Point Vernal....................................................................................................................................................................................................Vernal point
L'un des deux points où la sphère céleste ou l'équateur céleste intercepte l'écliptique, en particulier, le point défini par la position du Soleil sur la sphère céleste au moment de l'équinoxe de mars (printemps dans l'hémisphère Nord). Le point vernal, aussi connu comme point d’Aries (Bélier), est opposé au point Libra (Balance).
Voir : « Équinoxe »
&
« Point Libra (astronomie) »
&
« Précession des équinoxes »
Sur la sphère céleste, l'équateur et l'écliptique se croisent. Les deux points d'intersection sont appelés noeuds. Au cours de son mouvement apparent, le Soleil croise ces deux points, l'un lorsque l'on passe de l'hémisphère nord à l'hémisphère sud. Le nœud descendant est appelé point Libra (Balance). L'autre point, c'est quand le Soleil passe de l'hémisphère sud vers l'hémisphère nord; c'est le nœud ascendant qui est appelé point d' Aries (Bélier) ou point vernal. Le point Libra marque l'équinoxe d'automne et le point vernal souligne l'équinoxe de printemps. Comme illustré dans ce schéma, les références du Système Équatoriale de Coordonnées, aussi appelé Système Équatorial de Universal ou Système Uranogaphique, sont d'abord, le méridien qui passe par le point vernal (équinoxe de printemps), lequel définit le méridien zéro pour mesurer les ascensions droites et, d'autre part, l'équateur céleste dont la déclinaison est mesurée (au-dessus de l'équateur positive, et négatif ci-dessous). Ainsi, les coordonnées du point vernal sont : (i) Ascension droite est à zéro heures, car il est situé sur le méridien zéro ; (ii) Déclinaison zéro, car il se trouve sur l'équateur céleste ; ( iii ) Distance polaire 90°, une fois que la distance polaire est complémentaire de la déclinaison, autrement dit, la somme des deux est de 90°. Naturellement, en raison de la précession des équinoxes (changement de l'axe de rotation d'un objet), le point vernal se déplace lentement le long de l'écliptique. Actuellement, le point vernal se trouve dans la constellation Poissons, où il a entrée autour de 60 AC et sortira autour de l'année 2600 pour entrer dans la constellation du Verseau. Quand la Terre est au-dessus de l'équateur céleste, dans l'hémisphère nord la durée du jour est plus longue que la durée de la nuit, puisque la Terre est inclinée sur son axe par rapport au Soleil. Cependant, comme la Terre tourne autour du Soleil, l'hémisphère nord aux équinoxes, c'est-à-dire, dans le point Libra et dans le point Aries, la Terre et le Soleil sont positionnés de sorte que la ligne sur la Terre qui sépare la nuit du jour passe par les deux pôles de la Terre, la nuit a la même durée que le jour.
Poix de Judée (asphalte)............................................................................................................................................................................................Tar
Synonyme de Goudron, Poix minérale, Asphalte, c'est-à-dire, une substance très visqueuse, et provenant de la distillation du houille, résines ou huiles.
Voir : « Huile »
&
« Exsudation »
&
« Asphalte »
Le terme poix de Judée (asphalte) est, certainement, une traduction du mot anglais "Pitch" qui est le nom que les Britanniques donnent une série de liquides visqueux qui semblent solides. Ainsi, pour eux le "pitch" peut être fait à partir de produits pétroliers ou de plantes. Les premiers, comme illustré sur cette figure, sont surtout connus comme le bitume et secondes comme résines. En français, les termes goudron, poix minérale, breu, pitch et l'asphalte sont, pratiquement, synonymes. Dans certains dictionnaires, le terme pitch correspond à la substance noire et très visqueuse dérivée de charbon (pitcher une table, c'est-à-dire l'application de goudron ou de poix minérale sur la surface d'une table), mais selon ces même dictionnaires, il est synonyme de : (i) Goudron qui est une substance visqueuse, foncée, d'odeur pénétrante, plus ou moins, liquide obtenue par distillation de la matière organique tel que du charbon, bois, huile, etc. ; (ii) Breu (colophane ?) qui est une substance solide très très foncée, qui est obtenu par distillation du goudron de houille, huiles ou résines et (iii) Bitume qui est une substance minérale de consistance variable, riche en carbone et hydrogène, qui se trouve dans la nature et qui brûle avec une flamme épaisse et est provient de la décomposition des matières organiques. Cependant, les géoscientistes anglo-saxons englobent tous ces termes dans un seul «Tar». Cependant, ce terme en anglais correspond à une résine noire et visqueuse qui est produite à partir du bois et des racines du sapin par distillation destructive sur pyrolyse. Des produits similaires au "tar" peuvent être produits à partir d'autres formes de matière organique, comme de la tourbe ou à partir de produits minéraux comme les hydrocarbures y compris de l'huile fossile. Ainsi, le terme «tar» semble être mal utilisé quand il se réfère à l'asphalte de La Brea, prés de Los Angeles, (puits naturels de "tar") ou à des mélanges de sable et bitume ou l'huile lourde (" Tar Sands" de la ceinture de l'Orénoque) ou de l'huile de la Birmanie («Tar» de Rangoon). En anglais "tar" et "pitch" sont utilisés de façon interchangeable, bien que le "pitch" soit considéré comme plus solide et «tar» est plus liquide.
Poix Minérale (pissalphalte, goudron).....................................................................................................................................................Tar mineral
Synonyme de Goudron, Poix minérale, Asphalte, c'est-à-dire, une substance très visqueuse et provenant de la distillation du houille, résines ou huiles.
Voir : « Huile »
&
« Exsudation »
&
« Asphalte »
Bien que le terme "pitch", en anglais, est utilisé de manière interchangeable avec le terme "tar". "Pitch" est considéré comme plus solide que «tar». Le terme pitch minéral est utilisé pour désigner un pitch résultant d'un produit minéral. En fait, les britanniques, pas nécessairement les géoscientistes, utilisent terme pitch pour désigner toute une série de liquides visqueux qui semblent solides et qui peuvent être produits soit à partir de plantes soit de minéraux comme à partir d'hydrocarbures fossiles. Le terme « tar » est défini (Wikipedia) comme une résine noire visqueuse produite à partir du bois et racines du sapin par distillation destructive sur pyrolyse. Ainsi, un poix minérale (pissalphate, goudron) est un pitch qui a été produit à partir d'un d'hydrocarbure fossile, comme c'est le cas illustré sur cette figure (Trinidad). En France, les termes goudron, breu, asphalte et bitume sont souvent considérés comme synonymes. Dans certains dictionnaires le terme goudron correspond à la substance noire et très visqueuse dérivée du charbon (pitcher une table, c'est-à-dire l'application de goudron ou de poix minérale sur la surface d'une table) qui est en contradiction avec la définition des anglais qui considèrent le pitch est plus solide que le bitume et goudron. Cependant, les même dictionnaires considèrent que le pitch minérale ou résine (pitch résultant de plantes ou pitch organique) est synonyme de : (i) Goudron qui est une substance visqueuse, foncée, d'odeur pénétrante, plus ou moins, liquide obtenue par distillation de la matière organique tel que du charbon, bois, huile, etc. ; (ii) Breu (colophane ?) qui est une substance solide très très foncée, qui est obtenu par distillation du goudron de houille, huiles ou résines et (iii) Bitume qui est une substance minérale de consistance variable, riche en carbone et hydrogène, qui se trouve dans la nature et qui brûle avec une flamme épaisse, et est provient de la décomposition des matières organiques. La meilleure façon, peut-être, d'utiliser de terme pitch minérale serait d'utiliser pitch minéral quand l'origine est minéral et pitch organique ("tar") lorsque l'origine est végétale. Quoi qu'il en soit il faut toujours éviter d'utiliser ces termes. Toutefois, quand utilisés, ces termes doivent être définis auparavant.
Polarité (lato sensu).....................................................................................................................................................................................................Polarity
Qualité de ce que a des sens opposés, comme les failles, progradations, etc. Synonyme de Vergence.
Voir : « Vergence »
&
« Faille »
&
« Progradation »
Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'onshore de Sumatra (Indonésie), les failles ont une polarité opposée, c'est-à-dire, qui elles inclinent dans des directions opposées. A l'origine, ces failles étaient normales et se sont développées pendant la phase de rifting su bassin derrière l'arc du sud de l'île de Sumatra. Cependant, plus tard, au cours de la phase de subsidence thermique, certaines d'elles ont été réactivées comme des failles inverses, ce qui a créé des inversions tectoniques bien marquées sur cette tentative d'interprétation. Cette interprétation suggère l'histoire géologique suivante : (i) En association avec la zone de subduction de type-B situé à l'ouest de l'île de Sumatra, la croûte continentale de la plaque lithosphérique chevauchante a été allongée par des failles normales avec polarité opposée ou de convergence ; (ii) Les failles normales ont créé des bassins de type-rift, c'est-à-dire, des hémi-grabens qui ont été remplis en grande partie par des roches lacustres riches en matière organique (roches-mères potentiels) ; (iii) La subsidence différentielle qui est à l'origine de la formation des bassins de type-rift, a produit (cause ou effet) une montée des isothermes (anomalie thermique) ; (iv) Plus tard, les isothermes se sont approfondies et ont rétablit l'équilibre thermique, ce qui signifie que le subsidence différentielle a été remplacée par une subsidence thermique ; (v) La subsidence thermique en association avec l'eustasie (variations globales du niveau de la mer) ont crée, au-dessus de croûte continentale et des bassins de type-rift , un bassin cratonique (phase de subsidence thermique du bassin derrière l'arc) ; (vi) Ce bassin est rempli par des sédiments marins, au cours de l'épisode basal transgressif, et surtout, non-marins, durant l'épisode régressif supérieur ; (vii) les intervalles sédimentaires avec des caractéristiques pétrophysiques de roches-réservoirs (récifs et grès) et les roches-de-couverture (argiles) se sont déposées, principalement, au cours de la phase de subsidence thermique ; (viii) Comme ce bassin est situé à l'intérieure la mégasuture Méso-Cénozoïque (contexte tectonique globalement compressif), à partir d'un certain moment, les sédiments ont été raccourcies et les anciennes failles normales ont joué comme des failles inverses, ce qui a produit des magnifiques inversions tectoniques, dans lesquelles les points structuraux bas deviennent des point hauts et les points hauts deviennent structuralement bas, comme illustré ci-dessus.
Polarité (sismique)........................................................................................................................................................................................Seismic polarity
Représentation graphique de l'amplitude, vers la droite ou gauche, par rapport à l'axe de la trace d'une réflexion sismique. Dans la représentation des données sismiques, le choix des paramètres qui contrôlent la reproduction de la trace d'interpolation est critique pour l'aspect final des lignes et leurs interprétations. La méthode la plus simple est d'illustrer les données dans une trace ondulée, où la distance par rapport à l’axe de la trace, représente l'amplitude de la réflexion. La polarité est donnée par le sens de la représentation de l'amplitude par rapport à l'axe (vertical) de la trace, vers la droite ou gauche.
Voir : « Réflexion Sismique »
&
« Impédance (acoustique) »
&
« Amplitude (réflexion sismique) »
Le plus simple pour représenter les données sismiques dans un profil est de les illustrée par des traces ondulant vers la droite ou vers la gauche d'une ligne centrale de base. Chaque trace représente l'amplitude de réflexion, que bien évidement, varie en profondeur. Les déplacements d'amplitude vers la droite ou vers la gauche à partir de la ligne de base représentent la polarité. Suivant la convention de la SEG (European Geophysical Society), une réflexion avec une polarité positive (faible impédance acoustique au-dessus d'une forte impédance) est représentée par une déflexion vers la droite de la ligne de base, laquelle est colorée en noir. Une réflexion avec une polarité négative (forte impédance acoustique au-dessus d'une impédance faible) est représentée par une réflexion vers la gauche et coloré en blanc. Il existe plusieurs alternatives pour la représentation d'une trace ondulante, mais elles sont peu utilisées, même si certains présentent des avantages certaines. Dans une représentation à surface variable, il n'y a pas de continuité dans les traces, mais l'amplitude des valeurs est montrée et est, généralement, colorée en noire (convection SEG). Dans une représentation à densité variable, les variations d'amplitude des réflexions sont soulignées par tonalités ou des couleurs différentes. La surface variable peut être combinée avec la trace ondulante. De plus la densité variable peut être combinée avec la trace ondulante. Chaque représentation a ses avantages et ses inconvénients. Une combinaison des différentes représentations est, parfois, utilisée dans des études de détail et, surtout, quand l'interprétateur est intéressé par les attributs des réflexions qui peuvent fournir des indications sur les caractéristiques pétrophysiques des roches-réservoirs, c'est-à-dire, sur la porosité, perméabilité, mais aussi sur l'extension et de la présence d'hydrocarbures.
Polarité Inverse (magnétismes)........................................................................................................................................................Reverse polarity
Intervalle de temps géologique au cours duquel, dans le passé, une aiguille magnétique s’orientait vers le pôle Sud, c'est-à-dire, avec une polarité du champ magnétique terrestre différente et opposée à celle d'aujourd'hui.
Voir : « Magnétisme »
&
« Migration Polaire »
&
« Datation Radiométrique (radiochronologie) »
La position du champ magnétique terrestre change avec le temps. Actuellement, le pôle magnétique nord est proche du pôle Nord de la Terre, une condition géologique qui est appelé polarité normale. Les périodes de temps pendant lesquels le pôle magnétique nord se trouvait près du pôle Sud de la Terre sont appelées des périodes de polarité inversée. La détermination des différentes polarités est possible une fois que quand les laves se solidifient, dans les dorsales médio-océaniques, les minéraux contenant du fer s'orientent en fonction du champ magnétique terrestre, ce qui signifie qu'ils enregistrent, pour ainsi dire, l'orientation du champ magnétique terrestre au moment où elles se solidifient. De manière erratique, plus ou moins, les 500 ky, le champ magnétique terrestre change de polarité, dépensant peut-être quelques milliers d'années à disparaître et à réapparaître dans la direction opposée. En effet, en association avec l'expansion océanique, à partir des dorsales médio-océaniques, se forment des bandes de la croûte avec des magnétisations différentes, comme indiqué dans le schéma illustrée sur cette figure. Ce fait a permis aux géoscientistes d'établir une stratigraphie magnétique sur la base des périodes de polarité normale et inversée. Toutefois, en superposition aux grands époques magnétiques, il y a de courtes périodes d'inversion de la polarité magnétique, appelés événements magnétiques qui peuvent durer entre quelques milliers d'années et 200 ky. Les roches qui actuellement se forment dans les crêtes des dorsales médio-océaniques sont, normalement, magnétisées, une fois qu'elles se solidifient pendant la présente polarité magnétique qui est considérée comme normal. Cependant, n'oublions pas que les roches magnétisées, correspondant à l'époque qui existait à environ un million d'années, ont été déplacées à une certaine distance de la dorsale. Si l'expansion océanique a été de 2 cm par an, ces roches sont maintenant à environ 20 km de chaque côté de la dorsale, ou à 40 km si l'expansion océanique a été de 4 cm par an. Selon ce principe, les géoscientistes ont déterminé que le taux d'expansion océanique le plus fort est dans la partie orientale de l'océan Pacifique, où il est d'environ 10-12 cm par an, tandis que dans l'Atlantique, elle est seulement de 2 cm par an.
Polarité Magnétique..................................................................................................................................................................Polarity magnetic
Orientation du champ magnétique de la Terre. La polarité d'une certaine époque est la période de temps durant laquelle le champ magnétique terrestre est orienté à la fois dans la direction normale (direction actuelle du champ magnétique terrestre) ou dans le sens inverse. La polarité du champ magnétique terrestre d'un certain époque est contraire à la polarité de l’époque précédente.
Voir : « Magnétisme »
&
« Migration Polaire »
&
« Datation Radiométrique (radiochronologie) »
La polarité magnétique est fonction de la position du pôle magnétique terrestre par rapport au pôle nord de la Terre. Lorsque le pôle nord du champ magnétique terrestre est proche du pôle Nord de la Terre, comme aujourd'hui, on dit que la polarité magnétique est normale. Cependant, au cours de l'histoire géologique, ceci n'a pas été toujours le cas. En fait, à plusieurs reprises, c'est le pôle Sud du champ magnétique terrestre qui se trouve près du pôle Nord de la Terre. Dans ce cas, on dit que la polarité magnétique est inversée. Ainsi, on peut dire que la polarité magnétique inverse est un changement du champ magnétique terrestre vers une polarité opposée. Ces changement se sont produisent tout au long de l'histoire géologique dans des périodes de temps, plus ou moins, irréguliers. Ce que pour les géoscientistes est le plus intéressant, c'est que les polarités magnétiques inverses peuvent être préservées dans une succession de roches magnétisées et ainsi peuvent être comparées à des échelles de changement de polarité, ce qui permet de déterminer les âges géologiques, les plus probables, des roches. En fait, comme illustré dans le schéma illustré ci-dessus, les roches formées dans les dorsales médio-océaniques conservent la polarité du champ magnétique terrestre quand elles se sont solidifiées. De cette façon, certaines bandes ont une polarité normale et d'autres inverse, ce qui permet non seulement de déterminer les différents âges des dorsales océaniques, mais aussi de déterminer le taux d'expansion océanique. C'est comme ça que les géoscientistes ont constaté que le taux le plus fort de l'expansion océanique est dans dans l'Est de l'océan Pacifique (environ 12 cm par an) et que dans l'océan Atlantique, il est uniquement de 2 cm par an. Cela signifie que le taux d'expansion dans l'océan Atlantique est, plus ou moins, la vitesse de croissance de nos ongles. Une expansion océanique 2 cm par an, implique que les roches de la croûte océanique formée à 1 million d'années sont actuellement à environ 20 miles de chaque côté de la dorsale, où elles se ont été formées.
Polje .......................................................................................................................................................................................................................................Polje
Grande dépression karstique fermée, caractérisée par un fond plat, que se joint de manière angulaire avec les versants qui sont généralement abruptes. Son drainage est souterrain. Elle peut rester au sec, être traversée par un cours d'eau, ou être inondée en permanence ou temporairement.
Voir : « Karst »
&
« Karstification »
&
« Doline »
Comme l'illustre cette figure, un polje est une dépression fermée ou ouverte dans le karst, avec des dimensions significatives et des versants avec un inclinaison forte et brusque et un fond, généralement, plat recouvert par de la terra rossa et alluvions. Le bassin versant a un drainage endoréique et centripète. Les poljes peuvent rester à sec, être traversés par un cours d'eau ou être inondée en permanence ou temporairement. Avec la montée du niveau phréatique, ils peuvent être alimentés par exsurgences ou par pornors (ouvertures naturelles dans les zones karstiques qui communiquent avec un réseau de galeries qui peuvent servir d'évier ou exsurgence en fonction de la nappe phréatique) qui peuvent fonctionner comme des éviers quand le niveaux phréatique descend. Parfois ils ont des hums (relief résiduel calcaire qui s'élève d'une surface de corrosion karstique et qui peut avoir des formes diverses, généralement pyramidales, avec un sommet aiguë, plat, massif ou arrondie) qui sont une forme de relief rocheux escarpé, isolé et dispersé à l'intérieur des poljes. Un polje, en général, est une dépression fermée qui peut avoir environ 3 km de large et de 10 km de long. Il s'agit de plaines calcaires qui ont commencé à se détériorer dans le Tertiaire, quand le climat était chaud et humide et il y avait beaucoup d'eau avec une végétation abondante et une grande quantité de CO_2 due à la décomposition. Ainsi, certainement, il y a eu une carbonatation puisque l'eau était acidifiée par le CO_2 de l'atmosphère. Ces conditions qui ont provoquée une activité, plus ou moins, importante en fonction de la région du globe considérée, ont produit une dissolution totale du calcaire par la combinaison du carbone de l'eau et du calcium des roches, formant une solution d' eau chargée de calcium et dioxyde de carbone. Notons que les poljes sont reliés aux aquifères par des voies naturelles. Ces résurgences ou remontées d'eau (endroits où les courants d'eau souterraine réapparaissent à la surface du sol après avoir disparut en amont de la nappe phréatique) forment des cours d'eau ou des inondation des dépressions associées.
Polymère.....................................................................................................................................................................................................................Polymer
Macromolécule composée par une répétition d’unités structurales, généralement, reliés entre elles par des liaisons chimiques covalentes.
Voir : « Matière Organique (types) »
&
« Atome »
&
« Virus »
Un polymère est une grosse molécule, c'est-à-dire, une macromolécule composée d'une répétition d'unités structurales. Ces sous-unités sont, généralement, connectées par des liaisons chimiques covalentes. Bien que le terme polymère soit, parfois, utilisé pour désigner les plastiques, en réalité, il couvre un large classe de matériaux naturels et synthétiques avec une grande variété de propriétés. Polymères naturels tels que la gomme-laque, ambre et caoutchouc naturel ont été utilisés depuis des siècles. Une variété d'autres polymères naturels existent, tels que la cellulose qui est le principal constituant du bois et papier. La liste des polymères synthétiques comprend le caoutchouc synthétique, bakélite, néoprène (polymère fabriqué à partir du monomère chloroprène), nylon, polystyrène, polyéthylène, polypropylène, silicium, etc. Les propriétés des polymères sont, grossièrement, divisées en plusieurs catégories en fonction de l'échelle à laquelle la propriété est définie, ainsi que sur sa base physique. La propriété la plus fondamentale d'un polymère est l'identité de ses monomères constitutifs (petite molécule qui peut se lier à d'autres monomères formant des molécules plus grandes appelées polymères ; exemples de monomères sont des hydrocarbures, dérivés du pétrole, du type alcanes et alcènes). Un deuxième ensemble de propriétés, connu sous le nom d'une microstructure, essentiellement, décrit l'agencement de ces monomères dans le polymère dans l'échelle d'une seule chaîne. Ces propriétés structurales de base jouent un rôle important dans la détermination de l'ensemble des propriétés physiques du polymère, lesquels décrivent comment le polymère se comporte comme un matériel macroscopique continue. Les propriétés chimiques, à l'échelle nanométrique, décrivent comme les chaînes interagissent via diverses forces physiques. A l'échelle macroscopique, ces propriétés décrivent comment le polymère interagit avec d'autres produits chimiques et solvants. Il existe trois grandes classes de biopolymères : (i) Polysaccharides ; (ii) Polypeptides et (iii) Polynucléotides. Dans les cellules vivantes, ils peuvent être synthétisés par des processus contrôlés par des enzymatique, comme la formation d'DNA catalysée par la DNA polymérisée.
Polypier............................................................................................................................................................................................................................Polyp
Construction biogénique faite par coalescence des squelettes externes de coraux qui vivaient en colonies. Animal ou colonie animale formée par la réunion des polypes.
Voir : « Benthos »
&
« Animal (règne) »
&
« Coraux »
Un polype est une des deux formes qui se trouve dans l'embranchement cnidaires l'autre est la méduse. Les polypes sont, pratiquement, cylindriques, allongés le long du corps. Dans polypes isolés, l'extrémité inférieure est reliée au substratum, tandis que dans les colonies, elle est relié à d'autres polypes soit directement, soit indirectement. L'extrémité supérieure qui contient la bouche est entourée de tentacules. Les polypes sont des coraux coloniaux, et la plupart sont extrêmement résistantes, les rendant des candidats idéaux pour l'aquariophile débutant. Tous les polypes contiennent des algues symbiotiques et nécessitent un éclairage modéré à fort. Certains polypes, comme les bourgeon de polypes, bénéficient, également, d'aliments comme les crevettes d'eau salée ou du plancton. En réalité, la plupart des coraux se compose de nombreux petits polypes qui vivent ensemble dans un grand groupe ou dans une colonie. Un polype simple a un corps en forme de tube avec une bouche entourée de tentacules. Les polypes de coraux durs produisent un squelette rocheux de carbonate de calcium au-dessous et autour de sa base. Souvent, le squelette forme une structure en forme de cuvette dans laquelle les polypes vivent. Pour s'alimenter, surtout pendant la nuit, les polypes allongent leurs tentacules pour recueillir la nourriture. Pendant la journée, ou quand ils se sentent menacés, les polypes rétrécissent leurs tentacules dans des tubes de protection. Les tentacules ont de petites cellules urticantes appelées nématocystes qui peuvent tirer des lances empoisonnées sur des petits animaux à la dérive. Ces animaux (zooplancton, c'est-à-dire, des petits animaux, larves ou des animaux de grande taille, à la dérive dans la mer) sont utilisés comme aliment sont placés dans leur bouche par les tentacules. Toutefois, uniquement quelques récifs coralliens de feu (en fait, des hydroides, autrement dit, des cnidaires appartenant aux sous-classes Anthoathecata et Leptothecata, deux des huit sous-classes des la classe Hydrozoa) ont des cellules urticantes qui sont assez puissantes pour affecter les humains. Outre la capture des aliments à la dérive dans les courants, les polypes obtiennent de la nourriture à partir des cellules de petites plantes (appelés zooxanthelles) qui vivent dans leurs tissus. Les cellules végétales utilisent la lumière du soleil et les éléments nutritifs de la mer pour produire des aliments, qui sont partagées avec le corail.
Porosité.........................................................................................................................................................................................................................Porosity
Pourcentage du volume total d’une roche ou le sol qui est occupée par des interstices, soit isolés, soit reliés entre eux.
Voir : « Roche - Réservoir »
&
« Perméabilité (fluid) »
&
« Gisement (hydrocarbures) »
Comme l'illustré sur cette figure, la porosité d'une roche peut être définie soit comme le volume des pores (espace entre les grains) ou comme le volume d'une roche contenant des fluides (eau, pétrole ou gaz). La porosité peut être le résultat du dépôt (porosité primaire) qui est l'espace entre les grains qui n'ont pas été entièrement compactés ou elle peut se développer par l'altération des grains (porosité secondaire), comme, par exemple, lorsque les grains de feldspaths ou fossiles sont partiel ou complètement dissous. D'autre part, il est important de différencier la porosité effective de la porosité totale. La porosité effective est déterminée par des pores qui sont interconnectés et qui permet l'écoulement de fluides dans une roche-réservoir. La porosité totale est donnée par le volume total des pores de la roche, indépendamment du fait, qu'ils sont interconnectés. La porosité totale peut être déterminée par les diagraphies électriques de densité, neutron porosité et résonance magnétique nucléaire. La porosité effective est toujours beaucoup plus petite que la porosité totale. Ce schéma illustre la compaction d'une roche et donc la perte de porosité par dissolution et précipitation (néocristalization), au fur et à mesure que la roche est enterrée sous des roches plus jeunes, c'est-à-dire, au fur et à mesure que la pression lithostatique (poids de la colonne sédimentaire) et hydrostatique (poids de la colonne d'eau) augmentent. Différents types de porosité sont illustrés dans cette figure : (1) Porosité primaire forte qui est induite par la bonne calibration des grains qui forment la roche ; (2) Porosité primaire faible qui est induite par une mauvaise calibrage des grains constituant la roche ; (3) Porosité primaire très forte qui est induite par un bon calibrage des grains, mais également par la nature des grains poreux (porosité dans les grains) ; (4) Porosité primaire très faible, quand la roche a des grains est bien calibrée, mais qui sont partiellement cimentés, autrement dit, porosité due au remplissage partiel des pores par un ciment ; (5) Porosité secondaire par dissolution et (6) Porosité secondaire par fracturation induite par la formation d'un système de fractures, en association avec un régime tectonique compressif, au cours du quel les roches sont raccourcies et soulevées.
Poussée due aux Dorsales Océaniques.....................................................................................................................Ridge-push
Poussée des dorsales médio-océaniques et Poussée des plaques descendantes sont expressions informelles utilisées dans la littérature de la tectonique des plaques. Ces expressions sont utilisées pour désigner les forces horizontales associées : (i) À la compression horizontale résultant de la différence de hauteur entre le centre de l'expansion océanique et fond océanique et (ii) Les effets de tension dans la plaque océanique crées par le mouvement vers le bas le long d'une zone de subduction de Benioff.
Voir : « Zone de Subduction »
&
« Théorie de la Tectonique des Plaques »
&
« Subduction de Type A (Ampferer) »
Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique régionale de l'offshore profond au Nigeria, les structures compressives régionales (anticlinaux cylindriques et failles inverses), avec de polarité vers le continent (Est) sont, facilement, expliquées comme le résultat d'un raccourcissement sédimentaire produit par une contrainte créée par la dorsale médio-Atlantique (Atlantique Sud). En réalité, ces structures qui sont situés à des dizaines de kilomètres à l'ouest de structures de compression de la base du talus continental, ne peuvent pas être expliquées comme une contrepartie de l'extension (autrement dit, l'allongement des sédiments) qui a eu lieu en amont, c'est-à-dire, dans la plate-forme et talus continental. En effet, les structures de compression qui se sont formées en contrepartie de l'extension, qui caractérise le plateau continental et le talus continental supérieur, ont une polarité vers l'ouest. En d'autres termes, les plans de faille des failles inverses et les plans axiaux anticlinaux associés aux régime tectonique compressif local (contrepartie du régime tectonique en extension de la plate-forme et talus continental) inclinent vers le continent et non en direction de la dorsale médio-Atlantique, comme c'est le cas des structures illustrées dans cette tentative d'interprétation. Bien que ces structures qui affectent le fond de la mer, c'est-à-dire, qu'elles sont récentes, une fois que le régime compressif, que les a créée est encore actif, forment des pièges de grandes dimensions, elles ne sont pas des bons objectifs pour l'exploration pétrolière. En effet : (i) Le sous-système pétrolier générateur (roches-mères) principal de la région manque ici (il se trouve beaucoup plus à l'Est des chevauchement frontaux) ; (ii) Les roches-réservoirs, probablement sont, aussi, absentes (la colonne sédimentaire est ici est presque entièrement composée de sédiments argileux). Notons que l'absence du sous-système pétrolier générateur (probabilité 0) est un paramètre pétrolier mortel, une fois que huile de générateur de sous-système (probabilité 0) est un paramètre mortel, une fois que dans le calcul des probabilités de découverte 1 x 1 x 1 x 1 x 0 est toujours égal à zéro.
Précambrien .................................................................................................................................................................................................Precambrian
Terme informel qui inclut tous les temps géologiques depuis le début de l'histoire de la Terre jusqu'au début de la période Cambrien, autrement dit, jusqu’à environ 570 Ma (millions d'années en arrière). Pour certains géoscientistes, le Précambrien comprend trois éons : (i) Priscoanien (depuis la formation de la Terre jusqu'à environ 4000 Ma) ; (ii) Archéen entre 4000 Ma et 2500 Ma et (iii) Protérozoïque, entre 2500 et 590 Ma.
Voir : « Échelle du Temps (géologique) »
&
« Éon »
&
« Temps Géologique »
La Terre s'est formée à environ 4.5 Ga (il y a 4.5 milliards d'années), mais presque 4.0 Gy (4.0 milliards d'années) se sont écoulé avant l'apparition des premiers animaux. C'est ce laps de temps que les géoscientistes appellent Précambrien. Cependant, certains géoscientistes évitent ce terme et préfèrent considérer, avant le Phanérozoïque, trois Éons (Harland et al., 1982) : (i) Protérozoïque ; (ii) Archéen et (iii) Priscoanien. Mais les noms des périodes et époques qui composent ces éons n'ont pas un statut international et varient d'un géoscientiste à un autre. Ainsi, le schéma paléogéographique illustré dans cette figure (Précambrien Tardif ± 600 Ma) pour certains géoscientistes, correspond à la période Vendien qui fait partie de l'ère Riphéen de l'éon Paléozoïque. Quoi qu'il en soit, parler de Précambrien comme un simple intervalle de temps est trompeur car il implique environ 7 / 8 de l'histoire de la Terre. Pendant cet intervalle de temps, se sont produit les événements géologiques et biologiques le plus important de l'histoire de la Terre : (i) La Terre s'est formée ; (ii) La vie est apparue ; (iii) Les premières plaques lithosphériques se sont formées et ont commencé à se déplacer les unes par rapport aux autres (tectonique des plaques) ; (iv) Les cellules eucaryontes ou eucaryotes (aussi appelé eucélules) sont apparus et ont évolué ; (v) L'atmosphère s'est enrichie en oxygène et (vi) Les organismes multicellulaires, y compris les premiers animaux, ont apparu. A la fin du Précambrien, presque la totalité de la masse continentale était agglutinée et formait le supercontinent Pré-Pangée ou Rodinia, qui, comme illustré ci-dessus, était situé, presque entièrement, dans l'hémisphère sud. Le grand océan qui entourait la Pré-Pangée était le Panthalassa. Le niveau de la mer était bas une fois que le volume des bassins océaniques était trop grand, puisque la plupart des montagnes océaniques (dorsales océaniques induites par l'expansion l'océanique) ont été englouties le long des zones de subduction de type-B. Le volume d'eau, sous toutes ses formes, est considéré constant depuis la formation de la Terre (autrement dit depuis ± 4.5 Gy).
Précession.............................................................................................................................................................................................................Precession
Mouvement conique d’un axe de rotation, comme celui que de l'axe de rotation de la Terre fait perpendiculairement au plan de l'orbite.
Voir : « Théorie Astronomique des Paléoclimats »
&
« Cycle de Milankovitch »
&
« Apside »
En astronomie, le terme précession se réfère à un changement continu et lent de l'axe de rotation d'un corps céleste ou du plan de son orbite, induit par gravité. Toutes les fois qu'on parle de précession il est important de préciser si on parle de la précession de l'axe d'un corps céleste, comme l'axe de la Terre, ou si on parle de la précession de l'orbite de ce corps autour d'un autre corps céleste, comme l'orbite de la Terre autour du Soleil. Ainsi, la précession de l'axe de rotation de la Terre, se réfère au mouvement conique qui l'axe fait autour de lui comme celui qui est observé quand une toupie tourne. Le mouvement de précession de l'axe de la Terre prend environ 26000 ans. Le terme précession de l'axe de rotation de la Terre, se rapporte, généralement, au mouvement séculaire, bien qu'il y ait d'autres mouvements de l'axe de la Terre de plus faible amplitude comme la notation (le mouvement irrégulier de l'axe de rotation d'un objet à symétrie axiale, comme, par exemple, un gyroscope ou la Terre) et le mouvement polaire (mouvement de l'axe de rotation de la Terre à travers sa surface). La précession de l'axe de la Terre a été historiquement appelé précession des équinoxes, parce que les équinoxes se déplacent vers l'ouest le long de l'écliptique par rapport aux étoiles fixes (les corps célestes qui ne se déplacent pas par rapport aux autres étoiles), par opposition au mouvement du Soleil le long de l'écliptique (trajet apparent qui dessine le Soleil dans le ciel pendant un an). Un équinoxe se produit deux fois par an, lors que l'inclinaison de l'axe de rotation ne s'incline ni vers le Soleil ni en direction opposée. Quand le Soleil est à la verticale, au-dessus de l'équateur, comme indiqué dans les schémas de cette figure, on peut dire que l'axe de rotation de la Terre se déplace comme l'axe de rotation d'une toupie. Au cours d'une rotation complète qui dure environ 26 ky, l'axe de rotation de la Terre est orientée vers différents points. Bien qu'actuellement l'étoile Polaris nous donne, plus ou moins, le Pôle Nord terrestre qui il y a 3 ka, était donné par l'étoile Thubam et que dans 14 ky, sera donné par l'étoile Véga. Ce cycle est réduit par une rotation lente de l'orbite elliptique de la Terre dans le sens opposé. L'ensemble de ces deux mouvements produit un déplacement ou précession des équinoxes tous les 23 ky (ne pas confondre ka, qui est un âge) et ky qui est une période de temps.
Précession des Équinoxes..........................................................................................................................................Equinoxial precession
Conséquence de la précession de l'axe de rotation de la Terre vue que l'intersection de l'écliptique avec l'équateur céleste avance le long de l'équateur, ce qui produit, environ 20 secondes de différence par an entre le calendrier terrestre et le calendrier céleste.
Voir : « Théorie Astronomique des Paléoclimats »
&
« Cycle de Milankovitch »
&
« Précession »
Milankovitch a avancé l'hypothèse que les principaux paramètres qui contrôlent le rayonnement solaire reçu par la surface de la Terre, et donc le climat de notre planète, sont : (i) La précession de l'axe de rotation de la Terre ; (ii) L'inclinaison de l'orbite de la Terre ; (iii) La précession de l'orbite terrestre, et (iv) L'excentricité de l'orbite terrestre. A ce sujet, les idées de G. Gamov (1956) peuvent être résumées comme suit : (a) L'axe de rotation de la Terre se déplace lentement dans l'espace ; (b) L'axe de rotation de la Terre décrit un cône, dont l'axe est perpendiculaire à l'orbite de la Terre ; (c) Le mouvement de l'axe de la Terre est connue comme la précession des équinoxes ; (d) Newton a expliqué que la précession est le résultat de l'attraction du Soleil et de la Lune sur le plan équatorial de la Terre ; (e) La précession est un mouvement extrêmement lent et l'axe de la Terre effectue une rotation complète toutes les 26 ky ; (f) Le phénomène de précession s'inverse, périodiquement, tous les 13 ky ; (g) En plus de la précession ordinaire, il existe d'autres perturbations du mouvement de la Terre ; (h) Les perturbations du mouvement de la Terre sont dues à l'influence des planètes, en particulier de Jupiter ; (i) Ces perturbations s'ajoutent à la précession ; (j) L'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan de l'orbite, laquelle n’affecte pas la précession ordinaire, a des variations périodiques, plus ou moins, de 40 ky ; (k) L'orbite de la Terre change ; (l) L'orbite de la Terre tourne très lentement dans le ciel et son excentricité augmente et diminue périodiquement ; (m) Les périodes de ces changements sont de 60 et 120 ky ; (n) La rotation de l'orbite de la Terre a les mêmes conséquences que la précession et ses effets peuvent s'ajouter ; (o) Une super-période d'excentricité d'environ 400 ky est connue ; (p) Les périodes de changement de l'excentricité ont une grande influence sur le climat de la surface terrestre ; (q) Pendant les périodes de fort allongement, la Terre, à la fin de sa trajectoire est trop loin du Soleil et donc les deux hémisphères reçoivent des quantités anormalement basses, ce qui implique naturellement périodes de climat froid.
Précipitât (chimique)...........................................................................................................................................................................................Precipitate
Solide formé par précipitation (réaction chimique ou biochimique) soit dans une solution soit dans un autre solide.
Voir : « Précipitation (chimique) »
&
« Récif »
&
« Déposition (carbonates) »
Un précipité est un solide qui se formé à partir d' une solution. Un exemple courant est celui du mélange de deux solutions transparentes : (1) le nitrate d'argent (AgNO_3) et (2) le chlorure de sodium (NaCl). Le précipité se forme parce que le solide AgCl est insoluble dans l' eau. Ceci est vrai pour tous les précipités qui sont des solides insolubles dans des solutions aqueuses. Par exemple, parfois, les tuyaux des canalisations des maisons deviennent obstrués en raison de précipités d'oxydes de magnésium et calcium, que se déposent dans les tubes. Cela peut se produire avec de l'eau dure (avec sels dissous dans une pourcentage supérieure à 5 %). Un autre exemple de précipités sont des calculs rénaux qui sont presque toujours des ions de calcium et oxalate. C'est pourquoi il est souvent suggéré qu'un bon moyen de prévenir les calculs rénaux est de boire beaucoup d'eau, car elle augmente la solubilité du précipité autrement dit des pierres des pierres. Les roches formées par de la matière précipitée, comme certains carbonates, évaporites, concrétions, etc., se distinguent facilement des autres roches, sédimentaires, métamorphiques ou ignées, comme le suggère cette figure, qui illustre la zone thermale de Orakei Korako, près du lac Ohakuri, qui est, probablement, une des meilleures zone thermale de la Nouvelle-Zélande et du monde. Les points claires correspondent à des énormes masses de précipités qui présentent des couleurs très différentes, lesquelles contrastent avec la couleur des roches environnantes. En fait, un minéral peut précipiter à partir d'une solution de l'eau dans les pores ou autres ouvertures des roches ou à partir d'une réaction chimique avec les roches environnantes, ou par un changement de la pression ou température ou même par simple évaporation. Ainsi, les veines de quartz qui traversent, parfois, les roches ignées sont des produits d'une précipitation minérale. De même de nombreux concrétions qui sont des structures géologiques encore mal connus et souvent confondus avec des œufs fossiles, carapaces de tortues ou des os, sont des phénomènes géologiques très communs dans tous les types de roches sédimentaires, soit dans des grès, argiles, microgrès et calcaires) semblent se former comme des minéraux précipités dans les fractures et cavités ou comme constructions sédimentaires en niveaux successifs autour du noyau, comme par exemple une coquille ou un caillou.
Précipitation (chimique)...........................................................................................................................................................................Precipitation
Formation d'un solide dans une solution ou à l’intérieur d’un autre solide au cours d'une réaction chimique ou par diffusion (dans un solide). Ceci peut se produire lorsque la substance insoluble, le précipitât, est formé dans la solution due à une réaction chimique ou lorsque la solution est sursaturée par un composé.
Voir : « Précipitât (chimique) »
&
« Déposition (carbonates) »
&
« Profondeur de Compensation »
La précipitation est la formation d'un solide au cours d'une réaction chimique. Le solide formé dans la réaction chimique est appelé un précipité. Ceci peut se produire lorsque la substance insoluble, autrement dit, le précipité, est formé dans la solution due à une réaction chimique ou que la solution est sursaturée par un composé. La formation du précipité est un signe de changement chimique. Dans la plupart des cas, le solide formé sort de la phase, et se dépose au fond de la solution (cependant il flottera s'il est moins dense que le solvant, ou formera une suspension). Cette réaction est utile dans la sédimentologie et a des nombreuses applications industrielles et scientifiques dont la réaction chimique peut donner un solide qui peut être est recueillie à partir de la solution par filtration, décantation ou centrifugation. Une étape importante du processus de précipitation est le début de la nucléation (processus par lequel les noyaux sont formés, en général en solution, le terme noyaux, tel qu'il est utilisé ici est défini comme le plus petit agrégat de la phase solide des atomes, molécules ou ions, qui est formé lors d'une précipitation et qui est capable de croissance de façon spontanée). La création d'une hypothétique particule solide comprend la formation d'une surface, ce qui nécessite de l'énergie sur la base de l'énergie de surface relative du solide et de la solution. Si cette énergie n'est pas disponible et aucune surface de nucléation approprié est disponible, il y a super-saturation (solution qui contient plus de matériel dissous que pourrait être être dissout par le solvant dans des circonstances normales). Cette photographie illustre le dépôt d'évaporites par précipitation dans la Mer Morte. Les textures sédimentaires de halite suggèrent qu'il est, souvent, déposé rapidement sous la forme de grands cristaux transparents et que les impuretés sont introduites quand les conditions environnementales changent et le dépôt halite s'arrête momentanément. En des eau peu profondes, la halite précipité sur le fond de la saumure sous la forme d'une croûte cristalline qui, en moyenne, ne sont pas plus de 1cm de hauteur.
Première Surface Transgressive................................................................................................................First transgressive surface
Surface qui marque le début du cortège transgressif (CT). En amont du plus récent biseau d’aggradation du prisme de bas niveau (CBN) et dans l’absence de vallées incisées (Vc), la première surface d'inondation coïncide avec la discordance inférieure, qui limite le cycle séquence associé (cycle stratigraphique).
Voir : « Cortège Transgressif »
&
« Surface d’Inondation »
&
« Cycle Séquence »
Une discordance (E), c'est- à-dire, une surface d'érosion, induite par une chute relative du niveau de la mer, est facilement reconnaissable dans cette tentative d'interprétation géologique d'un détail d'une ligne sismique du Golfe du Mexique, par l'incision d'un cours qui a créé une vallée incisée. La chute relative du niveau de la mer, responsable de la discordance, a déplacé vers le bassin et vers le bas, les biseaux d'aggradation côtiers exhumant la plate-forme continentale (si le bassin avait une plate-forme) ou soulevant, encore plus, la plaine côtière par rapport au niveau de la mer. Un tel déplacement a rompu le profil d'équilibre provisoires des cours d'eau, obligeant les courants à creuser (éroder) davantage leurs lits afin qu'ils atteignent un nouveau profil d'équilibre provisoire, créant ainsi des vallées incisées ou encaissées, comme il est illustré dans cette tentative d'interprétation (le profil d'équilibre définitif d'un cours d'eau est une utopie). Sur les lignes sismiques, le long des ruptures d'inclinaison des lignes chronostratigraphiques, où les discordances sont plus facilement reconnues par les biseaux aggradation, l'identification d'une vallée incisée permet de mettre en évidence la discordance associée. Lors de la montée relative du niveau de la mer suivante, un cortège de bas niveau marin (non visible sur ce détail), c'est à dire, des cônes sous-marin de bassin et de talus, ainsi comme, un prisme de bas niveau se sont déposé à l'Est de cette tentative. Lors du dépôt de la partie supérieure du prisme de bas niveau, la mer envahit les vallées incisées qui commencent à être rempli peu à peu. Quand le niveau relatif de la mer inonde complètement la plaine côtière du prisme de bas niveau, la première surface transgressive couvre et fossilise le remplissage de la vallée incisée. En d'autres termes, sur les lignes sismiques, on peut dire que la première surface transgressive est, dans la plupart des cas, la limite supérieure des remplissages des vallées incisées, en particulier, des remplissages qui sont les plus proches du rebord continental (rebord do prisme de bas niveau) qui est devenu le nouveau bord du bassin, dès que la première surface transgressive s'est déposé.
Pression de la Plaque Descendante.............................................................................................................................Slag pressure
Pression de la plaque descendante et poussée des dorsales médio-océaniques sont des termes informels qui ont été utilisés dans la littérature de la tectonique des plaques pour désigner les forces horizontales induites par le plongement d'une plaque lithosphérique descendant le long d'une zone de subduction et par la différence d'altitude entre le centre d’expansion océanique et le plancher océanique.
Voir : « Poussée aux dorsales (océaniques) »
&
« Subduction de Type B (Benioff) »
&
« Expansion Océanique »
Dans une zone de subduction de Benioff ou de type-B (par opposition à la subduction de type-A ou d'Ampferer), dès que la plaque lithosphérique océanique plonge, en raison de la gravité et, certainement, pour d'autres raisons encore mal connues, le matériau lithosphérique froid, dense et fragile, entre en contact avec le matériel de l'asthénosphère qui a une température beaucoup plus élevée (environ 1250° C). Le plongement de la plaque descendante, dans la zone de subduction, crée une force tectonique, plus ou moins horizontalement, le long de la plaque. Cette force qui dépend, largement, de l'angle de subduction, pousse la plaque descendante contre la plaque chevauchante ce que crée un régime de tectonique (découplage) au niveau de la lithosphère et, surtout, dans la plaque. chevauchante. Fonction de sa conductivité thermique, au fur et à mesure que la plaque descend dans la zone de subduction, elle va se réchauffer. L'augmentation de la température change la rhéologie de la plaque et une partie de celle-ci est assimilée ou forme un magma. L'ascension de ce magma induit l'apparition dans la plaque chevauchante (océanique ou continentale), des volcans, plus ou moins alignés parallèlement à la fosse océanique. Ces volcans forment un arc volcanique à une certaine distance de la fosse qui est variable en fonction de l'angle de la zone de subduction. Bien que la plaque descendante soit dans un état de compression, il existe, localement, le long d'elle des secteurs en extension, en particulier à proximité de la rupture d'inclinaison. Ces zones en extension sont corroborées par l'étude des épicentres des tremblements de terre, comme le suggère le schéma illustré dans cette figure. La subduction de la plaque plongeante (froide, dense et fragile) dans l'asthénosphère change la position et l'équidistance du manteau supérieur, ce qui peut induire la formation de courants de convection divergentes. Ces courants, situés sous la plaque lithosphérique chevauchante, sont, probablement, responsables de l'allongement de la croûte continentale de la plaque chevauchante et, ainsi, de la formation, dans la partie interne de l'arc volcanique, de bassins de type-rift.
Principe Anthropique...........................................................................................................................................................Anthropic principle
Hypothèse dans laquelle les observations de l'Univers physique doivent être compatibles avec la vie qu’on y observe. Le principe anthropique tente déduire certains faits sur l'Univers en fonction de notre existence et en fonction du fait que nous pouvons le percevoir. Il existe deux formes de ce principe une forme faible et une forme forte.
Voir : « Univers Primitif »
&
« Effet de Serre Naturel »
&
« Principe Géologique »
Dans la physique et dans la cosmologie, le principe anthropiques stipule que toute théorie valable de l'Univers doit être compatible avec l'existence de l'être humain. En d'autres termes, le seul Univers que nous pouvons voir, c'est l'Univers qui a de la vie. Si il y a une autre sorte d'Univers, nous ne pouvons somme pas là pour le voir. Le principe anthropique a donné lieu à une certaine confusion et controverse, en partie parce que ce terme a été appliqué à des idées très différentes. Toutes les versions de principe ont été accusés de décourager la recherche d'une compréhension plus profonde de l'Univers physique. Ceux qui tentent d'expliquer le principe anthropique invoquent souvent des idées d'univers multiples ou un Dessinateur Intelligent. Cependant, comme les hypothèses avancées ne sont pas testable, certains géoscientistes, pensent que le principe anthropique est plus un concept philosophique qu'une théorie scientifique. Le principe anthropique peut être divisé en principe anthropique fort et principe anthropique faible. Le principe anthropique forte dit, en général, que l'Univers s'est comporté de manière à s'adapter à l'homme. Le principe anthropique faible dit que l'Univers s'est adapté de forme à que l'homme puisse apparaître, sans une demande prédéfinie. «La nature est merveilleusement adapté à la possibilité de la vie sur la planète Terre», «Si la force gravitationnelle serait plus petite ou plus grande d'environ 1%, l'Univers ne se serait pas formé», «Un petit changement dans la force électromagnétique, les molécules organiques ne serait pas unies», «Nous voyons l'Univers tel qu'il est parce que si c'était différent, nous ne serions pas là pour le voir». Stephen Hawking travaille avec l'hypothèse que la nature génère en permanence des Univers différents les uns les autres. De ces Univers peu pourraient générer une vie intelligente. Notre Univers a généré une vie intelligente de manière aléatoire, mais quand nous admirons notre Univers, nous devons tenir compte qu'il est admirable parce que nous sommes ici, vivants et intelligents pour l'admirer, tandis qu'une multitude d'Univers, que nous ne voyons pas, sont hostiles à vie intelligent ou non).
Principe du Catastrophisme............................................................................................................................Principle of catastrophism
Hypothèse que la Terre, au cours de son histoire, a été affectée par des événements violents, inattendus, de courte durée, éventuellement, à l'échelle globale. Cette hypothèse, formulée par Georges Cuvier, suggère que les changements géologiques et biologiques qui ont affecté notre planète se sont produits par des changements instantanés (temps géologique) et violents, c'est-à-dire par des catastrophes.
Voir : « Principe Géologique »
&
« Principe de l’Uniformitarisme »
&
« Tsunami »
Avant 1850, la plupart des humains pensaient que la Terre était relativement jeune et que les processus et formes de reliefs formés sur Terre étaient le résultat d'événements catastrophiques (comme la Création et le Déluge) qui se sont produit s'est très rapidement (principe biche catastrophisme). Cependant, les observations détaillées des processus qui se sont produits sur Terre ont conduit certains géoscientistes, comme James Hutton et Charles Lyell, à avancer l'hypothèse que les processus qui peuvent être observés aujourd'hui sont les mêmes qui ont fonctionner tout au long de l'histoire de la planète. Ceci a permis d'avancer le concept de l'uniformitarianisme, souvent synthétisé comme "le Présent est la clé du Passé". Une façon plus moderne d'énoncer ce principe est la conjecture que les lois de la nature ont opéré de la même manière au fil du temps et que tous les processus géologiques doivent obéir aux lois de la nature (les lois de la physique et de la chimie). Initialement, l'un des problèmes les plus difficiles de l'application de ce principe à la Terre, a été qu'on supposait que le taux de tous les processus géologiques avaient été le même au fil du temps. Aujourd'hui, nous savons que la Terre est beaucoup plus ancienne (4.5 milliards d'années) qu'on ne le pensait dans les siècles XIX et XX et que dans les premiers moments de son histoire, elle était beaucoup plus chaude qu'aujourd'hui. Ainsi, il est probable que les taux certains processus géologiques ont changé au fil du temps. Actuellement, on reconnaît, également, la possibilité d'événements catastrophiques rares qui peuvent causer des changements très rapides sur la Terre. Comme ces événements catastrophiques se produisent rarement, il est difficile d'observer ses effets, mais il semble qu'ils suivent les lois de la Nature. Ainsi, comme le suggère cette figure, une météorite s'est écrasée sur la Terre, au sud de la ville péruvienne de Puno, dans la région de Carangas, le 16 Septembre 2007, provoquant un cratère d'environ 15 mètres de profondeur. Cette photographie a été prise deux jours après l' impact.
Principe de la Composition.................................................................................................................................Principle of composition
Ce principe dit qu’une roche, représentée par des fragments dans une autre roche, est plus ancienne roche qui les contient les fragments.
Voir : « Principe Géologique »
&
« Âge Relatif »
&
« Cycle des Roches »
Ce principe dit qu'une roche est plus jeune que ses composants. Il s'applique à tous les types de roches. Une roche granitique, par exemple, est plus jeune que leurs inclusions (xénolithes) qu'elle contient. Un conglomérat est plus jeune que leurs cailloux qui sont souvent des fragments de roches beaucoup plus anciennes. Une roche volcanique, comme illustrée dans cette figure (lava du Vésuve, Pompée, Italie), est toujours plus jeune que les enclaves qu'elle contient, c'est-à-dire, dans ce cas, que la roche calcaire d'où provient le bloc qui a été englobé dans la lave. En fait, la roche calcaire s'est formée plusieurs dizaines de millions d'années avant que le bloc ait été enfermé dans la lava. Bien que ce principe géologique, soit toujours valide pour les roches, il n'est pas nécessairement vrai pour les minéraux. Une roche peut contenir des minéraux plus jeune qu'elle, une fois que les metasomas sont très fréquents dans les roches qui ont souffert un métasomatisme important. Outre ce principe, il y a d'autres principe géologiques, telles que : (i) Principe de continuité latérale originale qui dit que les couches sédimentaires se sont déposées en continuité latérale ; (ii) Principe d'horizontalité original qui stipule que les couches sédimentaires se sont déposées horizontalement ; (iii) Principe de l'intersection qui dit que les filons plus récents déplacent les filons plus anciens ; (iv) Principe de l'intrusion qui dit qu'une roche ignée intrusive est plus jeune que la roche elle pénètre ; (v) Principe de superposition qui dit que dans une série sédimentaire pas ou peu déformé, les couches les plus anciennes sont à la base et les plus récentes au sommet ; (vi) Principe de la succession des fossiles qui dit que la distribution des fossiles n'est pas imprévisible, mais suit une succession verticale définie ; (vii) Principe de Goguel qui dit que pendant la déformation, le volume de sédiments se maintient, plus ou moins, constant ; (viii) Principe de Walther qui dit que les faciès qui se suivent verticalement, en strates plus ou moins conformes, se suivent, aussi, latéralement dans les environnements adjacents ; (ix) Principe dextrogyre qui dit que si un système de référence tourne dans ce sens des aiguilles d'une montre, la déflexion d'un objet (effet de Coriolis) est vers la gauche ; (x) Principe du sceau carbonaté qui dit que la croissance d'une plate-forme auréolée est déterminée par la croissance de l'auréole ; (xi ) Principe de Uniformitarianisme , (xii) Principe d'Ochkam, etc.
Principe de la Continuité Latérale Originelle...................................................Principle of original lateral continuity
Ce principe dit que les couches sédimentaires se sont déposées en continuité latérale. Elles s’amincissent jusqu'à disparaître soit par des biseaux de progradation ou aggradation contre les bords des zones de déposition.
Voir : « Corrélation »
&
« Érosion »
&
« Principe Géologique »
Ce principe est toujours valable aujourd'hui. Il admet que la continuité latérale des sédiments peut disparaître par érosion ou en raison de mouvements tectoniques. En effet, les sédiments lors du dépôt sont en continuité, mais, plus tard, peuvent, par exemple, être érodés dû à la formation de vallées fluviales. Une telle discontinuité apparente, si bien comprise aujourd'hui, était très difficile à expliquer au XVIIe siècle. Outre ce principe géologique, il y a d'autres principes géologiques dont les plus importantes sont : (i) Principe de composition, une roche représentée par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient ; (ii) Principe d'horizontalité originale - les couches sédimentaires sont déposées horizontalement ; (iii) Principe de l'intersection - les filons plus récents déplacent les filons plus anciens ; (iv) Principe de l'intrusion - une roche intrusive ignée est plus jeune que celle qu'elle pénètre ; (v) Principe le superposition - dans une série sédimentaire non ou légèrement déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les couches les plus récentes sont successivement vers le haut ; (vi) Principe de la succession des fossiles - la distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, ils suivent une succession verticale définie ; (vii) Principe de Goguel - pendant la déformation, le volume de sédiments reste, plus ou moins, constant ; (viii) Principe de Walther - les faciès qui se suivent verticalement dans des strates conformes, se suivent latéralement dans les environnements adjacents ; (ix) Principe dextrogyre, qui dit que si un système de référence tourne dans ce sens des aiguilles d'une montre, la déflexion d'un objet (effet de Coriolis) est vers la gauche ; (x) Principe du sceau carbonaté - la croissance d'une plate-forme auréolée est déterminée par la croissance de l'auréole ; (xi) Principe de Uniformitarianisme - les changements géologiques sont dues, principalement, aux mêmes processus et les changements continus qui peuvent être observés actuellement ; (xii) Principe d'Ochkam - la pluralité ne doit pas être invoqué sans besoin “Pluritas non est ponenda sine necessita”.
Principe Dextrogyre.....................................................................................................................................................................Clockwise rule
Ce principe dit que si le système de référence tourne dans le sens des aiguilles d’une montre la déflexion (force de Coriolis) est vers la gauche de l'objet.
Voir : « Effet de Coriolis »
&
« Principe Géologique »
&
« Transport d’Eckman »
Ce principe est le résultat d' une mauvaise application de l'accélération de Coriolis (accélération nécessaire pour maintenir un corps dans sa trajectoire en compte la rotation de la Terre), ce qui entraîne la déviation de la trajectoire d'un corps. Le cadran solaire est basé sur la rotation de la Terre autour du Soleil. Comme la Terre tourne autour de son axe de rotation, le Soleil semble se déplacer dans le ciel. Dans l'hémisphère nord, l'ombre d'un objet, comme celle d'un cadran solaire, produit par la lumière du soleil, se déplace dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre. Toutefois, le même cadran placée dans l'hémisphère sud, l'ombre se déplace dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une horloge. Outre ce principe géologique, il y a d'autres principes géologiques dont les plus importantes sont : (i) Principe de composition - une roche représentée par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient ; (ii) Principe d'horizontalité originale, qui dit que les couches sédimentaires sont déposées horizontalement ; (iii) Principe de l'intersection - les filons plus récents déplacent les filons plus anciens ; (iv) Principe de l'intrusion - une roche intrusive ignée est plus jeune que celle qu'elle pénètre ; (v) Principe le superposition - dans une série sédimentaire non ou légèrement déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les couches les plus récentes sont successivement vers le haut ; (vi) Principe de la succession des fossiles - la distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, ils suivent une succession verticale définie ; (vii) Principe de Goguel - pendant la déformation, le volume de sédiments reste, plus ou moins, constant ; (viii) Principe de Walther - les faciès qui se suivent verticalement dans des strates conformes, se suivent latéralement dans les environnements adjacents ; (ix) Principe du sceau carbonaté, qui dit que la croissance d'une plate-forme auréolée est déterminée par la croissance de l'auréole ; (x) Principe de Uniformitarianisme - les changements géologiques sont dues, principalement, aux mêmes processus et les changements continus qui peuvent être observés actuellement ; (xi) Principe d'Ochkam - la pluralité ne doit pas être invoqué sans besoin “Pluritas non est ponenda sine necessita”.
Principe Géologique................................................................................................................................................................Geologic Principle
L'un des nombreux principes ou hypothèses utilisées par les géoscientistes pour rendre l'histoire de la Terre, c'est-à-dire, la Géologie, compréhensible. Toutes ces hypothèses sont fondées sur trois principes fondamentaux tirés des lois physiques et chimiques de Nicolas Steno. Cependant, avec le temps, ces principes, comme toute autre hypothèse scientifique, ont été réfutés et ainsi améliorées par des modifications successives.
Les grands principes géologiques (conjectures réfutables ) sont :
1) Principe de la Superposition -
"Dans une série sédimentaire peu ou non déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les couches plus récents successivement au-dessus". Ce principe est toujours valable. Il n'a subi aucun changement depuis Steno (sauf pour les terrasses).
2) Principe de l'Horizontalité originale -
"Les couches sédimentaires sont déposées horizontalement". Ce principe a été améliorée plus tard. En réalité, nous savons aujourd'hui que les plans de stratification sont des surfaces chronostratigraphiques composées par des environnements géologiques avec des inclinaisons différentes. Il est évident que les dépôts alluviaux (située en amont de la ligne de la baie), les dépôts de talus continental et, en particulier, les deltas de type Gilbert ne sont pas déposés horizontalement. Toutefois, compte tenu de la faible valeur de l'inclinaison des sédiments (sauf pour certains carbonates et cônes sous-marin de talus), on peut dire que ce principe, dans ses grandes lignes, est valable : la plupart des couches sédimentaires se dépose avec des inclinaisons inférieures à 10 degrés, ce qui n'est pas loin de l'horizontale.
3 ) Principe de la Continuité Latérale Originale -
"Les couches sédimentaires se déposent en continuité latérale". Elles s'amincissent jusqu'à disparaître par des biseaux d'aggradation ou de progradation contre les bords des zones de déposition originelle". Ce principe est toujours valable. Il admet que la continuité latérale des sédiments peut disparaître en raison de l'érosion ou des mouvements tectoniques. En fait, les sédiments, au moment du dépôt, sont connectés, mais ils peuvent ensuite être séparés, par exemple, en raison de la formation de vallées fluviales. Une telle discontinuité, si évidente aujourd'hui, était très difficile d'expliquer au XVIIe siècle .
4) Principe de l'Intrusion -
Ce principe souligne que l'âge relatif des deux roches ignées, ou entre une roche ignée et une roche sédimentaire, peut être déduite par les rapports géométriques entre elles : «Une roche intrusive ignée est plus jeune que celle qu'elle pénètre".
5 ) Principe de la Composition -
Selon ce principe, une roche est plus jeune que ses composants. Il s'applique à tous les types de roches : "Une roche représenté par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient". Une roche granitique est plus jeune que les inclusions (enclaves) qu'elle contient. Un conglomérat est plus jeune que ses cailloux, qui sont, souvent, des fragments de roches sédimentaires plus anciennes.
6 ) Principe de l'Intersection -
Ce principe permet de donner un âge relative aux filons, en particulier, quand ils se croisent : "Les filons plus récents déplacent les filons plus anciens". Ce principe peut, également, être utilisé pour dater les systèmes de failles : "Les failles sont plus jeunes que les roches qu'elles déplacent et plus anciennes que les roches qui se fossilisent, en discordance. On peut également dire : " Les failles plus récentes déplacent les plus anciennes". Ce principe est valable uniquement lorsqu'il est appliqué sur des surfaces d'observation relativement plates. En effet, sur les cartes structurales en isochrones (égale durée ou temps) ou en isohypses (courbes de niveau), en raison de la topographie, parfois, c'est la faille apparemment déplacée qui est la plus récente.
7 ) Principe de la Succession des Fossiles -
William Smith a proposé ce principe à la fin du XVIIIe siècle : «La distribution des fossiles dans les roches n'est pas ne imprévisibles, elle suit une succession verticale définie". Il est intéressant de noter que l'auteur de ce principe n'a jamais admis l'évolution des espèces. Aujourd'hui, tous les géoscientistes expliquent une telle succession de fossiles comme une conséquence de l'évolution des espèces.
8 ) Principe de Walther -Ce principe, ou loi de corrélation des faciès de Walther, indique que : «Les faciès qui se suivent verticalement dans des strates conformes se suivent verticalement dans les environnements adjacents". En d'autres termes, en continuité de sédimentation, si un géoscientiste reconnaît, latéralement, un faciès sableux de la plaine côtière, un faciès argileux de talus continentale et enfin un faciès argileux de la plaine abyssale, il reconnaîtra, verticalement et du bas vers le haut, un faciès argileux de plaine abyssale, un des faciès argileux de talus continental et enfin un faciès sableux de la plaine côtière.
9 ) Principe Goguel -
Ce principe, bien que très ancien, a pris une place très importante dans la géologie avec les travaux de Goguel (1954) qui a introduit le second principe de la thermodynamique dans la géologie et, en particulier, dans la tectonique : "Au cours de la déformation, le volume de sédiments se maintient, plus ou moins, constant". Ce principe est relativement approximatif. Il ne tient pas compte la réduction de volume induite par la la diminution de la porosité avec la profondeur, ainsi que les phénomènes de dissolution qui peuvent, exceptionnellement, atteindre 30% du volume total. En 1933, Lindgren a introduit le même principe en géologie minière. Il a suggéré que lors de la formation d'un minerai par substitution, il n'y a aucun changement ni de volume ni de la forme de la roche (loi des de volumes égaux).
Pendant trois siècles, les géoscientistes ont utilisé ces principes géologiques, et bien d'autres, comme le principe dextrogyre, principe de l'uniformitarianisme, principe du catastrophisme, principe de la succession des fossiles, principe d'Ochkam, etc., pour corréler et dater les roches. Dans la stratigraphie, l'étude des fossiles a été d'une importance particulière avec l'identification des fossiles guides qui ont permis d'identifier les principales discordances et déterminer l'âge relatif des roches. Les fossiles guides obéissent aux conditions suivantes : (i) Ils sont faciles à distinguer de s autres ; (ii) ils apparaissent dans différents types de roches sédimentaires et (iii) Ils ont une distribution spatiale et géographique importante et une distribution stratigraphique et temporelle réduite.
Principe de Goguel ..................................................................................................................................................................Goguel's Principle
Ce principe dit que pendant la déformation, le volume des sédiments reste, plus ou moins, constant.
Voir : « Dissolution »
&
« Principe Géologique »
&
« Tectonique »
Ce principe, bien que très ancien, a pris une place très importante dans la géologie avec les travaux de Goguel (1954) qui a introduit le second principe de la thermodynamique dans la géologie et, en particulier dans la tectonique. Ce principe est assez approximatif, car il ne tient pas compte de la réduction du volume induite par la diminution de la porosité avec la profondeur et les phénomènes de dissolution (stylolitisation), qui peuvent atteindre 30% du volume total. La tentative d'interprétation géologique proposée dans cette figure est facilement réfutée, car l'interprète fait disparaître, lors de la déformation, une énorme quantité de sédiments. En fait, les réflecteurs A, B , C et D sont raccourcies de quantités très différentes. Outre ce principe géologique, il y a d'autres principes géologiques dont les plus importantes sont : (i) Principe de composition - une roche représentée par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient ; (ii) Principe d'horizontalité originale qui dit que les couches sédimentaires sont déposées horizontalement ; (iii) Principe de l'intersection - les filons plus récents déplacent les filons plus anciens ; (iv) Principe de l'intrusion - une roche intrusive ignée est plus jeune que celle qu'elle pénètre ; (v) Principe le superposition - dans une série sédimentaire non ou légèrement déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les couches les plus récentes sont successivement vers le haut ; (vi) Principe de la succession des fossiles - la distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, ils suivent une succession verticale définie ; (vii) Principe de Walther - les faciès qui se suivent verticalement dans des strates conformes, se suivent latéralement dans les environnements adjacents ; (viii) Principe du sceau carbonaté, - la croissance d'une plate-forme auréolée est déterminée par la croissance de l'auréole ; (ix) Principe de Uniformitarianisme - les changements géologiques sont dues, principalement, aux mêmes processus et les changements continus qui peuvent être observés actuellement ; (x) Principe d'Ochkam - la pluralité ne doit pas être invoqué sans besoin “Pluritas non est ponenda sine necessita” ; (ix) Principe dextrogyre, qui dit que si un système de référence tourne dans ce sens des aiguilles d'une montre, la déflexion d'un objet (effet de Coriolis) est vers la gauche.
Principe de la Horizontalité Originelle...............................................................................Principle of original horizontality
Ce principe dit que les couches sédimentaires se déposent horizontalement.
Voir : « Déposition (clastiques) »
&
« Inclinaison du Dépôt »
&
« Principe Géologique »
Ce principe a été récemment amélioré. En fait, nous savons, actuellement, que les plans de stratification sont des surfaces chronostratigraphiques composées par des environnements géologiques avec des inclinaisons différentes. Les dépôts alluviaux (situés en amont de la ligne de la baie), les dépôts de talus continental et, en particulier, les delta de type Gilbert ne se déposent pas horizontalement. Toutefois, compte tenu de la faible valeur des inclinaisons sédimentaires (sauf pour certains carbonates et cônes sous-marin de talus), on peut dire que ce principe, dans ses grandes lignes, est valide. La grande majorité des couches sédimentaires sont déposées avec des inclinaisons inférieures à 10 degrés, ce qui n'est pas loin de l'horizontale. Outre ce principe géologique, il y a d'autres principes géologiques dont les plus importantes sont : (i) Principe de composition - une roche représentée par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient ; (ii) Principe de Goguel - pendant la déformation, le volume de sédiments reste, plus ou moins, constant; (iii) Principe de l'intersection - les filons plus récents déplacent les filons plus anciens ; (iv) Principe de l'intrusion - une roche intrusive ignée est plus jeune que celle qu'elle pénètre ; (v) Principe le superposition - dans une série sédimentaire non ou légèrement déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les couches les plus récentes sont successivement vers le haut ; (vi) Principe de la succession des fossiles - la distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, ils suivent une succession verticale définie ; (vii) Principe de Walther - les faciès qui se suivent verticalement dans des strates conformes, se suivent latéralement dans les environnements adjacents ; (viii) Principe du sceau carbonaté, qui dit que la croissance d'une plate-forme auréolée est déterminée par la croissance de l'auréole ; (ix) Principe de Uniformitarianisme - les changements géologiques sont dues, principalement, aux mêmes processus et les changements continus qui peuvent être observés actuellement ; (x) Principe d'Ochkam . la pluralité ne doit pas être invoqué sans besoin “Pluritas non est ponenda sine necessita” ; (ix) Principe dextrogyre, qui dit que si un système de référence tourne dans ce sens des aiguilles d'une montre, la déflexion d'un objet (effet de Coriolis) est vers la gauche.
Principe de Huygens...............................................................................................................................................................Huygens' principle
Ce principe dit que tout point sur le front d'onde est une source d'ondes secondaires.
Voir : « Onde »
&
« Crête (de l’onde) »
&
« Houle »
Ce principe formulé par Fresnel en 1815, reprend la base du modèle d'ondulatoire développée par Huygens en 1690. Le principe de Huygens stipule que chaque point de la surface d'onde se comporte comme une nouvelle source ponctuelle d'émission d'ondes sphériques qui en s'additionnant formeront un nouveau front d'onde et ainsi de suite. Pour mieux comprendre ce principe, envisageons une onde plane dont le front d'onde est rectiligne. Ensuite, considérons les points situés sur un plan P parallèle au front d'onde (pour simplifier, considérons uniquement la période de l'onde, dont la valeur maximale passe par P à l'instant 0) . Pour une onde «complète» (sinusoïdale infinie), il suffit de superposer les périodes. En effet, si chaque point P émet une onde sphérique, après un temps t : (i) Un point à une distance c.1 du plan P recevra uniquement le front de une unique onde sphérique (celle émise par le point plus proche du temps 0), chaque point situé sur ce plan parallèle aura une amplitude positive ; (ii) Un point situé au-delà de cette distance n'a pas encore reçu l'onde et a donc une amplitude zéro ; (iii) Un point avant de cette distance reçoit des ondes de plusieurs points de P ( les «côtés» des ondes sphériques), mais les ondes ont un décalage différent, dont les amplitudes s'annulent. Cela signifie que, compte tenu la rémission sphérique, on obtient un front plat qui progresse à une vitesse constante c, un front plat progresse à une vitesse c. Dans le cas de la propagation de la lumière dans un solide, l'onde avance étape par étape. En réalité, le nuage électronique des atomes masque l'onde, de telle sorte que celle-ci ne peut pas progresser mais peut exciter les atomes eux-mêmes qui rémittent l'onde (diffusion de Rayleigh) qui va exciter l'atome voisin. Ceci explique, en particulier, la "décélération" de l'onde (et l'indice de réfraction n) : les ondes électromagnétiques ne progressent plus à la vitesse de la lumière dans le vide (c = 300000 km / s), mais à la vitesse c / n, autrement dit, que le front d'onde est retardée par le phénomène de masquage et de rémission. Mais le principe de Huygens est également valable pour la propagation dans le vide, sans support matériel. Dans le cas des fronts plats, le principe de Huygens peut être surmonté pat l'introduction du concept de spectre d'ondes planes, offrant la solution exacte à n'importe quelle distance.
Principe d’Intersection...............................................................................................................................................Principle of intersection
Ce principe dit que les filons plus récents déplacent plus anciens.
Voir : « Âge Relatif »
&
« Isochrone »
&
« Principe Géologique »
Dans cette figure, c'est le filon A, qui a été déplacé par le filon B qui est, certainement, le plus récent (notons que la surface d'observation est plus ou moins plate). Ce principe, appelé principe de l'intersection peut, également, être utilisé pour dater les systèmes de faille. Les failles sont plus jeunes que les roches qu'elles déplacent et plus ancienne que les roches que les fossilisent en discordance. Également, on peut dire que les failles plus jeunes déplacent les failles les plus anciennes. Toutefois, ce principe est valable uniquement lorsqu'il est appliqué sur des surfaces d'observation relativement plates. Dans des les cartes structurales en isochrones (égal temps) ou en isohypses (courbes de niveau), en raison de la topographie, c'est la faille ou le filon apparemment déplacé qui est le plus récent (voir : Relations d'Intersection). Outre ce principe géologique, il y a d'autres principes géologiques dont les plus importantes sont : (i) Principe de composition - une roche représentée par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient ; (ii) Principe de Goguel - pendant la déformation, le volume de sédiments reste, plus ou moins, constant; (iii) Principe d'horizontalité originale, qui dit que les couches sédimentaires sont déposées horizontalement ; (iv) Principe de l'intrusion - une roche intrusive ignée est plus jeune que celle qu'elle pénètre ; (v) Principe le superposition - dans une série sédimentaire non ou légèrement déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les couches les plus récentes sont successivement vers le haut ; (vi) Principe de la succession des fossiles - la distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, ils suivent une succession verticale définie ; (vii) Principe de Walther - les faciès qui se suivent verticalement dans des strates conformes, se suivent latéralement dans les environnements adjacents ; (viii) Principe du sceau carbonaté qui dit que la croissance d'une plate-forme auréolée est déterminée par la croissance de l'auréole ; (ix) Principe de Uniformitarianisme - les changements géologiques sont dues, principalement, aux mêmes processus et les changements continus qui peuvent être observés actuellement ; (x) Principe d'Ochkam - la pluralité ne doit pas être invoqué sans besoin “Pluritas non est ponenda sine necessita” ; (ix) Principe dextrogyre - si un système de référence tourne dans ce sens des aiguilles d'une montre, la déflexion d'un objet (effet de Coriolis) est vers la gauche.
Principe d’Intrusion............................................................................................................................................................Principle of intrusion
Ce principe dit qu’une roche intrusive est plus récente que celle qu’elle pénètre.
Voir : « Âge Relatif »
&
« Isochrone »
&
« Troncature »
Ce principe suggère que l'âge relatif entre deux roches ignées ou entre une roche ignée et une roche sédimentaire, peut être déduite par les relations géométriques entre elles. En effet, comme illustré dans cette tentative d'interprétation géologique d'un ligne sismique régionale de la dépression de Rockwall (offshore de l'Angleterre), il est évident que les intrusions volcaniques sont postérieurs aux roches qu'elles traversent, même si celles-ci sont, en partie, d'origine volcanique. Outre ce principe géologique, il y a d'autres principes géologiques dont les plus importantes sont : (i) Principe de composition - une roche représentée par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient ; (ii) Principe de Goguel - pendant la déformation, le volume de sédiments reste, plus ou moins, constant ; (iii) Principe d'horizontalité originale - les couches sédimentaires sont déposées horizontalement ; (iv) Principe de l'intersection - les filons plus récents déplacent les filons plus anciens ; (v) Principe le superposition - dans une série sédimentaire non ou légèrement déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les couches les plus récentes sont successivement vers le haut ; (vi) Principe de la succession des fossiles - la distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, ils suivent une succession verticale définie ; (vii) Principe de Walther - les faciès qui se suivent verticalement dans des strates conformes, se suivent latéralement dans les environnements adjacents ; (viii) Principe du sceau carbonaté, qui dit que la croissance d'une plate-forme auréolée est déterminée par la croissance de l'auréole ; (ix) Principe de Uniformitarianisme - les changements géologiques sont dues, principalement, aux mêmes processus et les changements continus qui peuvent être observés actuellement ; (x) Principe d'Ochkam - la pluralité ne doit pas être invoqué sans besoin “Pluritas non est ponenda sine necessita” ; (ix) Principe dextrogyre - si un système de référence tourne dans ce sens des aiguilles d'une montre, la déflexion d'un objet (effet de Coriolis) est vers la gauche.
Principe d’Ockham .................................................................................................................................................................Ockham's Principle
Ce principe dit que la pluralité ne doit pas être invoquée sans nécessité : “ Pluritas non est ponenda sine necessita ”.
Voir : « Eustasie »
&
« Stratigraphie Séquentielle »
&
« Principe Géologique »
Le principe d'Ochkam est le principe selon lequel quand il y a plusieurs explications possibles pour un phénomène, c'est que l'explication la plus simple qui est le plus susceptible de se rapprocher de la vérité. Ce principe est appliqué dans toutes les sciences, mais certains géoscientistes, surtout maintenant avec la fiction du réchauffement climatique anthropique, ont tendance à l'oublier. L vérité scientifique n'existe pas. Chaque hypothèse ou conjecture ne peuvent jamais être vérifiée, mais plutôt corroborée ou validée (corroboration est différent validation), ce qui signifie que la méthode scientifique est plutôt la falsification que le verificationisme. Outre ce principe géologique, il y a d'autres principes géologiques dont les plus importantes sont : (i) Principe de composition - une roche représentée par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient ; (ii) Principe de Goguel - pendant la déformation, le volume de sédiments reste, plus ou moins, constant ; (iii) Principe d'horizontalité originale - les couches sédimentaires sont déposées horizontalement ; (iv) Principe de l'intersection - les filons plus récents déplacent les filons plus anciens ; (v) Principe le superposition - dans une série sédimentaire non ou légèrement déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les couches les plus récentes sont successivement vers le haut ; (vi) Principe de la succession des fossiles - la distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, ils suivent une succession verticale définie ; (vii) Principe de Walther - les faciès qui se suivent verticalement dans des strates conformes, se suivent latéralement dans les environnements adjacents ; (viii) Principe du sceau carbonaté, qui dit que la croissance d'une plate-forme auréolée est déterminée par la croissance de l'auréole ; (ix) Principe de Uniformitarianisme - les changements géologiques sont dues, principalement, aux mêmes processus et les changements continus qui peuvent être observés actuellement ; (x) Principe de l'intrusion - une roche intrusive ignée est plus jeune que celle qu'elle pénètre ; (ix) Principe dextrogyre - si un système de référence tourne dans ce sens des aiguilles d'une montre, la déflexion d'un objet (effet de Coriolis) est vers la gauche.
Principe du Seau Carbonaté...........................................................................................................................................Bucket principle
Ce principe dit que la croissance d'une plate-forme carbonatée auréolée ou frangée est, principalement, déterminée par le potentiel de croissance de l'auréole. Synonyme Seau Carbonaté.
Voir : « Bioherme »
&
« Déposition (carbonates) »
&
« Principe Géologique »
L'architecture de la croissance d'une plate-forme carbonatée auréolée ressemble à la géométrie d'un seau soutenue, soit par des bordures rigides formées par des récifs ou par rapide cémentation de sable de haut fond (sables carbonatés), soit par le remplissage de sédiments non-consolidés sédiments du lagon ou de la plaine marée. N'oublions pas que trois concepts de base doivent être prises en compte dans la sédimentation carbonatée : (a) Les carbonates sont, principalement, d'origine organique ; (b) Les carbonates construisent structures résistantes aux vagues de la mer et (c) Les carbonates subissent un changement diagénétique très intense, une fois que le minéral d'origine est métastable. Outre ce principe géologique, il y a d'autres principes géologiques dont les plus importantes sont : (i) Principe de composition - une roche représentée par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient ; (ii) Principe de Goguel - pendant la déformation, le volume de sédiments reste, plus ou moins, constant ; (iii) Principe d'horizontalité originale - les couches sédimentaires sont déposées horizontalement ; (iv) Principe de l'intersection - les filons plus récents déplacent les filons plus anciens ; (v) Principe le superposition - dans une série sédimentaire non ou légèrement déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les couches les plus récentes sont successivement vers le haut ; (vi) Principe de la succession des fossiles, la distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, ils suivent une succession verticale définie ; (vii) Principe de Walther - les faciès qui se suivent verticalement dans des strates conformes, se suivent latéralement dans les environnements adjacents ; (viii) Principe d'Ochkam - la pluralité ne doit pas être invoquée sans besoin “Pluritas non est ponenda sine necessita” ; (ix) Principe de Uniformitarianisme - les changements géologiques sont dues, principalement, aux mêmes processus et les changements continus qui peuvent être observés actuellement ; (x) Principe de l'intrusion - une roche intrusive ignée est plus jeune que celle qu'elle pénètre ; (ix) Principe dextrogyre, qui dit que si un système de référence tourne dans ce sens des aiguilles d'une montre, la déflexion d'un objet (effet de Coriolis) est vers la gauche.
Principe de la Succession des Fossiles..........................................................................................Principle of fossil succession
Ce principe dit que la a distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, elle suit une succession verticale définie.
Voir : « Fossile »
&
« Âge Relatif »
&
« Principe Géologique »
William Smith a proposé ce principe à la fin du XVIIIe siècle qui dit que la distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, elle suit une succession verticale définie. Il est intéressant de noter que l'auteur de ce principe n'a jamais admis l'évolution des espèces. Aujourd'hui, tous les géoscientistes expliquent une telle succession de fossiles comme l'une des conséquences de l'évolution des espèces. N'oublions pas que la Géologie et la Paléontologie sont des sciences et que le Créationnisme est une religion. Outre ce principe géologique, il y a d'autres principes géologiques dont les plus importantes sont : (i) Principe de composition - une roche représentée par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient ; (ii) Principe de Goguel, pendant la déformation, le volume de sédiments reste, plus ou moins, constant; (iii) Principe d'horizontalité originale, qui dit que les couches sédimentaires sont déposées horizontalement; (iv) Principe de l'intersection, les filons plus récents déplacent les filons plus anciens ; (v) Principe le superposition, dans une série sédimentaire non ou légèrement déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les couches les plus récentes sont successivement vers le haut ; (vi) Principe du sceau carbonaté, qui dit que la croissance d'une plate-forme auréolée est déterminée par la croissance de l'auréole ; (vii) Principe de Walther - les faciès qui se suivent verticalement dans des strates conformes, se suivent latéralement dans les environnements adjacents ; (viii) Principe d'Ochkam - la pluralité ne doit pas être invoqué sans besoin “Pluritas non est ponenda sine necessita” ; (ix) Principe de Uniformitarianisme - les changements géologiques sont dues, principalement, aux mêmes processus et les changements continus qui peuvent être observés actuellement ; (x) Principe de l'intrusion - une roche intrusive ignée est plus jeune que celle qu'elle pénètre ; (ix) Principe dextrogyre, qui dit que si un système de référence tourne dans ce sens des aiguilles d'une montre, la déflexion d'un objet (effet de Coriolis) est vers la gauche.
Principe da Superposition.................................................................................................................................Principle of superposition
Ce principe dit que dans une série sédimentaire, peu ou non déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les plus récentes, successivement, vers le haut.
Voir : « Âge Relatif »
&
« Principe Géologique »
&
« Sédimentation »
Comme l'illustré dans cette tentative d' interprétation géologique d'une ligne sismique du lac de Maracaibo (Venezuela), le principe de la superposition est plus qu'évident, en particulier dans les régions non déformées par le raccourcissement sédimentaire . Quand les sédiments sont très raccourcis, il peut se former des failles inverses et les intervalles sédimentaires plus anciens peuvent chevaucher des intervalles plus récents, comme on peut le constater dans la partie inférieure de la faille inverse proposée dans la partie centrale de cette tentative d'interprétation. Cependant, on peut dire que dans les zones où le raccourcissement sédimentaire est faible, le principe de la superposition avancé par Nicolas Steno, au XVIIe siècle, est valable, sauf pour les terrasses. Outre ce principe géologique, il y a d'autres principes géologiques dont les plus importantes sont : (i) Principe de composition - une roche représentée par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient ; (ii) Principe de Goguel - pendant la déformation, le volume de sédiments reste, plus ou moins, constant ; (iii) Principe d'horizontalité originale - les couches sédimentaires sont déposées horizontalement ; (iv) Principe de l'intersection - les filons plus récents déplacent les filons plus anciens ; (v) Principe de la succession des fossiles - la distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, ils suivent une succession verticale définie ; (vi) Principe du sceau carbonaté - la croissance d'une plate-forme auréolée est déterminée par la croissance de l'auréole ; (vii) Principe de Walther - les faciès qui se suivent verticalement dans des strates conformes, se suivent latéralement dans les environnements adjacents ; (viii) Principe d'Ochkam - la pluralité ne doit pas être invoquée sans besoin “Pluritas non est ponenda sine necessita” ; (ix) Principe de Uniformitarianisme - les changements géologiques sont dues, principalement, aux mêmes processus et les changements continus qui peuvent être observés actuellement ; (x) Principe de l'intrusion - une roche intrusive ignée est plus jeune que celle qu'elle pénètre ; (ix) Principe dextrogyre - si un système de référence tourne dans ce sens des aiguilles d'une montre, la déflexion d'un objet (effet de Coriolis) est vers la gauche.
Principe d’Uniformitarisme.........................................................................................................................Principle of uniformitarism
Hypothèse suivant laquelle les changements géologiques sont, principalement, le résultat de processus et variation continues comme celles qu’on observe aujourd’hui.
Voir : « Modèle de Dépôt (sable-argile) »
&
« Stratigraphie Séquentielle »
&
« Principe Géologique »
Le principe de uniformitarianisme, ainsi que le principe du catastrophisme sont des hypothèses sur l'histoire géologique de la Terre. Le premier dit que la principale cause des changements terrestres sont lents et continus, comme ceux observés aujourd'hui. En revanche, le catastrophisme dit que sont un petit nombre d'événements dramatiques qui sont la cause principale des changements géologiques. L'uniformitarianisme est, souvent, annoncé comme "le Présent est la clé du Passé". Outre ce principe géologique, il y a d'autres principes géologiques dont les plus importantes sont : (i) Principe de composition - une roche représentée par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient ; (ii) Principe de Goguel - pendant la déformation, le volume de sédiments reste, plus ou moins, constant ; (iii) Principe d'horizontalité originale - les couches sédimentaires sont déposées horizontalement ; (iv) Principe de l'intersection - les filons plus récents déplacent les filons plus anciens ; (v) Principe de la succession des fossiles - la distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, ils suivent une succession verticale définie ; (vi) Principe du sceau carbonaté, qui dit que la croissance d'une plate-forme auréolée est déterminée par la croissance de l'auréole ; (vii) Principe de Walther - les faciès qui se suivent verticalement dans des strates conformes, se suivent latéralement dans les environnements adjacents ; (viii) Principe d'Ochkam - la pluralité ne doit pas être invoqué sans besoin “Pluritas non est ponenda sine necessita” ; (ix) Principe le superposition - dans une série sédimentaire non ou légèrement déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les couches les plus récentes sont successivement vers le haut ; (x) Principe de l'intrusion - une roche intrusive ignée est plus jeune que celle qu'elle pénètre ; (ix) Principe dextrogyre, qui dit que si un système de référence tourne dans ce sens des aiguilles d'une montre, la déflexion d'un objet (effet de Coriolis) est vers la gauche.
Principe de Walther................................................................................................................................................................Walther's Principle
Ce principe dit que les faciès se succèdent en strates conformes verticalement et latéralement dans les milieux sédimentaires adjacents.
Voir : « Stratification (sédiments) »
&
« Faciès »
&
« Principe Géologique »
Ce principe est également connu comme la loi de corrélation des faciès. En effet, dans cette cette tentative d' interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de New Jersey (Baltimore Canyon), dans les zones où il y a continuité de la sédimentation, on reconnaît latéralement un faciès sableux de la plaine côtière (1) ; puis, latéralement, un faciès argileux de talus continentale (2) ; et enfin une faciès argileux de la plaine abyssale (3). Verticalement et vers le haut, il est également reconnu un faciès argileux de la plaine abyssale (3), un faciès argileux de talus continentale (2) et enfin, au sommet, un faciès sableux de plaine côtière (1). Outre ce principe géologique, il y a d'autres principes géologiques dont les plus importantes sont : (i) Principe de composition - une roche représentée par des fragments dans une autre roche est plus ancienne que la roche qui les contient ; (ii) Principe de Goguel - pendant la déformation, le volume de sédiments reste, plus ou moins, constant ; (iii) Principe d'horizontalité originale - les couches sédimentaires sont déposées horizontalement ; (iv) Principe de l'intersection - les filons plus récents déplacent les filons plus anciens ; (v) Principe de la succession des fossiles - la distribution des fossiles dans les roches n'est pas imprévisible, ils suivent une succession verticale définie ; (vi) Principe du sceau carbonaté - la croissance d'une plate-forme auréolée est déterminée par la croissance de l'auréole ; (vii) Principe de Uniformitarianisme - les changements géologiques sont dues, principalement, aux mêmes processus et les changements continus qui peuvent être observés actuellement ; (viii) Principe d'Ochkam - la pluralité ne doit pas être invoqué sans besoin “Pluritas non est ponenda sine necessita” ; (ix) Principe le superposition - dans une série sédimentaire non ou légèrement déformée, les couches les plus anciennes sont à la base et les couches les plus récentes sont successivement vers le haut ; (x) (iv) Principe de l'intrusion - une roche intrusive ignée est plus jeune que celle qu'elle pénètre ; (ix) Principe dextrogyre, qui dit que si un système de référence tourne dans ce sens des aiguilles d'une montre, la déflexion d'un objet (effet de Coriolis) est vers la gauche.
Prisme d’Accrétion...............................................................................................................................................................Accrectionary prism
Prisme sédimentaire qui se trouve dans une fosse océanique au niveau d'une zone de subduction de Benioff (type B).
Voir : « Subduction de type B (Benioff) »
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« Théorie de la Tectonique des Plaques »
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« Fosse Océanique »
Dans une zone de subduction de Benioff ou de type-B, la plaque océanique descendant induit l'accumulation et le raccourcissement des sédiments marins contre la plaque chevauchante. Toutefois, un prisme d'accrétion significatif se forme uniquement lorsque l'angle de subduction est petit. Les sédiments sont raccourcies (comprimés, pour certains géoscientistes) jusqu'à qu'il se forment des failles inverses et des chevauchements qui forment une importante anomalie morphologique caractéristique de subduction de type B, qui peut, parfois, émerger à certains endroits, comme c'est le cas dans l'île de la Barbade (Amérique centrale). La structure interne d'un prisme d'accrétion est similaire à celle des ceintures plissées superficielles des bassins d'avant-pays. Une série de chevauchements avec une polarité (vergence) en direction de la fosse océanique se forme avec les chevauchements plus récents près de la fosse (raccourcissement en séquence) et un soulèvement progressif des chevauchements et structures plus anciennes, près de la chaîne de montagnes. La forme du prisme d'accrétion est déterminée par la rapidité de formation des failles le long du détachement basal et dans son intérieur, ce qui est très sensible à la pression du fluide ides pores. Ainsi, peu à peu, les failles inverses et les chevauchements créent un prisme qui arrive à maturité quand il a une morphologie triangulaire (en coupe), laquelle souligne un raccourcissement critique. Dès que le prisme atteint le raccourcissement critique, il maintiendra la géométrie et croîtra uniquement, fonction du raccourcissement) pour devenir un plus grande, mais semblable. Les prismes d'accrétion, ainsi que les terrains ajoutés, ne sont pas équivalentes à des plaques tectoniques, bien qu'il soient associées à des plaques tectoniques et accroître les continents en résultat de la collision tectonique. Les matériaux incorporés dans un prisme d'accrétion comprennent : (i) Des basaltes du plancher océanique ; (ii) Des sédiments pélagiques qui se sont déposés au-dessus de la plaque plongeante ; (iii) Des sédiments de la fosse océanique qui sont, généralement, riches en turbidites, avec du matériel provenant des bassins d'avant arc, arcs volcaniques, continent, bassins transportés, etc.
Prisme de Bas Niveau............................................................................................................................................Lowstand prograding wedge
Ensemble sédimentaire progradant déposée dans des conditions géologiques de bas niveau (de la mer). Le prisme de bas niveau bas se dépose sur le talus continental, une fois que le bassin n’a pas de plate-forme continentale. Dans des conditions normales, son plus haut niveau de dépôt n’atteint jamais le rebord du bassin.
Voir : « Cycle Séquence »
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« Cortège de Bas Niveau (de la mer) »
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« Cortège Sédimentaire »
Dans un cycle stratigraphique dit cycle-séquence, entre la discordance inférieure (surface d'érosion) et la discordance supérieure (surface d'érosion), la différence d'âge est inférieure à 3 - 5 My. Trois grands cortèges sédiments peuvent être reconnu dans un cycle-séquence : (i) Cortège de bas niveau (CBN), au cours duquel le niveau de la mer est toujours plus bas que le dernier rebord du bassin (du cycle-séquence précédent), qui est composé trois membres, qui sont du bas vers le haut : (a) Cônes sous-marins de bassin (CSB) ; (b) Cônes sous marins de talus (CST) et (c) Prisme de bas niveau (PBN) qui, comme son nom l'indique, a une géométrie progradante prépondérante ; (ii) Cortège transgressif (CT) et (iii) Prisme de haut niveau (PBN). Le cortège transgressif et le prisme de haut niveau se déposent dans des conditions géologiques de haut niveau (de la mer), ce que veut dire que le niveau de la mer est au-dessus du nouveau rebord du bassin, lequel a passé a être la dernière rupture de l'inclinaison de la plaine côtière du prisme de bas niveau (rebord continental), dès que le niveau de la mer l'a inondé. Le cortège transgressif a une géométrie, globalement, rétrogradante, tandis que la géométrie du prisme de haut niveau est progradante. Cette figure illustre la corrélation stratigraphique (en cortèges sédimentaires qui forment les cycles-séquence), proposée par P. Vail, entre 5 puits d'exploration de l'onshore du Venezuela (lac Maracaibo). La discordance SB. 15.5 Ma, qui limite, inférieurement, le cycle-séquence SB. 15.5 - SB. 13.8 Ma, est facilement reconnaissable dans tous les puits d'exploration. Deux de ces puits, les plus distaux, ont pénétré le prisme de bas niveau (PNB ) en aval du rebord du bassin du cycle-séquence précédent. En amont du rebord du bassin du cycle-séquence précédent, la discordance basale (SB. 15.5 Ma) a été couverte directement par le cortège transgressif (CT), cela signifie, qu'en amont du rebord du bassin du cycle précédent, le prisme de bas niveau (PBN) ne s'est pas déposé. Ceci est très important, une fois qu'en en termes d'exploration pétrolière, on peut dire qu'à montant du nouveau rebord du bassin, les meilleures roches-réservoirs du bassin n'existent pas.
Prisme de Bas Niveau Inférieur.................................................................................................Lower lowstand prograding wedge
Dans un contexte géologique de rampe (contexte du bassin), le membre supérieur d'un cortège sédimentaire de bas niveau (CBN) est composé de trois ensembles sédimentaires : (i) Vallées incisées remplies (Vir) ; (ii) Prisme de Bas niveau inférieur (PBNi) et (iii) Prisme bas niveau supérieur (PBNs). Le prisme niveau bas supérieur (PBNs) est déposé pendant le début de la montée relative du niveau de la mer, c’est-à-dire, immédiatement après la chute relative pendant laquelle s’est déposé le prisme de bas niveau inférieur (PBNi).
Voir : « Contexte de Bassin (rampe) »
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« Cortège de Bas Niveau (de la mer) »
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« Cortège Sédimentaire »
Dans un contexte de rampe, le bassin a pas de plate-forme. Le rebord du bassin du cycle-séquence précédent n'est pas bien marquée, ce qui signifie qu'il y a une transition, plus ou moins progressive, entre la plaine côtière, pente continentale et plaine abyssale. En d'autres termes, dans un contexte géologique de rampe, il est très difficile de localiser le rebord du bassin. Dès que le cycle-séquence commence à se déposer dans ce contexte, l'aggradation du cortège de bas niveau qui se compose de trois membres : (i) Cônes sous-marins de bassin ; (ii) Cônes sous-marins de talus et (iii) Prisme de bas niveau, est relativement petit et l'individualisation de trois membres difficiles. Souvent, l'épaisseur des cônes sous-marins de bassin (CSB) et de talus (CST) est inférieure à la résolution sismique, mais rarement celle du prisme de bas niveau (PBN). Ainsi, souvent, uniquement le prisme de bas niveau qui est composé de sédiments grossiers, est reconnu sur les lignes sismiques. En fait, au cours du chute relative du niveau de la mer qui induit la discordance basale, les cônes sous-marins de bassin et de talus se déposent le long de la rampe (comme illustré dans ce schéma) et sont fossilisées par la partie inférieure du prisme de bas niveau dont la composition est essentiellement argileuse et qui se dépose quand la chute relative du niveau de la mer commence à ralentir pour après s'arrêter. Dès que le taux de montée relative du niveau de la mer augmente, la profondeur de l'eau augmente fortement et la ligne de côte se déplacé vers le continent. Comme l'apport terrigène est important (conditions géologiques de bas niveau marin), peu à peu, la ligne de côte se déplace vers la mer, au fur et à mesure que les progradations de la partie supérieur du prisme de bas niveau fossilisent les dépôts plus fins du prisme de bas niveau inférieur, comme illustré ci-dessus.
Prisme de Bas Niveau Supérieur..............................................................................................Upper lowstand prograding wedge
Dans un contexte géologique de rampe, le prisme de bas niveau (PNB) est composé de trois ensembles sédimentaires : (i) Vallées incisées remplies (Vir) ; (ii) Prisme bas niveau inférieur (PBNi) et (iii) Prisme de vas niveau supérieur (PBNs). Le prisme de bas niveau inférieur (PBNi), ainsi que les cônes sous-marins de bassin et talus, est déposée immédiatement après la chute relative du niveau de la mer et est fossilisé par le prisme de bas niveau supérieur (PBNs), qui est déposé lors de la montée relative du niveau de la mer..
Voir : « Contexte de Bassin (rampe) »
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« Cortège de Bas Niveau (de la mer) »
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« Cortège Sédimentaire »
Dans le contexte géologique de rampe, les bassins sédimentaires n'ont pas de plate-forme continentale, une fois que le rebord du bassin qui correspond au dernier rebord continental du cycle-séquence précédant, est difficile à mettre en évidence. La géométrie de la discordance basale du nouveau cycle-séquence est, plus ou moins, plate sans rupture d'inclinaison marquée prononcé comme illustrée dans cette figure. Dans ces conditions, il y a une transition progressive entre la plaine côtière, le talus continental et la plaine abyssale, sans possibilité de mettre en évidence avec précision le rebord du bassin. Pendant la chute relative du niveau de la mer qui a induit la discordance, dans les parties les basses, se sont déposés des cônes sous-marins et le prisme bas niveau inférieur. L'épaisseur de ces intervalles est relativement faibles et, parfois, au-dessous de la résolution sismique. Quand ils sont visibles sur lignes sismiques, la géométrie de l'ensemble est rétrogradante comme suggéré dans ce schéma. Dès que le niveau relatif de la mer s'est arrêté de descendre et a commencé à monter en accélération, la profondeur de l'eau augmente de manière significative. La ligne de côte se déplace vers le continent. Pendant la période de stabilité relative du niveau de la mer qui suit de l'augmentation de la montée relative, comme l'apport terrigène est important (bas niveau de la mer), la ligne de côte se déplace, peu à peu, vers la mer, au fur et à mesure que se déposent les sédiments le long des progradations du prisme de bas niveau supérieur. Au fil du temps et avec alternance répétée des incréments de montée et stabilité relative du niveau de la mer, les sédiments fins du prisme de bas niveau inférieur sont fossilisés par des sédiments plus grossiers du prisme de bas niveau supérieur, lequel se caractérise par une base érodée, qui dans certains endroits, peut éroder le prisme bas niveau inférieur et former des vallées incisées. Lorsque cela arrive, les vallées incisées sont, par la suite, remplies par des sédiments très grossiers.
Prisme de Bas Niveau Perché......................................................................................................................................Perched lowstand
Prisme bas niveau déposé en association avec une discordance de type II, lorsque la chute relative du niveau de la mer n'est pas suffisamment importante pour le niveau de la mer devienne plus bas que le rebord du bassin. Ce type de prisme bas quand niveau se déposé quand dans un contexte de rampe, une petite chute relative du niveau de la mer se produit pendant le dépôt du prisme de bas niveau supérieur, mais qui n'est pas suffisamment importante pour créer une discordance de type I.
Voir : « Contexte de Bassin (rampe) »
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« Cortège de Bas Niveau (de la mer) »
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« Cortège Sédimentaire »
Les contextes géologiques de rampe sont fréquents dans le Golfe du Mexique. Souvent, ils sont associés à la tectonique salifère et, en particulier, avec la tectonique salifère des niveaux salifères allochtones. Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique du Golfe du Mexique, la disharmonie tectonique induite par écoulement latéral du sel a créé un discordance du type I qui souligne la limite inférieure d'un cycle-séquence. Toutefois, tenant compte de la morphologie de cette discordance, un contexte géologique de rampe est plus que probable, une fois qu'il est très difficile de mettre en évidence la rupture d'inclinaison le long de la discordance. Dans ce cas particulier, le rebord du bassin du cycle-séquence précédent est, probablement, souligné par la rupture de la discordance visible dans la partie ouest de la ligne sismique (en association avec les failles normales). Pendant la chute relative du niveau de la mer qui a induit la formation de cette discordance, se sont déposé, le long du talus continental (une fois que le bassin n'a pas de plate-forme continentale, au moins sismiquement), des cônes sous-marins de bassin (CSB), des cônes sous-marins de talus (CST) et le prisme de bas niveau marin inférieur (PBNi). Dès que le niveau relatif de la mer s'arrête de chuter et commence a monter (en accélération), la profondeur de l'eau a considérablement augmenté et la ligne de côte s'est déplacée vers le continent. Pendant la période de stabilité relative du niveau de la mer qui a suivi l'incrément d'augmentation relative comme l'apport terrigène est important (bas niveau marin), la ligne de côte s'est déplacée, peu à peu, vers la mer, au fur et à mesure que se déposent les sédiments le long des progradations du prisme de bas niveau inférieur. Cependant, une petite chute relative du niveau de la mer a induit une discordance du type II sur laquelle est déposé un prisme prisme de bas niveau suspendu. Cependant, comme la géométrie est, également, progradante, uniquement le déplacement vers la mer et légèrement vers le bas des biseaux d'aggradation, permet son identification.
Prisme de Bordure de Bassin...................................................................................................................................Shelf margin wedge
Prisme sédimentaire qui fossilise un discordance de type II et qui prograde sur une plate-forme continentale en amont de l’ancienne rupture de la surface de déposition.
Voir : « Cycle Séquence »
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« Cortège Sédimentaire »
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« Discordance Type II »
Les prismes de bordure des bassins (PBB) sont associés avec des discordances de type II. Initialement, les géoscientistes d'Exxon ont considéré deux types de discordances : (i) Discordances de type I et (ii) Discordances de type II. Une discordance de type I est induite par une chute relative du niveau de la mer qui met le niveau relatif de la mer plus bas que le rebord du bassin du cycle-séquence précédent. Ce rebord est, généralement, le bord externe de la plaine côtière, une fois que, dans la plupart des cas, au cours de la dernière partie du prisme de haut niveau (du cycle-séquence précédent), le bassin n'a pas de plate-forme. Une telle chute relative du niveau de la mer, exhume, complètement, la plate-forme continentale, si elle existe, ou soulève, encore plus, la plaine côtière par rapport au nouveau niveau relatif de la mer, et exhume, également, le talus continentale supérieur. Comme le montre le schéma supérieur, une telle descente, implique : (a) Un déplacement vers la mer et vers le bas des dépôts côtiers ; (b) La rupture des profils d'équilibre provisoire des cours d'eau ; (c) Le dépôt de cônes sous-marins profonds ; (d) Une surface d'érosion. Une discordance de type II est induite par une chute relative du niveau de la mer de petite amplitude. Le niveau relatif de la mer ne chute pas pas suffisamment pour que les conditions géologiques passent de haut vers bas niveau. Les dépôts côtiers sont légèrement déplacées vers l'aval et vers le bas (graphique du bas). Cela signifie que la plate-forme, si elle existe, n'est pas, entièrement, exhumée. Dans le cas où le bassin n'a pas de plat-forme, la plaine côtière n'est pas très soulevée par rapport au nouveau niveau relatif de la mer. En outre, comme la surface d'érosion est très limitée il n'y a pas de déposition turbiditique. La déposition continue, pratiquement, comme pendant le prisme de haut niveau, une fois qu'une montée ou stabilisation relative se produit après légère baisse. Cependant, le centre de déposition de ce nouveau intervalle sédimentaire, que certains géoscientistes appellent prisme de bordure du bassin (PBB) est, légèrement décalée vers l'aval par rapport au prisme de haut niveau au quel il est associé. Le dépôt se poursuit jusqu'à ce qu'une chute relative significative du niveau le la mer se produise. Actuellement, la plupart des géoscientistes pense que la différence entre ces deux types de discordances n'est pas relevant.