Remplissage de Chenal............................................................................................................................Channel fill

Le remplissage d'un chenal, en particulier d'un chenal fluvial, peut avoir plusieurs géométries, bien que le remplissage par des biseaux d'aggradation soit, et de loin, le plus fréquent.

Voir : « Configuration des Réflecteurs »
&
« Bas Niveau (de la mer) »
&
« Variation Relative (niveau de la mer) »

Tout d'abord, nous ne devons pas oublier que ce que la plupart des géoscientistes appellent sur le terrain ou sur les lignes sismiques, chenal est, en fait, le remplissage d'un vieux chenal le long du quel s'écoulait un cours d'eau. Ainsi, il est préférable de dire, par exemple, qu'un certain remplissage de chenal, et non un chenal, a une configuration interne parallèle ou progradante. Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de la Louisiane, une chute relative du niveau de la mer a déplacé les biseaux d'aggradation côtiers vers le bas (aggradation négative) et vers la mer (empiétement négatif). Le niveau de la mer est devenu plus bas que le rebord du bassin qui, en général (pendant le cortège de bas niveau), est le dernier rebord du bassin du cycle-séquence précédent. Cette chute relative du niveau de la mer a exhumé l'ancienne plate-forme (si le bassin avait une plate-forme continentale) ou a soulevé encore plus, de manière relative, la plaine côtière. Une érosion subaérienne a pris place et la plate-forme et la partie supérieur du talus continentale ont été exhumé, créant une surface d'érosion, c'est-à-dire une discordance. C'est cette discordance qui est illustrée dans cette tentative d'interprétation. Ainsi, les fleuves de la région ont été contraints de creuser leurs lits pour rééquilibrer leurs profiles d'équilibre temporaire qui ont été cassés par la chute relative du niveau de la mer qui a provoqué un déplacement important des embouchures vers l'aval. Ainsi, grâce à l'incision des courants ce sont formé des vallées incisées (vallées entaillées) qui, plus tard, ont été remplies lorsque le niveau relative de la mer a commencé à monter en accélération. C'est ainsi que, le remplissage de la vallée incisée illustrée sur cette ligne sismique s'est produit. L'ancien chenal fluvial a été fossilisé par des biseaux d'aggradation qui sont, également, visibles, sur les lignes sismiques perpendiculaires qui passent par le remplissage. La configuration interne de ce remplissage est, légèrement, divergente vers le centre. L'absence de compaction différentielle par rapport aux sédiments environnants (bien que l'enfouissement soit petit), suggère un faciès argileux des sédiments qui remplissent l'ancienne vallée incisé.

Remplissage Complexe.........................................................................................................................Complex filling

Quand un intervalle sédimentaire entre deux discordances ou une anomalie bathymétrique sont remplies par des paquet sédimentaires avec des configuration internes désordonnées et non-concordante entre elles.

Voir : « Biseau d'aggradation »
&
« Configuration des Réflecteurs »
&
« Variation Relative (niveau de la mer) »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore du Texas (USA) le pattern externe d'une structure chenalisante est évident. Cela signifie qu'une discordance peut se mettre en évidence par les biseaux de troncature sous-jacents et par les biseaux de progradation et aggradation sus-jacents. De plus, la géométrie de la discordance est concave et ressemble à la forme d'un chenal. D'autre part, les intervalles sédimentaires qui recouvrent la discordance, ont des configurations internes très variées et les relations entre elles sont discordantes. Ainsi, on peut dire que le remplissage sédimentaire de l'anomalie chenalisante est complexe. Cependant, cette discordance semble ne pas être associée, directement, à une chute relative du niveau de la mer, comme les discordances limitant les différents cycles stratigraphiques. Les discordances qui limitent les cycles stratigraphiques correspondant à des surfaces d'érosion, le long desquelles, par définition, il n'y a pas de dépôt, mais de l'érosion. Pendant la période de descente relative du niveau de la mer (diminution de l'accommodation), uniquement dans la partie profonde du bassin, se déposent les cônes sous-marins de basin avec un hiatus relativement petit par rapport à la formation de la discordance (l'âge des cônes sous-marins de bassin donne l'âge de la discordance, c'est-à-dire, de la chute relative du niveau de la mer). Dans ce cas particulier, en tenant compte du contexte de plaine alluviale, où la ligne sismique a été tirée et les terminaisons des réflecteurs visibles dans cette tentative d'interprétation, il est fort probable que la discordance ait été induite par une incision fluviale en association avec la courbure d'un méandre. Cela signifie, que dans le même temps, se déposaient les progradations, visibles dans la partie supérieure gauche de cette tentative et se formait la barre méandre (sur la partie convexe du méandre), dans la partie concave opposée, où l'eau du fleuve s’écoulait avec plus d'énergie, il y avait érosion. Dans ce cas, les biseau d'aggradation ne peuvent être interprétés comme induits par des montées relatives du niveau de la mer et les différents paquets de remplissage (tampons argileux) ne soulignent pas différents cycles stratigraphiques. En fait, dans ce type de dépôt, la déposition et érosion sont synchrones et interconnectés et, par conséquent, en termes de stratigraphie séquentielle, on ne doit pas parler de discordances.

Remplissage Divergent.....................................................................................................................Divergent filling

Lorsque les réflecteurs sismiques, interprétés comme des strates, s'épaississent latéralement vers le bassin ou vers la zone de plus grand subsidence. Notons que dans les lignes sismiques, l'épaississement latéral est souvent accompagné par la fission des réflecteurs, lequel ne doit pas être interprété comme une discordance fossilisée par des biseaux d'aggradation..

Voir : « Configuration des Réflecteurs
&
« Subsidence »
&
« Variation Relative (niveau de la mer) »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore du Labrador (Canada), la géométrie des bassins de type-rifte est de hémigraben. Les sédiments qui les remplissent, s'épaississent dans la direction de failles normales qui bordent les bassins de type-rift, ce qui donne au remplissage une géométrie divergente. La subsidence est différentielle. La subsidence augmente en direction des failles qui produisent l'allongement de la croûte continentale, lequel a eu lieu avant la rupture de la lithosphère. L'épaississement sédimentaire, suggère fortement que la direction de l'apport terrigène est Ouest-Est avec les sédiments venant de l'Ouest. Ainsi, on peut dire que les biseaux d'aggradation proximaux (terminaisons des réflecteurs vers montant) ont une convergence (ou polarité) Ouest (vers le continent). De même, les biseaux d'aggradation agradation distaux (terminaison des réflecteurs vers l'aval) ont une vergence Est (vers la mer). Notons que a tranche d'eau augmente, localement, vers l'Ouest due à l'érosion du fond de la mer par les icebergs. Les biseaux d'aggradation, à l'intérieur des bassins de type-rift (ou d'effondrement), sont essentiellement non-marins. En fait, les environnements sédimentaires qui prévalent dans les bassins de type rift, c'est-à-dire, dans les bassins formés avant la rupture de la lithosphère, sont non-marins, soit alluviaux soit fluviaux et, parfois, lacustres. Lorsque le taux d'extension d'un bassin de type rift n'est pas compensé par l'apport sédimentaire, autrement dit, quand l'espace créé pour les sédiments (accommodation) n'est pas complètement remplie, il se forme forme une tranche d'eau à l'intérieur du bassin et un lac, plus au moins important, peut se former. Dans ce cas, la géométrie du remplissage est divergent et non en parallèle comme illustrée dans cette tentative d'interprétation. Si les conditions climatiques sont favorables, il y a une forte probabilité que les bassin de type-rift, où il se sont formés des lacs, se déposent des argiles riches en matière organique (roches-mères potentielles). Ce sont les roches de ce type qui forment le sous-système générateur pétrolier de onshore et offshore de Cabinda (Angola).

 

Remplissage de Front de Talus................................................................................................Slope front fill

Remplissage qui exprime la manière comme le talus continental est fossilisé par les sédiments sus-jacents..

Voir : « Biseau d'aggradation »
&
« Configuration des Réflecteurs »
&
« Variation Relative (niveau de la mer) »

Cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de l'ouest de l'Australie a été faite en sous-cycle d’empiétement continental. Les différences d'âge entre les discordances qui séparent les différents sous-cycles sont toujours supérieure à 3 - 5 My et inférieures à 50 My. Comme l'illustré cette tentative d'interprétation, les différentes discordances (en blanc) ont été reconnus, principalement, par les terminaisons des réflecteurs sus-jacentes (biseaux d'aggradation côtiers et marins). Dans la plupart des cas, les terminaisons des réflecteurs sous-jacentes aux discordances ne sont pas bien visibles, mais en certains cas, les biseaux sommitaux (par troncature) sont évidents. Dans les trois derniers sous-cycles (les supérieurs), les positions successives des bords du bassin sont facilement reconnaissables, ainsi que le remplissage de front de talus continentale en particulier dans l'avant dernier sous-cycle d’empiétement continental. La rupture d'inclinaison de la discordance inférieure de l'avant dernier sous-cycle souligne le rebord du bassin au début du sous-cycle. A partir de ce point, il est facile de constater que le remplissage du bassin est progradant, c'est-à-dire que le bassin, en aval du rebord du sous-cycle précèdent, a été rempli par des progradations qui marquent les successifs talus continentaux. Compte tenu des échelles de la ligne sismique, et en particulier l'échelle l'horizontale, on peut dire que pendant les trois derniers sous-cycles, sismiquement, le bassin n'avait pas de plate-forme continentale. Les successifs rebords du bassin qui ici marquent le rebord continental, coïncidaient avec la limite extérieure de la plaine côtière. Dans ces conditions, il est très probable, que dans la partie distale de la plupart des progradations du talus continental se soient déposé des turbidites avec une morphologie de toiture en bardeaux (épaisseur inférieure à la résolution sismique). En fait, ce type de systèmes de systèmes turbiditiques est plutôt associé à des instabilités du rebord du bassin qu'avec des chutes relatives du niveau de la mer significatives. En d'autres termes, même si dans le détail, plusieurs chutes relatives du niveau de la mer sont visibles dans l'avant dernier sous-cycle d’empiétement continental (il y a au moins trois biseaux d'aggradation), elles semblent n'avoir été assez importantes pour créer des conditions géologiques de bas niveau marin.

Remplissage Monticulaire....................................................................................................Mounded onlap filling

Lorsque les réflecteurs sismiques, interprétés comme des strates, forment des anomalies topographiques ou monticules sédimentaires dessus du niveau de base. Cette géométrie est typique des constructions organiques et volcaniques, mais peut, aussi, se trouver en association avec des dépôts turbiditiques et vallées incisées (entaillées).

Voir : « Configuration des Réflecteurs »
&
« Monticule Sédimentaire »
&
« Variation Relative (niveau de la mer) »

Un remplissage monticulaire, sur le terrain ou sur les données sismiques, doit, toujours, être testé. Autrement dit, l'interprétation doit être soumise à de tests réfutation. Une structure sédimentaire avec une géométrie monticulaire peut être synchrone ou postérieure au dépôt. En termes génétiques, ces deux structures reflètent événements et histoires géologiques différentes. La géométrie des biseaux et, en particulier, celle des biseaux d'agradation peut être utilisée comme critère de réfutation. Quand les biseaux ne sont pas déformés, la structure ou le remplissage a des grandes chances d'être synchrone du dépôt, c'est-à-dire, original. En revanche, lorsque les biseaux sont déformées, par la tectonique ou par une compaction différentielle, il est très probable que la structure ou le remplissage soit postérieur à la déposition. Comme l'illustré dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'onshore du Soudan (bassin de type-rift de Piber Post), la configuration interne monticulaire observé au-dessus de la discordance n'est pas synchrone, mais postérieur au dépôt. Les biseaux d'aggradation du remplissage qui à l'origine étaient sub-horizontaux, ont été déformés. Cette déformation est le résultat de la compaction différentielle du remplissage sableux d'une ancienne vallée incisée. En réalité, lorsque de la chute relative du niveau de la mer qui a une discordance régionale, le déplacement vers l'aval de l'embouchure des cours d'eau a rompu les profiles d'équilibre provisoires des courants. Les rivières et fleuves ont été obligées de creuser leurs lits créant des vallées incisées qui ont, ensuite, été remplies dès que le niveau relatif de la mer a commencé à monter (en accélération). Le remplissage a été fait par des sédiments sableux qui sont relativement difficiles à compacter. Plus tard, quand la colonne sédimentaire sus-jacente était suffisamment important pour compacter les sédiments plus profonds, la morphologie du remplissage a été inversée, une fois que le sable est moins compactable que les argiles environnantes.

Remplissage Progradant.........................................................................................................Progradational filling

Lorsque les réflecteurs sismiques, interprétés comme des strates, ont une géométrie progradante. Dans la plupart des cas, une tel remplissage est associée à intervalles sédimentaires régressifs.

Voir : « Configuration des Réflecteurs »
&
« Progradation »
&
« Variation Relative (niveau de la mer) »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique du nord de le Mer Caspienne, une vallée incisée et une discordance sont facilement reconnaissables. La discordance qui correspond à une surface d'érosion, a été créé par l'action conjointe de la subsidence ou du soulèvement (tectonique) et eustasie. Cette action conjointe a produit une chute relative du niveau de de la mer qui a mis le niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin, lequel, probablement, correspondait au rebord du bassin du cycle-séquence précédent. Cette chute relative du niveau de la mer non seulement a exhumé la plate-forme du bassin (si le bassin avait une plate-forme), mais a. également, déplacé vers la mer et vers le bas les embouchures des cours d'eau. Ainsi, les profils d'équilibre provisoire des courants ont été rompue, ce qui a obligé les courants à creuser plus profondément leurs lits afin que des nouveaux profils provisoires d'équilibre sont atteints. C'est ce creusement qui crée des vallées incisé, comme celui illustré dans cette tentative d'interprétation, au sud de la faille normale principale. Plus tard, lorsque le niveau relatif de la mer a commencé à monter en accélération, probablement, pendant la partie supérieure du prisme de bas niveau ou au début du cortège transgressif, la vallée incisée a été remplie. Dans cet exemple, le remplissage est typiquement progradant. Les biseaux de progradation suggèrent un apport terrigène venant du Sud qui à son tour l'indique, plus ou moins, la direction du continent. Comme probablement, ces biseau de progradation sont des biseaux apparents, la combinaison avec les biseaux trouvés sur d'autres lignes sismiques qui recoupent le remplissage de la vallée incisée donne le vrai sens de l'apport sédimentaire. Une géométrie progradante du remplissage de la vallée incisée n'est pas incompatible avec une association avec le cortège transgressif. Bien qu'un cortège transgressif a, dans son ensemble, une géométrie rétrogradante, à petite échelle, autrement dit à l'échelle des paracycles-séquence (intervalle entre deux montées relatives du niveau de la mer sans aucune chute relative entre elle) la géométrie est progradante, surtout lorsque les faciès est clastique, une fois que l'apport terrigène vient du continent et non de l'océan.

Rendement soutenable maximum ....................................................................Maximum sustainable yield

Nombre maximum d'organismes qui peut être retiré d'une population donnée de manière soutenable. Par exemple, la quantité d'un déterminé type de poissons qui peut être pêchée doit être contrôlée pour que la population soit soutenable.

Voir : « Réserves »
&
« Ressources »
&
« Eutrophisation »

En écologie des populations et dans l'économie, le rendement maximal soutenable ou RMS (MSY en anglais, c'est à dire "Maximum Sustainable Yield"), théoriquement, correspond à la plus grande production ou capture (par exemple, d'un type particulier de poisson), exprimée en nombre ou masse qui peut être extraite à une population par une période illimitée, sans épuiser la ressource. Le principe sous-jacent qui permet le maintien d'une espèce est le gain de biomasse, qui dépasse la perte lorsque la population est à un niveau en dessous de la capacité de charge (taille maximale de la population d'un organisme qu'un milieu donné peut supporter). La dynamique des populations de plusieurs espèces est telle qu'une certaine taille de la population, la croissance dû à la naissance et au développement des individus dépasse la perte due à la mortalité. Ce phénomène s'exprime par modèle Verhulst (courbe logistique). Le rendement maximal soutenable est atteint lorsque le taux d'exploitation est équivalente à la biomasse excédentaire lorsque la taille de la population est à un niveau où la croissance est la plus élevée. Traditionnellement, le calcul du rendement maximal soutenable est basé sur l'analyse de la population d'une seule espèce. Cette méthode est en contradiction directe avec le principe des écosystèmes naturels, où toutes les espèces sont en constante interaction les uns avec les autres. En règle générale, il n'est pas possible d'obtenir le rendement maximal soutenable pour de nombreuses espèces lorsqu'elles sont exploitées en même temps, comme il arrive dans l'exploitation des ressources halieutiques (liée à la pêche). Dans ces cas, les espèces les plus vulnérables sont surexploitées et d'autres sous-utilisées. En outre, les modèles de calcul du rendement maximal soutenable n'incluent pas l'influence d'autres espèces présentes dans l'environnement ou l'impact du déclin de la population dans la dynamique des écosystèmes. Notons dans ce diagramme que la courbe de production de la morue (en milliers tonnes par an) a atteint le maximum dans les années 70, environ 10 - 15 ans après l'utilisation de chalutiers. C'est pourquoi la morue bon marché a disparue.

Réserves................................................................................................................................................................................Reserves

Partie des ressources d'un déterminé minéral ou roche (comme, par exemple, du pétrole) qui peut être, actuellement, extraite de la Terre avec bénéfice. Dans l'industrie pétrolière les réserves sont divisées en trois grands groupes : (i) Réserves Découvertes ; (ii) Réserves Non-Découvertes e (iii) Réserves Spéculatives. Les réserves découverte peuvent être : (a) Prouvées et (b) Non-Prouvées. Les réserves non-prouvées peuvent se subdiviser en deux familles : (1) Probables et (2) Possibles.

Voir : « Gisement (hydrocarbures) »
&
« Ressources
&
« Réserves Prouvées (HC) »

Les réserves découvertes sont celles qui ont été mises en évidence à partir de puits d'exploration et estimées (avec un certain niveau de confiance) à partir des cartes des roches réservoirs faites, généralement, à partir de données sismiques. Les réserves non-découvertes sont celles qui n'ont pas été mis en évidence par des puits d'exploration et qui ont été estimées sur la base de cartes géologiques et sismiques roches réservoirs potentiels, en particulier lorsque les puits d'exploration, pour diverses raisons, n'ont pas atteint les roches-réservoir principales. Les réserves spéculatives sont celles qui n'ont pas été mis en évidence par des puits d'exploration, mais que certaines données géologiques et sismiques suggèrent la présence dans la région des paramètres de pétroliers (piège, roche-mère, roche-réservoir, maturation et rétention). Les réserves prouvées sont celles qui ont été mis en évidence par les puits d'exploration et que l'analyse des données géologiques et d'ingénierie ont déterminé avec un certain degré de certitude (90%), qu'elles peuvent être produits commercialement à partir d'une date donnée. Les réserves non-prouvées sont celles qui sont estimées sur la base de cartes géologiques et sismiques des réservoirs traversées par un puits d'exploration pas très éloigné (à l'intérieur de la surface fermée du piège, qui a prouvé la présence d'hydrocarbures dans le piège). Dans ce schéma, qui illustre l'utilisation des courbes de probabilité pour calculer les réserves potentielles ultimes d'un champ pétrolier avec une valeur minimum de 5%, moyen à 50% plus probable (mode est inférieur à la médiane) et maximum à 95% de niveau de confiance, permet de dire que les réserves prouvées (P1) sont de 112 Mb, les probables (P2) sont de 88 Mb (P1 + P2 = 200 Mb) et les possible (P3) sont de 375 Mb (P1 + P2 + P3 = 575 Mb). Notons que le mode est 200, la médiane de 256 et la moyenne de 288 Mb.

Réserves Découvertes (HC).........................................................................................................Discovered reserves

Réserves mise en évidence par des puits d'exploration et estimées (avec un certain niveau de confiance) dans la base des cartes des roches-réservoir faites, en général, à partir de données sismiques.

Voir : « Ressources »
&
« Réserves
&
« Réserves Prouvées (HC) »

Dans les réserves découvertes on doit considérer : (i) Les réserves prouvées (P1) et (ii) Les réserves non-prouvées, lesquelles peuvent être Probables (P2) et Possibles (P3). Les réserves prouvées sont celles qui ont mis en évidence par des puits d'exploration, avec une certitude de 90% et qui peut être produites commercialement, en tenant compte des conditions économiques et technologiques actuelles. Les réserves probables sont celles qui en plus de réserves prouvées, ont une probabilité d'existence, mais qui ont une faible probabilité d'être commercialement récupérables dans les conditions économiques ou technologiques actuelles. La probabilité de récupération des réserves probables plus prouvées varie entre 40 et 60%. Les réserves possibles sont celles qui au-delà des réserves prouvées et probables, sont peu susceptibles d'être récupérées commercialement dans les conditions économiques et technologiques futures appropriées. La probabilité de récupération des réserves prouvées plus probables plus possibles est, généralement, inférieure à 10%. Ainsi, comme illustré dans ce schéma, les réserves découvertes (Prouvées - P1 ; Probables - P2 et Possible - P3) varient avec l'augmentation de la production cumulative (facteurs exogènes exclus). En réalité, et comme on peut le constater dans le schéma ci-dessus, au fur et à mesure que la production augmente (à partir de la date de la découverte et au fur et à mesure que les années de production augmentent), les réserves probables (P2) et possibles (P3) sont passées à des réserves prouvées (P1), ce qui dans les 10-15 premières années de production augmente considérablement la valeur des réserves prouvées. L'expérience montre que la valeur mode des réserves, c'est-à-dire, le plus probable, qui a une probabilité de, plus ou moins, 67 % de probabilité, est la valeur, qui plus s'approche des réserves ultimes. En d'autres termes, comme le suggère le schéma ci-dessus qui correspond à un exemple réel de production de pétrole, on peut dire que l'incertitude des réserves diminue avec le temps, au fur et a mesure que les hydrocarbures sont produits, et que, lorsque le champ est dépleté, la valeur exacte des réserve est finalement connue.

Réserves Non-Découvertes (HC)....................................................................................Undiscovered reserves

Réserves non mise en évidence par des puits d'exploration et estimées (avec un certain niveau de confiance) à partir de cartes géologiques ou sismiques des réservoirs potentiels, surtout, quand des puits d'exploration, par des raisons diverses, n'ont pas atteint les roches-réservoirs principales.

Voir : « Réserves »
&
« Réserves Découvertes (HC) »
&
« Réserves Prouvées (HC) »

Les réserves non-découvertes et les réserves spéculatives ne sont pas la même chose. Réserves spéculatives sont estimées (avec un certain degré de certitude, généralement faible) sans que le système pétrolier ait été prouvé par un puits d'exploration. En revanche, les réserves non-découvertes sont estimées en des régions où la présence d'un système pétrolier, et en particulier, la présence du sous-système générateur (roche-mère) a été prouvé par un puits d'exploration, mais pas le piège qui est censé contenir ces réserves non-découvertes. L'exemple ci-dessus montre, certainement mieux, ce que sont les réserves non-découvertes. Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique du bassin sud de l'île de Sumatra (Indonésie), plusieurs puits d'exploration ont corroboré la présence d'un système pétrolier. Le sous-système pétrolier générateur est formé par les argiles lacustres riches en matière organique des bassins de type rift (formation Lemat), les roches-réservoir principales sont les récifs de la formation Taleng Akar et les sables de base des bassins de type rift, et certaines conditions, le socle (granite altéré par météorisation et lessivage). Ainsi, dans la région où cette ligne sismique a été tirée, la seule puits d'exploration, localisé à la verticale d'un haut du socle, n'a pas reconnues toutes les roches-réservoir potentielles, comme, par exemple les roches-réservoir potentielles de la formation Lemat (cônes alluviaux de la base des bassins de type-rifte), su substratum sédimentaire ou du socle. Par conséquent, en tenant compte de la présence plus que probable de roches-mères (argile lacustres riches en matière organique), qui ont atteint la fenêtre à huile et de réservoirs non-testés par le puits d'exploration, les géoscientistes, avec un certain niveau de confiance, ont avancé une certaine quantité de réserves non-découvertes, sur la base des cartes sismiques de ces réservoirs potentiels. Comme, curiosité, signalons que trois nouveaux puits d'exploration ont été proposées pour tester ces réserves. Deux des puits forés ont mis en évidence des réserves de gaz assez significatives, soit dans les réservoirs de la formation Lemat, soit dans le socle granitique.

Réserves Non-Prouvées (HC).......................................................................................................Unproven reserves

Réserves découvertes estimées avec un certain niveau de confiance (probables ou possibles) à partir des cartes géologiques ou sismiques de la roche-réservoirs qu'un puits d'exploration a reconnu comme saturée en hydrocarbure dans la surface fermée du piège.

Voir : « Réserves Découvertes (HC) »
&
« Réserves Possibles (HC) »
&
« Réserves Prouvées (HC) »

Les réserves probables sont les estimations quantifiées d'hydrocarbures (pétrole brut, bitume naturel, gaz naturel, liquides de gaz naturel), en plus de réserves prouvées qui à partir d'une certaine date, l'analyse des données géologiques et d'ingénierie d'un certain nombre de données a suggéré une probabilité d'existence, mais qui ne sont, probablement, pas commercialement récupérables dans les conditions économiques ou technologiques actuelles (en particulier sans puits de développement). La probabilité de récupération de la quantité estimée comme des réserves probables et prouvées varie entre 40 et 60%. Les réserves possibles sont des estimations similaires, avec une probabilité d'existence plus petite que celle des réserves probables et que la probabilité d'être elles deviennent commercialement récupérées, dans des conditions économiques et technologique futures appropriées est plus faible que celle des réserves probables. La probabilité de récupération de la quantité estimée des réserves prouvées plus probables plus possibles est inférieure à 10%. Dans cette carte sismique en isochrones et en temps double (t.w.t.) du sommet d'une roche-réservoir du Miocène, le puits d'exploration n° 1, a montré la présence d'hydrocarbures dans la région (réserves découvertes). Ce résultat positif a corroboré l'hypothèse de la présence de réserves spéculatives avancée auparavant par les géoscientistes et a prouvé la présence d'une certaine quantité de réserves prouvées (entre 0.65 et 0.70 milli-secondes). D'autre part, en utilisant la carte en isochrones de la roche-réservoir, les géoscientistes ont estimé, avec un certain niveau de confiance, réserves non-prouvées (probables et possibles) entre 0.70 et 0.80 millisecondes. Des futurs puits d'évaluation permettrons, éventuellement, d'augmenter les réserves prouvées à partir des réserves non-prouvées (généralement à partir de réserves probables), autrement dit, si les puits suivants sont positifs, une partie des réserves probables sera considérée comme des réserves prouvées. N'oublions pas que les réserves découvertes peuvent être : (a) Prouvées et (b) Non-prouvées, et que ces dernières peuvent être : (i) Probables et (ii) Possibles.

Réserves Possibles (HC) .........................................................................................................................Possible reserves

Partie des réserves non-prouvées (P3), dont l'analyse des données géologiques et de production suggère qu'elles ne seront plus difficilement produites commercialement que les réserves probables dans un contexte de futures conditions économiques ou de développement technologique. Les réserves possibles sont moins certaines que les réserves probables. Dans ce contexte, la désignation de possible implique que le niveau de confiance (probabilité) de production de l'ensemble des réserves prouvées plus probables plus possibles (P1 + P2 + P3), soit d'au moins 10%.

Voir : « Effet de Serre Naturel »
&
« Effet de Serre non-Naturel »
&
« Cycles de Milankovitch »

Les réserves possibles sont des estimations quantifiées d'hydrocarbures (pétrole brut, bitume naturel, gaz naturel, liquides de gaz naturel), au-delà des réserves prouvées et probables qui, à une date donnée, l'analyse géologique et d'ingénierie d'un certain nombre les données a suggéré une probabilité d'existence, avec un certain degré de certitude et qui, éventuellement, pourront être récupérées commercialement dans des conditions économiques et technologiques futures appropriées (la probabilité que ces réserves puissent être produites économiquement est plus petite que celle des réserves probables). Les réserves possibles sont moins certaines que les réserves prouvées ou probables. Dans ce contexte, il est raisonnable de s'attendre à ce que la probabilité de récupération de la quantité estimée des réserves prouvées plus probables plus estimées sont moins de 10%. Dans ce graphique, les réserves possibles (la seconde famille des réserves non-prouvées) correspondantes à un niveau de confiance de 10%, sont de 230 millions de barils, ce qui signifie que l'ensemble des réserves prouvées (P1) plus les réserves probables (P2) plus les réserves possibles (P3) est, dans cet exemple particulier, de 510 millions de barils (510 Mb). N'oublions pas que la publication des réserves est un acte politique et dépendante de l'image que les compagnies pétrolières veulent donner. Par ailleurs, n'oublions jamais qu'à l'intérieur de la compagnie pétrolière existent les réserves internes, qui varient, considérablement, si elles sont déterminées par des géologues, géophysiciens, ingénieurs, économistes, etc., et les réserves externes, qui sont celles qui la compagnie annonce et varient en fonction de l'image que la société veut donner (les réserves annoncées pour les impôts ne sont jamais les mêmes que ceux annoncées aux banquiers, par exemple).

Réserves Probables (HC).....................................................................................................................Probable reserves

Partie des réserves non-prouvées (P2), dont l'analyse des données géologiques et de production suggère qu'elles un plus faible probabilité d'être produites commercialement, dans un contexte de conditions économiques ou développements technologique futur, que les réserves prouvées. Les réserves probables sont moins certaines que les réserves prouvées. La désignation probable implique que le niveau de confiance pour récupérer l'ensemble des réserves prouvées plus probables (P1 + P2) est d'au moins 50%.

Voir : « Réserves »
&
« Réserves Possibles (HC) »
&
« Réserves Probables (HC) »

Les réserves probables sont les estimations quantifiées des hydrocarbures (pétrole brut, bitume naturel, gaz naturel, liquides de gaz naturel), en plus de réserves prouvées qui à partir d'une certaine date, l'analyse des données géologiques et d'ingénierie d'un certain nombre de données suggère une probabilité d'existence et, qui, possiblement, ne sont pas commercialement récupérables dans les conditions économiques ou technologiques actuelles. Les réserves probables sont moins certaines que les réserves prouvées. Dans ce contexte, il est raisonnable de s'attendre à ce que la probabilité de récupération de la quantité estimée comme des réserves probables plus prouvées varie entre 40 et 60%. Dans ce graphique, les réserves probables, déterminés sur la base de cartes géologiques ou sismiques de ou des roches-réservoirs représentent environ 140 millions de barils (140 Mb) pour un niveau de confiance de 50%. L'ensemble des réserves prouvées (P1) plus les réserves probables (P2) est de 350 Mb. Laherrère a dit (1999) que quand il s'agit de réserves, nous ne pouvons pas oublier que : (i) Elles sont le total de la production future (attendue) ; (ii) Elles sont incertaines jusqu'au dernier jour de production ; (iii) Elles sont confidentielles ; (iv) Il y a un conflit entre la méthode de calcul déterministique (1 valeur) et probabiliste (3 valeurs) ; (v) Les probabilités sont subjectives et mal comprises ; (vi) Uniquement les valeurs espérées (attendues) peuvent être additionnées ; (vii) Uniquement les valeurs mode peuvent être multipliées ; (viii) Il n'existe pas de consensus sur les définitions, une fois que la publication des réserves est un acte politique et dépend de l'image que la société qui les annonce veut donner ; (ix) Il y a des réserves internes (du géologue, géophysicien, ingénieur, économiste, etc.) et externes (pour les banquiers, taxes, actionnaires, etc.) ; (x) Existent réserves initiales et réserves restantes à une certaine date; (xi) Les réserves sans date doivent être considérés comme initiales (ce qu'une grande partie de petites sociétés pétrolières oublie).

Réserves Prouvées (HC)...........................................................................................................................Proven reserves

Quantité d'hydrocarbures (P1) déterminé à partir de l'analyse de données géologiques et production qui peut être estimée dans des réservoirs connus, avec un certain dégrée de certitude, et qui pourra être produite commercialement, à une époque déterminée, dans un contexte de conditions économiques, méthodes de production et réglementation gouvernementale de l'époque de estimation.

Voir : « Réserves »
&
« Réserves Possibles (HC) »
&
« Réserves Probables (HC) »

Les réserves prouvées sont estimations quantifiées d'hydrocarbures (pétrole brut, bitume naturel, gaz naturel, liquides de gaz naturel) qui analyse géologique et d'ingénierie d'un certain nombre de données a montré, avec un certain degré de certitude qu'elles peuvent, à partir d'une date donnée, être commercialement récupérées à partir de roches-réservoirs connues par des méthodes rentables dans les conditions économiques actuelles. L'expression «avec un certain degré de certitude" implique que la probabilité de récupérer le quantité, estimée comme le prouvée, est d'au moins 90%. Dans ce graphique, les réserves prouvées (par un puits d'exploration), correspondant à un niveau de confiance de 90%, sont d'environ 210 millions de barils (210 Mb). Dans la base des cartes géologiques ou sismiques de la ou des roches-réservoirs et sans plus des puits d'exploration, il est possible d'ajouter à ces réserves prouvées des autres (réserves probables et réserves possibles), dont le degré de certitude est, bien sûr, beaucoup plus petit. Il est important ne pas oublier que jamais une compagnie pétrolière en 10 puits d'exploration perforées, en moyenne, 6 - 7 sont des puits secs, ce qui signifie que les géoscientistes qui travaillent dans l'exploration pétrolière ont le droit de faire des erreurs, car ils parient toujours dans le moins probable (une possibilité 30% de trouver du pétrole, ce qui, en fait, est très bonne et rare, correspond à 70% de chances de forer un puits sec). Environ 50000 champs pétroliers (pétrole et gaz) ont été trouvés jusqu'à présent, uniquement 500 sont des champs géants, ce qui correspond à 1% des champs. Cependant, ce 1% des champs contiennent environ 75% des réserves. Dans l'exploration pétrolière, les géoscientistes font face à l'incertitude (probabilité) dans un grand domaine (1 - 115000 Mb), avec des investissements importants, risques majeurs (grand bénéfice) et avec des grand nombres (comme le patron d'un casino) et avec des associés qui ont la même culture.

Réserves Spéculatives (HC).......................................................................................................Speculative reserves

Réserves qui n'ont pas été mises en évidence par des puits d'exploration, mais que certains données géologiques et sismiques de la région, suggèrent la présence des principaux paramètres pétroliers (piège, roche-mère, roche-réservoir, maturation et rétention).

Voir : « Réserves »
&
« Réserves Découvertes (HC) »
&
« Réserves Prouvées (HC) »

Au moment où cette carte géologique a été faite, l'anticlinal de Bavush, situé dans le sud de l'Iran (onshore), n'avait pas encore été testé par des puits d'exploration, ce qui signifie qu'aucun type de réserves découvertes avait été mis en évidence. Cependant, les études de terrain (structurales, stratigraphiques et géochimiques) ont suggéré que la présence d'un système pétrolier dans la région était plausible. Un intervalle sédimentaire argileux épais et riche en matière organique avait été trouvé sur le terrain. En outre, les études géochimiques ont montré que l'intervalle argileux avait été, suffisamment, enterré, et que la matière organique avait atteint la fenêtre à l'huile, ce qui signifie que, dans la région, existait, probablement, un sous-système pétrolier générateur. De même, les géoscientistes ont identifié plusieurs niveaux stratigraphiques avec des caractéristiques pétrophysiques de roche-réservoirs et leurs cartes structurales ont montré une forte probabilité d'existence de pièges structuraux importants (fermeture propre, comme un anticlinal). Tenant compte de tous ces paramètres, les géoscientistes ont calculé une certaine quantité de réservations spéculatives. Ces réserves spéculatives ou hypothétiques ont été, plus tard, testées par un puits d'exploration qui a transformé une partie de réserves spéculatives en réserves prouvées, une autre part en réserves probables et un autre en réserves possibles. En conclusion, dans une région et en particulier dans l'onshore, la présence de certains paramètres pétroliers : (i) Roche-mère ; (ii) Roche-réservoir ; (iii) Piège ; (iv) Indices d'huile (suintements d'huile), etc., permettent aux géoscientistes d'avancer, parfois, une certaine quantité de réserves spéculatives avec un certain degré de confiance, lesquelles, peuvent, plus tard être testées avec des puits d'exploration. C'est ce type de réserves spéculatives que la plupart des petites compagnies annoncent avec grande pompe (et beaucoup d'exagération) lorsqu'elles acquièrent un bloc d'exploration et lesquelles, dans la plupart des cas, ne deviennent jamais des réserves découvertes. Notons que, en général, au début de l'exploration d'un bassin pétrolier (bassin immature), comme au début de l'exploration du Golfe du Mexique, la probabilité de découverte ne dépassait que très rarement les 20-25%.

Réservoir (HC)................................................................................................................................................................Reservoir

N'importe quelle roche poreuse et perméable que contient huile ou gaz. Sables, arenites, calcaires, dolomites, etc., sont les plus communes roches-réservoir, bien que des importantes accumulations d'hydrocarbures sont, également, fréquentes dans des roches fracturées (granite, quartzite, etc.).

Voir : « Gisement (hydrocarbures) », figure G026
&
« Grès », figure G056
&
« Hydrocarbure », figure H042

L'huile générée par une roche-mère est uniquement utile si elle s'accumule dans une roche à l'intérieur dans un piège particulier. Cependant, ni toutes les roches ont la possibilité de stocker l'huile ou le gaz. Pour que cela soit possible, il est nécessaire que la roche ait de l'espace libre entre les grains qui la composent, autrement dit, que la roche ait une certaine porosité. Une roche avec ses caractéristiques, comme un grès ou comme certain calcaires, se dit roche-réservoir ou simplement réservoir. Dans cette figure, très schématisée, il est représentée une roche-réservoir, peu compactée, vue au microscope, dans laquelle ose distinguent des grains avec différentes compositions (pattern interne) et les zones entre eux, c'est-à-dire, les pores où l'huile peut être trouvé. Dans ce cas particulier, dans lequel la porosité est remplie d'huile lourde, il est évident de constater que c'est l'huile qui maintient en suspension les grains sédimentaire, car ceux-ci ne se touchent pas. Ainsi, si par hasard, l'huile est produite, le plus probable est que la roche-réservoir se compact, c'est-à-dire, que les grains se rapprochent les uns des autres jusqu'à ce qu'ils touchent. Cet événement peut produire une subsidence de la surface du terrain, à la verticale de l'accumulation (à condition que l'accumulation ne se trouve pas à une très grande profondeur). Ce type de subsidence est très fréquemment observé dans les bassins pétroliers matures, comme dans l'onshore du Venezuela, soit dans les marges du lac de Maracaibo, soit dans le bassin de Maturin, en particulier au sud le long du craton des Guyanes, autrement dit, dans la ceinture pétrolifère de l'Orénoque. Une roche-réservoir doit aussi être perméable. Les pores doivent être connectés les uns aux autres de sorte que les hydrocarbures, qui sont dans les pores, puissent s'écouler et être extraits de la roche-réservoir. Si les pores ne sont pas reliés les uns aux autres (système non-ouvert), le réservoir n'as pas de perméabilité et les hydrocarbures y restent stockés pour toujours. Une bonne roche-réservoir doit être poreuse (φ > 10%) et perméables (k > 1 MD) pour que la production de l'huile puisse être rentable.

Résolution Latérale (sismique)..............................................................................................Lateral seismic resolution

Distance minimum entre deux interfaces, plus au moins verticales, pour obtenir, sur une ligne sismique, deux événements réflectifs différents et non continus. Séparation minimum latérale entre deux événements à partir de la quelle l'identité des événements est perdue.

Voir : « Résolution Sismique »
&
« Sismique de Réflexion »
&
« Zone de Fresnel »

La résolution latérale est déterminée par le rayon de la zone de Fresnel qui lui-même dépend de la longueur d'onde du signal sismique et de la profondeur du réflecteur. De même, que la lumière d'une poche de la lampe se propage dans l'obscurité et éclaire (cercle ou d'ellipse), l'énergie sismique se propage par des fronts d'onde à travers le terrain et entre en contact avec les interfaces réfléchissantes dans certains secteurs appelés zones de Fresnel. Dans les lignes sismiques 2D non-migrées, la résolution latérale dépend de : (i) L'espace entre les traces sismiques ; (ii) La longueur de l'opérateur de migration (Kirchoff) ; (iii) Largueur de la bande sismique ; (iv) La vitesse d'intervalle et (iii) Du temps de propagation jusqu'au réflecteur. Cependant, le problème de l'orientation de la ligne sismique par rapport à la vrai inclinaison est résolu sismiquement sur les 3D. Dans l'exemple illustré ci-dessus, la différence entre les deux versions de la même ligne sismiques 2D, avec des résolutions latérales différentes est évidente. Le puits d'exploration a rencontré 10 mètres de grès avec de l'huile dans le fond du puits qui sont couverts par un intervalle d'argile marine qui précède un épais intervalle régressif. Dans la ligne de gauche qui est une ligne 2D, avec une fréquence comprise entre 45 et 50 Hz, la seule chose que l'on puisse dire, c'est que le 10 m de grès trouvés dans le fond du puits d'exploration sont probablement associés à l'événement réfléchissant qui peut être suivi en continuité entre 1.27 et 1.28 millisecondes. En revanche, dans la ligne de droite qui est la même qu'à gauche, mais dans lequel la résolution latérale a été renforcée, non seulement événement réfléchissant n'est plus continu, comme c'était le cas auparavant, mais divers événements réfléchissants progradants (inclinés) vers l'ouest peuvent être distingués. En outre, aucune agradation est évidente, autrement dit que dans l'intervalle réservoir, gamme, les progradations sont obliques. Ainsi, on peut avancer l'hypothèse que l'intervalle réservoir est composé par un ensemble de corps de sableux progradants, vers l'Ouest, lesquels peuvent correspondre aux lignes de sommet des plages créées par des deltas de marée (par exemple).

Résolution Sismique.............................................................................................................................Seismic resolution

Capacité de séparer deux événements sismiques qui sont très proches ou la séparation minimum entre deux événements avant que l'identité de chacun soit perdue.

Voir : « Résolution Latérale (sismique) »
&
« Sismique de Réflexion »
&
« Zone de Fresnel »

Le concept de la résolution d'une ligne sismique 2D classique est illustré dans cette figure par comparaison entre : (a) Un signal sismique (30 Hz dans un milieu dans lequel les ondes se propagent à une vitesse de 1800 m/s ou 60 Hz quand elles voyagent à 3600 m/s) ; (ii) Les bâtiments d'une hauteur moyenne de 100 mètres ; (iii) La diagraphie électrique (résistivité) entre 1900 et 2100 m d'un champ d'huile et (iv) la lithologie de l'intervalle équivalent à la diagraphie électrique (jaune sable brun argile). Évidemment, les intervalles sédimentaires avec une épaisseur de moins de 30-25 mètres ne peuvent pas être sismiquement individualisés, ce qui est le cas pour une grande partie des intervalles avec de roches-réservoirs. Par conséquent, les géoscientistes chargés de l'interprétation géologique des ligne sismiques doivent être très critiques, c'est-à-dire, ils doivent toujours de tester et tenter falsifier (réfuter) leurs interprétations, surtout quand ils proposent la géométrie de petits corps géologiques, comme le remplissage de chenaux fluviaux, barres des méandre, etc. Tous les interprétateurs doivent tenir compte non seulement la résolution verticale, mais aussi la résolution latérale (ou horizontale). La résolution sismique verticale peut être définie comme la distance minimale entre deux interfaces verticales pour obtenir, sur la ligne sismique, un seul événement réfléchissant. La résolution sismique latérale est la distance minimale entre deux interfaces plus ou moins verticales pour obtenir, sur une ligne sismique, deux événements réfléchissants différents et non continus. La résolution latérale sismique est déterminée par le rayon de la zone de Fresnel, qui dépend de la longueur d'onde de l'impulsion acoustique et de la profondeur du réflecteur. De même que la lumière d'une lampe de poche traverse l'obscurité et illumine une zone particulière (cercle ou ellipse), l'énergie sismique se déplace à travers le sol sous la forme de fronts d'onde et arrive aux interfaces réfléchissantes sur des zones discrètes (zone de Fresnel). La résolution latérale d'une ligne sismique migrée est supérieure à celle d'une ligne non-migration, bien que dans les lignes migrées 2D existe toujours le problème de l'orientation de la ligne par rapport à l'inclinaison de l'interface, ce qui n'est pas le cas sur les lignes 3D.

Ressac (zone).....................................................................................................................................................................Swash zone

Espace parcouru par les courants de ressac ou de déferlement.

Voir : « Courants de Ressac »
&
« Courant de Retraie »
&
« Zone de Déferlement »

La ceinture de ressac correspond à l'estran, c'est-à-dire à la zone d'action des vagues sur la plage qui varie selon le niveaux de 'eau, et s'étendant jusqu'à la limite maximale du jet de rive. En fait, lorsque la profondeur de la mer est inférieure à la moitié de la longueur d'onde des vagues, les crêtes des vagues d'oscillation deviennent très raides et déferlent en direction du continent, ce qui transforme les ondes d'oscillation en ondes de translation. En fait, dès que les vagues se brisent, comme on dit habituellement, elles forment un courant d'eau qui s'écoule vers le continent et qui se déplace parallèlement à la direction des ondes. Cette courant appelé jet de rive au, dont l'intensité diminue au fur et à mesure qu'il se déplace sur la plage (zone de ressac) jusqu'à ce que son écoulement soit nul. A partir de ce moment, il se forme un autre courant de ressac qui s'écoule en direction opposé, c'est-à-dire vers la mer. C'est le courant de retrait (recul ou reflux). Cependant, dans le courant de retrait la force motrice n'est plus créée par le déferlement des vagues, qui est perpendiculaire à leur direction, mais la gravité. Ainsi, le courant de retrait est orienté perpendiculairement à la pente de la plage, et non parallèlement à la direction des vagues. En d'autres termes, les courant de ressac ont des directions différentes (lorsque la direction des vagues est oblique à la ligne de côte). En fait, la différente direction des courants de ressac crée le courant de dérive littorale, plus ou moins parallèle à la ligne de côte, qui peut avoir une action érosive très importante. Ainsi, la zone de ressac, ce que certains géoscientistes appellent la ceinture de ressac est la zone où le jet de rive et le courant de retrait sont actifs. La ceinture de ressac est, également, connue comme la zone littorale, une fois qu'elle est la région où le fond marin est exposé pendant la marée basse et recouverte d'eau pendant la marée haute, autrement dit, la région intertidale. Cette zone est caractérisée par : (i) Un apport d'eau intermittents pour les organismes marins ; (ii) Une action des vagues très est importante ; (iii) une exposition au soleil et variations de température très significatives et (iv) Une forte salinité, puisque l'eau salée stagnante des flaques d'eau et étangs en s'évaporant dépose du sel.

Ressource..........................................................................................................................................................................Resources

Quantité d'un minéral ou d'une roche existante ou à découvrir qui pourrait un jour être éventuellement extrait, mais qui actuellement, pour des raisons techniques ou économiques, ne peut être extrait. Tout ce qui pourrait se transformer en réserves s'il n'y avait des contraintes technologiques et économiques. En d'autres termes, les ressources peuvent devenir des réserves lorsque la technologie, financement, temps et économie sont favorables.

Voir : « Gisement (hydrocarbures) »
&
« Réserves »
&
« Réserves Prouvées (HC) »

Le magazine "Time" a déclaré que les sables bitumineux de l'Athabasca (onshore Canada) pourraient contribuer et en grande partie, répondre à la demande de combustibles fossiles au cours de ce siècle. Cependant, comme illustré ci-dessus, additionnant à l'huile conventionnelle toutes les ressources possibles et autres formes de production de pétrole, l'ensemble sera insuffisant, si la demande continue comme avant, c'est-à-dire, «Business as usual», que nous traduisons par des affaires comme d'habitude. Probablement les sables (schistes) bitumineux de l'Athabasca peuvent produire beaucoup de pétrole, mais probablement une telle production créera des problèmes majeurs pour l'environnement, et certainement, elle ne pourra jamais remplacer la différence entre l'offre et la demande de combustibles fossiles qui commence déjà à se faire sentir (2009). Cela est vrai même si les problèmes de rentabilité de l'investissement et la nécessité d'utiliser du gaz et de l'eau pour la production du pétrole sont surmontées efficacement. La ceinture de l'Orénoque (onshore du Venezuela) où plusieurs compagnies produisent de l'huile légère de l'huile est lourd, depuis quelques quelques années, est, trop souvent, considérée comme la région disposant de ressources suffisantes pour nous sauver. Cependant, la production de l'huile dans cette région est largement tributaire de la subsidence du terrain au fur et à mesure que l'huile est produite, ce qui, à l'heure actuelle, est totalement hors du contrôle de géoscientistes qui travaillent dans la région. Quoi qu'il en soit, même, que la production de pétrole léger, dans la ceinture de l'Orénoque, atteignant 1 Mbd (1 million de barils par jour), soit 365 Mb par an, ce qui n'est pas le cas, le problème de l'énergie est loin d'être résolu, puisque la consommation mondiale actuelle est d'environ 29 Go (29 millions de barils). D'autre part, le temps nécessaire pour développer ces ressources est trop long pour aider à résoudre le problème de l'énergie à court terme.

Ressurgence (du courant)..........................................................................................................................................Resurgence

Place où un ruisseau souterrain réapparaît à la surface du sol après avoir disparu en amont. Se dit des eaux d'une rivière, que devenant souterraines, pendant une certaine distance, réapparaissent à la surface du sol.

Voir : « Courant (cours d'eau) »
&
« Plan d'Eau (courant souterraine) »
&
« Fleuve »

Les résurgences d'eau sont particulièrement fréquents dans les régions calcaires. Dans ces régions, la circulation interne des eaux se fait entre points d'entré (ou d'absorption) qui peuvent être des fractures, failles, marmites, etc., par où les courant subaériens disparaissent et des points de sortie qui, en général, s'appellent résurgences. Certains tracés souterrains (trajets) comme illustré dans le schéma, peuvent être prouvés (testés) par coloration de l'eau. Habitants âgés de la ville de Pontarlier (ville française située dans le département du Jura, près de la frontière avec la Suisse), se souviennent encore de la couleur des résurgences d'eau de la rivière Doubs causées par la contamination de l'absinthe à quand de l'incendie les usines Pernod (fabricant d'anis). Bien sûr, dans la pratique, ce n'est pas l'absinthe qu'on utilise pour colorer l'eau mais la fluorescéine. Cependant, la plupart des eaux disparaissent sans qu'on puisse être en mesure de mettre en évidence leur point de résurgence, comme si elles étaient perdus dans une nappe profonde ou directement dans les fonds marins. Entre le point d'absorption et le point de sortie, le trajet de la rivière souterraine est totalement indépendant du trajet des anciens cours d'eau de surface. Ainsi, il n'existe aucun courant souterrain sous les canyons (subaériens ou sous-marins). Les directions des courants souterrains recoupent, parfois, les courants subaériens disparus. Le trajet souterrain se fait par des puits et galeries, dont les sections différent selon que le courant s'écoule librement, c'est-à-dire, par gravité avec interposition d'air à pression normale entre l'eau et le toit des galeries, ou surpression dans ce que les spéléologues appellent voûtes humides. Dans le premier cas, les sections des galeries sont très variables et les chambres avec des stalactites sont très fréquentes. Dans le second cas, le profil des galeries est, plus au moins, elliptique, une fois qu'il est façonnée par dissolution. Ces galeries, où l'eau surpression circule peuvent avoir des contre pentes et des siphons, qui créent, parfois, des résurgences intermittentes.

Restes de Roche.....................................................................................................................................................Rock waste

Fragments angulaires d'une roche qui peuvent former un talus quand en quantité suffisante.

Voir : « Érosion »
&
« Ligne de Côte »
&
« Talus »

Dans la photo de gauche, le talus formé au bord de la route est, évidemment, une accumulation de débris des roches qui sont tombés le long de la ligne de plus grande pente de la paroi rocheuse et qui, peu à peu, a commencé s'accentuer. Dans les trois régimes de droite, où l'échelle est donnée par une maison, est illustrée la formation d'un talus de résidus de roche. Dans le schéma supérieur, il y a une pente raide, presque verticale, avec le potentiel pour la chute un bloc de rocheux. La cause d'un tel événement peut être un tremblement de terre, mouvement, poids d'un animal ou le gel et dégèle l'eau. Évidemment, comme le bon sens le suggère, se pencher sur le bord d'une falaise ou faire une sieste à sa base (ce qui arrive souvent sur les plages) ce n'est pas une bonne idée. Le schéma du milieu, dans lequel un bloc de roche a, déjà, tombé, se qui arrive sans aucun préavis, est rarement observée. Parfois, un passant peut entendre la chute d'un bloc de roche à une certaine distance, mais quand il veut voir ce qui s'est passé il verra uniquement qu'un tas de débris rocheux au pied de la falaise. Le schéma inférieur illustre les débris de roches qui forment une petite talus le long de la falaise, au fur et à mesure que les fragments s'accumulent à la base de la falaise. Plus grand est le nombre de blocs qui tombent de la falaise, plus grande est l'aggradation et progradation du talus. Un écoulement ou flux rocheux qui souvent est désigné par le terme (non scientifique) de glissement de terrain est un mouvement le long de la pente d'une série de sédiments ou masse rocheuse dû à la pesanteur. Le terme "rocheux" signifie un agrégat, plus ou moins cohérente de sédiments et roches qui commence à se déplacer vers le bas en raison de la gravité et normalement en combinaison avec un mécanisme d'initiation, comme un tremblement de terre ou une érosion rapide de la base de la pente. Le terme «écoulement» implique que la falaise ou la pente est en décroissance rapide ou à être érodée lentement. Ainsi, ceci peut se produire soudainement avec une force destructrice importante ou lentement par une altération graduelle de la surface du terrain. Au fil du temps, les différents types de flux rocheux jouent un rôle important, soit dans la réduction d'une montagne dans des simples monticules de restes rocheux, soit dans élargissement d'une gorge dans une large vallée fluviale.

Rétroaction......................................................................................................................................................................Feedback

Modification du comportement d'un processus par le résultat du processus qui en retourne au système, c'est-à-dire lorsque le résultat d'un processus retourne au système et modifie le comportement suivant du même processus. Une rétroaction peut produire une amplification ou suppression du processus, et par conséquent, elle modifie les conditions d'équilibre dans le système. Rétroactions se produisent dans les systèmes vivants et non vivants. Une rétroaction positive amplifie le processus, tandis qu'une rétroaction négative le réduit, ce qui signifie qu'elle provoque un amortissement. Une rétroaction peut avoir un effet variable en fonction des conditions, y compris, la période de transformation et de l'inertie du système. Synonyme Feedback.

Voir : « Albédo »
&
« Réchauffement Global »
&
« Feedback (rétroaction) »

L'un des exemples typiques de rétroaction négative est l'amincissement des glaciers. Quand un glacier s'amincit il abandonne, peu à peu, la zone d'ablation, et par conséquent, le taux d'amincissement diminue progressivement. Lorsque l'ablation est plus grand que l'accumulation, le glacier ne se rétrécit pas; il continue à s'écouler, en s'amincissant. Dans la zone d'ablation qui correspond à la partie distale d'un glacier, en dessous de la neige, la glace disparaît, principalement, par évaporation et fusion. Ainsi, en s'amincissant un glacier s'approche de la zone d'accumulation, c'est-à-dire, de la zone où les précipitations neige excèdent les pertes par fusion, évaporation et sublimation. Un exemple de rétroaction positive est l'accumulation de neige et glace dans d'un glacier, laquelle augmentant l'albédo diminue la température de la région, ce qui favorise la précipitation de plus de neige et glace, accélérant ainsi la croissance du glacier. L'albédo est le rapport entre la quantité d'énergie électromagnétique réfléchie par une surface et l'énergie incidente. Dans le cas de l'énergie solaire reçue par la Terre, l'albédo est le rapport de l'énergie solaire réfléchie et reçue par la surface de la Terre. Elle varie de 0 à 1, avec zéro pour une surface noire et 1 pour une surface idéale de type miroir, de laquelle la surface d'un glacier s'approche. Les images du Breidamerkurjölkull de l'Islande (illustré ci-dessus), qui fait partie du Vatnajökull (la plus grand calotte glaciaire de l'Europe) suggèrent un amincissement du glacier (rétrogradation de 2 km en 27 ans, ce qui correspond à un taux de 74 m/an). L'image de 2009 suggère que l'amincissement semble avoir augmenté fortement (ne pas confondre recul et l'amincissement).

Rétrogradation.........................................................................................................................Retrogradation, Backstepping

Déplacement vers le continent de la rupture d'inclinaison de la surface de déposition côtière (plus au moins la ligne de côte) des cortèges sédimentaires transgressifs au cours des montées relatives du niveau de la mer en accélération. Une rétrogradation est, généralement, associée à des épisodes sédimentaires progradation insuffisants. Elle se produit chaque fois qu'une unité progradante ne se développe pas au-delà de l'unité progradante précédente. Une rétrogradation indique une série de montées relatives du niveau de la mer en accélération sans des chutes relatives entre elles.

Voir : « Cortège Transgressif »
&
« Cortège Sédimentaire »
&
« Montée Relative (du niveau de la mer) »

Une montée relative du niveau de la mer induit un déplacement vers le continental de la rupture d'inclinaison de la surface de déposition côtière et de ligne de côte, avec laquelle elle coïncide (au moins en des termes sismiques, c'est-à-dire, tenant en ligne de compte le fait que la résolution lignes sismiques 2D, est inférieure à 30-40 mètres). Un tel déplacement créée une plate-forme continentale qui augmente en étendue et hauteur d'eau au fur et à mesure que le niveau relatif de la mer monte en accélération. Cependant, la montée du niveau relatif de la mer n'est pas continue. La première montée relative du niveau de la mer est suivie d'une période de stabilité relative au cours de laquelle la ligne de côte et la rupture d'inclinaison de la surface de déposition côtière se déplacent vers la mer, au fur et é mesure que les sédiments marins côtiers comme progradent vers le rebord du bassin sans toutefois l'atteindre (rétrogradation). La deuxième montée relative qui est plus importante que la première, une fois que le niveau relatif de la mer monte en accélération, déplace, à nouveau, la ligne de côte vers le continent augmentent, ainsi, la profondeur de l'eau de plate-forme. Une nouvelle période de stabilité relative du niveau de la mer permet, encore une fois, le déplacement de la ligne de côte et des sédiments marins progradants qui n'atteignent pas la position de précédentes de la ligne de côte, ce qui globalement correspond à un e rétrogradation comme illustré dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de l'Indonésie. Ce mécanisme (montée-stabilité-montée) se poursuit jusqu'à la montée relative du niveau de la mer commence à se faire en décélération (dépôt du prisme de haut niveau). Ainsi, on peut dire que la transgression (rétrogradation) n'est rien d'autre qu'une série de régressions, de plus en plus petites, une fois que la configuration interne des paracycles-séquences est progradante.

Réverbération......................................................................................................................................................Reverberation

Lorsque les rayons sismiques d'un émetteur marin se reflètent, à plusieurs reprises, entre le fond et le niveau de la mer. Ce multiple est de tous les multiples, qui se trouvent dans les lignes sismiques, le plus facile à éliminer dans le traitement des données sismiques. Synonyme de Ringing.

Voir : « Diffraction (onde sismique) »
&
« Rayon Sismique »
&
« Sismique de Réflexion »

En anglais, la réverbération ou "ringing" est une résonance sismique produite par multiple de petite longueur d'onde induits par la tranche d'eau. Bien que la méthode sismique par réflexion repose sur l'hypothèse de trajets simples, comme illustré dans ce schéma, des arrivées réfléchies complexes sont, souvent, enregistrées (multiples). Dans ce cas particulier, les trajets répétés, dans la lame d'eau, sont additionnées au temps de trajets de l'horizon profond. Ce type de multiple produit un bruit cohérent ou résonance (pédalage). Il est très courant dans les lignes sismiques marines et peut se trouver parfois dans les lignes sismiques terrestres. Comme illustré, il est due à des réflexions multiples dans la tranche d'eau. Ainsi, quand dans une ligne sismique on observe un réflecteur qui ressemble à la morphologie du fond de mer on doit nécessairement le tester, car il ne peut n'avoir aucune signification géologique importante. Les forts coefficients de réflexion à la surface et dans la base d'une couche provoquent la réflexion répétée une grande partie de l'énergie. Pour certaines profondeurs d'eau, des fréquences particulières sont renforcées et les enregistrements montrent une forme sinusoïdale. Ainsi, non seulement la délinéation des réflexions, mais aussi le chronométrage et corrections de courbure sont sujettes à des erreurs. Pour éviter ce type de multiple, les géoscientistes utilisent un filtre inverse, c'est-à-dire qu'ils envoient la sortie de l'hydrophone une résonance à travers du filtre inverse (dans un centre de traitement) qui supprime l'effet de la tranche d'eau. Une déconvolution, autrement dit, le procédé algorithmique destiné à inverser les effets de la convolution (opération qui consiste en la combinaison de deux fonctions), est l'une des opérations les plus importantes du traitement sismique. La déconvolution permet de supprimer la résonance de la lame l'eau, mais peut aussi déconvoluer avec d'autres filtres, pour éliminer d'autres effets, à condition qu'on sache suffisamment sur les filtres et sur le signal. La convolution est une opération mathématique dans la quelle deux fonctions A et B qui produisent une troisième fonction, laquelle est, généralement, considérée comme une version modifiée de l'une des fonctions originales.

Révolution Verte.........................................................................................................................................Green Revolution

La croissance de la population augmente de façon exponentielle, alors que la production alimentaire augmente arithmétiquement. Alors, naturellement, les populations courent toujours le risque de ne pas avoir assez de nourriture. Cependant, depuis 1950, la production alimentaire a augmenté impressionnante du à l'introduction dans le secteur agricole d'engrais et de nouvelles semences.

Voir : « Loi de Murphy »
&
« Loi de la Croissance Sigmoïdale (carbonates) »
&
« Théorie de l'Évolution »

La révolution verte se réfère à l'invention et diffusion de nouvelles semences et pratiques agricoles qui ont permit une forte augmentation de la production agricole dans les pays les moins développés au cours des années 60 et 70. Il s'agit d'un programme idéalisé pour augmenter la production agricole dans le monde entier grâce à la l'amélioration génétique des semences, utilisation intensive des intrants industriels, mécanisation et réduction les coûts de gestion. Le modèle est basé sur l'utilisation intensive de semences génétiquement améliorées (semences hybrides notamment), intrants industriels (engrais et pesticides), mécanisation et réduction les coûts de gestion. Sont également crédités à la révolution verte utilisation étendue de la technologie dans la plantation, irrigation et récolte, ainsi que dans la gestion de production. Si d'une manière critique la révolution verte a proportionné à travers de paquets innovants la dégradation environnemental et culturelle des agriculteurs traditionnels, d'autre part, uniquement avec elle a été possible de nourrir plus de 6 milliards de personnes sur Terre. Ce cycle d'innovations a commencé avec les avancées technologiques de la période d'après-guerre, bien que le terme révolution verte ait émergé uniquement dans les années 70. Depuis cette époque, les chercheurs des pays industrialisés promettaient, via un ensemble de techniques, d'accroître, de manière significative, les rendements agricoles et résoudre le problème de la faim dans les pays en voie de développement. Mais, paradoxalement, en plus de ne pas avoir résolu le problème de la faim, elle augmenté de la concentration agraire, la dépendance aux semences modifiées et altéré de manière significative la culture des petits exploitants. En contrepartie à l'augmentation de la productivité engendrée par la révolution verte, on a observé dans les pays sous-développés l'augmentation des structure latifundiaire, une fois que les petits agriculteurs ont été incapables de financer les dépenses nécessaires pour suivre la révolution (http://pt.wikipedia.org/ wiki / Revolução_verde).

Ride (de plage)....................................................................................................................................................................Ripple mark

Structure sédimentaire produite par le vent ou l'eau (courants et vagues) qui se déplace à travers les dépôts de sable ou des vasières. Les rides de plage formées par l'action de l'eau peut être de deux types : (i) Rides ou ondulations de plage de courant, qui sont asymétriques avec le coté plus incliné orientée dans le sens du courant et (ii) Rides ou ondulations produites par les vagues, qui sont symétriques, presque avec un profil sinusoïdal, qui suggèrent un environnement sédimentaire dominé par l'oscillation des vagues.

Voir : « Sédimentation »
&
« Ride de Courant »
&
« Ride d'Oscillation »

En général, les rides d'ondulation sont des structures sédimentaires périodiques du type ondulatoire formées par des crêtes parallèles, plus au moins, régulièrement espacés et situés sur la face supérieure des couches sédimentaires composées, principalement, par du sable. Ce type de structure se trouve, très souvent, à la surface du sable des déserts, dépôts fluviatiles et marins côtiers. Ses dimensions sont variables. Les rides de plage signifient, essentiellement, que l'environnement de dépôt a été soumis à l'action du vent ou de l'eau. Les rides produites par le vent sont probablement les plus rares dans les enregistrements sédimentaires, car elles ont une faible probabilité d'être fossilisées par des sédiments préservateurs. Au contraire, il est, relativement facile, de les trouver dans les sédiments fluviaux et marins fossiles, comme l'illustré dans cette photo (carrière de Camstone en Ecosse qui est formée d'un calcaire de couleur claire, presque blanche, lequel est, largement, utilisé dans la construction civile pour la fabrication de fenêtres et portes), lesquelles suggèrent un mouvement d'oscillation, dans la mesure que le profil des rides est, pratiquement, symétrique. Bien que dans la plupart des cas un profil symétrique indique un mouvement oscillatoire, en certains cas, cette géométrie peut être créée par un courant. Ainsi, dans les milieux de dépôt associés aux marées, les mouvements en direction du continent et de la mer des courants de marée produisent, en général, des rides et marques de dépôt, plus ou moins, symétriques. Cependant, les géoscientistes, généralement, disent que les rides symétriques sont produites par des courants oscillantes et qui les asymétriques sont produites par des courant d'écoulement.

Ride de Courant......................................................................................................................................Current ripple mark

Rides d'ondulation asymétriques formées par le vent ou par l'eau, avec la face plus raide orienté dans la direction prépondérante d'écoulement du courant.

Voir : « Sédimentation »
&
« Ride de Courant »
&
« Ride d'Oscillation »

Les rides de courant sont des surfaces ondulées formées par des petites crêtes et creux alternés créées sur l'interface entre un liquide et un matériel sédimentaires non consolidé. Elles peuvent être produites par l'action du vent, l'action de courants subaquatiques ou par l'agitation des vagues. Elles peuvent être orientées soit, plus ou moins, perpendiculaire ou obliquement à la direction d'écoulement du fluide. Elles sont faciles à distinguer des rides symétriques induits par les vagues. Bien que, dans certains cas, les vagues puissent induire des rides asymétriques. Les rides d'ondulation sont induites par des courants et les rides asymétriques par les vagues, elle sont, dans les deux cas, formées au fond d'une masse d'eau, peu profonde, et elles sont, souvent, conservées dans certaines roches sédimentaires. Comment elles peuvent donner des informations très importantes sur les conditions de dépôt, il est important de connaître les caractéristiques par lesquelles elle se distinguent les unes des autres. Les principales différences peuvent être résumées comme ceci : (i) Le long de l'axe longitudinal, les axes des rides, formées par les ondes d'oscillation, sont droits ou, quand curvilignes, les courbes sont longues et uniformes et les axes parallèles et chaque ride est irrégulière et (ii) Dans les coins de la partie supérieure et la partie inférieure, les rides d'ondulation asymétriques, induites par des ondes, sont arrondies au sommet et à la base, tandis que celles induites par les courants sont, souvent, angulaires si le courant a une vitesse suffisante pour provoquer un écoulement constant des grains de sable ; (iii) Il y a peu de différence dans la hauteur des crêtes le long des rides ondulation, induites par les vagues, mais dans rides induites par les courants la hauteur est irrégulière ; (iv) En ce qui concerne la forme, les vagues induisent des crêtes dans des sédiments plats, où pratiquement il n'y a pas de creux, tandis que les courants balaient la surface des sédiment et les creux et crêtes ont un développement similaire. Ces ondes sont d'oscillation (mouvement orbital de l'eau) et non de translation(quand l'eau se déplace vers le continent).

Ride Médio-Océanique (dorsale)..................................................................................................Mid-oceanic ridge

Complexe de monts sous-marins adjacents à la ligne médiane du plancher océanique. Le système d'une ride médio-océanique (dorsale) est essentiellement un volcan linéaire segmenté. Il y a un grand nombre de dorsales médio-océaniques : (i) La ride médio-Atlantique qui souligne le centre de l'Atlantique ; (ii) La ride Est du Pacifique ; (iii) La ride du SE de l’océan Indien, etc. Les rides médio-océaniques sont des centres d'océanisation où les plaques lithosphériques s'écartent les unes des autres. Les rides s'élèvent de milliers de mètres au-dessus du plancher océanique régionale et peuvent avoir une longueur de plus de 60.000 km.

Voir : « Expansion Océanique »
&
« Croûte »
&
« Chronologie Utilisant les Tephras »

La partie centrale de la ride médio-océanique peut être vu en Islande (Thingvellier) comme illustré dans la petite photo en haut à gauche de cette figure. En fait, au fur et à mesure que les plaques lithosphériques (Europe et Amérique du Nord) s'éloignent, des vallées de type rift se forment qui constituent la ride médio-océanique de l'Atlantique Nord. Il est intéressant de remarquer, le déplacement de la ride médio-océanique par les failles transformantes. Ces failles n'ont rien à voir avec les failles de cisaillement, comme certains géoscientistes le pensent, car elles ne sont actives que dans la partie centrale de la ride, où il y a mise en place de croûte océanique nouvelle, et elles mettent en contact différentes plaques lithosphériques. En outre, le déplacement, que ce soit dextre ou senestre, est apparent. De même, et contrairement à une idée très répandue parmi certains géoscientistes, les failles transformantes ne s'étendent pas vers continent. Ce sont les vieilles lignes de fracture continentaux qui déterminent la localisation des failles transformantes. Cela signifie que les secteurs de la ride médio-océanique ligne, au nord et au sud d'une faille transformante, sont totalement indépendants les uns des autres. En d'autres termes, on ne peut pas dire qu'au départ, existait une ride médio-océanique unique qui a ensuite été cassée et déplacée latéralement par des failles de cisaillement. En fait, le long des marges Atlantiques, les directions des failles transformantes (récents) correspondent exactement aux directions de lignes de fracture de la Pangée, c'est-à-dire, du supercontinent (avant l'expansion océanique). C'étaient ces lignes de fracture, qui ont, en partie, conditionné l'emplacement des bassin de type rift, formés lors de l'allongement de la lithosphère, mais également, la localisation des endroits de la fracturation de la lithosphère, ainsi que les directions d'expansion océanique et des points chauds.

Ride d'Oscillation ...........................................................................................................................Oscillation-ripple mark

Rides de sable symétriques avec un profil presque sigmoïde, ce que suggère fortement un milieu marin avec peu de courants où le mouvement de l'eau est dominé par des vagues d'oscillation (mouvement orbital de l'eau).

Voir : « Marée Haute »
&
« Plage Intertidale (entre marées) »
&
« Bas de Plage »

Comme son nom l'indique, les rides d'ondulation par oscillation sont formées par le mouvement de l'eau provoqué par les vagues d'oscillation sur un substratum sableux, sous une profondeur d'eau inférieure à la limite de l'action des vagues. Cela signifie que les ondes d'oscillation sont constitués de particules d'eau, chacune desquelles oscille autour d'un point, avec peu, voire aucun, changement permanent de position. En d'autres termes, les particules d'eau ont un mouvement orbital. En général, ces rides sont symétriques avec les crêtes relativement rectilignes entre larges et arrondies creux. Un écoulement oscillatoire associé à vagues de l'océan, produit des rides d'ondulation avec des lames inclinant en sens opposé (à partir de la crête). Pour comprendre comment se forment les rides d'oscillation rappelons nous du mouvement d'un objet flottant sur les vagues. A fur et à mesure que la vague avance, l'objet est soulevé vers la crête, puis il retourne vers le creux (la forme d'onde progresse, mais les particules d'eau se déplacent en orbite, en revenant à sa position initiale). D'autre part, au fur et à mesure que la vague se rapproche de la ligne de rivage, elle devient asymétrique et se brise (l'eau cesse de se déplacer en orbite pour s'écouler vers la plage). Ainsi, comme les vagues ont plusieurs des degrés d'asymétrie, en eau peu profonde, elles peuvent créer des rides asymétriques comme les rides d'ondulation induites par un courant avec une direction unique. Cependant, leurs crêtes sont moins rectilignes, moins aiguës et moins élevées. De même, l'écoulement d'air sur le sable produit des rides qui, superficiellement, sont comme les rides induites par l'eau, mais ont un rapport entre la hauteur et la longueur d'onde inférieure. Le bloc illustré sur cette figure provient de la formation Moenkopi (Arizona) d'âge Triassique. Les rides d'ondulation sont symétriques et indiquent simplement qu'elles ont été créées par un courant (dans ce cas particulier, un courant oscillant vers l'arrière et vers l'avant, c'est-à-dire, depuis le sommet vers la base du bloc). Les rides d'ondulation symétriques indiquent l'une des deux directions possibles de courant et sont associées à une lame d'eau plus importante et des eaux plus calmes.

Ride de Sable............................................................................................................................................................Sand-ripple

Une des petites ondulations linéaires ou sinusoïdal, parallèles, modelées sur les surfaces sablonneuses séchés par le vent. Les rides éoliennes sont dissymétriques et transversales à la direction du vent ou dans les surfaces de sable humide (plage et fond du lit) par les courants. Les rides de plage, sont symétriques ou dissymétriques avec un flanc peu incliné dans le sens du courant (Moreira, 1984).

Voir : « Onde »
&
« Houle »
&
« Rides de Plage »

Les rides de sable et des dunes se trouvent dans des nombreux déserts et plages au tour monde. Avec un vent, plus ou moins, constant et soufflant dans une certaine direction, ces formations éoliennes de sable sont formées sur des longues périodes de temps. L'étude de la formation et dynamique des structures éoliennes de sable donne aux géoscientistes experts dans ce domaine des indications sur la façon donne, aux géoscientistes qui travaillent sur ce sujet, des indications sur la manière comme les dunes interagissent dans différents scénarios. Evidemment que ceci aide à protéger les villes du désert, fournit des informations sur le milieu environnemental du passé. Pour former les dunes et les rides de sable, les particules de sable sont déplacées par trois procédés différents : (i) Suspension ; (ii) Saltation et (iii) Roulement. La suspension comprend les particules très fines qui fluctuent au-dessus du sol sur des longues distances, mais qui ont peu d'effet sur la formation des structures. La saltation affecte les particules un peu plus grosses qui restent au dessus du sol sur des courtes distances. Les particules plus grosses ne se propagent pas dans l'air, roulent sur le sol et sont incluses dans le processus de roulement. Pour simuler la formation des rides et des dunes, il existe des formules mathématiques qui décrivent, parfaitement, la saltation et les processus de flux de surface, où il est pris en considération l'effet du vent sur le versant sous le vent des dunes. La longueur d'onde des rides de sable est liée au trajet parcouru par saltation et la forme irrégulière de la surface est le résultat de l'érosion et à accumulation de particules de sable dans leurs mouvements. La forme irrégulière du versant au vent est plus facile d'être atteint par saltation que le versant sous le vent. Le côté au vent est affecté par des particules de sable et forme une nouvelle zone d'impact sous la direction du vent ; la distance entre elles est égale à la longueur moyenne de la saltation. Les rides de sable forment une série alternée de secteurs concaves et convexes qui suivent la direction du vent. Les sédiments plus grossiers, qui ne peuvent pas être transportées par saltation, s'accumulent dans la partie supérieure.

Rides de Plage..............................................................................................................................................Beach ripple-mark

L'une des petites ondulations linéaires ou sinusoïdales, parallèles, modelées sur surfaces de sable humide (plage et lit des cours d'eau) par des courants symétriques ou dissymétriques avec le flanc peu incliné dans la direction du courant (Moreira, 1984). Synonyme d'ondulation de plage.

Voir : « Onde »
&
« Houle »
&
« Ride de Sable »

Une structure sédimentaire est une structure qui s'est formée pendant la sédimentation. Les structures sédimentaires telles que, par exemple, la stratification entrecroisée, la stratification granoclassée, les rides de plage, que certains auteurs appellent simplement rides, sont utilisées dans les études stratigraphiques pour indiquer la position originale des strates dans les terrain géologiquement complexes (raccourcis) et pour déduire l'environnement dépôt de sédiments. Les rides, normalement, se forment dans des conditions d'eau courant, dans la partie inférieure du plus petit flux de régime. Il y a deux type de rides de plage : (i) Rides symétriques, et (ii) Rides asymétriques. Les premières qui, très souvent, se trouvent sur les plages, sont formées par deux directions des courants, comme, par exemple, sur les plages, par le jet de rive et le courant de retrait. Ces courants créent des rides d'ondulation avec des crêtes tranchants et creux arrondis, qui, en générale, ne sont pas inclinées. Les trois structures sédimentaires les plus communes créés par ce processus sont : (a) Stratification entrecroisées en arrêts de poissons ; (b) Couches flaser et (c) Rides d'interférence. Les rides asymétriques ou rides d'ondulation sont créés par une seule courant, comme par exemple, par un cours d'eau ou par le vent dans un désert. Ces courants créent des rides d'ondulation avec des crêtes pointues et creux arrondis rondes, mais qui sont fortement inclinés dans le sens du courant. Pour cette raison, elles peuvent être utilisées comme indicateurs des paléocourants. Dans la plupart des courants actuels, les ondulations ne sont forment pas en des sédiments avec une granulométrie supérieure à celle du sable grossier. Par conséquent, les lits des courants qui transportent du sable sont dominés par des rides, tandis que les lits formées par du graviers et des cailloux n'ont pas de rides. La structure interne de s rides a une base de sable fin avec des grains plus grossiers au sommet, une fois que la distribution de la taille des grains de sable se corrèle avec la taille des ondulations. Ceci se produit car les grains fins continuent à se déplacer tandis que les plus grossier s'accumulent s formant une barrière protectrice.

Rimaye (glacier)..........................................................................................................................................................Bergschrund

Fissure entre le champ de neige (névé) et la paroi rocheuse (en amont) qui se forme dans un cirque glaciaire, quand le glacier commence à se déplacer de la parois rocheuse dans son mouvement vers l'aval. Dans un glacier, la rimaye sépare la partie du glacier qui est en mouvement de la partie du glacier, qui en amont, est plus stationnaire, c'est-à-dire, qui ne s'écoule pas vers le bas de la pente.

Voir : « Glacier »
&
« Ablation »
&
« Fissure (fente glaciaire) »

Dans ce schéma, les rimayes (fissures de décollement) des trois cirques glaciers sont évidentes. Elles séparent la glace de la paroi rocheuse, laquelle est, très souvent, proche de la verticale. De nombreux géoscientistes considèrent que la rimaye d'un cirque glaciaire est uniquement celle qui est le plus en amont du glacier. Les fissures sur les côtés d'un cirque glaciaire, que les géoscientistes considèrent comme le résultat d'une fusion partielle de la glace en raison de la chaleur de la roche, s'appellent "randkluft" (fissures de bordure). En dehors du cirque glaciaire, les fissures qui séparant la partie du glacier qui se déplace de la partie qui est stagnée, et qui peuvent s'étendre jusqu'au substratum rocheux (parfois à plus de 100 m de profondeur), sont appelées, quelques fois, fissures de détachement (du glacier). On ne doit pas confondre ces fissures avec les fissures transversales qui se forment dans zone d'extension ou d'allongement ou avec les fissures marginales, qui sont orientés en diagonale (la vitesse glaciaire est plus grande dans la partie central que sur les bords) ou même avec les fissures longitudinales, qui se forment parallèlement au mouvement du glacier lorsque la largeur du glacier est en extension. Ainsi, pour éviter les erreurs, il est préférable de dire toujours fissures de détachement d'un glacier et rimaye ou fissure de détachement d'un cirque glaciaire. Les premières sont relativement dangereux, mais ces derniers sont extrêmement dangereux parce que pendant l'hiver, elles sont couvertes de neige et parfois, partiellement, remplies par de la neige. La couverture de neige forme un pont entre les blocs de glace que les alpinistes, en été, utilisent pour passer d'un bloc à l'autre. L'évaluation de la résistance du pont de neige, ainsi comme l'évaluation du remplissage de rimaye sont essentielles pour la sécurité des alpinistes, qui savent parfaitement distinguer les ponts dangereux. Le problème existe, en particulier, lorsque les touristes s'aventurent seuls dans la montagne et glaciers pour ne pas parler sans oublier les jeunes qui dans l'été, sans autorisation et sans guide, vont skier et surfer dans la glace.

Ringing (sismique)..................................................................................................................................................................Ringing

Lorsque les rayons sismiques d'un émetteur marin se reflètent, à plusieurs reprises, entre le fond et le niveau de la mer, ce qui peut produire plusieurs multiples du fond marin. Synonyme de réverbération ou pédalage.

Voir : « Diffraction (onde sismique) »
&
« Réverbération »
&
« Sismique de Réflexion »

Cette ligne sismique de l'offshore du Labrador (Canada) on peut reconnaître plusieurs multiples induits par la tranche d'eau. Une forte réflexion, est visible à environ 2 secondes de profondeur (temps double), en particulier dans la partie centrale de la ligne. Cette réflexion souligne une interface sédimentaire caractérisée par un fort contraste d'impédance acoustique (interface entre les roches supracrustales, qui forment de socle dans cette région et les sédiments de la marge continentale divergente). Lorsque l'énergie réfléchie par cette interface arrive au niveau au niveau de la mer, elle est réfléchi vers le fond de la mer, lequel la réfléchit vers la surface. Cette pédale ou ringing, entre le haut et le bas de la tranche d'eau peut se faire plusieurs fois. Le temps dépenser dans le ringing s'additionne au temps que l'énergie à dépenser pour atteindre l'interface profonde et retourner à l'hydrophone, ce que produit des multiples, au moins de 1e et 2e ordre, du réflecteur associé à l'interface profonde. La différence, en temps, entre la réflexion primaire et le premier multiple est égal au temps que les ondes sismiques on dépenser à traverser la tranche d'eau. De même, la différence (en temps double) entre le 1er et 2e multiple, ou entre le deuxième et le troisième, est toujours égale à l'épaisseur de la profondeur de l'eau en temps (t.w.t.). Cela oblige l'interprète à être prudent lorsque sous une fort événement réfléchissant se trouve une autre, plus ou moins, avec la même géométrie (parfois plus incliné si la profondeur de l'eau augmente fortement dans une direction donnée). Chaque fois que cela se produit, l'interprète doit tester la signification géologique de l'événement inférieur. Les multiples du fond de la mer, facilement visibles dans cette ligne sismique, sont de loin les plus typiques multiples produits par pédalage. Dans cette ligne sismique sont visibles au moins les trois premiers multiples (notez la répétition, en profondeur, de la la petite anomalie du fond de la mer). L'inclinaison du fond de la mer vers l'Ouest (continental) et non vers l'Est, comme c'est généralement le cas, est due à l'action érosive des icebergs le long de leur trajet vers le sud en direction de la Terre-Neuve.

Roche de Couverture...................................................................................................................................Sealing rock

Roche qui ne laisse pas ou qui difficulte les fluides (en particulier les hydrocarbures tels que le pétrole ou le gaz) de passer à travers elle. Les principales roches de couverture sont les argiles et les évaporites, en particulier, le sel.

Voir : « Gisement (hydrocarbures) »
&
« Roche-Mère »
&
« Roche-Réservoir »

Dans un piège structural, il est nécessaire la présence d'une roche-réservoir, dans les pores de laquelle d l'huile ou du gaz s'accumulent, mais aussi la présence d'une roche de couverture qui doit fermer ou empêcher les hydrocarbures de s'échapper vertical et latéralement de la roche-réservoir. Si la présence d'une roche de couverture est nécessaire dans un piège structural, pour garder les hydrocarbures, dans un piège non-structural, comme, dans un piège stratigraphique (biseautage), morphologique (récif) ou dans une piège morphologique par juxtaposition (blocs faillés), elle il est, évidemment, indispensable, une fois que c'est elle qui forme le piège. Dans un piège morphologique par juxtaposition, par exemple, le piège n'existe que lorsque le mouvement des blocs faillés, le long du plan de faille, met en juxtaposition au roche-réservoir, dans le bloc faillé opposé, une couverture de roche. Dans cette figure, en utilisant les diagraphies électriques d'un puits d'exploration de l'onshore de Cabinda (Angola), nous avons résumé la lithologie, les bassins sédimentaires et les principaux paramètres pétroliers. Les roches-mères (roches lacustres riches en matière organique) qui ont généré les hydrocarbures ont été déposés dans un bassin type rift. Les roches-réservoirs, où les hydrocarbures sont, parfois, accumulés se sont, principalement, déposées au fond du bassin de type rift (formation Lucula). Les roches-de-couverture sont les argiles de formation Bucomazi (partie supérieure des bassins type rift) et l'intervalle salifère de la base de la marge. Sachant que, pratiquement, tous les pièges dans ce cette région sont non-structuraux, soit morphologiques, soit morphologiques par juxtaposition, l'identification et la cartographie des intervalles avec les caractéristiques de roche-de-couverture est cruciale. On peut dire que la plupart des puits d'exploration qui ont testé des pièges non-structuraux sont secs, un fois que les pièges n'existent, souvent, pas par manque de roche de couverture. Autrement dit, la cartographie de la roche de couverture est ici, pratiquement, plus importante que celle de la roche-réservoir.

Roche-Mère...............................................................................................................................................................Source rock

Roche riche en matière organique qui a été enterré suffisamment pour que leur matière organique se transforme en pétrole ou gaz en quantités économiquement exploitables.

Voir : « Gisement (hydrocarbures) »
&
« Roche de Couverture »
&
« Roche-Réservoir »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de l'Angola (bassin de Kwanza), il est illustrée un intervalle avec des roches-mères, qui ont été identifiées par des puits d'exploration, ce qui est rare dans ce offshore. Stratigraphiquement, cet intervalle avec des roches-mères est sous-jacent à l'intervalle évaporitique (Aptien) de la marge et sus-jacente au volcanisme subaérien, qui a, également, été corroborée par plusieurs puits d'exploration. Cela signifie que l'intervalle avec des roches-mères appartient à la partie inférieur de la marge divergente et non, comme c'est souvent le cas dans ce région, aux bassins de type rift. Les laves subaériennes (n'oublions pas qu'il n'y a pas coulées volcaniques sous-marines, une fois la lave sous l'eau se solidifie très rapidement) ont commencé à s'écoulé depuis les centres d'expansion vers le continent après la rupture de la lithosphère, autrement dit, après l'individualisation des plaques lithosphériques d'Afrique et d'Amérique du Sud. Ainsi, l'intervalle avec des roches-mères, illustré dans cette tentative, a été déposé au cours des premiers stades de la marge divergente et non à l'intérieur d'es bassins de type-rift. L'hypothèse moins falsifiable, c'est-à-dire, celle qui est la plus résistante aux tests de réfutation, c'est que l'intervalle sédimentaire de la base de la marge, où se trouvent les roches-mères, entre les laves subaérien et le sommet des l'intervalle salifère (base de carbonates), s'est déposés dans un bassin épicontinental, peu profonde, ou même dans un grand lac entre le centre expansion, à l'Ouest, et le continent, à l'Est. C'était, certainement, dans un tel environnement sédimentaire que se sont déposées les argiles lacustres riches en matière organique qui constituent les roches-mères. Malheureusement, il n'y a, pratiquement, pas de pièges évidents dans l'intervalle infra-salifère, puisque tous les «structures» visibles dans cette tentative correspondent, très probablement, à des artefacts sismiques. En fait, ce sont les variations latérales de vitesse induites par les variations d'épaisseur de l'intervalle salifère, qui induisent en temps, mais pas en profondeur, ces artefacts. En outre, les voies de migration des hydrocarbures (remarquez que les sédiments infra-salifères inclinent, de manière constante, vers le nord-ouest) et la présence de sel ne favorisent pas des accumulations dans les sédiments supra-salifères.

Roche-Mère Lacustre................................................................................................................Lacustrine source rock

Roche lacustre, riche en matière organique, qui a été enterré suffisamment pour générer des hydrocarbures en quantités économiquement exploitables.

Voir : « Roche de Couverture »
&
« Roche-Mère »
&
« Roche-Réservoir »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de Cabinda (Angola), non loin de la côte, l'intervalle sédimentaire avec des roches-mères lacustres, à l'intérieur d'un bassin de type rift, est facilement identifiable. En effet, ce qui permet l'identification de ces niveaux lacustres est l'épaisseur, plus ou moins, constante et la configuration interne parallèle des réflecteurs. Une telle géométrie signifie que pendant l'allongement de la lithosphère, avant la rupture de celle-ci, c'est-à-dire, lors de la formation des bassins de type rift, pendant un certain temps, le taux d'allongement (extension) n'était pas compensé par l'apport terrigène. Ou, en d'autres termes, que l'apport terrigène était insuffisant. Par conséquent, la formation d'une lame d'eau était inévitable, ce qui crée un lac, plus ou moins, profond et plus tard, le dépôt d'un intervalle lacustre riche en matière organique (si les conditions de formation et de préservation de la matière organique étaient présentes). En effet, quand le taux d'allongement de la lithosphère, c'est-à-dire la subsidence différentielle qui crée les bassins de type rift, est, plus ou moins, compensée par l'apport sédimentaire, tout l'espace disponible créé est rempli et aucune tranche d'eau se forme. Nécessairement, cela implique que les intervalles sédimentaires augmentent d'épaisseur dans la direction de la faille normale qui borde de bassin de rift-type et que la configuration interne de ces intervalles, qui sont composées principalement de matériel sableux, soit divergente. En d'autres termes, dans un bassin de type rift, qui a, généralement, la géométrie d'un hémigraben, tout intervalle avec une épaisseur, plus ou moins, constante et une configuration interne parallèle a une forte probabilité de contenir des roches lacustres argileuses riches en matière organique, c'est-à-dire, il peut être considéré comme tenant des roches-mères potentielles. Si l'enfouissement de ces intervalles est suffisamment grand pour que leur matière organique atteigne la maturation, comme c'est le cas illustré cette tentative (tenir en ligne de compte le soulèvement récent de la marge), telles roches lacustres sont, généralement, des bonnes roches-mères avec une haute productivité.

Roche-Mère Marine................................................................................................................Marine source rock

Roche marine, riche en matière organique, qui a été enterrée suffisamment pour que leur de matière organique génère des quantités économiquement exploitables d'hydrocarbures.

Voir : « Roche de Couverture »
&
« Roche-Mère »,
&
« Roche-Réservoir »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore du Venezuela, dont la direction est parallèle à la direction des plans des failles inverses, est souligné l'intervalle sismique contenant les roches-mères marines de formation de La Luna. Cette formation géologique, qui se compose principalement d'argiles, plus ou moins, carbonatées et très riche en matière organique, s'est déposée pendant le pic de transgression Crétacé (Cénomanien-Turonien, soit entre 93 Ma et 89 Ma, probablement 91.5 Ma). Après la rupture de la Pangée, au fur et à mesure que les continents se sont éloignés les uns des autres, dû à l'expansion océanique, le volume des bassins océaniques a diminué en raison de la formation des montagnes océaniques (rides océaniques). Comme la quantité d'eau sous toutes ses formes est considérée comme constante depuis la formation de la Terre, il y a environ 4.5 Gy, le niveau eustatique a monté. Cette montée de la mer a été accompagnée par la subsidence (non continue) des marges des continents, ce qui, globalement, a créé une montée relative du niveau marin. À chaque incrément de la montée relative du niveau de la mer, la ligne de côte (et la rupture d'inclinaison de la surface de déposition côtière, qui, en termes sismiques est, plus ou moins, coïncidente avec la ligne de côte) et les dépôts côtiers se sont déplacés vers le continent. Un tel déplacement a créé, dans la partie distale de la plate-forme continentale, des conditions géologiques de très faible taux de sédimentation, que certains géoscientistes appellent conditions de sous-alimentation. C'est dans ces conditions qui parfois sont renforcées par l'action des courants marins froids ascendants, que la matière organique non seulement se développe très rapidement, mais qu'elle est préservée une fois qu'elle atteigne le fond de la mer. Dès que le niveau relatif de la mer commence à monter, globalement, en décélération (Néogène inférieur), il se dépose un intervalle progradant qui réduit, progressivement, la plate-forme continentale en fossilisation et enfouissement l'intervalle condensé, riche en matière organique, déposé au cours de la transgression. Cela signifie que si l'enfouissement est suffisamment important, les mères roches-marins potentielles peuvent devenir des roches-mères, dès que leur matière organique atteigne la fenêtre à huile.

Roche-Mère Marine du Crétacé..................................................................Cretaceous marine source rock

Roche marine, riche en matière organique, déposée au sommet de la transgression Crétacé qui a été suffisamment enterrée, de sorte que sa matière organique atteigne la fenêtre à l'huile, et qui a une charge suffisante pour créer des accumulations d'hydrocarbures économiquement exploitables.

Voir : « Roche de Couverture »
&
« Roche-Mère »
&
« Roche-Réservoir »

Comme l'illustré cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de l'Angola, les roches-mères marines du Crétacé sont associées avec le maximum de transgression Crétacé (Cénomanien-Turonien, entre 93.5 et 89.0 Ma et, probablement, avec la surface de base des progradations 91.5 Ma). Elles correspondent à l'interface entre la phase transgressive et régressive du cycle stratigraphique d’empiétement continental post-Pangée. Pratiquement, que ce soit sur le terrain ou sur les lignes sismiques, elles correspondent à l'interface entre la géométrie rétrogradante des sédiments transgressifs et de la géométrie progradante des sédiments régressifs (dans cette ligne ces géométries sont légèrement masquées par la tectonique salifère). Les roches-mères marines du Crétacé se sont déposées quand le niveau eustatique était maximum, une fois que le niveau de la mer global (eustatique) a montée depuis la rupture du supercontinent Pangée jusqu'au Cénomanien-Turonien, ce qui correspond à la dispersion maximale des continents individualisés par la rupture de la Pangée. En effet, dès que les continents ont commencé à se rapprocher les uns des autres et la subduction de la croûte océanique est devenue prédominante sur la formation de nouvelle croûte océanique, le niveau de la mer, globalement, a commencé à descendre jusqu'à aujourd'hui (augmentation du volume des bassins océaniques). Les roches-mères marines du Crétacé ont généré environ 30% de toutes les réserves d'hydrocarbures (pétrole, gaz et condensât) actuellement connues. D'autre part, comme les roches-mères marines du Jurassique ont généré environ 25% des réserves d'hydrocarbures, on peut dire qu'environ 55 - 60% des réserves d'hydrocarbures ont été générés par des roches-mères déposé au cours de la phase transgressive du cycle stratigraphique d’empiétement continental post-Pangée, qui a été induit par le dernier cycle eustatique de premier ordre du Phanérozoïque, c'est-à-dire, le cycle eustatique post-Pangée. Prenons note que ces pourcentages ne prennent pas en compte l'énorme quantité d'hydrocarbures perdus lors de la formation de la Pangée, qui est difficile à pronostiquer.

Roche-Mère Marine du Jurassique...........................................................Jurassic marine source rock

Roche marine, riche en matière organique, déposée au sommet de la transgression du Jurassique et qui a été suffisamment enterrée de sorte que sa matière organique a atteint las fenêtre et qui a une charge capable de créer une accumulation d'hydrocarbures économiquement exploitable.

Voir : « Roche de Couverture »
&
« Roche-Mère »,
&
« Roche-Réservoir »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique régional de l'offshore de la Norvège, sont illustrées les roches-mères marines du Jurassique, principalement du Kimméridgien (150.7 et 154.1 Ma) qui ont alimenté toutes les accumulations d'hydrocarbures non seulement de cet offshore, mais aussi celles de la Mer du Nord. Environ 55 - 60% des réserves d'hydrocarbures ont été générés par les roches-mères déposées au cours de la phase transgressive du cycle stratigraphique d'empiétement continental post-Pangée. Environ 30% par les roches-mères marines du Crétacé (Cénomanien-Turonien) et environ 25% par les roches-mères marines du Jurassique (Oxfordien-Kimméridgien). En réalité, ces deux types de roches-mères correspondent à des hauts eustatiques qui ont favorisé le dépôt de sédiments riches en matière organique. Cependant, comme l'illustré dans cette tentative d'interprétation, seulement les sédiments jurassiques ont été enterrés, suffisamment, pour que leur matière organique puisse produire des hydrocarbures (fenêtre à huile). Trois surfaces de base de progradations (Miocène Moyen, Turonien Inférieur et Kimméridgien) qui soulignent les horizons sédimentaires riches en matière organique, c'est-à-dire, des roches-mères potentielles sont facilement reconnaissables (soulignés en pointillé). Cependant, comme il est facile de constater, seulement la superficie de base des progradations du Kimméridgien a été enterré suffisamment pour que leur matière organique ait entré dans la fenêtre à l'huile. La matière organique des sédiments du Turonien-Moyen et Miocène Moyen est immature, c'est-à-dire, elle n'a pas atteint la fenêtre à l'huile (tenir en ligne de compte le soulèvement isostatique récent de la partie Est de la ligne sismique, c'est-à-dire, de la Norvège, induit par la décharge des calottes glaciaires). Dans cette tentative d'interprétation, les progradations entre le Kimméridgien et Berriasien Moyen (Crétacé Inférieur), ainsi que le Sénonien (Crétacé Supérieur) sont très bien marquées. En revanche, celles du le Serravalien et Tortonien ne sont pas évidentes, puisque les dépôts d'eaux peu profonde et du talus continental ont été érodés.

Roche-Mère Non-Marine...................................................................................................Non-marine source rock

Roche non marine (continental ou lacustre) riche en la matière organique qui a été enterrée suffisante et qui a générer des hydrocarbures capables de créer un accumulation économiquement rentable.

Voir : « Roche de Couverture »
&
« Roche-Mère »
&
« Roche-Réservoir »

Comme illustré dans cette tentative d'interprétation géologique, en profondeur et de faciès (lithologie), d'une ligne sismique de l'offshore de l'Indonésie, les charbons et argiles organiques de la plaine deltaïque sont des exemples de roches-mères non-marines. En effet, dans cette région, toute la matière organique est du type III, et en général, elle génère, principalement, du gaz avec un peu d'huile associé. Il y a quelques années, lorsque le prix du baril de pétrole ne dépassait pas les 10 $ et il n'y avait pas de marché pour le gaz, la plupart des champs découverts dans cette région ont été considérés champs d'huile. Actuellement, plus personne a des problèmes à considérer que les champs, alimentés par ces roches-mères non-marines, sont des énormes gisements de gaz avec un peu d'huile, même si le champ d'Handil, par exemple, a produit plus de 1,5 Gb. Il est intéressant de remarquer, que ces sédiments organiques non marins (charbon et argiles de la plaine deltaïque) peuvent constituer des roches-mères dans les environnement marins, notamment, marins profonds. En fait, dans cette région, au fur et à mesure que l'édifice deltaïque a progradé vers le mer, lors des chutes relatives du niveau de la mer, les sédiments de la plaine deltaïque, c'est-à-dire les charbons et les argiles riches en matière organique (type III) étaient érodés et transportés vers les environnements profonds du bassin, par des courants de turbidité, où ils se sont déposés, que ce soit sous la forme de cônes sous-marins de bassin ou de talus. En d'autres termes, sous certaines conditions, les dépôts turbiditiques non seulement peuvent être considérés comme des roches-réservoirs potentiels, mais aussi comme des roches-mères potentielles, car ils peuvent avoir une quantité de matière organique dispersée non négligeable. Bien que la charge ce type de roche-mère non-marine (matière organique continentale transportée et dispersée), soit trop faible, si l'épaisseur des dépôts turbiditiques est suffisamment importante et la migration des hydrocarbures convergente vers certains points (hauts structuraux), elles peuvent nourrir des accumulations rentables, même sous une tranche d'eau importante, comme semble être le cas en aval de la zone illustrée dans cette tentative d'interprétation géologique (offshore de Kalimantan, offshore Est de Bornéo).


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Dernière modification : Janvier, 2015