Obduction.............................................................................................................................................................................................................Obduction

Soulèvement de matériel continental de la plaque descendante ou plongeante, en association avec une zone de subduction du type B (Benioff). En général, un obduction met une partie de la croûte océanique descendante (ophiolithes) dans le plan de la zone de subduction, c'est-à-dire, entre deux anciennes plaques.

Voir : « Subduction de Type-A (Ampferer) »
&
« Subduction de Type-B (Benioff) »
&
« Montée Relative (du niveau de la mer) »

Il existe deux types de zones de subduction. Les zones de subduction du type B ou Benioff, dans lesquelles une plaque lithosphérique volcanique plonge sous une plaque lithosphérique continentale ou volcanique et les zones de subduction de type A ou Ampferer, dans lesquelles une plaque lithosphérique continentale plonge sous une la plaque lithosphérique continentale ou volcanique. Toutefois, le mécanisme de ces deux types de zones de subduction n'est pas le même. Dans le premier (type B), c’est une plaque froide et dense, qui plonge sous une plaque moins dense, tandis que le second, c’est-à-dire, dans les zones de subduction de type A, en général, les deux plaques (plongeante et chevauchante) ont pratiquement la même densité. Dans les zones de subduction de type B, il se forme dans la plaque chevauchante (plaque supérieure) un arc volcanique, dont la distance, mesurée à partir de la fosse océanique est, principalement, due à l'angle de subduction. Cela signifie que plus grand est l'angle de subduction, plus proche l'arc volcanique, dans la plaque chevauchante, est de la fosse océanique. Cependant, très souvent, comme illustré dans cette coupe géologique, dans le nord de l'île de Bornéo (Indonésie), en raison de la subduction totale de la croûte océanique sous la plaque continentale, la plaque supérieure peuvent entrer en obduction, autrement dit, elle peut chevaucher fortement la plaque descendante. Dans cet exemple, l'ancienne plaque lithosphérique continentale de Kalimantan et Tarakan (marges divergentes de type non-Atlantique, c'est-à-dire, développée dans un contexte géologique, globalement, compressif, à l’intérieure de la mégasuture méso-cénozoïque) a chevauché l’ancienne plaque de Brunei, laquelle correspond, également, à une ancienne marge divergente, non-Atlantique, qui s’est soulevée fortement. Ainsi, on peut dire qu'une obduction se produit lorsqu'un fragment de la croûte continentale est arrêté et soulevé à la suite du chevauchement du matériel mafique et ultramafiques du manteau au-dessous de la croûte continentale. Un obduction se produit souvent, là où une petite plaque lithosphérique est comprimé entre deux plaques plus grandes. Ainsi, des arcs insulaires et océaniques peuvent être attaché comme des nouveaux terrains à un continent adjacent.

Obliquité ..................................................................................................................................................................................................Moveout (seismic)

Différence de temps d'arrivée d'un événement réflectif dans les traces adjacentes d’un registre sismique résultant de l'inclinaison de l'interface réfléchissante. Procédé destiné à annuler le temps de retard du trajet causé par la géométrie de la réflexion avec la vitesse estimée.

Voir : « Sismique de Réflexion »
&
« Réflexion Sismique »
&
« Ligne Migrée (sismique) »

La couverture sismique implique une approximation géométrique très importante. Les positions de la source et récepteurs sont retirées, artificiellement, et placées dans la même position en appliquant une correction dynamique qui est appelé obliquité (‘moveout’ en anglais). La suppression de l’inclinaison (temps), comme illustré ci-dessus, est définie par les différences des trajets t_x et t t_-x des rayons réfléchis des interfaces inclinées (ou horizontales) pour les récepteurs avec des déports x et -x ("offset", an anglais) égaux et opposés. La suppression de l’inclinaison (temps) peut être utilisée pour déterminer l'inclinaison du réflecteur si la vitesse (vitesse moyenne) est connue. La vitesse peut être obtenue par une simple équation mathématique utilisant l’obliquité (différence entre le temps de propagation t_1 et t_2 des rayons réfléchis enregistrées dans deux des déports différents - distance entre la source et le récepteur x_1 et x_2), laquelle pour des petites inclinaisons peut être obtenues avec une précision suffisante par la moyenne des obliquités en amont et en aval du point considéré. Quand un réflecteur est incliné, les trajectoires des réflecteurs, qui arrivent à deux récepteurs situés à des distances égales en amont et en aval du point de tir central, ont des longueurs différentes. Les rayons auront, donc, des temps de parcours différents. Plus incliné est un réflecteur, plus grande sera son déplacement dans une ligne sismique non-migrée. La migration est le processus de reconstruction d'une ligne sismique de manière que les réflexions soient re-positionnées en dessous de l'endroit correct et avec une profondeur verticale correcte. Pour migrer une ligne sismique correctement, il est nécessaire de définir, de façon exhaustive, le champ de vitesses du terrain, c'est-à-dire, spécifier la valeur de la vitesse des ondes sismiques dans chaque point. Dans la pratique, pour la migration, une estimation du champ de vitesse est basée sur l'analyse de la section sismique non-migrée, ainsi que toutes les informations de diagraphies électriques des puits d’exploration, en particulier du sonique, c'est-à-dire, de diagraphie de la vitesse.

Obliquité de l’Ecliptique (de la Terre)....................................................................................................Obliquity of the Earth's ecliptic

Inclinaison de l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan dans lequel la Terre tourne autour du Soleil. Les cycles obliquité varient entre 21.5° et 24.5°, avant de retourner à nouveau à 21.5°, ce qui arrive tous les 41 000 années (cycles de Milankovitch).

Voir : « Précession des Équinoxes »
&
« Courbe de Milankovitch »
&
« Réchauffement Global »

Comme l’axe de rotation de la Terre n'est pas perpendiculaire au plan de son orbite, le plan équatorial de la Terre n'est pas parallèle au plan équatorial de son orbite autour du Soleil (écliptique). En fait, le plan équatorial de la Terre fait un angle d'environ 23° 26' avec le plan de l'écliptique, lequel détermine l'obliquité de l'écliptique. Les intersections de plan équatorial de la Terre et de l'écliptique avec la voûte céleste sont l'équateur céleste et l'équateur écliptique. La ligne d'intersection des deux plans définit deux points d'intersection diamétralement opposés, qui sont les équinoxes. Ainsi, l'obliquité de l'écliptique est l'angle entre l'axe de rotation de la Terre et du plan écliptique dans lequel la Terre tourne autour du Soleil. L'obliquité se réfère au fait que l’angle est oblique, c'est-à-dire, qu’il n’est pas un angle rectangle ou multiple de celui-ci. Actuellement, l'obliquité est d'environ 23.5°, si l'angle est mesuré entre l'axe de rotation de la Terre et la perpendiculaire au plan de l'écliptique. Cette inclinaison de l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan de l'orbite varie au fil du temps en raison de l’influence gravitaire du Soleil, Lune et d'autres planètes. L'obliquité de l'écliptique, pour une année donnée peut être calculée, simplement, à partir de la formule suivante : 23° 27' 8.26" - 0,4684 (t-1900) secondes, où t est l'année pour laquelle l’obliquité est souhaitée. Cette inclinaison varie entre une maximum de 24.5° et un minimum de 21.5 ° toutes les 41 000 années. En effet, l'axe de rotation de la Terre se déplace de manière similaire à celle de l'axe d'une toupie. L’axe s’oriente vers différents points du ciel durant un cycle de 26 000 années. Ce cycle est réduit par une petite oscillation du plan de l’orbite de la Terre en direction opposée. Dans l’ensemble, ces mouvements produisent un décalage, ou précession, des équinoxes de printemps et d'automne tous les 23 000 ans. Un des effets de l’obliquité sont les saisons. L’hémisphère qui est, actuellement, incliné vers le soleil, reçoit chaque jour, plus d'énergie et lumière du soleil, lesquelles atteignent la surface de la Terre plus proche et de plus verticalement, c'est-à-dire, que la Terre reçoit plus d'énergie par unité de surface.

Océan Bleu.........................................................................................................................................................................................................Blue ocean

Nom utilisé par certains géoscientistes pour la partie de l'océan avec une profondeur supérieure à 200 mètres, laquelle, normalement, a une couleur bleue. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, la couleur bleue de l'océan n'est pas à cause de la couleur bleue du ciel, mais fondamentalement, la conséquence de l'absorption par les molécules d'eau de photons rouges de la lumière du Soleil.

Voir : « Physiographie (province) »
&
« Niveau Moyen de la Mer »
&
« Limite d'action des vagues de beau temps »

                  

Océan Côtier............................................................................................................................................................................................Coastal ocean

La partie de l'océan près du continent, en général, avec une profondeur inférieure à 200 mètres, ce qui influence et est influencé par l'activité humaine. En d'autres termes, l'océan côtier est la partie de l'océan entre le bord extérieur de la plate-forme continentale et la zone fleuves influencée par la mer, dont l'importance augmente au fur et à mesure que le nombre de personnes vivant près de la côte et des ressources marines augmente.

Voir : « Physiographie (province) »
&
« Océan Bleu »
&
« Limite maximale d'action des vagues de tempête »

Bien que les océans couvrent 71% de la Terre, seulement 7% environ sont occupés par l'océan côtier qui est la partie de l'océan plus influencée par l’activité humaine, et que celle-ci affecte le plus. L'importance de cette étroite bande de mer qui s'étend depuis de la limite extérieure de la plate-forme continentale vers le plus distant de la pénétration de l'eau salée, en amont, augmente au fur et à mesure que plus de personnes vivent près de la côte et prennent les ressources de la mer. Les eaux côtières sont importantes pour différentes raisons : temps (météorologie), défense nationale, transport, pêche, santé humaine, extraction minière, etc. L'homme affecte l'océan côtier grâce aux différentes pratiques de pêche, pollution industrielle, altérations d'habitat, écoulements agricoles, etc. Inversement, l’océan côtier affectent l’homme : fourniture d’aliments, qualité de l’eau, prolifération d'algues toxiques, accumulation des eaux usées, etc. L'océan côtier est la partie de l’océan, biologiquement plus productive. Nutriments de la partie profonde de l'océan et de la terre viennent jusqu’aux eaux de surface où il y a assez de lumière pour les plantes se développent. Certains mécanismes favorisent l’apport de ces nutriments sont bien compris, mais en général, on sait très peu pourquoi les zones côtières sont si productives. Dans la stratigraphie séquentielle l’océan côtier correspond à la tranche d’eau où se déposent les sédiments dits de plate-forme, ce qui signifie, que lorsque le niveau relatif de la mer (eustasie plus tectonique, qui peut se manifester soit par une subsidence ou un soulèvement) monte, en d'autres termes, lorsque l’accommodation augmente (espace disponible pour les sédiments), tout l'espace créé est rempli par des sédiments, ce qui n'est pas le cas en aval du rebord de la plate-forme (rebord du bassin). Dans ces conditions, le tranche d’eau (profondeur d’eau) se maintient maintient à peu près constante.

Oligotrophique (lac) ................................................................................................................................................................................Oligotrophic

Qui offre peu de chance pour une vie durable. Contrairement à un lac eutrophe, un oligotrophe (ou oligotrophique) a une petite quantité de nutriments.

Voir : « Eutrophique (lac) »
&
« Bassin avec Nutriants »
&
« Matière Organique (types) »

Sur le plan écologique, le terme oligotrophique s’applique aux lacs peu improductifs (caractérisés par une carence d’éléments nutritifs), par contraste aux lacs très productifs, connus sous le nom de lacs eutrophiques, qui ont un excès de nutriments. En fait, la production de composés organiques à partir du dioxyde de carbone (CO_2) atmosphérique ou aquatique, soit par photosynthèse soit par chimiosynthèse (à partir des bactéries) est très faible dans les lacs oligotrophes et est, pour cela, que la teneur, en éléments nutritifs, est très faible. Ces lacs ont une très faible production d'algues. L'eau est claire et potable. Le phytoplancton, zooplancton, algues, mauvaises herbes, bactéries et poissons sont tous présents dans les petites populations. Le fond de ces lacs a beaucoup d'oxygène, et donc, comme l'illustre cette figure, certaines espèces de poissons, mais pas beaucoup, peuvent y vivre, comme, par exemple, le touladi (truite de lac ou truite grise), qui exigent non seulement des eaux froides, mais aussi riches en oxygène. Théoriquement, la teneur en oxygène est plus élevée dans les lacs profonds, qui ont un grand volume d'eau en dessous de la thermocline. Actuellement, ils sont rares dans les zones à forte population, puisque la présence de nombreuses personnes et l'utilisation qu'elles font de leur eau les transforme, peu à peu, dans les lacs eutrophes. Ainsi, les lacs oligotrophes existent rarement dans les régions agricoles. En effet, les sols riches ou enrichis, nécessaires pour l'agriculture, ne permettent pas la présence d’eaux de drainage pauvres en éléments nutritifs qui caractérisent les lacs oligotrophes. Les lacs oligotrophes sont communs dans les boucliers granitiques des climats froids. En Amérique du Nord, la plupart des lacs oligotrophes est situé au nord du lac Michigan, lequel peut être considéré comme un lac oligotrophe. Quoi qu'il en soit, au fil du temps (plusieurs milliers d'années), un lac oligotrophe, peu à peu, accumule des nutriments et sédiments et devient un lac eutrophe. Ce processus naturel d'eutrophisation contraste avec l'eutrophisation culturelle qui peut se produire dans une ou deux générations humaines. Quand un lac est en phase de transition entre oligotrophes et eutrophes, certains géoscientistes disent que le lac est mésotrophe.

Onde......................................................................................................................................................................................................................................Wave

Perturbation qui se propage à travers de l'espace et temps, généralement, avec transfert d'énergie. Une onde mécanique est une onde qui se propage à travers un milieu, en raison de forces de restauration qui produit la déformation.

Voir : « Onde de Love »
&
« Tsunami »
&
« Charge (sismique) »

Lorsqu'on le frappe avec un marteau sur un parallélépipède de métal ou de granite, les atomes de métal ou du granite commencent à vibrer et produisent une onde. Si la frappe est sur l’extrémité du parallélépipède, on génère une onde de compression. Si on frappe au-dessus ou au-dessous on génère une onde de cisaillement. N’oublions pas qui n’est pas la matière que se propage. La matière reste en place, affectée, uniquement, par un mouvement de va et vient. Cette idée que c’est uniquement le choc que se propage et non la matière se comprend très bien si l'on considère l'exemple des tremblements de terre. En fait, les tremblements de terre sont des chocs créés par des ruptures à l'intérieur de la Terre. Ils émettent des ondes, vibrations qui se propagent dans la terre à une vitesse de 20000 à 30000 km/h. Évidemment, quand on enregistre une vibration après un tremblement de terre qui s’est produit un quart d'heure plus tôt à 5000 km de là, où ont se trouve, cela ne signifie pas que la matière s’est déplacé de cette distance en quinze minutes. Rappelons nous que certaines sensations sont trompeuses. Par exemple, lorsque les vagues de la mer sont observées le long de la côte et on voit l’eau s’écouler sur la plage, on a tendance à penser que les vagues correspondent à un déplacement de l’eau. En effet, le déplacement de la matière se produit, uniquement, lorsque la vague se brise sur la plage, parce que la profondeur du fond de la mer est très faible. A ce moment précis, l'eau se déplace latéralement vers la plage, mais si on regarde un peu plus vers le large, on remarque que les vagues correspondent à une vibration dont le déplacement de la matière se fait sous la forme de rouleaux. Peut-être l'une des meilleures façons de comprendre ce qui est une vague est d’assister à une partie de football, par exemple, et entre la France et Portugal. À un certain moment, surtout si la France a marqué un but, les spectateurs feront une “hola”, c’est-à-dire une onde (vague). En d'autres termes, de manière continue et progressive, la chaque spectateur s’élève et s’assoie lorsque le spectateur adjacent s’élève et ainsi de suite. Tous les spectateurs restent au même endroit, autrement dit, ce n'est pas la matière qui se déplace, mais l’onde.

Onde de Love .................................................................................................................................................................................................Love wave

Onde sismique de surface qui ne se déplace pas à l'intérieur de la Terre ou de n’importe quel autre corps géologique comme le font les ondes P (longitudinale ou de compression qui compriment et dilatent le terrain dans la direction de propagation) et les ondes S (ondes transversales, qui déplacent le terrain perpendiculairement à la direction de propagation). Une onde de Love, contrairement à une onde de Rayleigh, a uniquement une composante horizontale. Les ondes de Love ou ondes Q causent les déplacements horizontaux lors de tremblements de terre.

Voir : « Onde Sismique »
&
« Onde de Rayleigh »
&
« Onde S »

Les ondes de Love se différencient, facilement, des onde de Rayleigh, une fois que les ondes de Rayleigh ont une composante verticale et horizontale, ce qui n'est pas le cas des ondes de Love qui ont seulement une composante horizontale. Pendant les tremblements de terre, certaines ondes sismiques se déplacent, exclusivement, le long de la surface terrestre. Ces ondes sont appelées ondes de surface par contraste aux ondes de corps ou de volume. Les ondes de surface peuvent être de Love ou de Rayleigh. Comme illustré ci-dessus, les ondes de Love se déplacent latéralement et les ondes de Rayleigh en cercle (mouvement orbital), c'est-à-dire, vers l'avant, vers le bas, puis vers l'arrière et vers le haut comme les vagues de la mer. Les ondes de surface diminuent en profondeur. Les mineurs qui travaillent à quelques dizaines de mètres de profondeur, rarement, s’aperçoivent des tremblements de terre. Comment les ondes de Love voyagent à la surface de la Terre, son amplitude décroît exponentiellement avec la profondeur du tremblement de terre. Compte tenu de leur confinement en surface, l'amplitude diminue de 1 / √r, où r représente la distance que l'onde a voyagé depuis de l'épicentre (point en surface, qui correspond à l'intersection de la ligne verticale qui passe par hypocentre ou foyer sismique, qui est le point où le tremblement de terre se produit en profondeur), ce qui signifie que les ondes de surface s’amortissent plus lentement que les ondes de corps P ou S. Les grands tremble de se dissiper. Elles prennent beaucoup de temps à se dissiper, car elles contient une grande quantité d'énergie. C’est pour cela que les ondes de Love P sont très destructives près de l'épicentre (verticale de l’ hypocentre).

Onde de Rayleigh...............................................................................................................................................................................Rayleigh wave

Onde sismique de surface, dans lequel les particules se déplacent selon une orbite elliptique dans un plan vertical. Une onde de Rayleigh ne se déplace pas à l'intérieur de la Terre ou d'un autre corps géologique, comme le les ondes P (longitudinales ou de compression, qui compriment et dilatent le terrain dans la direction de propagation) et les ondes S (ondes transversales qui déplacent le terrain perpendiculairement à la direction de propagation). A l'inverse, des ondes de Love qui n’ont qu’une composante horizontale, les ondes de Rayleigh ont deux composantes, l'une horizontale et l’autre verticale.

Voir : « Onde Sismique »
&
« Onde de Love»
&
« Onde S »

Comme le montre ce schéma, les ondes de Rayleigh sont faciles à distinguer des ondes de Love. Les ondes de Rayleigh ont une composante verticale et horizontale, ce qui n'est pas le cas des ondes de Love qui ont seulement une composante horizontale. Lors des tremblements de terre, il y a des ondes qui se déplacent exclusivement à la surface de la Terre à partir de l'épicentre (le point de la surface qui correspond à l'intersection avec la ligne verticale, qui passe par le foyer sismique ou hypocentre, qui est le point où le tremblement de terre se produit en profondeur), et d'autres qui se déplacent à travers l'intérieur de la Terre. Les premières sont appelées ondes de surface et les secondes ondes de corps ou de volume. Dans les ondes de surface, il existe deux types : (i) Ondes de Love et (ii) Ondes de Rayleigh. Les ondes de Rayleigh se déplaçant en cercle (mouvement orbital) vers l'avant et vers le bas, puis vers l'arrière et vers le haut comme les vagues de la mer. Ondes de Love et de Rayleigh s’amortissent en profondeur. L'amplitude décroît en fonction de la distance (r) à l'épicentre du tremblement de terre en tant que 1/√r, ce qui signifie que les ondes de surface s’amortissent plus lentement que les ondes de volume. Dans un solide idéal (homogène et horizontal), les ondes de Rayleigh ne souffrent aucune dispersion. Toutefois, si le corps a une densité ou si la vitesse des ondes varie en profondeur, les ondes deviennent dispersives. Dans les ondes de corps (volume), il y a celles qui se compressent et se dilatent le terrain dans la direction de propagation (ondes longitudinales, de compression ou ondes P) et celles qui déplacent le terrain perpendiculairement à la direction de propagation (ondes transversales ou ondes S). Les ondes de Rayleigh de basse fréquence générées lors des tremblements de terre sont utilisés en sismologie pour étudier l'intérieur de la Terre.

Onde S.............................................................................................................................................................................................................................S wave

Onde qui se propage à travers la Terre ou de tout autre corps géologique, déplaçant le terrain perpendiculairement à la direction de propagation. Cette onde est aussi appelé secondaire, une fois qu'elle se déplace plus lentement que l'onde P (longitudinale ou de compression qui comprime et se dilate le terrain ou le corps où elle se propage dans la direction de propagation). Une onde S, comme une onde P, se déplace à travers des objets géologiques au contraire des ondes de Love et Rayleigh, qui sont des ondes de surface.

Voir : « Onde Sismique »
&
« Onde de Rayleigh »
&
« Onde de Love »

Les ondes qui se se déplacent depuis l'hypocentre (ou foyer sismique, c'est-à-dire, le point où le tremblement de terre se produit en profondeur; le point en surface qui marque l'intersection de la ligne verticale, qui passe par hypocentre, est l'épicentre) d'un tremblement de terre jusqu’à un sismographe sont de deux types : (i) Ondes de surface et (ii) Ondes de volume ou de corps. Les premières se déplacement en surface, tandis que les secondes voyageant à l'intérieur des corps. Il existe deux types d'ondes de surface : (a) Ondes de Love et (b) Ondes de Rayleigh. Dans les ondes de volume des deux types à prendre en compte : (1) Ondes P, longitudinales ou de compression qui dilatent et compriment les particules des corps dans lequel elles se déplacent dans la direction de propagation et (2) Ondes S, transversales ou de cisaillement, qui poussent les particules des corps, où elles se déplacent perpendiculairement à la direction de propagation. Les ondes S se déplacement (à travers une roche solide) à une vitesse qui est, environ, la moitié de la vitesse des ondes P. Au contraire, des ondes P, les ondes S ne se propagent ni dans les liquides ni dans les gaz. Par conséquent, comme dans le schéma illustré sur cette figure, les ondes S ne traversent pas la partie externe du noyau de la Terre, qui est liquide et par conséquent elles forme une zone d'ombre (onde S) opposé au point où elles ont été créées. En fait, lorsque les géoscientistes calculent les trajets des ondes P et S d’un hypocentre vers le côté opposé, ils ont constaté une zone d'ombre des ondes sismiques en raison de l'absence des ondes S et au grand retard de la vitesse des P (environ 40 %), ils ont conclu que le noyau externe de la Terre est liquide. La zone d’ombre des ondes S, a permis, aussi, de déterminer le diamètre du noyau. Cette zone d'ombre s'étend depuis de la limite de la zone d'ombre des ondes P (à 104° de l’épicentre), et couvre toute la section de la Terre au-delà de 104° et jusqu'à 256°.

Onde Sismique..........................................................................................................................................................................Seismic wave, Tsunami

Onde ou vibration produite naturelle ou artificiellement à l’intérieur de la Terra et qui peut être détecté par des sismographes. Les ondes sismiques sont produites en permanence par les vagues et vent. Dans la recherche pétrolière, on utilise des ondes sismiques artificielles. Parfois synonyme de tsunami.

Voir : « Onde de Love »
&
« Onde de Rayleigh »
&
« Sismique de Réflexion »

Il existe deux types d'ondes sismiques : (i) Ondes de surface et (ii) Ondes de corps ou de volume. Dans les ondes de surface, il y a les ondes de Love et de Rayleigh. Les ondes de Love ont, uniquement, une composante horizontale, tandis que les ondes de Rayleigh ont une composante verticale et horizontale. dans les ondes de volume, il y a : (a) Ondes longitudinales, compression, aussi appelées ondes P qui dilatent et compriment les particules des corps, où elle se déplacent le long de la direction de propagation et (b) Ondes transversales, également appelée ondes de cisaillement ou S, qui poussent les particules des corps, où ils se déplacent perpendiculairement à la direction de propagation. Les ondes S se déplaçant à une vitesse qui est environ la moitié de la vitesse des ondes P. Contrairement aux ondes P, les ondes S ne se propagent pas ni dans les liquides ni dans les gaz. Si la Terre était faite d'un matériau unique avec des propriétés constantes depuis la surface vers le centre, les ondes P et S voyageraient en ligne droite à travers l'intérieur de la Terre, depuis le foyer d’un tremblement de terre jusqu’au sismographe. Mais en réalité, comme le montre cette figure, les ondes ne se déplacent pas en ligne droite. Ceci a permis aux géoscientistes d'en déduire que la Terre est, en fait, composée d'une série de couches concentriques, composés de matériaux différents, le long lesquelles les ondes P et S se déplacent à des vitesses différentes. Ainsi, les ondes changent de direction en passant d'une couche à une autre, ce qui signifie que les trajectoires dans la Terre sont courbes. Dans ce schéma, par exemple, il est facile de vérifier que : (i) Depuis le foyer d'un tremblement de terre, les ondes P et S rayonnent dans de nombreuses directions ; (ii) Il y a des ondes P et S, qui sont réfléchies par la surface de la Terre (PP et SS) ; (iii) Il y a des ondes P qui sont réfléchis par le noyau (PnP) ; (iv) D'autres ondes P voyagent à travers la partie externe liquide du noyau (PniP) ; (v) D'autres ondes P traversent non seulement la partie externe du noyau (liquide), mais, aussi, la partie interne solide (PneP) et (vi) Les ondes S ne passent pas à travers le noyau, car elles ne se déplacent pas des liquides.

Onshore.......................................................................................................................................................................................................................Onshore

Zone située en amont de la marée basse. Aire située dans, ou près de la côte. Dans l'industrie pétrolière, contrairement à l'offshore, le terme onshore se réfère : (i) À un champ de pétrole, gaz naturel ou condensât qui est situé sur le continent ; (ii) Aux réserves de ce champ ; (iii) Aux opérations réalisées dans ce champ ; (iv) Au bloc de production de ce champ ; (v) À n’importe quel bloc d’exploration situé à terre. Parfois synonyme de «En terre» ou «Sur terre».

Voir : « À Terre (permis d’exploration) »
&
« Variation Relative (niveau de la mer) »
&
« Ligne de Côte

Dans cette carte, sont situés les opérations d’exploration pétrolière de l’offshore et onshore, car il y a des puits d’exploration forés en mer et en terre. Cependant, comme on peut le voir, la ligne de côte (à l'intersection du niveau moyen de la mer avec le continent) est difficile à définir. Elle varie avec les marées, ce qui signifie que la frontière entre l'onshore et offshore varie. En outre, il existe un grand nombre d'îles, de toutes les tailles, ce qui crée un autre problème. Certains pays incluent dans l’offshore toutes les îles, d'autres n’incluent que les plus grandes et plus éloignées de la côte, et d'autres considèrent les îles comme faisant partie de l’onshore. Dans ce cas particulier, les deux seuls champs pétroliers économiques, dans cette région, sont situés sur deux îles : (i) Tarakan et (ii) Bunu. L'Indonésie considère que ces champs sont des champs onshore, bien que les blocs d'exploration initiaux aient considérés comme des blocs mixtes, avec une partie onshore (île) et autre offshore (mer). Certains pays considèrent qu'un bloc onshore est un bloc où tout exploration est faite sur terre (lignes sismiques et appareils de sondage conventionnels) et qu’un bloc offshore est un bloc où les lignes sismiques sont tirées en mer ouverte et les appareils de forage ancrés sur des navires ou des plates-formes pétrolières. Cependant, une telle définition a des exceptions. Ainsi, dans le cas d'un delta, en particulier quand il est sous l'influence des vagues, un bloc d’exploration est, souvent, considéré comme onshore, bien que la sismique ne soit pas, totalement, tirée sur la terre ferme. En outre, dans un bloc offshore, il est fréquent qu'une partie des puits d’exploration soient localisée en terre et qui à une certaine profondeur ils soient dévié vers la mer (le prix d'un puits sur terre est beaucoup moins cher qu’en mer). Tout cela signifie que dans l'industrie pétrolière, la limite distale de l’onshore varie selon les pays.

Ophiolite ...................................................................................................................................................................................................................Ophiolite

Des morceaux de la croûte océanique provenant, principalement, de la plaque lithosphérique chevauchante dans une zone de subduction de type B (Benioff) qui ont été transportés vers le haut, c'est-à-dire, soulevés (obduction) et intégrés dans le plan de subduction, et qui finalement peuvent rester au-dessus de la croûte continentale, même avant que les deux masses continentales entrent en collision.

Voir : « Subduction de Type A (Ampferer) »
&
« Subduction de Type B (Benioff) »
&
« Obduction »

Quand la mer, entre deux marges continentales divergentes, commence à se fermer, car une zone de subduction s’est formé entre elles et une partie de la croûte océanique d’une des plaques lithosphériques est consommé sous l’autre plaque comme le montre ce schéma, la formation d’ophiolithes est possible, même avant que les deux masses continentales entrent en collision. Attention, au mot collision, une fois que dans la tectonique des plaques, l'énergie cinétique ne joue aucun rôle. Cela signifie que l'effet de contraignement n'existe pas dans la nature. En d'autres termes, collision qui dans le langage courant traduit la transformation de l'énergie cinétique en énergie de déformation, comme lors qu’une voiture heurte un mur, est mal utilisé dans la tectonique, en particulier dans la tectonique des plaques. Les ophiolithes qui apparaissent le long des lignes de suture des continents, sont caractérisés par une succession de différents types de roches. Ainsi, par exemple, dans ophiolithes de Samail (montagnes d'Oman), la base de la succession est composée de roches sédimentaires du bouclier arabe, sur lesquelles la plaque océanique est poussé. De bas en haut de ophiolithes on reconnaît : (i) Péridotites ; (ii) Gabbros stratifiés (roche ignée intrusive composée principalement de plagioclase et clinopyroxène) ; (iii) Gabbros massifs, ; (iv) Digues et (vi) Roches volcaniques. Dans Samail, cette succession a une épaisseur d'environ 15 km. Les péridotites basales sont formées par harzburgites (roches composées, principalement, d'olivine et enstatite). À l'intérieur d’une péridotite, qui est déformée, il y a plusieurs de digues de gabbro et dunite. Les péridotites sont recouvertes par dunites (roches intrusives ignées composées, principalement, par de l’olivine), qui passent progressivement, à des gabbros. Cette succession est couverte par des digues et roches volcaniques (basaltes en coussins formés le long des dorsales océaniques). N’oublions pas que le matériel volcanique ne peut pas s’écouler sous l'eau, autrement dit, qu’il n’y a pas de laves sous-marines.

Opposition (astronomie)...................................................................................................................................................................................Opposition

Lorsqu’un corps céleste se trouve sur le côté opposé du ciel quand observé d’un certain endroit (généralement la Terre), autrement dit, que les deux planètes sont en opposition l'un à l'autre lorsque les longitudes de leurs écliptiques diffèrent de 180°.

Voir : « Terre »
&
« Lune »
&
« Écliptique »

Opposition est un terme utilisé en astronomie pour indiquer qu’un corps céleste se trouve sur le côté opposé du ciel, quand vu d’un endroit particulier (généralement la Terre). En particulier, deux planètes sont en opposition, l’un avec l'autre, lorsque leurs longitudes, écliptiques, différent de 180°. Une planète (ou astéroïde ou comète) est en opposition, lorsque vu de la Terre, elle est en opposition au Soleil. Quand une planète est ainsi : (i) Il est visible presque toute la nuit, se levant, plus ou moins, au coucher du soleil, culminant aux alentours de minuit et disparaissant au lever du soleil ; (ii) C’est dans ce point de son orbite qu’il est plus proche de la Terre, ce qui le fait paraître plus grand et plus lumineux ; (iii) La moitié de la planète, visible depuis la Terre est, ainsi complètement illuminé (planète pleine) ; (iv) L'effet de l'opposition augmente la lumière réfléchie par des corps avec des surfaces rugueuses noires. L'opposition ne se produit que dans les planètes supérieures. La Lune qui tourne autour de la Terre et non autour du Soleil, est en opposition avec le Soleil, en pleine lune. Lorsque la lune est exactement à l'opposé, une éclipse lunaire se produit. Vu d'une planète qui est supérieur, si une planète inférieure est à l'opposé du Soleil, il est en conjonction supérieure avec le Soleil Une conjonction inférieure se produit quand les deux planètes sont en ligne sur le même côté du Soleil. Dans une conjonction inférieure, la planète supérieure est en opposition, avec le Soleil, quand vu de la planète inférieur. La classification en planètes inférieures, c’est-à-dire, les planètes qui sont plus près du Soleil que la Terre, Vénus et Mercure, et planètes supérieures, comme Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, ainsi que les mineures et naines (y compris Cérès et Pluton), qui sont plus loin du Soleil que la Terre, ne doit pas être confondue avec planètes intérieures et extérieures. Les planètes intérieures et extérieures désignent les planètes qui se trouvent à l'intérieur et à l’extérieur de la ceinture d'astéroïdes. De l'autre côté, la désignation de planète de planète inférieure ne doit pas être interprétée comme une planète petite ou naine.

Orbite...................................................................................................................................................................................................................................Orbit

Trajet qu’un objet, tel que, la Terre fait autour d'un autre objet, comme le Soleil, lorsqu’il est sous l'influence d'une source de la force centrifuge, telle que la pesanteur.

Voir : « Aphélie »
&
« Cycle de Milankovitch »
&
« Glaciation »

Pour comprendre le mécanisme de l’orbite d'un objet autour d'un autre, de plus grande dimensions, on ne doit pas oublier que : (i) Il tombe en direction du centre de l'objet principal ; (ii) Il se déplace si rapidement, que l'objet principal se courbe sous lui ; (iii) Il essaie de se déplacer en ligne droite, mais la gravité l’oblige à prendre une trajectoire courbe ; (iv) Si sa vitesse tangentielle est suffisante (vitesse de libération), il tombe indéfiniment, c'est-à-dire, qu'il ne heurtera jamais l'objet principal et entre en orbite ; (v) La forme de l'orbite est une ellipse dont le centre de masse de l'objet principal est dans l'un des foyers. Un objet pour s'échapper au champ gravitationnel terrestre doit avoir une énergie cinétique supérieure à son énergie gravitationnelle potentielle. Sur la surface de la Terre, la vitesse de libération est d'environ 11100 m/s. Le système solaire, illustré sur cette figure, représente la famille cosmique du Soleil. Il comprend tous les objets ancrés par leur gravité : (a) Planètes ; (b) Planètes naines ; (c) Lunes ; (d) Comètes ; (e) Astéroïdes et (f) D'autres petits objets à découvrir. La planète la plus proche du Soleil est Mercure (± 57,9 Mkm). La planète Neptune est la plus éloignée (± 4.5 Gkm). Depuis 2006, l'Union astronomique internationale ne considère plus Pluton comme une planète, mais comme une planète naine. Ainsi, actuellement, le nombre de planètes dans le système solaire est de 8 : Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Le nombre de planètes naines est de 3 : Cérès, Pluton et Eris (du plus proche au plus éloigné). Le nombre de lunes planétaires connues est de 165 (0 Mercure, Vénus 0, Terre 1, Mars 2, Jupiter 63 Saturne 59, Uranus 27 et Neptune 13). Le nombre de comètes connues est 1000 (nombre réel estimé 1000 T). Une lune est un satellite naturel d'une planète. Un satellite est un objet qui orbite autour d'une planète, comme la Terre autour du Soleil. On parle de satellite naturel quand l'homme n'intervient pas dans sa création. La Terre a seule une planète, la Lune, qui orbite autour de la Terre en 27.3 jours. La Lune occupe la même position dans le ciel tous les 29.5 jours. La distance moyenne entre la Terre et le Soleil est 149.6 Mkm.

Ordovicien..........................................................................................................................................................................................................Ordovician

La deuxième période de l'ère Paléozoïque entre, environ, 490 et 440 millions d'années en arrière. L’Ordovicien vient après la période Cambrien et avant le Silurien.

Voir : « Paléozoïque »
&
« Temps Géologique »
&
« Éon »

Dans l'Ordovicien, la région au nord des tropiques était, pratiquement, toute océanique. La plupart des continents résultant de la fracture de la Proto-Pangée (Rodinia) étaient dans l'hémisphère Sud. Le Laurentia (Amérique du Nord) et le Baltica (NO Europe) étaient les plus grands des continents situés à l'ouest du Gondwana. Au début de l'Ordovicien et jusqu'à l'Ordovicien Moyen, la Terre avait un climat relativement doux. Le temps était chaud et l’atmosphère humide. Les graptolites, trilobites, brachiopodes et conodontes (premiers vertébrés) sont les fossiles les plus communs de l'Ordovicien. Dans le cadre des fossiles marins, on peut citer les algues rouges et vertes, poissons primitifs, céphalopodes, coraux, crinoïdes et gastéropodes. Au cours de l'Ordovicien Supérieur, le Gondwana s’est déplacé vers le pôle Sud. Ainsi, une glaciation importante s'est produite dans la région qui correspond aujourd’hui, plus ou moins, au désert du Sahara. Cette glaciation a produit une chute eustatique du niveau de la mer, une fois qu’une grande quantité d'eau a été pris au piège dans les glaciers et calottes glaciaires (en supposant que la quantité d'eau, sous toutes ses formes, est restée constante depuis la formation de la Terre). La combinaison de chute du niveau de la mer qui a réduit écospaces des plates-formes continentales, avec le froid qui a causé la glaciation, ont été, probablement, les principaux responsables de l'extinction qui a eu lieu à la fin de l'Ordovicien et dans laquelle 60 % des genres invertébrés marins et 25 % de l'ensemble des familles a disparu. Cette extinction, considérée par de nombreux géoscientistes comme la deuxième extinction la plus importante des communautés marines de l’historique géologie, a entraîné la disparition d'un tiers de toutes les familles de brachiopodes et bryozoaires, ainsi que de nombreux groupes de conodontes, trilobites, graptolites et beaucoup de la faune qui construisait les récifs. On peut dire, qu'au total, plus d'une centaine de familles d'invertébrés marins ont disparu dans cette extinction. Au cours de l'Ordovicien, la teneur moyenne de CO_2 était de 4200 ppm, soit 15 fois la teneur actuelle, et que la quantité d'O_2 était, d’environ 70 % de ce qu'elle est aujourd'hui. Au début de l'Ordovicien, le niveau de la mer était 220 m plus élevé qu'aujourd'hui, mais il a diminué vers environ 140 m pendant la glaciation.

Orogénie...................................................................................................................................................................................................................Orogeny

Processus géologique de la formation des montagnes. Après l'avènement de la Tectonique des plaques lithosphériques, les processus prépondérants sont associés aux zones de subduction, soit de type-B (Benioff), comme, par exemple, les Andes, soit, et particulièrement, du type-A (Ampferer), comme les Alpes et les Himalayas.

Voir : « Collision Continentale »
&
« Supercontinent »
&
« Subduction de Type A (Ampferer) »

Les orogénies (ou orogenèses) principales sont associées à des zones de subduction de type A (Ampferer), dans lesquelles la plaque lithosphérique plongeante est de nature continentale. Dans la plupart des cas, la plaque lithosphérique chevauchante a, aussi, une nature continentale. Cela signifie que la plupart des orogénies correspondent à la fermeture d'une mer ou océan, située entre deux marges continentales divergentes. En fait, au fil du temps, la croûte océanique formée dans la phase initiale d’une océanisation devient progressivement plus froid et plus dense. Ainsi, à partir d'un certain moment, le contraste de densité entre l'a vieille croûte océanique et le continent adjacent (ou même avec la croûte océanique récente) peut être suffisamment importante pour que la croûte océanique ancienne entre en subduction, soit directement, sous la croûte continentale soit sous une portion de la croûte océanique adjacente au continent. Par la suite, la croûte océanique commence à être consommées le long de la zone de subduction, ce qui implique, peu à peu, une réduction du volume du bassin océanique entre les deux continents et ainsi progressivement la fermeture de la mer ou l'océan entre elles. Dès que les continents entrent en collision (croûte continentale contre la croûte continentale), la mer disparaît et les sédiments sont raccourcies et soulevés formant une chaîne de montagnes, comme l'illustré cette tentative d'interprétation d’une ligne sismique de l’onshore d’Allemagne. En effet, sur la ligne sismique, comme dans le bloc diagramme, il est facile de voir que la marge nord de la mer de Téthys est entrée en subduction sous la marge Sud, ce qui a entraîné un raccourcissement significatif des sédiments, qui est illustré, ici, par les montagnes des Alpes, où les chevauchements et nappes tectoniques prédominent. Au lieu de cela, sur la marge Nord, représenté ici par les montagnes du Jura, non seulement le socle n'est pas impliqué dans la déformation, mais les chevauchements sont, quasiment, absents.

Orthogonale (de l'onde)...................................................................................................................................................................Line of propagation

Ligne perpendiculaire à la crête d’une onde dans un certain point. L'ensemble des orthogonales d’un système des ondes est le plane d’ondulation. Pour déterminer un plan d'ondulation est nécessaire de tenir compte de la tracée des isobathes, à cause des déformations du fond marin, que, par exemple, provoquent que la direction des vagues soit convergente dans les baies et divergente dans les points et caps (Moreira, 1984).

Voir : « Isobathe »
&
« Crête (de l’onde) »
&
« Onde »

Il est important de rappeler, ici, quelques notions théoriques sur les vagues, en particulier, ce que caractérise une vibration qui se propage. En effet, une vibration d’une particule d'eau, par exemple, se caractérise par leur amplitude, c’est-à-dire, par la mesure de son déplacement et par temps nécessaire pour revenir à sa position initiale (période de vibration), ou par son inverse, autrement dit, par le nombre d'allers-retours qui ont eu lieu au cours d'une seconde (fréquence). Dans la plupart des environnements, l'amplitude est indépendante de la fréquence et inversement. Lorsque, plus rarement, l'amplitude dépend de la fréquence, on dit que l'environnement est dispersive. L’ondulation océanique est dispersive. Une onde étant une vibration qui se déplace, il est d’entrer en ligne de compte avec la vitesse de propagation et les conditions initiales, c'est-à-dire, si elle commence à son maximum, minimum ou dans une position intermédiaire (c'est ce qu'on appelle la phase). La distance qu'elle parcourt lors d'une seule vibration est appelée la longueur d'onde, mais il faut le dire, plus exactement, la longueur de propagation de l’onde. Notons que lorsque nous parlons des vibrations le long d'une corde, nous parlons de vibrations dans une direction (1D), mais quand nous frappons la peau d'un tambour ou quand nous jetons une pierre dans un étang, nous observons des crêtes circulaires qui s'écartent du point d'impact, c’est-à-dire, nous créons des ondes 2D. Enfin, quand dans une partie de football, l'arbitre siffle le debout du match, tous les téléspectateurs, qu'ils soient en haut ou en bas, près ou éloignés, entendent le son du sifflet. Le son est une vibration qui se propage dans l'espace, et dans ce cas, l'onde a la forme d'une sphère qui se dilate pour se propager (vibrations en trois dimensions). Les vagues sont représentés dans cette figure à deux dimensions, comme celles qui se forment quand un frappons sur tambour ou dans le cas de chute d'une pierre dans un étang. Les crêtes des deux systèmes d'ondes qui s’interceptent sont bien visibles comme le sont les respectives orthogonales.

Osculation (méandre).........................................................................................................................................................................................Osculation

L'un des deux procédés de formation d'un méandre abandonné. Une coupure entre deux méandres par osculation (contact des deux courbes) se fait par simple exagération de la courbe du méandre qui, peu à peu, rend le pédoncule inexistant, ce qui facilite l’écoulement du courant directement vers le méandre suivant abandonnant le méandre sans pédoncule dans lequel se peut former un lac. Une coupure par débordement se fait au cours d'une période de crue quand toute la plaine alluviale est inondé, une fois que, dès que la hauteur de l'eau commence à diminuer, le courant reprend, de préférence, le trajet plus rectiligne plutôt qu’un trajet long et courbe du méandre.

Voir : « Méandre »
&
« Méandre Abandonné »
&
« Barre de Méandre (modèle) »

La formation d'un méandre est le résultat de facteurs et processus naturels. La configuration ondulée d’un écoulement change constamment. Une fois le chenal commence à suivre un trajet sinusoïdal, l'amplitude et la concavité des contours augmente considérablement en raison de l'effet de l'écoulement hélicoïdal, qui transporte le matériel érodé et dense vers la courbure interne, laissant le côté externe de la courbe sans protection, et par conséquent, vulnérable à une érosion accélérée associée à un cycle rétroactif positif. En d'autres termes, dans un méandre, plus grande est la courbure plus grande est l'érosion du banc externe, ce qui, à son tour, augmente la courbure, etc. L'écoulement d’un fluide autour d'une courbe est tourbillonnaire afin de conserver le moment angulaire. La vitesse d'écoulement sur ??le côté externe de la courbe est plus rapide, et dans le côté interne plus lente. De plus, la surface de l'eau est surélevée vers extérieur de la courbe, et par cela, la pression de l'eau dans le lit de courant est plus grande dans le côté extérieur que dans l’intérieur de la courbe. Ce gradient de pression provoque un contre-courant à l'intérieur de la courbe. Plus grande est la courbure du méandre et plus rapide l’écoulement, plus forte sera le contre-courant et plus forte sera l'action du matériel érodée dense le long du fond do chenal en direction du banc externe. Toutefois, le principal problème est la formation des méandres est de savoir pourquoi les écoulements deviennent sinueux. Un certain nombre de théories, pas nécessairement mutuellement exclusives, ont été avancées : (i) Stochastique ; (ii) Équilibre ; (iii) Géomorphologiques, etc.

 


Envoyer E-mail à carloscramez@gmail.com avec des critiques, corrections ou commentaires sur ce thésaurus.
Copyright © 2010 CCramez
Dernière modification : Décembre, 2014