Plaine Deltaïque Supérieure...........................................................................................................................................Upper delta plain

Partie vers l’amont de la plaine deltaïque située au-dessus de la ligne de marée haute et qui s'étend depuis l’apex du delta jusqu’à la zone d'influence des marées. La pente moyenne de cette zone est d'environ 5°. Elle est caractérisée par une prédominance de formes induites par processus fluviaux. Elle est immergée en permanence et soumise à des inondations. Selon certains géoscientistes, la marée montante n’a qu’une influence écologique (répartition des écosystèmes amphibiens sur berges des canaux et bancs).

Voir : « Delta »
&
« Plaine Côtière »
&
« Prodelta »

La plaine deltaïque supérieure est localisée au-dessus de la limite de la marée haute, ce qui veut dire, qu'elle ne souffre, pratiquement, aucune action marine. Dans cette partie de la plaine deltaïque, les systèmes de dépôt plus fréquents sont: (i) Chenaux anastomosés ; (ii) Chenaux méandriformes ; (iii) Méandres abandonnés ; (iv) Lacs de méandre ; (v) Dépôts de plaine d'inondation, etc. Le développement de ces systèmes de dépôt est indépendante du taux de décharge et de la capacité de charge sédimentaire. La forme du delta et, ainsi, de la plaine deltaïque, est déterminée par la quantité de sédiments transportés par le courant associé et par l'activité des ondes de la mer et des marées. Les chenaux méandriformes libres, c'est-à-dire, les méandres de la plaine alluvial (ne pas confondre avec les méandres de vallée ou vallées encaissées), comme illustré dans cette figure, se forment dans la partie plus basse de la plaine deltaïque supérieure. Généralement, ils ont un gradient moins incliné que les chenaux anastomosés. Théoriquement, c'est dans la plaine deltaïque supérieure qui se trouvent les sédiments plus grossiers, avec des lentilles de grains hétérométriques (de taille variable), dû aux crues et des tâches de sédiments pélitiques décantés dans les bras abandonnés. En fait, comme la topographie est, plus ou moins, plane, le matériel et les sédiments grossiers ne sont transportés. Les chenaux méandriques commencent, généralement, comme chenaux anastomosés, qui sont, souvent, rectilignes depuis la source sédimentaire jusqu'à une certaine distance, pour après, devinèrent sinueux et, finalement, se transformer en des chenaux avec des méandres. Les chenaux méandriformes ont une tendance naturel à s'exagérer et migrer vers l'aval et, ainsi, il n'est pas anormale que pendant les crues, l'eau déborde ou trouve une nouvelle trajectoire d'écoulement.

Plaine Fluviale............................................................................................................................................................................................Fluvial plain

Zone de dépôt au-dessus du niveau de la mer et en amont de la plaine côtière. La ligne qui sépare la plaine côtière de la plaine fluviale est la ligne de la baie.

Voir : « Ligne de Baie »
&
« Déposition Fluviale »
&
« Plaine Côtière »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique régionale de la Mer du Nord, une plaine fluviale peut être proposée en amont de la ligne de baie qui individualise les dépôts paralique-deltaïques des dépôts fluviaux. Cette tentative d'interprétation est basée dans les faits suivants : (i) Le bassin cratonique de la Mer do Nord repose, en discordance, sur les sédiments des bassins de type-rift ; (ii) L'intervalle sédimentaire de la partie inférieure du bassin cratonique a une configuration interne, légèrement, divergente (contre les failles, lesquelles ne sont pas répresentées dans cette tentative), ce qui veut dire, que les failles créées pendant la phase de rifting étaient encore actives durant le début du bassin du bassin cratonique ; (iii) L'intervalle supérieur a une configuration interne parallèle ; (iv) L'intervalle sus-jacent a une géométrie rétrogradante et correspond à un épisode transgressif ; (v) L'intervalle transgressif est fossilisé par un intervalle régressif sus-jacente ; (vi) Dans les premiers stages de l'intervalle régressif, le bassin sédimentaire avait encore une plate-forme continentale ; (vii) Dès que la plate-forme a disparu, dû aux progradations de l'intervalle régressif, le bassin n'a plus de plate-forme continentale ; (viii) À partir de ce moment, le rebord du bassin a passé à être la limite externe de la plaine côtière et, probablement, équivalent au front du delta (rebord continentale) ; (ix) Les progradations deltaïques sont, facilement, localisées sur les lignes sismiques, une fois qu'elles soulignent, aussi, le talus continental (bassin sans plate-forme) ; (x) À partir de ce moment, le niveau relatif du niveau de la mer est, plus ou moins, stable et la progradation du front de delta est beaucoup plus important que l'aggradation de la plaine deltaïque ; (xi) L'aggradation de la plaine côtière est inférieure à 1000 millisecondes, tandis que la progradation du delta est d'environ 30 km; (xii) Les plaines deltaïques et côtières sont séparées de la plaine fluviale par la ligne de baie, laquelle souligne la rupture d'inclinaison qui existe entre elles. Théoriquement, la plaine deltaïque, laquelle fait partie de la plaine côtière, est une plaine d'accumulation fluvio-marine est exclusivement fluvial.

Plaine Fluvioglaciaire..................................................................................................................................................................Outwash plain

Plaine, légèrement inclinée, formée de débris, principalement, sable grossier et sable fin, transportés par un courant d'eau résultant de la fusion partielle d'un glacier. En général, la plaine fluvioglaciaire est le résultat de la coalescence de plusieurs cônes sédimentaires.

Voir : « Glacier »
&
« Champ de Neige (névé) »
&
« Moraine Terminale »

Un glacier est une masse de glace qui se déplace vers le bas du versant et qui se forme quand il tombe plus de neige et glace que celle qui a fondu et évaporé dans les années antérieures. Un glacier transporte une grande quantité et variété de matériel rocheux, soit en surface, devant, dans les côtés ou même dans son intérieur. Quand le glacier fond il libère un grand volume d'eau qui se disperse devant la moraine terminale et qui charge une grande quantité de détrites rocheux et d'autre matériel. La région, en général, une plaine, où ces détrites se déposent est la plaine fluvioglaciaire, comme celle qui est illustrée dans cette figure (sud de l'Alaska). La glace et les roches des glaciaires fonctionnent comme des agents érosifs quand le glaciaire se déplace le long de la vallée. Les parois de la vallée sont polies et sa largeur est augmentée, ce que lui donne une géométrie caractéristique en forme de U. Quand deux glaciers creusent des vallées proches les unes des autres il se forme entre eux une forme topographique très typique que les géoscientistes appellent "arêt" ou épine glaciaire. Si plusieurs vallées commencent près du sommet d'une montagne, il se forme, en général, un pic aiguë ("horn" en allemand), comme le Matterhorn (Cervin en français), qui a rendu devenu célèbre le village de Zermatt, localisée dans la partie plus haute du canton du Valais, en Suisse. Pour terminer, on peut dire que les plaines fluvioglaciaires sont les zones où les sédiments glaciaires sont déposées par les courants qui se forment en aval de l'extrémité du glacier. Généralement, ces plaines sont formées par du gravier, sable, silte et argiles et se forment, en général, relativement loin du glacier, une fois qu'elles sont les particules sédimentaires plus fines et légères que la glacier transporte. Le matériel déposé par les anciens courants ou par l'activité de la glace peut être, plus tard, remobilisé et retravaillé par des courants plus récentes. L'épaisseur de la plaine fluvio-glaciaire qui peut dépasser, largement, les 50 mètres, permet de pronostiquer, grossièrement, l'extension du glacier.

Plaine d’Inondation........................................................................................................................................................................Flooding Plain

Surface ou bande de terrain, relativement plate et lisse adjacente au lit d’un cours d’eau (rivière, fleuve) qui est construite sous le régime normal du cours d’eau et qui est recouverte d'eau lorsque le courant d’eau déborde ses berges.

Voir : « Plaine Alluviale »
&
« Méandre »
&
« Dépôt de Débordement (chenal) »

Toutes les fois que la quantité d'eau d'un cours d'eau dépasse la limite maximale de l'eau que le lit du courant peut contenir, une partie du courant et les sédiments qu'il transporte, débordent les digues marginales naturelles couvrant la plaine d'inondation d'eau et sédiments. C'est en aval de la ligne de baie (ligne de démarcation entre les environnements fluviaux et paralique-deltaïques, Posamentier et al., 1988), que la plaine d'inondation se développe en association avec l'exagération de la géométrie des méandres. La crue d'un cours d'eau est un événement important dans la stratigraphie séquentielle. Conventionnellement, les limites entre les cycles stratigraphiques, n'importe quelle soit son hiérarchie (paracycles exclus), correspondent à discordances ou conformités corrélatives. Les discordances qui sont induites par des chutes relatives du niveau de la mer significatives, mettent le niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin. Ainsi, chaque cycle stratigraphique, quand il est complet, commence avec le dépôt de systèmes turbiditiques profonds, qui permettent de dater, avec grande précision (en termes géologiques) les discordances. Sur les lignes sismiques, la plupart des géoscientistes interprétateurs utilisent les biseaux d'aggradation des dépôts turbiditiques pour identifier et localiser la trace (intersection d'une surface géologique avec le plan de la ligne sismique) des discordances. Cependant, Mutti pense que les systèmes turbiditiques ne se déposent pas, exclusivement, pendant des conditions géologiques de bas niveau, mais qu'ils se peuvent déposer, aussi, en conditions de haut niveau, en particulier pendant les crues des rivières. Effectivement, pendant une crue, un cours d'eau transporte une telle quantité de sédiments, que quand ils arrivent à l'embouchure du cours d'eau, ils créent, très souvent, des courant de turbidité (courants de gravité), que les transportent, le long du talus continental, vers les parties plus profondes du bassin, où ils se déposent sous la forme de cônes sous-marins. Ceci veut dire, que la présence, sur les données sismiques et sur le terrain, de cônes turbiditiques, n'implique, nécessairement, qu'ils soulignent une chute relative du niveau de la mer significative et ainsi une limite de cycle stratigraphique.

Plan d’Eau (courant souterrain)...................................................................................................................................................................Water table

Vaste dépôt d’eau souterraine alimenté par l'eau de pluie filtrée à travers les roches qu'elle traverse, dans lequel la pression du niveau de l'eau est égal à la pression atmosphérique. L’eau souterraine alimente des sources et être exploitée par des puits.

Voir : « Résurgence (du courant) »
&
« Caverne (grotte) »
&
« Courant (cours d’eau) »

Une eau souterraine est une eau qui se trouve sous la surface terrestre. Cependant, ni toute eau souterraine est un eau subsurface. La connaissance des différents types d'eau de subsurface et de la géologie explique, très souvent, pourquoi certains plans d'eau varient des dizaines de mètres, autres de dizaine de centimètres et autres presque rien. La surface supérieure de l'eau souterraine est le plan d'eau. Au-dessous d'elle, la porosité et fractures des roches sont complètement remplies d'eau, ce qui veut dire, qu'elles sont saturées d'eau. Les horizons saturés d'eau, connus comme zone saturée ou zone phréatique, existent où il y a d'eau souterraine. En d'autres termes, uniquement l'eau trouvée dans la zone saturée est considérée une eau souterraine. Le plan d'eau est le niveau auquel la pression de l'eau souterraine est égal à la pression atmosphérique, lequel, en général, coïncide avec la surface phréatique, mais qui peut, aussi, être plusieurs mètres au-dessus. L'eau s'infiltre à travers les espaces poreux du sol et commence par atteindre la zone d'aération, c'est-à-dire, l'aire où le terrain n'est pas saturé d'eau. À une profondeur plus grande, l'eau remplie plus de pores jusqu'à que la zone de saturation soit atteinte. Comme dit auparavant et comme illustré dans ce schéma, c'est le plan, plus au moins, horizontal qui passe par le sommet de cette zone qui s'appelle plan d'eau. Une quantité d'eau soutenable (qui peut se maintenir) dans une unité ou intervalle sédimentaire, localisée sous le plan d'eau, c'est-à-dire, dans la zone phréatique, s'appelle un aquifère. La capacité d'un aquifère de stoker de l'eau souterraine dépend, principalement, de la porosité et perméabilité des roches où il se forme. Un eau fossile est un eau souterraine qui a resté dans un aquifère durant un temps géologique significatif. Les eaux fossiles sont beaucoup fréquentes dans les déserts. Les eaux fossiles sont des eaux souterraines profondes que ne sont pas renouvelables (par l'eau des pluies). Quand un eau fossile est soumise à n'importe quel type de minération (extraction d'une ressource non renouvelable) le plan d'eau souffre des changements permanents très important et peut même disparaître.

Plancton......................................................................................................................................................................................................................Plankton

Ensemble de plantes et animaux microscopiques qui vivent en suspension dans l'eau et qui est la base de nombreuses chaînes alimentaires. Du grec plagktón, qui signifie errant ou à la faveur des eaux.

Voir : « Benthos »
&
« Pélagique (organisme) »
&
« Profondeur d’Action des Vagues »

Le plancton est fait d'animaux et plantes qui flottent de manière passive dans l'eau ou qui nagent très peu. Le plancton est transporté, d'une place vers une autre, par les courants marines. Le plancton qui domine la zone photique des océans, est constitué par des organismes dont la taille varie depuis les petits microbes (femtoplancton) qui sont invisibles à l’œil nu, jusqu'aux méduses et qui peuvent avoir plusieurs mètres de longueur (mégaplancton). Sauf pour les bactéries, les organismes planctoniques sont la forme de vie la plus abondante sur la Terre et jouent un rôle clé dans la chaîne alimentaire marine. Sans plancton, il y aurait très peu d'organismes vivants sur Terre, et certainement, il n'y aurait pas des récifs. Les organismes planctoniques sont la nourriture de toute une gamme d'animaux des pouce-pieds et ascidies (mollusques acéphale qui ressemblent à un ordre), jusqu'au gros poissons et baleines. Le plus grand poisson du monde, le requin-baleine qui peut atteindre 14 mètres de long et peser environ 15 tonnes, se nourrit de plancton, comme d'ailleurs la plupart des baleines (mammifères de la famille des cétacés). Le phytoplancton est le plancton végétal. Le plus courant il est composé de diatomées (algues unicellulaires qui s'attachent les unes ou autres pour former de longs filaments) et dinoflagellées (petits organismes qui ont deux queues ou flagellés). Les algues brunes, c'est-à-dire, les Phaeophyta et les vertes ou cyanobactéries sont d'autres types de phytoplancton. Le zooplancton est le plancton animal. Il existe deux types de zooplancton : (i) Permanent (holoplancton) qui est toujours un zooplancton et (ii) Temporaire (méroplancton) qui est composé de larves de poissons, crustacés et autres animaux marins qui s'ils survivent et se développent feront partie du necton (organismes nageurs). Comme zooplancton on peut citer: (a) Les foraminifères (épineux ou non avec une coque de calcite perforé par de nombreux pores d'où sortent des rhizopodes); (b) Radiolaires (squelette de spicules de silice et cellule compartimentée en deux régions) ; (c) Zooflagellées (comme les dinoflagellées qui ont une longue queue) ; (d) Méduses ; (e) Syphozoaires (hydrozoaires où coexistent des polypes et méduses avec un polymorphisme élevé ), etc.

Planétaire (en géologie)..............................................................................................................................................................................................Global

Quand contient ou est appliqué à toute la surface de la Terre. Synonyme de Global (en Géologie).

Voir : « Global (événement géologique) »
&
« Terre »
&
« Eustasie »

Théoriquement, dans la stratigraphie séquentielle, les discordances limitent les cycles stratigraphiques induits par les cycles eustatiques de 3e ordre dont la durée varie entre 0.5 et 3 - 5 My. Toutefois, l'expérience montre que ni toutes les discordances, c'est-à-dire, qui ni toutes les chutes relatives du niveau de la mer qui mettent le niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin, sont globales. Cela signifie que dans des différents bassins sédimentaires, situés dans différentes parties du monde, certaines discordances, plus au moins corrélables, n'ont pas le même âge (l'âge des dépôts turbiditiques associés aux chutes relatives du niveau de la mer), ce qui signifie qu'ils ne correspondent pas à des événements géologiques globaux. Un exemple typique de discordances locales, qui normalement, ne correspondent pas à des limite de cycle stratigraphiques, sont les « discordances » créées par la formation de méandres dans la plaine alluviale. Comme l'illustré dans cette tentative d'interprétation géologique d'un détail d'une ligne sismique terrestre des États-Unis d'Amérique, ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne la surface délimitée par les biseaux d'aggradation des tampons argileux. En effet, cette surface ne correspond pas à une surface d'érosion régionale. Elle a probablement été créé par l'érosion (locale) d'un fleuve sur une plaine de méandres. Cette conjecture est appuyée par les relations géométriques des réflecteurs associés à la barre de méandre et tampons argileux, lesquels suggèrent des abandonnements intermittents du lit principal du cours d'eau. En d'autres termes, dans ce type d'environnement sédimentaire, l'érosion et le dépôt sont synchrones. Toutefois, dans certains cas, ces surfaces peuvent être corrélées avec des chutes relatives du niveau de la mer qui ont détruit les profiles d'équilibre des cours d'eau. Dans ces cas, elles peuvent être considérés avec des discordances, dans les plaines alluviales, limitant des cycles stratigraphiques. Cela signifie que les cours d'eau ont été forcés à creuser leurs lits pour atteindre un nouveau profil d'équilibre provisoire par rapport au lac ou l'océan où ils terminent. En conséquence, le remplissage des vallées incisées qui se fait pendant la partie terminale du dépôt du prime de bas niveau, a une géométrie interne parallèle avec de nombreux biseau d'aggradation, ce qui n'est pas le cas de l'exemple illustré dans cette tentative d'interprétation, dans laquelle les relations géométriques semblent locales et indépendantes des variations relatives du niveau de la mer.

Plateau ...........................................................................................................................................................................................................................Plateau

Zone plate avec une élévation importante par rapport aux régions voisines.

Voir : « Pénéplaine »
&
« Mesa »
&
« Érosion »

En géologie, un plateau est un région plate, haute et large (ne pas confondre avec une table) ou une grande plaine sur des collines. Lorsqu'un plateau est fortement érodé, comme celui qui est illustré sur cette photo (Plateau du Colorado, USA), il est parfois appelé plateau disséqué. Lorsqu'un plateau est créé par l'activité volcanique on parle d'un plateau volcanique. Certains géoscientistes considèrent qu'un plateau doit être plus haut d'au moins 500 mètres que les terrains autour et qu'au moins un de ses côtés doit être très raide. La surface d'un plateau est très variable. Il y a des plateaux de la taille de la ville de Porto (Portugal), mais il y a aussi d'autres qui ont plusieurs fois la taille du Portugal. Le plus grand et le plus haut plateau du monde est le plateau tibétain qui est peut-être mieux connu sous l'appellation de "toit du monde". Le plateau tibétain, qui a résulté de la collision entre la plaque lithosphérique indo-australienne et eurasienne, continue d'augmenter. Certains résultat de plateaux sont le résultat d'un soulèvement géologique local et rapide (en termes géologiques ). D'autres sont associés à des lents mouvements verticaux des grandes unités géologiques stables. D'autres, comme le toit du monde, qui se trouvent, généralement, entre les montagnes, le résultat de la collision des plaques lithosphériques. Environ 45% de la surface totale de la terre est constitué de plateaux. En Australie, les deux tiers de la superficie est occupée par le plateau occidental, depuis plus de 500 My (Paléozoïque). De même, environ 25% de la surface de la Chine est formé par des plateaux. Les plateaux, comme toutes les terrains élevées, sont continuellement sculptés par l'érosion. Lorsque les plateaux ont des cours d'eau, ils sont coupés par des canons, qui les creusent, dans la mesure qu'ils tentent d'atteindre le niveau des lacs ou de l'océan dans lesquels ils se déversent. La formation de ces canyons avec des méandres de vallée (à ne pas confondre avec les méandres de plaine alluvial), comme celui qui est l'illustré dans cette photo, peut prendre des dizaines de millions d'années. Le terme plateau est également utilisé par certains géoscientistes pour désigner certaines topographie sous-marine, qu'elles soient associées à la croûte continentale, tels que, par exemple, le plateau des Seychelles ou soit à des écoulements volcaniques comme Ontong Java Plateau dans SE asiatique.

Plate-forme....................................................................................................................................................................................Shelf, Continental shelf

Partie de la marge continentale qui s'étend comme une surface légèrement inclinée vers le bassin, depuis la ligne de côte jusqu’à la rupture, généralement, bien marquée, de l’inclinaison du fond marin, laquelle marque la limite supérieure du talus continental. La profondeur moyenne de la plate-forme est de 130 mètres et la profondeur maximale de 200 mètres. Synonyme du Plate-forme Continentale.

Voir : « Plaine Côtière »
&
« Talus Continental »
&
« Rebord du Bassin »

Le long d'une surface de dépôt, il y a cinq ruptures de pente : (i) Ligne de baie, entre la plaine fluviale et la plaine côtière et ou deltaïque ; (ii) Ligne de côte, entre la plaine côtière et le talus deltaïque ; (iii) Base du prodelta, entre le prodelta et la plate-forme continentale (lorsque le bassin a une plate-forme) ; (iv) Rebord du bassin, entre la plate-forme continental et le talus continentale (qui peut ou non coïncider avec le rebord continental) ; (v) Base du talus continental, entre le glacis continental et la plaine abyssal. Ce qui, généralement, s'appelle la plate-forme correspond à la surface entre le rebord continental et la base du prodelta, bien que ce terme soit utilisé par certains géoscientistes pour désigner les surfaces planes développées dans certains systèmes de déposition carbonatée. N'oublions pas qu'un bassin sédimentaire a des périodes de temps pendant lesquelles elle n'a pas de plate-forme continentale. Ces périodes sont toujours associés à un cortège de bas niveau marin ou à une prisme de haut niveau. Lors d'une chute relative du niveau de la mer significative, le niveau relatif de la mer devient plus bas que le rebord du bassin et un nouveau cycle stratigraphique commence par le dépôt des cônes sous-marins dans la partie profonde du bassin. Pendant le dépôt des cônes sous-marins et du prisme de bas niveau, le bassin n'a pas de plate-forme continentale et le rebord du bassin est le dernier rebord du bassin du cycle stratigraphique précèdent (prisme de haut niveau). Lorsque le niveau relative de la mer inonde, pour la première fois, la plaine côtière du prisme de bas niveau, la ligne de côte se déplace vers le continent, créent une plate-forme continentale qui augmente au fur et à mesure que le niveau relative de la mer monte. Dès que le niveau relative de la mer laisse de monter en accélération pour commencer à monter en décélération, le prisme de haut niveau commence a se déposer, ce que réduit, peu à peu, l'étendue de la plate-forme continentale. À partir d'un certain moment, le bassin laisse d'avoir une plate-forme continentale et le rebord du bassin prend une nouvelle position qui coïncide avec le rebord continental, jusqu'à la prochaine chute relative du niveau de la mer, autrement dit, jusqu'à la fin du cycle stratigraphique.

Plate-forme d’Abrasion.......................................................................................................................................................Abrasion platform

Surface rocheuse légèrement inclinée qui s'étend depuis la base de falaise vers le large, entre les niveaux des marées plus hautes et plus basses. C’est une surface d’abrasion façonnée par l'action des vagues, et pour cela, elle a tendance à être lisse, avec des faibles ondulations ou avec des marches qui marquent le niveau de la marée haute ou le niveau de la mer atteint pendant les tempêtes.

Voir : « Plate-forme Carbonatée Auréolée »
&
« Plate-forme Carbonatée Noyée »
&
« Plate-forme de Sable (carbonatée auréolée) »

Les plates-formes d'abrasion sont plates-formes littorales où l'abrasion de l'action des vagues est le processus géologique prédominant. Quand une plate-forme d'abrasion est en train de se développer, elle est exposée seulement à marée basse, comme illustré dans cette figure, mais il y a toujours la possibilité d'une telle plate-forme soit masquée sous une couverture de galets de la plage (qui sont l'agent d'abrasion). Si la plate-forme est exposée en permanence au-dessus de la ligne de marée haute, elle est, probablement, une plate-forme de plage surélevée, laquelle n'est pas considérée comme un produit de l'abrasion. N'oublions pas que l'abrasion, c'est le raclage mécanique d'une surface rocheuse par friction entre les roches et les particules en mouvement pendant leur transport par le vent, glaciers, vagues, gravité, eau ou érosion. Après la friction, les particules en mouvement délogent les parties moins consolidées et résistantes des roches qui peuvent être dissoutes dans l'eau. Ainsi, naturellement, l'intensité de l'abrasion dépend de la dureté, concentration, vitesse et de la masse des particules en mouvement. Aussi, n'oublions pas que l'érosion est la destruction des sols et roches et leur transport fait, en général, par la pluie, vent ou encore par l'action de la glace, quand celle ci agit allongeant le matériel dans lequel s'infiltre l'eau congelé. L'érosion détruit les structures (sable, argile, oxydes et humus) qui forment le sol. Ceux-ci sont transportés vers les parties inférieures des reliefs et, généralement, déposés sous la forme de limon dans les cours d'eau. Ainsi, l'abrasion peut être considérée comme l'un des processus mécaniques d'érosion. Dans des sols couverts par la forêt, l'érosion est très faible et presque inexistante, mais c'est un processus naturel toujours présent et important pour la formation des reliefs. Par conséquent, dès que les forêts sont détruites, pour des raisons agricoles, le sol est exposé et l'érosion devient très importante, ce qui peut conduire à la désertification (phénomène qui correspond à la transformation d'une région en désert).

Plate-forme de Basse-Marée (vasière molle).................................................................................................................................Slikke

Partie inférieure de l’estran pélitique qui est a découvert dans les hautes-marées de mortes eaux et couverte lors des tempêtes et les marées de vives eaux. La plate-forme de haute-marée est séparée de plate-forme de marée basse par une marche qui peut atteindre plusieurs mètres et qui correspond à la marche de haute marée. Le terme plate-forme est, ici, utilisé de façon abusive. Synonyme de Schorre ou Vasière dure.

Voir : « Plage »
&
« Plage Intertidale (entre marées) »
&
« Plate-forme de Haute - Marée »

La plate-forme de basse-marée (vasière molle) est une des zones caractéristiques des vasières d'estran (zone côtière entre les niveaux de marée haute et marée basse). N'oublions pas que ces deux zones de tourbières sont caractérisées par de très nombreux milieux biologiques différentes : (i) Plate-forme de haute-marée et ( ii ) Plate-forme de basse-marée, en aval des vasières littorales. La plate-forme de basse-marée est la partie inférieure de l'estran, c'est-à-dire, la partie qui est la plus souvent inondée à chaque marée haute. Les sédiments sont d'origine marine (érosion marine) et ou terrestre (principalement du matériel apporté par les fleuves). Ils sont relativement fins : vases, sables argileux, etc. La structure et épaisseur de la plate-forme de basse marée (vasière molle) varient avec les saisons. Elles dépendent essentiellement du contexte abiotique, notamment des caractéristiques rhéologiques, apports terrigènes amenés par les crues et de l'importance des marées. La plate-forme de basse-marée également exposée à des conditions externes (courants, salinité, exposition au rayonnement UV solaire ultraviolet pendant la marée basse, etc.) du contexte biotique (activité de bioturbation d'organismes, en particulier, par vers fouisseurs. La plate-forme de basse-marée est pauvre en végétation, mais elle contient une énorme quantité de biomasse bactérienne qui joue un rôle clé dans les processus d'auto-purification et recyclage de la matière morte. Par ailleurs, elle abrite une grande variété d'espèces de mollusques (palourdes, coques, etc.), gastéropodes herbivores, crabes verts, poissons herbivores ou chasseurs (mulets, bars, etc.), nombreux vers et mollusques qui vivent dans la boue salée et qui sont un aliment très apprécié des oiseaux qui viennent s'y nourrir pendant la marée basse. Parfois, dans la plate-forme de basse-marée, se trouve une biomasse abondante (jusqu'à plusieurs milliers d'organismes par par mètre carré pendant la marée basse et dans les zones tempérées, au moins 60 espèces de poissons et crustacés s'y nourrissent toute ou une partie de leur vie). Pendant la marée basse, il y a des milliers d'oiseaux qu'y viennent rechercher des mollusques ou des macrozoobenthos.

Plate-forme Carbonatée...................................................................................................................................................Carbonate platform

Corps sédimentaire, avec une certaine topographie, composé par des dépôts calcaires autochtones. Comme la croissance d'une plate-forme carbonatée est induite par des organismes sessiles, dont les squelettes construisent des récifs ou par des organismes (généralement des microbes) qui provoquent la précipitation de carbonate par l'intermédiaire de son métabolisme. Ces plates-formes ne se développent que dans les régions où il y a des conditions sont favorables à la vie d’organismes constructeurs.

Voir : « Plate-forme Carbonatée Auréolée »
&
« Plate-forme Carbonatée Noyée »
&
« Cortège Transgressif

La composition minéralogique de plates-formes carbonatées peut être calcitiques ou aragonitiques. L'eau de mer est saturée en carbonate. Pour cela, sous certaines conditions, la précipitation de CaCO_3 est possible. Comme la précipitation du carbonate est favorisée par une température élevée et une basse pression, trois types de précipitation de carbonate sont possibles : (i) Biotiquement contrôlée ; (ii) Biotiquement induite et (iii) Abiotique. La précipitation du carbonate est biotiquement contrôlée lorsque des organismes (tels que les coraux) sont présents et utilisent le carbonate dissous dans l'eau de mer pour construire leurs squelettes de calcite ou d'aragonite et développer des structures récifales rigides. C'est certainement ce qui s'est passé dans construction des récifs illustrés sur cette figure (île de Majorque). La précipitation biotique induite se produit en dehors des cellules des organismes et, ainsi, le carbonate n'est pas directement produit par les organismes, mais précipite en raison de leur métabolisme. La précipitation abiotique de carbonate implique peu ou pas d'influence biologique. N'oublions pas qu'il y a cinq principaux types de plates-formes carbonatées: (i) Plates-formes auréolées qui sont caractérisées par la présence de récifs calcaires ou des sables carbonatés dans le rebord de la plate-forme et des sables argileux dans lagon ou sur la plate-forme ouverte ; (ii) Plates-formes de type rampe carbonatée, dans lesquelles les sables carbonatés de la ligne de côte passent, dans la base de la rampe, à des sables argileux et boues d'eau profonde ; (iii) Plates-formes épéiriques (ou épiriques) qui sont caractérisé par la présence de surfaces de marée et des lagunes protégées ; (iv) Plates-formes isolées, dont les faciès (lithologies) sont très contrôlés par la direction des vents dominants et (v) Plate-formes noyées ou mortes, quand elles sont en dessous de la zone photique.

Plate-forme Carbonatée Abrupte .........................................................................................................Abrupt Carbonate platform

Quand le rebord de la plate-forme carbonatée qui, généralement, coïncide avec le rebord du bassin est très marqué, ce qui signifie que la limite entre la plate-forme et talus continental est très nette. C'est le cas dans les plates-formes carbonatées auréolées, et parfois dans les plates-formes non auréolées. .

Voir : « Plate-forme Carbonatée »
&
« Plate-forme Carbonatée Noyée »
&
« Cortège Transgressif »

Plusieurs facteurs influencent la géométrie d'une plate-forme carbonatée, dont la topographie héritée, tectonique synsédimentaire, l'exposition à des courants et vents alizés. Cependant, le facteur le plus important semble être le type de fabrication de carbonate. Ainsi, lorsque les processus de fabrication de carbonate sont d'eau froide les rampes carbonatées sont prépondérants. Lorsque les processus de fabrication de carbonate sont associés à des climats tropicaux, généralement, se forment des plates-formes carbonatées auréolées et des monticules de boue sans zone de rupture bien marquée. La géométrie des plates-formes plus connue est associée aux processus de fabrication tropicaux, où les plates-formes carbonatées peuvent être subdivisées en trois grands environnements sédimentaires : (a) Récif qui est la partie de la plate-forme créée in situ par des organismes sessiles (qui ne se déplacent pas de sa place de fixation comme la majorité des macroalgues, huîtres, éponges et coraux) ; (ii) Lagune interne (partie de la plate-forme derrière la barrière de corail) qui se caractérise par des eaux calmes et peu profondes avec sédiments composés de fragments récifs et des parties dures d'organismes ou de sédiments terrigènes quand le récif est épicontinental et (iii) Talus ou pente externe (partie externe de la plate-forme qui connecte le récif au bassin et que fonctionne comme un puits ou doline pour l'excès de sédiments de carbonate, bien que la plupart des sédiments produite dans le lagon et dans le récif soit transporté par différents procédés et accumulés dans le talus, c'est-à-dire, dans la pente) . Dans cette figure, les plates-formes liées au continent sont divisées en deux grandes familles : (a) Plate-formes type rampe et (B) Plates-formes avec rupture d'inclinaison. Dans les plates-formes de type rampe deux sous-types peuvent être considérées : (A.1) Type rampe monoclinal et (A.2) Type rampe avec petite rupture distale. Dans les plates-formes avec une rupture d'inclinaison, il y a deux sous-types : (B.1) Non auréolées et (B2) Auréolées. C'est dans le sous-type plate-forme avec rupture auréolée que la désignation de plate-forme de carbonate abrupte est plus fréquente.

Plate-forme Carbonatée Auréolée.......................................................................................................Rimmed carbonate platform

Plate-forme avec la rupture côtière ou rebords ourlés ou auréolés par des récifs ou bancs de sable formés, principalement, par du sable carbonaté.

Voir : « Déposition (carbonates) »
&
« Cortège Transgressif »0
&
« Récif »

Ce schéma représente une plate-forme auréolée isolée, c'est-à-dire, une plate-forme qui n'est pas reliée à la terre ferme (continent). Par conséquent, par rapport à une plate-forme auréolée classique, elle non seulement a une géométrie différente, mais, aussi, les faciès (lithologies) et les conditions océanographiques varient autour des marges. Dans une plate-forme auréolée conventionnelle, la ligne de faciès, créée par les positions successives de la bordure de la plate-forme qui peut être ou non la plate-forme continentale, couper les lignes chronostratigraphiques et est formée par des récifs ou sables carbonatés. Comme illustré dans ce schéma, les membres du cortège sédimentaire de bas niveau marin (cônes sous-marins et prisme de bas niveau) se localisent dans les parties plus basses et sont fossilisés par les cortèges de haut niveau marin (cortège transgressif et prisme de haut niveau). Lorsque les variations relatives du niveau de la mer sont faibles ou modérées, la productivité de carbonate est relativement faible. Dans ces conditions, la géométrie de la plate-forme est, principalement, rétrogradante et avec un relief relativement peu marqué. Cela signifie que le cortège transgressif est rétrogradant et, que par conséquent, peu ou même aucun sédiment transgressif repose sur la partie distale de la plate-forme. Lorsque les variations relatives du niveau de la mer sont modérés à fortes, la productivité du carbonate est important. En conséquence, la plate-forme auréolée a une géométrie aggradante et progradante avec un relief important et avec les sédiments du cortège transgressif déposés, également, sur la partie supérieure du talus de la plate-forme. En fait, lorsque la productivité de carbonate est importante, il est difficile, non seulement sur les lignes sismiques, mais également sur terrain, de séparer le cortège transgressif du prisme de haut niveau. En raison de la complexité des paramètres qui contrôlent la formation d'une plate-forme auréolée (variations relatives du niveau de la mer, productivité, climat, subsidence, etc.), en fait, chaque plate-forme a ses propres caractéristiques. En supposant une productivité constante, on peut dire que les plates-formes rétrogradantes sont associées à des taux de subsidence importantes, les aggradantes à des taux de subsidence intermédiaires et les progradantes à des taux de subsidence petits.

Plate-forme Carbonatée Monoclinale........................................................................................Homocline carbonate platform

Plate-forme carbonatée type de rampe dans laquelle il est très difficile de déterminer la limite entre la plate-forme et le talus continental, une fois que le passage de l'une ou l'autre est progressive et graduelle, c'est-à-dire, sans aucune rupture de surface de dépôt.

Voir : « Déposition (carbonates) »
&
« Plate-forme Carbonatée Abrupte »
&
« Récif »

Comme le montre ce schéma, les plates-formes liées au continent sont, souvent, subdivisées en deux grandes familles : (A) Plate-formes de type rampe et (B) Plate-forme avec rupture d'inclinaison. Dans les plates-formes de type rampe deux sous-types peuvent être considérées : (A.1) Sous-type rampe monoclinal et (A.2) Sous-type rampe avec petite rupture distale. Dans les plate-formes avec rupture d'inclinaison, également, deux sous-types peuvent être considérés : (B1) Plate-forme non auréolée et (B2) Plate-forme auréolée. La plate-forme carbonatée illustrée dans la photo de cette figure est, probablement, un plate-forme du type rampe du sous-type monoclinal. Selon certains géoscientistes, ce type de plate-forme semble être plus fréquent quand les processus de fabrication de carbonate sont d'eau froide. Lorsque les processus de fabrication de carbonate sont associées à un climat tropical, normalement, les plates-formes carbonatées sont avec rupture auréolée ou non ou elles correspondent à des monticules de boue sans zone de rupture bien marquée. N'oublions pas qu'il y a cinq principaux types de plates-formes carbonatées : (i) Plate-formes auréolées ou orlées qui sont caractérisées par la présence de récifs ou sables carbonatés de bas fond dans le rebord de la plate-forme et sables argileux dans le lagon ou dans la plate-forme ouverte (ce type de plate-forme se forme dans des eaux calmes et son extension varie entre 10 et 100 km) ; (ii) Plates-formes de type rampe, où les sables carbonatés de la ligne de côte passent, à la base de la rampe, à des sables argileux et boues d'eau profonde (dans ce type de plate-forme, les récifs sont rares et la largeur de la rampe peuvent atteindre 100 km) ; (iii) Plates-formes épéiriques qui sont caractérisés par la présence de surfaces de marée de lagons protégés (la largeur d'une plate-forme épéirique peut atteindre 10000 km) ; (iv) Plates-formes isolées, où les lithologies sont très contrôlées par la direction des vents dominants (ont des récifs et les corps sableux, comme les plates-formes auréolées, dans la marge au vent, tandis que sur la marge sous le vent, les sédiments sont plus boueux ; une plate-forme isolée peut atteindre les 100 km de largeur) ; (v) Plate-formes noyées ou mortes quand elles sont sous la zone photique.

Plate-forme Carbonatée Noyée......................................................................................................................................Drowned shelf

Quand une montée relative du niveau de la mer place une plate-forme carbonatée sur une profondeur de l'eau supérieure à la profondeur de la zone photique. Dans ces conditions, la production de matériel carbonaté cesse et la plate-forme meurt (ou se noie comme certains géoscientistes disent), autrement dit, uniquement une mince vase pélagique se déposé sur la plate-forme.

Voir : « Plate-forme »
&
« Cortège Transgressif »
&
« Zone Photique »

Les intervalles carbonatés d'eau peu profonde forment, ce que la plupart des géoscientistes appellent les plates-formes carbonatées qui sont très sensibles et très affectées aux variations relatives du niveau de la mer. Cinq types de plates-formes sont, souvent, considérés : (i) Plate-formes auréolées ou orlées qui sont caractérisées par la présence de récifs et bancs de corail sur rebord de la plate-forme et des sables argileux dans le lagon (ces plate-formes se développent dans des eaux calmes et leur largeur est comprise entre 10 et 100 km) ; (ii) Rampes carbonatées, dans lesquelles des sables carbonatées de la ligne de côte passent, dans la base de la rampe, à des les sables argileux et de la boue d'eau profonde ; les récifs ne sont pas importants et la largeur de la rampe peut atteindre 100 km) ; (iii) Plate-formes épéiriques (ou épíriques) qui sont caractérisés par la présence de surfaces de marée et des lagons protégées (la largeur d'une plate-forme épéirique peuvent atteindre 10000 km) ;(iv) Plates-formes isolées qui sont caractérisées par le fait que les faciès sont très contrôlées par direction des vents dominants (ces plate-formes ont des récifs et corps sableux, comme dans les plates-formes auréolées, sur la marge au vent, tandis sur la marge sous le vent, les sédiments sont plus argileux ; une plate-forme isolée peut atteindre les 100 km de largeur) ; (v) Plates-formes noyées ou mortes quand elles sont sous la zone photique. Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore du Maroc, une plate-forme noyée est proposée par Schlager, à la suite d' une montée relative du niveau de la mer significative qui l'a placée sous la zone photique, et, ainsi elle ne souligne pas une discordance (surface l'érosion). Au contraire P. Vail y voit une plate-forme morte à la suite d'une chute relative du niveau de la mer importante qui a exhumée la plate-forme. Schlager dit que si la plate-forme est exhumée il n'y a pas de formation de carbonates et il n'y a pas de turbidites carbonatées associés. Vail dit qu'il peut avoir des turbidites carbonatées associées une fois que le matériel que les constitue est le résultat de l'érosion de la plate-forme.

Plate-forme de circulation restrictive et plaine de marée................................................................Restricted circulation shelf & tidal

Environnement sédimentaire distale d'une plate-forme carbonatée auréolée entre la lagune et la plate-forme avec circulation ouverte et les évaporites en sebkhas salines.

Voir : « Plate-forme Carbonatée Auréolée »
&
« Plate-forme Carbonatée Noyée »
&
« Cortège Transgressif »

Plusieurs géoscientistes ont constaté dans les plates-formes carbonatées, et en particulier dans les plates-formes auréolées ou orlées (caractérisées par la présence, plus ou moins continue, de récifs et sables carbonatés de haut fond le long du rebord de la plate-forme), la présence d'une succession typiques d'environnements sédimentaires et plus ou moins constants entre le bassin et le continent (lorsque la plate-forme est reliée au continent). Cette succession d'environnements sédimentaires carbonatés est illustrée dans cette figure et peut être considérée comme un modèle de plate-forme, bien qu'il ne dise rien sur la différentiation, très souvent constatée, entre la marge sous le vent et au vent (plate-forme non reliée au continent), c'est-à-dire, sur l'asymétrie de la plate-forme. Dans ce modèle on distingue neuf environnements sédimentaires : (i) Bassin ; (ii) Plate-forme de mer ouverte ; (iii) Rebord de plate-forme profonde ; (iv) Talus externe ; (v) Récifs de rebord de plate-forme ; (vi) Zone de déflation des sables ; (vii) Lagune de plate-forme avec circulation ouverte ; (viii) Plate-forme de circulation restreinte et les plaines de marée et (ix) Évaporites en sebkhas salines. La plate-forme de circulation restreinte et les plaine de marée sont situées en amont du lagon de plate-forme de lagon avec une circulation ouverte et en aval des évaporites en sebkhas salines. Elle est située sous l'action des vagues, en mer calme, mais est frappée par l'action des vagues pendant les tempêtes. La plate-forme de mer ouverte à l'intérieur ou légèrement en dessous de la zone photique. Le contexte géologique est celui d'une plate-forme, plus ou moins, plate dans la zone photique et habituellement au-dessus de l'action des vagues, en mer calme, mais moins connectée avec la mer que le lagon de plate-forme avec circulation ouverte. Ainsi, dans cet environnement, les variations de température et de salinité sont commun et les sédiments sont, principalement, des boues carbonatées, sables argileux, et parfois des sables (carbonatés) propres. Une cimentation diagénétique est très commune, ainsi qu'un apport sédimentaire important. Le biota est d'eau peu profonde avec peu de diversité, mais, en général, avec un grand nombre d'espèces. Les foraminifères miliolideos sont typiques de cet environnement sédimentaire.

Plate-forme Continentale.........................................................................................................................................Continental shelf, Shelf

Partie de la marge continentale qui s'étend comme une surface peu inclinée (vers la mer) depuis la ligne de côte (ou de la base du prodelta) jusqu’au rebord du bassin, ce qui marque le début du talus continental. La profondeur moyenne de la plate-forme continentale est à peu près 130 mètres. Synonyme de Plate-forme.

Voir : « Rebord du Bassin »
&
« Ligne de Côte »
&
« Plaine Alluviale »

Quand on dit plate-forme, ce terme se réfère, en général, à la plate-forme continentale qui, pour la plupart des géoscientistes, est la surface, légèrement, incliné du fond de la mer, limitée entre une lame d'eau de 0 à 200 mètres. Plate-forme continentale est un terme océanographique. En géologie, les choses sont un peu plus compliquées. Pour éviter tout malentendu, il est important de toujours savoir si le terme plate-forme est appliqué à un contexte sédimentaire, où les sédiments clastiques sont prédominants, ou à un contexte carbonaté. D'autre part, il existe plusieurs types de plates-formes carbonatées : (i) Plate-formes carbonatées auréolées ou orlées, avec des récifs ou des hauts-fonds récifaux sur le rebord de la plate-forme, dont la largeur varie entre 10 et 100 km ; (ii) Plate-forme type- rampe, avec des sables carbonatés sur la ligne de côte rivage (pratiquement sans récifs) et sables argileux et boue d'eau profonde dans la base de la rampe (les récifs ne sont pas importants et leur peut atteindre les 100 km) ; (iii) Plates-formes épéiriques (ou épiriques), avec une largeur qui peut atteindre 10000 km et des surfaces de marée et lagons protégés ; (iv) Plates-formes isolées, avec des récifs et sables, sur la marge au vent et des sédiments plus argileux dans la marge sous le vent (ce type de plate-forme carbonatée peut atteindre 100 km de large) ; (v) Plate-forme noyée ou morte, quand elle est sous la zone photique. Comme l'illustré cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique régional de l'offshore de New Jersey (Baltimore Canyon), dans un contexte géologique où prédominent les clastiques, le bassin sédimentaire n'a pas de plate-forme continentale durant les épisodes transgressifs et au début des épisodes régressifs. En fait, dans cet exemple, on peut dire que, pratiquement, durant le Tertiaire, le bassin n'avait pas de plate-forme continentale, une fois que le rebord de la plate-forme coïncidait (au moins sismiquement) avec le rebord du bassin qui, dans ce cas, coïncide avec le rebord continental. Dans ces conditions, comme le fond de la mer entre 0 et 200 m de profondeur d'eau est très étroit et penté, la ligne de côte n'est pas très loin du rebord du bassin.

Plate-forme Épéirique (épirique)...........................................................................................................................................................Epeiric

Plate-forme de type de rampe caractérisée par un faible taux de dépôt, larges ceintures de faciès et transitions graduelles de lithologie. Ce type de plate forme est dominé par des environnements de faible énergie et sédiments infra ou intertidales.

Voir : « Rebord du Bassin »
&
« Marée »
&
« Delta de Marée »

Dans le schéma de gauche sont représentés les différents types de plates-formes carbonatées : (i) Plates-formes auréolées ou orlées, avec des récifs ou hauts-fonds récifaux dans le rebord de la plate-forme, dont la largeur varie entre 10 et 100 km ; (ii) Plates-formes de type-rampe, avec des sables carbonatés sur la ligne de côte (pratiquement sans récifs) et des sables argileux et de la boue d'eau profonde à la base de la rampe (les récif n'est pas importants et la largeur de ces plates-formes peut atteindre les 100 km) ; (iii) Plates-formes Épéiriques (ou épiriques), qui sont caractérisées par la présence de surfaces de marée et lagons protégés (la largeur d'une plate-forme épéirique peut atteindre 10000 km ; (iv) Plates-formes isolées, où la lithologie est très contrôlée par la direction des vents dominants (ces plate-formes ont des récifs et corps sableux, comme dans les plates-formes auréolées, dans la marge sous le vent, bien que les sédiments dans la marge au vent soit plus argileux; une plate-forme isolée peut atteindre 100 km de largeur) ; (v) Plates-formes noyées ou mortes, quand la plate forme est en dessous de la zone photique Dans le modèle de sédimentation d'une plate-forme épéirique illustré dans cette figure, quatre environnements sédimentaires peuvent être reconnus. Ainsi de la mer vers le continent et au fur et à mesure que la transgression augmente, en distance et en temps, on peu reconnaître : (i) Environnement I ou environnement de mer ouverte, caractérisé par une basse énergie ; (ii) Environnement II ou haut-fond de haute énergie, lequel est est situé au-dessus du niveau de base ; (iii) Environnement III ou marin restreint, qui est caractérisé par une faible énergie et (iv) Environnement IV ou transactionnel qui est caractérisé par la présence de clastes terrigènes non marins. Notons que les plates-formes carbonatées du type rampe, peuvent être subdivisé en : (A.1) Type-rampe monoclinal et (A.2) Type-rampe avec une légère rupture d'inclinaison distale, lesquelles se forment lorsque les processus de formation de carbonate sont associée à des climats froids. Au contraire, dans les autres types, que beaucoup de géoscientistes considèrent comme des plates-formes carbonatées avec des ruptures (auréolées ou non-auréolées), les processus de formation de carbonate sont associés à des climats tropicaux.

Plate-forme Exhumée...................................................................................................................................................................Exhumed shelf

Lorsqu'une chute relative du niveau de la mer est suffisamment importante pour mettre le niveau de la mer sous le rebord du bassin. Une telle baisse relative du niveau de la mer crée une discordance du type I et des conditions géologiques de bas niveau marin.

Voir : « Chute Relative (du niveau marin) »
&
« Plate-forme Carbonatée Noyée »
&
« Bas Niveau (de la mer) »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de l'Angola, du bas vers le haut, il est facile à reconnaître : (i) Le socle qui correspond probablement à une chaîne de montagnes Paléozoïque, très érodée, ou à du granite-gneiss précambrien ; (ii) Les bassins de type rift formés avant la rupture de la lithosphère (première discordance en rouge), et dans lesquelles se sont déposées, surtout dans le offshore Nord de l'Angola, des roches lacustres riches en matière organique (roches-mères potentielles) et des roches-réservoirs sableuses ; (iii) La marge continentale divergente de type-Atlantique (développée dans un contexte tectonique, globalement, en extension), laquelle peut être subdivisée en sédiments infra-salifères et supra-salifères. Avant la rupture de la lithosphère, au cours de la formation des bassins de type rift, la subsidence était fondamentalement différentielle. Cependant, après la rupture de la lithosphère et pendant océanisation, une subsidence thermique a été toujours prédominante. Cette tentative d'interprétation, faite en sous-cycles d'empiétement continental, suggère, fortement, une importante chute relative du niveau de la mer pendant l'Oligocène, qui a induit la discordance SB. 30 Ma (entre le Rupelian et Chatian) et qui a été suffisamment important pour exhumer la plate-forme de l'Eocène, ainsi que la pente continentale supérieure (près du rebord du bassin). Cette chute relative du niveau de la mer, probablement, causée par une glaciation (formation de glaciers et calottes glaciaires), a créé des conditions géologiques de bas niveau marin qui ont provoqué un déplacement vers le bas et vers la mer des biseaux d'aggradation côtière, et au cours duquel, des systèmes de déposition turbiditique se sont déposés dans les parties profondes du bassin. Comme suggéré par les biseaux de troncature observés sur le fond de la mer, la partie proximale de la marge divergente a été soulevée au cours du Tertiaire tardif, ce qui, nécessairement, a également soulevé les anciennes plates-formes exhumées qui entre-temps avaient été fossilisées par des biseaux d'aggradation côtière des progradation des dépôts du Tertiaire Tardif (talus continental ).

Plate-forme de Haute-Marée....................................................................................................................................................Tidal Flat

Partie de l’estran pélitique qui est a découvert pendant les marées hautes de mortes eaux et couvert d’eau, pendant les marées hautes de vives eaux et tempêtes. Le terme a plate-forme est utilisé ici abusivement. Synonyme de Slikke ou Vasière dure.

Voir : « Plage »
&
« Plage Intertidale (entre marées) »
&
« Littoral »

Beaucoup de géoscientistes français appellent la plate-forme de haute-marée slikke vasière dure. La plate-forme de haute-marée est une surface vaseuse, consolidée, recouverte par un sol halohydromorphe (saturée temporaire ou permanentement par un excès d' eau salée), recoupé en îlots convexes par des chenaux de marée, avec des flaques d'eau et complètement colonisé par une végétation halohélophyte (enracinée dans la boue salé), herbacée dans les régions extra-tropicales (marais) et par des arbuste ou des arbres dans les régions tropicales (mangrove). La plate-forme de haute-marée est séparée de la partie inférieure de l'estran par un gradin qui peut atteindre quelques mètres et qui correspond au gradin de la marée haute. Du point de vue écologique, la fonction principale d'une plate-forme de haut-marée ou de la vasière dure est la conversion de la biomasse végétale (généralement sous la forme de débris) dans biomasse animale qui peuvent être utilisés par les organisations ayant un niveau trophique supérieur, c'est-à-dire, par des organismes de l'écosystème qui ont une alimentation plus raffiné. La présence sur la plate-forme de haute-marée de toute une gamme d'environnements côtiers est très important, non seulement pour les oiseaux qui peuplent la côte, mais aussi pour les oiseaux de passage. Ainsi, par exemple, la plate-forme de haute-marée de la Laguna Mère (Texas, USA), représente un habitat convenable entre les habitats de culture chaude nordiques et les habits éloignées de la Amérique du Sud, pour les oiseaux de migration et d'hibernation. En fait, la plupart de la mortalité des oiseaux est due au manque de ressources dans les zones d'hivernage et de migration. Les invertébrés de plates-formes de haute-marée forment, sans aucune doute, une source de nourriture abondante pour les oiseaux. D'autre part, lorsque les plaines de haute-marée sont entièrement inondées. les plages adjacentes peuvent former une deuxième ou alternative source de nourriture. De même, le continent et les habitats adjacents peuvent être utilisés comme résidence de passage et alimentation. En outre, les plaines de haute-marée sont des sources d'azote pour l'écosystème une fois que les algues bleues de la plate-forme de haute-marée peuvent convertir l'azote atmosphérique en azote qui peut être utilisé pour d'autres plantes.

Plate-forme de Haute-Marée (vasière dure)..............................................................................................................................Schorre

Partie de l’estran pélitique qui est a découvert pendant les marées hautes de mortes eaux et couvert d’eau, pendant les marées hautes de vives eaux et tempêtes. Le terme a plate-forme est utilisé ici abusivement. Synonyme de Slikke ou Vasière dure.

Voir : « Plage »
&
« Plage Intertidale (entre marées) »
&
« Littoral »

Les plate-formes de haute-marée ou vasières dures sont des milieux naturels à végétation rampante situés à la frontière supérieure des vasières côtières. Ils correspondent à une partie de l'estran qui n'est découvert que lors des grandes marées et s'étend depuis la partie supérieure de l'étage médio-littoral jusqu'à la partie inférieur de l'étage supralittoral. Les plates-formes de haute-marée se forment en amont de la région des vases (vasières), laquelle est dépourvue de végétation dans les régions tempérées ou qui est occupée par des mangroves dans les régions tropicales. La plate-forme de haute-marée est immergée seulement lors des grandes marées d'équinoxe et elle se forme au détriment de la plate-forme de basse-marée par un soulèvement de la terre boueuse et une augmentation graduelle de la végétation. Fonction du degré d'inondation, la végétation est répartie en trois niveaux : (i) Bas ; (ii) Moyen et (iii) Haut. La végétation est adaptée à des immersions intermittentes et à l'environnement salé. La plate-forme de haute-marée contient une variété de communautés végétales, composées principalement d'espèces halophytes, autrement dit, tolérants à la salinité. Les plate-formes de haute-marée se trouvent, dans la plupart des cas et de manière massive dans les régions tempérées. Elles couvrent, généralement, les zones protégées de l'énergie éolienne et de la force des vagues, à basse altitude et avec une forte sédimentation, comme les estuaires, deltas, côtes protégées par des barrières ou des dunes ou dans les baies. Ainsi, ce type d'environnement se trouve en Camargue, dans le delta de l'Ébre, Mississippi, Nouvelle-Zélande, dans une grande partie de la côte est des États-Unis, etc. Dans les régions tropicales et subtropicales, elles sont, généralement, remplacées par des mangroves sur une grande partie de la côte, mais les plates-formes de haute-marée hautes sont, souvent, présentes derrière les mangroves. Ces plates-formes sont utilisées comme pâturages. La transformation de ces zones en terres agricoles est commun par la construction de digues. Ces changements induisent des transformations de l'environnement, avec des variations de la salinité, sédimentation, accès à l'eau et, surtout, de la biodiversité. L'exemple remarquable c'est la Camargue (France), où le débat sur l'entretien des digues est à l'ordre du jour.

Plate-forme Interne................................................................................................................................................................................Inner shelf

Sub-environnement d’une plate-forme continentale caractérisée par une tranche d’eau entre 0 et 30 mètres, autrement, la partie de la plate-forme adjacente à la ligne de côte.

Voir : « Néritique Interne »
&
« Plate-forme Continentale »
&
« Haut Niveau (de la mer) »

Quand un bassin a une plate-forme continentale, ce qui n'est pas toujours le cas, certains géoscientistes distinguent la plate-forme adjacente à la ligne de côte, qu'ils appellent plate-forme interne et qui se caractérise, non seulement par une lame d'eau entre 0 et 30 mètres, mais aussi par un biota très typique. Au sein d'une plate-forme on peut mettre en évidence trois zones : (i) Plate-forme interne, entre 0 et 30 mètres de profondeur d'eau ; (ii) Plate-forme moyenne entre 30 et 70 mètres de lame d'eau et (iii) Plate-forme externe, entre 70 et 200 mètres de profondeur d'eau. Prenant en compte le déplacement des larves des poissons, certains géoscientistes considèrent trois zones de profondeur : 0-20, 20-40 et 40-70 mètres. Dans une cycle stratigraphique dit cycle-séquence, un bassin sédimentaire n'a pas de plate-forme lors du dépôt du cortège de bas niveau (cônes sous-marin de bassin, de talus et prisme de bas niveau). Le bassin commence à avoir une plate-forme dès que la première surface d' inondation qui marque le début du cortège transgressif, couvre la plaine côtière du prisme de bas niveau sous-jacent. Au fur et à mesure que le niveau relatif de la mer monte en accélération, pendant le cortège transgressive, les dimensions de la plate-forme augmentent et, ainsi, la profondeur d'eau. Dès que le niveau relatif de la mer commence à monter en décélération, autrement dit, depuis le début du dépôt du prisme haut niveau, les dimensions de la plate-forme commencent à diminuer une fois que la ligne de côte commence à se déplacer vers la mer de manière, plus ou moins, continue. Ainsi, si le prisme de haut niveau continue à se déposer, à un moment donné, toute la plate-forme continentale disparaît. A partir de ce moment, pratiquement, la ligne de côte devient le nouveau rebord du bassin, ce qui signifie que la limite extérieure de la plaine côtière qui correspond à la ligne de côte, coïncide avec le rebord du bassin, lequel marque le rebord continental car le bassin n'a plus plate-forme. Dans la plate-forme interne qui correspond à la partie de la plate-forme adjacente à la ligne de côte, les différentes larves des poissons qu'y se trouvent, forment des ensembles qui peuvent être utilisés pour déterminer comment les larves se déplacent vers les zones où elles vont grandir.

Plate-forme Isolée........................................................................................................................................................................Isolated platform

Plate-forme carbonatée, généralement, sous-circulaire et séparée de la terre ferme par une masse d'eau, plus ou moins, profonde.

Voir : « Plate-forme Carbonatée »
&
« Plate-forme Continentale »
&
« Plate-forme Carbonatée Noyée »

La grande majorité des géoscientistes considèrent cinq grandes familles de plates-formes carbonatées : (i) Plate-formes auréolées ou orlées, avec des récifs ou haut-fonds coralliens sur le rebord de la plate-forme, dont la largeur varie entre 10 et 100 km ; (ii) Plates-formes de type rampe, avec des sables carbonatés sur la ligne de rivage (pratiquement pas de récifs), mais la largeur de ces plate-formes peut atteindre 100 km ; (iii) Plates-formes épéiriques (ou épiriques), qui sont caractérisées par la présence surfaces de marée et lagons protégés (leur largeur peut atteindre 10000 km) ; (iv) Plates-formes isolées, où la lithologie est très contrôlée par la direction du vent dominant (ces plate-formes ont des récifs et corps sableux, comme les plates-formes auréolées sur la marge au vent, mais sur la marge sous le vent, les sédiments sont plus argileux ; une plate-forme isolée peut atteindre les 100 km de large ; (v) Plates-formes noyées ou mortes, lorsque la plate-forme est au-dessous, ou mieux a été placé sous la zone photique. L'exemple illustré dans cette figure correspond à une plate-forme isolée. En fait, comme illustré dans une tentative de interprétation géologique de la ligne sismique, les récifs sont beaucoup plus développés dans la marge au vent, que dans ce cas correspond à une marge orientée vers la mer. Les récifs de la marge proximale (du côté du continent), non seulement sont moins développés, mais aussi plus boueux. Notons que la partie supérieure de la plate-forme isolée correspond à une plate-forme de morte, à la suite d'une montée relative du niveau de la mer qui l'a placé sous la zone photique où les processus de formation de carbonate sont pratiquement inexistants. N'oublions pas que certains géoscientistes divisent les plates-formes carbonatées liées à la terre ferme en plate-formes de type-rampe et plate-formes avec avec des ruptures d'inclinaison. Dans les premières qui sont communes dans les climats froids, ils considèrent les monoclinales et celles qui ont une petite rupture distale. Dans les plates-formes avec rupture qui se développent de préférence dans les climats tropicaux, deux sous-types sont souvent considérés : (i) Les plates-formes auréolées et (ii) Les plate-formes non-auréolées.

Plate-forme Littorale.....................................................................................................................................................................Shoreplatform

Surface d'érosion qui descend légèrement vers la mer et qui est limitée entre la base de l'escarpement de la plage jusqu’à la limite du bas de plage. La plate-forme littorale correspond, plus ou moins, à la partie inférieure du bas de plage plus l’avant-côte.

Voir : « Plate-forme »
&
« Falaise »
&
« Plage Intertidale (entre marées) »

Cette photographie illustre la plate-forme côtière du Petit Cap, au Québec (Canada). La surface, plus ou moins, plane (premier plan) et un peu inclinée qui tronque la terre ferme dans la zone intertidale, est une ancienne plate-forme d' abrasion qui a été, en partie érodée, par l'action conjointe de la glace et des vagues de l'océan. L'ardoise finement fracturée, qui affleure sur la côte, est facilement désintégré par les conditions climatiques froides de cette région qui prévalent la plupart de l'année, ce qui entraîne un ensemble de débris fins qui sont facilement transportés par les vagues et courants océaniques. Les couches moins fracturées sont légèrement plus élevées et, ainsi, sont moins sensibles à l'action du gel. En fait, beaucoup de ces plates-formes côtières correspondent à des anciennes plate-formes d'abrasion et se trouvent actuellement submergées ou immergées, en raison des variations relatives du niveau de la mer (montée relative dans le premier cas et le chute relative dans le deuxièmes). Cela signifie que, en général, les plates-formes côtières sont des anciennes surfaces rocheuses, légèrement inclinés, qui s'étendaient de la base de la falaise jusqu'au large, entre les niveaux des marées les plus hautes et plus basses (plates-formes d'abrasion). Elles sont des anciennes surfaces d'abrasion taillées par l'action des vagues et, par conséquence, ont tendance à être, plus ou moins, lisses ou avec des faibles ondulations et quelques marches qui correspondent au niveau de la marée haute ou du niveau atteint au cours de tempêtes. Cependant, les rugosités d'une plate-forme d'abrasion ou littorale sont, également, très dépendantes de la lithologie des roches dans lesquelles elle a été (ou est toujours) taillée et aussi de la tectonique c'est-à-dire, que l'abrasion n'est pas la même si les roches sont sous - horizontale ou plissées. Ainsi, c'est naturel, que se trouvent des sinuosités quand les roches sont plus dures, soit des bancs rocheux, soit des écueils (rochers au-dessus de l'eau), soit des piliers marins (hauts rochers sur la côte et isolés) ou des farrillons (petites îles). Lorsque la lithologie de la plate-forme est carbonatée, naturellement, elle a, en général, des marmites, vasques, pinacles ou alvéoles ou autre formes karstiques.

Plate-forme de Mer Ouverte (ceinture carbonatée).......................................................................................................Open sea shelf

Environnement sédimentaire distal d’une plate-forme carbonatée auréolée entre le bassin profond et le rebord de la plate-forme profonde, laquelle est située en aval du talus externe.

Voir : « Plate-forme »
&
« Ceinture Carbonatée (milieu) »
&
« Plate-forme Épéirique (épírique) »

Plusieurs géoscientistes ont constaté dans les plates-formes carbonatées et, particulièrement, sur les plates-formes carbonatées auréolées ou orlées (caractérisées par la présence, plus ou moins, continue de récifs ou sables calcaires le long du rebord de la plate-forme), la présence d'une succession d'environnements sédimentaires typiques, plus ou moins, constante entre le bassin et le continent (quand la plate-forme est reliée au continent). Cette succession d'environnements sédimentaires carbonatées est illustrée dans cette figure et peut être considérée comme un modèle de plate-forme, bien qu'il ne dise rien sur la différentiation, constaté très souvent, entre la marge sous vent et la marge au vent, c'est-à-dire, sur l'asymétrie de la plate-forme. Dans ce modèle on distingue neuf environnements sédimentaires : (i) Bassin ; (ii) Plate-forme de mer ouverte ; (iii) Rebord de la plate-forme profonde ; (iv) Talus externe ; (v)Récifs du rebord de la plate-forme ; (vi) Zone de déflation des sables ; (vii) Lagon de plate-forme avec circulation ouverte ; (viii) Plate-forme circulation restreinte et les plaines de marée et (ix) Évaporites en sebkhas salines. La plate-forme de mer ouverte est localisée à montant du bassin et en aval du rebord de la plate-forme profonde. Elle est située au-dessous de l'action des vagues, en mer calme, mais elle est affectée par l'action des vagues pendant les tempêtes. D'autre part, la plate-forme de mer ouverte est légèrement en dessous de la zone photique. Typiquement, elle correspond à des surfaces, plus ou moins, horizontales entre la plate-forme active, elle-même, et la partie profonde du bassin. Cet environnement se trouve, souvent, en association avec les plates-formes mortes (ou noyées), créé lorsque le niveau relatif de la mer montée. Les sédiments les plus fréquents de cet environnement carbonaté sont, principalement, des vaquelites bioclastiques (roche carbonatée qui contient plus de 10 % d'allochimiques (es particules des allochimiques sont formées en grande partie par les coquilles ou morceaux de coquilles des organismes) dans une matrice d'argile carbonatée, " grainstones ", marnes et un peu de silice qui, normalement, sont bien stratifiés et avec beaucoup bioturbation. Le biota est, principalement, représenté par une faune avec des conches qui suggère des conditions marines normales et plancton (ensemble de plantes et animaux microscopiques qui vivent en suspension dans l'eau et qui sont la base de nombreuses chaînes alimentaires).

Plate-forme Récifale Auréolée............................................................................................................................Reef-rimmed platform

Plate-forme carbonatée avec un rebord souligné par des récifs. En général, les plates-formes carbonatées ont le rebord sous une lame d’eau de plusieurs dizaines de mètres et, naturellement, sans récifs, ou elles sont ourlées, c'est-à-dire, elles ont une barrière, plus ou moins, continue formée de récifs qui se développent le long du rebord de la plate-forme, sous une tranche d’eau faible et qui peuvent affleurer pendant la marée basse.

Voir : « Plate-forme Carbonatée Auréolée »
&
« Récif »
&
« Plate-forme Carbonatée Noyée »

La plupart des géoscientistes considère cinq catégories de plates-formes carbonatées : (i) Plate-formes auréolées ou orlées qui sont caractérisées par la présence de récifs et sables de haut-fond dans la bordure de la plate-forme (comme c'est le cas sur cette figure) et sables argileux dans le lagon ; ce type de plate-forme se forme dans les eaux calmes et leur extension est comprise entre 10 et 100 km ; (ii) Plate-formes en rampes carbonatées, dans lesquelles les sables carbonatés côtiers passent, à la base des rampes, à des sables argileux et boues d'eau profonde; dans ce type de plates-formes, dont la largeur de la rampe peut atteindre les 100 km, les récifs sont relativement rares ; (iii) Plates-formes épéiriques (ou épiriques) qui sont caractérisées par la présence de surface de marée et de lagons protégés, (ce type de plate-forme a une largeur qui peut atteindre 10000 km) ; (iv) Plates-formes isolées, où les faciès sont très contrôlés par la direction des vents dominants (les récifs et corps sableux, se développent sur le rebord de la plate-forme, comme dans les plate-formes auréolées sur les marges au vent, tandis que sur les marges sous le vent les sédiments sont plus argileux ; une plate-forme isolée peut atteindre les 100 km de large) ; (v) Plates-formes noyées ou mortes, quand dû à une montée relative de la mer importante elles sont placés en dessous de la zone photique. Une plate-forme récifal auréolée a des caractéristiques de mer agitée, près du rebord et de mer calme, dans le lagon. Là où l'énergie est grande, se forment des récifs, mais pas exclusivement. La productivité organique est particulièrement importante près des courants marines ascendants. Le lagon est, généralement, un environnement de faible énergie et son étendue dépend de la façon comment les récifs de bordure dissipent l'énergie des vagues. Si dans le lagon, l'énergie des vagues est négligeable, l'environnement est de faible circulation et la formation d'évaporites en salines ne peut être exclue.

Plate-forme de Sable (carbonatée auréolée)................................................................................................................Shoal-rimmed platform

Plate-forme carbonatée avec le rebord souligné par des récifs ou sables de haut-fond. Fondamentalement, les plates-formes carbonatées ou ont un rebord sous une lame de dizaines de mètres ou sont ourlés, autrement dit, ont une barrière, plus ou moins, continue (récif, récif-barrière de haut-fond, sables carbonatées de haut-fond), le long du rebord.

Voir : « Plate-forme Carbonatée Auréolée »
&
« Plate-forme Carbonatée Noyée »
&
« Cortège Transgressif »

En général, la plupart des géoscientistes considèrent cinq catégories de plates-formes carbonatées : ( i) Plate-formes auréolées ou orlées qui sont caractérisées par la présence de récifs ou sables calcaires de haut-fond dans le rebord de la plate-forme (comme illustré dans ce schéma) et des sables argileux dans le lagon ou sur la plate-forme ouverte, (ce type de plate-formes se forme en eaux calmes et sa longueur varie entre 10 et 100 km) ; (ii) Plates-formes de type rampe carbonatée, où les sables carbonatés de la ligne de côte passent, à la base de la rampe, à des sables argileux et les boues eau profonde (dans ce type de plate-forme, les récifs sont rares et la largeur de la rampe peut atteindre 100 km) ; ( iii ) Plates-forme épéiriques (ou épiriques) , qui sont caractérisés par la présence de surfaces de marée et des lagons protégés (la largeur d'une plate-forme épéirique peut atteindre 10000 km) ; (iv) Plates-formes isolées, où les faciès (lithologies) sont très contrôlées par la direction des vents dominants (elles ont récifs et les organismes de sable, sur la marge au vent, comme dans les plate-formes auréolées, tandis que sur les marges sous vent les sédiments sont plus argileux ; une plate-forme isolée peut atteindre les 100 km de large) ; (v) Plates-formes noyées ou mortes, quand elles sont sous la zone photique. Actuellement, les plate-formes carbonatées non-auréolées se développent, généralement, dans les marges sous le vent des bancs tropicaux et environnements d'eau froide. Les plates-formes carbonatées peuvent avoir une morphologie en rampe ou plane (plate-forme ouverte). L'absence d'une barrière, comme il en existe dans les plates-formes auréolées, est le résultat d'une haute énergie qui crée des lithologies littorales complexes avec un grand taux vitesse de transport sédimentaire. Bien que les récifs barrières soient absents, les récifs, pinacles et monticules récifaux peuvent être trouvés dans les plates-formes non - auréolées. Les plate-formes auréolées modernes se trouvent, principalement , dans la côte tropicale du Golfe Arabique, Shark Bay (Ouest de l'Australie) et Yucatan (côté Est).

Playa.....................................................................................................................................................................................................................................Playa

Bassin désertique sub-horizontal qui peut contenir des lacs éphémères avec des bassins versants fermés (lacs endoréiques). Les playas sont formées par des sédiments fins mélangés avec des sels alcalins. Elles sont également connues dans les plaines alcalines, vasières, schorres, sebkhas et même lacs secs. Lorsque la surface est salée, elles sont connues comme les “ salares ” comme c'est le cas de la plupart des playas de l’Amérique du Sud et en particulier dans les Andes.

Voir : « Désert »
&
« Lac Temporaire »
&
« Alluvial »

Pendant l'été, la surface d'un playa est, généralement, sèche, dure et lisse. Pendant les mois d'hiver, elle est humide, parfois, inondées et douce. En général, les playas correspondent à des dépressions dans la surface du terrain. Une playa-lac se forme lorsque l'eau de pluie remplit la dépression. Un playa-lac peut se former lorsque le niveau d'eau coupe la surface et l'eau s'écoule vers la dépression. En général, les playas se forment dans les zones semi-arides et arides. La plus forte concentration de playas-lac dans le monde (environ 22000) est dans les hautes plaines du sud du Texas et dans la partie orientale du Nouveau-Mexique. Tandis que la plupart des playas-lac sont relativement petites, d'autres ont des dimensions importantes comme le lac Alablab dans le Suguta (Kenya) et le lac Wild Horse dans l'Oklahoma (États-Unis). Le salar ou playa d'Uyuni, illustré dans cette photographie, qui est situé près de la ville de Potosí en Bolivie, est le plus grand playa-lac du monde. Il a une superficie d'environ 10582 km^2, soit environ 25 fois, par exemple, la surface du lac salé de Bonneville (Nord-Ouest de l'Utah, USA). Beaucoup de playas sont les lacs peu profonds pendant l'hiver, en particulier pendant les années de forte humidité. Ainsi, lorsque la profondeur de l'eau est petite, l'eau peut circuler dans le playa sous l'action du vent et de créer une surface lisse durcie sur toute sa longueur. Une lame d'eau plus épaisse crée, généralement, une surface avec des fissures de boue et structure de dissection avec la géométrie d'une tente indienne. Tandis que les playas sont, généralement, dépourvues de végétation, elles sont presque toujours entourés par des terrain avec des petits arbustes, qui tolèrent le sel et fournissent le fourrage nécessaire pour le bétail et d'autres herbivores, surtout, pendant l'hiver.

Pinacle...........................................................................................................................................................................................................................Pinnacle

Roche, généralement, de faciès calcaire avec la morphologie d'un pilier.

Voir : « Déposition (carbonates) »
&
« Récif »
&
« Cortège Transgressif »

Dans la partie droite de cette figure, on voit un pinacle carbonaté qui a une hauteur d'environ 3 mètres. Dans ce récif, la plupart des cheminées ont des multiples pinacles. La structure poreuse de ces constructions organiques et la morphologie des surfaces externes fournissent un magnifique habitat pour des microorganismes et petits animaux pour s'y installer. Normalement, les pinacles se développent dans le lagon d'un édifice de coraux. En fait, n'importe quel soit la forme du récif, sans forme particulier ou linéaire (récifs barrière, annulaires ou autres), ils ont toujours un certain nombre de caractéristiques communes : (i) Le talus sous-marin externe (tourné vers la mer) qui peut avoir plus de 45° d'inclinaison et avoir même des corniches (il est constitué, au sommet, par du corail vivant, et à la base, par du corail mort et des nombreux détrites amalgamés au récif par des algues calcaires) ; (ii) La crête avec d'Lithothamnion, laquelle forme la marge externe de la partie du récif qui affleure (cette algue existe uniquement dans le coté où les vagues se brisent, une fois qu'elle vit, au contraire du corail, dans les zones de déferlement violent ; d'autre part, comme les algues Lithothamnion se développent au-dessus du niveau de la mer, elles peuvent dépasser le niveau des constructions proprement coralliennes ; l'aspect de ces algues est très irrégulier ; les algues du genre Lithothamnion sont importantes pour l'intégralité des récifs, une fois qu'elles cimentent plusieurs pièces de carbonate de calcium) ; (iii) La plate-forme qui est une zone très irrégulière et qui affleure uniquement pendant la marée basse (elle est formée par du corail mort sur lequel prospèrent petites colonies de corail vivant ; en détail, la plate-forme est constituée par une succession de micro-atolls au centre desquels le corail meurt et disparaît sous le sable calcaire ; dans la plate-forme se forment des îles constituées par des sables coralliens qui s'agglomèrent en grès carbonatés, lesquels rivalisent en hauteur avec la crête de Lithothamnion ; la plate-forme forme autour du lagon, avec laquelle elle communique, un talus interne) ; (iv) Le talus interne est beaucoup moins incliné que le talus externe et (v) Le lagon qui est une succession verticale de fonds de sable carbonaté et pinacles de corail vivant qui atteignent presque la surface pendant la marée basse, ce qui prouve que le corail vit parfaitement dans le lagon (la profondeur du sommet des pinacles dans le lagon varie, grosso modo, entre 3 et 13 mètres.

Plenilunium ..........................................................................................................................................................................................................Plenilune

L'une des phases de la Lune, lorsque toute sa totalité est réfléchie sur la Terre ou Pleine Lune. Quand il y a deux pleines lunes dans le même mois, l'événement est connu sous le nom de Lune Bleu. Synonyme de la Pleine Lune.

Voir : « Lune »
&
« Quadrature (astres) »
&
« Conjonction (astronomie) »

Les phases de la Lune comme sont nommés les quatre aspects basiques que le satellite naturel de la Terre, la Lune, présente d'après l'angle par lequel est observé la face illuminée par le Soleil. Quand la Lune est en conjonction avec le Soleil, la face le visible est complètement sombre et la face cachée illuminée. C'est la nouvelle lune, une fois que dans cette phase la Lune se lève et se couche avec le Soleil, elle est seulement visible à quand d'une éclipse solaire. La nouvelle lune dans son sens originel marque le début du mois, en calendriers lunaires, comme le calendrier musulman et dans les calendriers luni-solaires comme le calendrier hébraïque, hindou et bouddhiste. Approximativement 7.5 jours après, la Lune est à un angle de 90° par rapport au Soleil. Dans cette phase, la partie éclairée est la moitié de la face visible, de sorte qu'un quart de la surface lunaire ; c' est le quart croissant. Dans cette phase, la Lune se lève vers midi et se couche vers minuit (dans l'hémisphère nord, la moitié droite du disque est éclairée, tandis que dans l'hémisphère sud, la moitié gauche du disque s'illumine pendant cette phase). Lorsque la Lune est en opposition au Soleil, environ 15 jours après la nouvelle lune, sa face visible est entièrement illuminée ; c'est la pleine lune ou plenilunium. Dans cette phase, la Lune se lève quand le Soleil se couche et se couche à la naissance du Soleil. C'est dans cette phase que se produisent, également, les éclipses lunaires. Plus une autre semaine jusqu'à ce qu'elle forme un angle de 270 ° et la Lune sera en quart décroissant. Dans cette phase, la Lune se lève à minuit et se couche à midi (dans l'hémisphère nord, la moitié gauche du disque est allumé, tandis que dans l'hémisphère sud, la moitié droite s'illumine durant cette phase). Le cycle de la lunaison (cycle lunaire complet qui correspond à la durée entre deux nouvelles lunes consécutives). L'intervalle de temps entre deux nouvelles lunes consécutives est en moyenne de 29 jours, 12 h, 44 m et 2.9 secondes (ll varie de 29 jours et 4 heures à 29 jours et 22 heures ). Il s'achevé en un peu plus de 29.5 jours et est donc presque deux jours de plus que la translation. Cela est dû au mouvement de translation de la Terre.

Point Antinodal (onde).......................................................................................................................................................................Antinodal point

Point où les ondes interfèrent de façon constructive, c'est-à-dire, le point dans une l'onde stationnaire où le mouvement vertical est la plus grande et la vitesse horizontale la plus petite.

Voir : « Onde »
&
« Crête (de l’onde)
&
« Creux (de l’onde) »

Comme l'illustré dans cette figure, en physique, le point antinodal est le point où l'amplitude d'un des deux déplacements dans une onde stationnaire a une valeur maximum. En général, l'autres type de déplacement a sa valeur minimale à ce moment. N'oublions pas qu'une onde est une perturbation qui se propage à travers l'espace et le temps, transférant de l'énergie. D'autre part, une onde stationnaire est une combinaison de deux ondes qui se déplacent dans des directions opposées, chacune avec la même amplitude et fréquence, ce qui implique une ingérence, c'est-à-dire, quand les ondes se chevauchent, leurs énergies sont ajoutées ou annulées (la vibration d'une corde attachée dans une des extrémités produit une onde stationnaire, autrement dit, un dessin caractérisé par les sites, les noeuds, où il n'y a pas de mouvement). Ainsi, dans le cas des ondes qui se déplaçant dans la même direction, l'interférence produit une onde de déplacement (quand l'onde paraît se déplacer à travers un milieu, c'est-à-dire, quand une crête est suivie par un creux qui à son tour est suivi par autre crête et ainsi de suite). Au contraire, quand les ondes se déplaçant dans des directions opposées, l'interférence produit une onde d'oscillation fixe dans l'espace. Cette figure illustre le motif résultant de la propagation des ondes à travers la surface de l'eau d'un plan d'eau. Les ondes se propagent à partir des sources de vibration pour former une série de cercles concentriques autour de chaque source. Les lignes plus épaisses représentent les crêtes des ondes et les lignes minces représentent les creux des ondes. Les crêtes et creux des deux sources interfèrent les uns avec les autres à un rythme, plus ou moins, régulier produisant des noeuds et anti-noeuds le long de la surface de l'eau. Les positions nodales sont situées là où l'eau n'est pas perturbé, tandis que les positions anti-nodales sont les endroits où l'eau subit un maximum de perturbations en-dessus et en dessous du niveau d'eau dans les régions environnantes. Une des caractéristiques du motif d'interférence des deux points sources c'est que les positions anti-nodales et nodales sont disposés en rangées distinctes. Chaque ligne peut être décrit comme une hyperbole et la séparation spatiale entre les lignes anti-nodais et nodales est liée à la longueur d'onde des ondes.

Point Brillant..................................................................................................................................................................................................Bright Spot

Réflexion sismique forte et anormale associée à des variations latérales de l'impédance acoustique qui peuvent être induites par la présence d'hydrocarbures. Ces anomalies apparaissent sur les données sismiques quand celles-ci commencent à être acquises et traitées numériquement, ce qui préserve les amplitudes relatives.

Voir : « Anomalie Sismique »
&
« Réflexion Sismique »
&
« Ligne Sismique »

Dans cette ligne sismique du Golfe du Mexique (Plio-Pléistocène), plusieurs "points lumineux" sont facilement identifiables sur la crête d'une structure antiforme (ne pas confondre avec structure anticlinale). Cette structure n'est pas un piège structural, mais un piège morphologique par juxtaposition. Les anomalies sismiques négatives (changement d'amplitude et polarité due au passage d'un intervalle ayant une impédance supérieure à un autre une impédance plus faible), visibles à proximité de la crête de la structure sont, probablement, induites par la présence d'hydrocarbures (gaz) dans les pores de la roche - réservoir. Il est important de noter que la structure visible dans le bloc faillé supérieur (bloc descendant) est une structure en extension (allongée). Les sédiments ont été allongées pour respecter la loi de Goguel (au cours de la déformation, le volume total des sédiments reste constante, mis de côté le volume perdu lors de la compaction et éventuelle dissolution). L'allongement des sédiments se fait par des failles normales (il n'y a aucune autre façon d'allonger les sédiments). Cependant, comme le rejet des failles est trop petite et en dessous de la résolution sismique (dans ce cas, environ 30-50 m), elles ne sont pas visibles. En général, les "points lumineux " indiquent la présence de gaz dans les roches-réservoirs. Cependant, sous certaines conditions (taux de sédimentation très fort, ce qui implique un compaction faible et des roches réservoirs avec une haute porosité), comme dans les niveaux supérieurs de l' offshore profond du Golfe du Mexique ou de l'Angola, la grande majorité des «points lumineux» sont induits par la présence de l'huile. Les "points lumineux" apparaissent uniquement dans les intervalles supérieurs des lignes sismiques, où l'impédance acoustique des sables est plus forte que celle des argiles. À partir du point d'inversion, c'est-à-dire, dès que l'impédance de argiles devient plus grande que celle des sables, les "points lumineux" induits para la présence d'hydrocarbures disparaissent. N'oublions pas que avec l'enfouissement, une argile se compacte beaucoup plus qu'un sable.

Point Chaud.........................................................................................................................................................................................................Hotspot

Terme utilisé pour exprimer les colonnes volcaniques qui s'élèvent du manteau jusqu’à la lithosphère.

Voir : « Asthénosphère »
&
« Lithosphère »
&
« Expansion Océanique »

Du point de vue de pétrographique, la structure interne de la Terre peut être divisée en trois enveloppes concentriques : (i) Croûte continentale qui est composée, principalement, de roches granitiques et métamorphiques et qui, en général, sont couvertes par des roches sédimentaires ; (ii) Manteau qui est, principalement, composée de péridotites anhydres et éclogites et (iii) Noyau qui est composé, principalement, de fer et nickel et qui peut être subdivisé en un noyau externe solide et noyau interne liquide (non traversé par les ondes S). L'épaisseur de la croûte varie entre 30 et 70 km. La densité moyenne de la croûte continentale supérieure est 2.5-27 g/cm^3. La croûte continentale inférieure qui est composée, principalement, par des gabbros a une densité moyenne de 2.8 g/cm^3. La croûte océanique est, principalement, composée de basalte et grabbos, qui sont presque toujours recouvert par des sédiments hemipélagique et pélagiques. La densité moyenne de la croûte océanique est d'environ 2.9 g/cm^3. et son épaisseur varie entre 4 et 10 km. La densité moyenne du manteau est 3.3 - 3.4 g/cm^3. La limite entre la croûte et le manteau est soulignée par la discontinuité Mohorovicic, dont la profondeur varie entre 4 et 70 km. La limite inférieure du manteau est à peu près située à 680 km (avec une erreur de plus ou moins 20 km), et semble correspondre à un changement de phase. Le manteau inférieur a la même composition chimique que le manteau supérieur, mais il est, probablement, dans une phase différente. Au sommet, la densité moyenne du manteau est d'environ 3.3 g/cm^3 à environ 5.6 g/cm^3. dans la partie la plus profonde, c'est-à-dire 2 900 km de profondeur. Le noyau est constitué, essentiellement, de fer et de nickel. Comme illustré dans ce diagramme, les points chauds permettent le transfert de matière entre le manteau inférieur et la lithosphère. La grande majorité des géoscientistes pensent que les points chauds sont induits par des courants de convection, relativement étroites, appelées plumes, qui partent de la frontière entre le noyau et le manteau, bien que certains géoscientistes pensent que la cause principale sont les courants de convection du manteau supérieur. Récemment, certains géoscientistes ont émis l'hypothèse qu'une partie au moins des 40-50 points chauds comptabilisés, jusqu'à présent, peut être induite par l'impact de grandes météorites. Un point chaud peut former une série, plus ou moins, continue de volcans sur une plaque lithosphérique que se déplace en-dessus.

Point de compensation (phytoplancton)........................................................................................................................Compensation point

Point de la colonne d'eau de l’océan, c’est-à-dire, la profondeur à laquelle la consommation et production d'oxygène se compensent, autrement dit, la profondeur maximale à laquelle le phytoplancton (qui produit de l’oxygène) peut exister. Le point de compensation correspond, normalement, à la base de la zone euphotique.

Voir : « Phytoplancton »
&
« Zone Euphotique »
&
« Photosynthèse »

Comme l'illustré dans cette figure, le point de compensation qui dépend de divers facteurs, est la valeur de l'intensité lumineuse, dans le profil de la lumière, dans lequel le taux de photosynthèse correspond exactement au taux de respiration du phytoplancton. À ce stade, l' absorption du CO_2, par les processus photosynthétiques est exactement égale à la libération de dioxyde de carbone par la respiration et l'absorption de O_2 par la respiration est exactement égale à la libération photosynthétique de l'oxygène. Notons que dans le processus de photosynthèse, il est évident que le dioxyde de carbone, l'eau et la lumière sont les réactifs, tandis que la glucose et l'oxygène sont les produits. Ceci est égale à la respiration, mais en sens inverse. La différence entre la respiration et la photosynthèse c'est que pour la photosynthèse de la lumière du soleil est importante, tandis que pour la respiration elle est nécessaire pas nécessaire. En effet, dans l'obscurité, les feuilles des arbres, au lieu d'utiliser la photosynthèse respirent en utilisant l'oxygène en même temps qu'elles libèrent du dioxyde de carbone. Cependant, à l'aube et au crépuscule, quand la lumière est présente, mais de faible intensité, l'oxygène de la photosynthèse est libéré en petites quantités, en même temps, la respiration se produit également dans les feuilles et autres cellules du métabolisme des plantes. En fait, les principaux facteurs qui influent sur la productivité photosynthétique sont les suivants : (I) La disponibilité des nutriments, tels que les nitrates, phosphates, fer, etc. et (ii) La quantité de lumière solaire qui varie tous les jours avec les saisons (notons que dans l'océan, généralement, en dessous de 100 mètres de profondeur, la lumière du soleil est insuffisant pour la photosynthèse). N'oublions pas que la synthèse de la matière organique à partir de substances inorganiques est la productivité primaire. Cette productivité est mesurée en grammes de carbone de la matière organique par mètre carré de surface de l'océan par année ou plus simplement, en gC / m^2 / an. Des études récentes suggèrent que la productivité globale de l'océan est comprise entre 5 g C / m^2 / an e 150 gC / m^2 / an. La profondeur du point de compensation n'est pas fixe. Cela varie d'un endroit à l'autre et, dans le même lieu, et varie selon les différentes heures de la journée.

Point de condensation (point de rosée).............................................................................................................................................Dew point

Température à laquelle une certaine quantité d'air doit être refroidie, à pression atmosphérique constante, de sorte que l'eau vapeur d’eau se condense en eau. Ainsi, le point de condensation qui correspond à la température de formation de rosée, est un point de saturation.

Voir : « Atmosphère »
&
« Condensation (sédimentaire) »
&
« Nuage »

Lors d'une pression atmosphérique donnée, le point de rosée (formation de rosée) représente la fraction molaire de vapeur d' eau dans l'air, c'est-à-dire, elle détermine l'humidité spécifique de l' air (rapport de la vapeur d'eau dans l'air, y compris la vapeur d'eau et de l'air sec, dans une masse particulière. La fraction molaire peut être exprimée de deux manières : (i) Fraction molaire du soluté, autrement dit, le rapport entre le nombre de moles de soluté et le nombre de moles de la solution et (ii) Fraction molaire du solvant, c'est-à-dire, le rapport entre le nombre de moles du solvant et le nombre de moles de la solution. Ainsi, si la température monte sans modification de la fraction molaire, le point de rosée reste inchangée, mais l'humidité relative chute en conséquence et l'eau continue à se condenser à la même température. Une augmentation de la fraction molaire, c'est-à-dire, lorsque l'air devient plus humide augmente l'humidité relative (quantité de vapeur d'eau qui existe dans un mélange gazeux d'air et de vapeur d'eau) de l'air par rapport à sa valeur initiale. De même, la diminution de la fraction molaire (air moins humide) suite à une chute de la température rend l'humidité relative vers sa niveau initiale. La même humidité relative dans un jours dont la température est de 27° C et dans un jour où elle est de 38° C implique que l'air dans le jour plus chaud a plus de vapeur d'eau que dans le jour plus froid, autrement dit, le point de rosée est plus élevé. À une température déterminée et indépendamment de la pression, le point de rosée indique que l'humidité absolue de l'air (quantité d'eau dans un volume donné d'air). Si la température monte, sans changer l'humidité absolue, le point de compensation augmentera en conséquence et l'eau se condense à une pression plus élevée. En réduisant humidité absolue du point de rosée retournera à la valeur initiale. En augmentant l'humidité absolue après l'abaissement de la température, le point de rosée retourne à son niveau initial. Ainsi, si le point de rosée et la température à Paris et à Nantes sont les mêmes, cela signifie que la masse de vapeur d'eau par mètre cube d'air sera également le même dans les deux villes.

Point de Curie...........................................................................................................................................................................................Curie's point

Température au-dessus de laquelle un matériel ferromagnétique (attirées par un aimant) ou piézoélectrique (qui peut créer un champ électrique) devient paramagnétique. Synonyme de température de Curie.

Voir : « Magnétisme »
&
« Magnétostratigraphie »
&
« Polarité Magnétique »

Un aimant, lorsqu'il est chauffé, perd ses propriétés magnétiques, car la chaleur provoque un désordre dans l'agencement de ses particules. Ainsi, au-dessus d'une certaine température les conducteurs perdent leurs propriétés magnétiques. Cette température qui est constante pour chaque substance est appelée température de Curie ou point de Curie. À cette température, tous les matériaux perdent leurs propriétés ferromagnétiques. Cette transition est réversible par refroidissement de la matière. A titre d'exemple de la température de Curie on peut citer 770° C pour le fer, 1075° C pour le cobalt et 365° C pour le nickel, etc. Contrairement à un matériel ferromagnétique, un paramagnétique qui est attiré par un champ magnétique, ne retient pas la magnétisation en l'absence d'un champ magnétique externe. En dessous de la température de Curie, les moments magnétiques sont alignés en parallèle dans les domaines magnétiques des matériaux ferromagnétiques et de manière anti-parallèle dans les matériaux non-ferromagnétiques (les moments magnétiques des atomes ont une direction opposée). Au-dessus du point de Curie, un matériel ferromagnétique devient paramagnétique et donc les moments magnétiques sont en désordre totale. Dans cette figure est illustré une coupe géologique type d'une dorsale médio-océanique. La température de la dorsale augmente, généralement, avec la profondeur. Cependant, les parois des fissures dans une dorsale médio-océanique sont, généralement, refroidies par eau froide qui coule vers le bas et vers leur extérieur par convection naturelle. Après plusieurs milliers d'années de refroidissement, une ligne de température correspondant au point de Curie se forme perpendiculairement à la dorsale, comme indiqué dans ce schéma (ligne pointillée). En effet, quand une particule de roche refroidie, par exemple, de 579° C à 577° C, il prend le magnétisme du champ magnétique de la Terre dans ce point, ce qui implique que le matériel plus aimanté doit être près des fissures, tandis que le matériel au-dessus de la température de Curie n'est pas magnétisé. Ainsi ils se forment des anomalies magnétiques perpendiculairement à la dorsale le long de la zone des fractures, au fur et à mesure de l'expansion océanique.

Point d’Équilibre...........................................................................................................................................................................Equilibrium point

Point d’une surface de dépôt où le taux de variation eustatique et de la subsidence sont égaux et compensent leurs effets. Le point d'équilibre sépare une zone soumise à une chute relative du niveau de la mer d'une autre, en aval, soumise à une montée relative.

Voir : « Variation Relative (du niveau de la mer) »
&
« Eustasie »
&
« Subsidence »

Posamentier et Vail (1988) ont définit le point d'équilibre comme le point de la marge divergente dans laquelle la diminution de l'espace disponible pour les sédiments induite par la subsidence et par une montée du niveau de la mer (montée eustatique ) se compensent, ce qui signifie que dans ce point il n'y a pas de variation relative du niveau de la mer. En fait, au fur et à mesure que le niveau relatif de la mer (subsidence ou soulèvement plus eustasie) monte ou descend, le point d'équilibre se déplace vers le continent ou vers la mer. Le montant du point d'équilibre, l'espace disponible diminue et il y a de l'érosion, tandis qu'en aval du point d'équilibre, l'espace disponible augmente et, par conséquent, il y a déposition. Les diagrammes illustrés sur cette figure, soulignent la réponse de la ligne de baie (limite entre la déposition fluvial et paralique-deltaïque) et les environnements côtiers au déplacement du point d'équilibre lorsque le niveau relatif de la mer varie. Au fur et à mesure que le niveau relatif de la mer chute, mais pas assez pour les conditions géologiques changent vers des conditions de bas niveau (niveau relatif de la mer plus bas que le rebord du bassin), le point d'équilibre se déplace vers l'aval. Ainsi, il peut arriver qu'à un certain moment, le point d'équilibre se rapproche de la ligne de baie et même coïncide avec elle. Dans ces conditions, le point d'équilibre sera sur la limite entre les dépôts fluviatiles (où les variations du niveau relatif de la mer sont négligeables) et la plaine côtière, où les variations relatives du niveau de la mer contrôlent l'espace disponible pour les sédiments. Dans ce modèle, qui n'est pas accepté par beaucoup de géoscientistes, la ligne de baie marque, toujours, la limite entre la plaine alluviale et la plaine côtière, autrement dit, qu'à partir de la ligne de baie, le profil d'équilibre provisoire des cours d'eau deviennent, plus ou moins, horizontale, ou, en d'autres termes, à partir de la ligne de baie que la capacité de charge des rivières et qu'elles commencent à déposer des sédiments. C'est avec ce concept, que beaucoup de géoscientistes ne sont pas d'accord, une fois que pour eux la perte de charge des cours d'eau se fait, principalement, sur embouchure, c'est-à-dire, quand ils entrent dans une masse d' eau importante et perdent beaucoup d'énergie.

Point d’Inflexion (niveau de la mer)..............................................................................................................................................Inflection point

Point dans lequel une courbe ou un arc change de concave à convexe ou vice versa. Le point d'inflexion d'une courbe du niveau de la mer sinusoïdale est la place où le taux de chute relative, ou de montée, est à sa valeur maximale, autrement dit, où la première dérivée de la courbe est maximale. La limite d’un cycle-séquence est avant le point d'inflexion d’une chute relative ou dans le pire des conditions dans le point d'inflexion. Une section stratigraphique condensée se forme avant, ou au moins, dans le point d'inflexion de la courbe d’une montée relative de la mer.

Voir : « Variation Relative (du niveau de la mer) »
&
« Eustasie »
&
« Taux de Changement Relative du Niveau de la Mer »

Dans ce schéma, est représentée une courbe des variations relatives du niveau de la mer. Cette courbe est le résultat de l'action conjointe de l'eustasie et tectonique (subsidence ou soulèvement). La subsidence a été considéré comme linéaire, augmentant progressivement vers le bassin. Un cycle stratigraphique dit cycle-séquence est limité, plus ou moins, entre deux points inflexion descendants consécutifs. Ces points correspondent à deux chutes relatives du niveau de la mer significatives qui ont mis le niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin du cycle-séquence sous-jacent. Comme illustré ci-dessus, lors d'une baisse relative du niveau de la mer, se déposent les cônes sous-marin de bassin (CSB) et de talus (CST). Dès que la vitesse de descente du niveau de la mer entre la décélération (point d'inflexion), commence à déposer le prisme de bas niveau (PBN). Le dépôt du PNB continue jusqu'à ce que le niveau relatif de la mer commence à monter en accélération. Quand le niveau relatif de la mer commence à monter en accélération, en générale, se développe la première surface de inondation de la plaine côtière du PBN qui marque le début du dépôt du cortège transgressif (CT). Le maximum de transgression correspond, plus ou moins, au point d'inflexion ascendante, ce qui souligne la limite entre le cortège transgressif (CT) et le prisme de haut niveau (PHN). Cela signifie que le PHN se dépose dès que la montée relative du niveau entre franchement en décélération. Lorsque la chute relative du niveau de la mer n'est pas suffisante pour que le niveau de la mer soit plus bas que le rebord du bassin, qui est, maintenant, donnée par le rebord de la plaine côtière du PHN, se dépose le cortège de bordure du bassin (CBB) jusqu'à ce que le taux de chute du niveau relatif de la mer soit maximum (limite supérieur du cycle).

Point Libra (astronomie).................................................................................................................................................................................Libra point

Point d'intersection de l'écliptique et de l'équateur céleste, quand le Soleil se déplace de l'hémisphère Nord vers l'hémisphère Sud. Le point Libra se produit en début d'automne (21 de septembre), dans l'hémisphère Nord, quand l'ascension droite et la déclinaison astronomique sont zéro. L’opposé au point Vernal ou point Aries (Bélier).

Voir : « Écliptique »
&
« Équinoxe »
&
« Précession »

Le point de Libra, aussi appelé point de l'équinoxe d'automne qui marque le début de l'automne dans l'hémisphère nord (cet équinoxe se produit autour du 22-24 de Septembre variant, légèrement chaque année en accord avec le cycle de 400 années des années bissextiles dans le calendrier grégorien (calendrier couramment utilisé dans le monde occidental). Le point de Libra est, en fait, l'un des deux points de la sphère céleste où l'équateur céleste intercepte l'écliptique. Comme illustré dans ce diagramme, le point Libra est défini comme la position du Soleil dans le sphère céleste au moment de l'équinoxe d'automne. Le nom provient de la constellation Libra, dans laquelle elle s'est produit dans les temps anciens. Naturellement en raison de la précession (changement de l'axe de rotation d'un objet), le point Libra se déplace progressivement autour de l'écliptique. Actuellement, le point Libra est le point de la constellation de la Vierge . Comme l'illustre le point opposé au printemps ou équinoxe vernal est dans la direction de la constellation Virgo. Quand la terre est au-dessus de l'équateur céleste, dans l'hémisphère nord, la durée du jour est plus long que celle de la nuit, puisque la Terre est inclinée sur son axe par rapport au Soleil. Cependant, comme la Terre ne tourne pas uniquement autour de son propre axe, mais aussi orbite le Soleil, aux équinoxes, c'est-à-dire, au point Libra et point Aries, la Terre et le Soleil sont positionnés de telle sorte que la ligne dans la Terre qui sépare la nuit do jour passe par les deux pôles de la Terre, ce qui signifie que la nuit a la même durée que le jour. Dans le système de coordonnées équatoriales, où la déclinaison indique l'éloignement angulaire d'un astre par rapport à l'équateur céleste et l'ascension droite indique l'éloignement angulaire du demi-cercle horaire d'un astre par rapport au demi-cercle horaire du point vernal, le point Libra est définit pour avoir une ascension droite de 12 heures et une déclinaison de zéro, en raison de sa position sur l'équateur céleste. Notons que dans ce système de coordonnées, également appelé système équatorial universel ou système uranographique distance polaire est complémentaire de la déclinaison, c'est-à-dire, elle est la somme des deux est de 90°.

Point Nodal (onde)..........................................................................................................................................................................................Nodal point

Point où les ondes interfèrent de manière destructive, c'est-à-dire, le point d’une onde stationnaire où le mouvement vertical est le plus faible et la vitesse horizontale la plus grande.

Voir : « Onde »
&
« Crête (de l’onde) »
&
« Creux (de l’onde) »

Un point nodal est un point le long d'une onde stationnaire où l'onde a une amplitude minimum. Par exemple , une corde de guitare vibrante, les extrémités de la corde sont des points nodaux ou de noeuds. Modification de la position d'un point nodal d'une guitare modifie la longueur effective de la corde vibrante, et donc la note jouée. L'opposé d'un nœud est le point antinodal à laquelle l'amplitude de l'onde stationnaire est maximale, ce qui dans ce cas particulier ( une corde de guitare ) est produit à mi-chemin entre les points nodaux. N'oubliez pas que la vague est une perturbation qui se propage à travers l'espace et le temps, le transfert de l'énergie et une vague est une onde qui reste dans une position constante . Ce type d' onde se produit parce que le support est déplacé dans la direction opposée à la vague, ou peut se produire dans un milieu stationnaire en tant que résultat d'une interférence entre les deux ondes se propageant dans des directions opposées. Dans le second cas, les vagues d' amplitude égale voyageant dans des directions opposées, il y a en moyenne aucune preuve de propagation de l'énergie. Lorsque deux ondes se déplaçant dans le même sens, produit une onde d'interférence de décalage ( la marée apparaît lors de la traversée d'un milieu, c'est à ce moment d'une crête est suivie d' un creux qui à son tour est suivie d'une autre arête , et donc ci-dessous). Ce chiffre illustre le motif résultant de la propagation des ondes à travers la surface de l'eau d'un plan d'eau. Les ondes propagées à partir des sources de vibrations pour former une série de cercles concentriques autour des sources de vibration. Des lignes plus épaisses représentent crêtes de vagues et les creux des vagues fines. Les crêtes et les creux des deux sources interfèrent les uns avec les autres antinnodais ce produisant points nodaux le long de la surface de l'eau. Les points nodaux sont situés où l'eau n'est pas perturbé, et où l'eau antinodais tissu osseux subit les troubles au maximum. Une des caractéristiques de la figure d'interférence est que les deux sources de points nodaux et les positions antinodais sont disposés en rangées distinctes. Chaque ligne peut être décrit comme une hyperbole et la séparation spatiale entre les lignes nodales et antinodais est liée à la longueur d'onde des vagues.

Point de Radioactivité Maximale............................................................................................................Maximum clay-shale point

Dans les diagraphies électriques, le point ou zone de radioactivité maximale correspond au point où la diagraphie de résistivité, généralement, est plus faible et celle du rayon gamma est plus fort. Dans un cycle-séquence, ce point souligne la surface de base des progradation qui fossilise le cortège transgressif. Ce point, qui marque, également, une abondance de faune, permet de faire des bonnes corrélations entre les puits d’exploration et suggère, très souvent, la présence de roches riches en matière organique, c'est-à-dire, de roches-mères potentielles.

Voir : « Cycle Séquence »
&
« Cortège Transgressif »
&
« Surface de Base des Progradations »

Dans cette figure sont illustrés plusieurs diagraphies électrique d'un puits d'exploration typique de l'onshore de Cabinda (Bassin du Congo, Angola), dans lesquelles divers points, ou plutôt, plusieurs zones de forte radioactivité sont, facilement, reconnaissables par la diagraphie du rayons gamma. Deux de ces zones sont visibles sous l'intervalle salifère (sel du Loeme), dans un bassin de type-rift. La supérieure est situé dans la formation Bucomazi et met en évidence un intervalle de roches-mères lacustres (argiles riches en matière organique). La seconde, moins épaisse, est situé au sein de la formation Lucula qui, normalement est constituée pare des sables avec des bonnes caractéristiques de la roche-réservoir, mais qui, ici, sont séparés par un intervalle d'argile lacustre riche en matière organique qui est une alternative aux roches-mères de formation Bucomazi. Comme ces intervalles ont une forte résistivité et une faible vitesse dans la diagraphie sonique (non représenté sur cette figure), cela signifie que la matière organique de ces intervalles a atteint la zone de maturation (une argile lacustre riche en matière organique, mais immature a une faible résistivité une grande valeur dans le sonique). La zone radioactivité maximale localisée au-dessus de l'intervalle salifère, c'est-à-dire, dans la marge continentale divergente qui a fossilisée les bassins de type-rift, correspond à la surface de base des progradations principales, laquelle sépare la phase transgressive du cycle d'empiétement continental post-Pangée. La montée de la mer au cours du cycle eustatique de premier ordre (durée supérieure à 50 My) avec lequel sont associés les marges divergentes de type-Atlantique, a créé une phase transgressive qui a culminé autour de 91.5 Ma, durant le Cénomanien-Turonien, qui correspond à la zone de la radioactivité maximale.


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Dernière modification : Janvier, 2015