Périhélie ..............................................................................................................................................................................Perihelie

Apside inférieur (point dans lequel un objet dans une orbite elliptique, est à la plus courte distance de son centre d'attraction) d'une planète par rapport au Soleil, c'est-à-dire, le point de l'orbite d'une planète, dans lequel la planète est la plus proche du Soleil.

Voir : « Aphélie »
&
« Cycle de Milankovitch »
&
« Apside »

Comme illustré dans ce schéma, le périhélie est le point de l'orbite d'un corps céleste naturel ou artificiel qui est la plus proche du Soleil. L'opposé du périhélie est l'aphélie. Comme les orbites des corps célestes sont elliptiques, elles peuvent être définies dans l'espace, selon six paramètres qui permettent de calculer avec précision la trajectoire du corps en orbite : (i) Excentricité qui est décalage des foyers par rapport au centre de l'orbite (rapport entre la distance du centre de l'orbite au Soleil et moitié du grand axe long) ; (ii) Moitié du grand axe qui est la moitié de la distance qui sépare l'aphélie du périhélie (contrôle la taille de l'orbite) ; (iii) Inclinaison qui est l'angle (entre 0° et 180°), qui fait le plan de l'orbite avec un plan de référence (généralement le plan de l'écliptique, c'est-à-dire, le plan contenant la trajectoire de la Terre) ; (iv) Longitude du noeud ascendant qui est l'angle entre la direction du point vernal (l'un des points de la sphère céleste où l'équateur céleste et l'écliptique se croisent) et la ligne des nœuds (défini par l'intersection de l'écliptique et de la pente) dans le plan de l'écliptique ; (v) Argument du périhélie qui est l'angle formé par la ligne des nœuds et la direction du périhélie (ligne droite qui passe par le Soleil et le périhélie la trajectoire de l'objet) dans le plan de l'orbite et ; (vi) Instant de passage au périhélie. Le temps de passage au périhélie permet de prédire la position du corps en orbite à tout autre moment. Lorsque l'on parle de la période d'un objet en orbite, on parle, en général, de sa période sidérale, mais il y a plusieurs périodes possibles : (a) Période sidérale qui est le temps entre deux passages de l'objet devant une étoile lointaine (temps absolu) ; (b) Période anomalistique qui est le temps entre deux passages de l'objet à son périhélie (plus court ou plus long que le sidéral si le périhélie est précession ou de récession ; (c) Période draconitique ou nodique qui est le temps entre deux passages dans son nœud ascendant ou descendant ; (d) Période tropique qui est le temps entre deux passages de l'objet à l'ascension droite zéro (équivalent de la longitude terrestre sur la sphère céleste) ; (e) Période synodique qui est le temps entre deux moments où l'objet a le même aspect (conjonction, quadrature, opposition, etc.).

Périgée.......................................................................................................................................................................................Perigee

Point de l'orbite d'une étoile ou d'un satellite artificiel le plus proche de la Terre (opposé à l'apogée). Apside inférieur (point dans lequel un objet, dans une orbite elliptique, est à plus courte distance de son centre d'attraction) d'une planète à partir du Soleil, c'est-à-dire, le point de l'orbite d'une planète quand la planète est la plus proche du Soleil.

Voir : « Aphélie »
&
« Cycle de Milankovitch »
&
« Apside »

Le terme périgée désigne le point de l'orbite lunaire le plus proche de la Terre qui est à environ 356375 kilomètres de notre planète. Le périgée correspond au périhélie, lequel indique la position dans l'orbite d'une planète ou de n'importe quel autre corps, de notre système solaire, en révolution autour de notre étoile qui est à la plus petite distance du Soleil. Plus généralement, on peut parler aussi du périhélie. Comme son antonyme apogée, le terme périgée peut, également, être utilisé en relation avec toute autre satellite naturel ou artificiel, appartenant au système solaire. Le laps de temps qui s'écoule entre deux passages de la Lune au périgée est appelée la période de la révolution anomalistique, qui est d'environ 27.55 jours, ou plus exactement, de 27 jours, 13 h, 18 m et 33.1 secondes. N'oublions pas que notre système solaire compte neuf planètes connues, en orbite à peu près circulaire autour du Soleil : (i) Quatre planètes telluriques (Mercure, Vénus, Terre, Mars) ; (ii) Deux planètes inférieures (Mercure et Vénus) et (iii) Quatre planètes géantes (Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune). Pluton, la neuvième planète, jusqu'ici la moins explorée, ainsi que des petites planètes ne sont pas incluses dans cette classification. Vu de la Terre, les planètes sont situées sur l'écliptique. Outre Mercure et Vénus, toutes les planètes du système solaire possèdent des satellites naturels. Alors que la Terre ne possède qu'un et et Mars deux, un nombre beaucoup plus grande de lunes tournent autour des planètes géantes : (a) Seize (16) autour de Jupiter, dont les quatre (4), qui ont été récemment découverts ; (b) Dix huit (18) autour de Saturne ; (c) Probablement vingt et un (21) autour d'Uranus ; (d) Huit (8) autour de Neptune et (e) Un (1) seul, probablement, autour de Pluton. Les planètes hors du système solaire sont appelées exoplanètes. Il y a quelques mois, on pensait encore que toutes les planètes tournaient autour d'une étoile. Cependant, il semble que dans le programme "Search for Origins", les scientifiques ont trouvé une planète qui orbite autour d'un système binaire (deux corps célestes proches qui orbitent autour d'un centre de masse commun).

Période Quiescente (magnétisme)..........................................................................................................................................................Quiescent period

Intervalle de temps, dans la magnétochronostratigraphie, pendant lequel la polarité du magnétisme n'a pas changé, comme l'intervalle entre le Santonien (83.5 Ma) et Barrémien (121 Ma) pendant lequel la polarité s’est maintenue normale, comme elle est actuellement.

Voir : « Magnétisme »
&
"Datation Radiométrique"
&
"Migration des Pôles"

Dans cette figure est illustré le temps géologique en millions d'années (Ma) d'une partie de l'éon Phanérozoïque, principalement, de l'ère Mésozoïque. Une partie de la période Tertiaire, la totalité du Crétacé et une partie du Jurassique Tardif sont représentées, ainsi que leurs respectives étages. Ne pas confondre étage et âge. L'étage est une division chronstratigraphique, c'est-à-dire, des roches, tandis que l'âge est un division géochronologique, autrement dit, du temps. En magnétostratigraphie (dernière colonne) sont marqués les intervalles de temps pendant lequel la polarité du champ magnétique terrestre était normal (N en noir) et inverse (R en blanc). Dans le Crétacé, pendant les intervalles de temps des étages Campanien et Barremien, la polarité normale (comme aujourd'hui) est restée constant pendant une longue période. En fait, tout au long de l'histoire géologique, le champ magnétique terrestre s'est inversé des nombreuses fois, avec le pôle Nord devenant le pôle Sud et vice versa. Les polarités inverses apparaissent à intervalles, plus ou moins, réguliers des milliers ou des millions d'années pour des raisons qui, jusqu'à présent, personne n'a pas bien compris. Les longs intervalles de temps dans lequel la polarité magnétique est restée constante sont désignés par les géoscientistes comme des périodes de calme magnétique (périodes quiescentes). Cette stabilité magnétique semble être liée à l'éruption d'une superplume (ascension, dans le manteau et même dans la croûte terrestre, d'énormes quantités de magma, probablement, formées près de l'interface noyau-manteau) qui ont eu lieu à environ 120 Ma (Barrémien) et qui a libéré dans l'atmosphère, par l'intermédiaire des volcans qui lui sont associés, une grande quantité de dioxyde de carbone (CO_2). Par ailleurs, cette superplume semble qu'elle a non seulement induit l'expansion océanique et dispersion des continents, mais aussi elle semble être la principale cause de l'accélération soudaine de la vitesse d'expansion, qui a triplé au cours de la Crétacé Moyen. Avec l'irruption de la superplume, les inversions du champ géomagnétique se sont arrêtées environ 40 My, ce qui signifie que les valeurs de champ magnétique sont restés normaux. Une seule période aussi longue que cette stabilité magnétique, mais avec une polarité inversée, s'est produite pendant le Carbonifère (entre le Pennsylvanien Tardif et du début du Mésozoïque).

Période Anomalistique (Lune)......................................................................................................Anomalistic period

Temps qui s'écoule entre deux passages d'un objet en orbite par son périhélie (point le plus proche du Soleil). Dans le cas de la Lune, la période ou mois anomalistique diffère de la période sidérale ou mois sidéral parce que le plus grand diamètre de l'orbite, normalement, avance lentement. Le mois lunaire anomalistique est de 27.554549 jours. Synonyme de Mois Anomalistique.

Voir : « Période Sidérale (Lune) »
&
« Période Synodique (Lune) »
&
« Orbite »

L'apogée et périgée ne sont pas des points fixes relativement à la Terre. Cela est dû à la régression de l'orbite de la Lune. Le grand axe de l'orbite elliptique, et ainsi les points connus comme apogée et périgée, circulent autour de la Terre environ une fois tous les neuf ans. Ainsi, le temps que dépense la Lune pour voyager de l'apogée vers le périgée est légèrement plus grande que sa période orbitale (mois sidéral). Cette période de temps est appelée mois anomalistique et dure 27.5554549 jours. Le mois anomalistique est très important pour les éclipses solaires, une fois que la taille d'une éclipse solaire que nous voyons et le type d'éclipse (partielle, totale, annulaire, ou hybride) dépend de la distance de la Terre à la Lune durant l'éclipse, et cette distance dépend du point au cours du mois anomalistique lorsque l'éclipse se produit. De même, la longueur et apparence des éclipses solaires sont, également, affectées. N'oublions pas que, outre le mois anomalistique, il y a d'autres manières de considérer combien de temps dépense la Lune pour compléter une orbite : (i) Mois sidéral qui est le temps qu'il faut à la Lune pour faire une orbite complète autour de la Terre (par rapport aux étoiles fixes), lequel dure environ 27.3 jours ; (ii) Mois synodique qui est le temps que la Lune dépense entre deux phases (entre deux nouvelles lunes consécutives, par exemple), lequel dure environ 29.5 jours ; (iii) Mois draconique qui est le temps passé, par la Lune, entre deux nœuds ascendant consécutifs (point où l'orbite d'un satellite traverse le plan de l'écliptique et où la troisième coordonnée du satellite est croissant) ; (iv) Mois tropique qui est le temps entre deux phases successives de la Lune (même longitude écliptique). Le mois synodique est plus long que le mois sidéral parce que le système Terre-Lune se déplace d'une distance finie dans son orbite autour du Soleil durant chaque mois sidéral et plus de temps est nécessaire pour trouver la même géométrie relative. En raison de la lente précession de l'orbite de la Lune, les mois ou périodes anomalistique, tropique et draconique sont différents du mois sidéral. Le temps moyen d'un mois calendaire (1/12 d'une année) est environ 30.4 jours.

Période Draconique (Lune)...............................................................................................................Draconitic period

Temps qui s'écoule entre deux passages d'un objet en orbite par le même nœud (point d'intersection de son orbite et de l’écliptique de la Terre. Dans le cas de la Lune, le temps qu'il faut pour revenir à un noeud (partant de lui-même) est plus petit la période orbitale. Ce temps ou mois draconique est de 27.212220 jours). Synonyme Mois Draconique.

Voir : « Période Sidérale (Lune) »
&
« Période Synodique (Lune) »
&
« Orbite »

L'orbite de la Lune est inclinée par rapport au plan de l'écliptique. Les points d'intersection de l'orbite et de l'écliptique sont les noeuds (ascendant et descendant). La Lune pour être directement dans l'alignement entre la Terre et Soleil, doit être dans le même plan de l'écliptique et dans un des deux nœuds. Le temps que la Lune prend pour aller d'un noeud, le long de son orbite, et retourner n'est pas exactement le même que d'une simple orbite en raison de la précession de l'orbite de la Lune. Le plan de l'orbite de la Lune, ainsi que les nœuds, tournent en arrière autour de la Terre une fois tous les 18.6 années. Le temps que la Lune dépense pour revenir à un noeud (en partant de lui) est inférieure à la période orbitale. C'est ce temps de 27. 212220 jours qui s'appel période ou mois dracronique, lequel, parfois, est appelé, simplement, mois nodique. N'oublions pas que, outre le mois draconique il y a d'autres manières de considérer combien de temps prend la Lune pour compléter une orbite : (i) Mois sidéral qui est le temps qu'il faut à la Lune pour faire une orbite orbite complète autour de la Terre par rapport aux étoiles fixes (il est d'environ 27,3 jours) ; (ii) Mois synodique qui est le temps que dépense la Lune entre deux phases (par exemple, entre deux nouvelles lunes successives) et qui est d'environ 29.5 jours ; (iii) le Mois tropique qui est le temps entre deux phases successives de la Lune (même longitude écliptique) ; (vi) Mois anomalistique qui est le temps que la Lune prend pour être entre deux positions consécutives de périgée. Notons que le mois synodique est plus long que le mois sidéral (le système Terre-Lune se déplace d'une distance finie dans son orbite autour du Soleil au cours de chaque mois sidéral et donc plus de temps est nécessaire pour trouver la même géométrie relative). En raison de la lente précession de l'orbite de la Lune (mouvement conique que l'axe de rotation de la Lune fait perpendiculaire au plan de l'orbite) les mois anomalistique, tropique et draconique sont légèrement différents du mois sidéral. Le temps moyen d'un mois calendaire (1/12 d'une année) est environ 30.4 jours.

Période Géologique..................................................................................................................................................Period

Unité de temps, à l'échelle du temps géologique, qui est inférieure à celle d’un Ère et supérieur à une Époque. La période Tertiaire, par exemple, est la première Ère Cénozoïque et comprend, entre autres, l'époque Éocène.

Voir : « Éon »
&
« Temps Géologique »
&
« Échelle du Temps (géologique) »

Dans cette figure sont représentés toutes les périodes géologiques du Phanérozoïque (Éon actuel dans l'échelle des temps géologiques, durant de lequel il existe une abondante vie animale). Dans le Phanérozoïque (0 à 590 Ma) on peut considérer comme trois Éres : Paléozoïque (de 248.2 à 590 Ma) ; Mésozoïque (de 65 à 248.2 Ma) et Cénozoïque (de 0 à 65 Ma). Dans l’Ère Paléozoïque, il y a sept Périodes : (i) Permien (de 248.2 à 286 Ma) qui est le temps de reptiles primitifs ; (ii) Pennsylvanien (de 286 à 317.5 Ma), qui est le temps des insectes géants ; (iii) Mississippien (317.5 à 360 Ma), qui est le temps de brachiopodes ; (iv) Dévonien (de 360 à 408 Ma), qui est le temps des poisson primitifs ; (v) Silurien (de 408 à 438 Ma) qui est le temps des scorpions de mer ; (vi) Ordovicien (de 438 à 505 Ma) qui est le temps de nautiles et (vii) Cambrien (de 505 à 590 Ma) qui est le temps des trilobites. En Europe, les géoscientistes ont groupé le Pennsylvanie et Mississippi dans une seule période qui est le Carbonifère. Dans l'ère Mésozoïque, on considère trois périodes : (a) Triassique (de 205.7 à 248.2 Ma) qui est le temps des premiers dinosaures ; (b) Jurassique (de 144.2 à 205.7 Ma) qui est le temps des grands dinosaures et (c) Crétacé (de 65 à 144.2 Ma) qui est le temps des derniers dinosaures. Dans l'ère Cénozoïque il a deux périodes : (A) Tertiaire (de 1.77 à 65 Ma) qui est le temps des chevaux primitifs et (B) Quaternaire (de 0 à 1.77 Ma) qui est le temps des hommes. Des nombreux géoscientistes considèrent dans le Tertiaire deux sous-périodes : (1) Néogène (de 1.77 à 23,8 Ma) et (2) Paléogène (de 23,8 à 65 Ma). La période Quaternaire est, pour de nombreux géoscientistes, inclue dans le Néogène. Il ne faut pas confondre les unités géochronologiques, comme une période, qui sont des unités temps, avec des unités chronostratigraphiques qui représentant les ensembles de roches et qui se déposent lors des unités géochronologiques, comme le système Jurassique. Ainsi, les roches déposées au cours de la période Crétacé forment le système Crétacé. D'autre part, quand une série (unité chronostratigraphique) est subdivisée on doit utiliser Inférieur, Moyen et Supérieur, et dans l'unité géochronologique équivalente, c'est-à-dire, dans une Époque on doit la divisée en Initial, Moyen, Tardif.

Période Nodique (Lune)...................................................................................................................................Nodic period

Temps qu'il faut à la Lune pour aller d'un noeud (chaque un des points où la trajectoire de la Lune croise l'écliptique) et revenir au même nœud (le point où l'orbite de la Lune croise le plan de l'écliptique et où la troisième coordonnée de la Lune est croissance), qui est égale à 27.21220 jours. Le même que mois lunaire nodique. Synonyme de la période draconique ou mois draconique.

Voir : « Période Sidérale (Lune) »
&
« Écliptique »
&
« Orbite »

Outre le mois nodique ou draconique, il y a d'autres manières de considérer combien de temps la Lune prend pour compléter une orbite : (i) Mois sidéral qui est le temps nécessaire à la Lune pour faire une orbite complète autour de la Terre par rapport aux étoiles fixes, lequel est d'environ 27.3 jours ; (ii) Mois synodique qui est le temps que la Lune dépense entre deux phases consécutives (entre deux nouvelles lunes, par exemple), lequel dure environ 29.5 jours ; (iii) Mois tropique qui est le temps entre deux phases successives de la Lune (même longitude écliptique). Le mois synodique est plus long que le mois sidéral parce que le système Terre-Lune se déplace d'une distance finie, dans son orbite autour du Soleil, au cours de chaque mois sidéral et ainsi plus de temps est nécessaire pour trouver la même géométrie relative. En raison de la lente précession de l'orbite de la Lune, le mois ou la période anomalistique, tropicale et draconique sont différentes du mois sidéral. Le temps moyen d'un mois calendaire (1/12 d'une année) est environ 30.4 jours. N'oublions pas que l'orbite de la Lune est inclinée par rapport au plan écliptique et que les points d'intersection de l'orbite et de l'écliptique sont les noeuds (ascendant et descendant). Ainsi, la Lune pour être dans l'alignement et entre la Terre et le Soleil, doit être dans le même plan de l'écliptique et dans un des deux nœuds. Par conséquent, le temps que la Lune prend pour aller d'un noeud, le long de son orbite, et retourner n'est pas exactement le même que la durée d'une simple orbite grâce à la précession de l'orbite de la Lune, puisque le plan de l'orbite de la Lune, ainsi que les nœuds, tournent en arrière autour de la Terre une fois tous les 18.6 années. L'intervalle de temps qui s'écoule entre deux passages de la Lune au périgée (point de l'orbite d'une étoile ou d'un satellite le plus proche de la Terre ou le point opposé à l'apogée) qui est à environ 356 375 kilomètres de notre planète, est appelée la période de révolution anomalistique qui est d'environ 27.55 jours, ou plus exactement, 27 jours, 13 heures, 18 minutes et 33.1 secondes.

Période d’ Onde ..................................................................................................................................................Wave period

Temps qui s'écoule entre le passage de deux crêtes (ou creux) successives d’une onde par le même endroit.

Voir : « Longueur d’Onde »
&
« Crête (de l’onde) »
&
« Hauteur (de la vague) »

Comme on peut le voir dans ce schéma, la meilleure façon de considérer une vague, c'est de voir comment une onde se propage à travers la surface de l'eau d'un lac. Les ondes sont créées par n'importe quel type de perturbation, quelle soit faite par une pierre qui tombe dans un lac, un bateau qui se déplace dans une rivière ou une tempête sur la mer. Une onde a une crête et un creux et l'eau semble se déplacer de l'une à l'autre. La première crête est suivie d'une seconde, la seconde par une tiers, et ainsi de suite. Les crêtes sont séparées par des creux (dépressions), ce qui crée une succession de crêtes et creux. Ainsi, lorsque on observe un objet flottant sur les vagues de la mer, qu'il soit un bateau ou une mouette, il est facile de voir qu'il monte et descend à intervalles réguliers, au fur et à mesure que vagues passent par lui. La période des vagues est l'intervalle de temps qui s'écoule entre le passage de deux crêtes successives par le même point. Dans la mer, les vagues semblent être rectilignes et voyagent avec le front des ondes, en ligne droite, vers le rivage. Dans un lac, elles semblent être circulaires et voyagent dans toutes les directions à partir du point où une pierre tombe, par exemple. Bien que, ces images mentales sont très intéressants, elles ne correspondent pas à la réalité. Une image plus réaliste de la manière comme fonctionne une onde est celle des "holas" que l'on observe dans les stades de football quand les fans, en général de l'équipe locale, se soulèvent, de manière déphasée, de leurs chaises, agitant les bras, pour après s'assoient rapidement. La première rangée des spectateurs se soulevant, brusquement, commence le démarre un onde. Quand ils s'assoient, la deuxième rangée se soulève continuant le mouvement. Lorsque la deuxième rangée s'assoit c'est la troisième qui se soulève et ainsi de suite. Ainsi, une onde se propage à travers tout le stade sans qu'aucune des spectateurs quitte sa place. En mer ou d'un lac c'est le même chose, les particules d'eau se déplacent de haut en bas, mais sont toujours à la même place. Près de la ligne de côte, les vagues de translation qui contrastent avec les vagues d'oscillation, que nous venons de décrire, se forment dès que les vagues se brisent, une fois que, après, l'eau se déplace par translation vers la plage (jet de rive, courant de ressac).

Période Sidérale (Lune)...............................................................................................................................Sidereal period

Temps qu'il faut à la Lune pour faire un tour complet à la Terre par rapport à des étoiles fixes ou en d'autres termes, le temps que la Lune prend pour faire une orbite complète autour de la Terre, cela signifie, par exemple, le temps qu'elle dépense pour passer entre deux positions consécutives à l'Est de la Terre. La même chose que mois lunaire sidéral.

Voir : « Orbite »
&
« Période Draconique (Lune) »
&
« Période Nodique (Lune) »

Théoriquement, pendant un mois ou période sidérale, la Lune va de la position, par exemple, de Nouvelle Lune à la position suivante de Nouvelle Lune. Cependant, comment on peut le constater sur ce schéma, ceci n'est pas entièrement vrai. Pour voir où est l'approximation, il suffit de penser que pendant ce temps la Lune est en orbite autour de la Terre qui, à son tour, se déplace également. Cela signifie que la Lune n'est pas entre entre la Terre et Soleil quand le mois sidéral se termine et, par conséquent, ce n'est pas une vraie Nouvelle Lune. En effet, même si le mois sidéral semble être la vision la plus simple d'un mois, astronomiquement, il y a d'autres types de mois qui sont plus intéressants du point de vue terrestre. N'oublions pas que en plus du mois sidéral, il y a d'autres manières de calculer le temps qui prend la Lune pour compléter une orbite : (i) Mois anomalistique qui est le temps qui s'écoule entre deux passages de la Lune au périhélie (point le plus proche soleil) ; (ii) Mois synodique qui est le temps que la Lune dépense entre deux phases (entre deux nouvelles lunes consécutives, par exemple), lequel dure environ 29.5 jours ; (iii) Mois draconique qui est le temps que la Lune dépense pour passer entre entre deux noeuds ascendant s consécutifs (point où l'orbite d'un satellite traverse le plan de l'écliptique et où la troisième coordonnée du satellite est en croissance) ; (iv) Mois tropique, qui est le temps entre deux phases successives de la Lune (même longitude écliptique). La période ou mois sidéral diffère de la période ou mois anomalistique parce que le plus grand diamètre de l'orbite, normalement, avance lentement. Le mois sidéral, qui en fin de compte, est le temps qu'il faut à la Lune pour faire une orbite complète au tour de la Terre, par rapport aux étoiles fixes, dure environ 27.3 jours. En raison de la lente précession de l'orbite de la Lune, le mois ou période anomalistique, tropical et draconique est différente du mois sidéral. Outre Mercure et Vénus, toutes les planètes du système solaire possèdent des lunes naturelles. La Terre a une, Mars deux et un grand nombre de lunes tournent autour des planètes géantes.

Période Synodique (Lune).........................................................................................................................Synodic period

Temps entre deux nouvelles lunes consécutives, ce qui est, en moyenne de 29.530589 jours. Le même que le Mois Lunaire Synodique.

Voir : « Période Sidérale (Lune) »
&
« Lune »
&
« Période Draconique (Lune) »

La Lune tourne autour de la Terre, laquelle tourne autour du Soleil. Pendant que la Lune fait à une orbite complète autour de la Terre, elle se déplace 1/12 de la distance de son orbite autour du Soleil. Comme on peut le déduire de ce schéma, cela signifie que partant d'une position de nouvelle lune, la Lune doit compléter une orbite et plus un petit peu pour revenir, autre fois, entre la Terre et le Soleil. Le temps qu'il faut à la Lune pour passer d'une position de nouvelle lune à la nouvelle lune suivante est appelé le mois synodique, qui équivaut, en moyenne, à 29.530589 jours. Comme les orbites de la Terre et de la Lune ne sont pas circulaires et comme la Terre et la Lune ne se déplacent pas à une vitesse constante, le temps réel entre deux nouvelle lunes consécutives varie entre environ 29.27 et 29.83 jours. N'oublions pas que l'orbite de la Lune est inclinée par rapport au plan écliptique et que les points d'intersection de l'orbite et l'écliptique sont les noeuds (ascendant et descendant). Ainsi, la Lune pour être dans l'alignement entre la Terre et le Soleil, doit être dans le même plan de l'écliptique et dans un des deux nœuds. Par conséquent, le temps que la Lune prend pour aller d'un noeud, le long de son orbite, et retourner au même noeud, n'est pas exactement le même que la durée d'une simples orbite due à la précession de l'orbite de la Lune, car le plan de l'orbite de la Lune, ainsi que les nœuds, tournent en arrière autour de la Terre une fois tous les 18,6 années. Le laps de temps qui s'écoule entre deux passages de la Lune au périgée (point de l'orbite d'une étoile ou un satellite le plus proche de la Terre qui est opposé à l'apogée), qui est à 356.375 kilomètres de notre planète, est appelée période de révolution anomalistique et est d'environ 27.55 jours, ou plus exactement, 27 jours, 13 heures, 18 minutes et 33,1 secondes. Outre le mois synodique il y a d'autres manières de déterminer combien de temps la Lune prend pour compléter une orbite : (i) Mois sidéral qui est le temps qu'il faut à la Lune pour faire une orbite complète autour de la Terre, par rapport aux étoiles fixes, lequel est environ 27.3 jours ; (ii) Mois draconique qui est le temps qui s'écoule entre deux passages de la Lune par le même nœud ; (iii) Mois tropique qui est le temps entre deux phases successives de la Lune et (vi) Mois anomalistique qui est le temps qui la Lune prend pour se trouver entre deux périgées consécutives.

Période Tropique (Lune)................................................................................................................................Tropic period

Temps entre un équinoxe lunaire (lorsque le centre de la Terre est exactement à la verticale d’un point de l'équateur de la Lune) et l'équinoxe suivant qui est de 27.321582 jours. Em autres termes, la période tropique de la Lune est le temps entre deux passages successifs de la Lune par la même longitude écliptique. Le même que mois lunaire tropique.

Voir : « Période Sidérale (Lune) »
&
« Lune »
&
« Période Synodique (Lune) »

La période de rotation de la Lune est la même que sa période orbitale. Ainsi, la Lune présente toujours le même hémisphère à un observateur sur la Terre. Cette rotation synchrone est le résultat des frictions qui provoquent les marées causées par la Terre à la Lune, lesquelles, graduellement, retardent la rotation de la Lune sur elle même jusqu'à ce que la période soit la même que la révolution de la Lune autour de la Terre. D'autre part, les effets de la marée de la Lune sur la Terre ralentissent la rotation de la Terre et provoquent un éloignement les deux astres d'environ 3.8 cm par an. Il y a plusieurs façons de considérer combien de temps prend la Lune pour compléter une orbite : (i) Mois sidéral qui est le temps qu'il faut à la Lune pour compléter une orbite autour de Terre, par rapport aux étoiles fixes, lequel est environ 27.3 jours ; (ii) Mois synodique qui est le temps que dépense la Lune entre deux phases (par exemple entre deux nouvelles lunes consécutive) qui est d'environ 29.5 jours. Le mois synodique est plus long que le mois sidéral parce que le système Terre-Lune se déplace d'une distance finie dans son orbite autour du Soleil au cours de chaque mois sidéral et plus de temps est nécessaire pour trouver la même géométrie relative. D'autres définitions de la durée du mois lunaire prennent en ligne d compte le temps passé entre deux positions consécutives de périgée (appelé mois anomalistique) ou entre deux noeuds ascendant consécutives (mois draconique) ou entre deux phases consécutives de la même longitude écliptique, qui est mois tropique. En raison de la lente précession de l'orbite de la Lune, les trois dernières périodes sont légèrement différentes du mois sidéral. Le temps moyen d'un mois calendaire (1/12 d'une année) est environ 30.4 jours. N'oublions pas que l'orbite de la Lune est inclinée sur l'écliptique. Les points d'intersection de l'orbite et de l'écliptique sont les noeuds (montant et descendant). La Lune pour être directement dans l'alignement entre la Terre et le Soleil, doit être dans le même plan de l'écliptique et dans l'un des deux nœuds.

Permafroste................................................................................................................................................................Permafroste

Conditions du sol qui prévalent dans une région donnée, dont la température annuelle moyenne est de 0° C. Synonyme de Pergélisol.

Voir : « Glaciation »
&
« Migration Polaire »
&
« Cycle de Milankovitch »

Comme l'illustre cette figure, dans l'Alaska (Amérique du Nord) plusieurs zones permafrost peuvent se mettre en évidence : (i) Zone de continuité qui est la zone où le permafrost se trouve dans toute la région et qui comprend le Nord Slope et la plupart de l'ouest de l'Alaska ; (ii) Zone de discontinuité dans laquelle le permafrost se trouve de manière intermittence, laquelle comprend la plupart de l'état de l'Alaska et (iii) Zone de permafrost sporadique, dans laquelle, comme son nom l'indique, le permafrost ne se trouve que dans les petites masses de terre isolées et gelées en permanence. De même, différents types de permafrost peuvent être envisagés : (a) Permafrost froid, c'est-à-dire, avec une température qui reste en dessous de 0° C et qui peut atteindre -10° C, comme dans le North Slope (ce type de permafrost supporte l'introduction d'une quantité considérable de chaleur sans fondre) ; (b) Permafrost riche en glace, c'est-à-dire, qui contient environ 20% à 50% de glace ; (c) Permafrost avec fusion stable, autrement dit, un permafrost dans la roche ferme (substratum) qui est, généralement, composé de sédiments grossiers, bien drainés, comme les sédiments des cônes fluvio-glaciaires (quand il y a fusion, la subsidence et le dépôt sont insignifiants et le substratum reste ferme) ; (d) Permafrost avec fusion instable qui se produit, principalement, dans les sédiments mal drainés et fins qui contiennent de grandes quantités de glace, en particulier, dans des siltes et argiles (le résultat de la fusion est, généralement, une perte de résistance, excès de dépôt et écoulement) ; (e) Permafrost chaud qui reste juste en dessous de 0 ° et qui fond avec un peu de chaleur. Les pingos observés dans l'Alaska et delta du Mackenzie (Canada) sont de petites collines qui peuvent atteindre 50 mètres de hauteur, avec un cratère au sommet et qui ressemblent à de petits volcans. Ces structures se forment quand l'eau de la nappe phréatique pénètre dans l'intervalle gelé du sol gelé et forme un véritable laccolithe d'eau (laccolithe est le terme qui, généralement, désigne un corps intrusif d'une roche ignée qui s'installe entre des couches sédimentaires) qui, lorsqu'elle est transformée en glace, augmente de volume et la pression de cristallisation est suffisante pour donner cette structure des caractères éruptifs.

Perméabilité (fluide) ...............................................................................................................................................Permeability

Capacité d'un matériel, comme une roche, de transmettre fluides ou la connectivité des pores d'une roche. En fait, les pores d’une roche doivent être reliés les uns aux autres de sorte que l'huile, gaz ou eau, autrement dit, le saturant puisse s’écouler à travers elle. La perméabilité dépend, plus ou moins, du carré de la taille des particules. Ainsi, si latéralement, le diamètre des grains de sable dans un grès double, la perméabilité augmente d'un facteur quatre. En d'autres termes, augmentant la granulométrie de un facteur dix, la perméabilité augmente un million de fois.

Voir : « Réservoir (HC) »
&
« Porosité »
&
« Granulométrie »

Plaçant la même colonne d'eau sur différents types de sédiments, comme illustré ci-dessus (gravier, sable, limon et argile) et en supposant que l'eau ne s'évapore pas, après deux minutes toute l'eau disparaît au-dessus du gravier. Après deux heures, la plupart de l'eau au-dessus du sable disparaît par infiltration, mais pas toute, ce qui veut dire que le sable est plus perméable que le gravier. Après 200 jours, uniquement une petite quantité d'eau s'est infiltrée dans le limon, alors que toute eau reste au-dessus de l'argile. En effet, après 200 ans, pratiquement, aucune eau s'infiltre dans l'argile. Cette expérience, largement mentale, montre comment la porosité d'un sol ou d'une roche contrôle la vitesse de déplacement de l'eau à travers elle. C'est cette capacité qu'un matériel a de se laisser traverser ou de transmettre un fluide, comme certains géoscientistes disent, qui caractérise la perméabilité du matériel. L'unité de perméabilité est le darcy, ce que veut dire, qu'un matériel qui possède une perméabilité de 1 darcy permet l'écoulement à travers 1 cm^2 de sa surface de 1cm^3/s d'un fluide avec une viscosité (résistance d'un fluide qui déformée soit par une contrainte de cisaillement ou d'extension) d'une centipoise (1m Pa.s), sous un gradient de pression de 1 atm / cm (atmosphère / cm). En géologie pétrolière, la perméabilité des roches-réservoir est extrêmement important, surtout, quand elles sont saturées de l'huile. En fait, souvent, la rentabilité d'une découverte d'huile dépend uniquement des caractéristiques pétrophysiques (porosité et perméabilité) de la roche-réservoir.

Permien...................................................................................................................................................................................Permian

Dernière période géologique de l'Ère Paléozoïque. Le Permien a duré environ 38 My, entre 248.2 et 286 Ma. C’a été au cours du Permien, que la plupart de la croûte continentale, à l'exception de petites portions continentales de l’Est de l'Asie Orient, s’est fusionnée pour former le supercontinent Pangée.

Voir : « Paléozoïque »
&
« Éon »
&
« Échelle du Temps (géologique) »

Pendant le Permien, la plupart des continents se sont agglutinés les uns aux autres pour former le supercontinent Pangée. Comme l'illustre cette figure, les blocs continentaux du nord de la Chine, Chine-Siam, Cimmérie et les petits microcontinents à SE du Gondwana (continent le sud de la Pangée) sont restés individualisés par rapport à la Pangée. Une partie de la Pangée était située dans l'hémisphère Nord, mais la plupart se trouvait au sud de l'équateur. Tout ce supercontinent était entouré par un grand océan appelé Panthalassa, dans lequel il y avait un énorme golfe entre l'Asie et le Gondwana qui a été appelé la mer ou l'océan Paléotéthys. Au cours de cette période, le continent Cimmérien s'est individualisé du Gondwana et a commencé son voyage vers le Nord, en direction de la Laurasie (continent nord de la Pangée). Au fur et à mesure que la Cimmérie s'est déplacé vers le Nord, non seulement l'extension de l'océan Paléotéthys a diminué, mais un nouvel océan s'est formé, c'est-à-dire, la mer Téthys. Cette nouvelle mer est devenue dominante lorsque la Paléotéthys a disparu au cours de l'ère mésozoïque. Remarquons, pendant cette période de temps l'existence de plusieurs chaînes de montagnes : (a) Rocheuses ; (b) Hercynienne et (c) Uralienne. En raison des grandes dimensions du supercontinent Pangée, toutes sortes de climats, depuis les très froids aux très chauds existaient sur Terre au cours du Permien. Ainsi, il y avait beaucoup de déserts durant cette période. Les conditions météorologiques sèches ont favorisé le développement des gymnospermes (subdivision des phanérogames avec des graines protégées) par rapport aux fougères. Aussi, les premières plantes modernes, comme les conifères et de nombreux autres ginkgos ont apparus dans le Permien. Au point de vue stratigraphique trois régions sont très célèbre par leurs dépôts d'âge Permien : (i) Les montagnes de l'Oural (où la les affleurements de la région de Perm sont le plus typique de cette période géologique) ; (ii) La Chine et (iii) Le SO des États-Unis d'Amérique où le bassin permien, dans l'état du Texas, est, probablement, le bassin sédimentaire où les dépôts permiens sont les plus épais.

Phanérozoïque.......................................................................................................................................................Phanerozoic

Éon le plus récent du temps géologique qui a commencé 570 Ma et se poursuit jusqu'à nos jours.

Voir : « Temps Géologique »
&
« Éon »
&
« Échelle du Temps (géologique) »

Si l'âge de la Terre était d'un an, comme illustré dans ce calendrier, le Phanérozoïque aurait commencé en Avril et terminé en Juin. Les dinosaures seraient apparus le 15 Décembre et disparu le 24 Décembre, tandis que l'homme aurait apparu le 31 Décembre à 23 heures et 48 minutes, ce qui signifie que l'histoire de l'humanité correspondent uniquement à 12 minutes. Le Phanérozoïque est formé de trois ères : (i) Paléozoïque ; (ii) Mésozoïque et (iii) Cénozoïque. L'ère paléozoïque est l'époque la plus longue et la plus diversifiée. Elle s'étend dès la période de vie multicellulaire (dans les océans) à la période des tétrapodes, reptiles, et des grandes forêts. Le Paléozoïque Initial est le temps d'invertébrés (Explosion Cambrienne) et de l'apparition des principaux groupes d'organismes, tandis que les continents issus du supercontinent Proto-Pangée ont commencé à s'éloigner les uns des autres. Le Paléozoïque Moyen est l'époque des poissons et invertébrés et, aussi, du déplacement de la vie vers le continent. Le Paléozoïque Tardif est le temps de tétrapodes, reptiles et l'âge des glaciations. Les forêts de lycopodes, calamites, ptérodophytes et fougères sont dominants. Les continents ont commencé à s'agglutiner. La partie sud du Gondwana s'est recouverte de glace et les reptiles ont conquérit les continents. Le Mésozoïque a été époque des reptiles (dinosaures). Les conditions climatiques étaient tropicales. La Pangée s'est fracturée et les continents ont commencé à s'éloigner les uns des autres. Des mers peu profondes ont couvert la plupart des continents. Les mammifères étaient petits et, surtout, nocturnes. Des groupes d'organismes modernes sont apparus. Les animaux vertébrés (mammifères, oiseaux dinosaures, etc.) ont développé des cerveau plus volumineux et plus complexes que ceux des reptiles ancestrales. Le Cénozoïque est l'âge des mammifères. Durant cette période, après l'extinction des dinosaures, les mammifères ont évolué à partir de petits animaux nocturnes vers les types actuels, ainsi comme vers les différentes formes préhistoriques qui ont déjà disparus. Les continents ont acquis, plus ou moins, la forme qu'ils ont actuellement. Le climat, d'abord tropicale, a changé peu à peu. Les saisons sont devenues plus marquées avec le développement des glaciations, probablement, en association avec le soulèvement des Himalayas.

Photo-autotrophique (organisme).........................................................................................................Photoautotroph

Organisme qui effectue la photosynthèse. Les organismes photo-autotrophes utilisent l'énergie de la lumière solaire, dioxyde de carbone et eau pour les convertir en matières organiques pour être utilisées dans les fonctions cellulaires, comme la biosynthèse et respiration.

Voir : « Photo-Hétérotrophique(organisme) »
&
« Photosynthèse »
&
« Cyanobactérie »

Un autotrophe est un organisme capable de faire sa propre nourriture. Dans un contexte écologique, les organismes photoautotrophes (organismes qui réalisent la photosynthèse) fournissent l'alimentation pour toutes les autres formes de vie (en plus d'autres, autotrophes comme les chimiotrophiques). La photosynthèse utilise l'énergie lumineuse pour synthétiser la biomasse à partir de précurseurs inorganiques en libérant de l'oxygène. Ainsi, la photosynthèse a créé et soutient notre atmosphère respirable, les aliments que nous mangeons et l'environnement que nous avons besoin. Dans les milieux terrestres, les plantes sont la variété prédominante, tandis que les milieux aquatiques comprennent une grande variété d'organismes phototrophes, comme les algues, protistes, bactéries, etc. Les organismes photoautotrophes devraient équilibrer leur excitation de capture avec la consommation d'énergie métabolique en face des fluctuations de la lumière, température et nutriments dans une large intervalle d'échelles temps. Les organismes ont besoin de réponses à court terme pour tolérer ces fluctuations, mais aussi ils ont besoin de stratégies pour intégrer les signaux de l'environnement au fil du temps afin de réguler la synthèse d'abondants complexes de protéines pour la capture de la lumière, transport d'électrons et biosynthèse. Les variations de CO_2 dans l'atmosphère, les rayons ultraviolets, cycles des nutriments et température rendant impératif d'évaluer la capacité d'acclimatation des organismes photosynthétiques qui soutiennent les écosystèmes en interaction avec les contraintes naturelles. Notons que les organismes chimiotrophiques obtient l'énergie en oxydant des électrons donateurs dans leurs environnements. Ces molécules peuvent être organiques (organotrophiques) ou inorganiques (lithotrophiques). La désignation de chimiotrophiques (organismes dont le métabolisme est effectué sans la présence d'oxygène, étant, par conséquence anaérobiques) contraste avec phototrophiques, qui utilisent l'énergie solaire. Les organismes chimiotrophiques peuvent être autotrophes ou hétérotrophes.

Photo-hétérotrophique (organisme)...........................................................................Photoheterotroph (organism)

Organisme qui dépend de la lumière pour la plupart de son énergie et, principalement, des constituants organiques pour son carbone. Les organismes photo-hétérotrophes sont incapables de convertir le dioxyde de carbone en sucre et incapables de produire oxygène.

Voir : « Photosynthèse »
&
« Photo-autotrophique (organisme) »
&
« Cyanobactérie »

Photo-hétérotrophiques sont des organismes hétérotrophes (organisme qui utilisent le carbone organique pour la croissance en consumant d'autres organismes) qui utilisent la lumière comme énergie, mais qui ne peuvent pas utiliser le dioxyde de carbone comme seule source de carbone. Par conséquent, ils utilisent des composés organiques de l'environnement pour répondre à leurs besoins en carbone. Ces organismes utilisent des composés tels que les carbohydrates, acides gras et alcools comme alimentation organique. Comme exemples de photo-hétérotrophiques nous pouvons citer les bactéries pourpres sans-soufre, bactéries vertes non-sulfureuses et les les hélio-bactéries. On peut dire que les photo-hétérótrophes sont des organismes qui combinent aspects du métabolisme des phototrophes et hétérotrophes. En réalité, les phototrophes obtiennent leur énergie de la lumière et le carbone du dioxyde de carbone (CO_2) (photo-autotrophie), produisant de la matière organique. Les autres éléments nécessaires à la croissance (azote et phosphore, par exemple), généralement, proviennent de sources inorganiques tels que l'ammonium (NH_4 +) et phosphate (PO_4^3-). Les exemples de phototrophiques incluent les plantes sur terre tandis que dans les océans, les principaux phototrophes sont les algues microscopiques (phytoplancton). Similaires aux plantes terrestres sur terre, le phytoplancton est à la base de la chaîne alimentaire de laquelle dépendent d'autres organismes marins. Les hétérotrophes obtiennent leur énergie (chimioorganotrophie) et le carbone de la matière organique, produisant du CO_2 dans le processus. Dans les océans, les grands hétérotrophes comprennent les poissons et baleines, mais les petites hétérotrophes tels que les bactéries et autres microbes, sont les plus importants et utilisent la matière organique produite par le phytoplancton (production primaire) pour leur énergie et carbone. En fait, les bactéries hétérotrophes et les petits protistes herbivores qui les mangent, consomment environ 50% de la production primaires des océans. Ce processus est important pour déterminer la taille et flux de la matière organique dissoute (MOD) dans les océans, lesquels comprennent le carbone organique dissous (COD). La quantité de carbone dans les océans, DOC, est approximativement égale à celle du carbone dans le CO_2 atmosphérique.

Photosynthèse.....................................................................................................................................................Photosynthesis

Fixation du carbone par les plantes vertes sous l'action de la lumière du Soleil. L'énergie lumineuse est convertie en énergie chimique et stockée sous forme de sucre. La photosynthèse se produit chez les plantes et certaines algues (Règne protiste). En fait, les plantes vertes ont besoin uniquement de l'énergie lumineuse, CO_2 et H_2O pour faire du sucre. La photosynthèse se produit dans les chloroplastes, spécifiquement via la chlorophylle.

Voir : « Matière Organique (types) »
&
« Épifauna »
&
« Cyanobactérie »

La photosynthèse est le processus par lequel les plantes, certaines bactéries et certains protistes utilisent l'énergie du soleil pour produire du sucre, que la respiration cellulaire converti en ATP, le "carburant" utilisé par tous les êtres vivants. La conversion de l'énergie solaire en énergie chimique utilisable est associée à l'action du pigment vert chlorophylle. La plupart du temps, le processus de la photosynthèse utilise de l'eau et libère l'oxygène qui nous est absolument nécessaire pour nous maintenir en vie. La réaction chimique de ce processus peut être écrite comme suit : 6CO_2 + 6H_2O---> C_6H_12O_6 + 6O_2, c'est-à-dire, que six molécules d'eau plus six molécules de dioxyde de carbone produisent une molécule de sucre et six molécules d'oxygène. Les plantes sont les seuls organismes photosynthétiques qui ont des feuilles (pas toutes les plantes ont des feuilles). Les feuilles peuvent être considérés comme des capteurs solaires remplis de cellules photosynthétiques. Les matières premières de la photosynthèse, l'eau et le CO_2 pénètrent dans les cellules des feuilles et les produits de la photosynthèse, le sucre et l'oxygène laissent les feuilles. En fait, l'eau pénètre dans les racines des plantes et est transporté vers les feuilles par des cellules spécialisées appelées xylème (tissu de transport de l'eau et sels minéraux dans le corps des plantes). Comme les plantes terrestres doivent se protéger contre la déshydratation, elles ont des structures spéciales, c'est-à-dire, des stomates pour permettre que le gaz entre et sorte des feuilles. Le CO_2 ne peut pas passer à travers la couche cireuse protectrice qui recouvre les feuilles (cuticule, couverture de cire produite uniquement par les cellules épidermiques des feuilles), mais peut entrer dans les feuilles à travers des ouvertures (stomes), qui sont flanqués de deux cellules de protection. L'oxygène produit durant la photosynthèse peut, uniquement, passer vers l'extérieur des feuilles par les stomates ouverts. Tandis que ces gaz se déplacent entre l'intérieur et l'extérieur des feuilles, une grande quantité d'eau est perdue. Le CO_2 pénètre dans les cellules et autotrophes aquatiques par des structures non spécialisées.

Phylozone.........................................................................................................................................................................Phylozone

Ensemble de strates contenant les spécimens qui représentent un segment particulier de la lignée évolutive, lequel peut représenter toute la gamme entière d'un taxon dans une lignée ou une partie seulement de l'échelle du taxon. Un taxon ou unité taxinomique est le nom désigné d'un organisme ou groupe d'organismes qui selon C. Linnaeus reflète un certain niveau dans la hiérarchie de l'évolution. Synonyme de zone de lignée.

Voir : « Faciès »
&
« Fossile »
&
« Biostratigraphie »

Les unités biostratigraphiques ou biozones sont des ensembles de strates, qui sont définies ou caractérisées sur la base des fossiles qu'ils contiennent. Les unités stratigraphiques existent, uniquement, où les éléments qui les caractérisent ou certains attributs ou sur lesquelles elles sont fondées, peuvent être identifiés. Ainsi, on peut dire que les unités biostratigraphiques sont basées sur l'identification des fossiles et qu'elles se distinguent des autres types d'unités stratigraphiques par le fait que les fossiles montrent des changements à travers le temps géologique qui ne sont pas répétitifs dans l'enregistrement stratigraphique. Dans cet exemple, dans les coupes stratigraphiques M et N (A), la phylozone ou zone de lignage représente l'entier taxon b, dès l'apparition de son ancêtre, taxon a, jusqu'à plus basse apparition de son descendant, taxon c. Dans coupes stratigraphiques R et S (B), la zone de lignage représente la partie de la zone du taxon y entre sa plus ancienne occurrence et la plus ancienne occurrence de son descendent, taxon z. Les limites d'une zone de lignage sont presque coïncidentes avec les limites des unités chronostratigraphiques, autrement dit, avec les surfaces stratigraphiques ou des interfaces qui sont synchrones (qui ont partout le même âge). Cependant, une zone de lignage diffère d'une zone chronostratigraphique une fois qu'elle restreinte, comme toutes les unités biostratigraphiques, à distribution spatiale réelle des fossiles. Les phylozones permettent, en effet, des corrélations en temps relatif plus probables que celles obtenues par biostratigraphie. En général, le nom de la phylozone a le nom du taxon dont elle exprime la distribution. Le site typique de la phylozone est le nom de l'endroit où le taxon est bien représentée et où le contexte géologique est plus claire. N'oublions pas que taxon est le groupe d'un ou plusieurs des organismes qu'un géoscientiste (taxonomiste) pense être l'unité (le pluriel de taxon est taxa).

Physiographique (province).........................................................................................................Physiographic (province)

Région morphologique, délimitée selon un terrain similaire, qui a été façonnée par une histoire géologique commune. Chaque province physiographique se caractérise par une certaine altitude, topographie, lithologie et structure géologique. Fonction de l'histoire de la région, les déformations et érosion, des différentes morphologies ou d'autres caractéristiques géologiques peuvent être mis en évidence au sein de la même province.

Voir : « Plate-forme Continentale »
&
« Milieu Sédimentaire »
&
« Ligne de Baie »

Comme illustré dans ce schéma, depuis le continent vers la mer profonde, les principales provinces physiographiques sont : (i) Plaine Côtière ; (ii) Plate-forme Continentale ; (iii) Talus Continental ; (iv) Talus Continental Inférieur et (v) Plaine Abyssale. Les trois premières, c'est-à-dire, la plaine côtière, plate-forme continentale et le talus continental, forment la terrasse continentale. Cependant, fonction de la position du niveau de la mer, et ainsi de la ligne de côte, qui sépare l'offshore de l'onshore, la plate-forme peut ne pas exister, ce qui est très important, surtout dans la stratigraphie séquentielle. En fait, quand les conditions géologiques sont de haut niveau, autrement dit, quand le niveau de la mer est plus haut que le rebord du bassin, le bassin a une plate-forme continentale pendant les épisodes transgressifs (cortège sédimentaire transgressif) et pendant les premiers épisodes régressifs (durant les premières phases du prisme de haut niveau, quand le rebord du bassin ne coïncide avec le rebord continental). Il ne faut pas confondre le rebord du bassin qui en conditions géologiques de bas niveau correspond au dernier rebord continental du cycle-séquence précédant (avant la chute relative du niveau de la mer responsable du changement des conditions géologiques), avec le rebord continental. Ces deux rebords ne sont coïncidents quand le bassin n'as pas de plate-forme continentale et en conditions de haut niveau (pendant la phase terminale du prisme de haut niveau) quand la ligne de côte coïncide ou est très proche du talus continental. Quand le niveau de la mer est plus bas que le rebord du bassin, autrement dit, quand le bassin n'a pas de plate-forme continentale, la ligne de côte est pratiquement coïncidant avec la limite entre la plaine côtière et talus continental. Cependant dès que la plaine côtière est inondée et couverte par la mer(haut niveau de la mer), un nouveau rebord du bassin s'individualise du rebord continental.

Phytobenthos.........................................................................................................................................................Phytobenthos

La flore aquatique qui vit dans ou à proximité du fond marin, en particulier, dans les eaux peu profondes et intertidales.

Voir : « Benthos »
&
« Mérobenthos »
&
« Marée »

Phytobenthos est synonyme de flore aquatique, qu'elle soit d'eau douce ou d'eau salée. Les phytobenthos sont benthoniques et non pélagiques. Le phytoplancton pélagique est exclu des phytobenthos. Les algues, plantes aquatiques, plantes marines avec des flores marines appartiennent sont des phytobenthos. Le phytoplancton (ensemble d'organismes aquatiques microscopiqies, qui ont la capacité de faire la photosynthèse et qui vivent disperses flottant dans la colonne d'eau) est un indicateur de l'influence des nutriants dans les eaux. Les phytobenthos (en particulier les diatomées benthoniques) réagissent aux changements des caractéristiques de la qualité de l'eau par un retard caractéristique des formes et par l'abondance des espèces. D'autre part, ils fournissent des indications sur : (i) L'influence des nutriants ; (ii) L'influence du sel ; (iii) Les saprobes (organismes qui se nourrissent absorbant les substances organiques qui se trouvent en décomposition) et (iv) L'acidité des eaux. Les macrophyte aquatiques (plantes qui vivent depuis les terrains inondés jusqu'aux environnement vraiment aquatiques (y compris les masses d'eau douce, saumâtre et salée) peuvent, aussi, être utilisées pour évaluer l'influence des nutriants dans les cours d'eau. Les macrophytes réagissent, aussi, aux variation du régime hydrologique (potamalisation, rétention d'eau, etc) et reflètent les conditions morphologiques des cours d'eau (diversité et dynamique du substratum, dégré de développement rigide des marges et du lit mineur). Les macrozoobenthos (invertébrés benthoniques) sont des indicateurs de la qualité de l'eau et des conditions hydromorphologiques par la composition des espèces, relations de domination et présence de néozoaire (animaux, que depuis les temps modernes, autrement dit, que depuis, plus au moins, 1942, ont été incorporés (avec la participation direct ou indirecte de l'homme) dans une zone faunistique que leur était inaccessible et où ils établirent des nouvelles populations). La diversité des espèces, abondance et structure de l'âge des poissons sont des indicateurs d'altérations morphologiques, continuité, variations des conditions d'écoulement (barrages, déviations, etc), chaleur et pression. Des température élevées de l'eau induisent une plus rapide minéralisation de la matière organique et, ainsi, effets d'eutrophisation. Comme résultat, les petits cours d'eau changent de caractère et ressemblent aux grands fleuves (potamalisation).

Phytoplancton.....................................................................................................................................................Phytoplankton

Plantes microscopiques qui vivent dans l'océan, qui sont très importantes non seulement pour l'océan, mais pour toute la planète, car elles sont à la base de la chaîne alimentaire. En fait, beaucoup de petits poissons et baleines se nourrissent du phytoplancton. Les petits poissons sont mangés par de plus gros poissons, et ainsi de suite. La chaîne alimentaire continue et à un certain moment sommes nous qui mangeons les poissons, ce qui signifie que l'énergie du phytoplancton est la base de notre énergie.

Voir : « Plancton »
&
« Photosynthèse »
&
« Matière Organique (types) »

Le phytoplancton est l'ensemble des organismes aquatiques microscopiques qui ont la capacité de faire la photosynthèse et qui vivent disperses flottant dans la colonne d'eau. Font partie de ce groupe d'organismes considérés, traditionnellement, comme des algues et étudiés en botanique (plus particulièrement dans la phycologie, qui est la branche de la biologie qui étudie les algues). Cependant, dans les algues, il y a un groupe de grande importance sanitaire et de santé publique qui est aussi classé comme appartenant aux bactéries qui sont les cianophiceas ou algues bleus. La divergence quant à la classification des organismes appartenant à ce groupe est due au fait qu'ils possèdent des caractéristiques végétales (présence de chlorophylle dans des chloroplastes et paroi cellulaire avec de la cellulose) et caractéristiques des bactéries (matériel du noyau disperse dans le cytoplasme). Actuellement, les algues bleus ou cyanobactéries (nom utilisé le plus fréquemment) sont limitées par les législations environnementales de l'eau potable, due au fait que quelques cèpes produisent des toxines (cyanotoxines), qui peuvent être létales pour les mammifères. D'autres organismes appartenant au phytoplancton sont, aussi, classés en plusieurs clades des protistes, comme certains flagellés et ciliés avec la capacité de faire la photosynthèse, comme les organismes de la classe Euglenophyceae. Plusieurs genres, comme Euglena spp. sont photosynthétisants facultatifs, c'est-à-dire, que dans l'absence de lumière ils peuvent survive comme des hétérotrophes. Dans des cours d'eau (rivières et fleuves) le groupe le plus important, par son abondance et diversité, est celui des diatomées (organismes microscopiques avec des pigments de couleur jaune-doré et une carapace externe de silice, qui protège les cellules de l'agression mécanique cause par l'écoulement. D'autre coté, dans des lacs et des barrages les algues de la classe Chlorophyceae sont plus variées et abondantes (elles ont des structures qui favorisent la flottaison, mais sont fragiles. Dans ce groupe ont trouve des algues de grande beauté.

Pic d’Abondance Maximale de la Faune (diagraphies).....................Maximum faunal abundance

Dans les diagraphies électriques, le point d’abondance maximale de la faune correspond au point de la diagraphie de résistivité est plus bas et où le rayon gamma est plus haut. Ce point souligne, en général, la surface de basale des progradation qui fossilise un cortège transgressif. Comme ce point correspond à l'abondance maximale de la faune, il est évident que l'âge du pic de la transgression (top du cortège transgressif) est plus facile à déterminer que celui de la discordance de base d’un cycle séquence concerné (âge des cônes sous-marins de bassin associé à la discordance).

Voir : « Cycle Séquence »
&
« Cortège Transgressif »
&
« Surface d’Inondation Maximale »

Ces diagraphies (Gamma Ray et Résistivité) illustrent la base d'un cycle stratigraphique dit cycle-séquence qui a été traversé par un puits d'exploration localisé (à ce niveau stratigraphique) en amont du rebord du bassin du cycle-séquence précèdent. Ceci veut dire, que le puits d'exploration a reconnu, dans ce cycle-séquences, uniquement les cortèges de haut niveau, autrement dit, le cortège transgressif (CT) et le prisme de haut niveau (PHN). La limite inférieur du cortège transgressif (CT) est une surface d'inondation (1ère surface transgressive), mais en certaines conditions, comme dans ce cas particulier, la surface d'inondation peut fossiliser et, ainsi, coïncider avec la discordance inférieur du cycle-séquence. La limite supérieur du cortège transgressif est la surface d'inondation maximale, laquelle est fossilisée par les progradations du prisme de haut niveau (PHN) sus-jacent. Dans les diagraphies électriques et, en particulier, dans le gamma ray, la limite supérieur du cortège transgressif correspond à l'horizon le plus radioactif. Dans la diagraphie de résistivité, cet horizon est souligné par une faible résistivité, comme illustré ci-dessus. Tenant en ligne de compte, le contexte stratigraphique et l'important hiatus par non dépôt qui existe entre le cortège transgressif et le prisme de haut niveau, il est évident que cette limite correspond à un pic d'abondance de faune. Pour cette raison, la limite entre la transgression et régression est facile de dater, ce qui n'est pas le cas de la discordance (surface d'érosion), qui limite la base du cycle-séquence. Avant l'avènement de la stratigraphie séquentielle, la plupart des discordances ont été datées de manière approximative. L'âge d'une discordance est donné par l'âge des cônes sous-marins de bassin induits par la chute relative du niveau de la mer qui a causé la discordance et non par l'âge de la surface de la surface de transgression maximale, comme fait très souvent.

Pic de Hubbert...........................................................................................................Hubbert peak, Oil peak, Hubbert's law

Prédiction que la production d’huile (pétrole) aux États-Unis atteindrait un maximum (pic) au début des années 70. Selon le modèle de Hubbert, les réserves d’huile seraient épuisées avant que le XXIe siècle. Lorsque Hubbert a fait sa prédiction, il n'a formulé aucune équation. Sa célèbre courbe en cloche qui est maintenant appelé courbe de Hubbert a été dessiné à la main. Ce n'est qu'en 1985 qu'il a utilisé l'équation de la dérivée d'une courbe logistique pour décrire sa géométrie antiforme. Synonyme de Pic du Pétrole ou Loi d’Hubbert.

Voir : « Huile »
&
« Courbe Logistique »
&
« Réserves »

Hubbert (1956) se basant dans les réserves initiales a pronostiquer 150 et 200 Gb (mil millions de barils) de réserves ultimes (finales) pour les EUA. Hubbert était correct dans une des ses prédictions. Le maximum de la production a été atteint vers 1970. Cependant, elle s'est trompé en plusieurs points : (i) Les réserves finales de 150 Gb (maximum de production atteint en 1965) ont été sous-estimées ; (ii) La courbe symétrique en forme de cloche est valide uniquement pour les 48 États du Sud (EUA), où plus de 20000 producteurs agissent de manière désordonnée et dont l'ensemble a un comportement normal (courbe de Gauss = Théorème du Limite Centrale). La courbe de de production (EUA) montre un plateau à environ 1975, ce que corrobore la valeur de 230 Gb comme réserves ultimes. Laherrère (2003) a décrit les points forts et faibles des concepts et prédictions de Hubbert. Les point forts sont : (i) Modèle naturel, autrement dit, tous ce qui est né mourra ; (ii) Utilisation de la production et découvertes passées et estimation géologique des réserves finales ; (iii) Admission de l'incertitude géologique et utilisation de deux estimatives des réserves finales (ultimes) ; (iv) Supposition de que la courbe de production suit la courbe des découvertes avec une certaine déphasage. Les point faible sont : (a) Hubbert n'a proposée aucune équation mathématique ; (b) Production annuelle dessinée à la main et l'aire en-dessous de la courbe représente les réserves ultimes ; (c) La courbe n'est pas toujours symétrique (dans ce cas le pic n'est pas au milieu de la déplétion) ; (d) Il a ignoré le "backdating" et les valeurs moyens ; (e) Il n'a fait aucune différence entre valeurs prouvées et espérées ; (f) Il a travaillé avec des valeurs finales (impossible de comparer découvertes et production) ; (g) Il s'est basé dans des estimatives finales ; (h) Il a considéré un seule pic (certains pays ont deux ou plusieurs) et finalement (i) Il a ignoré l'influence de l'économie et de la politique dans le taux de production de l'huile.

Pic du Pétrole.............................................................................................................Hubbert's peak, Oil peak, Hubbert's law

Point, ou année, où est ou a été atteint le taux maximum de production mondiale d’huile. Après ce point, où année, progressivement, le taux de production diminue. En d'autres termes, le taux de production d’huile suit une courbe en forme de cloche (antiforme). Synonyme de pic de Hubbert ou Loi de Hubbert.

Voir : « Pic de Hubbert »
&
« Courbe Logistique »
&
« Réserves »

Dans cette figure, le diagramme à la droite illustre la production de pétrole des EUA et les prédictions de Hubbert, considérant comme réserves ultimes les valeurs de 150 Gb et 200 Gb. Comme mis en évidence par J. Laherrère (2005), les prédictions formulées par Hubbert corrèlent beaucoup mieux avec une valeur de 230 Gb pour les réserves ultimes. De la même manière que la production du pétrole, l'évolution des membre de l'AAPG ("American Association of Petroleum Geologists") peut être modelée suivant la loi de Hubbert (J. Laherrère, 2005), une fois qu'elle est fonction de l'activité pétrolière. Cette évolution est illustrée dans le diagramme de gauche. En fait, la recherche pétrolière suit, plus au moins, mais pas exactement, l'activité de perforation. D'autre coté, les deux suivent l'investissement des compagnies pétrolières, lequel dépend du rendement du pétrole et surtout de sont prix. Ainsi, on peut dire que depuis 1910, l'évolution des membre de l'AAPG peut être modelée en quatre cycles : (i) Le premier cycle a atteint son maximum en 1939 (après le nombre de membres a diminué avec la dépression, une fois que la consommation de pétrole a diminué et les compagnies n'avaient pas besoin de géoscientistes pour rechercher et produire, en d'autres mots, moins de géoscientistes, moins de membres) ; (ii) Le deuxième cycle a atteint le maximum en 1960, quand la recherche pétrolière a diminué (comme auparavant, le nombre de découvertes était très important et les compagnies étaient beaucoup plus intéressées en vendre le pétrole découvert que de découvrir des nouvelles réserves) ; (iii) Le troisième cycle a atteint le maximum en 1986, quand l'activité pétrolière a atteint le maximum, ce que beaucoup de géoscientistes on appelé les années folles, une fois que le prix du pétrole était si haut que tous prospect, même médiocre, était accepté par les direction d'exploration des différentes compagnies ; (iv) Le dernier cycle et peut être le principal a atteint le maximum dans les premiers années du nouveau millenium (comme pour la production du pétrole) et tous indique qu'aucun nouveau cycle est évident.

Picoplancton............................................................................................................................................................Picoplankton

Fraction du plancton composée par des cellules entre 0.2 et 2 micromètres (μm). Le microplancton peut être : (i) Photosynthétique (composé d’organismes qui utilisent la photosynthèse pour se développer) et (ii) Hétérotrophes (composé d’organismes qui utilisent le carbone pour se développer). Cependant, certaines espèces sont mixotrophiques, ce qui signifie que les organismes qui les composent utilisent les différentes formes d'énergie et carbone.

Voir : « Plancton »
&
« Microbenthos »
&
« Méroplancton »

En biologie marine et en limnologie on appel plancton (du mot grec planktos, qui signifie errant) l'ensemble des organismes qui ont peu de pouvoir de locomotion et qui vivent librement dans la colonne d'eau (pélagiques) étant très souvent emportés par les courant océaniques. Le plancton est très souvent décrit en termes de taille (dimension). Normalement, les divisions plus utilisées sont : (i) Mégaplancton, quand les dimensions sont supérieures à 20 millimètres, comme les métazoaires : méduses, cténophores ("comb jellies" en anglais ou "águas-vivas-de-pente" ou "carambolas-do-mar" en portugais, sont marins ou d'estuaire, planctoniques, quelqu'uns benthoniques et bioluminiscents), salpes et pyrosomes (Tunicata pélagique), céphalopodes, etc. ; (ii) Macroplancton, quand les dimensions varient entre 2 et 20 millimètres, comme les méduses, cladocères, ostracodes, chétognathes (du grec "machoire avec épines" qui sont des petits animaux avec environ 15 cm de longueur, essentiellement planctoniques de corps allongé et non segmenté, avec des nageoires latérales et caudales, qui l'extension de lecloderme) ; (iii) Microplancton, quand les dimensions varient entre 20 et 200 μm, comme les grands protistes eucaryotes, beaucoup de phytoplancton, protozoaires (foraminifères), etc. ; (v) Nanoplancton, quand les dimensions varient entre 2 et 20 μm, comme les petits protistes eucaryotes, petites diatomées, petits flagellés, etc. ; (vi) Picoplancton, quand les dimensions varient entre 0.2 et 2 μm, comme les petits protistes eucaryotes, bactéries, etc., et (vii) Femtoplancton, quand les dimensions sont inférieures à 0.2 μm, comme les virus marins. N'oublions que le plancton se trouve à la base de la chaîne alimentaire des écosystèmes aquatiques, une fois qu'il sert d'alimentation à organismes plus grands.

Piedmont.............................................................................................................................................................................Piedmont

Littéralement, signifie le pied de la montagne, cependant, en géologie, ce terme est utilisé pour désigner une surface légèrement inclinée et revêtu d'un complexe de cônes de déjection, plus ou moins, coalescents, dans laquelle la forme individuelle de chaque cône n'est, pratiquement, pas plus reconnue.

Voir : « Cône Alluvial (aboutissant à la mer) »
&
« Plaine Alluviale »
&
« Cônes Sous-marins de Talus »

La zone de piedmont illustrée dans cette photo, s'est développée près des contreforts des Himalayas (vallées de Dehradum et Garhwal) et elle marque la limite nord de la plaine u Ganges. Les éléments topographiques typiques de cette région (Bhabar) sont les dépôts conglomératiques molassiques (Siwalik) et les plaines (Tarai). Plusieurs exemples de zones de piedmont ont été décrits dans cette région (État de Uttranchal, dans le nord de l'Inde), en particulier dans la vallée de Doon / Himalaya Garhwal) et dans la région de Nainital (Himalaya Kumaon). Les conditions de alluvionnement dans la base des montagnes, autrement dit, les conditions de formation du piedmont varient fonction du climat. L'alluvionnement est minimum dans les régions avec des pluies continues, une fois que les cours d'eaux transportent les sédiments au furet à mesures qu'ils se forment (surtout s'ils sont constitués par des particules fines) et les amènent, en grand partie, jusqu'à la mer. C'est surtout dans les régions intra-montagneuses que s'accumulent les déjections (cônes alluviaux des régions tempérées). L'alluvionnement, au contraire, est beaucoup plus important dans : (i) Les régions méditerranéennes ; (ii) Zones continentales où il y a des moussons ; (iii) Régions semi-arides et (iv) Régions avec une couverture discontinue et un régime de pluies compulsif. Dans les régions sub-désertiques, l'accumulation des cônes alluviaux se fait sur les pédiments. Due à la grande charge des courants d'eau qui sortent des montagnes, les grands alluvions de piedmont se déposent comme des cônes alluviaux sur lesquels les courants d'eau divaguent. C'est la première phase de l'évolution d'un piedmont alluvial (appelée phase des cônes alluviaux). La phase des plateaux qui est la deuxième phase, est, en général, le résultat d'un soulèvement du piedmont (chute relative du niveau de base ou changement climatique). Les cônes alluviaux sont partiellement érodés formant des plateaux (quand les incisions des courants sont rares) ou des plaines allongées (quand la dissécation est le résultat de chaque cours d'eau qui a la source dans le piedmont). La phase finale ou tertiaire est, évidement, la phase de plaine d'érosion, où tout a été déjà, plus au moins, aplatit.

Piège (pétrole ou gaz)......................................................................................................................................................................Trap

N’importe quelle barrière (structural, stratigraphique, morphologique ou par juxtaposition) qui empêche le mouvement, vers la surface de la Terre, des hydrocarbures produits en profondeur par une roche riche en matière organique (roche - mère). Pour avoir un piège il est nécessaire : (i) Une roche - réservoir (roche avec une porosité dans laquelle les hydrocarbures peuvent être stockés) ; (ii) Une roche-de-couverture (roche imperméable qui empêche la migration des hydrocarbures, que ce soit verticale ou latéralement) et (iii) Une roche - mère (roche riche en matière organique qui a été suffisamment enterré pour que la matière organique atteinte la maturation).

Voir : « Roche - Réservoir »,
&
« Roche de Couverture »
&
« Roche - Mère »

En plus des pièges structuraux, lesquels sont caractérisés par une roche-réservoirs avec une fermeture propre (en toutes les directions, comme une structure anticlinal) et parallèle à la fermeture de la roche-de-couverture / verticale), il est important de distinguer les pièges non-structuraux. Ceux-ci peuvent être : (i) Stratigraphiques ; (ii) Par discordance ; (iii) Morphologiques et (iv) Morphologiques par juxtaposition. Les pièges stratigraphiques sont associés aux variations lithologiques pendant la déposition, tandis que les pièges par discordance sont associés à la surface d'érosion (discordance) induite par une chute relative du niveau de la mer. Les pièges morphologiques sont crées par des anomalies sédimentaires, comme les récifs et cônes sous-marins (de bassin et talus). Dans ces pièges, la fermeture de la roche-réservoir n'est pas parallèle à la fermeture de la roche-de-couverture, ce qui veut dire que la géométrie du sommet de la roche-réservoir n'a pas été créée par un raccourcissement des roches (régime tectonique compressif). Les pièges morphologiques par juxtaposition sont créés par des mouvements tectoniques, en général, extensifs qui mettent en juxtaposition la roche-réservoir et la roche-de-couverture (latérale). Notons que contrairement à une idée très répandue, il n'y a pas de pièges contre faille (que certain géoscientistes considèrent comme des pièges) structuraux. Malgré la présence d'une composante structurale, crée par basculement des blocs faillés, une faille (normale ou inverse)ne ferme jamais une roche-réservoir. Ce qui ferme une roche réservoirs c'est la roche de couverture (latérale) de l'autre coté du plan de faille qui est juxtaposée à la roche-réservoirs ou, plus rarement, l'argile de faille quand présent entre les blocs faillés.

 

Pilier Marin (pétrole ou gaz)..............................................................................................................................................Stack

Roche en forme d'aiguille résultant de l'effondrement d'une arche naturelle.

Voir : « Promontoire »
&
« Arche Naturelle »
&
« Érosion »,

Comme illustré dans cette figure, un pilier marin est une morphologie géologique formée par une colonne vertical rocheuse, très souvent, très raide ou une colonne de roche dans la mer près de la ligne de côte. Les piliers marins sont formés quand une partie du promontoire est érodé, laissant comme résultat une petite île. Les piliers marins se forment également, quand, une arche naturelle s'effondre dû aux processus érosifs sub-aériens et à la gravité. Un pilier marin peut s'éffondrer ou être érodé laissant place à un écueil. D'ailleurs, il est souvent possible, comme dans le schéma ci-dessus, déduire l'évolution depuis un promontoire ou falaise vers une arche naturelle, lequel, plus tard se transforme dans un pilier marin qui, avec le temps, se transforme dans un écueil, lequel finalement termine pour disparaître par immersion. Les piliers marins se forment, fréquemment, dans des promontoire de craie, dû à la faible résistance de cette roche et à l'érosion. En fait, les promontoires constitués par des roches peu résistantes, comme les argiles ont tendance à tomber et a être corrodés, très rapidement, pour former des piliers marins, tandis que les promontoires constitués par des roches plus dures, comme les granites, sont corrodés de manière différente. Les piliers sont, presque toujours, utilisés par les oiseaux, par fois pour y faire des nids et, aussi, par des alpinistes pour faire des escalades. Dans la Méditerranée et en particulier en Italie, les piliers marins sont appelés "faraglioni" qui sont définis comme des aiguilles ou pinacles de pierre, typiques de la méditerranée, détachés par l'érosion côtière et qui peuvent former ou non des îles. Ces piliers marins sont présents le long des lignes de côte et des falaise de la méditerranée formant des arches naturelles côtiers qui, parfois, s’effondrent. Ces piliers marins sont, très souvent, identifiés dans les légendes locales comme des figures humaines ou mythologiques pétrifiées. En Italie, les plus fameux piliers maris se trouvent près de Capri et dans les îles Cyclopes devant Aci Trezza, mais aussi dans les îles de Giglio, Éolias, Pantelleria, Scopello, etc. Dans la côte SO de la Sardaigne, devant la plage de Masua, dans la région d'Iglesias, il y a cinq piliers marins fusionnés dans un seul bloc central appelé Pain de Sucre. Dans la côte sud du Portugal, il y a plusieurs piliers marins. Dans la région de Leixões (nom des piliers marins en portugais), près de la ville de Porto (Portugal), l'abondance d'écueils fait penser que dans le passé, les piliers marins y étaient très fréquents.

Pinacle......................................................................................................................................................................................Pinnacle

Roche, généralement, de faciès calcaire avec la morphologie d'un pilier.

Voir : « Déposition (carbonates) »
&
« Récif »
&
« Cortège Transgressif »

Dans la partie droite de cette figure, on voit un pinacle carbonaté qui a une hauteur d'environ 3 mètres. Dans ce récif, la plupart des cheminées ont des multiples pinacles. La structure poreuse de ces constructions organiques et la morphologie des surfaces externes fournissent un magnifique habitat pour des microorganismes et petits animaux pour s'y installer. Normalement, les pinacles se développent dans le lagon d'un édifice de coraux. En fait, n'importe quel soit la forme du récif, sans forme particulier ou linéaire (récifs barrière, annulaires ou autres), ils ont toujours un certain nombre de caractéristiques communes : (i) Le talus sous-marin externe (tourné vers la mer) qui peut avoir plus de 45° d'inclinaison et avoir même des corniches (il est constitué, au sommet, par du corail vivant, et à la base, par du corail mort et des nombreux détrites amalgamés au récif par des algues calcaires) ; (ii) La crête avec d'Lithothamnion, laquelle forme la marge externe de la partie du récif qui affleure (cette algue existe uniquement dans le coté où les vagues se brisent, une fois qu'elle vit, au contraire du corail, dans les zones de déferlement violent ; d'autre part, comme les algues Lithothamnion se développent au-dessus du niveau de la mer, elles peuvent dépasser le niveau des constructions proprement coralliennes ; l'aspect de ces algues est très irrégulier ; les algues du genre Lithothamnion sont importantes pour l'intégralité des récifs, une fois qu'elles cimentent plusieurs pièces de carbonate de calcium) ; (iii) La plate-forme qui est une zone très irrégulière et qui affleure uniquement pendant la marée basse (elle est formée par du corail mort sur lequel prospèrent petites colonies de corail vivant ; en détail, la plate-forme est constituée par une succession de micro-atolls au centre desquels le corail meurt et disparaît sous le sable calcaire ; dans la plate-forme se forment des îles constituées par des sables coralliens qui s'agglomèrent en grès carbonatés, lesquels rivalisent en hauteur avec la crête de Lithothamnion ; la plate-forme forme autour du lagon, avec laquelle elle communique, un talus interne) ; (iv) Le talus interne est beaucoup moins incliné que le talus externe et (v) Le lagon qui est une succession verticale de fonds de sable carbonaté et pinacles de corail vivant et qui atteignent presque la surface pendant la marée basse, ce qui prouve que le corail vit parfaitement dans le lagon (la profondeur du sommet des pinacles dans le lagon varie, grosso modo, entre 3 et 13 mètres.

Pinacle (monticule récifal) .....................................................................................................................................................Pelagic

Roche, généralement, de faciès calcaire, avec la morphologie d'un pinacle qui apparaît soit dans le lagon soit dans la plate-forme carbonatée, entre le lagon et le talus externe d’une construction récifale.

Voir : « Pinacle »
&
« Récif »
&
« Cortège Transgressif »

Dans cette tentative d'interprétation géologique en cycles stratigraphiques d'une ligne sismique de l'offshore des Philippines (nord de l'île de Palawan), plusieurs constructions récifaux, probablement, des pinacles coralliens ou de type monticulaire sont visibles. En effet, dans la lagon, entre les pinacles typiques (avec la morphologie d'une colonne) et les récifs monticulaires, il y a toutes sortes de stades intermédiaires. Dans cette tentative d'interprétation, dans le sous-cycle d’empiétement continental, limitée par les discordances SB. 30 Ma et SB. 21 Ma, les constructions récifales peuvent être considérées comme pinacles ou récifs monticulaires, que certains géoscientistes appellent pinacles coralliens. Ces géoscientistes utilisent le terme pinacle lorsque sa morphologie ressemble à celle d'un pilier et pinacle récif lorsque la morphologie est monticulaire. Ces constructions organiques sont associés avec la transgression marine induite par la subsidence thermique qui a accompagné la formation du bassin interne à l'arc (phase cratonique), qui s'est développée au sein de la mégasuture Méso-Cénozoïque. Rappelons que cette ligne sismique illustre une marge continentale divergente non-Atlantique, c'est-à-dire, que la marge est formée dans un contexte tectonique globalement en compression. Elle correspond à l'océanisation d'un ancien basin interne à l'arc . L'extension, dans la zone interne l'arc, a été si grande qu'elle a cassé la lithosphère (individualisant deux nouvelles plaques lithosphériques), permettant l'ouverture de la mer de Chine (mer marginal), la formation de la nouvelle croûte océanique (diminution du volume des bassins océaniques ) et la formation d'une marge continentale divergent de type non-Atlantique. La phase de rifting, au cours de laquelle la subsidence a été différentielle, se caractérise par la formation de hémigrabens (bassin de type-rift). Certains de ces hémigrabens sont à l'origine de la formation de grands lacs (lorsque le taux d'extension n'est pas compensée par l'apport terrigènes), où se sont déposé des roches lacustres riches en matières organique qui ont générée les hydrocarbures découverts dans cette région. Dès que la subsidence est devenue thermique (phase cratonique du bassin interne à l'arc), la transgression marine et les conditions climatiques ont favorisé les constructions récifales, en particulier dans les lagons, en amont des talus externes des récifs, où se sont développé des différents types de pinacles.

Pingo (morphologie)......................................................................................................................................................................Pingo

Colline de glace recouverte de terre qui se trouve dans les régions arctiques, sub-arctiques et antarctiques.

Voir : « Glacier »
&
« Glaciation »
&
« Plaine Fluvioglaciaire »

Les pingos (ou hydrolaccolithes) sont des petites collines coniques isolées, dont le noyau est de glace. Ils sont formés dans les régions de permafrost quand les lacs deviennent asséchés. Lorsque le gel, l'eau existant sur le sol d'un lac augmente de volume, poussant vers le haut le monticule de terre. Les pingos peuvent être classés en deux catégories: (i) Pingos hydrostatiques, quand ils se forment dans un système isolé dans lequel l'eau qui forme le pingo devient du permafrost et (ii) Pingos hydrauliques, lorsque le système est ouvert, c'est-à-dire, lorsque eau formant le pingo a une origine externe (pluie, ruissellement, pergélisol profond, etc.). Ces deux types de pingos peuvent être distingués par la présence (hydrostatiques) ou l'absence (hydrauliques) de dépôts lacustres. Les pingos se forment uniquement dans des environnements qui mettent en jeu un permafrost et sol mobile. Ainsi, lorsqu'on trouve des les vestiges d'un pingo, on peut en déduire que l'endroit a été occupé par permafrost. Les Pingos hydrostatiques, habituellement, se forment de manière isolée (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'autres aux alentours), tandis que les pingos hydrauliques ont tendance à former des groupes. Comme suggéré dans le schéma illustré sur cette figure, les pingos grandissent quelques centimètres par an et les plus grand peuvent prendre des centaines d'années à se former. Ce procédé est basé sur l'expansion de l'eau quand elle gèle et dans les cycles de gel et dégel du permafrost. Les pingos hydrostatiques se forment sous les lacs et sols soumis au permafrost. La présence d'un lac isole le sol, le protégeant contre le froid afin qu'il ne se transforme pas en permafroste. Lors du dégel, il arrive que certains de ces lacs se vident rapidement. Le sol non gelé gorgé d'eau est ainsi mis en contact avec le froid et gèle. L'eau sous pression contenue dans le sol s'accumule sous la forme d'une nappe de glace suivant le principe d'un puits artésien, autrement dit, elle se dilate et génère le permafrost qui la recouvre. Pendant des années, les pingos se développent par additions successives de l'eau venant du sol. Ainsi, se forme une colline dont le noyau est fait de glace, recouverte d'une couche de permafrost, qui peut inclure, dans la partie supérieure, un petit lac formé par l'eau de fonte des pingos. Le plus grand pingo du monde se situe au Canada, près de Tuktoyaktuk, sur la côte ouest de l'Arctique canadien. Il mesure environ 50 m de haut et a environ 300 m de circonférence.

 

Piton Abyssal.......................................................................................................................................................................Pyton

Pic ou la montagne qui s'élève de la plaine abyssale, mais qui n'atteint pas la surface de la mer (niveau de la mer), autrement dit, qui ne forme pas une île. Généralement, les pitons abyssaux sont des volcans éteints qui émergent de la plaine abyssale brusquement et qui sont, généralement, sous une profondeur d'eau entre 1000 et 4000 mètres. Synonyme de mont Sous-marin Abyssal.

Voir : « Abyssal »
&
« Plaine Abyssale »
&
« Dorsale mid-Océanique »

Les hautes collines se terminant par des pointes et les chaînes de montagnes se trouvent uniquement dans les régions continentales. En fait, et contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, certaines des montagnes les plus importantes et les plus hautes se forment dans le fond des océans. Les montagnes qui se trouvent sous l'eau sont appelées montagnes sous-marines qui s'élèvent au-dessus du plancher océanique. Les montagnes, plus ou moins, isolées qui s'élèvent de la plaine abyssale et qui, en général, ont une forme conique très marquée, comme illustré dans cette figure, sont appelés par certains géoscientistes, des pics ou pitons. Beaucoup de ces pitons sont des volcans éteints qui se sont formées au-dessus les points chauds (courants de magma qui montent des parties profondes de la Terre qui s'écoulent circule à travers la croûte pour entrer en éruption à la surface ou dans la mer profonde). Comme l'illustre cette figure, dans le golfe d'Alaska, s'élèvent du fond de la mer des nombreux pitons abyssaux, dont certains ont environ 30 My. Parmi eux, le pic de Patton, qui a environ 3000 mètres de haut et 30 km de large, atteint presque le niveau de la mer, une fois que son sommet est sous une profondeur d'eau d'environ 180 mètres. Ce pic s'est formé comme un volcan sous-marin d'environ 30 millions d'années, au large de l'État de Washington, c'est-à-dire, loin de l'endroit où il se trouve actuellement. En fait, au fil du temps, le pic de Patton a été déplacé vers l'ouest du point chaud qui est à sa origine, par le mouvement de la plaque lithosphérique Pacifique. Comme illustré, d'autres volcans se sont formés au-dessus du même point chaud qui, aujourd'hui, forment la chaîne de pitons (l'âge des pitons diminue de l'ouest vers l'est et une des plus récents, Bowie, a environ 700 ky). En outre, même s'ils ont été créées par les points chauds, ils ont des taille, formes et un volcanique caractéristique. Coraux profonds, éponges, poissons et nombreuses espèces marines, qui étaient inconnues depuis de nombreuses années, habitent dans les pics abyssaux.

Plage..............................................................................................................................................................................................Beach

Type de côte avec un estran constitué par des matériaux détritiques terrigènes, sableux, sable-silteux et grossiers (cailloux et blocs).

Voir : « Bas de Plage »
&
« Littoral »
&
« Karst Littoral »

Dans les îles atlantiques, les plages de détrites grossiers s'appellent plages de gravier ou seulement gravier. Les plages constituées par du sable, graviers et cailloux sont des plages mixtes. Les plages constituées par du sable sont les plus fréquentes. Les plages peuvent avoir une forme rectiligne ou en forme d'arc. La courbature d'une plage se définie, morphologiquement, comme le rayon de la circonférence dont la corde est le segment de droite que unie les points extrêmes de la plage. La longueur, largeur, orientation et pente de la plage sont d'autres paramètres importants, que très souvent doivent être pris en ligne de compte. La pente de la plage varie avec la granulométrie de ses composants. Elle est plus importante quand la plage est constitué par du sable grossier, plus au moins, entre 20 et 22°. Dans les plages constituées par des galets, la pente peut atteindre 20-30°. La plage se caractérise par une morphologie spécifique dont la classification varie de géoscientiste à géoscientiste. Comme illustré dans cette figure, théoriquement, cinq ceintures peuvent être reconnues dans la morphologie d'une plage : (i) Arrière-Plage qui est la forme de relief qui forme la limite intérieur de la plage et qui peut être une falaise ou cordon-littoral, isolant ou non un lagon intérieur ; (ii) Plage-Haute qui est la partie supérieure de la plage, avec une pente accentuée uniquement atteinte par les vagues dans les marées hautes de vives eaux et tempêtes (quand la haut-plage est très étendue elle a des dunes d'obstacle en forme de dôme, dunes de haute-plage; la surface atteinte par les ondes est modelée en gradins) ; (iii) Plage-Moyenne qui est la partie qui s'étend dans l'espace atteint par les courants de ressac (jet de rive et courant de retrait), entre les niveaux de marée haute et marée basse pendant la période de mortes-eaux (la plage-moyenne est séparée de la plage-haute par le gradin plus bas de la plage et de plage-basse par la ligne d'inflexion ; (iv) Plage-basse qui correspond à la partie inférieure de l'estran et qui englobe l'espace entre les limites atteints par la marée basse, en vives et mortes eaux (la pente est très faible et le matériel est fin, pouvant cependant contenir du matériel grossier transporté longitudinalement) ; (v) Avant-Plage qui est la partie de la plage toujours submergée et qui s'étend vers le large depuis la limite des marées basses, par un espace mal défini qui pour certains géoscientistes, est la zone de déferlement (le fond de l'avant-plage est modelée par des crêtes et sillons pré-littoraux (Moreira, 1984).

Plage-Barrière (cordon littoral).......................................................................................................................Barrier-beach

Forme d'accumulation de sable et ou cailloux qui se développe dans l’avant plage due au dépôt de sédiments transportés par les vagues. Une plage-barrière est orientée, plus ou moins, parallèle à ligne de côte, et en général, n'est pas submergée par les marées. Appelée, également, cordon littoral par certains géoscientistes.

Voir : « Bas de Plage »
&
« Littoral »
&
« Karst Littoral »

Cette figure illustre un exemple d'une plage-barrière de la Nouvelle Écosse (Canada). Dans ce cas particulier, le relief qui constitue l’anté-plage (limite intérieur d'une plage) est un cordon littoral qui isole une lagune. Les différentes ceintures qui forment la plage, autrement dit, (i) Arrière-Plage, (ii) Plage-Haute, (iii) Plage-Moyenne, (iv) Plage-Basse et (v) Avant-Plage, sont facilement reconnues. L'avant-plage qui est la partie de la plage toujours submergée s'étend vers le large depuis la limite des marées basses et correspond, plus au moins, à la zone de déferlement des vagues. Comme on peut le constater ci-dessus, cette plage-barrière est en forme d'arc. Sa courbature peut être définie par le rayon de circonférence dont la corde (la corde d'un arc est la ligne droite qui joint les extrémités de et arc) est le segment de droite entre les points extrêmes de la plage. Dans cette région du Canada, la ligne de côte est dynamique et le taux de changement est largement dépendant du type de côte et d'un certain nombre de conditions locales, comme : (a) Énergie des vagues ; (b) Amplitude des marées ; (c) Présence de glace, etc. L'apport sédimentaire (provenant de l'onshore ou des côtes avoisinantes) détermine la stabilité des plages ou du front de l'eau. En fait, quand les sédiments sont disponibles, les plages se construisent et progradent vers la mer. Cependant, quand l'apport sédimentaire est limité, les plages sont érodées et migrent vers le continent et, très souvent disparaissent complètement. La plage-barrière illustrée dans cette figure protège de la mer une grande lagune, ainsi comme les bâtiments, probablement des maisons secondaires ou de campagne, construits sur des petits îles qu'on voit dans la lagune. En fait, au moins dans cette région, les lignes de côte qui sont très dynamiques, autrement dit, qui ont une morphologie qui varie rapidement, sont formées par des plages-barrière avec de l'eau de chaque côté et des falaises littorales constituées par des cailloux et du till (dépôts glaciaires). Ces dépôts sont des endroits très recherchés pour construire des maisons secondaires, surtout des maisons de campagne. Malheureusement, les plages-barrières et les falaises littoraux sont très vulnérables aux variations relatives de la mer et, avec le temps, elles souffrent des variations morphologiques importantes.

Plage Intertidale (entre marées)..........................................................................................................................Foreshore

Bande morphogénique d’une plage limitée entre la marée basse et haute. Correspond à la plage proprement dite de certains géoscientistes et à la partie proximale du bas de plage de certains géoscientistes anglo-saxons (S. Judson et S.M. Richardson, 1995).

Voir : « Bas de Plage »
&
« Littoral »
&
« Karst Littoral »

La plage intertidale des géoscientistes anglo-saxons correspond à la ceinture morphogénique d'une plage qui la plupart des géoscientistes européens appellent plage-moyenne et, qu'ils définissent comme la partie de la plage qui s'étend dans l'espace atteint par les courants de la ressac (jet de rive et courant de retrait), entre les niveaux de marée haute et basse dans de mortes eaux. La plage intertidale correspond, grosso modo, à la zone entre les marées, que les géoscientistes américains appellent "foreshore" ou "nearshore", qui la région que reste exposée à l'air pendant la marée basse et submergée pendant la marée haute ou, comme aussi on peut dire, la zone limitée entre les lignes de marée. La plage intertidale peut inclure différents types de habitat, soit des falaises rocheuses abruptes, sablières de plage ou vasières. La plage intertidale peut être étroite, comme c'est la cas, en presque toutes les îles de l'océan Pacifique, une fois que la différence d'amplitude des marées est très faible. La plage intertidale peut, aussi, être très large, quand une plage peu inclinée interagit avec une marée haute de grande amplitude (comme dans le cas d'une montée relative du niveau de la mer sur un substratum peu incliné). Les géoscientistes divisent la région intertidale en trois tondes : (i) Basse ; (ii) Moyenne et (iii) Haute, fonction de l'exposition moyenne de la zone. La zone intertidale basse, qui est adjacente é la zone infratidale, est uniquement exposée à l'air pendant les marées basses vives et, par cela, elle est une zone fondamentalement marine. La zone intertidale moyenne, au contraire, est régulièrement exposée à l'air et submergée pendant les marées moyennes. La zone intertidale haute est uniquement couverte par l'eau de la mer pendant les marées hautes vives, ce qui veut dire, que pendant la plupart du temps elle représente un habitat terrestre. La zone intertidale haute est adjacente à l'estran (ceinture de la ressac), c'est-à-dire, qu'elle est au-dessus du niveau plus haut du niveau de marée moyenne, mais que reçoit, encore, l'embrun. Dans les côtes exposées à une forte action des vagues, la zone intertidale est influencée par les vagues, une fois que l'embrun s'étend au-dessus de la ligne de marée.

Plaine Abyssale.................................................................................................................................................Abyssal Plain

Région du plancher (ou fond) océanique à la base du talus continental avec une inclinaison inférieure à 1:1000. Elle est, généralement, couverte par des dépôts turbiditiques et pélagiques qui cachent, partiellement, la topographie originale.

Voir : « Fond Océanique »
&
« Abyssal »
&
« Tranche d’eau de Plate-forme »

Dans un contexte géologique en extension, le plancher océanique est, généralement, limité entre la dorsale mid-océanique (centre d'expansion) et la base du talus continental (glacis). Dans un contexte en compression, le plancher océanique, comme illustré dans ce schéma, est, la plupart des fois, limité entre la fosse océanique et le glacis continental. Le plancher océanique correspond presque toujours à la plaine abyssale, dans laquelle les collines abyssales sont facilement identifiées. La plaine océanique a des dimensions très grandes et est, presque toujours, constitué par de la croûte océanique nouvelle, créée par les centres d'expansion localisés soit dans le rift de la ride mid-océanique, soit le long des failles transformantes, qui se peuvent mettre en évidence entre les extrémités du rift. Ces failles qui sont actives, uniquement entre les segments de la ride médiane, sont, partiellement, dissimulées par le dépôt des sédiments turbiditiques et pélagiques sur la plaine abyssale. Au fur et à mesure que la croûte océanique vieillie elle devient plus dense et plus lourde et, la plupart des fois, elle entre en subduction, autrement dit, elle plonge sous une croûte océanique plus légère ou sous une croûte continental qui sont, évidement, beaucoup moins denses. Un tel plongement crée une zone de subduction du type-B (plaque océanique descendante) qui se reconnaît sans grande difficulté par la bathymétrie de la fosse océanique, comme, par exemple, dans le schéma illustré dans cette figure. La croûte océanique qui plonge le long de la zone de subduction, est assimilée, peu à peu, par l'asthénosphère, en même temps que se forme un important arc volcanique dans la plaque lithosphérique chevauchante, lequel limite la partie supérieure de la zone de subduction. Ainsi, inexorablement, les montagnes océaniques, associées à la zone d'expansion océanique et la dorsale mid-océanique, entrent en subduction et disparaissent, réduisant substantiellement la plaine abyssale, entre le glacis continental et la fosse océanique. Avec le temps, toute la plaine océanique disparaît et le continent, que la plaque lithosphérique transporte entre en collision avec le arc volcanique, ferment complètement la mer qui existait entre eux.

Plaine Alluviale..................................................................................................................................................Alluvial Plain

Horizon ou intervalle stratigraphique légèrement incliné vers l’aval, ou surface, plus ou moins, ondulée créée par le dépôt extensif d'alluvions, généralement, près d’un fleuve qui déborde, périodiquement, sur ces rives. Une plaine alluviale est, généralement, associée à une plaine inondation, delta ou cône de déjection.

Voir : « Méandre »
&
« Ligne de Baie »
&
« Alluvion »

Dans le Carbonifère, au moins, dans le Carbonifère de l'Amérique du Nord, il y a deux ensembles stratigraphiques déposés dans différentes conditions géologiques. Les conditions marines, d'eau peu profonde, du Carbonifère Initial, ont été suivies par des environnements sédimentaires non-marins (abondance de charbon) au cours du Carbonifère Tardif. En Europe, le Carbonifère est formé par le Mississippi et Pennsylvanien qui forment un intervalle sédimentaire de dépôts, plus ou moins, non-marine. Le supercontinent Pangée qui s'est formé au cours de cette période géologique, a provoqué le soulèvement du plancher océanique quand les continents sont entrés en collision, les uns contre les autres, pour former un certain nombre de montagnes, dont les montagnes des Appalaches. Les périodes de glaciations ont eu lieu dans le grand continent de Gondwana au cours du Carbonifère Tardif qui a fortement contribué à la diminution des environnements marins et les variations du niveau de la mer, qui ont détruit une grande partie des environnements sédimentaires marins côtiers. Cependant, il ne semble pas avoir aucune extinction de la faune et flore en association avec cette glaciation, ce qui n'est pas le cas pour l'extinction qui s'est produite au Dévonien. Les grands animaux terrestres pendant Carbonifère ont été amphibiens (et leurs descendants, comme la branche des reptiles). Avec les changements climatiques qui se sont produits au cours du Carbonifère Terminal, les plantes ont changé, ainsi que les animaux terrestres. De nombreux géoscientistes considèrent que les glaciations du Gondwana sont les principalement responsables de ces changements. Cependant, certains géoscientistes considèrent que comme les tétrapodes ont développés des œufs amniotiques, ils se sont libérés de l'eau pour se reproduire et ainsi mieux résisté au changement climatique. En fait, les amphibiens, encore aujourd'hui, ont besoin de retourner à l'eau pour pondre leurs œufs.

Plaine Côtière......................................................................................................................................................Coastal Plain

Surface de dépôt à l'intérieur de la ligne de côte et dont l'altitude est proche du niveau de la mer.

Voir : « Ligne de Côte »
&
« Rupture (surface de déposition côtière) »
&
« Ligne de Baie »

Dans ce cas particulier (EUA), entre New Jersey et le Texas, la plaine côtière qui a une largeur d'environ 300 km, correspond à une basse et large plaine adjacente à l'océan, dans laquelle les strates sont horizontaux ou légèrement inclinés vers la mer. Elle est constituée par des sédiments récents qui progradent (vers la mer) ou qui ont été exhumés au cours d'une chute relative du niveau de la mer, induite par les glaciations et qui après ont été, peu à peu, submergés par la montée relative du niveau de la mer, au fur et à mesure que la glace fondait. Dans la partie nord, le soulèvement isostatique (soulèvement de la surface terrestre qui avait été, auparavant, approfondie par le poids des calottes glaciaires déposées pendant la dernière période glaciaire, dès que la glace a fondue) contribue, aussi, à la formation de la plaine côtière. Dans la stratigraphie séquentielle, la position de la limite externe (en aval) de la plaine côtière qui correspond, pratiquement, à la ligne de côte, est très important, une fois qu'elle permet de définir des contextes sédimentaires très différents. En général, quand les conditions géologiques sont de haut niveau de la mer (niveau de la mer au-dessus du rebord du bassin), la limite externe de la plaine côtière est très loin du rebord du bassin (que dans ces conditions coïncide avec le rebord continental), une fois que le bassin a une plate-forme continentale. Ceci est vrai, surtout, pendant les cortèges sédimentaires transgressifs, une fois que le niveau relative de la mer monte en accélération. En fait, pendant le dépôt d'un prisme de haut niveau, quand le niveau de la mer monte, mais en décélération, si au début la ligne de côte (plus ou moins, la limite externe de la plaine côtière) est très éloignée du rebord du bassin, peu à peu, elle va se déplacer vers la mer. Ce déplacement diminue la distance entre la plaine côtière et le rebord du bassin. Les dimensions de la plate-forme continentale diminuent jusqu'à ce qu'elle soit complètement fossilisée par les progradations du prisme de haut niveau. À partir de ce moment, le bassin n'a plus de plate-forme continentale et la limite externe de la plaine côtière passe à être le nouveau rebord du bassin qui correspond au rebord continental. Ceci veut dire qu'une petite chute relative du niveau de la mer change les conditions géologiques de haut niveau vers des conditions de bas niveau avec le dépôt de turbidites, dans la partie profonde du bassin, et le début d'un nouveau cycle stratigraphique.

Plaine Deltaïque.....................................................................................................................................................Delta Plain

Surface en amont d’un grand delta qui est, plus ou moins, au niveau de la mer et qui est une combinaison de chenaux distributifs avec différents environnements sédimentaires entre eux (comme, par exemple, les plaines d'inondation). Certains géoscientistes divisent la plaine deltaïque dans deux domaines : (i) Plaine deltaïque supérieure, et (ii) Plaine deltaïque inférieure.

Voir : « Delta »
&
« Plaine Côtière »
&
« Prodelta »

La plaine deltaïque est la plaine d'accumulation fluvio-marine en aval de l'apex d'un delta. Elle est formée par des sédiments sableux et pélitiques ou grossiers (deltas arctiques). Dans la plaine deltaïque se insèrent les distributifs et chenaux de marée. La plaine deltaïque supérieure est la partie qui s'étend près de l'apex et qui est caractérisée par une pente moyenne de l'ordre de 5° et par la prédominance des formes et processus fluviaux. Elle est en permanence émergée et soumise à une inondation pendant les crues des courants d'eau. La plaine deltaïque inférieure occupe ceinture distale du secteur émergé. Elle est inondée périodiquement par les marées et crues fluviales. Sa pente moyenne est égale ou inférieure à 1°. Elle est le domaine des formes fluvio-marines (lagunes, îles arborées, marais salés, chenaux anastomosés, etc.), dans le secteur plus interne, et marines (cordons littoraux, flèches, plages, etc.) et éoliennes (dunes) dans le secteur externe, en contact avec la mer. N'oublions pas, qu'un delta est une forme d'embouchure d'un fleuve caractérisée par un balance d'accumulation - dégradation positif, ce qui a comme conséquence la progradation de la ligne de côte vers la mer. Ainsi, comme on peut le constater dans cette figure, l'étendue de la plaine deltaïque d'un delta peut varier beaucoup (450 km dans le delta du Niger, 100 km dans le Mississippi, 32 km dans le Rhône, 16 km dans le Rhin, etc.) Bien que la hauteur du talus d'un delta avec une grande plaine deltaïque soit plus grande que celle d'un delta avec une plaine petite, on ne peut pas dire, que la hauteur du talus deltaïque est fonction des dimensions de la plaine deltaïque. Comme indiqué dans cette figure, la hauteur des talus des deltas cités ci-dessus est, respectivement, 115, 106, 61 et 36 mètres. Ceci est très important, surtout, dans l'interprétation des données sismiques, dans lesquels beaucoup de géoscientistes interprétateurs confondent, parfois, un delta avec un édifice deltaïque, autrement dit, qu'ils confondent le talus deltaïque avec un talus continental. Les dimensions de la plupart des talus deltaïques est inférieur à la résolution sismique.

Plaine Deltaïque Inférieure........................................................................................................Lower delta plain

La zone entre la limite de marée basse et haute, c'est-à-dire, la zone intertidale. Généralement, la plaine deltaïque inférieure correspond à la région d’eau saumâtre et milieux salés, où se déposent toute une série de dépôts sédimentaires, telles que, par exemple, les digues marginales naturelles, dépôts d’inondation, éventails de crevasse (associée aux distributifs), etc. Ces dépôts peuvent être, plus ou moins, modifiés par l’apport de sédiments marins pendant les tempêtes.

Voir : « Delta »
&
« Plaine Côtière »
&
« Prodelta »

La plaine deltaïque inférieure du delta du Paraná (province de Buenos Aires, Argentine) couvre environ 2999 km^2. Cette région, comme illustrée dans cette figure, correspond à la partie aval du fleuve De La Plata, qui est actuellement, la région qui aggrade et prograde dans estuaire du fleuve. L'hydrologie de la plaine deltaïque est inférieure est déterminée, principalement, par les estuaires des fleuves Paraná et De la Plata. Dans cette région, il semble que les fissures (ruptures) du lit des courants sont plus fréquentes que la formation des digues marginales naturelles, une fois que ceux-ci sont, généralement, peu développées. La végétation tolère le sel et est confinée aux plantes qui peuvent survivre inondations prolongées. Dans les contextes climatiques arides, la plaine deltaïque inférieure peut être une zone de plaines salifères et dunes. Dans la plaine deltaïque inférieure, les distributifs sont influencés par des processus marins, comme les fluctuations des marées. Les chenaux distributifs abandonnés peuvent se former dans des estuaires et être remplis par des dépôts marins marginaux. Beaucoup des anciens dépôts de charbon sont interprétés comme ayant été formés dans un contexte d'une plaine deltaïque inférieure. Les tourbes peuvent se former en n’importe quelle partie de la plaine deltaïque, que soit la supérieure ou l'inférieure. Les marais d'eau saumâtre et d'eau salée se forme dans la plaine deltaïque inférieure et ont tendance à former des vases riches en matière organique ou des tourbes très riches en soufre, dû au mélange d'eau salée et d'apport terrigène. Cependant, les conditions climatiques sont, également, un facteur très important. Théoriquement, dans la plaine deltaïque inférieure, les formes fluvio-marines (lagunes, îles arborées, marais salés, chenaux anastomosés, etc.) sont prédominants dans secteur plus interne, tandis que, dans le secteur externe, prédominent les cordons littoraux, flèches, plages et dunes.

Plaine Deltaïque Submersible.........................................................................................Submarine delta plain

Partie de la plaine deltaïque toujours immergée. Elle est caractérisée par une pente faible, proche ou inférieure à 1° et une topographie irrégulière en raison des chenaux qui la traversent et des bancs de sable. La plaine deltaïque submergée termine par un rebord, très souvent en forme d’arc de cercle aux contours, plus ou moins, irréguliers, qui est en amont du front du delta.

Voir : « Croûte »
&
« Sima »
&
« Moho (discontinuité de Mohorovicic) »

Cette photo du delta du Mississippi montre clairement la plaine deltaïque submersible qui, en général, correspond au front du delta, lequel marque la rupture entre les couches horizontales et les inclinées qui forment le talus deltaïque. Quand on parle de plaine deltaïque submersible, on ne peut pas oublier qu'un delta est une forme d'embouchure d'un courant caractérisée par un balance d'accumulation-dégradation positif et que par conséquence la plaine deltaïque et la ligne de côte progradent vers la mer. Ceci arrive quand la capacité d'érosion et transport des agents marins est inférieure à la capacité du courant de déposer des sédiments près de la rupture d'inclinaison de la surface de déposition côtière (plus au moins la ligne de côte). Certains géoscientistes considèrent que la dynamique fluvio-marine, dans la formation d'un delta, est associée à une chue relative du niveau de la mer. Cependant, les données sismiques suggèrent qu'une telle association peut être erronée, dans la mesure que le front d'un delta non seulement prograde vers la mer, mais aggrade, aussi, dès que l'apport terrigène soit suffisamment grand. Dans ce cas, on peut parler de régression. Les dépôts côtiers se déplacent vers la mer. Quand l'apport terrigène n'est pas très grand, le front du delta prograde vers la mer, mais sans aggradation significative. Quand l'apport terrigène est insuffisant, pour la même montée relative du niveau de la mer, le front du delta rétrograde (se déplace vers le continent). Dans ce cas on parle d'une transgression. En amont du rebord du bassin ou du rebord continental, ce qui n'est pas la même chose, il ne peut avoir de dépôt si l'espace disponible pour les sédiments (accommodation) augmente. A chaque incrément d'augmentation de l'espace disponible, la ligne de côte se déplace vers le continent produisant une surface de ravinement dans les sédiments déjà déposés. C'est pendant la période de stabilité relative du niveau de la mer, qui suit la montée relative, que les dépôts deltaïques progradent vers la mer, dépassant ou non, fonction de l'apport terrigène, l'ancien front du delta.


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Dernière modification : Décembre, 2014