Nanoplancton............................................................................................................................................................................................Nanoplankton

Tous organismes marins planctoniques de dimensions comprises entre 2.0 et 10 microns (μm). À titre de comparaison, un cheveu humain a une épaisseur d'environ 100 microns (0.00010 m).

Voir : « Benthos »
&
« Mégaplancton »
&
« Foraminifère »

En biologie marine et limnologie on appel plancton (du mot grec “planktos” qui signifie errant) à l’ensemble des organismes qui ont peu de pouvoir de locomotion et qui vivent librement dans la colonne d'eau (pélagiques), étant, souvent, transportés par les courants océaniques. Le plancton se trouve à la base de la chaîne alimentaire des écosystèmes aquatiques, car il sert d’aliment à des organismes plus grands. C’est à la fin du XIVe siècle, que le biologiste allemand Johannes Müller, dans une expédition océanique, a décidé de passer une fine maille de soie par la surface de la mer, pour capturer les substances en suspension. Il a trouvé une communauté totalement inconnue, composé de nombreux organismes végétaux et animaux. Cependant, celui qui le premier a utilisé le terme plancton a été le biologiste, aussi allemand, Viktor Hensen en 1887. Il a défini ces organismes comme toutes les particules organiques qui flottent libre et involontairement dans les masses d’eaux, indépendamment de la côte et de hauteur d’eau. N'oublions pas que le plancton est habituellement divisé en: (i) Phytoplancton - formé principalement par des algues microscopiques ; (ii) Ichtyoplancton - constitué par des formes larvaire ou juvéniles du necton avec peu locomotivité ; (iii) Zooplancton - formé par les animaux. Le phytoplancton est présent dans les masses d'eau océaniques de forme éparse, dans des concentrations beaucoup plus faibles que dans l'eau près de la côte. La raison en est essentiellement la moindre quantité de nutriments présents dans les océans ; les eaux côtières sont beaucoup plus riches en éléments nutritifs, une fois que le flux de nutriments venant des fleuves enrichit en nitrates, phosphates et autres sels minéraux, qui quand absents limitent le développement de la biomasse du phytoplancton. Le phytoplancton se développe depuis la surface jusqu’à la couche de compensation. Dans les eaux océaniques limpides la surface de compensation peut atteindre plus de 80 mètres de profondeur. La couche de compensation est la couche dans laquelle les végétaux font la photosynthèse juste assez pour rester en vie et pour maintenir leurs processus métaboliques. A partir de cette couche les plantes consomment plus d'énergie qu'elle n'en produit et finissent par mourir de faim. (Http :/ / pt.wikipedia.org / wiki / plancton).

Nécrophage......................................................................................................................................................................................................Necrophage

Organisme qui mange la chair morte ou en décomposition.

Voir : « Animal (règne) »
&
« Benthos »
&
« Méroplancton »

Un nécrophage ou détritivores est un animal qui se nourrit de débris organiques (plantes et animaux morts), les recyclant et les retournant à la chaîne alimentaire pour être réutilisés par d'autres organismes vivants. Une chaîne ou réseau alimentaire (ou trophique comme disent quelques géoscientistes) est une séquence d'êtres vivants / populations qui se nourrissent les uns des autres. Les exemples de plus communs de nécrophage sont les vautours, charognards, hyènes et diverses espèces de coléoptères et mouches. Ce type d'alimentation est une forme de saprophagie, que dans le cas des plantes s’appelle cas saprophytie. Saprophyte, saprotrophyte ou saprotrophe sont les noms donnés en biologie aux organismes, y compris les plantes, champignons et d'autres êtres, qui se nourrissent en absorbant les substances organiques provenant, habituellement, de la décomposition de la matière organique. Les plantes saprophytes sont incapables de faire la photosynthèse. Avec la même étymologie, on utilise pour les animaux le terme saprovore. D’autres termes utilisés pour désigner ce type d’êtres vivants sont saprobes ou saprobiontes. Les êtres détritivores sont d'une importance fondamentale. Ils favorisent la dégradation de la matière organique facilitant, ainsi, le travail des champignons et bactéries. Dans la mythologie, les nécrophages sont des êtres qui se nourrissent des cadavres d’êtres humains, qui, souvent, tuent leurs victimes, car celles-ci ne se rendent compte qu'elles sont en face d'un nécrophage, une fois que ceux-ci changent de forme. Les nécrophages font partie des nombreuses légendes en Europe et Moyen-Orient. Bien que les nécrophages aient eu une place particulière dans le folklore de l'Occident, ils ont apparu, auparavant, dans les légendes du monde arabo - islamique, selon lesquelles ils appartenaient à une race rebelle des mauvais esprits, qui vivaient, principalement, dans les déserts, mais aussi se cachant dans des grottes et se promenaient dans les bois et dans les endroits où il avait des cadavres. Les nécrophages, avec leur comportement cannibale et son goût pour le pillage des tombeaux, ont toujours étaient craint en Afrique du Nord, Moyen-Orient et l'Inde. En outre, au delà du plaisir de consommer tout type de cadavre qui gisait sur son passage, la plupart des nécrophages ne sont pas vraiment satisfaits s’ils tuent eux-mêmes les proies (http://pt.wikilingue.com/es/Necrófago_ (mitolog%C3%ADa).

Necton............................................................................................................................................................................................................................Nekton

Ensemble des organismes aquatiques d’une masse d'eau (océan ou lac) capables de se déplacer (nager) indépendamment des courants.

Voir : « Plancton »
&
« Faune Profonde »
&
« Faciès »

Le necton contraste avec le plancton qui est l'ensemble des organismes flottants et qui dérivent passivement dans les masses d'eau, comme les algues, bactéries, œufs et les larves d'organismes marins, protozoaires et autres petits pré-dateurs. La plupart, mais pas tous, des organismes planctoniques sont très petites (le plus grand diamètre est inférieur à 1 cm), tandis que la longueur des organismes, qui forment le necton (nectoniques) varie entre quelques centimètres et 30 mètres. Une caractéristique du necton est la possibilité que les organismes, qui le forment, on de se déplacer rapidement. Une autre caractéristique est sa maniabilité, à la fois de l'accélération rectiligne et angulaire. Ils démarrent, s’arrêtent et tournent très facilement. Tenant compte de la taille et vitesse de déplacement du plancton et du necton, on peut dire que le plancton prend l’eau comme un milieu visqueux, très souvent avec des écoulements réversibles, tandis que le necton est dominé par inertie. Le necton océanique est composé d'une grande variété de poissons osseux, requins, raies, et en plus petite quantité, de mammifères et reptiles. Les seuls invertébrés qui peuvent être considérés comme necton sont les mollusques céphalopodes. Les poissons qui passent leur vie entière dans la zone épipélagique (zone océanique dans laquelle la lumière du soleil pénètre en quantité suffisante pour que la photosynthèse soit possible) sont holoépipélagiques. Comment holoépipélagiques on peut citer le requin blanc, dorade marine épineuse, thon jaune, marlin rayé, poisson soleil (poisson de la famille des Molidae), etc. Le deuxième groupe de poissons océaniques est appelé méroépipélagiques. Les poissons de ce groupe passent, uniquement, une partie de leur vie dans la zone épipélagique. Ce groupe est plus varié et inclut les poissons, qui passent leur vie adulte dans la zone épipélagique, mais pondent leurs œufs le long de la côte (hareng, baleine-requin, dauphin, etc.) ou en eau douce, comme le saumon. Une autre composante du necton océanique est formé par les mammifères marins tels que les baleines (cétacés), phoques, otaries (carnivores), etc. Parmi les mammifères marins qui vivent dans les eaux côtières, on peut citer les lamantins, dugongs, loutres de mer, etc.

Néocristallisation....................................................................................................................................................................................Authigenesis

Processus par lequel de nouvelles phases minérales sont cristallisées dans les sédiments ou roches au cours de la diagenèse. De nouveaux minéraux peuvent être produits par : (i) Réactions impliquant les phases déjà présentes dans le sédiment ou roche ; (ii) Précipitation de matériaux introduits dans la phase liquide ou (iii) Combinaison de composants d'originaux et composants introduits. Ce processus, qui, généralement, se superpose à l’altération et cimentation, implique, normalement la cristallisation et peut produire une substitution complète. Les phases authigènes peuvent inclure : silicates, comme, par exemple, le quartz, feldspaths alcalin, les zéolithes, halite, gypse, tourmaline, glauconite, etc.

Voir : « Diagénèse »
&
« Authigenèse »
&
« Compaction »

Dans stratigraphie séquentielle et exploration pétrolière, l'un des minéraux de néoformation le plus important est glauconite, c'est-à-dire, une variété d'argile riche en fer, qui peut se trouver sous la forme de granulés, grains ou ciment intergranulaire et qui a une densité comprise entre 2.4 - 2.95 g/cm^3. La glauconite authigène se forme dans des parties distales des plates-formes continentales, dans des conditions géologiques et géochimiques très strictes où le taux de sédimentation est relativement faible. Un certain nombre d'études scientifiques ont montré que les minéraux glauconitiques se forment, actuellement, de préférence sous la tranche d’eau de la plate-forme moyenne à distale, en association avec les cortèges sédimentaires transgressives. Lorsque pendant le forage d'un puits d’exploration pétrolière, le géoscientiste, qui s’occupe les diagraphies instantanées, reconnaît, dans les déblais de forage, des sables avec de la glauconite de néoformation, il avancé, immédiatement, comme hypothèse de travail, que le sable, d’où proviennent les déblais, est, probablement, une sable transgressif. Mais comme toute l'hypothèse géologique doit être testée, il va vérifier si les déblais ont aussi ou non, des débris de charbon. S'il trouve des débris de charbon, l'hypothèse est réfutée et il émet une nouvelle hypothèse : le sable avec glauconite authigène et des débris de charbon, est, probablement, un sable turbiditique. Dans le cas, où le géoscientiste ne trouve pas de débris de charbon dans les déblais de forage, l'hypothèse avancée est corroborée et doit être pris en considération. L'identification de glauconite est important non seulement d'interpréter les environnements sédimentaires et établir des corrélations, mais aussi pour localiser les roches-réservoirs les plus probables et les pièges stratigraphiques.

Néritique.....................................................................................................................................................................................................................Neritic

Environnement marin caractérisé par une profondeur d'eau comprise entre 0 et 200 mètres. Trois sous-environnements peuvent être distingués : (i) Néritique Interne avec une profondeur d'eau entre 0 et 30 m ; (ii) Néritique Moyen, avec une profondeur d'eau comprise entre 30 et 100 m et (iii) Néritique Externe, avec un profondeur d'eau entre 100 et 200 m.

Voir : « Bathyal »
&
« Milieu de faciès de dépôt »
&
« Tranche d’eau de plate - forme »

La zone néritique comprend les premiers 200 mètres de profondeur de l'océan. Elle englobe la zone littorale (près de la ligne de côte) et la plate-forme continentale (jusqu’au rebord continental). C'est dans ce domaine, ce qui en fait la plupart de la vie à partir de la photosynthèse (vie qui utilise l'énergie solaire pour convertir le dioxyde de carbone en eau et nourriture), comme le phytoplancton et algues flottantes (algues fucacées). Zooplancton, qui est formé par des créatures flottantes (depuis les diatomées microscopiques jusqu’aux petits poissons, crevettes, etc.) vit également dans cette région. De nombreuses espèces de baleines, comme, par exemple, la baleine géante et la baleine à bosse, etc., se nourrissent presque exclusivement de zooplancton. Ces baleines forcent l'eau de mer à travers le matériau osseux formé à la place des dents, pour filtrer les petits organismes marins. Le plus grand de tous les poissons, le grand requin blanc, vit seul à l'extérieur du plancton. L'océan est un vaste domaine. Il couvre plus de 71 % de la surface terrestre. Parmi ces 71 %, environ 65 % sont considérés comme l’océan bleu (océan ouvert). Les autres 35 % forment de l'océan côtier, qui couvre les plates-formes continentales (quand elles existent). Le monde des animaux, plantes et oiseaux est relativement plat, c'est-à-dire, qu'il ne se développe ni trop au-dessus ou trop en dessous la surface terrestre, ce qui n'est évidemment pas le cas dans les océans. Les océans ont une profondeur moyenne supérieure à 3.3 kilomètres et contiennent de la vie en presque tous les endroits, même à des grandes profondeurs. La vie, dans les océans, est divisée en deux catégories : (i) Benthique (fond marin) et (ii) Pélagique (eaux océaniques). Fonction de la profondeur, le milieu pélagique peut, encore, être divisée en : (a) Zone euphotique ou épipélagique (beaucoup d’oxygène et peu de nutriments, plantes) ; (b) Zone dysphotique ou mésopélagique (peu d’oxygène, augmentation de nutriments, animaux, bactéries) et (iii) Zone bathypélagique ou abyssopélagique (oxygène plus abondante que dans la zone dysphotique, moins de nutriments, apport d’eaux polaires).

Néritique Externe .................................................................................................................................................................................Outer neritic

Sub-environnement ou sub-milieu marin caractérisé par une profondeur d'eau de 100 à 200 m, entre la plate-forme moyenne et le rebord continental (qui peut coïncider ou non avec le rebord du bassin).

Voir : « Bathyal »
&
« Néritique »
&
« Tranche d’eau de plate - forme »

Dans ce schéma on distingue la province néritique (profondeur d'eau comprise entre 0 et 200 mètres) et la province océanique ou mer bleue. La première correspond, plus ou moins à la plate-forme continentale (entre la ligne de côte et le rebord du bassin, qui peut coïncider ou non avec le rebord continental) et à la zone superficielle de la mer bleue, c'est-à-dire jusqu'à 200 mètres de profondeur. Cependant, en certaines conditions géologiques (conditions de bas niveau marin), quand le bassin n'a pas de plate-forme continentale (ligne de côte coïncide, pratiquement, avec le rebord continental), la zone néritique ne correspond, uniquement, à l'horizon superficiel de la mer bleue. Comme illustré ci-dessus, la zone néritique est, généralement, divisée en trois sub-environnements : (i) Zone néritique externe, caractérisée par une profondeur d'eau entre 100 et 200 mètres ; (ii) Zone néritique moyenne, avec un tranche d'eau entre 20 et 100 mètres et (iii) Zone néritique interne, qui est caractérisée par une profondeur d'eau entre 0 et 30 mètres. Certains géoscientistes distinguent encore dans la zone néritique, une zone de transition, limitée entre 0 et 5 mètres de profondeur, qui correspond au domaine d'eau saumâtre (baies, des lagunes, etc.) et la zone de déposition non-marine (continentale, fluviale, etc.). La zone néritique externe est, généralement, une zone de faible taux de sédimentation. La partie supérieure fait partie de la zone photique, mais dans la partie inférieure, la pénétration de la lumière solaire est insuffisante pour que la vie puisse se développer à partir de la photosynthèse (vie qui utilise l'énergie solaire pour convertir le dioxyde de carbone, en eau et de la nourriture). La zone néritique externe, où les grès alternant avec des argiles est un milieu très propice au développement de piège non-structuraux pour hydrocarbures, principalement, dans les cortèges transgressifs (géométrie rétrogradante). Les caractéristiques pétrophysiques (porosité et perméabilité) des roches-réservoirs clastiques, y déposées, sont, généralement, bonnes. De surcroît, l'épaisseur relativement importante des horizons argileux, alternant avec des roches-réservoirs, ce qui augmente la probabilité d’une couverture verticale et latérale pour former des pièges morphologiques, et surtout, de pièges morphologiques par juxtaposition.

Néritique Interne....................................................................................................................................................................................Inner neritic

Sub-environnement marin caractérisé par une profondeur d’eau entre 0 e 20 mètres.

Voir : « Néritique Externe »
&
« Néritique »
&
« Tranche d’eau de plate - forme »

Dans ce schéma on distingue la province néritique (profondeur d'eau comprise entre 0 et 200 mètres) et la province océanique ou mer bleue. La première correspond, plus ou moins à la plate-forme continentale (entre la ligne de côte et le rebord du bassin, qui peut coïncider ou non avec le rebord continental) et à la zone superficielle de la mer bleue, c'est-à-dire jusqu'à 200 mètres de profondeur. Cependant, en certaines conditions géologiques (conditions de bas niveau marin), quand le bassin n'a pas de plate-forme continentale (ligne de côte coïncide, pratiquement, avec le rebord continental), la zone néritique ne correspond, uniquement, à l'horizon superficiel de la mer bleue. Comme illustré ci-dessus, la zone néritique est, généralement, divisée en trois sub-environnements : (i) Zone néritique externe, caractérisée par une profondeur d'eau entre 100 et 200 mètres ; (ii) Zone néritique moyenne, avec un tranche d'eau entre 20 et 100 mètres et (iii) Zone néritique interne, qui est caractérisée par une profondeur d'eau entre 0 et 30 mètres. Certains géoscientistes distinguent encore dans la zone néritique, une zone de transition, limitée entre 0 et 5 mètres de profondeur, qui correspond au domaine d'eau saumâtre (baies, des lagunes, etc.) et la zone de déposition non-marine (continentale, fluviale, etc.). La zone néritique externe est, généralement, une zone de faible taux de sédimentation. La partie supérieure fait partie de la zone photique, mais dans la partie inférieure, la pénétration de la lumière solaire est insuffisante pour que la vie puisse se développer à partir de la photosynthèse (vie qui utilise l'énergie solaire pour convertir le dioxyde de carbone, en eau et de la nourriture). Dans la zone néritique interne, entre la ligne de côte et, plus ou moins, 20 mètres de profondeur, ce qui signifie, approximativement, jusqu’à la profondeur de l'influence des vagues (mer agitée), les sédiments dominants sont riches en sable et les roches qu’y se forment formé par les changements diagénétiques et météoriques sont, généralement, épaisses et avec une grande porosité et perméabilité, en d'autres termes, elles sont des excellentes roches-réservoirs. Les sédiments argileux déposés en association avec les surfaces d'inondation, forment des excellents roches de couverture (haute pression de déplacement ou faible perméabilité). Ainsi, l'alternance de roches-réservoirs et de couverture crée des conditions favorables à la formation de pièges non structuraux.

Néritique Moyen ..................................................................................................................................................................................Middle neritic

Sub-environnement marin caractérisé par une profondeur d'eau comprise entre 20 et 100 m.

Voir : « Néritique Externe »
&
« Néritique »
&
« Tranche d’eau de plate - forme »

Dans ce schéma on distingue la province néritique (profondeur d'eau comprise entre 0 et 200 mètres) et la province océanique ou mer bleue. La première correspond, plus ou moins à la plate-forme continentale (entre la ligne de côte et le rebord du bassin, qui peut coïncider ou non avec le rebord continental) et à la zone superficielle de la mer bleue, c'est-à-dire jusqu'à 200 mètres de profondeur. Cependant, en certaines conditions géologiques (conditions de bas niveau marin), quand le bassin n'a pas de plate-forme continentale (ligne de côte coïncide, pratiquement, avec le rebord continental), la zone néritique ne correspond, uniquement, à l'horizon superficiel de la mer bleue. Comme illustré ci-dessus, la zone néritique est, généralement, divisée en trois sub-environnements : (i) Zone néritique externe, caractérisée par une profondeur d'eau entre 100 et 200 mètres ; (ii) Zone néritique moyenne, avec un tranche d'eau entre 20 et 100 mètres et (iii) Zone néritique interne, qui est caractérisée par une profondeur d'eau entre 0 et 30 mètres. Certains géoscientistes distinguent encore dans la zone néritique, une zone de transition, limitée entre 0 et 5 mètres de profondeur, qui correspond au domaine d'eau saumâtre (baies, des lagunes, etc.) et la zone de déposition non-marine (continentale, fluviale, etc.). La zone néritique externe est, généralement, une zone de faible taux de sédimentation. La partie supérieure fait partie de la zone photique, mais dans la partie inférieure, la pénétration de la lumière solaire est insuffisante pour que la vie puisse se développer à partir de la photosynthèse (vie qui utilise l'énergie solaire pour convertir le dioxyde de carbone, en eau et de la nourriture). En général, c’est dans la zone néritique que se forme la glauconite authigène, que les géoscientistes utilisent souvent pour différencier un environnement profond d'un environnement néritique par le soi-disant critère Selley : (i) La présence dans les déblais de forage de débris de glauconite authigène sans restes débris de charbon, suggère qu'ils sont issus d'une roche qui s’est déposée dans la zone néritique externe à la moyenne, probablement, en association avec un cortège sédimentaire transgressif ; (ii) La présence dans les déblais de forage de débris glauconite authigène et de charbon suggère fortement qu'ils sont issus d'une roche turbiditique, autrement dit, des sédiments de plate-forme transportés et déposés, rapidement, dans des eaux profondes et (iii) La présence de débris de charbon sans débris de glauconite authigène suggère une milieu sédimentaire non-marin.

Névé.........................................................................................................................................................................................................................................Firn

Masse de l'eau, qui étant isolée de la mer par un banc de sable, maintient une communication plus ou moins constant avec elle. Étendue d'eau, généralement, peu profonde séparée de la mer par un cordon littoral (tombolo, lido, etc.).

Voir : « Lac »
&
« Lac de Méandre »
&
« Lac Proglaciaire »

Dans son évolution sédimentaire, les lagunes, comme illustré dans cette figure (Lagoa dos Patos dans le Rio Grande do Sul, Brésil) ne sont pas très différents des playas des bassins endoréiques (bassins avec un système de drainage fermé où les eaux intérieures se concentrent en masses permanentes ou temporaire d'eau lentique où elle, peu à peu, s'évapore). En effet, comme c'est le cas dans les playas, les lagunes sont rarement alimentées en eau, douce ou salée, et elles subissent une évaporation intense ainsi qu’une forte action du vent. En général, les sont des salines naturelles, comme, par exemple, celles de la partie aride du Golf du Mexique (Laguna Grande) et celles de certains points de la Méditerranée. Une lagune très typique est celle localisée au sud de la ville de Larnaca (Chypre), où une lagune d'eau salée (Laguna de Larnaca) est séparée de la mer Méditerranée par une barrière de sédiments transportés par les vagues de l'océan. Cette lagune n’a pas plus de 1 mètre de profondeur et son niveau est, environ, 2 mètres au-dessous du niveau de la Méditerranée, ce qui signifie que l'eau de mer, chargée de sel, s'infiltre dans la lagune à travers la barrière. Comme les cours d’eau qui se jettent dans la lagune de Larnaca sont insuffisants pour compenser la perte d'eau par évaporation, il y a précipitation de sel. D'autres exemples de lagunes similaires ont été étudiées et décrites par plusieurs auteurs, soit en Égypte soit sur des bords la mer Rouge. Dans la saline de Mex (près d'Alexandrie) se dépose une vase noire, sur un grès grossier de chlorure de sodium avec rides, au taux de 7 à 14 cm par an (Termier, H. & Termier, G., 1960). Dans les lagunes salées isolées en arrière de des cordons littoraux se déposent des vases sur lesquelles poussent des algues et plantes vasculaires. Dans les climats tropicaux, c’est dans les lagunes qui installent les palétuviers. Les lagunes salées ne doivent pas être confondues avec les marais salants de rias (quand la vallée du fleuve est inondée par la montée du niveau de la mer), comme c'est le cas avec l'estuaire du Tage à Lisbonne, où la monté de la mer au cours de marée dépose dans les marges une boue qui peuvent se transformer en marais salant.

Nife............................................................................................................................................................................................................................................Nife

Abréviation pour le mélange de nickel (Ni) et fer (Fe) qui caractérise la composition du noyau de la Terre, dans lequel on peut être distingué une partie extérieure liquide et une interne solide.

Voir : « Sial »
&
« Sima »
&
« Croûte »

La couche externe fragile de la Terre est la croûte qui correspond qui à l'écorce de la lithosphère. La croûte peut être divisé en : (i) Croûte continentale et (ii) Croûte océanique. La couche supérieure de la croûte terrestre est la croûte continentale, qui est moins dense et composée, essentiellement, de silice et aluminium. C'est pourquoi elle est aussi appelée Sial (si - silice, al -aluminium). La densité moyenne du sial est d'environ 2700-2800 kg/m^3. La plupart des géoscientistes se réfèrent aux roches qui forment formant le sial comme “ roches granitiques “, une fois que le granit est, sans aucun doute, la roche prédominante. La croûte océanique est plus dense et essentiellement basaltique, ce qui signifie que, en réalité, le sial comprend une grande variété de types de roches. Au-dessus du sial se trouve une épaisse couche, appelée sima, car elle est, fondamentalement, constituée par de la silice et magnésium (avec des quantités significatives de fer). Le sima est plus dense que le sial. La densité moyenne du sima varie entre 2800 et 3300 kg/m^3, dans la partie supérieure, et dans la partie inférieure moyenne, entre 3300 et 5600 kg/m^3. Le sima s'étend jusqu’à 2900 km de profondeur, autrement dit, jusqu'au la limite supérieure du noyau de la Terre, lequel s’appelle Nife vu que le nickel et fer sont les composants principaux. En résumé, au du point de vue de la composition chimique, la Terre peut être divisée en trois couches : (i) Sial, la couche de surface, assez dense et friable, composée principalement de silice et d'aluminium ; (ii) Sima, la couche intermédiaire, avec une épaisseur d'environ 2850 km, ductile, dense, principalement composé de silice et magnésium et (iii) Nife, la couche interne équivalente au noyau de la Terre. Le nife a une épaisseur d'environ 3500 km et est composée, essentiellement, de nickel et fer. La densité du nife dépassant 5600 kg/m^3. La partie externe du nife est liquide, puisque les ondes S (ondes secondaires, qui arrivent en retard par rapport aux ondes P, car elles se déplacent plus lentement) ne la pénètrent pas. La partie externe du nife semble être solide, puisqu'elle est traversée par les ondes S. Cette division chimique de la Terre ne doit pas être confondue avec la division rhéologique, dans laquelle plusieurs les couches peuvent être pris en compte : (a) Lithosphère (b) Asthénosphère (c) Mésosphère et (iv) Noyau.

Nimbostratus...............................................................................................................................................................................................Nimbostratus

Nuage stratiforme bas (entre la surface de la Terre et 3000 mètres d’altitude), sans forme particulière et qui, en générale, produit de la pluie. L'épaisseur moyenne des nimbostratus est d'environ 2000 mètres.

Voir : « Nuage »
&
« Atmosphère »
&
« Climat »

Les nimbostratus sont des nuages avec un aspect amorphe, une base diffuse et basse, très épaisses, foncées ou grises. Les nimbostratus produisent des précipitations intermittentes et plus ou moins intenses. Les nimbostratus sont des nuages denses, normalement sombres, qui obscurcissant le soleil, accompagnés de précipitations (nimbus en latin, signifie “ pluie “). Les nimbostratus se forment en masses d'air, avec une certaine instabilité, lorsque l'humidité est modérée ou élevée et la température est, relativement, élevée. Elles sont, généralement, associés à des fronts chauds ou occluses. L'évaporation de l'eau de pluie rend, normalement, une visibilité faible, pouvant se former une couche inférieure de nuages ou de brouillard sous les nimbostratus, si l'air devient saturé. Rappelons nous qu’un nuage est un ensemble de visible de minuscules particules d'eau liquide ou glace, ou des deux, au même temps, en suspension dans l'atmosphère. Cet ensemble peut, également, contenir des particules d'eau liquide ou glace de plus grandes dimensions, et des particules provenant, par exemple, des vapeurs industriels, fumées ou poussières. Les nuages ??sont de l’humidité de l’air condensé. Elles sont constituées par des gouttelettes d'eau et / ou de cristaux de glace. En ce qui concerne l’aspect ou morphologie, un nuage peut être : (i) Stratiforme - développée horizontalement, couvrant une grande surface, mais mince, donnant des précipitations douces et continues ; (ii) Cumuliforme, quand développé verticalement, de grande extension, isolée, donnant des fortes pluies localisées et (iii) Cirriforme - plus ou moins horizontal, fibreuse, d’aspect fragile, occupant la haute atmosphère et formé de minuscules cristaux de glace (ce type de nuage ne donne pas de précipitations, mais il suggère des précipitations à venir). Les principaux types de nuages que la plupart des météorologues considèrent sont les suivants : (a) Cirrus ; (b) Cirrocumulus ; (c) Cirrostratus ; (d) Altostratus ; (e) Altocumulus ; (f) Stratus ; (g) Stratocumulus ; (h) Nimbostratus ; (i) Cumulonimbus ; (j) Cumulonimbus.

Niveau de Base (de déposition).......................................................................................................................................................Depositional base

Position relative du niveau de la mer. Cependant, il peut se rapporter à la surface de l'eau des lacs et / ou des surfaces d'équilibre locales associées aux systèmes fluviaux. Normalement, sauf indication contraire, le niveau de base est la position relative du niveau de la mer, qui est contrôlée par l'action conjointe de la tectonique et eustasie. Le niveau de l'action des vagues, c'est-à-dire, la profondeur de l'action érosive des vagues est, souvent, considérée comme négligeable.

Voir : « Variation Relative (du niveau de la mer) »
&
« Limite d'action des vagues de beau temps »
&
« Surface de Ravinement »

Le niveau de base de déposition est la surface sur laquelle les sédiments s’accumulent ou sont érodés. Il est lié à l'érosion continentale et à la zone d'accumulation des sédiments, qui se remplie ou qui est érodée, fonction des variations relatives du niveau de la mer. Le niveau de base de déposition est une surface dynamique, qui est contrôlée par : (i) Érosion ; (ii) Dépôt ; (iii) Eustasie et (iv) Tectonique (subsidence ou soulèvement). Normalement, le niveau de base est donné par la position relative du niveau de la mer, mais il peut être associé au niveau de l’eau d’un lac ou d'une surface d'équilibre associée avec aux systèmes fluviaux. Dans les plates-formes clastiques, le niveau de base pour l'accumulation des sédiments est, pour certains géoscientistes, le profil d'équilibre de la plate-forme et représente l’a compensation entre l’apporte sédimentaire et le mouvement d'eau. Toutefois, un tel équilibre est une surface équilibre dynamique conceptuelle, qui modifie beaucoup le concept d'équilibre marin de certains géoscientistes, qui considèrent que le profil marin d'équilibre comme la plus grande profondeur à laquelle le fond de la mer est agitée par les vagues pendant les tempêtes. Dans les carbonates, la diversité des profils de dépôt et la distribution des ceintures de faciès est beaucoup plus grande que dans les systèmes clastiques, ce qui reflète des grandes différences dans les facteurs génétiques. Comme l’énergie hydraulique dépend des conditions océanographiques de la plate-forme, les différences entre les carbonates et les systèmes clastiques traduisent les différences de l’apport sédimentaire. Dans un régime sédimentaire avec un niveau relatif de la mer stable, la variabilité des profils de dépôt sur les différentes plates-formes carbonatées peut être considérées comme un contrepoids entre : (a) Les différents types de sédiments produits ; (b) Le dépocentre (centre de déposition) et (iii) L’énergie hydraulique.

Niveau de Base de Déposition ...........................................................................................................................Depositional base level

Surface sur laquelle les sédiments sont déposés ou érodée. C'est une surface dynamique contrôlée par l'érosion, dépôt, eustasie et tectonique.

Voir : « Déposition (clastiques) »
&
« Fond de la Mer »
&
« Limite d'action des vagues de beau temps »

Une superficie de base de déposition est considérée comme équivalent du niveau relatif de la mer (eustasie + tectonique), mais dans certains cas, elle peut être considérée comme la surface de l'eau d'un lac ou une surface d'équilibre d'un système fluvial. Sauf indication contraire, sur le terrain et données sismiques, les géoscientistes considèrent la superficie de base de dépôt comme la position relative du niveau de la mer qui est, essentiellement, contrôlée par la combinaison de mouvements eustatiques et tectoniques. Rappelons que sur les lignes sismiques, si la profondeur de l'eau de la plate-forme est inférieur à 50 mètres, autrement dit, au-dessous de la résolution sismique, elle n'est pas visible. Dans les plates-formes continentales siliciclastiques, c’est le niveau de base de déposition que détermine le profil d'équilibre, ce qui représente un compromis entre l’apport sédimentaire et le mouvement de l'eau (ondulation, marées, courants littoraux, etc.). Actuellement, certains géoscientistes considèrent que le profil d'équilibre d'une plate-forme est une surface d'équilibre dynamique, un peu différent de l'ancien concept de profil d'équilibre marin, dans lequel l'action des vagues (profondeur maximale à laquelle le fond marin est affecté par les vagues de tempête) est le paramètre principal. Ils pensent que dans un environnement dominé par des clastiques, le système de dispersion de la plate-forme (vagues, marées, etc.) produit des variations de texture et faciès (lithologie), qui déplacent le centre de dépôt, plus en aval, où des processus gravitaires sont prépondérants. Le résultat de l'équilibre entre les sédiments et le mouvement de l'eau sur une plate-forme, mais aussi dans un lac ou dans un cours d’eau, peut être interprété en termes de compétence hydraulique, c'est-à-dire, la capacité de l’eau de transporter les sédiments en fonction de la taille des particules et non de leur quantité. La capacité hydraulique peut être mesurée par le diamètre des particules plus grandes que l’eau transporte. L'énergie de l'eau dépend de l'énergie des vagues, tempêtes, marées et des courants associés. Les mécanismes de dispersion dépend de la nature épisodique du transport basal à travers la plate-forme pendant des courtes périodes de mouvement intense suivies de longues périodes de calme.

Niveau Hiérarchique (cycles stratigraphiques)....................................................................................................................Hierarchical level

L'un des quatre types de cycles stratigraphiques qui composent la stratigraphie séquentielle, laquelle obéit à la théorie de la hiérarchie. Une ligne sismique, par exemple, peut être interprétée à plusieurs niveaux hiérarchiques, fonction les cycles eustatiques considérés. Quatre grandes hiérarchies peuvent être envisagées pour les cycles stratigraphiques : (i) Cycle d’empiétement continental ; (ii) Sous-cycles d’empiétement Continental ; (iii) Cycle séquence et (iv) Paracycles (du cycle-séquence).

Voir : « Cycle Eustatique »
&
« Cycle Stratigraphique »
&
« Stratigraphie Séquentielle »

Dans cette classification, la hiérarchie des cycles stratigraphiques, soit par rapport à la durée des cycles eustatiques associés, soit par rapport à l'épaisseur de cycles stratigraphiques est la suivante : (i) Cycle d’Empiétement Continental, induit par un cycle eustatique de premier ordre (durée supérieure à 50 My), et qui est associé à la rupture d’un supercontinent ; (ii) Sous-Cycle d’Empiétement Continental, induit par un cycle eustatique de deuxième ordre (durée entre 3-5 et 50 My), et qui sont associé à des variations de la subsidence tectonique ; (iii) Cycle-Séquence, induit par un cycle eustatique de troisième ordre (durée comprise entre 0,5 et 3-5 My), et qui est associé, probablement, à la glacio-eustasie et (iv) Paracycles (du cycle-séquence), induits par des paracycles eustatique dont la durée varie entre 0.01 et 0.5 My et associé à la glacio-eustasie. Notons que les paracycles eustatiques sont caractérisés par des montées successives du niveau relatif de la mer sans chute entre elles. Cette hiérarchie signifie, par exemple, que les caractéristiques d’un cycle d’empiétement continental (‘un tout’) ne peut pas être défini à partir des caractéristiques des sous-cycles d’empiétement continental (‘les parties’) qui les composent. En fait ‘un tout’ est plus que la somme de ses parties. Il est important de rappeler que ‘une partie’ signifie quelque chose de fragmentaire et incomplet, que par elle-même n’a pas une existence légitime. En outre, ‘un tout’ est considéré comme quelque chose de complet et que, par elle-même, n'a pas besoin de plus d'explications. Mais en absolu “tous” et ‘parties’, n'existent pas dans le domaine des organismes vivants ou dans des structures géologiques. Ce que, normalement, nous trouvons sont structures intermédiaires à différents niveaux hiérarchiques dans l'ordre croissant de complexité. Les “tous” et ‘sous-tous’ montrent, fonction du regard de l’observateur, certaines caractéristiques généralement attribuées aux ‘parties’ (Abraham, 1999).

Niveau Induré..............................................................................................................................................................................................Hardground

Zone du fond de la mer, qui peut ensuite être fossilisé, généralement, sur quelques centimètres d'épaisseur, dans laquelle les sédiments sont lithifiés et forment une surface durcie, encroûtée et souvent décolorée. Cette surface implique une pause de la sédimentation ou un taux de déposition très faible et donc ne peut, généralement, pas être considérée comme une discordance.

Voir : « Section Stratigraphique Condensée », figure S019
&
« Surface de la Base des Progradations », figure S100
&
« Glauconite », figure G033

Comme l'illustré dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique du Canyon de Baltimore (Etats-Unis), les niveaux indurés, qui correspondent, généralement à des sections stratigraphiques très condensées, pratiquement, fossilisées par des surfaces de base des progradations. En effet, les niveaux indurés représentent des périodes sans dépôt ou des taux de sédimentation très faible. Ces conditions existent, par exemple, à l’intérieur d’un cycle-séquence (cycle stratigraphique), lorsque les centres de dépôt, sont déplacés vers l’amont, en raison d'une montée relative du niveau de la mers significative et en accélération. Toutefois, dès que le niveau relatif de la mer commence à monter en décélération (avant de commencer à chuter), les centres de dépôt, progressivement, se déplacent vers l’aval et les niveaux indurés sont partiel ou totalement fossilisés par les sédiments progradants sus-jacents. Dans cette tentative, la fossilisation de niveau induré a été plus complexe. Elle ne s’est pas faite pendant de dépôt d’un prisme de haut niveau d’un cycle stratigraphique dit cycle séquence, comme indiqué précédemment, mais par le dépôt d'une série de sous-cycles d’empiétement continental à géométrie progradante. Ces sous-cycles ont été déposés en association avec des chutes eustatiques (globaux) du niveau marin, qui ont eu lieu au cours du Néogène (la géométrie du niveau induré suggère que ces sous-cycles ont été conditionnés uniquement par l’eustasie). Notons qu'une chute globale, englobe, nécessairement, des montées relatives du niveau de la mer, d’une hiérarchie plus faible, qui sont responsables du dépôt). En raison de leurs caractéristiques lithologiques, les surfaces indurées ont de fortes impédances acoustiques, et par conséquent, induisent des réflexions sismiques avec des fortes amplitudes. Dans certains bassins, des anomalies d'amplitude d'abord interprétées comme induites par la présence d'hydrocarbures dans les roches réservoirs, correspondent souvent à des surfaces indurées.

Niveau de la Mer Géodésique.............................................................................................................Geodesic sea level, Ocean geoid

Niveau de la mer du géoïde. Synonyme de géoïde océanique.

Voir : « Variation Relative (du niveau de la mer) »
&
« Eustasie »
&
« Eustasie Géodésique »

Le géoïde est la surface équipotentielle qui coïnciderai exactement avec la surface moyenne du niveau des océans de la Terre, si ceux-ci étaient en équilibre, au repos et s’ils s’étalaient à travers les continents. Ainsi, le géoïde est, essentiellement, la figure de la Terre, sans tenir compte ses caractéristiques topographiques, c'est-à-dire, une surface idéale d’équilibre de l’eau de la mer ou le niveau moyen de la surface des océans, dans l’absence de courants, variations de pression atmosphérique, etc., et continuée sous les masses continentales. Comme le montre ce schéma, le géoïde, contrairement a l’ellipsoïde (surface quadrique semblable à une ellipse, qui peut être représenté par une équation algébrique du second degré), est irrégulière et trop compliqué pour servir de surface computationnelle pour résoudre des problèmes géométrique comme la position d'un point. Lorsque les trois rayons d'un ellipsoïde sont égaux, il est une sphère. Lorsque deux rayons sont égaux, l'ellipsoïde est un sphéroïde. La séparation géométrique entre le géoïde et ellipsoïde de référence est appelé la différence ou dénivelée géoïdale. Elle varie, globalement, entre, plus ou moins, 110 mètres. Conventionnellement, le niveau moyen de la mer (NMM) est la hauteur moyenne de la surface de la mer référencé à une surface de référence appropriée. Toutefois, la définition du niveau de référence implique des mesures très complexes et la détermination du niveau moyen de la mer peut être très difficile. D'autre part, pour utiliser cette définition loin de la mer, on doit comparer une hauteur de la surface moyenne de la mer locale avec une surface de référence "nivelée" qui, en général, est le géoïde. Cela signifie que dans des conditions idéales, c'est-à-dire, au repos et en l'absence de forces extérieures, le niveau moyen de la mer coïnciderait avec la surface du géoïde, autrement dit, avec la surface équipotentielle du champ de gravitation de la Terre. En effet, en raison des courants, variations de la pression atmosphérique, température, salinité, etc., cela ne se produit pas, ni même comme une moyenne à long terme. Fonction de l'emplacement, mais persistent dans le temps, la séparation entre le niveau moyen de la mer et le géoïde est référé comme la topographie de la surface de la mer (stationnaire), laquelle qui varie, globalement, dans une plage, de plus ou moins, 2 mètres. C'est cette surface de la mer stationnaire que de nombreux géoscientistes appellent niveau de la mer géodésique.

Niveau Moyen de la Mer......................................................................................................................................................Mean sea level

Hauteur moyenne de la surface de l'océan (comme le point moyen entre la moyenne de marée haute et basse) utilisé comme standard dans le calcul de l'élévation du terrain.

Voir : « Variation Relative (du niveau de la mer) »
&
« Eustasie »
&
"Haut Niveau (de la mer)"

Le niveau moyen de la mer (parfois abrégé par niveau de la mer) est la hauteur moyenne de la surface de la mer mesurée par rapport à une surface terrestre de référence. Le niveau moyen de la mer est, à son tour utilisé, comme un point de référence à partir duquel sont mesurées les altitudes des accidents topographiques sont mesurées et dessinées les lignes des contours topographiques et les altitudes sur les cartes et plans. Un concept connexe est celui de zéro hydrographique (altitude de référence à partir de laquelle sont mesurées les profondeurs, après vérification des registres des marées basses pendant plusieurs années (± 50). Autrement dit, on retire l’amplitude de la marée basse, la plus petite, mesurée pendant une telle période, ainsi on enlève environ 20 - 30 cm, trouvant ainsi le zéro hydrographique, lequel est généralement utilisé en hydrographie côtière et dans la mesure de profondeur des ports et barres. Dans la plupart des cas, le zéro hydrographique se fait coïncider avec le niveau moyen de la mer ou a avec lui une relation simples et constante La détermination du niveau moyen de la mer a été, toujours, basée sur la lectures de maréographes, c'est-à-dire, des outils qui enregistrent, automatiquement, le flux et reflux des marées dans un point donné de la ligne de côte. Le registre est fait sous forme de graphique, qu’on appelle marégramme. En éliminant les valeurs associées aux fluctuations dues aux vagues, marées, facteurs météorologiques et à d’autres facteurs astronomiques, on obtient une valeur du niveau moyen de la mer au cours d'une certaine période par rapport au donné de référence utilisé. Les mesures ainsi obtenues incluent les effets eustatiques et isostatiques, étant, en général, choisis comme référence pour les environnements géologiques stables, c'est-à-dire, là où les variations eustatiques et autres affectant l'altitude du point de référence sont négligeables, isolant, ainsi, uniquement les effets eustatiques. N'oublions pas que l’eustasie est un terme utilisé pour désigner une variation globale du niveau de la mer. L’eustasie se traduit à niveau planétaire par un changement du niveau de la mer par rapport au centre de la Terre, provoqué par les variations globales du volume d'eau dans les océans ou du volume des bassins océaniques. (http://pt.wikipedia.org/wiki/N%C3%ADvel_médio_das_ águas_do_mar).

Nombre de Reynolds.................................................................................................................................................................Reynolds number

Nombre sans dimension dérivée de la vitesse, longueur et viscosité qui détermine si un fluide s'écoule de manière régulière ou turbulente.

Voir : « Flux (écoulement) »
&
« Flux Turbulent »
&
« Écoulement »

Le coefficient, nombre ou module de Reynolds (en abrégé Re) est un nombre, sans dimensions, utilisé en mécanique des fluides pour calculer le régime d'écoulement d'un fluide spécifique sur une surface. Il est utilisé, par exemple, dans la conception de tuyauterie industrielle et des ailes d'avion. Sa signification physique est un quotient de forces, autrement dit, entre les forces d'inertie (vρ) et de viscosité (μ / D). Il est exprimé comme : Re = (ρd) / μ, où v est la vitesse moyenne du fluide, D la longitude caractéristique d'écoulement (le diamètre pour l'écoulement dans le tube), μ la viscosité dynamique du fluide et ρ la masse spécifique du fluide (rapport entre la masse et le volume du fluide). La signification fondamentale du nombre de Reynolds est qu'il permet d'évaluer le type d’écoulement (la stabilité du flux) et peut indiquer si l’écoulement est laminaire ou turbulent. Dans le cas d'un écoulement d'eau dans une conduite cylindrique, on admet des valeurs limites de 2000 et 2400. Ainsi, pour des valeurs inférieures à 2000, l’écoulement est laminaire, et pour des valeurs supérieures à 2400 l'écoulement est turbulent. Entre ces deux valeurs, l’écoulement est considéré comme transitoire. Le nombre de Reynolds est la base du comportement des systèmes réels, par l'utilisation de modèles physiques réduits. Un exemple courant est le tunnel aérodynamique (soufflerie) où on mesure des forces, de cette nature, sur des modèles d'ailes d'avions, voitures, bâtiments, etc. On peut dire que deux systèmes sont similaires dynamiquement si le nombre de Reynolds est le même pour les deux. D, c'est-à-dire, la longitude caractéristique du fluide, se réfère, en général, à n’importe quelle dimension du système, par exemple, la corde (ligne droite qui joint les deux extrémités d’un arc) d’un l'aile d'un avion, la longueur de bateau, la hauteur d'un bâtiment, etc. Normalement, pour des valeurs expérimentales, il est de coutume de caractériser un fluide avec écoulement laminaire avec Re < 2100 et écoulement turbulent avec Re > 4000. N'oublions pas que tous les corps sont paresseux et ne veulent pas changer son état de mouvement. Autrement dit, s’ils se déplacent, ils veulent continuer en mouvement, s'ils sont en repos, ils veulent rester immobiles. C'est cette paresse, qu’on appelle ce qu'on inertie, qui est caractéristique de tous les corps ayant une masse.

Nombres de Fibonacci.........................................................................................................................................................Fibonacci numbers

Suite de nombres, avec des propriétés très intéressantes, dans laquelle un certain nombre est la somme des deux nombres précédents.

Voir : « Théorie de l’Évolution »
&
« Loi de la Croissance Sigmoïdale (carbonates) »
&
« Système (théorie) »

La séquence numérique, qui est aujourd'hui, a le nom de Leonardo de Pise ou Fibonacci a été reconnu en association avec un problème de lapins, que Fibonacci a traité dans son livre “Liber abbaci” publié en 1220 : ‘Un homme a mis une paire de lapins dans un endroit entouré de tous côtés par un mur. Combien de paires de lapins peut être produits à partir de cette paire dans un an, en supposant que chaque mois, chaque paire génère une nouvelle paire, qui devient productif dès le deuxième mois? ‘ Il est facile de voir que le nombre de pairs des lapins dans chacun des 12 mois consécutifs sera : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, etc. .... Autrement dit, le nombre de paires de lapins va créer une série dans laquelle chaque terme est la somme des deux précédents. Un telle série est connue comme suite de Fibonacci, où les chiffres sont connus comme nombres de Fibonacci. Ce type de séquence a des intéressantes propriétés mathématiques. Ainsi, une ligne peut être divisée en deux segments de telle sorte que la relation entre le rapport entre le plus grand segment et plus petit est le même que le rapport entre la ligne et le segment plus grand. Ce rapport, qui est d'environ 1.618, est appelé le nombre d'or, lequel a été utilisé pendant la Renaissance comme la proportion de base de l’ architecture. La séquence de Fibonacci se voit aussi dans les plantes, en particulier, à propos des points de croissance. En supposant que quand une plante émet une nouvelle pousse, elle croît au moins deux mois avant qu'elle soit suffisamment forte pour supporter une ramification. Si la plante si ramifie chaque mois, le nombre de point de croissance (bourgeons), suit une séquence de Fibonacci. Par ailleurs, dans de nombreuses plantes, le nombre de pétales est un nombre de Fibonacci. Par exemple, les plantes du genre Ranunculus ont 5 pétales ; les lys et iris ont 3 pétales ; certains delphiniums ont 8 ; le Souci officinal (Calendula officinalis) ont 13 pétales ; quelques asters ont 21, etc. Les marguerites peuvent avoir 34, 55 ou même 89 pétales. De même, comme illustré dans cette figure, les nombres de Fibonacci peuvent également être reconnue dans l’arrangement des graines dans la tête des fleur. Les nombres de Fibonacci se trouvent, également, dans les structures des coquilles, et en particulier dans les nautiles (comme illustrée en haut à gauche de la figure).

Nomogramme.................................................................................................................................................................................................Nomogram

Diagramme, en deux dimensions, qui permet de calculer, graphiquement, de manière, plus ou moins approximative, une fonction. Synonyme d'Abaque.

Voir : « Diagraphie de l’Inclinaison (dipmeter) »
&
« Courbe Logistique »
&
« Courbe de Hubbert »

Un nomogramme, abaque ou nomographe est un outil graphique de calcul, un diagramme à deux dimensions qui permet la computarisation graphique et approximative d'une fonction d'un nombre quelconque de variables. Dans sa conception la plus générale, le nomogramme représente à la fois l'ensemble des équations qui définissent un problème donné et la possibilité totale de ses solutions. En effet, il s'agit d'un instrument de calcul analogique, comme celui d’une règle à calcul, en utilisant des segments continus de lignes pour représenter les valeurs numériques qui peuvent assumer pour les variables. Par conséquent, leur précision est limitée. Elle est déterminée par le détail avec lequel on peut réaliser, reproduire, aligner, et percevoir les marques ou les points concrets qui constituent les échelles des valeurs correspondantes. Les nomogrammes devraient être utilisés uniquement que dans les cas où l'obtention d'une réponse exacte est impossible ou très gênant (calculs techniques complexes qui devaient avoir lieu sur le chantier, à quand de situations répétitives avec une légère modification des valeurs des variables, etc), où l'obtention d'une solution approximative est suffisante et très souhaitable. Un nomogramme a, généralement, trois échelles. Deux des échelles représentent les valeurs connues et la troisième est où le résultat est lu. Les échelles les plus connues sont placées à l'extérieur, c'est-à-dire, l'échelle du résultat au centre. Chaque valeur connue du calcul est indiqué sur l'échelle extérieure et une ligne est tracée entre chaque marque. Le point où la ligne et l'échelle interne se croisent donne le résultat. Le nomogramme représenté sur cette figure est largement utilisé dans l’exploration pétrolière, car à partir de l'indice Temps - Température (maturation du bassin), du gradient géothermique et l'enfouissement de la mère de roches potentielle (profondeur maximale que les roches mères ont atteint), on peut déterminer : (i) Les limites la maturation thermique ; (ii) La fin de la génération de l'huile ; (iii) Le pic de génération du pétrole ; (iv) La probabilité de couverture, c'est-à-dire, la présence de roches avec des caractéristiques couverture ; (v) La début de la génération de l'huile. Notez que l’échelle ITT (index temps-température) est logarithmique.

Non - Conformité...............................................................................................................................................................................Nonconformity

Surface qui sépare types profondément différentes de roches, comme une surface entre les roches sédimentaires et métamorphiques. En général, une non-conformité correspond à une discordance, mais pas toujours. Elle peut, souvent, être confondue avec une conformité, en particulier, dans bassins salifères, comme illustré dans la figure ci-dessous.

Voir : « Discordance »
&
« Chute Relative (du niveau de la mer) »
&
« Érosion »

Une non-conformité correspond à une discordance, c'est-à-dire, à une surface d'érosion, en particulier, quand elle est exagérée par tectonique (discordance angulaire). Le terme non-conformité est utilisé, en particulier, lorsqu’une interface semble conforme, mais en réalité elle ne l’est pas. Sur une ligne sismique, les discordances inférieures et supérieures, qui limitent un cycle stratigraphique, comme, par exemple, les limites d'un cycle-séquence correspondent à des biseaux de progradation ou de troncature. En général, les discordances sont évidentes près du rebord continental (qui peut ou pas coïncider avec le rebord du bassin), en raison de la présence de remplissages de canyons sous-marins, et en certaines zones de la plaine côtière, où par la présence de remplissages de vallées incisées permettent de reconnaître les surfaces d'érosion que les caractérisent. En fait, dans la plupart des cas, et surtout lorsque ces discordances ne sont pas exagérées par la tectonique, elles correspondent à une non-conformité, car elles semblent concordantes, mais ne sont pas parce qu'elles représentent un hiatus très important. Une non-conformité existe toujours entre un socle (substrat) et les roches sédimentaires sus-jacentes, même si l'interface est parallèle aux lignes chronostratigraphiques des roches sédimentaires. De même, comme l'illustré dans cette tentative d'interprétation d'une ligne sismique de l’offshore de l'Angola, on peut dire qu’entre les sédiments infra et supra-salifères, quand ils sont séparés par une suture salifère, il existe toujours une non-conformité. Une suture (ou soudure) salifère ne correspond pas à une érosion de surface. Elle ne peut pas être considérée comme une discordance, puisqu'il n'y a pas d'érosion associée à une chute relative du niveau de la mer, mais simplement comme une disharmonie tectonique induite par écoulement latéral totale des évaporites en général, du sel, ce qui crée un hiatus important entre les sédiments infra et supra-jacents.

Novilunium............................................................................................................................................................................................................Novilune

Synonyme de nouvelle Lune.

Voir : « Lune »,
&
« Plenilunium »
&
« Conjonction (astronomie) »

Le novilunium ou nouvelle lune est l'une des phases de la Lune, qui correspondent aux quatre aspects fondamentaux que la Lune présente selon l'angle sous lequel la face illuminée par le Soleil est regardée. Quand la Lune est en conjonction (lorsque des corps célestes sont alignés) avec le Soleil, vu de la Terre, la face visible est sombre et la face cachée est illuminée., autrement dit, c’est le novilunium ou nouvelle lune. Une fois que dans cette phase, la Lune se lève et se couche avec le Soleil, elle est uniquement visible quand une éclipse solaire se produit. Environ 7.5 jours plus tard, la Lune est à un angle de 90° par rapport au Soleil. Dans cette phase, la partie éclairée est la moitié de la face visible, soit un quart de la surface lunaire, d'où le nom de premier quartier ou quart croissant. Dans cette phase, la Lune se lève vers midi et se couche à minuit. Lorsque la Lune est en opposition au Soleil, environ 15 jours après la nouvelle lune, sa face visible est intégralement éclairée, c'est la pleine lune. Dans cette phase, la Lune se lève quand le Soleil se couche et elle disparaît quand le soleil se lève (remarquons que cette terminologie est tout à fait erronée, car comme la Terre tourne autour du Soleil, ce n’est pas le Soleil que se lève, mais la Terres que se couche). C’est au cours de cette phase que les éclipses lunaires peuvent se produire. Une semaine plus tard, la Lune est à 270° et ainsi elle est dans le deuxième quartier ou quart décroissant. Dans cette phase, la Lune se lève à minuit et se couche à midi. Le cycle de lunaison est achevé en un peu plus de 29.5 jours, c’est-à-dire, presque deux jours plus long que la translation. Ceci est dû au mouvement de translation de la Terre. N’oublions pas que la translation de la Terre est le mouvement elliptique que la Terre fait autour du Soleil. Ce mouvement, ainsi que l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre, sont responsables des saisons. Le mouvement de translation prend 365 jours et six heures à être réalisé, ce qui signifie qu'une année non bissextile a un déficit de 6 heures et 4 minutes par rapport au mouvement réel de la translation. Ce déficit, après 4 ans d’accumulation, donne 24 heures et est compensé par une année bissextile. La sens de la translation de la Terre est anti-horaire, si observé de l'espace sidéral du Nord avers le Sud. Si observé du Sud vers le Nord ce mouvement serait dans le sens du déplacement des aiguilles d’une montre. Pour lever cette ambiguïté, on peut être utilisé la convention mathématique du vecteur vitesse angulaire, qui pointe vers le Nord et est parallèle à l'axe de rotation et qui se trouve au centre de masse du système Terre-Soleil. La rotation de la Terre suit le mouvement dans la même sens, étant son axe de rotation incliné à 23° par rapport au plan de son orbite.

Nuage..................................................................................................................................................................................................................................Cloud

Masse visible formée de gouttelettes d'eau, c'est-à-dire, de petites gouttelettes d'eau ou cristaux d’eau gelée, dans l'atmosphère au-dessus de la surface de la Terre ou d'une autre planète.

Voir : « Nimbostratus »
&
« Atmosphère »
&
« Climat »

Un nuage est un ensemble visible de petites particules de glace ou d'eau à sont état liquide ou des deux à la fois, qui sont trouvent en suspension dans l'atmosphère, après s’avoir condensé ou liquéfié en raison de phénomènes atmosphériques. Un nuage peuvent, également, contenir des particules d'eau liquide ou de glace de plus grandes dimensions et des particules provenant, par exemple, des exhalaisons industrielles, fumées ou des poussières. Les nuages peuvent présenter plusieurs formes qui varient, essentiellement, fonction de la nature, taille, nombre et de la distribution spatiale des particules qui les constituent et des les courants des vents atmosphériques. La forme et couleur d’un nuage dépend de l'intensité et couleur de la lumière que le nuage reçoit, ainsi que des positions relatives occupées par l'observateur et la source de lumière (soleil, lune, foudre, etc.) par rapport au nuage. Les nuages sont constitués par des gouttelettes d'eau condensée, provenant de l'évaporation de l'eau sur la surface de la Terre, ou des cristaux de glace qui se forment autour de noyaux microscopiques, généralement, de la poussière en suspension dans l'atmosphère. Une que les nuages se forment, ils peuvent être transportés par le vent, soit vers le haut soit vers le bas. Quand un nuage est forcé à s'élever il se produit un refroidissement, et les gouttelettes d'eau peuvent être totale ou partiellement congelées. Lorsque les vents forcent un nuage vers le bas, il peut dissiper par évaporation des gouttelettes d'eau. La formation d'un nuage dépend, ainsi, de la température et altitude, peuvent être constitué de gouttelettes d'eau et cristaux de glace ou uniquement de cristaux de glace en suspension dans l'air humide. Les nuages se forment par condensation de la vapeur d'eau existant dans l'air humide de l'atmosphère. La condensation commence lorsque plus de molécules de vapeur d'eau sont ajoutées à l'air déjà saturé ou lorsque sa température diminue. C'est le refroidissement de l'air humide, qui s’élève dans l'atmosphère qui origine la formation de nuages. L'élévation de l'air est un processus clé dans la production des nuages qui peuvent être produites par convection, par convergence de l'air, par une élévation topographique ou soulèvement frontal. (http://pt.wikipedia.org/wiki/Nuvem).

 


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Dernière modification : Décembre, 2014