Table du Pergélisol......................................................................................................................................................................Permafroste table

Limite supérieur du pergélisol, c'est-à-dire, du sol qui a une température de 0° C, ou inférieur, pendant, au moins deux années. Synonyme de Table de Permafrost.

Voir : « Table de Permafrost »,
&
« Cycle de Milankovitch »
&
« Glaciation »

Cette figure est basée sur un schéma de A. G. Skinner qui a utilisé les données obtenues dans les fouilles de la région autour du lac Kaminak (sud-ouest de Nunavut, dans le nord du Canada), montre clairement les configurations typiques d'une surface du pergélisol, au-dessous de la couche de dégel estivale. Ainsi, de haut en bas, on peut reconnaître : (i) Couche de surface composée d'humus, pierres et plantes ; (ii) Carapace sableuse ; (iii) Couche silteuse saturée d'eau ; (iv) Table de pergélisol estivale ; (v) Couche silteuse gelée et (vi) Lentilles de glace. Le pergélisol sans eau et donc sans glace est appelé pergélisol sec. La surface supérieure du pergélisol est la table. Dans les zones de pergélisol, l'horizon superficiel du sol qui gèle pendant l'hiver (sol gelé saisonnier), mais qui fond dans l'été, autrement dit, l'horizon recouvrant le pergélisol est l'horizon est actif. L'épaisseur de cet horizon dépend, principalement, de sa composition. Il peut avoir une épaisseur inférieur à une douzaine de mètres lorsque les sédiments sont secs et riches en matière organique, et de quelques mètres lorsque les sédiments sont sableux avec une porosité élevée. C'est dans cette couche que la vie végétale est possible. La plupart du pergélisol se trouve dans les hautes latitudes, près des pôles, mais il y a aussi du pergélisol alpin à latitude faible, mais à haute altitude. L'étendue du pergélisol varie fortement avec les changements climatiques qui ont affecté et affecteront la surface de la Terre. Actuellement, la plupart de l'Arctique est couverte par le pergélisol (y compris, bien sûr, les zones de pergélisol discontinu). Dans les régions où le pergélisol est continu et les hivers très durs, comme en Sibérie, au nord des fleuves Lena et Yana, l'épaisseur du pergélisol peut atteindre plus de 1000 mètres. Dans l'hémisphère nord, la ligne de pergélisol continu est définie par les points au nord desquels, parfois, le pergélisol fond ou est interrompu par des régions sans pergélisol. Au nord de cette ligne, toute la terre est couverte par du pergélisol ou par glace glaciaire. Cette ligne, qui passe au nord de certaines latitudes, peut, progressivement, se déplacer vers le nord ou vers le sud en fonction des changement climatiques régionaux ou globaux.

Table du Permafrost..................................................................................................................................................................Permafroste table

Profondeur du pergélisol. Cette surface, dont la température maximale est de 0º C, est couverte par la couche active qui gèle en hiver, mais fond en été et où une certaine vie végétale est possible. Synonyme de Table du Pergélisol.

Voir : « Table de Pergélisol »
&
« Cycle de Milankovitch »
&
« Glaciation »

Dans l'hémisphère Nord, le permafrost occupe, grosso modo, 23 Mkm^2, soit environ 24% de la surface de l'hémisphère. Le permafrost se forme dès d'environ 84° N (nord du Groenland) à 26° N (Himalaya). Le permafrost n'est pas défini en termes de composition du sol, couverture de neige ou de lieu, mais seulement en fonction de la température. Toute roche ou sol qui reste à une température inférieure à 0° C pendant au moins deux ans est un permafrost. Le permafrost peut contenir plus de 30% de glace, ou, pratiquement, ne pas avoir de glace. La compréhension et emplacement du permafrost n'est pas uniquement importante dans le génie civil et architecture. Elle est très importante pour mieux comprendre les changements climatiques. En termes de l'extension, le permafrost peut être : (i) Continue ; (ii) Discontinu ; (iii) Sporadique et (iv) Isolé. Cependant, comme ces termes sont purement descriptives, les limites entre ces différentes zones de permafrost sont très vagues. La détermination de l'emplacement et étendue du permafrost peut, parfois, être très difficile. Souvent, il est supposé que la température du sol est égale à la température de l'air, mais elles peuvent être très différentes, puisque, même dans les régions où la température moyenne est en dessous de zéro, le permafrost peut ne pas exister. Comme l'illustré dans cette figure, souvent, sous les glaciers, fleuves, lacs et les rivières, la permafrost peut être absent ou avoir une table de permafrost beaucoup plus profonde, bien que la température de l'air soit inférieure à zéro. En fait, dans certaines régions de l'Alaska, comme illustré dans ce schéma, le permafrost est sous grande profonde sous les lacs profonds, à profondeur intermédiaire sous les petits lacs profonds et presque sous la surface sous des petit lacs peu profonds. D'autre part, il peut même ne pas exister sous les lacs profonds. Dans la recherche pétrolière, la connaissance de la profondeur de la table du permafrost est crucial pour retraitement et interprétation géologique les lignes sismiques tirées dans ces régions, vu que le permafrost introduit des variations latérales de la vitesse des ondes sismiques.

Tablier...............................................................................................................................................................................................................................Apron

Dépôt argileux située à la base des cônes sous-marins de talus. Les dépôts de débordement et les digues naturelles, ainsi que les remplissages des canaux turbiditiques, couvrent, généralement, le tablier (apron), qui dans certains cas est déposé directement sur les cônes sous-marins de bassin.

Voir : « Argile d'abandon »
&
« Cône sous-marin de talus »
&
« Levée (digue naturelle) »

Les cônes sous-marin de bassin qui se déposent dans la plaine abyssale, peuvent être, plus ou moins, détachés de la base du talus continental (limite talus - plaine abyssale). Cela se produit lorsque l'énergie des courants turbiditiques est suffisamment grande pour maintenir la course la compétence des courants même quand celles-ci entrent en décélération. Dans ce cas, le tablier des cônes sous-marins de talus se dépose non au-dessus des sous-marins de bassin, mais directement sur la limite inférieure du cycle-séquence, lequel corrèle, en amont, avec la discordance, c'est-à-dire, avec la surface d'érosion, avec laquelle sont associés les cônes sous-marins de bassin. En fait, le seul moyen de bien dater une discordance (chute relative du niveau de la mer significative, c'est-à-dire, quand elle met le niveau relative de la mer plus bas que le rebord du bassin) est de déterminer l'âge des cônes sous-marins du bassin, une fois que entre eux et la discordance il y a un hiatus de non-dépôt quasi nul. Lorsque des cônes sous-marins de talus sont clairement visibles sur le terrain ou sur les lignes sismiques, il est relativement facile de reconnaître le tablier en-dessus des digues naturelles marginales (en particulier lorsque les niveaux sableux sont saturés gaz) et, entre elles, le remplissage de la dépression (parfois appelée à tort chenal turbidite). La dépression entre les lobes de débordement souligne le chemin emprunté par les courants turbiditiques, une fois encore, qu'il n'y a pratiquement dépôt, car dans la partie centrale d'un courant sa vitesse et compétence sont maximales. Le remplissage de la dépression est postérieur aux digues naturelles marginales (levées) et il se fait, en général, en rétrogradation (de l'aval vers l'amont), dès que niveau relatif de la mer commence à monter. Lorsque le remplissage est argileux, la géométrie de la limite supérieure est concave vers le haut et celle de la limite inférieure vers le bas. Quand il est sableux, en raison de la compaction différentielle, la limite supérieure a une forme convexe vers le haut. Ce critère est largement utilisé par les géoscientistes pour localiser les intervalles avec des roches-réservoir plus importants dans les cônes sous-marin de talus.

Talassogénique (processus).............................................................................................................................................................Thalassogeneous

Processus marin, comme, par exemple, l'érosion marine ou l'érosion sous-marine.

Voir : « Déposition (carbonates) »
&
« Déposition (clastiques) »
&
« Érosion Sous-marine »

L'érosion et la destruction et des transport du sol et des roches, faites, généralement, par la pluie, vent ou par l'action de la glace, quand celle-ci se dilate entre les fractures des roches où l'eau s'est infiltrée avant de geler L'érosion détruit les dépôts (sable, argile, oxydes et humus) qui forment le sol. Ceux-ci sont transportés vers les parties inférieures des reliefs et, en général, provoquant l'envasement des cours d'eaux. L'érosion détruit les sols et détériore les cours d'eaux, ce qui est un problème très grave pour tout le monde. Des pratiques de conservation des sols doivent être utilisées afin de minimiser cet important problème. Dans les sols couverts par des forêts, l'érosion est faible et presque inexistante, mais elle est un processus naturel toujours présent et très important pour la formation des reliefs. Les problèmes s'amplifient quand l'homme détruit les forêts pour l'usage agricole et laisse le sol exposé, car l'érosion devient très importante et peut conduire à la désertification. L'érosion marine est un long processus de friction de l'eau de mer contre les roches qui se transforment en grains. Ce travail est constant et agit sur la côte transformant les reliefs en plaine due, principalement, à l'action de deux facteurs présents dans la thermodynamique : (i) Chaleur et (ii) Froid qui sont les responsables de la formation des vagues, courant et marées. Les processus talasogéniques se produisent sur les côtes rocheuses ainsi que sur les plages sableuses. Dans les premières, l'action érosive de la mer forme des falaises, tandis que dans les plages sableuses on assiste à un retrait de la plage, où les sédiments enlevés par les vagues sont transportés latéralement par les courants de dérive littoral. Dans les plages sableuses, l'érosion est un problème grave pour les populations côtières. Les dégâts peuvent aller de la destruction d'habitations et infrastructures jusqu'à des graves problèmes environnementaux. Pour ralentir ou résoudre ces problèmes, plusieurs mesures de protection peuvent être prises, comme la construction de jetées et enrochements, ainsi que le rechargement des plages. Au Portugal, par exemple, dans la région d'Aveiro, la situation actuellement très préoccupante. L'étroite bande côtière qui sépare la mer de la lagune, est dangereusement proche de la rupture. Si cela se produit, en plus des problèmes crées aux populations il y aura un changement radical dans la salinité de la lagune, qui affectant tout l'écosystème qui y réside.

Talus......................................................................................................................................................................................................................................Talus

Dépôt incliné construit par l'accumulation de débris rocheux au pied d'une falaise ou une crête.

Voir : « Alluvial »
&
« Falaise »
&
« Talus Continental »

Cette photographie, prise dans les Alpes françaises confirme la conjecture avancé par de nombreux géoscientistes, qu'une grande partie des talus sont constitués d'un mélange de fragments de roche, relativement grands, et matériel sédimentaire beaucoup plus mince, ce que certains auteurs appellent, aussi, taluvium ou taluvion. Dans ce cas particulier, les fragments de roche montrent une convergence vers la base du talus le long de sillons ou gouttières qui érodent profondément les (dans ce cas des calcaires) roches calcaires rainuré (dans ce cas) qui forment le versant de la montagne. En fait, les sédiments et fragments des roches sont transportés, en grande partie par l'eau, que ce soit pendant les périodes de forte pluie ou de la fonte de la neige, lors l'écoulement de l'eau le long des versants est fréquent. Dans cette image ("Nappe" de Digne, dans les Alpes françaises, http://www.lmgc.univ-montp2.fr/MIDI/gal_alfredo/main2.html), il est important de noter que l'inclinaison uniforme du talus construite par les dépôts granulaires, dont l'inclinaison est proche de l'angle interne de frottement du matériau granulaire (quand mouillé). Les principales caractéristiques morphologiques de ce type de talus sont : (i) La Cicatrice (flèche du haut) qui est la zone supérieure où s'initie la rupture ; (ii) Le Tapis qui est une longue et relativement étroit e carrière formée de restes de roches en direction de la base de la pente (flèche du milieu) et (iii) La Zone d'Accumulation qui est situé à la base du talus et qui est, plus ou moins, reliée à un canal d'écoulement secondaire. En outre, comme on peut également le constater dans cette photo : (a) Les glissements et écoulements empêchent la croissance de la végétation le long du talus ; (b) Les blocs de calcaire qui résistent mieux à l'érosion que les argiles ou conglomérats, stabilisent les argiles sus-jacentes constituant ainsi un obstacle au glissement du matériel de la partie supérieur de la pente, c'est-à-dire de la cicatrice et (c) Le talus actif qui est situé le long d'une gouttière, où les blocs de calcaire ont été érodés ou sont absents. L'angle de repos des particules et fragments de roche, qui forment le talus du versant, correspond à l'angle maximum que le talus peut avoir. En général, il est d'environ de 30°, et comme dit précédemment, cet angle est, plus ou moins, constant le long du tapis de ce talus.

Talus Continental...........................................................................................................................................................................Continental slope

Partie d'une marge continentale, en général, d'une marge divergente, située entre la plate-forme et le glacis. Le talus continental a une inclinaison relativement forte, entre 3° et 6° et est, dans la plupart des cas, constitués des roches sédimentaires d'eau profonde, généralement des argiles.

Voir : « Plate-forme Continentale »
&
« Rebord du bassin »
&
« Talus »

Dans ce bloc diagramme d'une marge continentale divergent, il est facile d'en déduire les ruptures d'inclinaison de la surface de déposition, qui délimitent les principaux environnements sédimentaires. Du continent vers la la mer, on peut reconnaître : (i) Ligne de Baie qui sépare la plaine côtière de la plaine alluviale, c'est-à-dire, qu'elle limite, en aval, les dépôts fluviaux des dépôts paraliques (dépôts situés près de la côte et qui ont simultanément des caractéristiques marines et continentales) ; (ii) Ligne de Côte qui sépare la plate-forme continentale et la plaine côtière et qui sépare la sédimentation paralique de la sédimentation marine d'eau peu profonde ; (iii) Rebord du bassin qui marque le bord extérieur due la plate-forme continentale, quand le bassin a une plate-forme continentale ce qui n'est pas toujours le cas (dans cet exemple le rebord du bord du bassin coïncide avec le rebord continental) ; (iv) Rupture de la base du Talus Continental qui sépare le talus continental du glacis et ; (v) Rupture de la base du Glacis Continental qui correspond, plus ou moins, à la limite en amont de la plaine abyssale. Il est important de noter qu'un bassin sédimentaire n'a pas toujours une plate-forme continentale. Quand la ligne de la côte coïncide avec le rebord du bassin, le bassin a une plate-forme. Ces conditions géologiques se produisent pendant les épisodes régressifs, en particulier, pendant des conditions géologiques de bas niveau de la mer. Dans des conditions de haut niveau de la mer (niveau de la mer au-dessus du rebord du bassin), dans les derniers stades de progradation du prisme de haut niveau, le bassin a, également, une plate-forme continentale. Le talus continental est, généralement, construit progressivement par les progradation (sigmoïde et oblique) qui provoquent le déplacement du rebord du bassin vers la mer, ce qui arrive lorsque, globalement, le bassin a une plate-forme. Le terme globalement veut dire, ici, à l'échelle sismique (méso et macroscopique). Tenant compte du fait que, la plupart des cas, les intervalles transgressifs sont peu épais (souvent en-dessous de la résolution sismique), sur une ligne sismique, une géométrie progradante, peut ne pas traduire un bassin sans plate-forme pendant une longue période.

Talus Externe (ceinture carbonatée)............................................................................................................................................................Fore slope

Faciès de plate-forme de carbonatée, en aval des récifs de bordure, caractérisée par un fond de la mer, relativement, incliné (plus de 1.4°) et composée, principalement, de carbonates purs avec des rares intercalations de boue terrigène.

Voir : « Déposition (carbonates) »
&
« Plate-forme Carbonatée Auréolée »
&
« Récif »

Dans ce type de faciès, la granulométrie (taille des grains) est très variable. Elle varie des particules avec la taille de la boue jusqu'au particules de la taille du gravier. Le terme talus extrême correspond au talus, peu incliné, d'argile avec des nombreuses structures de glissement et talus sableux, beaucoup plus incliné et avec des progradations obliques. Le biota est, principalement, composé de benthiques redéposités avec quelques benthos d'eau profonde et plancton. Comme illustré dans ce schéma, en amont de ce faciès se trouvent les récifs de bord ou de bordure de la plate-forme qui soulignent la marge externe, non seulement dans les plates-formes carbonatées auréolées (liées au continent), mais aussi dans les plates-formes isolées (non connectées au continent), en particulier dans la marge sous le vent (marge de plate-forme du côté d'où souffle le vent). En aval du talus externe se localise le rebord de la plate-forme profonde qui est sous l'action des vagues (par mer calme), lequel peut, cependant, être atteinte par les vagues de tempête. Le talus externe est à l'intérieur de la zone photique (zone avec suffisamment de lumière du soleil pour que la photosynthèse de se produire, c'est-à-dire, la zone entre le niveau de la mer et une profondeur à laquelle la lumière du soleil est d'environ 1% de la lumière en surface). Blocs de taille considérable sont fréquents dans ce type de faciès ainsi que les remplissages de grandes cavités et monticules à la base du talus. Les microfacies les plus courantes sont : (i) Microbrèches bioclastiques ; (ii) Conglomérats lithoclastiques ; (iii) Grainstones et packstones bioclastiques ; (iv) Floatstones (grains millimétriques dans une fine matrice de boue calcaire) et (v) Récifs de rudite. Ces microfacies contrastent avec les microfacies des récifs de bordure (constitués, principalement, de grains de carbonate presque pur, de différentes tailles), dont les principaux sont : (1) Calcaire bioconstruit ; (2) Grainstone, anelidithique, et bioclastique ; (3) Lumachelle ; (4) Floatstone ; (5) Rudite ; (6) Bafflestone (carbonate autochtone dont les composants originaux sont liés organiquement au cours du dépôt ), etc.

Tampon Argileux ........................................................................................................................................................................................Clay plug

Dépôt argileux déposé dans un canal de méandre abandonné. Si l'abandonnement du méandre est intermittent plusieurs tampons argileux peuvent être déposés les uns sur les autres jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espace disponible pour l'écoulement du courant (abandonnement définitif).

Voir : « Méandre »
&
« Plaine d'Inondation »
&
« Barre de Méandre (modèle) »

Cette ligne sismique a été obtenu à partir d'une source d'énergie acoustique qui produit un signal entre 50 et 4000 Hz et qui pénètre jusqu'à plusieurs centaines de mètres de profondeur (profil sismique "sparker"). Cette énergie résulte de l'effondrement de bulles d'eau qui momentanément sont évaporées entre les pôles d'un arc électrique. La géométrie des réflecteurs et les relations géométriques entre les différentes surfaces, déterminées par les terminaisons des réflecteurs sismiques, suggèrent une barre de méandre et plusieurs tampons argileux (petites flèches). En termes géologiques, les biseaux de troncature et la configuration interne du remplissage suggèrent une incision fluviale qui peut être ou non associé à une chute relative du niveau de la mer. Dans ce cas particulier, les études régionales ont montré qu'il n'y a pas une relation directe entre l'incision et une chute relative du niveau de la mer, autrement dit, que l'incision ne correspond pas à une discordance (surface d'érosion). Elle a été produite uniquement par l'érosion du cours d'eau afin qu'il atteigne un profil d'équilibre provisoire, c'est-à-dire, que l'inclinaison du lit du courant, le long de son parcours, soit telle que le courant puisse uniquement d'évacuer sa charge. Dans de telles conditions, l'érosion se fait surtout en amont, une fois que le courant transporte encore du matériel qui se dépose dans la plaine alluviale, principalement dans des barres de méandre. Dans cet exemple, la barre de méandre est très facile à reconnaître par la géométrie progradante des réflecteurs. Le thalweg qui est situé près du banc concave (érosion locale), a été fossilisé par un empilement de tampons argileux. Chaque tampon argileux représente une période de temps, plus ou moins longue, au cours de laquelle le courant a été détournée du lit principal, lequel, localement, s'est transformé dans un lac de méandre. Ces détournements sont intermittents ont été, probablement, induits par des inondations plutôt que par des osculations de méandres (contacts entre deux méandre, lorsque l'exagération d'un méandre fait disparaître le pédoncule formant un chenal de méandre abandonné).

Tanathocénose......................................................................................................................................................................................Tanathocoenosis

Association de cadavres et ou des squelettes d'organismes qui ont vécu dans des environnements différents ou similaires, mais qui, après leur mort, ont été transportés et accumulés dans des environnements plus calmes, où ils évoluent, par diagénèse, en roches biogéniques, tels que les diatomites, radiolarites et autres.

Voir : « Detritus (géologie) »
&
« Sédimentation Carbonatée (principes) »
&
« Roche-Réservoir »

Une tanathocénose est, souvent, mais pas toujours, l'image du biota d'un site par notamment l'accumulation, naturel, des cadavres des animaux qui y vivent. Toutefois, les circonstances peuvent altérer l'accumulation de débris, et entraîner des perturbations de la thanatocénose qui ne reflètent plus une imparfaite biocénose originelle (ensemble des êtres vivants ou populations, qui occupent un espace naturel et des relations établies entre eux). Certains types de débris peuvent faire l'objet de prédateurs sauvages, par exemple, ce qui peut priver la thanatocénose d'une ou plusieurs espèces ou d'une proportion variable des individus. Enfin, certains thanatocénoses sont le résultat de phénomènes particuliers de l'accumulation et ainsi elles ne reflètent, elles aussi, qu'une partie de la biocénose Une thanatocénose peut être formé par un ensemble de restes du repas d'un carnivore, par exemple, ou par une accumulation de cadavres, ou en association avec certains courants sous-marins. Pièges naturels, tels que des lacs de goudron et des grottes peuvent construire des thanatocénoses, particulièrement, riches en espèces carnivores et charognards notamment, en raison de l'attrait que peut représenter pour eux une accumulation naturelle des corps. Enfin, comme dans beaucoup d'autres phénomènes, l'action humaine peut conduire à thaphocénoses très spéciales (ensemble des êtres vivants, c'est-à-dire, ensemble des individus et espèces fossilisées dans une roche ou dans un environnement qui permet la reconstruction des paléoenvironnements), une fois qu'il est sont est une des seules espèces à enterrer leurs morts, parfois en présence de restes d'autres êtres vivants, ce qui conduit à des associations originelles. Le restes mortels contenue dans thanatocénose peuvent, en conformité avec les caractéristiques de l'environnement et intrinsèques (fragilité des corps, présence ou l'absence de tissus mous, os, coquillages, etc) subir le processus de fossilisation pour une thaphocénose, qui reflète une thanatocénose modifiée.

Tar (breu, poix de Judée, goudron).........................................................................................................................................................................................Tar

Substance très visqueuse et noire, âcre, plus ou moins liquide, provenant de la distillation du charbon, pétrole ou de résine. Généralement synonyme, le goudron, poix de Judée et aussi d'asphalte.

Voir : « Goudron »
&
« Asphalte »
&
« Poix de Judée (asphalte) »

Les termes de poix, goudron, poix de Judée, asphalte, etc. sont, en français, plus ou moins, synonymes et utilisés pour décrire, parfois, des substances très différentes. En anglais, les termes «tar» et «pitch» sont synonymes, bien que le terme "pitch" (résine) soit utilisé pour un matériel plus solide que "tar". En français, mais aussi, parfois, en anglais le terme «goudron» qui comprend les quatre autres en dans d'autres langues, est, principalement, utilisé pour les produits dérivés du charbon, tandis que dans les pays scandinaves, il est utilisé pour les dérivés du bois. Tous ces produits sont toxiques et cancérigènes, en raison de la haute teneur en benzène, bien que en petites concentrations ils puissent être utilisé dans la médecine. Ces substances, lorsqu'elles sont naturelles, c'est-à-dire, quand ils apparaissent sur le terrain, ils sont des indications précieuses pour les géoscientistes qui travaillent dans la recherche pétrolière. Ils suggèrent la présence, non loin, et en profondeur d'un sous-système pétrolier générateur, autrement dit, des roches mères matures (quand la matière organique qu'elles contiennent a atteint la zone d'huile). Bien que beaucoup de champs de pétrole aient été trouvés à la proximité des suintements de pétrole, comme au Venezuela et Trinidad, les suintements peuvent être interprétés de deux manière tout à fait différentes, comme le disaient les anciens géoscientistes de la société française Elf : (i) L'avant-garde d'un bataillon (champ pétrolier) caché en profondeur ou (ii) L'arrière-garde d'un bataillon détruit (en surface). La plupart des géoscientistes qui travaillent dans les compagnies pétrolières considèrent que les exsudation (suintements de pétrole) du Texas, Venezuela, Colombie, Indonésie, etc. peut être interprétées comme les avant-gardes de bataillons cachés, tandis que celles trouvées dans les chaînes de montagnes et bassins inversés, comme le bassin Lusitanien (Portugal), sont mieux interprétées comme les arrières-gardes de bataillons détruits. Le cas du bassin Lusitanien est particulièrement typique. La grande majorité des suintements d'huile au Portugal ont été mis en évidence à la fin du XIXème siècle par P. Choffat, qui les a interprété comme le reste des champs de pétrole (conjectures corroborées jusqu'à présent par toutes les puits forés dans le Lusitanien).

Taux de Changement Relatif (du niveau de la mer)...........................................................................................................Rate of RSL

Vitesse de changement relative du niveau de la mer qui peut être décrite par une courbe qui reflète l'évolution temporelle de l'espace disponible potentiel pour les sédiments. Le taux de changement ou variation relative du niveau de la mer est la somme algébrique des taux de variation de la subsidence ou du soulèvement et de l'eustasie (la somme de ses premières dérivées).

Voir : « Eustasie »
&
« Eustatisme »
&
« Variation Relative (du niveau de la mer) »

Pendant un certain temps géologiques, la combinaison de la courbe eustatique et de la tectonique (subsidence ou soulèvement) donne la courbe du taux des variations relatives du niveau de la mer. Comme le montre ce schéma, les variations eustatiques sont beaucoup plus rapides que les variations tectoniques. Cela signifie que la cyclicité observée dans les roches sédimentaires est, probablement, plus dépendante de l'eustasie que de la tectonique. Bien que cette conjecture semble être vrai pour la plupart des bassins, en particulier pour les marges continentales divergentes de type-Atlantique, certains géoscientistes estiment qu'elle peut être réfutée dans les bassins tectoniques actives, telles que, par exemple, les bassins d'avant-pays. En supposant que le taux de subsidence sur le rebord du bassin est constant, ce qui signifie que la subsidence dans le rebord du bassin augmente de façon linéaire, le taux de changement du niveau de la mer moins le taux de subsidence dans le rebord du bassin donne le taux de variation relative du niveau de la mer dans le rebord du bassin. En amont du rebord du bassin, une montée relative du niveau de la mer crée de l'espace disponible pour les sédiments (accommodation), ce qui favorise le dépôt. Inversement, une chute relative du niveau de la mer significative peut mettre le niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin ce qui favorise fortement l'érosion, car il y a exhumation. Au cours des cycles eustatique de 1er ordre, les variations du niveau de la mer pendant les transgressions (0.1 cm / 1000 ans) sont moins rapide que durant les régressions (2 cm / 1000 ans). Ceci peut être expliqué (Emiliani, 1992) par le fait que le lente tuméfaction des dorsales mid-océaniques, induite par la chaleur interne de la Terre, produit une fracturation de la croûte océanique et une circulation hydrothermale jusqu'à environ 5 km de profondeur, ce qui fait disparaître rapidement la chaleur et le gonflement des dorsales, ce qui induit une régression rapide (Théorie du Géosoufflé). Cycles glacio-eustatiques ont dynamique opposée, les régressions sont moins rapides que les transgressions.

Taxa (biologie).....................................................................................................................................................................................................................Taxa

Groupes d'un ou plus organismes, que le taxonomistes (scientifiques qui pratiquent et étudient les classifications scientifiques) considèrent unités. Taxa est le pluriel de taxon, lequel est, normalement, défini par un nom et un rang, bien qu'aucun de ceux-ci soit un obligation.

Voir : « Théorie de l'Évolution »
&
« Principe de la Succession des Fossiles »
&
« Taxon »

Un taxon (pluriel taxa) est un groupe d'un ou plusieurs organismes, qu'un taxonomiste considère comme une unité. Normalement, à un taxon est donné un nom et une classification, bien que n'étant pas une chose nécessaire et indispensable. Définir ce qui appartient ou ce qui n'appartient pas à ce groupe taxonomique est le travail d'un taxonomiste (spécialiste en taxonomie, autrement dit, spécialiste de la classification des êtres vivants). Cependant, il n'est pas rare que les taxonomistes soient en complet désaccord sur ce qui appartient exactement à un taxon ou sur les critères précis qui doivent être utilisés pour le définir. Les taxonomistes, parfois, font une distinction entre taxa bons ou naturels et ceux qui ne sont pas bons ou artificiels. Aujourd'hui, il est courant de définir les taxa bons comme ceux qui reflètent relations évolutives probables (phylogénétiques). Mais cela, aussi, n'est pas obligatoire. Un taxon peut avoir un nom formel ou un nom scientifique. Le nom scientifique est régi par un code de nomenclature qui définit les règles pour déterminer quel nom est scientifique est correct pour un groupe particulier. Dans la nomenclature biologique, ont appelle niveaux taxonomiques ("rank" en anglais) les niveaux hiérarchiques de la classification scientifique des êtres vivants, qui du royaume à l'espèce, constituent les différents étages de l'immeuble qui comprend les taxa de systématique d'un groupe particulier d'animaux, plantes, champignons, protistes, bactéries et archéobactéries. La classification fournit une hiérarchie classique codée en sept niveaux principaux et cinq niveau secondaires, présentés en ordre décroissante : (i) Règne ; (ii) Embranchement, Division ou Phylo ; (iii) Classe ; (iv) Ordre ; (v) Famille; (vi) Tribu ;(vii) Genre ; (viii) Section ; (ix) Série ; (x) Espèce ; (xi) Variété et (xii) Forme. Les sept niveaux principaux sont : Règne, Embranchement, Classe, Ordre, Famille, Genre et espèce, ou, en forme mnémonique : RePhClOrFaGenEs. Des niveaux supplémentaires (ou niveaux intermédiaires) sont toujours possibles en ajoutant les préfixes "sub", "infra" ou «super» aux niveaux taxonomiques principaux ou secondaires pour classer plus haut ou plus bas (super-ordre sub-genre, infra-classe, etc.).

Taxon (biologie) ............................................................................................................................................................................Taxon

Groupe d'un ou plusieurs organismes considéré par taxonomistes que comme une unité. Ainsi, un taxon correspond à une unité taxonomique, c'est-à-dire, à une population ou un groupe de populations d'organismes qui sont, généralement, liés phylogénétiquement et qui ont des caractéristiques en commun qui les différencient des autres unités (d'autre population géographique, genre, famille, ordre). Un taxon englobe tous les taxa (pluriel de taxon) de niveau taxonomique inférieur et organismes individuels.

Voir : « Taxa (biologie) »
&
« Animal (règne) »
&
« Linné (système de classification) »

Le glossaire du Code International de Nomenclature Zoologique (1999) définit un taxon (n'oubliez pas que le pluriel de taxon est taxa), comme une unité taxinomique, nommé ou non, c'est-à-dire, une population ou un groupe de populations d'organismes qui, généralement, sont phylogénétiquement associés et avec des caractères en commun qui différencient l'unité (une population géographique, un genre, une famille, une ordre) d' autres unités similaires. Un taxon comprend tous les taxa de niveau inférieur et les organismes individuels. Comme illustré dans ce schéma, dans la nomenclature biologique existent différents niveaux taxonomiques ("rank" en anglais) qui soulignent les niveaux hiérarchiques de la classification scientifique des êtres vivants. Tous ces niveaux taxonomiques, depuis le règne jusqu'à l'espèce, forment les différents étages de l'bâtiment taxonomique qui englobe les taxa de la systématique d'un groupe particulier d'animaux, plantes, champignons, protistes, bactéries et les archéobactéries. La classification fournit une hiérarchie classique codé en sept niveaux principaux,et cinq niveaux secondaires. En ordre décroissant pour le monde vivant les différents niveaux sont : (i) Règne ; (ii) Embranchement, Division ou Phylo ; (iii) Classe ; (iv) Ordre ; (v) Famille ; (vi) Tribu ; (vii) Genre ; (viii) Section, (ix) Série ; (x) Espèce ; (xi) Variété, et (xii) Forme. Les sept niveaux principaux sont : Règne, Embranchement (Phylo), Classe, Ordre, Famille, Genre et Espèce, ou, en forme mnémoniques RePhClOrFaGenEs. Des niveaux supplémentaires (ou de niveaux intermédiaires) sont toujours possible en ajoutant les préfixes "sous", "sub", "infra" ou "super" aux niveaux taxonomiques principaux ou secondaires (super-ordre, sous-genre, sous-classe, etc.).

Tectonique..............................................................................................................................................................................................................Tectonics

Branche de la Géologie qui étudie les déformations de la croûte terrestre (ou d'autres planètes), les forces et les mouvements qui ont créé ces structures.

Voir : « Collision Continentale »
&
« Subsidence Tectonique »
&
« Variation Relative (du niveau de la mer) »

La tectonique étude les orogénies, formation des cratons et les zones structurales (terrains), ainsi que les tremblements de terre et ceintures volcaniques, qui affectent directement une grande partie de la population terrestre. Les études tectoniques sont très importantes pour comprendre les configurations géomorphologiques et guident les géoscientistes dans la recherche de matières premières, comme, par exemple, du pétrole, minerais métalliques, etc. Le Néotectonique est la branche de la tectonique qui étudie les phénomènes géologiques récents. Les études tectoniques sont, également, applicables à l'étude de la Lune et des planètes, malgré le fait que la plupart des corps n'aient pas une tectonique des plaques active. Depuis la fin des années 60, la Tectonique des Plaques est devenue le paradigme dominant pour expliquer l'origine des forces responsables des structures tectoniques des continents et des océans. La déformation des roches peut s'expliquer par l'action de trois types de régimes tectoniques : (i) Raccourcissement ; (ii) Allongement et (iii) Glissement. Cependant, comme le montre cette figure, il est important de se rappeler que ce déforme les roches ne sont pas les contraintes tectoniques (σ_t), qui peuvent être positives (compression σ_t > 0) ou négatives (traction σ_t < 0). En réalité, ce qui déforme les roches sont les contraintes effectives (σ_1, σ_2, σ_3) qui correspondent aux trois axes de l'ellipsoïde résultante de la combinaison du vecteur (σ_t) de la pression géostatistique (σ_g) et de la pression hydrostatique (σ_p). L'effort tectonique est un vecteur, qui agit, plus ou moins, parallèlement au géoïde. La pression géostatique (σ_g), en un point donné, est le poids de la colonne sédimentaire et se traduit par un ellipsoïde biaxial. La pression hydrostatique (σ_p) ou de la pression des pores, dans un point donné, est le poids de la colonne d'eau (système ouvert), qui remplit la porosité et est représentée par un ellipsoïde uniaxial (une sphère). La combinaison de toutes ces contraintes donne à un ellipsoïde triaxial (ellipsoïde des contraintes effectives) dont les axes sont σ_1, σ_2 et σ_3. Comme illustré dans ce schéma σ_t > 0), il est donc préférable de parler de raccourcissement ou d'allongement et éviter de parle , surtout, de régime tectonique compressif ou compression.

Tectonique Salifère........................................................................................................................................................Salt Tectonics, Halocinese

Allongement des sédiments sus-jacents au sel ou à d'autres évaporites qui fonctionnent comme intervalle mobile. Quand les sédiments se compactent, ils deviennent plus dense que le sel, dont la densité (2.15 - 2.17) reste constante en profondeur (le sel ne se compacte pas). Sous la pression des sédiments sus-jacents et indépendamment de toute contrainte tectonique (σ_t), le sel peut s'écouler vertical et latéralement (halocinèse), une fois qu'en dessous du point d'inversion (inversion de densité) les sédiments sont plus dense que le sel.

Voir : « Évaporite »
&
« Subsidence Compensatoire »
&
« Variation Relative (du niveau de la mer) »

Comme n'importe quel autre roche, les évaporites se déforment (ils se raccourcissent ou ils s'allongent) sur l'action des contraintes effectives (σ_1, σ_2, σ_3). Toutefois, comme indiqué ci-dessus, ils peuvent se déformer sans qu'aucune contrainte tectonique (σ_t) soit présente, ce qui induit un allongement des des sédiments sus-jacents et des variations d'épaisseur importantes par subsidence compensatoire. Ainsi, la déformation du sel (écoulement latéral et vertical) produit une disharmonie tectonique importante entre les sédiments infra et supra-salifères. Cela signifie que les sédiments infra-salifères conservent leurs positions d'origine, tandis que les supra-salifères pas, pouvant l'allongement être synchrone ou postérieur à la sédimentation. La dysharmonie tectonique est parfois marquée par une suture salifère, quand l'épaisseur du sel devient nulle ou inférieure à la résolution sismique. La grande majorité des géoscientistes utilisent l'expression tectonique salifère lorsque le régime tectonique extensif est prédominante (allongement, c'est-à-dire, avec σ_1 vertical) et halocinèse lorsque le régime tectonique est en équilibre (allongement, c'est-à-dire, régime avec σ1 vertical, mais avec σ_2 = σ_3, autrement dit, σ_t = 0). Lorsque le régime tectonique est compressif (raccourcissement), l'expression tectonique salifère les sédiments sus-jacents. Comme l'illustre cette tentative d'interprétation d'une ligne sismique composite de l'offshore de l'Angola, dans la partie distale du bassin, il y a presque toujours un régime compressif local induite par l'allongement du sel en amont. Dans les marges Atlantiques, à petite échelle, près de toutes les structures salifères peuvent être expliquées par halocinèse, cependant, mais à l'échelle du bassin, le halocinèse est secondaire par rapport à la tectonique salifère tectonique (allongement).

Temps (état de l'atmosphère).......................................................................................................................................................................................Weather

Ensemble des phénomènes qui se produisent dans l'atmosphère à un moment donné. La grande majorité de ces phénomènes se produisent dans la troposphère, juste en dessous de la stratosphère. Le temps se réfère, en général, la température et les précipitations par jour dans une certaine région, alors que les conditions atmosphériques moyennes exprimées atmosphère pendant des périodes plus ou moins longues. Ne pas oublier que les prévisions météorologiques au-delà de trois quatre jours, les chances sont peu susceptibles avancé par les météorologues, qui n'ont rien à se tourner vers les climatologues.

Voir : « Atmosphère »
&
« Climat »
&
« Climatologie (moderne) »

Comme indiqué plus haut, il est très important de ne pas confondre le temps, c'est-à-dire, l'état de l'atmosphère dans un moment donné avec le climat, qui est un ensemble de caractéristiques qui définissent les conditions extérieures qui règnent à la surface de la Terre. Les paramètres cardinaux du climat sont, bien sûr, la température et pluviosité, mais ils doivent être pris en compte non en moyenne, mais dans leur évolution temporelle. Le climat est, principalement, déterminée par la latitude. En fait, plus on est proche des pôles lus la radiation solaire reçue est atténuée par l'atmosphère, et plus fait froid. La répartition des continents, leur surface (la distance à la mer où se forment les nuages) et le relief (la température diminue avec l'altitude) sont les facteurs essentiels du climat. N'oublions pas que quantité d'énergie solaire reçue par la Terre varie et toujours variée avec le temps. Le concept de climat est très à la mode, puisque certains scientistes soupçonnent (peut-être à juste titre) que l'activité humaine exerce une influence décisive sur le climat et, ainsi, beaucoup de personnes aimeraient savoir ce qu'elles doivent faire pour éviter une éventuelle catastrophe climatique. Récemment, l'étude du climat a été fortement stimulée par l'étude du climat du passé géologique qui est l'objet de la paléoclimatologie, lequel a montré de manière difficilement réfutable que dans le passé géologique la concentration de CO_2 (dans l'atmosphère) a beaucoup fluctué et qu'elle toujours suivie d' une augmentation de la température et non l'inverse. En d'autres termes, contrairement à ce que a dit M. Gore, il semble que c'est l'augmentation de la température, et principalement l'augmentation de la température des océans, qui induit une augmentation de la teneur en CO_2 dans l'atmosphère et non le contraire.

Temps Cosmologique.................................................................................................................................................................Cosmologic time

Temps entre le Big Bang (t = 0) et la formation de la Terre (t = 4.7 Ga). Le temps cosmologique est divisé en : (i) Temps Planckien, entre t = 0 et t = 5.39 x 10^-44 secondes après le Big Bang, lequel correspond à l'ère Planckienne et (ii) Temps Gamovien, qui est limitée entre 16.5 Ma et 4.7 Ga.

Voir : « Temps Géologique » É
&
« Univers Primitif »
&
« Univers (âge) »

En supposant une valeur probable de la constante de Hubble de 18 km / s pour 10^6 années, on obtient un âge de 16.85 10^9 pour le Big Bang. Le nombre décimal est illusoire, puisque l'erreur est, plus ou moins, quelques milliards d'années. L'échelle de temps référent à l'origine et évolution de la Terre est, probablement, beaucoup plus rigoureux que l'échelle du tempos cosmologique illustrée dans cette figure. De toute façon, le temps cosmologique, entre le début (t = 0) et t = 5.390 10^-44 secondes correspond à la période de Planck. C'est l'intervalle de temps défini par la longueur de Planck, qui est égale à (Gh/2πc^3)-1/2 divisé par la vitesse de la lumière, ce qui est égal à (Gh/2πc^5) -1/2. La période de Planck est l'intervalle de temps pendant lequel l'espace, temps et énergie sont nés. C'est le moment de la création, si la création il y a eu, sur laquelle nous ne savons presque rien. En contraste, la période Gamowienne correspondant à une longue période de temps, allant de la fin du Planckien jusqu'à la formation du système solaire (il y a, environ 4700 My). Au cours de la Gamowien, la matière s'est formée à partir du rayonnement primordial au fur et à mesure qu'il s'est refroidit et condensé. Les étoiles se sont formées et se sont associées en galaxies. Plus de 100 générations d'étoiles massives ont apparu et disparu continuant à enrichir la matière interstellaire en éléments lourds. Cependant, à ce sujet, n'oublions pas que des observations récentes ont révélé que l'univers est, en grande partie, composé par des l'inconnu. Environ 70% de la matière est sous forme d'énergie noire, 26% sous la forme de matière et seulement 4% sous la forme de la matière ordinaire, ce qui signifie que moins d'un part en vingt de matière de l'Univers est observé expérimentalement et décrit par le modèle standard de la physique des particules. Ainsi, bien que dans les 10 dernières années, la connaissance cosmologique ait considérablement augmenté (en partie grâce à la loi de Moore qui dit que tous les dix-huit mois, la vitesse "chips" des processeurs est multiplié par 2) personne ne sait grand chose sur environ 96% de l'Univers.

Temps Géologique...........................................................................................................................................................................Geological time

Temps entre la formation de la Terre (plus ou moins depuis 4.7 x 10^9 années en arrière) et aujourd'hui. Le temps entre la formation de l'Univers (plus ou moins, il y a 16.5 x 10^9 années) et la formation de la Terre est généralement désigné comme le temps cosmologique. Le temps géologique est divisé en plusieurs intervalles pendant lesquels certains événements géologiques ont eu lieu.

Voir : « Échelle du Temps (géologique) »
&
« Datation Radiométrique ((radiochronologie) »
&
« Fossile »

Le temps cosmologique est divisé en deux Éres : (i) Plankienne, entre 16.5 x 10^9 et 16.5 x 10^9 ans en arrière, c'est-à-dire, entre 0 et 5.3 x 10^-44 secondes après le Big Bang, est caractérisée par l'apparition de l'espace-temps, énergie et super-force et (ii) Gamowienne est limitée entre 16.5 10^9 et 4.5 10^9 années en arrière (formation du système solaire). Le temps géologique (à ne pas confondre avec le temps cosmologique) est divisé en quatre Éres : (i) Précambrien ; (ii) Paléozoïque ; (iii) Mésozoïque et (iv) Cénozoïque. N'importe lequel de ces temps (cosmologique et géologique) est très difficile à comprendre. Ainsi, les géoscientistes utilisent des métaphores pour mieux les comprendre. Une des métaphores plus connus est le calendrier de la Terre, ce qui permet de voir l'évolution des principaux événements géologiques à travers l'histoire de la Terre. Dans cette métaphore, qui est illustré ci-dessus, il est supposé que l'âge de la Terre est de 1 an. Par conséquent, il s'aurait formé, par exemple, à 0 heure du 1er Janvier et aujourd'hui nous sommes à minuit le 31 Décembre de la même année. Dans ce calendrier, la croûte de la Terre s'aurait formé le 24 Février. La Vie aurait apparue le 21 Mars. Les plantes évoluées le 14 Septembre. Les animaux évolués aurait apparu le 11 Novembre. L'apparition des dinosaures aurait été le 15 Décembre et le 24 Décembre ils auraient disparu.. L'homme est apparu dans le Décembre 31 à 23 heures et 48 minutes, ce qui signifie que l'humanité serait vieille de 12 minutes. Dans l'histoire de la Terre, les événements géologiques et biologiques sont calibrés en temps sagittal (flèche) et elle est le résultat synergique d'événements uni-directionnels, cycliques, ponctuels et chaotiques, dans un monde où les processus non-linéaires sont fréquentes et où l'ordre alterne avec le chaos (désordre). L'identification de ces événements est l'une des principales fonctions des géoscientistes, qui doivent séparer les événements ayant une signification globale des événements locaux et déterminer les relations géométriques et chronologiques et géométrique entre eux et les forces motrices qui les ont originé.

Temps de Nivellement (estuaire)............................................................................................................................................Time of levelling

Temps requis pour qu'un estuaire complète son cycle. Dans sa forme la plus simple, le temps de nivellement (tf) peut être défini comme le temps nécessaire pour drainer un volume V à travers une entrée A avec une vitesse du courant V, ou le temps nécessaire pour remplacer le volume d'eau Vf avec un taux d'écoulement à travers l'estuaire, qui est donné par le taux de décharge du fleuve R: tf = Vf /R.

Voir : « Marée »
&
« Estuaire »
&
« Embouchure (fleuve) »

Dans la base des processus physiques responsables de leur formation, la grande majorité des estuaires peut être regroupé en quatre catégories géomorphologiques : (1) Montée du niveau de la mer ; (2) Mouvement de sable et des bancs de sable ; (3) Processus glaciers et (4) Processus tectoniques. Des estuaires créés par l'inondation des vallées fluviales et les estuaires de la plaine côtière se sont formés par la montée du niveau de la mer au cours de la dernière période interglaciaire (il y a environ 15000 ans) qui a inondé les vallées fluviales qui ont retourné leur position d'origine lorsque le niveau de la mer a descendu. Le mouvement du sable et la formation de cordons littoraux le long de la côte peuvent bloquer les corps d'eau et former des lagunes ou estuaires, comme c'est le cas de la Laguna Madre, au Texas. Dans les régions froides, les glaciers coupant de vallées profondes dans le terrain. Lorsque les glaciaires s'amincissent, c'est-à-dire, quand ils avancent moins, pendant les périodes de climat plus chaud, les eaux côtières remplissent la vallée pour former des estuaires type-fjord, lesquels sont très communs en Nouvelle-Angleterre et Alaska. Enfin, les séismes et les failles peuvent provoquer l'affaissement rapide des zones côtières en dessous du niveau de la mer et former, ainsi, des estuaires induits par la tectonique, comme la baie de San Francisco, en Californie. Les caractéristiques de la circulation de l'eau peuvent, également, être utilisées pour classer les différents types d'estuaires. Le mouvement de l'eau dans les estuaires est régie par le flux et le reflux des marées, différences dans la densité de l'eau et par le vent. La plupart estuaires est influencée par les marées lunaires, une fois par jour (diurne) ou deux fois par jour (semi-diurne). La montée et descente d'eau crée un flux de fluide vers l'extérieur de l'estuaire. La circulation estuariennes, généralement, se réfère à la circulation de l'eau résiduelle (court terme) après le retrait de l'effet des marées.

Temps Relatif..............................................................................................................................................................................................Relative time

Temps géologique déterminé par datations relatives, autrement dit, en plaçant les événements géologiques chronologiquement sans référence à leurs âges déterminés en temps absolu.

Voir : « Échelle Temps (géologique) »
&
« Datation Radiométrique ((radiochronologie) »
&
« Âge Relatif »

Peu de discussions en géologie peuvent survenir sans référence au temps géologique. Le temps géologique est, souvent, référé sous deux façons : (i) Temps Relatif (chronostratigraphique), c'est-à-dire, les subdivisions de la géologie de la Terre dans un ordre spécifique, basé sur les âge relatifs (positions stratigraphiques verticales) qui peuvent être reconnus globalement, surtout, sur la base de fossiles et (ii) Temps Absolu (chronométrie) qui est donné en millions d'années et déterminé, généralement, par des méthodes de datation radiométrique. Les déterminations radiométriques peuvent, aussi, être utilisés pour calibrer et tester les déterminations relatives, ce qui permet la mise en place d'une échelle de temps intégré ou géochronologie. Dans la photo de cette figure, il est évident que le remplissage fluviale chaotique est postérieur à la formation de la vallée qui est, probablement, d'origine glaciaire. Les relations géométriques et les terminaisons des plans de stratification sont faciles à interpréter, ce qui permet de reconstituer les couches érodées et, ainsi, cartographier l'incision (fluvial ou glacial). Cependant, ceci n'est pas toujours le cas (soit sur le champ soit sur les lignes sismiques), en particulier lorsque la topographie est important. Par exemple, dans une carte géologique ou sismique d'une zone, plus ou moins, plane, il est évident que les failles les plus récentes déplacent les traces des failles les plus anciennes, ainsi comme les filons les plus récentes coupent les coutures filons plus anciens. Inversement, lorsque les variations topographiques sont importants dans une carte géologique ou sur une carte en isochrones, ce sont les traces des failles plus anciennes qui , apparemment, en raison de l'influence de la topographie, semblent déplacer les failles les plus récentes. L'influence de la topographie est, particulièrement, importante dans la recherche pétrolière, où, souvent, la phase migration des hydrocarbures se produit entre deux régimes tectoniques en extension et les pièges, prédominants, sont morphologique par juxtaposition. En fait, si le géoscientiste ne prend pas en ligne de compte l'influence de la topographie dans une carte en isochrones du piège, il peut faire une très grosse erreur dans la datation relative des failles et proposer un puits d'exploration dans un piège postérieur à l'âge de la migration.

Téphra.............................................................................................................................................................................................................................Tephra

Terme général utilisé pour désigner les pyroclastes d'un volcan.

Voir : « Volcanisme »
&
« Volcan »
&
« Pyroclaste (matériel) »

Le téphra englobe tout le matériel qui tombe de l'atmosphère, produit par une éruption volcanique, indépendamment de la composition et de la taille. Typiquement tephra a une composition felsique ou rhyolitique (SiO_2 > 69%), puisque la plupart des éruptions volcaniques felsiques sont produites par des magmas visqueux très riches en silice. Certains volcanologues appellent aux fragments volcaniques transportés par air pyroclastes ou simplement fragments. Dès que les clastes tombent sur le sol, ils restent comme tephra, à moins que, quand suffisamment chauds se joignent les uns aux autres pour former une roche pyroclastique ou tuf. Après une éruption, la répartition de la tephra suit la loi de l'attraction universelle. Les blocs de grandes dimensions sont les premiers à tomber sur le sol et, par conséquent, ils sont situés à proximité des cheminées ou fentes volcaniques, tandis que les débris plus fin voyagent beaucoup plus loin, comme les cendres qui peuvent voyager des milliers de kilomètres et même fait le tour de la Terre, comme, probablement, il est arrivé après avec les éruptions volcaniques associés avec le mont sous-marin de Darwin illustré sur cette ligne sismique. D'autre part, les cendres peuvent rester dans la stratosphère (intervalle de l' atmosphère entre 20 et 80 km d'altitude dans lequel la température augmente de -60° C, à la base, à 0° C au sommet) pendant plusieurs semaines. Quand, après une éruption majeure ou de petites éruptions simultanées, de grandes quantités de tephra s'accumulent dans l'atmosphère. Elles peuvent refléter la lumière du Soleil ver l'atmosphère et produire une baisse significative de la température qui se traduit par un important le changement climatique (appelé hiver volcanique). Le tephra lorsqu'il est mélangé avec de la pluie forme ce qu'on appelle les pluies acides et des chutes neige. Les fragments de tephra peuvent être classés d'après sa taille. Ainsi, on peut distinguer: (i) Ceindre, lorsque les particules ont un diamètre inférieur à 2 mm; (ii) Lapilli ou braises volcaniques, lorsque les particules ont un diamètre compris entre 2 et 64 mm, et (iii) Bombes (blocs) volcaniques, lorsque les particules ont un diamètre supérieur à 64 mm. Dans les études archéologiques et géologiques, l'utilisation de couches de tephra, qui ont des caractéristiques chimiques et temporelles propres, est connue comme téphrachronologie.

Téphrachronologie........................................................................................................................................................................Tephracronology

L'utilisation de la téphra, c'est-à-dire, des dépôts pyroclastiques comme des horizons temps.

Voir : « Volcanisme »
&
« Téphra »
&
« Pyroclaste (matériel) »

La téphrachronologie est une technique géochronologique qui utilise des couches de pyroclastes d'une éruption (unique) pour créer un cadre chronologique dans lequel les enregistrements paléo-environmentaux ou archéologiques peuvent être localisés. En réalité, chaque événement volcanique a une empreinte digitale chimie unique qui peut être reconnue dans les dépôts associés. Les principaux avantages de cette technique sont que les couches de cendres volcaniques sont relativement faciles à identifié dans des séries de couches sédimentaires et qui les couches de pyroclastes (téphra) sont déposés de manière quasi-instantanée (en termes géologiques) sur une grande surface. Cela signifie qu'elles créent des marqueurs temps qui peuvent être utilisés pour vérifier ou corroborer d'autres techniques de datation, reliant séquences bien séparées les unes des autres dans une chronologie unifiée qui corrèle des séquences climatiques et événements volcaniques. Toutefois, il convient de rappeler que l'un des problèmes en téphrachronologie est que la chimie des pyroclastes peut s'altérer avec le temps, ce qui est particulièrement vrai pour les pyroclastiques basaltiques. Des horizons pyroclastiques fournissent un test de réfutation aux reconstructions paléo-climatiques faites à partir de la palynologie, varves, les dépôts glaciaires et marins. Le pionnier de l'utilisation de couches pyroclastiques comme horizons marqueurs, pour établir la chronologie, a été S. Thorarinsson qui a étudié les couches de téphra de l'Islande. Depuis les années 1990, les techniques développées par Chris S. M. Turney et autres géoscientistes pour extraire des horizons pyroclastiques invisibles à l'œil nu (criptopyroclastes) a révolutionné l'application de la téphrachronologie. Cette technique est basée sur la différence de densité des fragments micropyroclastes et des sédiments de la matrice hôte. C'est cette technique qui a permis la découverte des cendres volcaniques de Vedde non seulement sur la région de Bretagne, mais aussi en Suède, Pays-Bas, lac Soppensee (situé dans le canton de Lucerne en Suisse) et à deux endroits dans l'isthme de Carélie en Russie Baltique. La cendre volcanique de Vedde est une couche mince de micropyroclastes qui a été décrit dans les sédiments du lac de Sutherland, en Écosse, et qui a été daté par radiocarbone comme ayant un âge d'environ 10 300 années avant notre ère.

Terminaison et Géométrie d'un Strate........................................................................................................Stratal termination

L'une des relations géométriques qui permettent de définir les discordances (surfaces d'érosion) et de prédire les environnements et systèmes de dépôt. Il y a cinq types principaux de terminaisons : (i) Biseau d'aggradation ; (ii) Biseau de Progradation ; (iii) Biseau de troncature ; (iv) Biseau Sommital et (v) Biseau de troncature apparente. Les géométries les plus courantes des strates sont les mêmes que celles des réflecteurs sismiques.

Voir : « Relation Géométrique (strates, réflecteurs) »
&
« Biseau de Progradation »
&
« Discordance »

Tous les types de terminaisons des strates sont illustrés dans le schéma, dans lequel on peut voir voir un grand nombre de systèmes de dépôt qui se trouvent dans les cycles stratigraphiques dits cycles-séquences. Dans cet exemple particulier, deux cycles-séquence incomplets sont représentés. Le cycle inférieur est constitué de cortèges sédimentaires déposés dans des conditions géologiques de haut niveau de la mer, c'est-à-dire, le cortège transgressif (CT) et le prisme de haut niveau (PHN). Le cycle-séquence inférieur est par une partie du cortège transgressive (CT) et par le cortège de bas niveau (CBN), dans lequel se reconnaissent les trois membres qui la forment : (i) Cônes Sous-marin de Bassin (CSB) ; (ii) Cônes Sous-marins de Talus (CST) et (iii) Prisme de Bas Niveau (PBN). Les terminaisons et la forme des réflecteurs définissent les relations géométriques qui peuvent être interprétées (approximativement) comme relations entre strates. Ainsi, la géométrie des réflecteurs sismiques est très variée. Douze types peuvent être envisagés : (1) Convergent, ensemble de réflecteurs sismiques interprétés comme des strates qui s'amincissent, latéralement, vers le bassin (ce type, qui peut se développer n'importe où dans un cycle stratigraphique, ne doit pas être confondu avec des biseaux d'aggradation le long des discordances) ; (2) Divergent, ensemble de réflecteurs sismiques interprétés comme des couches qui s'épaississent , latéralement, vers le bassin (il est souvent accompagnée par une fission des réflecteurs qui ne devrait pas être interprété comme une discordance fossilisée par des biseaux d'aggradation) ; (3) Remplissage, ensemble de réflecteurs sismiques, interprétées comme des strates qui remplissent des anomalies topographiques négatives des strates sous-jacentes (les réflecteurs sous-jacents peuvent être tronqués ou concordants avec le remplissage, lequel peut être décrit par rapport aux couches sous-jacentes ou par rapport à leur propre géométrie (suite dans la figure et texte suivant) ;

Terminaison et Géométrie d'un Réflecteur.....................................................................................Reflection termination

Comme sur une ligne sismique la plupart des réflecteurs a une valeur chronostratigraphique, la terminaison et géométrie du réflecteur est, pratiquement, la même que celle d'une strate. Les terminaisons et géométries des réflecteurs permettent de définir les discordances et de prédire les environnements et systèmes de dépôt. Il existe une variété de configurations ou de la géométrie des réflecteurs. Certaines d'entre elles peuvent être subdivisées. Ainsi, par exemple, une configuration de remplissage peut être parallèle, divergente, oblique, etc.

Voir : « Configuration des Strates »
&
« Relation Géométrique (strates, réflecteurs) »
&
« Terminaison et Géométrie d'un Strate »

(voir la figure précédente) ; (4) Transparent, absence de réflexions sismiques (traduit des intervalles géologiques, soit très homogènes, c'est-à-dire, sans contraste d'impédance acoustique), soit non stratifiés, soit très déformés ou des intervalles avec une forte inclinaison) ; (5) Ondulée, avec réflecteurs sismiques, plus ou moins, discontinus et souvent avec des inclinations opposées, interprétées comme des strates associées à des dépôts turbiditiques, généralement de talus continentale ; (6) Moutonnée, avec des réflecteurs sismiques interprétées, comme des strates qui forment des anomalies topographiques ou grumeaux des sédimentaire au-dessus du niveau de base (c'est la géométrie typique des constructions organiques et volcaniques, mais peut être trouvée, également, en association avec des dépôts turbiditiques ; (7) Parallèle, réflecteurs sismiques interprétés comme des strates déposés parallèlement ; (8) Progradante, réflecteurs sismiques interprétés comme des strates, avec une géométrie progradante parfois associée à des intervalles régressifs ; (9) Parallèle / oblique, réflecteurs sismiques avec une configuration parallèle / oblique, dans lequel les strates terminent, en aval, avec une inclinaison importante ; (10) Tangentielle / oblique, dans cet arrangement, les strates ou les réflecteurs sismiques associés ont une inclinaison décroissante vers la base ; (11) Oblique en bardeaux, arrangement progradant des réflecteurs ou strates associées couches associées (comme l'unité sédimentaire est peu épaisse, les progradations obliques sont presque couchées et semblent se succéder ; (12) Sigmoïde, dans cet arrangement les progradations ont une géométrie en S (l'inclinaison, dans la partie supérieure et inférieure est, relativement, faible, tandis que la partie centrale est plus forte; pour l'épaisseur c'est la même chose, ce qui signifie que l'épaisseur entre les deux réflecteurs successifs est maximale entre les points d'inflexion de chaque réflecteur).

Terre.....................................................................................................................................................................................................................................Earth

Troisième planète du système solaire, entre Vénus et Mars, et la plus grande des planètes telluriques (formées, principalement, des roches silicatées) du système solaire, soit par son diamètre, soit par sa masse.

Voir : « Courant de Densité »
&
« Géoïde »
&
« Lune »

La Terre est la troisième planète du système solaire, dont elle est éloignée de 149.6 Gm. Sa surface est de 510065600 km^2, le diamètre (à l'équateur) est 12756 km et son volume de 10832073 Tkm^3. Environ 70% de la surface terrestre est recouverte d'eau liquide. Le reste est repartit en sept continents : (i) Asie, avec 29.5% de terre émergée ; (ii) Afrique, avec 20.5% de terre émergée ; (iii) Amérique du Nord, avec 16.5% ; (iv) Amérique du Sud, avec 12% ; (v) Antarctique, avec 9% ; (vi) Europe, 7%, et enfin (vii) Australie, avec 5% de terre émergée. Cette définition des continents est surtout culturelle, puisque, par exemple, un cours d'eau sépare l'Asie et de l'Europe (Lucy & Hawking, 2007). Sur Terre, une journée est divisée en 24 heures, mais en réalité, la Terre dépense 23 h 56 m et 4 s pour en faire une rotation complète sur elle même. Sur un an, toutes les différences (3m 56 s par jour) sont ajoutés pour déterminer le temps dépensé par la Terre pour effectuer une révolution autour du Soleil, dont la période varie légèrement, mais, on peut dire qu'elle est environ 365.25 jours. Jusqu'à présent, la Terre est la seule planète connue avec vie. Sous le point de vue pétrographique, la Terre est divisée en trois couches principales : (1) Croûte ; (2) Manteau qui peut être subdivisé en Supérieur et Inférieur, et (3) Noyau qui est, généralement, subdivisé en noyau interne (solide) et externe (liquide). C'est le noyau liquide qui génère le champ magnétique de la Terre. Une zone de transition entre le noyau interne et externe est considérée par certains géoscientistes. Du point de vue mécanique, la Terre est divisée en quatre couches : (a) Lithosphère ; (b) Asthénosphère ; (c) Mésosphère, qui peut être subdivisé en inférieure et supérieure et (d) Siderosphère. La siderosphère, correspond au noyau pétrographiques, mais les autres subdivisions mécaniques ne corrèlent pas avec les divisions pétrographiques. La lithosphère est divisée en plusieurs segments rigides appelés plaques tectoniques, qui se déplacent les unes par rapport aux autres pour des période de millions d'années. Le mouvement des plaques lithosphériques (tectonique des plaques) explique non seulement la répartition des continents et océans, mais aussi la distribution des montagnes, volcans, tremblements de terre, ressources minérales, vie, etc.

Terre ferme.............................................................................................................................................................................................................Onshore

Terrain limité en aval par la ligne de côte. L'expression en terre ou onshore s'oppose à celle d'offshore, c'est-à-dire, au terrain couvert par de l'eau, en aval de la ligne de côte. Synonyme Onshore et En Terre.

Voir : « Ligne de Côte »
&
« Onshore »
&
« Terre »

Dans cette figure est représentée une partie de l'onshore de l'Angola c'est-à-dire, une partie des terrains en amont de la ligne de côte, à la latitude du bassin de Kwanza, situé au sud du fleuve Congo et traversé par le fleuve Kwanza (au sud de Luanda, la capitale de l'Angola). Cet onshore ou terre ferme est composé de : (i) Un socle Précambrien ; (ii) Une chaîne de montagnes (chaîne plissée) du Paléozoïque et (iii) La partie proximale du bassin de Kwanza, lequel correspond à une marge divergent du type-Atlantique, qui a été déposée au-dessus de bassins de type-rift formés au cours de l'allongement de la Pangée, autrement dit, formés avant la rupture de la lithosphère. L'offshore, c'est-à-dire, les terrains couvert par l'eau de mer (en aval de la ligne de côte), est formé par la partie centrale et distale de la marge divergente (type-Atlantique). En termes géologiques, la distinction entre onshore et offshore est important car, en général, ils sont formés par des terrains appartenant à différents bassins sédimentaires. Les offshores sont, essentiellement, constitués par des marges divergentes de type-Atlantique (développé dans les zones où les régimes tectoniques prédominants sont en extension et formés en association avec la formation de croûte océanique nouvelle) ou type non-Atlantique (quand ils sont développés dans les zones où les régimes tectonique compressifs sont prédominantes, c'est-à-dire, en association avec la formation de mégasutures). A l'inverse, dans les onshores, mise à part les cratons du Précambrien, qui occupent la plupart des onshores, les bassins sédimentaires les plus fréquents sont : (a) Type-Rift ; (b) Cratonique ; (c) Avant-Arc ; (d ) Avant-pays et (e) Les chaînes de montagnes. En d'autres termes, dans les offshores, les bassins sédimentaires sont, le plus souvent, associés à la formation de la croûte océanique nouvelle, tandis que dans onshores, ils sont associés avec la formation de mégasutures (marges convergentes). Notons que ces associations, qui induisent différents types de subsidence, sont la base de la classification des bassins sédimentaires proposée par Bally et Snelson (1980). Les bassins associés avec la formation de mégasutures peuvent être périsuturaux (à la périphérie de la mégasuture) ou épisuturaux (au sein mégasuture). Ceux associés à la formation de croûte océanique nouvelle sont: 1) Bassins de type-rift ; 2) Cratonique et 3) Marges divergentes.

Terre de Gondwana.......................................................................................................................................................................Gondwanaland

Tautologie pour désigner le grand continent austral qui existait entre 500 et 200 Ma (Paléozoïque et le début du Mésozoïque). Gondwana signifie terre des Gonds (peuple du centre de l'Inde). Le Gondwana comprenait non seulement la plupart des continents qui sont aujourd'hui dans l'hémisphère Sud, comme l'Antarctique, Amérique du Sud, Afrique, Madagascar, l'Australie-Nouvelle-Guinée et la Nouvelle-Zélande, mais aussi l'Arabie et l'Inde, qui sont, aujourd'hui, dans l'hémisphère Nord.

Voir : « Supercontinent »
&
« Collision Continentale »
&
« Pangée »

Dans le Permien-Trias, presque toutes les terres émergées étaient agglutinées formant un supercontinent, que les géoscientistes appellent Pangée, ce qui signifie en grec "toute la terre" ("π?ν"- toute et "γ?" - terre). La masse continentale de la Pangée, riche en uranium, thorium et potassium, peut être considérée comme un couvercle chaud qui a empêché la dissipation de la chaleur interne de la Terre. L'accumulation de chaleur qui a créé un gonflement dans la partie centrale de la Pangée, qui peu à peu, s'est fracturée. Les fractures se sont propagées le long des axes de gonflement séparant l'Amérique du Nord du nord de l'Afrique, il y a environ 180 millions d'années et de l'Europe, il y a environ 150 Ma. Ainsi, comme illustré sur cette figure, on peut dire que la Pangée s'est scindée en deux grandes masses continentales : (i) Laurasia qui formait la masse continentale nord et (ii) Gondwana qui formait la masse continentale sud. Le Gondwana comprenait ce qu'on appelle aujourd'hui l'Antarctique, ce qui était, plus ou moins, unie à l'Amérique du Sud, Afrique, Inde et Australie. À leur tour, ces deux grandes masses terrestres (Laurasia et Gondwana) ont continué à se diviser en petits continents éloignés les uns des autres, pour l'expansion océanique jusqu'à occuper les positions (temporaires) qu'ils sont aujourd'hui. Le terme Gondwana a été proposé par le géologue autrichien Eduard Suess qui l'a emprunté au nom d'une région de l'Inde, où on trouve des fossiles de Glossopteris qui est une plante fossile (plante gymnosperme, autrement dit, plante avec des graines nues). En réalité, Suess sachant que cette plante avait été trouvé non seulement en Inde mais aussi en Amérique du Sud, Afrique du sud, Australie et Antarctique, a suggéré que, dans le passé géologique, tous ces terrains étaient agglutinés dans une grande masse continentale, qu'il a appelé Gondwana. Le continent Gondwana, où on apparu les premiers fougères et conifères,était très chaud et sec avec une saison de pluies abondantes.

Tertiaire........................................................................................................................................................................................................................Tertiary

Intervalle de temps géologique qui correspond, plus ou moins, au temps entre entre la fin des dinosaures non-aviaires et le début de l'âge glaciaire récente, c'est-à-dire, approximativement, entre 65 et 1.8 millions d'années en arrière.

Voir : « Éon »
&
« Échelle du Temps (géologique) »
&
« Temps Géologique »

Le Tertiaire est la période la plus longue de l'ère Cénozoïque (Tertiaire plus Quaternaire). Le Cénozoïque est l'une des trois grandes subdivisions de l'histoire de animale. Les deux autres ères sont le Paléozoïque et Mésozoïque. Certains géoscientistes, comme, par exemple, C. Emiliani (1992), considèrent, également, le Criptozoïque, qui est, parfois appelé, Précambrien, bien que strictement parlant, le Précambrien implique tout temps géologique avant le Cambrien y compris le Gamowien (entre 4.7 Ga et 16.5 Ga) et Planckien (entre 16.5 Ga et 16.5 Ga). Le Planckien caractérise le temps cosmologique (entre t = 0 et t = 5.390 x 10^-44 secondes). Le Criptozoïque englobe le temps entre la formation du système solaire (fin de Gamowien, 4.7 Ga) et le début du Cambrien (0.59 - 0.57 Ga). Le Criptozoïque est formé par Hadéen (4.7 à 3.8 Ga), Archéen (3.8 à 2.7 Ga) et Protérozoïque (2.7 à 0.57 Ga). Le Tertiaire commence à la fin du Crétacé et l'extinction des dinosaures non-aviaires jusqu'au Quaternaire (apparition du foraminifère benthiques "Hyalinea Baltica" dans la Méditerranée et d'importantes glaciations dans l'hémisphère Nord). Le Tertiaire est considéré comme le tempos de mammifères, bien que l'histoire de ces animaux ait commencé bien avant le Cénozoïque. Le Tertiaire est, parfois, subdivisé en deux sous-périodes: (i) Paléogène et (ii) Néogène. Le Paléogène se compose de trois époques : (a) Paléocène ; (b) Eocène et (c) Oligocène, tandis que le Néogène se compose de deux : (1) Miocène et (2) Pliocène. A été au cours du Tertiaire, que le continent Gondwana, finalement, s'est fracturé complètement et que l'Inde est entré en collision avec l'Eurasia, tandis que l'Antarctique, qui était déjà séparée de Gondwana, a dérivé vers sa position actuelle. Vers la fin du Tertiaire, plus ou moins, il y a environ 3 millions d'années, la fermeture du passage marine entre l'Amérique du Nord et Amérique du Sud semble avoir créé des conditions favorables au développement des grandes glaciations qui ont eu lieu dans l'hémisphère Nord. La première grande glaciation a eu lieu il y a environ 2.36 Ma. Depuis cette première glaciation, les mouvements astronomiques de la Terre (cycles de Milankovitch), semblent avoir chronométré la succession des périodes glaciaires.

Teste des Flammes....................................................................................................................................................................................Flame test

Détection de la présence de certains ions métalliques sur la base du spectre d'émission caractéristique de de chaque élément.

Voir : « Spectroscopie »
&
« Théorie de Kirchhoff-Bunsen »
&
« Atome »

Le test à la flamme est une procédure utilisée dans la chimie pour détecter la présence de certains ions métalliques sur la base du spectre d'émission caractéristique de chaque élément. Le test consiste dans l'introduction d'un échantillon dans une flamme et observer la couleur obtenue. Les échantillons sont, généralement, manipulées avec un fil de platine pré-nettoyées à l'acide chlorhydrique pour éliminer les résidus de substances analysées précédèrent. Le test à la flamme est basé sur le fait que quand une certaine quantité d'énergie est fournie à un élément chimique (dans le cas du test à la flamme, l'énergie est thermique), certains des électrons dans la dernière couche de valence absorbent cette énergie passant à un niveau énergie plus élevée, produisant ce que nous appelons état excité. Quand un de ces électrons excités retourne à l'état fondamental, il libère l'énergie reçue antérieurement sous la forme de rayonnement. Chaque élément libère le rayonnement à une longueur d'onde caractéristique, étant donné que la quantité d'énergie nécessaire pour exciter un électron est unique pour chaque élément. Le rayonnement libérée par certains éléments a une longueur d'onde dans le spectre visible ou l'œil humain est capable de les voir à travers les couleurs. Ainsi, il est possible d'identifier la présence de certains éléments en raison de la couleur caractéristique qu'ils émettent lorsqu'ils sont chauffés par une flamme. La température de la flamme d'un brûleur Bünsen est suffisante pour exciter une quantité des électrons de certains éléments qui émettent de la lumière lors du retour à l'état fondamental de la couleur et intensité qui peuvent être détectés avec une considérable certitude et sensibilité par observation visuelle de l'essai à la flamme. Le test à la flamme est rapide et facile à faire, et ne nécessite aucun équipement qui n'est pas, normalement, trouvé dans un laboratoire de chimie. Cependant, la quantité d'éléments détectables est faible, il y a une difficulté dans la détection de faibles concentrations de certains éléments, tandis que d'autres éléments produisent des couleurs vives qui ont tendance à masquer les signaux les plus faibles. Le sodium, qui est un composant ou contaminant courant dans de nombreux composés, produit un jaune intense dans le test à la flamme, qui a tendance à dominer les autres couleurs. Par conséquent, la couleur de la flamme est, généralement, observée à travers un filtre en verre de bleu de cobalt pour filtrer jaune produit par le sodium et permet la visualisation des couleurs produites par d'autres ions métalliques.

Tête de Corail...........................................................................................................................................................................Coral knoll, Coral knob

Colonie de coraux de forme sphérique et massive qui se développe dans les lagons des atolls. Lorsque la forme de la colonie se ressemble à une tête humaine, certains géoscientistes parlent de « têtes de nègres ».

Voir : « Karst Littoral »
&
« Récif »
&
« Lagon (carbonates) »

Parfois, dans une plate-forme carbonatée, le rebord du bassin (sommet du talus continental) est marqué par des constructions organiques, qui forment un récif (structure, plus ou moins, monticulaire, stratifiée ou massif, construite par des organismes sédentaires carbonatés, en particulier, des coraux et, surtout, par les restes de ceux-ci) et avec des petites îles qui affleurent, même pendant la marée haute. Les récifs résistent à l'action des vagues et se forment plus haut que les dépôts sédimentaires, du même âge, des environs. Dans les plate-formes auréolées, les récifs se développent, principalement, sur la marge face au vent. En amont du récif, se développe, normalement, un lagon de profondeur, relativement, faible, mais qui peut être très variable. Au fond du lagon, comme illustré dans ce schéma, poussent des coraux en forme de pinacle ou de bornes (têtes), plus ou moins sphériques. Les bornes peuvent atteindre grandes dimensions, ce qui les rend très dangereux pour la navigation, car ils n'affleurent jamais, presque jamais (même à marée basse). En général, ces constructions organiques se forment de préférence pendant les épisodes stratigraphiques transgressives, c'est-à-dire, au cours des montées relatives du niveau de la mer en accélération (action commune de l'eustasie et tectonique, soit subsidence ou soulèvement). Ainsi, dans un cycle-séquence, lors de la première inondation de la plaine côtière (passage du prisme de bas niveau au cortège transgressif), la ligne de côte se déplace vers le continent, en général, plusieurs dizaines de kilomètres, créant d'une lame eau de plusieurs mètres sur la vieille plaine côtière qui devient une plate-forme continentale. Si la vitesse de montée relative du niveau de la mer pour permet le développement de constructions récifales (en supposant que toutes les autres conditions sont réunies), une petite anomalie carbonatée (récif) peut se former à proximité de l'ancienne ligne de côte, près du rebord continental, indépendamment de la sédimentation, près de la nouvelle ligne de côte (ne pas confondre rebord continental avec avec le rebord du bassin, bien que, quelques fois, ils puissent coïncider). Les montées relatives successives accentuent la morphologie préexistante créant, peu à peu, la morphologie illustré sur cette figure.

Texture ............................................................................................................................................................................................................................Fabric

Structure (organisation) ou absence agencement des cristaux ou grains qui forment une roche. Génétiquement, il y a deux types de texture : (i) Primaire ou de dépôt et (ii) Secondaire ou de déformation.

Voir : « Faciès »
&
« Granulométrie »
&
« Lithification »

La plupart de la texture (motif ou "tissu") d'une roche, quel soit ignée (comme dans ce figure qui représente l'évolution de la texture d'un granite peu déformée jusqu'à un mylonite) ou sédimentaire est, principalement, fonction de trois paramètres: (i) Forme et contours des grains qui la composent ; (ii) Taille relative des grains et (iii) Relations spatiales entre les grains. La texture d'une roche sédimentaire contrôle la porosité et perméabilité, ce qui signifie, qu'elle contrôle la capacité de la roche contenir et pouvoir transmettre des fluides. L'orientation ou l'absence d'orientation des cristaux ou grains qui forment une roche sédimentaire est l'un des paramètres importants de la texture. Comme indiqué ci-dessus, génétiquement, la texture peut être synchrone de déposition (primaire) ou postérieur au dépôt (secondaire). Des exemples du premier type sont fréquents dans certains dépôts fluviaux ou turbiditiques, dans lesquels les particules allongées s'orientent parallèlement à l'écoulement. Comme exemple de textures secondaires, dans une roche sédimentaire, on peut citer la rotation de certains grains produite par les efforts effectives (σ_1, σ_2, σ_3) ou dû à la croissance de nouveaux éléments lors de la diagenèse. La texture des roches sédimentaires clastiques grossières, comme les conglomérats peut être déterminée en mesurant et projetant les dimensions (axes) des grains. Dans les roches argileuses, la texture peut être déterminée par l'étude de l'orientation des minéraux argileux et micas. Outre l'orientation des grains, un autre paramètre important de la texture des roches sédimentaires est l'empaquetage, c'est-à-dire, la distribution des grains et espaces intergranulaires, que ces espaces soient vides ou remplis par du ciment ou une matrice mince. Ainsi, on peut dire que la compaction d'une roche sédimentaire, qui détermine la densité apparente (densité de la fraction totale) est contrôlée par la taille, forme et empaquetage des grains sédimentaires. La description de l'empaquetage est, généralement, basée sur l'examen microscopique des lames minces.

Thallosocraton.......................................................................................................................................................................................Thalassocraton

Craton (partie ancienne et stable de la lithosphère) qui fait partie de la croûte océanique. Terme désuet, qui a été utilisé en opposition à épirocraton, qui désigne une zone de l'ancien et stable croûte continentale, c'est-à-dire un craton dans la croûte continentale.

Voir : « Craton »
&
« Croûte »
&
« Thallosacratique »

Avant l'avènement de la tectonique des plaques, le terme thalasocraton a été utilisé pour désigner une zone stable et ancienne de la croûte océanique. Ainsi, la croûte océanique, illustré dans cette ligne sismique de l'offshore du Labrador (ligne non-migrée et tirée dans les années 70), était considérée comme un thalasocraton. Dès que le paradigme de la tectonique des plaques a suggéré que la croûte océanique n'est pas stable et ne peut pas être très vielle, ce qui n'est pas le cas pour une grande partie de la croûte continentale, il n'y a aucune raison de considérer un thalasocraton comme l'équivalent océanique d'un épirocraton (zone continentale vielle et stable). Selon la théorie des plaques, dès qu'un supercontinent se fracture et s’individualise plusieurs continents, ceux-ci sont séparés par des lignes de rupture le long desquelles le matériau du manteau vient à la surface et se solidifie (croûte océanique) éloignant, peu à peu, les continents récent-formés les uns des autres. La première phase d'expansion est subaérien (lorsque les centres d'expansion ne sont pas sous l'eau, ce qui permet à la matière volcanique de s'écouler pour former de grands paquets de lave volcanique). Cependant, très rapidement, c'est-à-dire, plus ou moins, 10 My, les centres d'expansion submergent et matériel volcanique solidifie, immédiatement, la formation des dépôts volcaniques en coussins de la croûte océanique (la matière volcanique ne peut pas s'écouler sous l'eau). Au fur et à mesure qu'une nouvelle croûte océanique se forme, elle écarte la croûte plus ancienne, éloignant de plus en plus les continents les uns des autres. Au fil du temps, la croûte océanique se refroidit, augmente de densité et, plus tard ou plus tôt, plonge sous une croûte océanique plus léger ou une croûte continentale, formant une zone de subduction, le long de laquelle elle descendra pour être consommée par le manteau. Par ce mécanisme, l'ensemble de la croûte océanique créé expansion océanique disparaît au cours de l'assemblage des continents, contraint les mers e océans à se fermer jusqu'à qu'un nouveau supercontinent. Ainsi, théoriquement, aujourd'hui, nous pouvons dire que toute la vielle croûte océanique paléozoïque a, probablement, déjà été toute consommée.

Thallosocratique....................................................................................................................................................................................Thalasocratic

Adjectif de Thalasocraton, c'est-à-dire qui est, une partie de la croûte océanique. En revanche, épeirogénique (ou épirogénique) est l'adjectif d'épirocraton (ou épirocraton), c'est-à-dire, un craton dans la croûte continentale.

Voir : « Craton »
&
« Croûte »
&
« Thalasocraton »

Dans la partie centrale de cette figure est représenté un environnement thalasocratique où on reconnaît, non seulement, les différents segments de la dorsale mid-Atlantique (Atlantique Sud), le long de laquelle se fait expansion océanique, mais aussi les failles transformantes et zones de fractures associées. Les failles transformantes sont des failles qui joignent à deux segments de la dorsale et les zones de fracture sont des zones de fragilité inactives tectoniquement et qui correspondent aux traces des anciennes failles transformantes. Par définition, les failles transformantes sont actives. Cela signifie que le mouvement d'expansion est fait, uniquement, entre les segments de dorsale médiane adjacente. En plus de ces segments (en direction du continent), il n'y a pas de déplacement. En d'autres termes, on peut dire qu'il n'existe aucun mouvement de glissement significatif le long des zones de fracture. Toutefois, le long de certaines zones de fracture des mouvements verticaux et de transpression sont possibles. Les premiers semblent être induits par le refroidissement et augmentation de la densité de la croûte océanique (de subsidence thermique) et les seconds par la pression induite par la différence de topographie entre la croûte océanique récente (près de la dorsale), qui forme les montagnes océaniques et la croûte océanique ancienne (près du continent), qui forme la plaine abyssale. Le déplacement entre les différents segments de la dorsale mid-Atlantique qui, parfois, est vers l'Ouest et, parfois, vers l'Est, comme on peut le voir sur cette figure, est, purement, apparente. La rupture de la lithosphère ne se fait pas de façon, plus ou moins, rectiligne pour, ensuite, être cassée et déplacée par des failles de décrochement avec des mouvement souvent opposés, mais plutôt d'une manière compartimentée fonction des discontinuités et avec les zones de fractures océaniques, la plupart des géoscientistes pense que sont les discontinuités et les lignes de fracture de la croûte continentale de supercontinents qui déterminent les zones de rupture de la lithosphère et non le contraire, c'est-à-dire qu'il n'est pas le mouvement des failles transformantes qui induit les lignes fracture de la croûte continentale.

Thalweg.......................................................................................................................................................................................................................Thalweg

Ligne continue et plus profonde le long d'un vallée ou du lit d'un cours d'eau. En géomorphologie, le thalweg est une ligne continue qui suit les points de la plus grande inclinaison ou de pente maximale. Sur une carte topographique, le thalweg est toujours perpendiculaire aux courbes de niveau. Cette définition inclut la ligne qui relie les points les plus bas le long d'une vallée ou le lit d'un ruisseau.

Voir : « Barre de Méandre (fossile) »
&
« Inclinaison de Dépôt »
&
« Talus »

Dans cette coupe transversale d'un méandre actif, la position du thalweg par rapport au chenal de la rivière est parfaitement individualisée. Le thalweg correspond à la partie la plus profonde du lit de la rivière. Longitudinalement, de la source à l'embouchure, le thalweg est soulignée par une ligne reliant les points les plus profonds de la rivière. D'autre part, comme illustré sur cette figure, le thalweg ne divise divise pas toujours le chenal du courant au milieu et en deux parties symétriques. Dans ce cas particulier, il est beaucoup plus proche de la marge externe (zone d'érosion) que de la barre de méandre. Le chenal de la rivière englobe non seulement la partie active (où le courant s'écoule), mais aussi la zone submergée lors des crues (inondations). Le terme thalweg vient du mot allemand «thalweg» qui signifie une route de la vallée, c'est-à-dire, la ligne d'intersection des deux côtés de la vallée, le long de laquelle un cours d'eau s'écoule. Notons que les courants ou les cours d'eau ont des noms différents en fonction de leur taille et comportement. Ainsi, une rivière est un cours d'eau important qui n'arrive pas à la mer. Le ruisseau est un petit cours d'eau peu profond, au débit modéré (jusqu'à 2 m^3/s), alimenté par des sources d'eaux naturelles et / ou drainant un bassin versant, souvent affluent d'un étang, d'un lac ou d'une rivière. Il peut se tarir en cas de sécheresse car sa source est altérable par les conditions climatiques. Un petit ruisseau est un ruisselet ou ru. En portugais, le terme "córrego" , qui désigne un ravin, où coule assez d'eau, est parfois utilisé comme synonyme de "corgo", c'est-à-dire un cours d'eau avec un lit étroit serré entre les montagnes et avec très peu d'eau pendant l'été. Ainsi, le courant circulant dans Vila Real (Très-os-Montes) devrait être appelé Corgo (dérivé de "Corrego") et non rivière Corgo qui est une expression redondante. Un torrent est un ours d'eau de montagne caractérisé par une forte pente, un débit rapide et irrégulier, qui disparaît eau pendant la saison sèche. Dans les zones désertiques, les torrent qui creusent des fonds, plus ou moins, sous-horizontal flanquées de falaises sont appelés, souvent, oueds, que les Arabes appellent "widian" ("oued" au singulier) ou lavage ou arroyo (de l'espagnol «arroyos» ).

Théorie Astronomique des Paléoclimats......................................................................Astronomic Theory of Paleoclimates

Théorie qui suggère que les changements climatiques sont régis par les variations de l'insolation.

Voir : « Réchauffement Global »
&
« Cycle de Milankovitch »
&
« Glaciation »

La théorie astronomique des paléoclimats explique les variations climatiques qui se produisent, périodiquement, entre s dizaines et centaines de milliers d'années. Ces changements sont enregistrés dans les sédiments d'eau profonde, calottes glaciaires et roches continentales. L'origine de ces presque cycles climatiques réside dans les variations de l'énergie solaire que la Terre reçoit. Une partie de ces changements sont amplifiés par des mécanismes rétroactifs qui caractérisent le comportement naturel du système de climatique, tels que l'albédo (rapport entre la quantité d'énergie électromagnétique réfléchie par une surface et la quantité d'énergie reçu). Dans le cas particulier de l'énergie solaire reçue la Terre, l'albédo est le rapport entre l'énergie solaire réfléchie et reçue. La grande majorité des modèles climatiques utilise, pour expliquer la chaîne des processus, qui déterminent les variations climatiques à l'échelle géologique (dizaines-centaines de milliers d'années), trois paramètres principaux, lesquels sont illustrées dans cette figure : (i) Changements dans l'excentricité de l'orbite terrestre ; (ii) Changements dans l'obliquité de l'axe de rotation de la Terre et (iii) Précession de l'axe de rotation et la rotation de l'orbite terrestre. C'est Milankovich qui le premier a montré que les variations de l'insolation sont, principalement, contrôlées par ces trois facteurs. L'excentricité de l'ellipse de l'orbite de la terre a deux cycles : (a) Un de 413000 années et (b) L'autre de 100 autres mille ans. L'obliquité de l'axe de rotation de la terre a un cycle de 41000 années et la précession de l'axe de rotation ont des des périodes de 23 et 19 mille ans qui correspondent à la fréquence des alternances décimétriques observées dans les affleurements des roches sédimentaires. Bien que la théorie astronomique du climat (aussi connu comme théorie de Milankovitch) explique un certain nombre de points importants du paléoclimat (en particulier la fréquence et la distribution), comme l'épaississement (avance) et l'amincissement (recul) des glaciers, elle est confronté à un certain nombre problèmes qui restent en suspens, comme, par exemple, la grande amplitude de 100 ky des cycles glaciaires, le changement de 41 ky pour 100 ky des grandes glaciations il y a environ 1 M en arrière. Les termes avance et recul des glaciers sont très trompeur, une fois qu'un glacier ne s'écoule jamais en arrière , il se déplace toujours vers l'avant, mais il peut s'amincir.

Théorie Cinétique...............................................................................................................................................................................Kynetic theory

Théorie qui suggère que les propriétés d'un gaz dépend du mouvement des atomes ou des molécules qui le composent.

Voir : « Gaz »
&
« Entropie »
&
« Atmosphère »

Dans le milieu du XIXe siècle, le physicien britannique James Joule se consacrait à l'étude de la chaleur comme forme d'énergie. Mesurant l'augmentation de la température d'un corps de l'eau dans laquelle a été placé une roue propulseuse, il a calculé l'équivalent mécanique de la chaleur (environ 4,2 joules par calorie; a une valeur de 1 dans le système international, car toutes les formes l'énergie sont mesurées en joules). J. James a, également, étudié la pression du gaz. Il a été postulé qu'elle était due à des millions de collisions d' atomes ou molécules de gaz en fort mouvement fort contre les parois du récipient. Joule a conçu le gaz comme un ensemble de molécules en libre mouvement. C'est pour cela qu'un gaz remplit toujours le récipient contient. Mais si un gaz, tel que la vapeur d'eau, est suffisamment refroidi, il se condense pour former un liquide. Dans un liquide, tout en étant toujours en mouvement, les molécules restent à la surface, et le liquide prend la forme du récipient qui le contient. Si l'eau est encore refroidi, elle congèle, c'est-à- dire, elle se condense pour former un solide (glace). A l'état solide, les molécules sont plus ou moins fixes dans leur position dans une structure cristalline, bien que vibrant légèrement. En 1738, Daniel Bernoulli a publié le «hydrodynamique», qui a jeté les fondements de la théorie cinétique des gaz. Dans ce travail, Bernoulli a avancé l'argument, encore utilisé aujourd'hui, les gaz sont formés par un grand nombre de molécules se déplaçant dans toutes les directions, et que l'impact des molécules contre une surface cause la pression du gaz que nous pensons, et que ce que nous nous ressentons comme chaleur est simplement l'énergie cinétique du mouvement. La théorie n'a pas été immédiatement acceptée, en partie parce que la conservation de l'énergie n'avait pas encore été établie, et il n'était pas évident pour les physiciens, comment les collisions entre molécules pourraient être parfaitement élastiques. D'autres pionniers de la théorie cinétique (qui ont été obligés par ses contemporains) ont été Lomonossov (1747), Le Sage (1780 et 1818), J. Herapath (1816) et J.J. Waterston (1843), qui ont connecté leurs travaux de recherche avec le développement des explications mécaniques de la pesanteur. En 1856, Kronig (probablement après avoir pris connaissance de l'article de Waterston) a créé un modèle de gaz-cinétique, simple, le quel considère uniquement le mouvement de translation des particules.

Théorie du Contrôle Glaciaire (atoll)...............................................................................................................Glaciar control theory

Théorie proposée par Daly qui suggère que sont les glaciations les principaux responsables des récifs frangeantes. Selon cette théorie, la série d'événements qui conduit à la formation des récifs frangeantes sur une surface, plus ou moins plane, commence par des petits récifs frangeantes qui se sont formés durant les périodes glaciaires. En fait, les eaux froides entravent la croissance des récifs et la chute relative du de la mer, induite par la formation des glaciers, émerge une partie du récif, qui est érodée par l'action des vagues. Après la fin de la période glaciaire, le niveau relatif de la mer monte, en raison de la fonte des glaces, et les récifs recommencent à croître, sur une surface plus ou moins plane.

Voir : « Bioherme »
&
« Déposition (carbonates) »
&
« Glaciation »

Il existe plusieurs théories pour expliquer la formation de récifs de frangeants, mais celles qui ont, mieux, résisté aux tests de réfutation sont celles de Darwin (Théorie de la subsidence) et de Reginald Daly (théorie du contrôle Glacier). Selon la théorie de la subsidence de Darwin, les récifs frangeants se forment sur les bords des îles volcaniques et quand celles-ci subsident se forment les récifs barrières. L'affaissement peut être causé par l'expansion océanique ou le propre poids de l'île volcanique. D'autre côté, la subsidence peut provoquer une immersion complète de l'île, ce qui laisse un récif circulaire (atoll) autour d'un lagon. Cette théorie n'a pas été réfutée par les résultats du puits de recherche foré dans l'île de Eniwetok (atoll des îles Marshall dans le Pacifique), lequel a foré la partie supérieure d'un ancien volcan, à environ 1200 mètres de profondeur. La théorie de Daly suggère que la formation des récifs est, plus ou moins, associée, aux périodes chaudes interglaciaires et que pendant les glaciations, les récifs meurent et sont, en grande partie, érodées par la chute relative du niveau de la mer induite par la formation de calottes glaciaires. Ainsi, on peut dire que la glacio-eustasie est la base de la théorie de Daly. D'autres théories suggèrent que la formation des récifs et atolls est entièrement associée aux montées relatives du niveau de la mer (combinaison de l'eustasie et de tectonique, c'est-à-dire, subsidence et tectonique), indépendamment de la glacio-eustasie. Toutes les théories qui décrivent la formation de la plupart des récifs et sont plus ou moins précises, à certains égards. Cependant, aucun d'entre elles est entièrement satisfaisante, car aucune explique de manière cohérente la formation de tous les récifs.

Théorie de l'Équilibre (méandres)...............................................................................................................................................Equilibrium

La formation de méandres diminue le gradient (inclinaison) de l'écoulement du courant jusqu'à ce que l'érosion du terrain et la capacité de transport de courant soient atteint. La masse de l'eau descendante abandonne énergie potentielle (énergie associée à la force de gravité) qui est éliminé par l'interaction de l'écoulement avec la matériel du lit du courant, une fois que la vitesse du courant est la même au début et à la fin du trajet.

Voir : « Méandre »
&
« Méandre Abandonné »
&
« Barre de méandre (modèle) »

Un méandre est une courbe accentuée d'une rivière qui se forme, généralement, dans la plaine alluviale et qui change de forme et position avec les variations de plus grande ou petite énergie et charge fluviales pendant différentes saisons de l'année. Les méandres sont typiques des plaines alluviales (topographie mature), mais ils peuvent, aussi, se former, de manière plus restrictif, dans d'autres conditions comme sur les terrains sédimentaires, plus au moins, horizontaux. Le lit de la rivière change, constamment, de position le long de la plaine alluviale, grâce à un processus continu d'érosion et dépôt sur ses rives, c'est pourquoi le méandre est appelé méandre divaguant. La marge externe d'un méandre, centrifuge du courant fluvial, a des bancs, progressivement, érodé, et sur la marge interne il y a dépôt, principalement, du sable. Ce processus conduit à accentuer la courbure du méandre qui finit par former un tour complet et que, souvent, est tronqué d'un point par où la rivière passe à s'écouler laissant l'ancien méandre abandonné et fermé avec un lac en forme de U. Trois théories ont été avancées pour expliquer la formation des méandres: (i) Stochastique ; (ii) Équilibre et (iii) Géomorphologique ou morphotectonique. Dans la première, un méandre est interprété comme le résultat de fluctuations stochastiques (occasionnelles) dans la direction de l'écoulement en raison de la présence d'obstacles sur le lit de la rivière. Dans la seconde, les méandres diminuent le gradient d'écoulement jusqu'à ce qu'il y ait un équilibre entre l'érosion du sol et la capacité de transport du courant. En réalité, une masse d'eau qui s'écoule en descendant, vers le bas de la pente, libère de l'énergie potentielle, qui, lorsque la vitesse à la fin et au début de l'écoulement est la même, est ensuite éliminé grâce à l'interaction avec la matériel du lit du courant. Le troisième dit que les structures du terrain sont les responsables principaux de la formation de méandres.

Théorie de l'État Stationnaire..................................................................................................................................Steady-state theory

Théorie qui admet que l'Univers est en expansion, mais aussi que la matière la est créée en permanence dans l'espace entre les galaxies. De ce fait l'Univers n'a ni commencement ni fin.

Voir : « Univers Inflationnaire »
&
« Big Bang (théorie) »
&
« Théorie Nébulaire»

La théorie de l'état stationnaire ou modèle de l'état stationnaire a été développé en 1948 par Fred Hoyle, Hermann Bondi et Thomas Gold comme une alternative à la théorie du Big Bang. C'est un modelé, largement, discrédité en cosmologie qui décrit un Univers qui se dilate et dans lequel de la matière nouvelle est créée dans les intervalles croissants entre les galaxies, en gardant la densité de matière dans l'Univers constamment et fournissant, continuellement, des protons pour que les étoiles produisent leurs fusions, dans la nucléosynthèse. L'Univers conserverait ainsi une densité identique à chaque instant, et durerait éternellement, ce qui est une "belle" idée philosophique, comme l'ont classé certains cosmologistes, physiciens et de nombreux penseurs, mais qui s'est avéré insoutenable par des évidences astronomique. La théorie de l'inflation chaotique a des nombreuses similitudes avec la théorie de l'état stationnaire et presque stationnaire, mais dans une échelle beaucoup plus grande que celle initialement prévue. Cependant, c'est l'hypothèse de l'Univers en état presque stationnaire qui a une certaine ressemblance avec la théorie de l'inflation chaotique ou l'inflation éternelle, qui, souvent, qui implique un Univers infini sans commencement ni fin, dans lequel l'inflation fonctionne en continu, sur une échelle au-delà de l'Univers de la création de l'Univers (nouveaux atomes d'hydrogène dans le cas de l'état d'équilibre) peuvent être observés dans l'Univers observable, alors que les théories inflationnistes ne postulent l'inflation comme un processus en cours, dans le cadre de l'univers observable. Une autre alternative à l'hypothèse du Big Bang a été présenté en 1999 par J.C. Masreliez, laquelle peut être considérée comme une inflation éternelle, ce que n'est pas le cas de la théorie de l'inflation proposée, initialement, par Alain Guth. Cette théorie postule que l'Univers, dans sa phase initiale a passée par une phase de croissance exponentielle. Cette expansion peut être modélisé avec une constante cosmologique non nulle, ce qui implique que tous les univers observables pourraient avoir été être originés dans une petite région.

Théorie de l'Évolution........................................................................................................................................................Theory of evolution

Théorie qui suggère que la vie sur Terre est née grâce à des réactions physiques et chimiques et s'est développée à travers de processus de sélection naturelle.

Voir : « Vie »
&
« Homéostasie »
&
« Terre »

La théorie de l'évolution explique la variation des caractères héréditaires d'une population d'une génération à l'autre. Ce processus entraîne un changement des populations d'organismes avec le temps. L'un des aspects les plus intéressants de cette théorie est la sélection naturelle, qui peut être définie comme le processus par lequel les mutations génétiques, qui améliorent la reproduction, deviennent ou restent, plus communes dans les générations successives d'une population. Ce mécanisme a souvent été appelé «auto-évident», car il découle nécessairement de trois faits simples : (i) Il existe une variation héréditaire dans les populations d'organismes ; (ii) Les organismes produisent plus de descendants que peuvent survivre ; (iii) Ces descendants ont capacité variable pour survivre et se reproduire. Ces conditions produisent la compétition entre les organismes pour la survie et reproduction. Par conséquent, les organismes ayant des caractéristiques qui leur apportent un avantage sur leurs concurrents transmettent ces caractéristiques avantageuses, tandis que les caractéristiques qui ne donnent aucune avantage ne sont pas transmises à la génération suivante. Le concept central de la sélection naturelle est l'aptitude évolutive d'un organisme. Ceci mesure la contribution génétique d'un organisme à la prochaine génération. Cependant, ce n'est pas le même que nombre total de descendants : l'aptitude mesure la proportion de générations ultérieures qui portent les gènes d'un organisme. En conséquence, si un allèle (l'une des multiples versions différentes qu'un même gène ou qu'un même locus génétique peut connaître) augmente l'aptitude plus que d'autres allèles du même gène, alors en chaque génération cet allèle deviendra plus fréquent dans la population. On dit que ces caractéristiques sont "sélectionnés en faveur" ou "positivement". Exemples de caractéristiques qui peuvent augmenter la capacité de survie et fertilité. Au contraire, une aptitude plus faible causé par un allèle moins bénéfique diminue la fréquence de cet allèle; sont "sélectionnés contre" ou "négativement". Il est important noter que l'aptitude d'un allèle n'est pas une caractéristique fixe. Si l'environnement change, les caractéristiques qui étaient, auparavant, neutres ou préjudiciables peuvent devenir bénéfiques ou vice versa.

Théorie de Kirchhoff-Bunsen..........................................................................................................................Kirchhoff-Bunsen theory

Théorie qui dit que si une substance particulière émet de la lumière d'une fréquence donnée, elle absorbe également la lumière de la même fréquence.

Voir : «Spectroscopie »
&
« Albédo »
&
« Rayon Cosmique »

Kirchhoff a proposé les trois lois qui décrivent l'émission de lumière par des objets incandescence : (i) Un objet solide chauffé produit de la lumière avec un spectre continu (un spectre rapporte l'intensité du rayonnement transmis, absorbé ou réfléchi en fonction de la longueur d'onde ou fréquence du rayonnement) ; (ii) Un gaz ténu produit une lumière avec des lignes spectrales avec des longueurs d'onde (distance entre les valeurs répétées dans une forme d'onde, c'est-à-dire, la distance entre deux crêtes ou creux consécutifs) discrète qui dépendent de la composition chimique du gaz ; (iii) Un objet solide à haute température, entouré par un gaz ténu à des températures inférieures produit de la lumière dans un spectre continu avec des vides dans des longueurs d'onde discrètes dont les positions dépendent de la composition chimique du gaz. L'existence de ces lois a été expliquée, plus tard, par Niels Bohr, contribuant de manière décisive à la naissance de la mécanique quantique (théorie de la physique qui a obtenu un grand succès dans l'étude des systèmes physiques dont les dimensions sont proches ou en dessous de l'échelle atomique, tels que des molécules, atomes, électrons, protons et d'autres particules subatomiques, bien que dans de nombreux cas, puissent, aussi, décrire des phénomènes macroscopiques). Kirchhoff est, également, l'auteur des lois fondamentales de la théorie classique des circuits électriques. N'oublions pas que dans l'état solide (chauffée ou non), il y a six types de solides : (i) Solide fragile (fragilité) qui se casse facilement, sans se déformer (la graphite est un solide fragile) ; (ii) Solide dur (dureté) qui a une résistance à être rayé ; les pierres précieuses sont de matériaux de grand dureté ; (iii) Solide résistant (résistance) qui est capable de résister à l'action de forces intenses sans se casser (le fer est un solide résistant à des contraintes externes) ; (iv) Solide élastique (élasticité) qui se déforme et reprend sa forme initiale lorsque la force qui a provoqué la déformation est supprimée (le caoutchouc est un matériau élastique) ; (v) Solide flexible (flexibilité) qui se plie sans se rompre (la laine est un solide souple) ; (vi) Solide ductile (ductilité) qui s'allonge, facilement, pouvant former des fils ; l'or est un solide ductile,ainsi avec 1 gramme d'or on peut faire un fil de 2 km.

Théorie de Milankovitch................................................................................................................................................Milankovitch theory

C'est la théorie astronomique des glaciations dans laquelle les changements climatiques sont le résultat des fluctuations de l'insolation induits par les variations de l'orbite, excentricité, l'angle de rotation et longitude du périhélie. La plupart des géoscientistes s'accordent à dire que les variations climatiques produisent des changements majeurs du volume de glace sur les continents, qui produisent des variations relatives du niveau de la mer. Les cycles orbitaux de Milankovich ont des périodes de 19, 23, 41 et 100 mille ans.

Voir : « Cycle Astronomique »
&
« Chyle de Milankovitch »
&
« Précession des Équinoxes »

La théorie de Milankovitch ou théorie astronomique des changements climatiques explique le changement des saisons à la suite de changements dans l'orbite de la Terre autour du Soleil. La théorie Sun est nommé d'après l'astronome serbe Milutin Milankovitch qui a calculé les petits changements à l'orbite de la Terre à partir des mesures très détaillées de la position des étoiles et équations mathématiques en utilisant attraction gravitaire des autres planètes et étoiles. Il a déterminé que la Terre se balance dans l'orbite de la même manière qu'un de toupie. Milankovitch a, également, constaté que c'est l'obliquité de l'axe de rotation (en haut à droite) qui provoque les saisons et que tout changement dans leur position change l'intensité des saisons. En outre, il a montré que les stations peuvent être, plus ou moins, accentuées ou modifiés soit par l'excentricité (degré de rondeur de l'orbite de la Terre autour du Soleil, en haut à gauche), l'effet de précession (mouvement rétrograde des points d'équinoxe) et position des solstices (moment où le Soleil se trouve au point le plus éloigné de l'équateur de la Terre et semble, pendant quelques jours, y être puis stationnaire, le 21 Juin et 21 Décembre) dans l'orbite annuelle. Les changements d'orbite se produisent sur des milliers d'années et le système climatique peut, ainsi, prendre des milliers d'années à répondre à la contrainte orbitale. Cette théorie suggère que la principale cause de périodes glaciaires est la quantité totale d'énergie solaire estivale reçue dans les latitudes nord, où les calottes glaciaires se sont forment formée dans le passé (environ 65° N). Les âges glaciaires sont, parfaitement, corrélées avec l'insolation d'été à 65° N. Des calculs astronomiques indiquent que insolation estivale à N° 65 doit augmenter, régulièrement, au cours des 25 ky prochains et qu'aucune âge glaciaire glacier est probable dans les prochain le 50-100 ky . Sur ce sujet, il est important de ne pas confondre avec la paléoclimatologie avec la climatologie moderne.


Envoyer E-mail à carloscramez@gmail.com avec des critiques, corrections ou commentaires sur ce thésaurus.
Copyright © 2010 CCramez
Dernière modification : Janvier, 2015