Sima........................................................................................................................................................................................................................................Sima

Terme général pour désigner les roches riches en magnésium (basaltes, gabbros, péridotites, etc.) qui affleurent dans les bassins océaniques et qui forment la partie inférieur de la croûte continentale, autrement dit, le manteau. La limite sial-sima correspond à la discontinuité de Conrad (densité moyenne ≥ 2800 kg/cm^3).

Voir : « Sial »,
&
« Point Chaud »
&
« Asthénosphère »

Le sima est le nom donné au niveau inférieur de la croûte terrestre, bien que, comme illustré au-dessus, il s'étende jusqu'à 2900 km de profondeur, autrement dit, jusqu'à la limite supérieure du noyau de la Terre qui s'appelle nife, une fois que le nickel et le fer sont ses composantes principaux. Le nom sima dérive des deux premières lettres de silicium et magnésium. Le sima est composé par des roches constituées par des minéraux riches en silicium et magnésium. Typiquement quand le sima affleure dans le fond de la mer, il est, principalement, formé par des basaltes, ce qui a amené beaucoup de géoscientistes à l'appeler niveau basaltique de la croûte terrestre. D'autre côté comme les fonds océaniques sont fondamentalement constituées par du sima, certains géoscientistes, de façon erronée, l'appellent croûte océanique, une fois que, comme dit ci-dessus, le sima s'étend jusqu'au noyau terrestre, autrement dit, beaucoup au-delà de la croûte océanique. La densité du sima est plus grande que celle du sial que lui est sus-jacent. La densité du sima varie entre 2800 et 3300 kg/m^3. Quand le sima affleure en surface, surtout au fond de la mer, il est formé par des roches mafiques ou par des roches riches en minéraux mafiques. Le sima plus dense tient moins de silicium et forme des roches appelées ultra-mafiques. Le sial a une densité entre 2700 et 2800 kg/m^3 qui est, largement, inférieur à la densité do sima (2800 - 3300 kg/m^3). A la base, le sial passe, progressivement, aux basaltes qui forment le sima. La ligne qui sépare le sial du sima est la discontinuité de Conrad qui, de manière arbitraire, est placée dès que la densité moyenne atteint 2800 kg/m^3. La densité moyenne du sima varie entre 2800 e 3300 kg/m^3, dans la partie supérieure et 3300 e 5600 kg/m^3 dans la partie moyenne inférieure. Ainsi, on peut dire qu'au point de vue de la composition chimique, la Terre se divise en trois couches : (i) Sial qui est la couche superficielle, peu dense, et composée, principalement par du silicium et aluminium ; (ii) Sima qui est la couche intermédiaire, avec une épaisseur d'environ 2 850 km, ductile, dense et composée, principalement, par du silicium et magnésium et (iii) Nife qui est la couche inférieure et, plus au moins, équivalente au noyau de la Terre.

Sismique de Réflexion............................................................................................................................................................Reflection seismic

Méthode de recherche géophysique qui utilise les principes de la sismologie pour évaluer les propriétés de la subsurface terrestre à partir des ondes sismiques réfléchies. Cette méthode est basée dans l'émission d'ondes sismiques artificielles dans la surface terrestre ou dans la mer, générées par des explosifs, canyons d'air comprimé, chute de poids ou des vibrateurs. Les ondes réfléchies (sismique de réflexion) et réfractées (sismique de réfraction) dans les interfaces des couches de la croûte terrestre retournent à la surface, où elles sont enregistrées.

Voir : « Coefficient de Réflexion »
&
« Ligne Sismique »
&
« Sismique de Réfraction »

La méthode de sismique de réflexion requiert une source d'énergie qui peut être de la dynamite / Tovex ou des vibrateurs (Vibroseis). Les vibrateurs sont des grands camions qui agitent un coussin ou une plaque suivant une certaine fréquence. Prenant le temps qui dépense une réflexion jusqu'à arriver à un récepteur, il est possible de estimer la profondeur de l'interface qui a générée la réflexion. Dans l'offshore, l'acquisition des données sismiques, qui est, plus au moins la même que dans l'onshore, est plus simples, rapide et mieux marché. Un bateau sismique remplace le camion de contrôle et d'enregistrement des données. Comme illustré dans ce schéma, le bateau déplace la source d'enneigée et un câble (ou streamer) avec des hydrophones. Le même bateau peut opérer avec plusieurs sources d'énergie, mais l'expérience montre que quand on tire plus de tirs ce n'est pas nécessairement mieux. Le câble avec les hydrophones peut avoir une longueur supérieur à 8 km, mais, rarement, dérange les pécheurs. Actuellement, les bateaux sismiques opèrent avec trois sources d'énergie, dont les signaux sont captés par des hydrophones positionnés en 8-12 câbles d'environ 3 km de longueur et sur une largeur d'environ 800 mètres. Dans les campagnes marines, la dynamite est rarement utilisée comme source d'énergie. Dans les études de haute résolution sont utilisés des ondes d'haute fréquence. Dans la recherche pétrolière sous une tranche d'eau importante, les canyons d'air comprimé ("air gun") sont, fréquemment, utilisés comme source d'énergie. Dans ces canyons, une boule d'eau est comprimée et déchargée dans la mer. Le déchargement émet une énergie suffisante pour générer des signaux de plus de 10 secondes (temps double) de profondeur, laquelle, en fonction de la vitesse à laquelle les ondes sismiques voyagent dans les différents intervalles sédimentaires, peut être équivalent à plus de 5 km de profondeur.

Sismique de Réfraction........................................................................................................................................................Refraction seismic

Méthode sismique basée dans les mesures des temps de trajet des ondes sismiques qui se déplacent parallèlement, ou presque, aux intervalles avec des fortes vitesses, de manière à les pouvoir cartographier. Ce type de sismique requiert une disposition géométrique particulière du dispositif sismique à fin de favoriser l'enregistrement de l'énergie de telles ondes.

Voir : « Angle de Réfraction »
&
« Réfraction Réfléchie »
&
« Sismique de Réflexion »

Cette méthode est basée dans le temps de trajet des ondes sismiques réfractées dans les interfaces entre les intervalles sédimentaires de avec des différentes vitesses. L'énergie sismique est fournie par une fonte d'énergie localisée en surface. Dans les applications de faible profondeur, comme illustrée dans cette figure, la source d'énergie peut être la chute d'un poids, un vibrateur ou une petite charge explosive. L'énergie irradie de la source et voyage soit directement a travers de l'intervalle supérieur (arrivée directe), soit vers le bas pour après voyager latéralement le long d'une interface avec grand contraste de vitesse (arrivée réfractée), avant de retourner vers la surface. Quand elle arrive en surface elle est détectée dans une ligne de géophones distancés les uns des autres par des intervalles réguliers. Au-delà d'une déterminée distance du point de tir (source d'énergie), appelée distance de croisement, le signal réfracté est le premier signal à arriver aux géophones (arrive avant l'arrivée directe). Les temps de trajets des signaux directs et réfractés fournissent des indications sur la profondeur du réfracteur. La première application de la sismique de réfraction est la détermination de la profondeur et géométrie du substratum. Cependant, dû à la dépendance de la vitesse sismique de l'élasticité et densité du matériel à travers du quel l'énergie se propage, la sismique de réfraction fournit un moyen de déterminer les résistances de ce matériel. Cette technique est appliquée avec succès pour déterminer la profondeur des carrières enterrées, des décharges publiques et de l'épaisseur des terrains de couverture ainsi comme de la topographie de l'eau souterraine. Généralement, la sismique de réfraction est appliquée uniquement où la vitesse sismique des intervalles augmente en profondeur. Quand un intervalle inférieur (comme par exemple, un intervalle argileux, est au-dessus d'un intervalle de vitesse inférieur (comme, par exemple un intervalle sableux, les résultats sont, par fois, incorrects.

Sismique 3D.......................................................................................................................................................................................................3D seismic

Quand la distance entre les lignes sismiques (2D) est petite (200 - 500 m) et la distance entre la source et les récepteurs varie entre 25 et 70 mètres, on obtient un grand volume de données qui peuvent être combinées en n'importe quelle direction pour l'obtention d'une ligne ou carte de subsurface sismique ("time-slices"). Actuellement, pour contrôler les fronts d'injection d'eau ou d'autres fluides dans des champs pétroliers en production, sont fait deux ou plus campagnes sismiques 3D enregistrées en différents intervalles de temps, ce qui caractérise une sismique dite 4D.

Voir : « Coefficient de Réflexion »
&
« Ligne Sismique »
&
« Sismique de Réflexion »

La surface d'une campagne sismique 3D est divisée en compartiments ("bins"), qui généralement, ont 25 mètres de longueur par 25 mètres de largeur. Les traces sismiques sont attribuées à des spécifiques compartiments en accord avec le point moyen entre la source et le géophone, le point de réflexion ou le point de conversion. Les compartiments sont, normalement,déterminés en accord avec le point moyen commun, mais un traitement sismique plus sophistiqué permet d'autres types de compartimentation. Les traces dans un compartiment sont additionnées pour créer une trace significative. La qualité des données dépende, en grande partie, du nombre de traces additionnées par compartiment. La série des données résultante peut être coupée en importe quel direction. Les lignes sismiques originelles s'appellent en-ligne ("inlines"). Les lignes sismiques perpendiculaires aux lignes en-lignes s'appellent ortho-lignes ("crosslines"). Quand la migration a été, correctement, effectuée, sur les lignes sismiques 3D, les événements sont placés dans ses vrais positions, soit horizontal, soit verticalement, ce qui donne des mappes de sub-surface plus correctes que ceux construits avec les lignes sismiques 2D, qui étant plus espacées requièrent plus d'interpolations. Comme illustré ci-dessus, les données 3D fournissent des informations détaillées sur la géométrie des failles et structures de sub-surface. L'utilisation de ordinateurs dans les tentatives d'interprétation et présentation permet une analyse plus critique que celles faites sur des sonnées 2D. Cependant, il est évident pour la plupart des géoscientistes que quand on augmente la quantité et la qualité des données sismiques, les connaissances des interprétateurs doit, aussi, augmenter. En d'autres mots, une sismique 3D peut résoudre un certain nombre de problèmes, à condition que le géoscientiste en charge de l'interprétation (l'interprétateur) connaisse, à priori, ce qu'il cherche.

Sol................................................................................................................................................................................................................................................Soil

Ensemble des horizons géologiques sus-jacents au substratum rocheux qui ont une épaisseur variable et qui sont composés composants minéraux qui diffèrent des matériaux originaux par leurs caractéristiques morphologiques, physiques et minéralogiques.

Voir : « Fragipan »
&
« Érosion »
&
« Météorisation »

Un sol est l'ensemble du matériel non-consolidé, qui recouvre la surface terrestre émergée, entre la lithosphère et l'atmosphère. Les sols sont constitués par trois phases : (i) Solide (minéraux et matière organique) ; (ii) Liquide (solution du sol) et (iii) Gazeuse (l'air). Ces phases peuvent être trouvées en différents proportions, en fonction de facteurs comme le type de sol et la forme d'utilisation. Le sol et le produit de la météorisation (ensemble de phénomènes physiques et chimiques qui amènent à la dégradation et au manque des consistance des roches) sur un matériel d'origine, dont la transformation se développe dans un certain relief, climat, biome et au fil du temps. Un sol, cependant, peut être vu de différentes manières. Pour un ingénieur agronome, un sol est une couche dans laquelle se peut développer la vie végétale. Pour un ingénieur civil (point de vue de la mécanique des sols), un sol est un corps passible d'être creusé, et être ainsi utilisé comme un support pour des constructions ou matériel de construction. Pour classer un sol, on doit tenir en compte son horizon diagnostique à l'intérieur du solum (horizons O, A et B ensemble). Celui-ci est un horizon du sol, avec des caractéristiques pré-déterminées par la taxonomie a être utiliser par le pédologue (géoscientiste qui étudie les caractères physiques, chimiques et biologiques des sols). La formation d'un sol dépend beaucoup du climat. Ainsi des sols de différentes zones climatiques présentent des caractéristiques différentes. La température et l'humidité affectent la météorisation et la lixiviation. Le vent déplace le sable et d'autres particules, spécialement dans les régions arides, où il y a une couverture végétale faible. Le type et quantité de précipitation influencent la formation des sols, affectant le mouvement des ions et particules à travers le sol, aidant ainsi le développement des profiles différents. Les fluctuations de la température journalière et annuel affecte l'efficacité de l'eau dans la météorisation du matériel de la roche mère, ainsi comme, la dynamique du sol. La température et le taux de précipitation affectent l'activité biologique, vitesse des réactions chimiques et types de couverture végétale.

Soleil.........................................................................................................................................................................................................................................Sun

Étoile au centre du système solaire. Le soleil a un diamètre d'environ 1392000 kilomètres et sa masse est environ 99.86 % de la masse du système solaire.

Voir : « Terre »
&
« Univers Primitif »
&
« Rayon Cosmique »

Le Soleil est l'objet céleste plus proéminent et plus grand du notre système solaire, une fois qu'il contient approximativement 98% de la masse totale du système. Environ 109 Terres seraient nécessaires pour couvrir le disque solaire et dans son intérieur on pourrait mettre 1.3 millions de Terres. La couche externe visible du Soleil est la photosphère, laquelle a une température de 6000° C. Cette couche a un aspect tacheté dû aux éruptions turbulentes d'énergie à la surface. L'énergie solaire générée dans le noyau du Soleil est d'environ 15 M° et la pression est 34 G plus grand que la pression atmosphérique terrestre au niveau de la mer. Ces conditions de température et pression permettent l'occurrence de réactions nucléaires. Ce sont, dans la réalité ces réaction qui provoquent la fusion de quatre protons ou noyaux d'hydrogène pour former une particule alfa ou noyau d'hélium. Comme la particule alfa est approximativement 0.7% moins massive que les quatre protons, la différence en masse est expulsée comme énergie et transportée vers la surface du Soleil, à travers un processus connu comme convection, où elle est libérée comme lumière et chaleur. L'énergie générée dans le noyau du Soleil prend environ un million d'années pour arriver en surface. A chaque seconde 700 millions de tonnes d'hydrogène sont converties en cendres d'hélium. Pendant ce processus 5 millions de tonnes d'énergie pure sont libérées et, par conséquent, au fil du temps le Soleil devient plus léger. La chromosphère est au-dessus de la photosphère. Les facules sont des nuages brillants d'hydrogène qui apparaissent dans des régions où les taches solaires sont en train de se former. Les flammes solaires sont des filaments brillants de gaz chaud qui émergeant des régions avec des tâches solaires qui correspondent à des dépressions sombres dans la photosphère avec une température typique d'environ 4000° C. La couronne solaire est la partie plus externe de l'atmosphère solaire. C'est dans cette région qui apparaissent les proéminences solaires. Les proéminences solaires sont des nuages immenses de gaz brillant qui émergent de la partie supérieure de la chromosphère.

Solifluxion...........................................................................................................................................................................................................Solifluction

Écoulement, le long d'une pente, d'un sol saturé d'eau. Comme le permafrost est imperméable à l'eau, le sol sus-jacent peut devenir saturé et ainsi glisser vers le bas due à la force de gravité. Le mouvement vers le bas de la pente, lequel peut déformer ou détruire complètement les plans de stratification du sol a, généralement, une vitesse maximale de quelques centimètres par jour.

Voir : « Permafrost »
&
« Porosité »
&
« Lava Torrentielle »

En géologie la solifluxion aussi connue comme fluxion du sol, est un type de perte de masse où les sédiments saurés se déplacent lentement vers l'aval, sur un matériel imperméable, c'est-à-dire par un mouvement de traction lent, sans rupture, des sols vers le bas, par l'action de la gravité, très souvent activé par l'eau des pluies infiltrée dans les interstices entre les particules argileuses, ce qui diminuant la cohésion de ces particules rend la masse du sol plus plastique et plus dense. La solifluxion prend place dans des environnements glaciaires, où la fusion de la glace, pendant la saison chaude, produit une saturation de l'eau dans la surface du matériel décongelé (couche active), causant une forme de flux vers le bas de la pente. Cet écoulement est dû au soulèvement produit par le gel qui se produit, normalement dans le versant, ainsi comme à un glissement à petite échelle. La solifluxion peut se produire dans des versants ou talus faibles, même avec 0.5° d'inclinaison, à une vitesse entre 0.5 et 15 centimètres par an. La vitesse de déplacement des terrains par solifluxion est très petite, de l'ordre de quelques centimètres à peu de mètres par an. Dans les environnements périglaciaires, les phénomènes de solifluxion sont très importantes, en particulier, dans l'époque de la fusion de la glace interstitielle. Quand l'eau qui sature les matériaux provient de la fusion de la glace, le phénomène s'appelle gélifluxion. Le mouvement du matériel déplacé se fait sur un matériel imperméable qui peut être constitué par des roches non-altérées ou par du sol gelé. Les versants affectées par des phénomènes de solifluxion présentent des caractéristiques morphologiques spécifiques qui se manifestent par des phénomènes de solifluxion qui correspondent à des masses de terrain déplacées. Suivant la forme et dimension, on les appelle des écoulements, lobes, bans et manteaux de solidifluxion. La fluence (déformation au fil, du temps d'un matériel soumit à une charge ou tension constante) vers l'aval est un processus similaire, mais qui n'est pas dépendant des cycles de congélation.

Soudure Salifère ............................................................................................................................................................................................Salt weld

Surface ou zone qui met en contact des strates originellement séparés par du sel autochtone ou allochtone. Une suture ou soudure salifère est une structure négative résultante de la rémotion complète ou presque complète du sel ou d'autres évaporites.

Voir : « Glacio-Eustasie »
&
« Subsidence »
&
« Subsidence Compensatoire »

Une suture salifère peut constituer un résidu, bréchifié insoluble composé de pseudomorphes d'halite ou d'un intervalle de sel peu épais (épaisseur inférieure à la résolution sismique) pour être détecte sur les données sismiques ou à une absence totale de sel. En général, une suture salifère est, mais pas toujours soulignée par une disharmonie tectonique (ne pas confondre avec une discordance, laquelle implique une érosion significative). Une autre caractéristique des sutures salifères, comme illustré dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de la Méditerranée, est la présence d'une inversion structurale dans les sédiments postérieurs au sel. Ceci veut dire que les monticules salifères ne sont pas des anticlinaux mais plutôt des antiformes. Ils correspondent à des structures en extension créées, en général, par un écoulement latéral de l'horizon salifère. Il y a trois types de sutures salifères : (i) Sutures primaires ; (ii) Sutures secondaires et (iii) Sutures tertiaires. Les sutures primaires unissent des strates originalement séparés par des évaporites autochtones. Ces sutures sont, légèrement, peu inclinées. Elles mettent en contact sédiments infra-salifères relativement peu inclinés et des sédiments supra-salifères qui, localement inclinent de forme plus accentuée, ce qui crée une disharmonie tectonique. L'inclinaison est, localement, renforcée par la rotation des sédiments, soit par des failles listriques ou par un subsidence compensatoire. Les sutures secondaires unissent des strates originalement séparées par des structures diapiriques (parois, murs de sel, etc.). Elles sont presque toujours verticales. Les sutures tertiaires unissent des intervalles sédimentaires originellement séparés par des structures salifères de 1 ère ordre ou supérieure (corniches, langues, manteaux, sills, etc.). Il est important de noter que la configuration interne des intervalles supra-salifères permet de déterminer si le déplacement latéral et vertical des évaporites est contemporain ou pas de la sédimentation. Dans cette tentative d'interprétation, la configuration divergente du premier intervalle post-salifère suggère un fluage du sel très précoce.

Soulèvement..............................................................................................................................................................................................................Uplift

Montée, élévation ou dilatation d'une région de la lithosphère par des forces structurales, comme celles associées à un rééquilibrage des isothermes, courants de convection ascendantes, ascensions de magma, compression de la croûte (induite par une collision continentale), etc.

Voir : « Érosion »
&
« Subduction de Typo-A (Ampferer) »
&
« Discordance »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique composite du Nord de l'île de Sumatra (Indonésie), il est évident, que les sédiments (bassin d'arrière-arc) ont été raccourcis par un régime tectonique compressif. Un tel régime tectonique est caractérisé par une ellipsoïde des contraintes effectives (pression géostatique + pression des pores + pression tectonique) dont l'axe principal (σ_1) est horizontal et l'axe le plus petit (σ_3) est vertical. Les structures responsables par le raccourcissement sont des plis cylindriques et failles normales, lesquelles, pour la plupart, correspondent à la réactivation d'anciennes failles normales qui ont élargit les sédiments pendant la phase d'extension (ou de rifting). Cependant, comme on peut le constater par l'épaisseur, plus au moins, constante (sans variations latérales abruptes) des sédiments de la phase cratonique (subsidence thermique en opposition à la subsidence de la phase de rifting), on peut dire, que le raccourcissement sédimentaire a été, pratiquement, postérieur à la déposition. Ceci veut dire, que le soulèvement associé à la compression n'a eu aucune influence dans la création d'espace disponible pour les sédiments déjà déposés. En effet, les variations relatives du niveau de la mer qui créent de l'espace disponible pour les sédiments, pendant la phase thermique du bassin d'arrière-arc du Nord de Sumatra, ont été, principalement, induites par l'action combinée de l'eustasie et tectonique (subsidence du bassin), autrement dit, par des enfouissements du fond de la mer. Cependant, comme la longueur d'onde (cyclicité) des variations eustatiques est très supérieure à celle des variations tectoniques, ce sont les premières qui sont prédominantes et qui déterminent la cyclicité des dépôts. Toute les fois que le niveau eustatique à descendu, il s'est formé une surface d'érosion (discordance) qui marque la fin d'un cycle stratigraphique et le début d'un autre. Quand le raccourcissement est contemporain de la sédimentation, l'épaisseur des intervalles sédimentaires diminue dans les régions où il y a soulèvement, une fois que la tranche d'eau diminue, autrement dit, que localement, l'espace disponible pour les sédiments diminue relativement aux autres régions.

Soulèvement Isostatique.......................................................................................................................................................Isostatic rebound

Élévation du continent en réponse à la décharge induite par la rémotion (fusion) de la glace des calottes glaciaires. Synonyme de Rebond Isostatique.

Voir : « Glacio-Eustasie »
&
« Glaciation »
&
« Variation Relative (du niveau de la mer) »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore Ouest de la Norvège, le soulèvement isostatique induit par la décharge (fusion) des calottes glaciaires qui ont couvert le Nord de l'Europe et, particulièrement, la Norvège pendant le début du Quaternaire, est parfaitement, visible. Dans la partie supérieur de cette tentative d'interprétation, les terminaisons des réflecteurs soulignent une discordance renforcée par la tectonique (discordance angulaire) qui marque la chute relative du niveau de la mer qui a eu lieu pendant le Miocène Moyen et qui, localement, a été renforcée par la tectonique. Comme on peut le constater, la partie Est de cette discordance a été soulevée de plusieurs centaine de mètres par rapport à la partie Ouest. Ce soulèvement local qui est conformé par la variation de l'épaisseur des sédiments quaternaires postérieurs à la fusion de la glace, a été induit par le saut isostatique qui a accompagné la fusion de la glace des glaciations quaternaires. En fait, pendant la dernière période glaciaire, la plupart de l'Europe, Asie, Amérique du Nord, Groenland et Antarctique étaient couvertes par des calottes glaciaires. L'épaisseur de la glace a atteint environ 3000 mètres dans la maximum de la glaciation, il y a environ 20000 années en arrière. L'énorme poids de cette couche de glace a obligé la croûte à se déformer en synforme (structure en extension ou allongement), ce qui a obligé le matériel du manteau à s'écouler vers les zones non surchargées. Cependant, dès que la température a augmenté et que la glace a commencé à fondre, la rémotion de la surcharge des région enfouies a provoqué un soulèvement de la région et le retour du matériel du manteau terrestre vers sa position originelle, autrement dit, la position qu'elle avait avant la glaciation. Tenant compte de la viscosité du matériel du manteau, probablement, seront nécessaires beaucoup de milliers d'années pour que la surface terrestre atteigne l'équilibre isostatique. Notons, que pour qu'une épaisseur de glace d'environ 2000 mètres (comme celle qui existe aujourd'hui sur le Groenland) le terrain s'enfonce d'environ 700 mètres, une fois que la densité de la glace est environ 1/3 de la densité du manteau. Tout cela a un influence très importante dans les variations relatives du niveau de la mer, lequel, pendant les glaciations, a descendu pour après monter pendant les déglaciations.

Source (énergie sismique)..............................................................................................................................................................................................Source

Énergie sismique contrôlée qui est utilisée dans la sismique de réflexion et réfraction. Les principales sources d'énergie sismique dans la recherche pétrolière sont la dynamite, surtout dans l'onshore, et les canyons d'air ("air gun") dans l'offshore.

Voir: « Sismique de Réflexion »
&
« Angle de Réfraction »
&
« Charge Sismique »

Une source qui génère de l'énergie sismique contrôlée et est utilisée dans les deux méthodes sismiques (réflexion et réfraction). La source sismique peut être simple, comme la dynamite ou elle peut utiliser une technologie plus sophistiquée, comme une pistolet à air ("air gun" en anglais). Les sources sismiques peuvent fournir pulsations uniques ou continus d'énergie qui génère des ondes sismique qui voyagent à travers un milieu, comme de l'eau ou à travers de couches rocheuses. Quelques ondes sont, en suite, réfléchies et réfractées vers des récepteurs, autrement dit, vers des hydrophones ou des géophones. La recherche sismique utilise des sources de son qui peuvent être utilisées pour déterminer la structure du sous-sol peu profond, des travaux de génie civil, structures géologiques plus profondes, généralement, dans la recherche pétrolière ou dans l'investigation scientifique. Les signaux de retours des sources sont détectés par des géophones, localisés dans des locaux connus par rapport à la position de la source. Les signaux sont enregistrés et soumis à l'analyse par des spécialistes de traitement pour les transformer en données compréhensibles. Comme de sources sismiques fréquemment utilisées on peut citer : (i) Explosifs ; (ii) Pistolet d'air ("air gun") ; (iii) Plasma source de son (PSS) , (iv) Chute de poids ("Thumper truck" en anglais) ; (v) Vibrateurs sismiques ; (vi) Sources Booker ; (vii) Sources de bruit, etc. Le pistolet d'air est constitué par une ou plusieurs chambres pneumatiques qui sont pressurisées avec de l'air comprimé à une pression de 2000 - 3000 libres par pouce carré (14 a 21 MPa). La chute d'un poids ou un camion poids est un véhicule qui produit une onde sismique. En fait, un poids de centaines de kilos est soulevé à environ 3 mètres, par une grue, dans la partie arrière du camion et après laissé tombé par terre. Les vibrateurs sismiques propagent des signaux d'énergie vers la terre pendant une période de temps significative, en opposition à l'énergie presque instantanée fournie par les sources impulsives.

Sous-Âge (géologique)...............................................................................................................................................................................................Subage

Sous-division d'un âge géologique, c'est-à-dire, un petit intervalle de temps géologique. Un sous-âge est le temps durant lequel se dépose un sous-étage, de la même manière que la période Crétacé est le temps géologique pendant lequel s sont déposé les roches du système Crétacé.

Voir: « Échelle du Temps (géologique) »
&
« Âge »
&
« Temps Géologique »

Comme on peut le constater sur toutes échelle temps du Paléozoïque, les sous-âges sont des intervalles de temps très petits et ne se peuvent pas représenter dans les échelle temps conventionnelles. Elles sont utilisées pour dater des corps sédimentaire associés à des cycles eustatiques de haute-fréquence, comme ceux induits par l'épaississement (avancée) et amincissement (recul) des calottes glaciaires pendant le Pléistocène. De la même manière, quelques âges du Pérmien Initial (époque), que se soit l'Asselien, Sakamarien, Atinskien ou le Kungurien, peuvent localement être subdivisées, sur le terrain ou dans les carottes de sondage et on peut mettre en évidence différentes formations, membres ou horizons (roches). L'étage Kungurien, par exemple, qui commence avec l'apparition des conodontes Neostreptognathus pnevi et N. exculptus et termine avec l'apparition do conodonte Jinogondolella nanginkensis, affleure dans les montagnes de l'Oural, soit en Russie soit dans le Kazakhstan. Dans la région sud, il est formé par des roches terrigènes et sédiments lacustres. Plusieurs types de sédiments peu profonds, évaporites et non-marins se sont déposés comme faciès latéraux. À d'autres endroits, des conglomérats, sables et dépôts sableux rouges sont fréquents. Dans la région Est, les intervalles évaporitiques, formés par des alternances de gypse, halite et potasse forment la bassin salifère de fleuve Kama. Des calcaires marins affleurent, par exemple, dans la province de Perm (d'où dérive le nom Pérmien) et des calcaires récifaux affleurent dans la partie Ouest des montagnes de Mughalzhar. Tout ceci a permis aux géoscientistes de considérer plusieurs sous-étages dans le Kungurien qui se sont déposé dans les sous-âges suivantes : (i) Irenien ; (ii) Folipovien et (iii) Saranien. Cependant, tenant compte la difficulté des datations dans Paléozoïque, les sous-étages et sous-âges sont beaucoup plus utilisés dans les époques géologiques récentes, particulièrement, dans l'époque Pléistocène.

Sous-cycle d'Empiètement Continental ........................................................................................Continental encroachment

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L'hiérarchie des cycles stratigraphiques proposée par Duval et al. (1993) considère quatre cycles stratigraphiques principaux : (i) Cycle d'Empiétement Continental ; (ii) Sous-Cycle d'Empiétement continental ; (iii) Cycle-Séquence et (iv) Paracycle-Séquence ou Cycle Paraséquence (actuellement, Paracycles du cycle-séquence). Ces cycles stratigraphiques sont associés respectivement à des cycles eustatiques de 1er, 2e, 3e et 4e ordre. Les ordres des cycles eustatiques sont déterminées par le temps de durée. Un cycle eustatique de 1er ordre a une durée supérieur a 50 My (millions d'années). Un cycle de 2e ordre dure entre 3 - 5 et 50 My. Un cycle de 3e ordre a une durée entre 3-5 My et 0.5 My, tandis que le temps de duré d'un cycle de 4e ordre varie entre 0.5 et 0.1 My. Notons qu'un paracycle (aussi appelé paraséquence par certains géoscientistes), comme son nom le suggère, n'est pas associé à un vrai cycle eustatique. La superposition de plusieurs paracycles (du cycle-séquence) correspond à des montées relatives du niveau de la mer sans qu'il ait entre elles de descente relative. Un ensemble de paracycles forme un cycle-séquence, qui est complet quand tous les cortèges sédimentaires sont présents : (a) Cônes sous-marins de bassin ; (b) Cônes sous-marins de talus ; (c) Prisme de bas niveau (de la mer) ; (d) Cortège transgressif et (e) Prisme de haut niveau (de la mer). Notons que cette classification est plus cohérente que celle proposée initialement par P. Vail, dans la mesure où les limites entre les cycles et sous-cycles correspondent toujours à des discordances, autrement dit, à des surfaces d'érosion. Dans le cas des paracycles (du cycle-séquence), les limites correspondent à des surfaces de ravinement qui se peuvent uniquement considérer comme des surfaces d'érosion mineures induites par des montées relatives du niveau de la mer. Comme illustré ci-dessus, les sous-cycles d'empiétement continental sont induits par des cycles eustatiques de 2e ordre, lesquels semblent être crées, principalement, par les variations du taux de subsidence tectonique. À l'intérieur d'un sous-cycle d'empiétement continental est presque toujours possible de mettre en évidence une surface de base des progradations, laquelle sépare une sous-phase transgressive, caractérisée par une géométrie rétrogradante, d'une sous-phase régressive (géométrie progradante). En association avec l'interface entre la sous-phase transgressive et régressive, peuvent se déposer des roches-mères potentielles.

Sous-Étage (géologique).......................................................................................................................................................................................Substage

Unité de la stratigraphie (strates) déposée durant un sous-âge géologique. Un sous-étage s'applique aux roches et non au temps. En général, les sous-étages sont utilisés pour dénommer les épisodes glaciaires, comme le sous-étage Woodfordien, qui fait partie de l'étage Wisconsien.

Voir : « Cortège Sédimentaire »
&
« Échelle du Temps (géologique) »
&
« Temps Géologique »

La plupart des géoscientistes divise les intervalles géologiques rocheux en : (a) Énothème ; (b) Erathème ; (c) Système ; (d) Série ; (e) Étage ; (f) Formation ; (g) Membre et (h) Horizon. Dans la chronostratigraphie standard (Hardenbol, J., et al., 1998) sont considérés, uniquement, quatre intervalles : (i) Érathème, comme, par exemple, le Mésozoïque ; (ii) Système, comme le Jurassique , (iii) Série, comme le Jurassique Inférieur ou Lias et (iv) Étage, comme, par exemple, le Toarcien, qui est l'étage supérieur du Lias. Les équivalents temps de Érathème, Système, Série et Étage sont respectivement, Ère, Période, Époque et Âge. Les sous-étages sont les divisions des étages. Les sous-étages sont, surtout, utilisés dans l'Époque Pléistocénique (entre 1.6 Ma et 10 ka). Pendant cette époque (Époque glaciaire), une grande partie du nord de l'Amérique et de l'Eurasie ont été, périodiquement, couvertes par des calottes glaciaires. L'épaississement (avance) des calottes glaciaires a alterné avec des périodes (milliers d'années) d'amincissement (recul) induites par le dégel. Plusieurs cycles glaciation / déglaciation, en particulier des calottes glaciaires ont eu lieu pendant le Pléistocénique. Ces cycles induits par les changements climatiques ont produit variations eustatiques significatives. Pendant les âges interglaciaires (subdivisions d'un époque géologique), le climat (en certaines parties du globe) était agréable et similaire au climat actuel. La succession des âges glaciaires peut être reconnue par les étages glaciaires, autrement dit, par les sédiments déposés par les glaciers (moraines ou tills). Les moraines frontales (étages et sous-étages) représentent les âges et sous-âges pendant lesquels les glaciers et les calottes glaciaires avaient un épaississement plus grand qu'aujourd'hui. Beaucoup des moraines et tills sont séparés les unes des autres par des sols et sédiments non-glaciaires, qui soulignent les âges et sous-âges interglaciaires. L'étude et la datation des moraines, comme illustré dans cette figure, a permit l'individualisation de quatre sous-étages (Mankato, Cary, Tazewel e Iowan) dans le Wisconsien (étage équivalent au Wurm dans l'Amérique du Nord).

Spectroscopie...............................................................................................................................................................................................Spectroscopy

Étude de l'interaction entre radiation et matière, fonction de la longueur d'onde. Historiquement, la spectroscopie se référée à l'utilisation de la lumière visible disperse suivant le longueur d'onde, comme c'est le cas quand la lumière traverse un prisme de verre ou cristal. Actuellement, le concept de spectroscopie inclut n'importe quelque mesure d'une quantité en fonction de la longueur d'onde ou de la fréquence.

Voir : « Loi de Snell »
&
« Angle de Réfraction »
&
« Test des Flammes »

La spectroscopie est associée à la dispersion de la lumière d'un objet dans ses couleurs composantes (autrement dit, énergie). Réalisant une telle dessiccation et analyse de la lumière d'un objet, les astronomes peuvent déterminer les propriétés physiques de l'objet (comme la température, masse, luminosité et composition). La compréhension de la spectroscopie passe avant tout par une compréhension de la lumière qui acte comme une onde, mais qui a aussi des propriétés des particules. Ainsi, les ondes de lumière voyagent à la vitesse de la lumière et les différentes longueur d'onde de la lumière se manifestent comme couleurs différentes. L'énergie d'une onde de lumière est inversement proportionnel à sa longueur d'onde, ou, en d'autres mots, les ondes de basse énergie ont des longueurs d'onde longues et les ondes de lumière de haute énergie ont des longueurs d'onde petites. Ainsi, quand on regarde l'Univers sous une différente lumière ou de manière différente, c'est-à-dire, sous une longueur d'onde non-visible, nous sommes en train de sonder différents types de conditions physiques et pour cela, nous pouvons voir des nouveau types d'objets. Rayons gamma de haute énergie et rayons X permettent d'observer des galaxies actives et des restes d'étoiles massives, accrétion de matière autour des trous noirs et, tandis que la lumière visible est mieux pour observer la lumière produite par les étoiles. Il y a deux classes distinctes de spectres : (i) Continus et (ii) Discrets. Dans les continus la lumière est composée par une large et continue gamme de couleurs (énergies). Dans les discrets, on voit uniquement des distinctes claires ou sombres avec une grande définition de couleurs (énergies). Spectres discrets avec lignes brillants sont appelées spectres d'émission, et avec des lignes sombres sont des spectres d'absorption. Dans la pratique le point focal du faisceau de lumière du télescope é amenée vers la fente du spectromètre, qui est finalement captée par le détecteur. La lumière passe à travers la fente, par la suite, est réfléchie dans un miroir de collimation, qui rend parallèle le faisceau de lumière, avant de l'envoyer vers une grille de diffraction qui disperse les faisceaux parallèles de lumière dans ses couleurs composantes / longueur d'onde / énergie.

Spéléogenèse................................................................................................................................................................................................Speleogenesis

Origine et développement des cavernes dans les roches carbonatées, autrement dit, l'ensemble des processus qui déterminent l'hydrologie du karst.

Voir : « Karst »
&
« Karst Littoral »
&
« Caverne (grotte) »

La spéléogenèse est l'origine et le développement des grottes, autrement dit, le processus principal que détermine les caractéristiques de l'hydrogéologie karstique et les principes de sont évolution. Comme illustré dans cette figure, la plupart des fois, elle traite du développement des grottes dans les roches calcaires, causé par la présence d'eau avec du dioxyde de carbone (CO_2) dissout, produisant l'acide carbonique qui permet la dissolution du carbonate de calcium des calcaires. L'eau qui s'écoule dans les fissures des roches, autour d'une caverne peut dissoudre certains composants, généralement, calcite et aragonite (les deux sont des carbonates de calcium) ou du gypse (sulfate de calcium). Le taux de dissolution dépend de la quantité de dioxyde de carbone en solution, de la température et d'autres facteurs. Quand la solution atteint une caverne pleine d'air, une décharge de dioxyde de carbone peut altérer la capacité de l'eau à maintenir ces minéraux en solution, causant sa précipitation. Avec le temps, qui peut être dizaine de milliers d'années, l'accumulation de ces précipités peut former spéléothèmes qui décorent les cavernes (ne pas confondre avec des spéléogènes, techniquement distincts des spéléothèmes, et qui sont formations dans les cavernes créées par rémotion de la roche et non des dépôts secondaires). Notons que les grottes ou cavernes se peuvent former par des processus géologiques très variés. Ceux-ci peuvent englober une combinaison de processus chimiques, érosion par l'eau, forces tectoniques, micro-organismes, pression, influences atmosphériques et même par excavation. Entre les cavernes plus connues on peut citer : (i) La caverne de Lechuguilla qui en 2006, était la cinquième plus grande caverne du monde (± 193 km) et la plus profonde dans le territoire continental des EUA et qui est très fameuse par sa géologie ; (ii) Les cavernes de Skyline, localisées en Virginie, qui sont l'un des seuls endroits de la Terre où on peut observer des antodites (le terme antodite a été utilisé par la première fois dans la littérature scientifique, en 1965, par Kashim pour décrire des spéléothèmes, composés par un alternance de calcite et aragonite, qui ressemblant à des fleurs ; (iii) La caverne Ogof Craig, qui est peut être la caverne mieux décorée en Angleterre.

Spéléothème.....................................................................................................................................................................................................Speleothem

Dépôt minéral secondaire formé dans une caverne, comme, par exemple, les stalactites ou stalagmites.

Voir : « Caverne (grotte) »
&
« Stalagmite »
&
« Grotte »

Les spéléothèmes peuvent avoir des formes si l'eau tombe goutte à goutte, s'exsude, se condense, s'écoule, ou s'elle forme de petits lacs. La plupart des spéléothèmes sont nommés par sa ressemblance avec des objet naturels ou faits par l'homme. Entre les différents types de spéléothèmes on peut citer : (i) Stalactites ; (ii) Stalagmites ; (iii) Spirocones ; (iv) Tire-bouchons ; (v) Hélicites et Héligmites ; (vi) Rideaux ; (vii) Fleurs et Aiguilles, (viii) Écoulements ; (ix) Exsudations, etc. Les Spirocones et tire-bouchons sont des types spéciaux de stalactites en forme de spiral ou de tire-bouchon. Les hélicites et héligmites sont des spéléothèmes formés à partir du toit ou des parois (hélicites) ou du plancher (héligmites), par un processus qui est initialement semblable à celui des stalactites, mais qui ne se forment pas verticalement, en direction du plancher. Elles se dévient vers les cotés au même vers le haut. Les rideaux se forment quand le plafond est incliné et l'eau provenant de fissures ne tombe pas verticalement, mas s'écoule suivant la courbature du toit et des parois. Les écoulements se forment quand l'eau s'écoule le long des parois ou au tour des colonnes et stalagmites plus anciennes. Une des formes plus communes sont les orgues qui sont similaires à des groupes de stalactites collées aux les parois. Il y a aussi les cascade de pierre et d'autres forme d'écoulement qui peuvent créer des disques ou des feuilles dans les parois, lustres ou pendentifs dans le toit et plaques de stalagmites qui s'accumulent pat terre couvrant des grandes surfaces au lieu de monter verticalement. Une exsudation peut créer des gouttes, bulles et autres formes appelées, collectivement coraloïdes. Quelques spéléothèmes peuvent avoir formations similaire à des stalactites de faible longueur qui poussent à côté les une des autres, que certains spécialistes appellent dents de chien. Les aiguilles sont des fins tubes constitués d'aragonite transparent, avec une épaisseur très faible, qui sont composées de dizaines ou centaines très proches les unes des autres. Elles peuvent de développer dans le plancher, rarement dans le plafond, suit à des exsudations. Les fleurs sont constituées d'aragonite, mais aussi de gypse et calcite. Elles sont composées de centaines de cristaux qu'irradient à partir d'un point central. Elles peuvent aussi former des grappes, irradiées à partir d'un axe central qui peut se déplacer en différentes direction comme la tige d'une bouquet de fleurs.

Spirale d'Eckman...............................................................................................................................................................................Eckman spiral

Variation hélicoïdale du vecteur vitesse d'un courant marin en profondeur, fonction de l'effet de Coriolis.

Voir : « Effet de Coriolis »
&
« Transport d'Eckman »
&
« Contourite »

Dans la mer, le vent contrôle uniquement la partie supérieur des eaux superficielles. L'épaisseur d'eau sous-jacente à la couche supérieur en mouvement souffre une traction (par friction), mais elle est défléchie due à l'effet de Coriolis (vers la droite dans l'hémisphère nord et vers la gauche dans l'hémisphère sud). L'intervalle sous-jacent souffre une traction de la couche sus-jacente, bien que pas très forte. Il se déplace, mais il est également défléchie. Comme illustré dans ce schéma, en descendant dans la colonne d'eau, tous les intervalles ou couches d'eau sont déviés et se déplacent chaque fois plus lentement. La couche de la base de cette spirale, appelée spirale d'Eckman, peut de déplacer en direction opposée de celle de la couche de surface. En d'autres termes, on peu dire : (i) Les courants marines de surface sont influencés par l'effet de Coriolis ; (ii) L'écoulement de surface est dévié 45° par rapport à la direction du vent dû à l'effet de Coriolis ; (iii) Le vecteur vitesse est plus dévié au fur et à mesure que la profondeur augmente ; (iv) Cependant, à la profondeur de friction, le vecteur vitesse s'oriente au contraire de la direction du vent ; (v) Comme la magnitude du vecteur vitesse diminue avec la profondeur, le transport effective, appelé transport d'Eckman, est de 90° (vers la droite dans l'hémisphère nord et vers la gauche dans hémisphère sud) de la direction du vent ; (vi) Le vecteur vitesse forme une spirale appelé spiral d'Eckman qui a une géométrie hélicoïdale positive dans hémisphère nord et négative dans hémisphère sud. Notons que quand le vent provoque un mouvement d'eau superficielle vers le large (loin de la côte), la partie inférieure de l'eau se déplace, verticalement, vers le haut. Au contraire, quand le vent oblige la surface de l'eau à se déplacer vers la ligne de côte, l'eau superficielle se déplace, verticalement, vers le bas. Quand le vent souffle du nord vers le sud, l'eau superficielle se déplace vers l'ouest, autrement dit, vers loin de la côte (hémisphère nord). Un courant ascendant amène vers la surface de l'eau froide. Tandis que les eaux superficielles sont, normalement, pauvres en nutriants (phosphates et nitrates, etc.), qui sont indispensables pour la croissance des plantes, les eaux profondes et froides ont des hautes concentrations de ces nutriants.

Stabilité Relative (du niveau de la mer)......................................................................................................................................Relative stillstand

Quand la colonne d'eau (tranche d'eau) est constante. Ceci arrive quand le niveau de la mer et la surface de dépôt sont stationnaires, montent ou descendent avec la même vitesse. Sur les lignes sismiques, une stabilité relative du niveau de la mer se reconnaît par la présence de biseaux sommitaux et une, presque, absence de biseaux d'aggradation côtière.

Voir : « Variation Relative (du niveau de la mer) »
&
« Ligne de côte »
&
« Bassin sans Plate-forme »

Un intervalle sismique avec une configuration interne, apparemment, progradant oblique, est bien visible, dans la partie supérieure de ce détail d'une tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de la Mer Noire. Un tel intervalle suggère que les conditions de dépôt étaient, à cet endroit (espace) et à ce moment (temps), caractérisées par : (i) Un apporte sédimentaire, relativement, important ; (ii) Un espace disponible pour les sédiments, autrement dit, une accommodation, plus ou moins, constante et relativement petite, durant toute la déposition ; (iii) Un subsidence, relativement, faible et (iv) La base de l'intervalle, relativement, peu inclinée vers la mer (prendre en ligne de compte l'artefact sismique induit par l'augmentation de la tranche d'eau - les réflecteurs distaux sont inclinés de manière exagérée dû à l'augmentation de la colonne d'eau). Tout cela veut dire que pendant la déposition de cet intervalle progradant, probablement, le niveau relatif de la mer s'est maintenu, plus au moins, stable (stabilité relative). Des conditions géologiques de ce type sont fréquentes dans des régimes sédimentaires énergétiques comme une zone de transit sédimentaire importante, ce qui permet l'accrétion latérale et un remplissage très rapide du bassin, sans érosion ou avec une petite érosion dans la partie supérieure de la surface de dépôt. Un examen plus attentif de la partie supérieure de cette tentative d'interprétation suggère, fortement, que les terminaisons supérieures des progradations, autrement dit, les biseaux sommitaux ( ou biseaux supérieurs) ne sont pas des progradations obliques pures. En fait, même l'intervalle progradant est limité supérieurement par une discordance (surface d'érosion), laquelle semble avoir été renforcée par la tectonique (discordance angulaire). Ainsi, il est très possible que ces progradations aient été initialement sigmoïdales (progradations avec accrétion latérale et verticale), mais que l'érosion associée à la chute relative du niveau de la mer responsable de la discordance, ce qui veut dire, que les terminaisons des réflecteurs peuvent correspondre à des biseau sommitaux par troncature.

Stalactite...................................................................................................................................................................................................................Stalactite

Roche cristalline carbonatée suspendue de la voûte des cavernes (en général, dans roches calcaires) créée par l'évaporation partielle des gouttes d'eau qui tombent du toit.

Voir : « Stalagmite »
&
« Calcaire »
&
« Caverne (grotte) »

Les stalactites sont des spéléothèmes, autrement dit, des dépôts minéraux des cavernes résultants de la sédimentation et cristallisation de minéraux dissous dans l'eau. Elles se trouvent dans toute les cavernes et grottes calcaires (une caverne est une cavité naturelle dans une roche, tandis qu'une grotte est une excavation profonde, naturelle ou creusée par l'homme) et se forment par les gouttes d'eau tombées du toit. En fait, l'eau rentrant en contact avec l'air d'une caverne, libère une partie du CO_2 dissous et précipite un anneau de calcite, dans la base de la goutte. Au fur et à mesure que plus de calcite se précipite, il se forme un tube creux et allongé, qui peut atteindre plusieurs mètres de longueur et quelques centimètres de diamètre. Au fil du temps, une stalactite augment de diamètre, un fois que l'eau du toit s'écoule par sont extérieur, précipitant plus de calcite. Cette augmentation d'épaisseur se fait du haut vers le bas, ce que lui donne une forme conique. Les stalactites en forme de spirale s'appellent spirocones ou stalactites en tire-bouchon. Elles se forment quand le chenal principal de la stalactites se bouche et l'eau est forcée à chercher d'autres chemins via les parois du tube ou via la racine. L'écoulement par la partie externe fait que la stalactite devienne plus épaisse proche de la racine. D'autre côté, les irrégularités de la stalactite font que l'eau s'écoule en spirales créant la forme caractéristique en tire-bouchons des ces stalactites. Les spéléothèmes formés à partir du toit ou des parois s'appellent hélicites et les formés à partir du plancher s'appellent héligmites. Le processus est initialement semblable à celui des stalactites, mas à la fois de se former verticalement en direction du plancher, comme les stalactites, elles dévient vers les côtés et même vers le haut. Quand le toit d'une caverne est incliné, l'eau quand elle arrive au fissures ne tombe pas verticalement, mais s'écoule le long de la pente du toit et des parois et la précipitation des minéraux produit des rideaux avec une épaisseur qui varie de quelques millimètres jusqu'à plusieurs centimètres. Ces dépôts, appelés rideaux, peuvent faire des bifurcations ou s'agréger en ensembles, plus au moins, complexes. En quelques cavernes anciennes, les rideaux peuvent arriver jusqu'au plancher et peuvent même fermer quelques galeries. Quand les rideaux sont formées avec des couches sédimentaires de couleurs diverses, que certains spéléologues appellent tranches de bacon, une fois qu'il y a des ressemblances.

Stalagmite.............................................................................................................................................................................................................Stalagmite

Concrétion ou roche calcaire mamelonnée formée dans le sol des cavités souterraines par la lente chute et évaporation des eaux qui s'infiltrent par la voûte.

Voir : « Stalactite »
&
« Calcaire »
&
« Caverne (grotte) »

Comme illustré dans cette figure, les stalagmites sont des formations qui croissent à partir du plancher des caverne ou des grottes et que se développent vers le toit. Elles se formant par le dépôt (précipitation) de carbonate de calcium à partir de l'eau qui tombent du toit. Au contraire des stalactites, les stalagmites se forment du bas vers le haut par la croissance de successives couches de petits cristaux allongés de calcite, orientés, plus au moins, perpendiculairement à la surface de croissance. Les stalagmites peuvent présenter des formes diverses : bulbeuse, en forme de colonne, aplatie, etc., et, par fois, avec des formes très irrégulières, ce qui contraste avec ce qu'on voit dans les stalactites. La jonction d'une stalagmite avec une stalactite forme un colonne. Beaucoup de stalagmites peuvent être datées (de manière absolue), une fois que, par fois, des isotopes (atome qui a le même nombre atomique qu'autre, mais un nombre de masse différent) radioactifs remplacent le calcium. Le taux de désintégration des isotopes pères en isotopes frères, permet de calculer l'âge du dépôt, ce qui permet de dater certains fossiles et objets archéologiques de manière indirecte. Hackley et al. (2008) ont utilisé les stalagmites comme base de datation non seulement des cavernes du sud de l'Illinois, mais aussi des tremblements de terre de la région. Ainsi, ils ont découvert que quelques unes des plus jeunes stalagmites ont commencé a se former, uniquement, à partir de 1811-1812, autrement dit, depuis le grand tremblement de terre de Nova Madrid (EUA). En fait, l'eau chargé de carbonate de calcium qui tombe depuis les fentes du toit atteint le plancher et une stalagmite commence à croître lentement. Le temps peut être mesuré par l'alternance des couches claires et sombres, ou chacune représente une année. D'autre côté, quand un tremblement de terre affecte une région, les anciennes fractures peuvent être fermées et des nouvelles peuvent s'ouvrir. En conséquence, l'eau qui s'écoule dans le toit d'une caverne peut être dévié de la trajectoire initial et éventuellement former des nouvelles stalagmites. De cette manière, il est possible que chaque nouvelle génération de stalagmites souligne un tremblement de terre. Au delà du tremblement de terre de 1811-12, cette méthodologie a permis de reconnaître au moins 7 autres tremblements dans les derniers 18000 ans.

Strate................................................................................................................................................................................................................................Stratum

Corps sédimentaire de géométrie tabulaire individualisé, à l’œil nu, des niveaux inférieurs et supérieurs soit par des changements lithologiques soit par des changements des conditions de dépôt.

Voir : « Stratification (sédiments) »
&
« Stratigraphie »
&
« Couche »

En général, une strate est déposée, plus au moins, horizontalement. Uniquement sur les talus continentaux ou deltaïques, les strates se déposent avec un certain angle vers l'aval (inclinant vers la partie profonde du bassin). Dans des conditions similaires, l'eau et le vent ont tendance à disperser les sédiments, de même type, dans des niveaux, relativement, peu épais, mais sur une grande surface. Si les conditions environnementales changent dans l'endroit de dépôt, il peut arriver que : (i) Différents types de sédiments puissent se déposer au-dessus du niveau antérieur ; (ii) Un période de temps pendant lequel les sédiments ne sont pas déposés ou (iii) Le niveau original puisse être érodé. Quand l'environnement de dépôt est le même, le type de sédiments déposé est similaire en toutes les surfaces de dépôt successives. Les sédiments ont tendance a être plus similaires à l'intérieur d'une strate (surface de dépôt) que dans des strates différentes. D'autre côté, la continuité latérale d'une strate a des limites. Même à l'intérieur d'une strate il peut y avoir des changement lithologiques. Ceci veut dire, que toute les strates s'amincissent latéralement, autrement dit, disparaissent sans laisser aucune trace particulier du temps de dépôt dans le secteur du bisellement. Quand le type de sédiment qui caractérise une strate, change latéralement, à l'intérieur du même niveau, et de manière graduelle, cela signifie que, probablement, l'environnement de dépôt change aussi latéralement et de manière graduelle. Dans cette photo, toutes les strates sus-jacentes à la discordance reposent contre la surface d'érosion pour des biseaux d'aggradation (marine), laquelle semble avoir été légèrement renforcée par la tectonique, une fois que les strates sous-jacentes sont légèrement tronquées (difficile de voir dans cette photo). Les strates sus-jacents à la discordance (surface d'érosion) correspondent à des cônes sous-marins de bassin, autrement dit, à des lobes turbiditiques sableux qui se sont déposés de manière instantanée (en termes géologiques) dans les parties plus profondes du bassin. Au-dessus de chaque lobe (strate), ne pas confondre avec l'ensemble de lobes (strates), s'est déposée une fine couche d'argile pélagique sont la datation permet de dater le les lobes et, ainsi, aussi de dater la discordance.

Strates................................................................................................................................................................................................................................Strata

Ensemble de strates, autrement dit, ensemble d'intervalles sédimentaires qui se déposent un à la fois et avec les plus anciens à la base.

Voir : « Stratification (sédiments) »
&
« Turbidite »
&
« Loi de Steno »

Les couches des roches sédimentaires sont, dans la plupart des fois, organisées en paquets de strates similaires superposes les uns aux autres. Ces paquets se distinguent, plus ou moins, nettement par la lithologie (calvaire, sable, argile, etc.) et par l'organisation des strates (bancs, plus au moins, fins, alternés ou non avec d'autres de différents lithologies) des paquets sus-jacents (antérieurs) ou des paquets suivants (plus récents). Un tel ensemble de couches, d'épaisseur décimétriques, s'appelle "ensemble" de couches (ou de strates) qui n'est pas autre chose qu'une part de paquets de plus grande épaisseur (hectométrique), que les géoscientistes appellent formation. Les formations (géologiques) s'opposent elles même (par la nature de la roche et l'organisation en strates) à des formations voisines dans la colonne sédimentaire. Le nom des formations, qu'on donne aux paquets successifs de strates, vient du changement de l'aspect des couches que les différencient, lequel est lié à une modification du processus de dépôt sédimentaire. Ces changements se traduisent par des modifications soit de la nature de la roche déposée (faciès), soit par la disposition des strates (stratonomie), soit par les deux (des groupes de caractères sont ceux qui servent, aussi, de base de définition des différentes catégories de formations). La superposition des couches sédimentaires d'une région comporte, en général, la superposition de plusieurs formations qui se différencient les unes des autres par ces deux types de caractéristiques (faciès et stratonomie). Les formations sont, beaucoup de fois, identifiables dans le paysage due à la différente influence qu'elles ont sur le relief et végétation. Chaque formation a un nom qui, en général, est tirée de la localité où elle est bien représentée et définie. Dans cette photo, chaque banc (strate) représente un dépôt turbiditique, autrement dit, le dépôt associé à un courant turbiditique. Dans cet exemple, les turbidites sont formés de sable. Les strates argileux entre chaque un des bancs représentent le matériel fin (argile) qui s'est déposé, par décantation, entre chaque turbidite. Un turbidite se dépose instantanément, autrement dit, en quelques heures, tandis que les dépôts argileux intercalés, entre chaque couche turbiditique, se sont déposés en des centaines voir millier d'années.

Stratification (eau)......................................................................................................................................................................................Stratification

Arrangement en couches d'une masse d'eau. Les couches se différencient par un contraste de densité, lequel est le résultat de la température, salinité ou de la combinaison des deux.

Voir : « Courant de Densité »
&
« Courant (cours d'eau) »
&
« Thermocline »

La stratification de l'eau se fait quand l'eau avec une haute et basse salinité (halocline), ou de l'eau chaude et froide (thermocline) forment des couches qui agissent somme des barrières à la miscibilité de l'eau (qualité de ce qui est miscible, c'est-à-dire, de ce qui peut être mélangé). En océanographie, la halocline désigne un fort gradient vertical de salinité. Comme la salinité affecte la densité de l'eau de mer, par exemple, elle exerce un rôle important dans la stratification verticale de l'eau. Une augmentation de la salinité de 1 kg/m^3 créée une augmentation de densité d'environ 0,7 kg/m^3. Dans les régions de latitude moyenne, quand il y a un excès d'évaporation, par rapport à la précipitation, l'eau superficielle devient plus salée que l'eau profonde. Dans ces régions, la stratification verticale est, surtout, motivée par la différence de température entre les eaux superficielles qui sont plus chaudes et les eaux profondes plus froides. La thermocline est un horizon, relativement, peu épais, mais très caractéristique des océans et lacs et même de l'atmosphère, dans lequel la température change beaucoup plus rapidement, de ce qui qui se passe dans les horizons sus-jacents et sous-jacents. Dans l'océan, la thermocline sépare les horizons supérieurs, où l'eau est beaucoup plus mélangée et agitée, des horizons inférieurs profonds, où l'eau est presque toujours en repos. Fonction des stations, latitude et turbulence créée par les vents, la thermocline peut être semi-permanent ou changer beaucoup d'épaisseur et profondeur. Cette figure illustre la stratification thermique du lac Biwa dans le Japan, Dans l'été, le gradient (taux de variation d'une grandeur physique fonction de la distance ou du temps) de température change très brusquement entre l'eau chaude, de la surface, et l'eau froid sus-jacente. La barrière entre ces deux niveaux, autrement dit, la thermocline, correspond dans cet exemple, à un horizon, sont l'épaisseur est de, plus au mois, 10 mètres, et dont la profondeur est de 15 mètres au sud et environ 30 mètres au nord. Dans ce lac, au-delà des ondes de surface, qui, très souvent sont si hautes que les ondes de la mer, la thermocline se propage comme une grande vague à travers le lac.

Stratification (sédiments)...........................................................................................................................................................................Stratification

Accumulation des sédiments en strates ou couches.

Voir : « Strates »
&
« Turbidite »
&
« Loi de Steno »

Comme illustré dans cette photo des gorges de l'Ardèche, en France, la stratification est la superposition verticale d'un ensemble de strates, autrement dit, des niveau de roches avec des caractéristiques internes consistantes qui les distinguent des niveau contigus. En fait, les sédiments clastiques sont déposés en horizons, plus au moins, horizontaux appelés strates ou couches. Cette disposition résulte de la tendance que l'eau et le vent ont à disperser les sédiments du même type en niveaux, relativement, fins sur une grande surface et pendant une période avec des conditions environnementales similaires. Quand les conditions environnementales changent dans l'endroit de dépôt, plusieurs choses peuvent arriver : (i) Différents types de sédiments peuvent être déposés dans le sommet du niveau antérieur ; (ii) Peut avoir une période de temps pendant lequel les sédiments ne se déposent pas ; (iii) Le niveau original peut être érodé, etc. De toute les façons, comme l'environnement de dépôt est le même, le type de sédiments déposé a tendance à être plus similaire à l'intérieur du même niveau qu'à des niveaux différents. Malgré le fait, que les sédiments aient tendance a être plu similaires à l'intérieur d'une même couche qu'en des couches différents, la continuité latérale a des limites. Une couche particulière peut être, relativement fine et disparaître latéralement sans laisser aucune trace du temps de déposition dans l'endroit du bisellement. Le type de sédiment qui caractérise une couche peut changer latéralement, de manière graduelle, vers un autre type dans le même niveau, ce qui suggère qui l'environnement de dépôt, aussi, peut changer latéralement de manière graduel. Certaines combinaisons d'environnements sédimentaires favorisent des discontinuités abruptes des niveaux sédimentaires du même type. Par exemple, les sables et argiles déposées par un cours d'eau sont, en général, discontinues dû aux répétitives périodes de crue. D'autres milieux de dépôt sont plus propices à la continuité des couches. Ainsi, les argiles pélagiques déposées dans les parties profondes des bassins ont une grande continuité latérale. De toute les façons et en importe quel environnement sédimentaire, la stratification caractérise toujours une continuité latérale beaucoup plus grande que verticale.

Stratification Entrecroisée..........................................................................................................................................Zigzag cross bedding

Quand les plans de stratification inclinent en différentes directions, par fois opposée, en couches alternées formant une géométrie en zigzag ou en arrêt de poisson (hareng).

Voir : « Strate »
&
« Stratification (sédiments) »
&
« Lamina (sédimentaire) »

Une stratification entrecroisée est une structure sédimentaire dans laquelle les couches ou laminas (pluriel de laminée) ont des inclinaison qui font des angles entre elles, sans qu'aucun épisode de discordance existe entre elles. Les différentes inclinaisons des plans sédimentaires se doivent, essentiellement aux variations des directions des courants fluviaux, marines ou du vent. Ce type de sédimentation peut se trouver dans des chenaux fluviaux, dans les fronts de delta ou dans des dunes, où les sédiments plus communs sont des sables. Dans les sections parallèles à la direction des couches, ce type de stratification est similaire au produit par des couches qui sont inversés de manière alternée, comme illustré dans cette figure. Dans les sections parallèles à la direction des couches,la géométrie est fusiforme. Le critère plus important pour identifier ce type de stratification est la reconnaissance de la migration vers l'arrière et l'avant des plans de stratification comme illustré ci-dessus. Cette géométrie peut être reconnue dans les sections horizontales ou dans les blocs à 3 dimensions construits à partir des sections verticales. Ce type de stratification est produit par couches transversales où l'écoulement varie peu, ce qui cause, que le côté moins incliné ait des directions opposées le long de la migration des crêtes. Ces structures indiquent les directions des paléocourants, à partir desquels elles se sont déposées en couches transversales et, par conséquent, les inclinaisons des directions des creux indiquent la direction des paléocourants. Les surfaces que limitent les stratifications en zigzague sont inclinées, avec des angles, relativement, petits. Bien que les zigzagues se ressemblent avec une géométrie des arrêtes de hareng (poisson clupeídeo), on ne peut oublier que ce type de stratification est, normalement, interprété comme formé en association avec les courants de marée : (i) Le côté moins incliné en association avec la marée montante et l'autre (ii) Le coté plus incliné avec la marée descendante. À moins que les plans de stratification reverse migrent pendant des longues distances durant chaque inversion de marée, la stratification reverse produira les structures, qui sont, relativement, différentes de la stratification en arrête de hareng. Plusieurs processus sédimentaires peuvent produire des structures qui se peuvent confondre avec ce type de stratification.

Stratification Entrecroisée Bosselée......................................................................................................Hummocky stratification

Stratification ondulée caractéristique des laminas des arenites déposés dans les plate-formes continentales sous l'action des ondes de tempête.

Voir : « Configuration Clinoforme Mamelonnée »
&
« Stratification (sédiments) »
&
« Rides de Plage »

La stratification entrecroisée bosselée ou HCS, en anglais (Hummocky Cross Stratification), se forme au passage des ondulations aggradantes symétriques. Comme ces ondes sont symétriques et les écoulements correspondent, surtout, à des simples mouvement vers l'arrière et vers l'avant et non à des écoulements vers l'aval, la stratification se caractérise par des lamina sédimentaires qui remplissent les crêtes et creux, ce qui veut dire, que les lamina (pluriel de laminae) ont une géométrie convexe et concave vers le haut. Quand les lamina s'amalgament, ce type de stratification peut se confondre avec une stratification oblique concave (aussi appelée stratification oblique en forme d'arc) ou TCS ( de l'anglais "Trough Cross Stratification"), les lamina convexes, vers le haut, sont très souvent tronquées. La stratification entrecroisée bosselée se forme dans la plage-basse et dans la plate-forme continentale par les ondes de la mer. Elle caractérise un environnement dominé par les ondes. Les variations de la stratification entrecroisée bosselée donnent des informations très importantes sur l'histoire de la sédimentation et de la paléogéographie. Les éléments de diagnose sont, non seulement la géométrie antiforme et synforme, mas aussi l'inclinaison des lamina (<15°). La stratification bosselée se forme, surtout, dans les siltes et sables fines. Bien que la taille des lamina ne soit pas caractéristique, les concentrations de mica et des restes de plantes, dans le sommet des lamina, indiquent une forme de triage. Les couches avec stratification entrecroisée bosselée on des épaisseurs très variables, entre quelques centimètres et 5 à 6 mètres, cependant, dans les ensembles de couches peuvent atteindre dizaines de mètres. Ce type de stratification est apparemment formé, en conditions de mer calme, principalement, pour une redéposition par les grandes ondes de sable fin provenant de la crue des cours d'eau, de l'érosion du bas de plage et des hauts de sable. Le dépôt se fait soit par décantation, soit par traction latérale induite par oscillation des vagues. En d'autre mots, sous un écoulement oscillatoire intense, les grandes ondes de la mer déposent du sable sur les surfaces érodées et irréguliers, mais aussi déposent sable en des moules, plus au moins, circulaires.

Stratification Granoclassée................................................................................................................................................Graded bedding

Type de stratification dans laquelle chaque couche montre un graduel et progressif changement de la taille des grains. Normalement, le matériel plus grossier se dépose dans la base de la couche et le plus fin au sommet. Ce type de stratification se forme, en général, quand la vitesse du courant, qui transporte les sédiments, diminue progressivement, comme, par exemple, dans les courants de turbidité (ou turbiditiques).

Voir : « "Turbidite »
&
« Stratification (sédiments) »
&
« Granulométrie »

Les couches de grès, par exemple, très souvent, une stratification granoclassée comme illustré dans cette figure (droite). Ce type de stratification indique la base et le tope des couches, particulièrement, dans les régions, dans lesquelles les couches ont été raccourcies, autrement dit quand les roches ont été déformées soit par des plis soit par des failles inverses. En fait, très souvent, la position des couches sédimentaires est inversée. C'est dans ces cas, que la présence d'une stratification granoclassée est très utile aux géoscientistes, une fois qu'elle permet de vérifier si les couches sont ou non dans sa positon originelle. Si les sédiments plus grossiers sont dans le sommet des couches et les plus fins dans la base, les couches ont été inversées. Une stratification granoclassée est, normalement, expliquée par la décharge d'une certain quantité de sédiments, de types variés, dans une masse d'eau, relativement, calme (lac ou mer). Ceci arrive quand un courant entre dans un lac, mais aussi quand une part du talus continental glisse vers les parties plus profondes du bassin ou même quand un tsunami envahi une plage ou une lagune. Quand la vitesse des courants commence à diminuer, les clastes plus grossiers sont les premiers à se déposer (loi de Stokes, laquelle est valide, uniquement, quand la densité des matériaux transportés est identique), suivie du dépôt es particules plus petites, au fur et à mesure que la vitesse de l'eau est chaque fois plus faible et l'eau plus propre. L'exemple typique de ce type de stratification est produit par les courants de turbidité. Chaque couche qui est déposé de manière quasi instantané (en quelques heures), peut se diviser en plusieurs intervalles, desquels le premier est granoclassé. Chaque couche turbiditique est fossilisée par une couche pélagique qui contrairement à la turbiditique qui se dépose pendant des dizaine ou milliers d'années. Notons qu'une stratification entrecroisée traduit, toujours, un environnement de dépôt énergétique, bien que d'autres facteurs puissent être actifs.

Stratigraphie.................................................................................................................................................................................................Stratigraphy

Branche de la géologie qui étudie la disposition des roches en couches. La stratigraphie est, principalement, utilisée dans l'étude des roches sédimentaires et volcaniques. La stratigraphie englobe plusieurs subdivisions comme la lithostratigraphie, biostratigraphie, stratigraphie sismique, stratigraphie séquentielle, stratigraphie génétique, etc.

Voir : « Strates »
&
« Stratification (sédiments) »
&
«Âge Relatif »

La stratigraphie a trois buts : (i) Déterminer l'âge des roches à partir des fossiles qu'elles contiennent ; (ii) Déterminer l'environnement dans lequel les roches se sont formées, à partir des caractéristiques physiques et chimiques des roches et de ses fossiles ; (iii) Corréler les horizons qui affleurent en différents régions ou en continents différents. Quand une colonne sédimentaire est divisée en paquets limités par des discordances, la stratigraphie se dit séquentielle. Cette stratigraphie est utilisée par les géoscientistes qui travaillent dans des compagnies pétrolières, une fois que les roches-réservoir potentiels terminent par des biseau d'aggradation contre les discordances. La chronostratigraphie / temps) se base dans les rapport physiques entre les roches, qu'elles soient déterminées sur le terrain, diagraphies électriques ou lignes sismiques. Comme sur les lignes sismiques la continuité des interfaces dépasse largement la continuité observée sur le terrain, elles sont utilisées pour déterminer la chronostratigraphie. Les intervalles stratigraphiques de haute hiérarchie, comme les cycles-séquence, cortèges sédimentaires et systèmes de dépôt, peuvent être individualisés sur le terrain et, sous certaines conditions, sur les lignes sismiques. Les cycles stratigraphiques qui induisent les cycles stratigraphiques, ont une hiérarchie typique. À l'échelle des diagraphies électriques et des lignes sismiques, les intervalles stratigraphiques peuvent être corrélés pour définir des unités sédimentaires dans un certain espace de temps. Les corrélations chronostratigraphiques (corrélations temps) contrastent avec les corrélations lithologiques, lesquels définent unités rocheuses déposées dans des environnements sédimentaires similaires. Les corrélations électriques des intervalles chronostratigraphiques sont dépendantes de la continuité et du type de sédiments à l'intérieur des strates. Les corrélations sismiques sont beaucoup plus fiables que les corrélations des enregistrements électriques, mais la résolution des lignes sismiques est beaucoup plus petite que celle des enregistrements électriques. Une utilisation simultanée de chronologie et lithostratigraphique donne des résultats excellentes, surtout, dans la compréhension des hiatus géologiques.

Stratigraphie (objectifs)..............................................................................................................................................................................Stratigraphy

La stratigraphie a trois objectifs principaux : (i) Déterminer l'âge relatif des roches les unes par rapport aux autres et à partir de leurs fossiles ; (ii) Déterminer les environnements dans lesquels les roches se sont formées, en utilisant leurs caractéristiques physiques et chimiques et leurs fossiles ; (iii) Corréler les couches des roches qui se déposent en différents régions ou même en différents continents.

Voir : « "Stratigraphie »
&
« Milieu de Faciès de Dépôt »
&
« Déposition (clastiques) »

Au-delà des objectifs principaux de la stratigraphie : (i) Déterminer l'âge relatif des roches, autrement dit, l'âge des unes par rapport à d'autre, et à partir de leurs fossiles ; (ii) Déterminer les environnements dans lesquels les roches se sont déposées, utilisant leurs caractéristiques physiques et chimiques et des leurs fossiles ; (iii) Corréler les couches de roches qui affleurent en des différentes régions ou même en différents continents. Dans l'exploration pétrolière, la stratigraphie permet aussi : (a) Déterminer les roches-mères potentielles, c'est-à-dire, les roches riches en matière organique qui quand suffisamment enfouies peuvent générer des hydrocarbures ; (b) Déterminer les roches-réservoir plus probables, autrement dit, avec une porosité et perméabilité qui permettent qu'elles piègent des hydrocarbures et, dans ce cas, une production économique des hydrocarbures et (c) Déterminer les roches de couverture, lesquelles peuvent fermer vertical (pièges structuraux) ou latéralement (pièges non-structuraux, qu'elles soient morphologiques ou morphologiques par juxtaposition) les roches-réservoir. La détermination des roches-mères potentielles est plus facile dans la stratigraphie génétique, dans laquelle les différents paquets sédimentaires sont limités par des surfaces de base des progradations, ce qui veut dire que la stratigraphie génétique divise la colonne stratigraphique en cycles transgression-régression. En fait, les roches-mères potentielles marines sont, en général, associées aux interfaces entre les transgression et régressions. Les roches-réservoir se déterminent plus facilement avec la stratigraphie séquentielle, laquelle subdivise la colonne stratigraphique en paquets séparés par des discordances, autrement dit, par des surfaces d'érosion induites par des chutes relatives significatives du niveau de la mer. En fait, toutes les roches-réservoir potentielles disparaissent contre les discordances. La détermination des roches de couverture est plus difficile, une fois qu'elle requiert une analyse stratigraphique au niveau des cortège sédimentaires.

Stratigraphie (systèmes descendants) ...............................................................................................................................Foreshortened stratigraphy

Quand l'épaisseur des paracycles du cycle-séquence est considérablement plus petite que les estimations biostratigraphiques de la profondeur d'eau. Les cortèges descendants ou de bordure existent uniquement durant une régression forcée.

Voir : « Cortège Sédimentaire Descendant »
&
« Biostratigraphie »
&
« Cycle Stratigraphique »

Dans la stratigraphie séquentielle, autrement dit, quand la colonne stratigraphique est subdivisée en des paquets sédimentaires limités par des discordances (surfaces d'érosion induites par des chutes relative du niveau de la mer), à l'intérieur d'un cycle-séquence, lequel est induit par un cycle eustatique de 3e ordre, on reconnaît, normalement, plusieurs cortège sédimentaires : (i) Cortège de Bas Niveau (CBN), formé par les cônes sous-marins de bassin (CSB), cônes sous-marins de talus (CST) et par le prisme de bas niveau (PBN) ; (ii) Cortège Transgressif (CT) et (iii) Prisme de Haut Niveau (PHN). Cependant, quand le niveau de la mer commence à descendre et, particulièrement, pendant une régression forcée, se dépose un cortège sédimentaire descendant (CSD) ou Prisme de Bordure du Bassin (PBB). Comme illustré dans ce schéma, dans le modèle proposé par par P. Vail, avec lequel ni tous les géoscientistes sont d'accord, ce cortège sédimentaire se dépose au-dessus d'une discordance du type III. Pour Vail, le cortège sédimentaire descendante se dépose en association avec une chute relative du niveau de la mer, relativement, petite, qui n'a pas mis le niveau de la mer plus bas que la limite supérieur du talus continental, lequel peut ou non coïncider avec le rebord du bassin, et que, par conséquent, les conditions géologiques continuent à être de haut niveau marin. Ainsi, ce cortège correspond à la partie terminal du cycle-séquence et se dépose en association avec : (a) Une incision fluviale dans la plaine côtière ; (b) Une progressive exposition sub-aérienne ; (c) Un transit sédimentaire dans le talus continental et la formation de canyons. De la même manière, on peut dire, qu'avec le prisme de bordure du bassin (cortège sédimentaire descendant), en général, il y a : (1) Peu de microfossiles ; Valeurs hauts de δ18-O ; (3) Érosion dans l'onshore ; (4) Absence de déposition dans la plaine côtière ; (5) Un amincissement des progradations vers l'aval et (6) Une stratigraphie réduite ou myope. Dans la réalité, quand la stratigraphie est réduite ("shortened stratigraphy" en anglais), autrement dit, quand l'épaisseur (décompactée) des sections bathydécroissantes, est plus petite que la différence de la paléoprofondeur entre la base et le sommet, un processus de régression forcée est presque toujours présent.

Stratigraphie Génétique.................................................................................................................................................Genetic stratigraphy

Stratigraphie basée dans l'identification à travers le temps : (i) Des déplacements de la rupture côtière de l'inclinaison de la surface de déposition (plus au moins la ligne de côte) ; (ii) De la position du rebord du bassin et (iii) Des surfaces basales de progradation. Dans ce type de stratigraphie les limites entre les différents paquets sédimentaires sont les surfaces basales des progradations, qui dans la stratigraphie séquentielle séparent le cortège transgressif du prisme de haut niveau. La stratigraphie génétique et séquentielle sont complémentaires. Les deux sont holistiques et globales. La complémentarité est importante, surtout, dans l'exploration pétrolière, dans laquelle les prédictions des roches-mères et réservoirs potentiels sont primordiales.

Voir : « Stratigraphie »,
&
« Stratigraphie Séquentielle »
&
« Discordances (cycles stratigraphiques) »

Cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore sud de la Norvège a été faite, en termes de stratigraphie génétique (identification et cartographie des surfaces de base des progradations majeures, autrement dit, des cycles transgression-régression). D'autre coté, les discordances principales qui limitent le sous-cycles d'empiétement continental ont été, aussi, reconnues (stratigraphie séquentielle). Cependant, comme on peut le constater, entre chaque discordance majeur, ont été identifiés les intervalles transgressifs (en vert), avec une géométrie rétrogradante et les intervalles régressifs (brun) qui ont une configuration interne progradante. Évidement, que les limites entre les intervalles transgressifs et régressifs correspondent à des surfaces de base des progradations. Ces surfaces ne correspondent pas à des surfaces d'érosion, comme dans le cas de la stratigraphie séquentielle, mais à des surfaces sans déposition avec des hiatus, plus au moins, importants. En association avec ces surfaces qui dans les parties distales se caractérisent par un taux de sédimentation très bas, se déposent, très souvent, des roches marines riches en matière organique qui peuvent être considérées comme des roches-mères potentielles. Dans la stratigraphie séquentielle, l'identification des discordances (limites des cycles stratigraphiques) permet de localiser les biseaux côtiers et marins des roches-réservoirs potentielles. Dans la stratigraphie génétique, les limites entre les différents paquets sédimentaires, c'est-à-dire. les surfaces de base des progradations, permettent de mieux prévoir la localisation des roches-mères marine potentielles (matière organique type II).

Stratigraphie Isotopique (oxygène)................................................................................................................Oxygen isotopic stratigraphy

Stratigraphie basée dans le rapport entre les isotopes d'oxygène (18-O/ 16-O) présents dans l'eau de mer en fonction du temps.

Voir : « Stratigraphie »
&
« Stratigraphie Séquentielle »
&
« Benthos »

La stratigraphie isotopique de l'oxygène se base, évidemment, dans la courbe des isotopes de l'oxygène dans laquelle sont projetés les proportions relatives des deux isotopes de l'oxygène 18-O e 16-O. Rappelons qu'un isotope est l'un des deux ou plus variétés d'un élément chimique dont les atomes ont le même nombre de protons et électrons (le même nombre atomique), mais qui ont un nombre différent de neutrons dans le noyau (le poids atomique différent). L'oxygène peut exister en plusieurs formes, mais uniquement deux 16_O e 18_O sont importantes dans l'analyse des isotopes de l'oxygène. Le taux d'abondance de ces deux isotopes donne divers type d'informations sur le passé géologique, comme, par exemple, l'origine de l'eau et la température plus probables des océans. Comme actuellement, le taux moyen de 18-O par rapport à celui de 16-O est de, plus au moins, de 1 pour 500, toutes les mesures sont faites par rapport a ce valeur qui est pris comme référence. La plupart des géoscientistes considère que le taux entre 18-O e 16-O a varié dans les océans de manière cyclique fonction de l'alternance des périodes glaciaires et interglaciaires. Dans la réalité, le taux entre 18-O e 16-O dépend de la température de l'eau. L'isotope 18-O augmente quand la température diminue. D'autre coté, l'oxygène est incorporé dans le carbonate de calcium des coquillages des organismes marins reflet la taux entre 18-O et 16-O. Comme l'acidification des coquillages des fossiles libère oxygène, ceci permet déterminer la température des océans dans lesquels animaux, maintenant fossilisés ont vécu. De la m^me manière, on peut dire que pendant l'acmé de la dernière glaciation, les eaux profondes se sont enrichies en 18-O d'environ 1.6 partes par mille (1.6 ppm), ce qui est équivalent à une chute relative du niveau de la mer d'environ de 165 mètres par rapport le niveau de la mer actuel. Dans cette figure, est illustrée la stratigraphie isotopique de l'oxygène (18-O / 16-O) en profondeur (profondeur métrique composée), déterminée à partir des coquillages du foraminifère benthique Uvigerina pour le site 1014. Les donnés des isotopes de l'oxygène (lignes horizontales) sont numérotées à droite (sous-étages des isotopes marins) et corrélés avec la section de référence (profondeur) des isotopes de l'oxygène de mer profonde (Martinson et al., 1987).

Stratigraphie Paléomagnétique................................................................................................................Paleomagnetic stratigraphy

Branche de la stratigraphie dans laquelle la magnétisation rémanente d'une roche est utilisée pour la placer dans l'échelle magnétique, construite à partir des variations temporelles du champ magnétique terrestre.

Voir : « Stratigraphie »
&
« Stratigraphie Séquentielle »
&
« Magnétostratigraphie »

Avant tout, on doit se rappeler que n'importe quel paquet sédimentaire limité, par le haut et par le bas, par une discordance (type I), est conventionnellement un cycle stratigraphique. Traditionnellement, la sédimentologie et la stratigraphie considèrent les formations géologiques comme les unités fondamentales de l'enregistrement des roches et l'interprétation des environnements sédimentaires comme le résultat principal des études stratigraphiques. La stratigraphie séquentielle considère les cycles stratigraphiques dits cycles-séquence comme l'unité fondamentale de l'enregistrement des roches et périodes de dépôt et sans dépôt (associés avec des épisodes de montées et descentes relatives du niveau de la mer) comme une information essentielle. La stratigraphie séquentielle s'est développée à partir de la stratigraphie sismique, où les discordances se reconnaissent et se suivent relativement bien, malgré que la précision de la lithologie soit pus compliquée. L'accumulation des sédiments (comme les limites des cycles-séquence) est contrôlée par les changements do niveau de base par rapport auquel les sédiments s'accumulent, si la surface terrestre local est très basse ou sont érodées si la surface terrestre local est très haute. Cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de l'Indonésie a été faite en cycles stratigraphiques dits cycles-séquence (induits par des cycles eustatiques de 3e ordre, lesquels ont un temps de durée entre 0.5 et 3-5 My). Cependant, dû aux échelles (horizontale et verticale), il est difficile d'identifier les cortèges sédimentaires qui composent les cycles-séquence. À l'exception de quelques surfaces de base des progradations comme SBP. 5 Ma, SBP, 16 Ma et SBP 24.8 Ma qui soulignent les événements transgressifs principaux du Néogène, uniquement les discordances ont été pointées. Quelques unes ont été calibrées avec les résultats des puits d'exploration, tandis que l'âge des autres a été basée dans la signature stratigraphique de la région. Notons que la différence d'âge entre deux discordances consécutives est toujours inférieure à 3 - 5 My, autrement dit, que les intervalles entre elles correspondent à des cycles-séquence, une fois que les cycles eustatiques associés sont de 3e ordre.

Stratigraphie Séquentielle.......................................................................................................................................Sequential stratigraphy

Analyse stratigraphique en ensembles sédimentaires limités par des discordances et/ou des surfaces profondes équivalentes. Quatre variables principales contrôlent ces ensembles : (i) Subsidence ; (ii) Eustasie ; (iii) Apporte Sédimentaire ; (iv) Climat.

Voir : « Stratigraphie »
&
« Stratigraphie Génétique »
&
« Discordances (cycles stratigraphiques) »

Le contenu total des Sciences de la Terre ou Géosciences, comme actuellement est commun des les désigner est une question de dispute, mais aucun critique exclue : (i) Géologie qui décrit les parties rocheuses de la croûte terrestre et sont développement historique (les principales branches de la géologie sont la Minéralogie, Géomorphologie, Stratigraphie, Tectonique ou Géologie Structurale, Sédimentologie, etc.) ; (ii) Océanographie qui décrit les domaines marins et d'eau douce de l'hydrosphère (les principales branches sont l'Hydrogéologie, Océanographie Physique, Océanographie Chimique et l'Océanographie Biologique) ; (iii) Sciences de l'Atmosphère qui incluent la Météorologie, Climatologie, Chimique Atmosphérique et Physique Atmosphérique) ; (iv) Géophysique qui étudie la forme de la Terre et ses relations avec les forces et champs magnétiques et gravimétriques, ainsi comme elle explore le noyau et manteau terrestres et l'activité tectonique et sismique de la lithosphère et (v) Géochimie qui traite de l'étude de la composition chimique de la Terre, processus et les réactions chimiques que régissent la composition des roches et sols, et les cycles de matière et énergie qui transportent les composants chimiques terrestres dans le temps et dans l'espace, et leur interaction avec hydrosphère et atmosphère. La plupart des géoscientistes incluent également dans les Sciences de la Terre, la Cosmologie, Cosmogonie, Astronomie et Écologie, et d'autre incluent même la Géographie. D'autre coté, comme avec la spécialisation, chacune de ces disciplines a été subdivisée en différentes branches qui sont également inclus dans les Sciences de la Terre, comme, par exemple : a) Paléontologie ; b) Géomorphologie ; c) Minéralogie ; d) Pétrologie ; e) Pétrographie ; f) Géologie Économique ; g) Volcanologie ; h) Météréologie ; i) Paléoclimatologie ; j) Climatologie Moderne ; k) Océanographie ; l) Paléoécologie ; m ) Stratigraphie ; n) Stratigraphie Séquentielle, etc., ainsi comme une grande variété de disciplines attachées à l'écologie. De la même manière que tous les spécialistes qui étudient la vie se reconnaissent dans la biologie et acceptent être appelés biologistes, aujourd'hui, la plupart des spécialistes qui étudient les Sciences de la Terre sont désignés comme géoscientistes, ce qui signifie que la plupart des disciplines qui font partie des Sciences de la Terre ne peuvent plus être inclues dans la Géologie.

Stratigraphie Séquentielle (carbonates)..............................................................................................Carbonate sequential stratigraphy

Analyse stratigraphique en ensembles sédimentaires carbonatés limités par des discordances et/ou des surfaces profondes équivalentes. Quatre variables principales contrôlent ces ensembles : (i) Subsidence ; (ii) Eustasie ; (iii) Apporte Sédimentaire ; (iv) Climat.

Voir : « Stratigraphie »
&
« Calcaire»
&
« Production Organique (carbonates) »

Les sédiments sont fondamentalement de deux types : (i) Clastiques et (ii) Précipités, dérivés d'eau fraîche ou d'eau de mer. Les premiers sont formés par la déségrégation de roches préexistantes, lesquelles peuvent être ignées, métamorphiques ou sédimentaires. Les derniers sont formés par des précipitations biogéniques ou inorganiques de solutions marines ou d'eau fraîche. Bien que les carbonates (formés par précipitation) aient quelques similitudes avec les clastiques, existent des grandes différences dans la stratigraphie séquentielle de ces deux types e sédiments. Les deux répondent aux changements du niveau de base et sont individualisées par des discordances. La grande différence dans la stratigraphie séquentielle de des deux types de sédiments réside dans le fait que l'accumulation de carbonates se fait pratiquement in situ, tandis que les clastiques sont transportés vers le local de dépôt. D'autre coté, les taux de production de carbonate (précipité) sont intimement liés à la photosynthèse et, ainsi, ils sont dépendantes de la profondeur par rapport à l'interface air / eau, ce qui permet d'utiliser les faciès carbonatés et ses structures pour estimer la position du niveau de la mer. Également, comme les précipités ont, très souvent, une origine biochimique, ils sont fortement influencés par la chimique de l'eau à partir de la quelle ils se précipitent. Ainsi, les caractéristiques d'un sédiment carbonaté peuvent changer fonction de la manière comme la configuration des plaques lithosphériques et le milieu de déposition répond à un changement do paléoclimat et ou de la paléogéographie (isolée ou en communication avec la mer ouverte). Ceci signifie que les carbonates peuvent être utilisés comme indicateurs du contexte de dépôt qui, quand combiné avec la stratigraphie séquentielle, fait de l'analyse des faciès des carbonates un excellent méthode d'interprétation des sections géologiques, ainsi comme des prédictions lithologiques. Comme dans les roches clastiques, dans la base des discordances, les intervalles carbonatés peuvent être subdivisés en : (i) Cycles d'empiétement continental ; (ii) Sous-cycles d'empiétement continental ; (iii) Cycles-séquences et (iv) Paracycles du cycle-séquence.

Stratigraphie Sismique.......................................................................................................................................................Seismic stratigraph

Branche de la stratigraphie qui étudie les cycles stratigraphiques déposés en association avec les différents cycles eustatiques et qui utilise les cortèges sédimentaires, définis à partir des données sismiques, et calibrées par les diagraphies électriques et données de terrain, comme des moyens de corrélation. Par fois est synonyme de Stratigraphie Séquentielle.

Voir : « Stratigraphie »
&
« Stratigraphie Séquentielle »
&
« Stratigraphie Génétique »

La première étape de l'interprétation séquentielle des lignes sismiques (sismostratigraphie) est de subdiviser les donnés sismiques en intervalles limités par des discordances, autrement dit, par des surfaces d'érosion, lesquelles peuvent être, plus au moins, renforcées par la tectonique (discordances angulaires). Ces surfaces d'érosion sont induites par des chutes relatives du niveau de la mer qui délimitent les cycles eustatiques. Elles peuvent se caractériser par des biseau d'aggradation et des biseau sommitaux (ou biseaux supérieurs), pouvant ces derniers être par troncature (érosion) ou par non-dépôt. Une fois que les discordances sont identifiées, elles peuvent être suivies latéralement le long des réflexions vers les régions où elles ne peuvent pas être identifiées correctement. En fait, quand les discordances ne sont pas renforcées par la tectonique, elles sont, uniquement, évidentes, près du rebord du bassin par les remplissages des canyons sous-marins) et dans la plaine côtière (par les remplissage des vallées incisées), où les fleuves ont été obligés à creuser leurs lits pour établirent un nouveau profile d'équilibre provisoire, une fois que les chutes relatives du niveau de la mer détruisent les profiles d'équilibre des cours d'eau. Dans chaque intervalle on doit identifier la surface de base des progradations qui sépare les épisodes transgressifs (géométrie rétrogradante) des régressives (géométrie progradante). Cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de la Mahakam (Indonésie) a été faite par des géoscientistes entraînés en stratigraphie séquentielle et qui connaissaient, à l'avance, le contexte géologique de la région. Plusieurs chutes relatives du niveau de la mer ont été reconnues, ainsi que les périodes de haut et bas niveau de la mer. Ces géoscientistes ont prisme en ligne de compte tous les paramètres qui contrôlent la stratigraphie séquentielle. Bien que, dans ce cas particulier, l'histoire de la tectonique de la région ne soit pas nécessaire, il est très important de ne pas oublier que dans la plupart des interprétations sismiques, la Tectonique est indispensable pour effectuer des tentatives géologiques cohérentes, autrement, difficiles à réfuter.

Stratosphère...................................................................................................................................................................................................Stratosphere

La seconde plus grande couche de l'atmosphère de la Terre, au-dessus de troposphère et en-dessous de la mésosphère. La stratosphère souligne la stratification de l'atmosphère en fonction de la température. Les couches au-dessus de la stratosphère sont plus chaudes et la couche sous-jacente (troposphère) est plus froide.

Voir : « Atmosphère »
&
« Troposphère »
&
« Cellule de Hadley sl. »

La stratosphère est une grande couche atmosphérique au-dessus de la troposphère (couche principale plus basse de l'atmosphère). Elle est limitée entre les altitudes d'environ 12 à 42 kilomètres. La température de l'air augmente lentement avec la hauteur dans la stratosphère, au contraire de ce qui arrive dans la troposphère, où la température diminue rapidement avec la hauteur. Cette rare structure dans l'évolution de la température est causée par l'absorption de la lumière du soleil par la couche d'ozone /couche basse de la stratosphère, qui entoure la Terre et qui a grandes quantités d'ozone et ainsi protège la Terre entière d'une grande partie de la radiation ultraviolet que vient du soleil). Tout le temps (état de l'atmosphère) s'arrête dans le sommet de stratosphère (appelé tropopause). La stratosphère est essentiellement libre de nuages. En fait, quand il y a une haute tempête avec des nuages en forme d'enclume, il est très probable que les cumulonimbus soit en contact avec la partie inférieure de stratosphère. Notons que les tempêtes fréquentes dans la troposphère sont caractérisées par des foudres et tonnerres, sont produites par une ou plusieurs nuages cumulonimbus (aussi connues comme des nuages de tempête). Un nuage typique de tempête a un diamètre de 10-20 km, atteint des altitudes de 10-20 km, dure en moyenne environ 30-90 minutes et se déplace avec une vitesse de 40-50 km/h. Normalement elles peuvent être identifiées par son large et brillant sommet blanchâtre, qui se projette dans la direction des vents formant une proéminence nommée anvil. Pour cela, certains géoscientistes, parlent de nuages-anvil, qui sont, pour la plupart, formées de glace et qui se localisent dans la partie supérieure des orages. La portion centrale des nuages-anvil contient de la neige lourde, qui fond quand elle tombe dans de l'air chaud, se transformant, ainsi, en pluie. Environ 50% de la pluie produite par les tempêtes se forme de cette manière. Très peu d'avions peuvent voler dans la stratosphère une fois que l'air est si fin qu'il n'y a pas de sustentation suffissent pour les maintenir en air. Cependant, quelques avions espions, comme, par exemple le U-2 et le SE-71, peuvent voler dans la partie inférieure de la stratosphère.

Stratotype..............................................................................................................................................................................................................Stratotype

Désigne un affleurement d'une unité stratigraphique ou limite stratigraphique qui sert de référence. Un stratotype est un ensemble spécifique de strates utilisés pour la définition ou pour caractériser une unité ou limite stratigraphique.

Voir : « Couche Repère »
&
« Stratigraphie »
&
« Climat »

Le stratotype peut être définit comme une unité dans sont ensemble (unité stratotype), soit comme une limite entre deux unités (stratotype de la limite). Le Valanginien (deuxième étage du Crétacé Initial) est caractérisé par une série d'événements, qui suggèrent des variations environnementales et climatiques. Ces événements ne sont pas ni catastrophiques ni instantanés, comme l'événement - Maastrichtien, mais au contraire reflètent des changements graduels de la balance biosphérique globale. Les trois régions typiques du Valanginien sont le Jura (Suisse), Provence (France) et Friuli (Italie, près de Trieste). Toutes ces régions, qui sont situées dans la marge nord (Suisse et Provence) et sud (Friuli) de l'ouest de la Mer de Thétys. En Suisse (Landeron), le Valanginien a environ 8 mètres et est constitué par trois intervalles : (i) Marnes d'Araire ; (ii) Calcaire ferrugineux et (iii) Limonite. À cette époque, autrement dit, il y a, plus au moins, 135 millions d'années, le supercontinent Pangée était, encore, à se fracturer et, ainsi, le volcanisme était très actif. Le climat était chaud et humide en presque toutes les régions. Le différence de température entre les pôles et l'équateur était, relativement, petite dû à efficacité du transport de la chaleur latitudinal. Cependant, la présence de glendonite (forme de calcite qui se forme à basse température et qui suggère la présence de glaciers) dans le Valanginien Tardif indique un refroidissement global. La période entre le Valanginien et Hauterivien est caractérisée par une augmentation de isotope du carbone (δ13-C) d'environ de 1.5%, lequel a été trouvé dans les sédiments pélagiques des océans. Des sédiments riches en fer et même des gisements de fer sont fréquents dans les dépôts du Valanginien, ainsi comme des gisements de magnésium et phosphore. Le niveau de la mer a monté (transgression de deuxième ordre), bien que moins que dans le Crétacé Moyen. Le Valanginien représente le premier événement anoxique du Crétacé, lequel a produit moins de roches-mères que l'événement Aptien-Albien. La noyage des plate-formes carbonatées a été accompagné d'une grande rupture sédimentaire et d'une grande crise de biota des mers peu profondes.

Stromatolithe..............................................................................................................................................................................................Stromatolithe

Structure d'accrétion, plus ou moins, stratifiée, formée en eau peu profonde, par capture, enveloppement ou cimentation de grains sédimentaires par biofilms de microorganismes, spécialement par des cyanobactéries (vulgairement connues comme algues bleus).

Voir : « Cyanobactérie »
&
« Algue »
&
«Photosynthèse »

Un stromatolithe, comme structure, n'est vivante, que quand les bactéries que le constituent le sont. Fonction des cas, l'intérieur d'un stromatolithe peut être presque totalement plein ou avoir une quantité significative de vides dans lesquels les bactéries ou outres organismes se cachent. La plupart d'une colonne stromatolithe est solide, à l'exception d'une fine couche superficielle qui est la partie vivante. Cette couche vivante est formée par une gelée de filaments de cyanobactéries, comme dans les tapis bactériens. La colonne stromatolithique est construite par des processus de capture et cimentation de sédiments. En fait, la gelée de filaments : (i) Attache les particules sédimentaires entre les filaments ; (ii) Induit la cimentation des particules sédimentaires, grâce à l'activité photosynthétique, consommant CO_2, diminuant la pression partielle de CO_2 dans ce micro-environnement, ce qui provoque la précipitation du CaCO_3 ; (iii) Les particules sont piégées et, en suite, soudées entre elles, constituent une série de croûte solides qui forment une roche solide appelée laminite cyanobactérienne. Les stromatolithes existent depuis il y a environ 3.5 milliards d'années, comme le suggèrent les fossiles trouvées dans l'ouest de l'Australie, mais ils existent en tous les continents. Les premières publications scientifiques suggéraient que les stromatolithes ont atteint un maximum d'extension et de diversité de formes et structures dans le Pré-Cambrien (il y a environ 1.5 Ga), qui se sont maintenues jusqu'à environ 700 Ma. Cependant, des données plus récentes montrent que le nombre et la diversité a diminué beaucoup avant au bénéfice d'autres espèces. Beaucoup de géeoscientistes pensent, actuellement, que les stromatolithes étaient la seule forme de vie, ou forme de vie plus dominante jusqu'à environ 550 Ma, ce que veut dire, que le déclin de la diversité a été initié plus tôt de ce qu'on pensait auparavant. Au contraire, leur persistance est de plus de 1 Gy. L'acmé de leur diversité a été, probablement, entre 1-1.3 Ga et, après. elle a tombé à 75% (entre 1.0 et0.7 Ga) pour, finalement, tomber à moins de 20% au début du Cambrien.

Struture Sédimentaire.....................................................................................................................................................Sedimentary structure

N'importe quelque structure d'une roche sédimentaire ou peu métamorphisée qui s'est formée au moment du dépôt. Exemples de structures sédimentaires sont, par exemple : (i) La stratification entrecroisée ; (ii) La stratification oblique ; (iii) Les rides d'ondulation (rides de plage), etc.

Voir : « Stratification (sédiments) »
&
« Ride d'Oscillation »
&
« Stratification Entrecroisée »

La plupart des roches sédimentaires sont le résultat de processus de météorisation (processus général par lequel les roches sont cassées à la surface de la Terre, et lequel peut assumer deux aspects, chimique et physique), transport, déposition et diagénèse. La texture finale (granulométrie, forme, triage, minéralogie, etc.) des sédiments ou d'une roche sédimentaire est dépendante du processus qui a eu lieu pendant chaque phase, lesquelles se peuvent résumer ainsi : (i) Nature de l'apport sédimentaire (les roches qui sont érodées pour créer les sédiments), ce qui détermine la forme originale des grains et composition minéralogique des sédiments originaux ; (ii) Force du vent ou des cours d'eau qui transportent et déposent les sédiments, qui détermine si les grains sont transportés et déposés ou non (les processus de dépôt contrôlent, aussi, les structures qui peuvent être préservées dans les sédiments et ainsi donner des indications sur l'environnement de dépôt) ; (iii) Distance de transport ou le temps dans les processus de transport (les grains plus grands sont ceux qui dans les processus de transport changent de forme dans la base de la taille et minéralogie, ce qui contrôle, aussi, les transformations en minéraux plus stables pendant les processus de transport ; (iv) Activité biologique avant la diagénèse (les animaux qui vivent enfouis dans le sol peuvent redistribuer les sédiments après avoir été déposés, faisant disparaître quelques informations sur l'environnement original de dépôt) ; (v) Environnement chimique, dans lequel la diagénèse a lieu (pendant la diagénèse les grains sont compactées, des nouveaux minéraux précipitent dans l'espace entre les grains, quelqu'uns continuent à réagir pour produire des nouveaux minéraux et autres recristallisent). En fait, ce qui arrive dépend de la composition des fluides, qui se déplacent à travers la roche, composition des grains minéraux et des conditions de pression e température atteintes pendant la diagénèse. Dans cette figure est illustré un sable calcaire oolithique avec une stratification entrecroisée (petite échelle), laquelle suggère un environnement de dépôt de haute énergie.

Styolitisation.................................................................................................................................................................................................Styolitization

Processus diagénétique de formation des stylolithes par un mouvement différentiel vertical provoqué par la pression exercée sur les roches, en général, carbonatées, lequel est accompagné par une dissolution partielle.

Voir : « Stylolithe »
&
« Calcaire »
&
« Loi de Goguel »

Ces schémas montrent comment la direction des pics des stylolithes souligne la direction de l'axe principal de l'ellipsoïde des contraintes effectives (σ_1), une fois que le plan des stylolithes donne le plan d'intersection entre σ_2 et σ_3. Comme dans cet exemple σ_1 est horizontal, les sédiments ont été raccourcis, soit par des plis (anticlinaux ou synclinaux), soit par des failles inverses, soit par une combinaison de failles inverses et plis. La direction des structures qui raccourcissent les sédiments, autrement dit, la direction du plan axial des anticlinaux ou la direction des plans des failles est toujours parallèle à σ_2. Si σ_2 est horizontal (σ_3 vertical), les failles qui affectent les sédiments sont des failles inverses et les plis cylindriques. Si σ_2 est vertical (σ3 horizontal), les failles, qui raccourcissent les sédiments, sont des failles de décrochement et les plis associés sont coniques, ce qui veut dire, qu'elles ne sont pas exactement perpendiculaires à σ_1. Quand, les pics des stylolithes sont verticaux, ça veut dire que les sédiments ont été allongés par un régime tectonique extensif, une fois que σ_1 est vertical. Dans ce cas, la direction des failles normales est parallèle à σ_2. Ainsi, l'axe σ_2 est donné par l'intersection de deux failles normales avec polarité (inclinaison) opposée. Ces schémas montrent, aussi, comment on peut calculer, approximativement, la quantité de matériel qui s'est dissout pendant la déformation. En fait, en imaginant un fossile, par exemple une trilobite, avant et après la stylolitisation, il est facile de calculer, plus au moins, la quantité de matériel qui a disparu par dissolution. Ceci est très important, surtout dans les régions calcaires, pour savoir, par exemple, s'il y a un sens d'équilibrer ou non une coupe géologique, une fois que presque toutes les méthodes d'équilibrage sont basées dans la loi de Goguel. Notons que cette loi dit que pendant la déformation la quantité de matériel se conserve, plus au moins, constante (tenant en compte la compaction). Cependant, comme illustré dans cette figure, dans le cas des roches carbonatées, une dissolution importante peut altérer de manière significative de la loi de Goguel.


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Dernière modification : Janvier, 2015