entre les molécules est faible, l'intensité des forces intermoléculaires augmente entre les molécules de gaz suffisamment pour changer sensiblement la pression exercée par ces dernières. Aucun de ces effets est considéré comme un modèle de gaz idéal.

Loi de Darcy...................................................................................................................................................................................................Darcy's law

Loi qui exprime la relation entre le taux de décharge instantané à travers un milieu poreux, la viscosité d'un fluide et la chute de pression sur une distance donnée. En d'autres mots, la décharge totale (Q en m^3 / s) est égale au produit de la perméabilité du milieu poreux (κ en unités de surface, m^2), de la section par où l'écoulement se fait (A) et la différence de pression (Pb - Pa), divisé par la viscosité dynamique (μ en kg / ms) et la longueur (L) entre les points de chute de pression.

Voir : « Viscosité (huile) »
&
« Flux (écoulement) »
&
« Porosité »

Dans la dynamique des fluides et dans l'hydrologie, la loi de Darcy est une équation qui décrit l'écoulement d'un fluide à travers un milieu poreux. Cette loi est la base scientifique de la perméabilité des fluides utilisés dans le domaine des géosciences. La perméabilité des corps consiste dans une propriété des corps de permet, avec plus ou moins de facilité, l'écoulement de l'eau à travers ses pores. La perméabilité des sols consiste, essentiellement, à mesurer la vitesse de percolation des eaux souterraines pour un échantillon donné, en considérant un écoulement laminaire et la température au moment de l'analyse. Le coefficient de perméabilité K, est un indice utilisé pour établir paramètres de perméabilité des sols. En résumé, le coefficient de perméabilité est une valeur qui représente la vitesse à laquelle l'eau passe à travers d’un échantillon. Comme cet indice est numériquement très petit, il a été décidé d'exprimer les résultats sous forme de exponentielle Par exemple : avec K = 2.20 x 10^−5 cm/s ou K = 1,27 x 10^−7 m/s, comme la température influence la valeur finale de K, il a été convenu qu'il doit être converti pour une température finale de 20° C, en corrigeant la viscosité de l'eau à la température d'essai : K20º = Kt x (Mt / M20º) où : M20 = viscosité de l'eau à 20° C et le coefficient Kt = température d'essai. Un même sol fonction de la situation peut avoir coefficient de perméabilité différente : (i) L'indice des vides (e) de l'échantillon est directement proportionnel au coefficient de perméabilité (plus grand est l’indice des vides, plus grand est le coefficient de perméabilité) ; (ii) La température de l'eau modifie le résultat final du coefficient de perméabilité (une augmentation de la température de l'eau réduit sa viscosité, ce qui réduit le temps nécessaire pour la traverser ; (iii) Le type de matériel (plus petite est la granulométrie plus petite sera le coefficient de perméabilité. (http://pt.wikipedia.org/wiki/Lei_de_Darcy).

Loi de Goguel..............................................................................................................................................................................................Goguel's law

Pendant la déformation, le volume de sédiments reste, plus ou moins, constant. Cette hypothèse, bien que très ancienne, a pris une place très importante dans la géologie après les travaux de Goguel (1954), qui a introduit le second principe de la thermodynamique dans la géologie et en particulier dans la tectonique. Ce principe est approximatif. Il n'entre pas en ligne de compte la réduction de volume induite par la diminution de la porosité en profondeur et par les phénomènes de dissolution qui peuvent, dans certains cas, atteindre jusqu’à 30% du volume total. Avant Goguel, en 1933, Lindgren a introduit le même principe dans la géologie minière et a suggéré que lors de la formation d'un minerai, par substitution, il n'y a pas de changement de volume ni de forme de la roche (loi de volumes égaux).

Voir : « Principe Géologique »
&
« Coupe Palinspatique »
&
« Coupe Géologique »

Le diagramme de gauche représente une tentative d'interprétation géologique d’une ligne sismique tirée dans une zone où il n'y a pas mouvements tectoniques latéraux. La régime tectonique de la région est caractérisé par un ellipsoïde des contraintes effectives avec l'axe principal horizontal (σ_1) et de l'axe le plus petit (σ_3) vertical. Cela signifie que les structures, qui ont raccourci les sédiments sont pour la plupart des anticlinaux cylindriques associés ou non à des failles inverses. Si cela est vrai, alors, la tentative de l'interprétation proposée est totalement faux, parce que le géoscientiste en charge de l'interprétation n'a pas respecté la loi Goguel. En fait, comme indiqué dans le teste de réfutation, illustré dans cette figure (n'oublions pas qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises interprétations, mais uniquement des tentatives, qui résistent mieux que d'autres aux testes de réfutation), l'interprète a fait disparaître, durant le raccourcissement des sédiments environ 16 km^3 de sédiments pour kilomètre perpendiculaire à la ligne sismique. Ainsi, conformément à la méthodologie scientifique adoptée par la plupart des géoscientistes (il y a encore des verificationistes), une fois que la tentative d'interprétation est réfutée, une nouvelle tentative doit être avancée, qui respecte mieux la loi de Goguel, pour que, par la suite, elle soit, à son tour, soumise à un teste de réfutation, etc. En géologie, comme dans toute autre science, la tentative d’interprétation (il n’y a pas de vraies interprétations) la plus probable est est celle qui résiste mieux aux testes de falsification (ou réfutation).

Loi de Hubbert............................................................................................................................................Hubbert's law, Oil peak, Hubbert's peak

Le taux de production annuelle de pétrole dépend, de manière linéaire, de la fraction totale de pétrole qui n'a pas encore été produite. La quantité totale de l'huile produite suit une courbe logistique. Le taux de production, à un moment donné, est donné par le taux de variation de la courbe logistique, c'est-à-dire, par la dérivée de la courbe en ce point, qui est, aussi, appelée courbe de Hubbert. En d'autres termes, dans des conditions normales, lorsque la courbe de production de pétrole atteint son maximum, cela signifie que, plus ou moins, moitié des réserves ont déjà été produites.

Voir : « Courbe de Hubbert »
&
« Pic du Pétrole »
&
« Pic de Hubbert »

Dans le schéma proposé par J. Laherrère, en 2003, il est facile de voir la différence entre les estimations politiques (compagnies pétrolières et organisations internationales) et les estimations faites à partir des données techniques (Petroconsultants et IHS). Pour Laherrère, comme pour la plupart des spécialistes des géosciences qui disposent des données techniques, le pic de la production pétrolière a été atteint en 2010, s’il ne l’as pas été auparavant. (indépendamment de la diminution de la production induite par la diminution de la demande entraînée par l’actuelle crise économique). Cependant, pour certaines compagnies pétrolières comme, par exemple, BP, le pic du maximum de la production d'huile ne sera atteint qu’en 2020, tandis que pour d'autres (Shell DAU)il n’auras pas de pic avant 2050, pour ne pas mentionner USDOE / EIA, qui continuent de voir augmenter la production de pétrole (manque de connaissance des lois de la nature, comme, par exemple, la loi de la finitude). L'aire sous la courbe, c’est-à-dire, l'intégrale de la courbe est équivalente à la production cumulée. En raison de la symétrie (autre loi de la nature), par rapport au temps, le pic de la production pétrolière se produit lorsque l'aire sous la courbe a atteint la moitié de la production cumulée. En effet, il est relativement facile de calculer la quantité d'huile d'un champ de pétrole avant que la production commence. Cependant, rappelons que seulement environ 1/4 du total du pétrole est récupéré lors de la récupération primaire. Plus tard, lors de la récupération secondaire, environ la moitié de l'huile est encore dans le réservoir. De même, dès que l'eau pénètre dans la roche-réservoir, les gouttelettes d'huile restent pratiquement isolées et la plupart de l'huile n'est pas récupérable. Par conséquent, le coût de production de la moitié restante des réserves ne sera pas le même, autrement dit, le pétrole bon marché est terminé.

Loi de Hubble.............................................................................................................................................................................................Hubble's law

La vitesse à laquelle les galaxies s'éloignent de la Terre est proportionnelle à la distance qui les séparent de la Terre. Cette loi peut se traduire par l'équation v = HoD, dans laquelle v est la vitesse, D la distance et Ho la constante de Hubble (la vitesse en km/s d'une galaxie distante de la Terre de 1 mégaparsec). Le réciproque Ho est temps de Hubble.

Voir : « Mégaparsec (Mpc) »
&
« Constant de Hubble »
&
« Expansion Inflationnaire (théorie) »

Comme l'illustre dans cette figure, les galaxies s'éloignent de nous et les unes des autres à rythme toujours croissant. Plus loin est une galaxie, plus vite il s'éloigne de nous. Cela signifie que l'univers est en expansion, comme quand on souffle dans un ballon. La loi de Hubble dit que la vitesse des galaxies, par rapport à leurs distances, est constante. Cette constante est connue comme la constante de Hubble, qui est le taux actuel d'expansion de l'univers, c'est-à-dire, environ 73 (km/s) / Mpc. Cela signifie qu'une galaxie située à 1 mégaparsec (environ 3,26 millions d’années-lumière) de l'observateur s'éloigne du fait de l'expansion de l'univers (et donc hors effet d'un mouvement propre de l'objet, négligeable à très grande distance) à une vitesse de 73 km / s). Autrement dit, le taux actuel d'expansion de l'univers est de 22 kilomètres par seconde par million d'années-lumière (unité de longueur, égale à un peu moins de 10 trillions km, ou 1016 mètres, 10 petameètres, tel que défini par l'Union Astronomique Internationale, une année-lumière est la distance parcourue par la lumière dans le vide en un an). Actuellement, les géoscientistes connaissent plus de 125 milliards de galaxies dans l'univers observable /chaque galaxie contient des milliards d'étoiles). Les diamètres des galaxies varient de quelques milliers à cent mille années-lumière. Mais nous ne pouvons connaître les galaxies qui sont dans un certain rayon, connu sous le rayon de Hubble. En fait, les galaxies plus grandes que le rayon de Hubble voyagent à la vitesse de la lumière. Le rayon de Hubble est estimé à environ 12 milliards (109) d'années-lumière. Le rayon de Hubble est souvent appelé simplement horizon, une fois qu’il est étroitement liée à l'horizon particule (distance maximale à qu’un particule pourrait avoir voyagé pour un observateur ayant l'âge de l'univers). Le rayon de Hubble est liée à la constante de Hubble H, puisque R = c / H, où c est la vitesse de la lumière, ce qui signifie, à peu près, le volume de l'univers. Comme l'univers est en expansion continue, sa densité d'énergie est continuellement décroissante (en l'absence de matière exotique, comme l'énergie fantôme).

Loi de Murphy.........................................................................................................................................................................................Murphy's law

Si quelque chose peut mal tourner, elle tournera mal (événements négatifs possibles). En géologie, cette loi suggère que tout événement possible (probabilité non nulle), arrivera certainement tenant en ligne de compte l’extension du temps géologique (accent mis sur des occurrences positives possibles).

Voir : « Temps Géologique »
&
« Événement (géologique) »
&
« Big Crunch (théorie) »

La loi de Murphy peut être exprimée en divers axiomes humoristiques, lesquels déclarant que tout qui peut aller mal ira mal. En termes mathématiques, elle est souvent exprimée comme 1 + 1 * 2, où * représente presque jamais. L'histoire de cette loi dit que dans base aérienne d'Edward (Californie), il y a quelques années, Jean-Paul Stapp et George E. Nichols travaillaient dans un projet aéronautique conçu pour tester la quantité de décélération subite qu'un être humain peut supporter dans un accident. Murphy, qui venait d'un autre laboratoire pour faire partie de l'équipe de recherche, a apporté avec lui un ensemble d'indicateurs qui devraient théoriquement mesurer la décélération avec plus de précision. Toutefois, les indicateurs n’ont mesuré aucune décélération, puisque les appareils étaient mal assemblés. Très irrité, Murphy a maudit le technicien chargé de l'installation et murmura quelque chose de semblable à ce qui est désormais sa loi immortelle (‘Si quelque chose peut aller mal, elle ira mal’). Il semble qui a été ainsi que la loi de Murphy est née. Cinquante ans plus tard, en 1999, Stapp, Nichols et Murphy ont reçu le Ig Prix Nobel, une parodie du prix Nobel, qui est décerné chaque année par la revue humoristique de la science ‘Annals of Improbable Research’ récompensent les personnes dont la découverte ou la conquête peut sembler inutile, ridicule et nuisible. La loi de Murphy n'est pas une loi scientifique, ainsi comme ce n’est pas une loi scientifique le principe de Peter (d’après Peter Lawrence, 1919-1990), qui dit que les employés d'une entreprise tend à s’élever à son niveau d’incompétence (le principe de Peter vous plonge dans l’émerveillement en vous faisant découvrir que votre patron, votre chef de service, votre contremaître... sont moins compétents que vous ne le croyez). De nombreux géoscientistes associent la loi de Murphy avec les lois de la thermodynamique, une fois que la loi de Murphy est souvent citée comme une forme de la seconde loi de la thermodynamique (loi de l'entropie), vu que les deux suggèrent une tendance vers un état plus désorganisée. (Verma, S., 2005).

Loi de Snell........................................................................................................................................................................................................Snell's law

Lorsqu'une onde passe à travers une interface entre deux milieux isotropes (mêmes propriétés physiques dans toutes les directions), l'onde incidente change de direction de sorte que le sinus de l'angle d'incidence (angle entre l'onde incidente et la perpendiculaire à l'interface) divisé par la vitesse de l’onde dans le premier milieu est égal au sinus de l'angle de réfraction divisée par la vitesse de l’onde dans le deuxième milieu (loi de réfraction).

Voir : « Angle d’Incidence »
&
« Principe Géologique »
&
« Angle de Réfraction »

La réfraction se produit dans une l'interface entre deux matériaux en raison des différentes vitesses acoustiques qu’ils ont. La vitesse du son à travers chaque matériel est déterminée par les propriétés physiques du matériel, en particulier, les modules d'élasticité et densité. Lorsqu'une onde rencontre une interface entre deux matériaux avec des vitesses acoustiques différentes et la vitesse du matériel inférieur est plus grande, la portion de l’onde dans le matériel inférieur se déplace plus rapidement, et c’est à cause de cela que l’onde se dévie. La loi de Snell est, aussi, connue comme la loi de Descartes, car elle décrit la relation entre les angles et les vitesses des ondes. Ainsi, si la vitesse acoustique horizontale dans le matériel supérieur est v_1 et dans l’inférieur, v_2 et si l'angle d'incidence est α_1 et celui de réfraction, α_2, comme illustré ci-dessus, la loi de Snell-Descartes stipule que (sin α_1/v_1) = (sin α_2 /v_2). Cela signifie que la loi de Snell suit le principe du temps minimal de Fermat. En d'autres termes, une onde suit toujours le chemin le plus rapide, qui n'est pas, forcément, le plus court. Dans le diagramme illustré sur cette figure, il y a, également, une onde réfléchie longitudinale, qui est l'onde que se réfléchie avec le même angle que l’angle l'incident, puisque les deux voyagent dans le même matériel, c'est-à-dire, avec la même vitesse. Ainsi, en supposant que l'interface illustrée ci-dessus correspond à une interface entre deux intervalles sédimentaires avec des densités d_1 et d_2 et dans lesquelles les ondes sonores se propagent à des vitesses différentes v_1 et v_2, ce qui signifie que les intervalles ont des impédances acoustiques (v_1.d_1) et (v_2.d_2), le coefficient de réflexion, qui est le grand responsable des réflexions observées sur les lignes sismiques, est donné par le rapport entre la différence et la somme des impédances. Comme les ondes incidentes obliques à une interface, sont brisées en ondes réfléchies et réfractées, ce qui permet d'analyser une succession de interfaces superposées.

Loi de Stefan-Boltzmann..........................................................................................................................................Stefan-Boltzmann's law

La quantité d'énergie rayonnée par un corps noir est proportionnelle à la puissance quatre de la température : E = σ T^4, où σ est la constante de Stefan-Boltzmann et T la température (mesurée en degrés Kelvin). Selon cette loi, tout objet ayant une température supérieure au zéro absolu rayonne de l'énergie.

Voir : « Zéro Absolu »
&
« Soleil »
&
« Zone Aphotique »

L'énergie totale rayonnée par un corps noir est proportionnelle à la puissance quatre de la température du corps. N'oublions pas qu'un corps noir est un corps hypothétique qui absorbe tout rayonnement qui tombe sur lui. Cette loi a de nombreuses applications pratiques, mais une nouvelle application est apparue pour la première fois, un article non signé - le Paradis est plus chaud que l'Enfer - dans la revue ‘Applied Optics’ (vol. 11, 1972). L'article commence par une citation de la Bible (Esaïe 30:26) : ‘La lumière de la Lune sera comme la lumière du Soleil et la lumière du Soleil sera sept fois plus que la lumière de sept jours’. Ainsi, le ciel reçoit de la Lune autant de rayonnement que nous recevons du Soleil, et de surcroît, sept fois plus que la Terre reçoit du Soleil, autrement dit, environ 50 fois plus. Le rayonnement reçu par le ciel va le chauffer jusqu’au point où la chaleur perdue par rayonnement est égale à la chaleur reçue. Cela signifie que le ciel perd 50 fois plus chaleur que la Terre. Selon la loi de Stefan-Boltzmann, la température de la Terre est de 525° C. Selon la religion révélée (‘Révélation’ 21:08) : ‘Mais pour les lâches, et non croyants ......... auront leur part dans le lac qui brûle avec de feu et soufre’, ce qui signifie que température de l'enfer doit être inférieure à 445° C, c’est-à-dire, la température à laquelle le soufre change en gaz. Par conséquent, le Ciel ou le Paradis est plus chaud que l'Enfer. En effet, avec cette loi, Stefan a déterminé la température de la surface du soleil à partir des données C. Soret (1854-1904), une fois que la densité de flux d'énergie du Soleil est 29 fois supérieure à la densité de flux d'énergie d'une plaque métallique chauffée. Ainsi, il a placé une plaque ronde à une distance telle de l’appareil de mesure qui serait vue sous le même angle que le soleil. Soret a estimé que la température de la plaque devrait être d'environ 1900-2000° C, cependant Stefan en admettant que un un tiers du flux d'énergie du Soleil est absorbée par l'atmosphère terrestre, a corrigé flux du Soleil vers une valeur 3 / 2 fois plus grande, c'est-à-dire, 29 × 02 / 03 = 43.5.

Loi de Steno.....................................................................................................................................................................................................Steno's law

Les couches sédimentaires sont déposés au fil du temps, c'est-à-dire, les plus vieilles à la base et les plus récentes au sommet. En effet, les roches sédimentaires sont formées par des particules, strates et couches qui se superposent les uns aux autres, ce qui signifie que dans une succession continue de roches sédimentaires, une couche donnée est plus vieille que la sus-jacente et plus jeune que la sous-jacente. Cette loi est fondamentale pour l'interprétation de l'histoire de la Terre, une fois qu’en n’importe quelle place, elle indique l'âge relatif des couches et des fossiles qu'elles contiennent.

Voir : « Stratification (sédiments) »
&
« Principe Géologique »
&
« Couche »

La loi de Steno implique que la plupart des sédiments sont déposés, plus ou moins horizontalement (Principe de l’horizontalité d'originale de Steno). Normalement, lorsque les roches sédimentaires sont inclinés, elles ne sont pas dans leur position originale. Elles ont été soit allongées, par un régime tectonique extensif (formation de failles normales), ou raccourcies, par un régime tectonique compressif (formation de plis et failles inverses). Cependant, comme l'illustre dans tentative d'interprétation d'une ligne sismique à travers le détroit de Macassar (entre l'île de Bornéo et les îles de Célèbes), il est clair que la loi de l'horizontalité d'originale doit être appliqué avec le plus grand soin, vu que le long plus de toutes les lignes chronostratigraphiques (surfaces de déposition) il y a, au moins quatre ruptures d’inclinaison : (i) Rupture de la ligne de baie, entre les sédiments alluviaux et fluviaux ; (ii) Rupture côtière ou rupture de la ligne de côte, qui est, plus ou moins, équivalente à la rupture côtière de la surface de dépôt, et qui est située entre les sédiments de la plaine côtière / deltaïque et les sédiments du prodelta ; (iii) Rupture du rebord continental (rupture supérieure du talus continental), entre les sédiments de la plate-forme et les sédiments du talus continental, laquelle qui peut coïncider ou non avec le rebord du bassin et (iv) Rupture de la base du talus continental, entre les sédiments de la pente continentale et de la plaine abyssale. Les sédiments clastiques du prodelta et talus continental ne se dépose pas horizontalement, mais avec une certaine inclinaison vers le bassin (généralement entre 1 et 3 dégrées). Dans cette tentative, la région du delta de la Mahakam, les inclinaisons des sédiments vers l’Est sont originelles (dépôts de talus) tandis que dans la ceinture de Sulawesi, les sont postérieurs au dépôt.

Loi de Titius-Bode..........................................................................................................................................................................Titius-Bode law

Les distances de quelques planètes suivent une formule arithmétique simple. En d'autres termes, les corps célestes de certains systèmes orbitaux, y compris le Soleil, orbitent en fonction d’une exponentielle de la moitié du grand axe de l'orbite. Cette hypothèse, corroborée par les orbites de Cérès et Uranus, est réfutée par l'orbite de Neptune.

Voir : « Soleil », figure
&
« Terre »
&
« Lune »

La loi de Titius-Bode (aussi appelé simplement loi de Bode) est une loi mathématique très controversée, qui définit, très approximativement, les distances planétaires. Elle a été proposée en 1766 par Johan Daniel Tietz (1729-1796), plus connu sous son nom latinisé Titius. Cependant, cette loi a été mais qui a été principalement divulguée par l'astronome allemand Johann Elert Bode (1747-1826), directeur de l'Observatoire de Berlin, qui a, finalement, définit une séquence qui, aujourd’hui, est connu comme la loi de Titius-Bode. Cette loi part d’une progression géométrique de raison 2, à partir du deuxième terme : 0, 1, 2, 4, 8, 16 et 32. Titius a multiplié par chacun de ces termes par trois : 0, 3, 6, 12, 24, 48 et 96 en ajoutant 4 unités é chacun de ces termes, ce qui donne : 4, 7, 10, 16, 28, 52 et 100 et enfin, en les divisant par 10 : 0.4 ; 0.7 ; 1.0 ; 1.6 ; 2.8 ; 5.2 et 10.0. En d'autres termes, si la distance du Soleil à Saturne est prise comme 100 longueurs, Mercure est séparée du Soleil par quatre longueurs. Vénus est distante de 4 + 3 = 7 longueurs. La Terre est de 4 + 6 = 10. Mars est de 4 + 12 = 16. Après Mars, il y a une longueur de 28 (4 + 24 = 28), où on ne trouve aucune planète. Après on arrive à la distance de Jupiter avec 4 48 = 52 longueurs, et enfin, pour Saturne 100 longueurs (4 + 96 = 100). Sachant qu'une unité astronomique (UA) est la distance moyenne entre la Terre et le Soleil, les valeurs obtenues représentent les distances moyennes des planètes en unités astronomiques par rapport au Soleil. Le plus curieux de cette loi est qu'elle prédit l'existence d'une planète entre orbites de Mars et Jupiter, autrement dit à 2.8 UA du Soleil. Plus tard, cette valeur a été attribuée à la ceinture d'astéroïdes en orbite autour du Soleil. Cette loi a été réfutée par la découverte de Neptune et Pluton, qui ne suivent pas cette loi et par le fait que la ceinture est composée par des fragments et non par un corps céleste. En 1839, le philosophe américain C. S. Pierce a considéré que la loi de Bode est un exemple de raisonnement fallacieux, puisqu’elle n'est pas le résultat d'une méthode scientifique, en particulier de la méthode pragmatique PHT (Problème, Hypothèse, Test).

Loi de Walther..........................................................................................................................................................................................Walther's law

En continuation d sédimentation, la succession latérale de systèmes de dépôt se trouve également verticalement. En d'autres termes, si latéralement, en direction de la mer, existe une succession a, b, c, verticalement, et du bas vers le haut, on trouvera c, b, a.

Voir : « Stratification (sédiments) »
&
« Principe Géologique »
&
« Cortège Sédimentaire »

C’a été le géologue allemand Walther qui a étudié les relations entre les faciès (lithologie et la faune associée) et des environnements sédimentaires. Il a reconnu que les environnements de dépôt changent latéralement avec le temps, et par conséquent, les faciès des environnements de dépôt adjacente se succèdent les une aux autres comme une succession verticale. Ainsi, il a constaté que la succession verticale des faciès est la même que la succession latérale. Comme l'illustre cette tentative d'interprétation d'une ligne sismique de l’offshore du Mozambique, la succession latérale des faciès a-b-c se trouve, aussi, verticalement de bas vers le haut (c-b-a). Toutefois, cette loi (loi de Walther) n'est valide qu’en continuité de sédimentation, autrement dit, en des sections stratigraphiques sans discordances (surfaces d'érosion induites par des chutes relatives du niveau de la mer), et particulièrement dans l’absence de discordances renforcées par la tectonique (discordances angulaires). En outre, elle ne peut pas être appliquée que dans les sections qui ne sont pas subdivisées para des surfaces diachroniques, comme par exemple, les surfaces transgressives. Pourtant, paradoxalement, bien que les ensembles de paracycles séquence et cycles séquence soit subdivisés par des surfaces diachroniques, la loi de Walther est utilisée pour interpréter le contexte de dépôt de ces intervalles sédimentaires. La nature diachronique des surfaces qui limitent ces cycles stratigraphiques, pour des raisons pratiques, est ignorée et les paquets sédimentaires, qui les constituent (paracycles  du cycle-séquence, ensembles de paracycles et cycles-séquence), sont considérés comme, plus ou moins, contemporains. En d'autres termes, les sédiments sous-jacents et sus-jacents aux surfaces que limitent chacune de ces unités stratigraphiques, sont plus jeunes ou au contraire, plus anciens que l’unité en question. Cela signifie que les sédiments, qui forment une unité sédimentaire, qu’elle soit un paracycle séquence ou un cycle séquence, sont supposés synchrones. Sur les lignes sismiques, en tenant compte la résolution sismique, l'erreur est minimale.

Lois de Kepler ..........................................................................................................................................................................................Kepler's laws

Les planètes se déplacent sur des orbites elliptiques autour du Soleil, avec le Soleil dans un foyer de l'ellipse. Une ligne droite entre une planète et le soleil balaie des aires égales pendant la même période. Le carré de la période d'une planète est inversement proportionnelle au cube du rayon de son orbite.

Voir : « Théorie Astronomique des Paléoclimats »
&
« Précession des Équinoxes »
&
« Orbite »

Première loi : Les planètes se déplacent sur des orbites elliptiques, avec le Soleil dans un des foyers. Deuxièmement loi : La droite joignant le Soleil à une planète balaie des aires égales en des temps égaux. Troisièmement loi : Les carrés des périodes orbitales des planètes sont proportionnels aux cubes de leurs distances moyennes au Soleil. Mesures modernes dans les orbites des planètes montrent qu'elles ne suivent pas précisément ces lois. Cependant, son développement est considéré comme un jalon important dans l'histoire des sciences. Les deux premières lois ont été publiées en 1609 et troisième en 1619. Ses publications ont mis un terme aux cycles et épicycles de Ptolémée. Dans le modèle de Ptolémée, les planètes se déplacent dans un petit cercle (épicycle) qui, à son tour, se déplace le long d'un grand cercle appelé déférent. Les deux cercles tournaient vers l’Est et parallèlement au plan de l'orbite du Soleil. La foi ardente de Kepler dans le système copernicien ‘Le soleil n'est pas seulement le centre de l'univers, mais aussi, l'esprit du mouvement’ lui apporta la malédiction des chefs religieux et le titre de ‘astronome fou.’ Outre la découverte de ces trois lois, il a élaboré des tables de la position des étoiles, développé la lunette astronomique, travaillé dans le calcul infinitésimal et logarithmes, fondé la science de l'optique géométrique, étudié l'anatomie de l'œil humain, expliqué les marées des océans et a écrit, en latin, la première histoire de science-fiction de l'‘Somnium’, dans laquelle il rêvait de construire un bateau, pour naviguer sur les océans de l'espace, dans l'univers. Les lois de Kepler ont affiné le modèle copernicien. Si l'excentricité d'une orbite planétaire est égal à zéro, les lois de Kepler disent que : (i) L'orbite planétaire est un cercle ; (ii) Le Soleil est dans le centre ; (iii) La vitesse de la planète en orbite est constante et (i) Le carré de la période sidéral est proportionnelle au cube de la distance au Soleil. Actuellement, on sait que : (a) L'orbite planétaire n'est pas un cercle, mais une ellipse ; (b) Le Soleil n'est pas au centre, mais dans un point focal ; (c) La vitesse n’est pas linéaire et la vitesse angulaire n’est pas constante et (d) Le carré de la période sidérale est proportionnelle au cube de la moyenne entre les distances maximale et minimale au Soleil.

Lois de la Thermodynamique.............................................................................................................................Thermodynamic's laws

La chaleur est une forme d'énergie et l'énergie est conservée. La chaleur ne s'écoule pas spontanément d'un objet froid vers un chaud (il est impossible de convertir la chaleur en travail avec une efficacité de 100 %, ce que veut dire, que l'entropie d'un système fermé ne peut pas diminuer). Il est impossible, dans un nombre fini d'étapes, de porter la température d'un objet au zéro absolu.

Voir : « Théorie des Systèmes »
&
« Flèche du Temps »
&
« Zéro Absolu »

Il y a trois lois de la thermodynamique. La première dit que la chaleur est une forme d'énergie et que l'énergie est conservée. Cette loi, sous la forme d'une équation, peut être exprimée comme : DU = Q - W, où DU est la variation d'énergie interne du système, Q l'énergie thermique reçue par le système, et W le travail produit par le système. Notons que dans le terme thermodynamique, thermo se rapporte à la chaleur et dynamique au travail. La deuxième loi de la thermodynamique, qui est due à Rudolf Clausius, dit que la chaleur ne s'écoule pas spontanément d'un corps froid vers un corps plus chaud (il y a plusieurs énoncés, plus au moins, équivalente de cette loi, qui ont été proposés par différents scientifiques à différentes époques). La troisième loi de la thermodynamique dit qu’il est impossible de refroidir un objet à la température du zéro absolu. Cette température est de - 273.15° F. L'écrivain de science-fiction, John W. Campbell a décrit les lois de la thermodynamique par un jeu dans lequel : (i) Vous ne pouvez pas gagner (Première loi de la thermodynamique) ; (ii) Vous ne pouvez pas faire match nul (Deuxième loi) et (iii) Vous ne pouvez pas quitter le jeu (Troisième Loi). Dans cette figure ces lois sont exprimées de la façon suivante : (A) L'énergie ne peut être créée ni détruite ; (B) L'entropie totale (une mesure de la désordre d'un système) de l'univers (système plus ses environs) doit augmenter en de manière spontané en chaque processus spontané (lors de la construction d'une maison, par exemple, l'entropie diminue localement, mais il est évident que globalement l’entropie augmente, il suffit de voir l’état lamentable dans lequel les entrepreneurs abandonnent les carrières où ils vont chercher le calcaire pour la fabrication du ciment) et (C) L'entropie (S) d'un matériel cristallin et parfaitement pur à une température de -273.15 ° F (-459,67° C ou 0° Kelvin) est égal à zéro. La glace a une entropie faible, mais son entropie augmente quand la glace se transforme en eau et augmente beaucoup plus lorsque l'eau est chauffée et se transforme en vapeur. L'entropie d'un système irréversible doit augmenter, ainsi, il est très possible que l'entropie de l'univers augmente.

Longitude...............................................................................................................................................................................................................Longitude

Distance angulaire, en degrés, minutes et secondes, d'un point à l'Est ou à l'Ouest du méridien de Greenwich. Les lignes de longitude sont, souvent, appelés méridiens.

Voir : « Latitude »
&
« Carte de Contour »
&
« Terre »

La longitude qui, quelques fois, est représentée par la lettre grecque λ (lambda), décrit l'emplacement d'un lieu sur Terre, mesurée en degrés de zéro à 180 vers l'Est ou vers l'Ouest du méridien de Greenwich. Ce méridien passe au-dessus de la ville de Greenwich (‘Royal Observatory’ à la périphérie de Londres, Royaume-Uni), et qui par convention divise le globe terrestre en Occident et Orient. Au contraire de la latitude, dont la surface naturelle de référence est l’équateur, la longitude n’a pas de position de départ naturelle. Par conséquent, un méridien de référence devait être choisi. Pendant que les cartographes britanniques utilisaient le méridien de Greenwich, d'autres références ont été utilisés comme: El Hierro, Rome, Copenhague, Jérusalem, Saint-Pétersbourg, Pise, Paris, Philadelphie, Washington, etc. En 1884, dans la "Conférence Internationale du Méridien" a été adopté le Méridien de Greenwich comme le premier méridien mondial. Chaque degré de longitude est subdivisé en 60 minutes, et chaque minute en 60 secondes. Une longitude est spécifiée dans le format degrés°, minutes’, secondes’’. Si l'emplacement est à l'Ouest, on place un signe moins (-) devant la longitude. Au lieu d'utiliser le signe négatif, on peut aussi utiliser les lettres E et W pour indiquer l'Est et l’Ouest, respectivement. Une longitude peut être combinée avec une latitude pour donner une position précise d'un endroit sur Terre. Contrairement de 1 degré de latitude, qui correspond toujours à une distance de 111.12 km, 1 degré de longitude varie de 0 à 111,12 km. Si la distance est mesurée dans un cercle de même latitude, la distance est de 111, km 12 fois le cosinus de la latitude. Si la distance est mesurée sur un grand cercle, la distance est plus petite. La longitude d'un point peut être déterminée en calculant la différence horaire entre ce point et le Temps Universel Coordonné (UTC). Comme un jour a 24 heures et un cercle a 360 degrés, le Soleil se déplace dans le ciel (en réalité s’est la Terre qui se déplace) à une vitesse de 15 degrés par heure (360° divisé par 24 heures = 15° par heure). Pour effectuer ce calcul, il est nécessaire une horloge marquant l'heure UTC et déterminer l’heure locale par des observations astronomiques (http://pt.wikipedia.org/wiki/Longitude).

Longitude du noeud ascendant...............................................................................................................Longitude of ascending node

Angle entre une direction de référence, dite origine de la longitude et la direction du noeud ascendant, mesuré sur un plan de référence.

Voir : « Orbite »
&
« Précession »
&
« Écliptique »

La longitude du noeud ascendant (Ω) est l'un des éléments orbitaux de l'orbite d'un corps céleste. Outre la longitude du noeud ascendant les autres éléments orbitaux d'un corps céleste sont un ensemble de six valeurs numériques qui permettent de définir son orbite autour du Soleil ou d'un autre corps céleste de manière complètement univoque. Ces six quantités sont les suivantes : (i) Inclinaison de l'orbite (i), (ii) Argument du périhélie (ω), si ce n'est pas le soleil, sera l’argument du périastre ; (iii) Demi-grand axe de l'orbite (a) ; (iv) Excentricité de l’orbite (ε) et (v) Anomalie moyenne du temps (M0). Notons que les éléments orbitaux des objets réels ont tendance à se modifier au fil du temps. L'évolution des éléments orbitaux se fait, principalement, en raison de l'attraction gravitationnelle d'autres corps célestes. Dans le cas des satellites, ceci est due un manque de circularité de l’orbite et à la friction avec l'atmosphère. Ceci est cruciale dans les satellites artificiels de la Terre ou d'autres planètes. Dans le cas des comètes, l'expulsion de gaz et la pression de radiation, ou les forces électromagnétiques introduisent des petites forces non-gravitationnelles, qui doivent être prises en compte pour expliquer son mouvement. Pour un objet qui orbite autour du Soleil, c’est l'angle avec le sommet dans le Soleil qui va depuis le point d’Ariès (ou point vernal) jusqu’au noeud ascendant de cette orbite, mesuré sur le plan de référence de l'écliptique (plan de l'orbite terrestre autour du Soleil, ou l'orbite décrite dans ce plan ; le nom vient du fait que les éclipses sont possibles uniquement lorsque la Lune est très proche de ce plan), dans le sens de la translation du corps. Les longitudes du noeud ascendant des 8 planètes du système solaire sont les suivantes : (a) Mercure = 48.331° ; (b) Venus = 76.67029° ; (c) Terre = 348.73 936° ; (d) Mars = 45.562° ; (e) = Jupiter 100,492° ; (f) Saturne = 113.64281° ; (g) Uranus = 73.98982° ; (h) Neptune = 131,79431°. N'oublions pas que : (1) L'inclinaison et la longitude du noeud ascendant indiquent le plan de l'orbite ; (2) L'argument du périhélie orient l’orbite dans son plan ; (3) Le demi-grand axe (ou la période, sans distinction) détermine la taille de l'orbite ; (4) L'excentricité détermine la forme de l’orbiter et (5) Le temps de passage au périhélie (ou anomalie moyenne) permet de placer l'objet dans son orbite.

Longueur d’Onde.................................................................................................................................................................................Wave length

Distance horizontale entre deux crêtes ou deux creux consécutifs d’une onde.

Voir : « Hauteur (d’une vague) »
&
« Zone de Déferlement »
&
« Onde Sismique »

En mer, dès un tremblement de terre jusqu’au mouvement d'un bateau, tout crée des vagues. Cependant, dans la mer, la cause principale des vagues, c'est le vent. Ainsi, lorsque le vent passe au-dessus de la surface de l'eau, les forces de frottement forcent la mer à onduler. La force du vent, le fetch ou course (distance sur laquelle le vent souffle sur l'eau) et la durée du vent déterminent la taille des vagues. Comme illustré ci-dessus, les vagues peuvent être divisés en plusieurs parties : (i) Crête, qui est le point culminant d'une vague ; (ii) Creux ou vallée entre deux vagues qui est le point le plus bas d’une vague ; (iii) Hauteur de l’onde qui est la distance verticale entre la crête et creux suivant et (v) Période (P qui est le temps qui s'écoule entre le passage de deux crêtes (ou creux) successives par un même point. En général, les ondes périodiques, caractérisées par des crêtes et creux peuvent être transversales ou longitudinales. Les ondes transversales sont celles dans lesquelles les vibrations sont perpendiculaires à la direction de propagation (ondes produites par une corde de guitare ou d'ondes magnétiques). Les ondes longitudinales sont celles dans lesquelles les vibrations sont parallèles à la direction de propagation de l'onde, comme, par exemple, les ondes sonores. N’ oublions pas, quand un bateau ou un autre objet oscille dans un lac, il subit une trajectoire orbitale, une fois que les ondes ne sont pas des simples ondes sinusoïdales transversales. Une onde stationnaire est une onde qui reste toujours dans la même position. Ce type d'onde se forme lorsque le milieu se déplace dans la direction opposée à la direction de l'onde. Ce type d'onde peut se développer dans un milieu stationnaire lorsque deux ondes se déplaçant dans des directions opposées. Comme exemples d’ondes on peut citer : (a) Les vagues de la mer ; (b) Les ondes de radio ; (c) Les ondes sonores ; (d) Les vagues du trafique ; (e) Les ondes sismiques (tremblements de terre) ; (f) Les onde de gravité ; (g) Les ondes d'inertie, etc. Les équations mathématiques de ces ondes sont, principalement, des équations différentielles qui décrivent l'évolution d'une onde harmonique (sinusoïdal) par rapport au temps. Les équations diffèrent légèrement en fonction de la façon dont l'onde est transmise et le support sur lequel elle se déplace. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la vitesse d'une onde, en fait, est une vitesse de phase. Dans les vagues de la mer qui se déplace n’est pas l’eau, mais les crêtes et les creux, autrement dit la phase de la surface de l'eau.

Lotique (eau)....................................................................................................................................................................................................................Lotic

L'eau qui s’écoule en aval-pendage. Ainsi, un écosystème lotique contraste avec un lentique, lequel comprend des eaux terrestres, plus ou moins stagnantes, comme les lacs, étangs, etc.

Voir : « Lentique (eau) »
&
« Courant (cours d’eau) »
&
« Fleuve »

L’écologie d’un système lotique est l’étude des interactions biotiques et abiotiques dans les écoulements des eaux continentales. Avec l’écologie des systèmes lentiques qui implique les eaux continentales moins dynamiques, comme elles qui forment les domaines d’étude, plus générales, de l’eau douce ou écologie aquatique. Les milieux lotiques ont des formes très diverses qui vont depuis les ruisseaux jusqu’aux grands fleuves, mais ils ont des caractéristiques qui justifient leur étude ensemble. En fait, on observe certaines caractéristiques communes, qui font de l’écologie des cours d’eaux une discipline unique par rapport aux autres habitats aquatiques. Ainsi : (i) Les écoulements sont unidirectionnels ; (ii) Les systèmes sont dans un état de constant changement physique ; (iii) Il existe un haut dégrée d’hétérogénéité spatiale et temporelle à toutes les échelles (habitats) ; (iv) La variabilité entre les systèmes lotiques est grande ; (v) Le biota est spécialisé pour vivre en conditions d’écoulement, etc. Les écoulements sont l’opérateur dans les systèmes abiotiques, clef des systèmes lotiques qu’influencent leur écologie. La force des écoulements d’eau peut varier suivant le système, en fonction d’un soutient de flux rapides ou lents, tourbillons, etc., qui sont considérés comme systèmes lentiques. La vitesse d’écoulement de l’eau peut être variable à l’intérieur du même système et entre systèmes différents. Ceci est typiquement fonction de la variabilité de la friction dans le fond et marges du chenal, de la sinuosité, des obstructions et de l’inclinaison. De surcroît, la quantité d’eau qui en dans le système à partir d’une précipitation directe, dégel et/ou des eaux souterraines, peut affecter la vitesse de l’écoulement. Les eaux peuvent altérer la forme du lit des cours d’eau par des processus d’érosion ou déposition, créant une variété d’habitats, comme des courants, glissements et marées. La lumière est importante pour les systèmes lotiques, car elle produit l’énergie nécessaire pour la productivité primaire à travers la photosynthèse et elle peut produire un refuge pour les espèces qui sont des proies dans les parties obscures. La quantité de lumière qu’un système reçoit peut être liée à une combinaison variable d’écoulements internes et externes.

Lumachelle.........................................................................................................................................................................................Coquina, Lumachel

Calcaire détritique légèrement ou modérément cimenté et composé de fragments de coquilles. Calcaire détritique composée, principalement, par des fragments de fossiles, qui ont subi une importante abrasion et transport avant d'atteindre le site de dépôt.

Voir : « Calcaire »
&
« Détritus (géologie) »
&
« Réservoir (HC) »

Comme illustré dans cette photo, une lumachelle, parfois appelée, aussi, ‘coquine’ (terme espagnol qui signifie coquillage) ou calcarenite, est une roche endogène constituée par des sédiments deutogènes, principalement des fragments de coquillages. Comme les coquillages sont formés de carbonaté de calcium, les lumachelles peuvent être considérées comme des calcaires endogènes (formés par des détritus), mais non comme des protogènes (formés par précipitation de carbonate de calcium) . Les lumachelles se forment près de la ligne de côte, où l’action des vagues est forte et capable de trier les sédiments, comme le suggère les particules brisées, mais polies (par l’abrasion des vagues de la mer), qui les constituent. Beaucoup de roches calcaires contiennent des fossiles, mas les lumachelles sont exclusivement constituées par des fossiles, comme on peut le constater dans la lumachelle illustrée dans cette figure. Une lumachelle très cimentée est, très souvent, désignée comme coquinite, ainsi comme un calcaire composé, principalement, par des fossiles de coquillages, qui vivaient où se sont déposées (dépôt in situ ou dépôt sur place), est appelé, parfois, calcaire à coquilles). Certains géoscientistes vont plus loin et différencient les lumachelles et calcaires à coquilles allochtones (formés par fragments qui n’ont pas été transportés) des lumachelles et calcaires à coquilles autochtones (formés par des fragments qui ont été transportés d’autres endroits). Beaucoup de lumachelles se forment à partir de matériel récifal et sub-récifal. Ces faciès sont surtout représentés dans les environs des récifs et contiennent, très souvent, des algues vertes des genres Gymnocodium, Macroporella et Mizzia, fusillines et gastéropodes. Les lumachelles ont été utilisées comme matériel de construction (dalles, pavées, etc.), une fois qu’étant peu cimenté elles se cassent facilement dans ses composants (fragments de coquilles et corail) et peuvent, ainsi, remplacer le gravier obtenu par fragmentation des roches, dont l’obtention est beaucoup plus chère. D’autre côté, comme les lumachelles contiennent, très souvent, des composants riches en phosphore, elles sont, en certains pays, utilisées comme des fertilisants.

Lune ....................................................................................................................................................................................................................................Moon

Satellite naturel de la Terre et le cinquième plus grand satellite naturel dans le système solaire. Un satellite est un objet naturel (l'homme n’est pour rien dans sa création) en orbite autour d'une planète, comme, la Terre autour du Soleil.

Voir : « Terre »
&
« Apside »
&
« Aphélie »

La distance moyenne entre la Terre et la Lune est d'environ 384 400 km. Le diamètre de la Lune est 3476 km, soit 27,3 % du diamètre de la Terre. La surface de la Lune est de 0.074 fois celle de la Terre. Le volume de la Lune est 0.20 fois celle de la Terre. La masse de la Lune est 0.1123 fois celle de la Terre et la force de gravité, à l'équateur, est 16.54% de la gravité terrestre sur équateur. La Lune tourne autour de la Terre en 27.3 jours. Elle est dans la même position dans le ciel tous les 29.5 jours. Il n'y a pas d'atmosphère sur la Lune. Ainsi, sur la Lune, même pendant la journée, le ciel est toujours noir. Aussi, sur la Lune, il n'y a pas de tremblements de terre ou des éruptions volcaniques, au moins depuis que la vie est apparue sur Terre. Vu de la Terre, la Lune, avec ses taches, montagnes et cratères est exactement la même depuis les premiers organismes vivants sont apparus sur la surface terrestre. De la Terre, on observe toujours la même face de la Lune (les premières images de la face cachée de la Terre ont été faites par une sonde en 1959). L'effet le plus frappant de la gravité de la Lune sur la Terre se manifeste par les marées. En fait, les mers de notre planète quand elles sont en face de la Lune sont fortement attirées par elle, en raison de sa proximité, ce qui provoque une hausse du niveau des mers que ce côté. De même, les mers, qui sont de l'autre côté de la Lune, sont moins attirées par elle, car elles sont plus éloignées, ce qui crée une chute du niveau de la mer. Bien que la force de gravité du Soleil soit plus fort que celle de la Lune, son effet sur les marées est d'environ 2/3, en raison de la grande distance que sépare le Soleil de la Terre. Quand la Lune est, plus ou moins, alignée avec la Terre et le Soleil, les marées provoquées par la Lune et le Soleil sont ajoutés, ce qui produit des marées beaucoup plus importantes (marées de vives eaux ou grandes marées qui se produisent naturellement deux fois par mois). De même, quand la Lune est décroissante ou croissante (quadratures), les marées sont des marées de mortes eaux avec des amplitudes minimales. Notons que la Lune est formée par une croûte anorthositique croûte, manteau et noyau dont la partie extérieure est liquide (en supposant que 10% a cristallisé).

Lunule Tectonique.........................................................................................................................................................Crescentic tectonic gouges

Structure d’arrachement (traces de glissement) en la forme de croissant, souvent visible sur les plans de stratification des flancs des anticlinaux et qui est le résultat du glissement des couches des couches sédimentaires lors du raccourcissement des sédiments.

Voir : « Tectonique »
&
« Anticlinal »
&
« Raccourcissement (sédimentaire) »

Les lunules tectoniques et l’importance des glissements couche à couche dans les plis jurassiques (chaîne des montagnes du Jura) ont été reconnus depuis de nombreuses années par les géologues suisses (Wegmann, C.E., 1954). En fait, au cours d'un raccourcissement des sédiments est facile de voir que pliage par glissement couche à couche fonctionne, plus au moins, comme le pliage d'un annuaire téléphonique où les pages (couches sédimentaires) glissent les une sur les autres. Comme le montre ce schéma, c'est le mouvement relatif des couches vers le sommet des anticlinaux, le long des plans de stratification, qui est la cause des lunules tectonique. Ces structures sont très utiles dans la géologie de terrain, car elles indiquent, à peu près, la direction axiale et la localisation de l'anticlinal. Au début de recherche pétrolière, c'est-à-dire avant la sismique réflexion, les lunules tectoniques ainsi que les plis d'entraînement (petits plis qui se forment sur les flancs des anticlinaux et dont la vergence indique la position de l'apex de la structure), étaient indispensables pour déterminer où puits d’exploration devraient être forés. En effet, à ce moment de l'histoire de la recherche pétrolière, presque tous les géoscientistes, sinon la totalité, utilisée la méthode de l’anticlinal pour localiser des pièges structuraux, autrement dit, les anticlinaux (la recherche pétrolière était limitée aux onshores). En d'autres termes, les géoscientistes cherchaient à trouver les structures anticlinales (ne pas confondre un anticlinal avec un antiforme, qui, au contraire de l’anticlinal, est une structure d’allongement et non de raccourcissement) pour localiser les puits d’exploration, une fois qu’un puits perfore dans ce type de piège (piège structural) traversera toutes les roches-réservoir potentielles dans des conditions optimales de piégeage). Quand un géoscientiste trouve dans un affleurement (plans de stratification) des lunules tectoniques il peut déduire la direction axiale et en quel sens se trouve l’axe de l’anticlinal, car la direction des lunules tectoniques est perpendiculaire à la direction axiale et le sens (inclinaison de la base des lunules, comme dans les lunules glaciaires) donne le sens du mouvement. Le même se passe avec les plis d'entraînement, dans lesquels la vergence est toujours en direction du plan axial.

Lutite.................................................................................................................................................................................................................................Lutite

Toute roche sédimentaire à grains d'argile et limon don le diamètre est inférieur à 1/16 mm. Le terme lutite est également utilisé pour les roches calcaires lorsque la taille des particules est équivalent à celle d’une argile ou d’un siltite.

Voir : « Siltite »
&
« Limon (vase) »
&
« Argile »

Les lutites, aussi appelés pélites, sont une classe de roches sédimentaires clastiques dont les éléments ont un diamètre inférieur à 1 / 16 mm (moins de 63 microns). Le terme plus utilisé pour décrire plus les sédiments composés par ce type de particules est limon, silte et argile (pour le plus petits, moins de 20 microns). Pour les sédiments consolidés (cimentés), les termes siltite et argillite sont parfois utilisés. Cependant, originalement (en anglais) le terme argillite, implique un faible métamorphisme. Les lutites se présentent, parfois, sous une forme argileuse (pierre d’argile), ce qui leur donne une forte rétention d’eau, autrement dit, une faible perméabilité (http://fr.wikipedia.org/wiki/Lutito). Comme l'illustre cette figure, les lutites sont, souvent, associés à des pierres précieuses, comme, par exemple, à des émeraudes.. En réalité, les célèbres mines de la région de Muzo (Colombie), les émeraudes sont associées à des brèches de lutites et à des veines de calcite. Le terme lutite est, également, utilisé dans la classification des calcaires clastiques. Pettijohn donne les limites descriptives suivantes dans la base de la taille des grains, en évitant l'utilisation de termes tels qu’argile ou argileuse, qui impliquent une certaine composition chimique : (i) Gravier, psefite (grec), rudite (latin) ; (ii) Sable, psamite (grec), grès (latin) et (iii) Argile, pélite (grec), lutite (Latin). En anglais, en fonction de la taille des grains, les lutites s’appellent appelé ‘claystones’, ‘siltstones’ ou ‘schistes”. Les lutites lorsqu'ils sont soumis à la compaction (poids de sédiments ou contraintes tectoniques) développent une fissillité préférentielle et deviennent des schistes. Ces termes anglais ont été traduits en français par certains géoscientistes, mais le plus souvent, la traduction n’exprime pas, correctement, la définition originelle du terme. Les cas les plus flagrants sont de schiste, argillite et schiste argileux, une fois qu’un schiste peut ne pas être métamorphique ; argillite est, en anglais, une roche légèrement métamorphique (anchimétamorphique) et argile n'est pas une roche, mais plutôt une granulométrie. Par conséquent, souvent, qu'il est préférable d'utiliser les termes anglais, car il y a d'autres termes, tels que ‘shale’, qui n’ont pas traduction en français.

Lysocline...................................................................................................................................................................................................................Lysocline

Profondeur de l'océan en dessous de laquelle le taux de dissolution de la calcite augmente de manière significative. Sous lysocline il y a une profondeur connue comme la profondeur de compensation des carbonates (PCC), sous laquelle le taux d'apport de la calcite balance le taux dissolution, ce qui signifie qu'il n'y a pas de dépôt de calcite.

Voir : « Calcite »
&
« Profondeur de Compensation (carbonates) »
&
« Dissolution »

La lysocline est la profondeur sous laquelle la plupart des carbonates des sédiments du fond marin se dissolvent. A ce niveau restent seulement sans se dissoudre seulement les carbonates plus résistantes, comme les calcaires foraminifères, raison pour laquelle dans les sédiments il y a encore des restes de carbonates. Il y a un second niveau, appelé «le niveau de compensation de la calcite" ou "profondeur de compensation de la calcite" (NCC / PCC, ou CCD, ce qui signifie "Calcite Compensation Depth" en anglais), plus profond, sous lequel la totalité des carbonates se dissolvent. La réaction chimique peut être traduit ainsi : CaCO_3 + H_2O + CO_2 → Ca_2+ + 2HCO_3. La lysocline est actuellement entre 3 000 et 5 000 mètres de profondeur, ce qui correspond, à peu près, à la moyenne des profondeurs des océans. La lysocline peut varier en fonction de multiples facteurs, parmi lesquels la concentration de CO_2, le niveau d'acidité des eaux, ou la latitude, ce qui permet qui à certains endroits, comme dans l'Antarctique, elle est à quelques centaines de mètres sous la surface. La nécessité d'une certaine profondeur pour la dissolution des carbonates est due au fait que leur solubilité augmente avec la diminution de la température et avec une augmentation de la pression. C'est précisément cette dépendance avec la température, qui est responsable du faut que lysocline et le PCC ne soient pas parallèles dans l'océan, étant, généralement, la PCC plus éloignée dans le centre du bassin océanique et plus proche près de leurs marges. Cependant, à d'autres moments la lysocline a souffert des variations importantes, comme, par exemple, il y a 55 millions d'années lors de la maximum thermique du Paléocène / Eocène (TMPE), quand elle a globalement montée, de façon spectaculaire, en raison de l’augmentation de la température et du CO_2 (http : // fr.wikipedia.org / wiki / lysocline). Cet intervalle transitoire du réchauffement global de la planète (± 55 Ma) est associé à la transformation des écosystèmes et des changements du cycle du carbone, et probablement, causée par l'entrée de grandes quantités de CO_2 et CH_4 dans le système océan-atmosphère. une tentative d'interprétation d’un détail d'une ligne sismique de l’offshore du Labrador, un cycle séquence, associé à un cycle eustatique de 3e ordre (durée entre 0.5 et 3e à 5 My), c’est-à-dire, limité entre deux chutes relatives du niveau de la mer consécutives, est reconnu par les terminaisons des réflecteurs. La différence d'âge entre les deux discordances (limites des cycles stratigraphiques), induites par des chutes relatives du niveau de la mer, est inférieure à 3 à 5 My (calibrées par les résultats des puits d’exploration), corrobore l'interprétation de cet intervalle sédimentaire comme un cycle séquence. Toutefois, dans ce détail, seuls les cortèges de haut niveau sont visibles, à savoir, le cortège transgressif (CT) et le prisme haut niveau (PHN). Le cortège transgressif se reconnaît par sa géométrie rétrogradante induite pour le déplacement, vers le continent, de la rupture d’inclinaison de la surface de déposition côtière. Ce déplacement est causé par les successives montées relatives du niveau de la mer en accélération (paracycles eustatique sans chutes relatives significatives) qui créent, dans la partie distale de la plate-forme continentale, des conditions géologiques semblables à celles des bassins affamés, c'est-à-dire, avec un très faible taux de sédimentation. La surface qui souligne un tel déplacement est une limite transgressive, autrement dit, une surface diachronique et non une surface chronostratigraphique. Le long de la limite transgressive, l’hiatus (de non dépôt) augmente vers le bassin, ce qui contraste avec l'hiatus associé à une discordance, qui, globalement, diminue vers le bassin pour atteindre sa valeur minimale dans la partie la plus profonde du bassin lorsque les cônes sous-marins de bassin, du cycle stratigraphique suivant, se déposent. Ainsi, on peut dire que, dans une cycle, la principale surface diachronique séquence diachronique est l'interface entre le cortège transgressif (géométrie rétrogradante) et le prisme de haut niveau (géométrie progradante). Dans l'ensemble, les cortèges transgressifs s’épaississent vers le continent, avant de se biseauter, contre la limite inférieure du cycle, par des biseaux d’aggradation côtiers. Les prismes de haut niveau s’ épaississent vers la mer, avant de se biseauter, dans les parties profondes du bassin, par des biseaux de progradation.

 


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Dernière modification : Décembre, 2014