Unité Astronomique.....................................................................................................................................................................Astronomic unit

Distance moyenne entre le Soleil et la Terre. Le symbole de l'unité astronomique est UA (Au en anglais).

Voir : « Soleil »
&
« Terre »
&
« Univers Primitif »

En astronomie, l'unité astronomique (U.A.) est une unité de distance, plus ou moins, égale à la distance moyenne entre la Terre et le Soleil. Comme illustré dans ce schéma, elle est très utilisée pour décrire les orbites des planètes et autres corps célestes dans l'astronomie planétaire. Elle vaut environ 150 millions kilomètres (149597870 km). L'unité astronomique est le rayon de l'orbite circulaire d'une planète de masse négligeable et sans perturbations dont le mouvement moyen est "K" radians par jour autour du Soleil, où "K" est la constante gravitationnelle gaussienne, avec l'unité de temps du jour solaire et l'unité de masse, la masse du Soleil. Cet unité est. donc, en relation aux dimensions du système solaire et au mouvement de la Terre. En termes pratiques, l'unité astronomique peut être définie comme la distance moyenne entre la Terre et le Soleil et dont la valeur, acceptée aujourd'hui est : 150000000 km. Une année-lumière = 9460730472580800 mètres = 9.5 x 10^12 km = 9.5 billions km et 1 parsec = 3.26 a.l. (années-lumière), ainsi on peut dire que 1 UA = 150 Mkm. C'est au deuxième siècle avant J.C-, que l'astronome grec Hipparque a essayé de faire le premier calcul connu de la distance entre la Terre et le Soleil, en profitant des éclipses totales de la Lune. Sa méthode, cependant, était très imprécise et a donné lieu à plusieurs valeurs peu précises. Au début du XVIIe siècle, la détermination de la distance de la Terre au Soleil était la plus importante l'astronomie et Edmund Halley a proposé une méthode basée sur la parallaxe de l'observation de deux objets astronomiques de deux astronomes éloignés l'un de l'autre pour observer le transit de Vénus sur le disque solaire pour mieux évaluer cette distance. Toutefois, étant donné la rareté du phénomène, seulement en 1631 et 1639 ce phénomène s'est produit. À ce moment, la méthode d'Halley a été utilisée et la distance calculée a été d'environ 150 millions de kilomètres. Actuellement, sont utilisées des méthodes modernes de déflexion des ondes radio pour des évaluation plus précise de cette distance. Notons que, par définition, l'unité astronomique est dépendant de la constante gravitationnelle héliocentrique, qui est le produit de la constante de gravitation G et de la masse solaire M. Cependant ni G ni M peuvent être mesurés avec une grande précision en unités SI, mais la valeur de leur produit est connu avec précision en observant la position relative des planètes (la troisième loi de Kepler). Seul le produit est nécessaire pour calculer les positions planétaires pour une éphéméride, ce qui explique pourquoi les éphémérides sont calculées en unités astronomiques, et non en unités SI.

Unité Biostratigraphique..............................................................................................................................................Biostratigraphic unit

Ensemble de strates caractérisées par ses fossiles qui se sont déposés en même temps ou caractéristiques paléontologique qui les différencient des strates adjacentes. Une unité peut biostratigraphique peut avoir une signification chronostratigraphique ou environnementale.

Voir : « Stratigraphie »
&
« Unité Chronostratigraphique »
&
« Unité Lithostratigraphique»

Les strates peuvent être subdivisées en fonction de leurs caractéristiques physiques, indépendamment des fossiles, qu'elles contiennent et de leurs relations spatiales. Ainsi, trois grands types d'unités stratigraphiques peuvent être envisagées : (i) Unités lithologiques ; (ii) Unités Biostratigraphiques et (iii) Unités Chronostratigraphiques. Les unités Biostratigraphiques, comme illustré dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'onshore de l'Algérie, et comme définis ci-dessus, sont des ensembles de roches ou strates unifiées par leurs fossiles ou caractéristiques paléontologiques, qui les différencient des roches ou strates adjacentes. Ainsi, une unité stratigraphique peut être définie : (a) Simplement par la présence de fossiles ; (b) Par le type de fossiles qu'il contient, ou uniquement par les fossiles d'un certain type ; (c) Par une taxa (pluriel de taxon) ; (d) Par une association particulière de fossiles ; (e) Par la distribution du taxon ou taxa fossiles ; (f) Par l'abondance de certaines espèces de fossiles ; (g) Pour les caractéristiques morphologiques des fossiles ; (h) Par le mode de vie et habitat des organismes fossilisés ; (i) Par les stades de développement évolutif des fossiles ; (j) Par variations d'autres facteurs liés aux fossiles que les couches contiennent, etc. Dans cette tentative d'interprétation géologique, les intervalles Cambrien-Ordovicien, Silurien et post-Silurien correspondent à unités biostratigraphiques, une fois qu'ils ont été caractérisés, principalement, par fossiles récupérés lors du forage des puits d'exploration. Le socle et les intervalles glaciaires 1 et 2 sont, surtout, des unités lithostratigraphiques. Ils ont été individualisés sur la base d'un certain type lithologique et indépendamment des fossiles, qui éventuellement ils peuvent contenir. N'oublions pas que taxon (singulier de taxa) est une unité taxinomique d'un système de classification. Ainsi, un règne (animal, végétal ou minéral) est un taxon, comme un genre (ensemble d'espèces, qui partagent un ensemble très caractéristiques morphologiques et fonctionnelles) est un taxon, ou n'importe quelle autre unité d'un système de classification les êtres vivants.

Unité Chronostratigraphique..........................................................................................................................Chronostratigraphic unit

Ensemble de roches ou strates, qui représente les roches ou strates formées pendant un intervalle spécifique de temps géologique.

Voir : « Stratigraphie »
&
« Unité Biostratigraphique »
&
« Unité Lithostratigraphique »

Les strates peuvent être subdivisées en fonction des caractéristiques physiques, des fossiles qu'elles contiennent et des relations spatiales entre eux. Trois types d'unités stratigraphiques sont, généralement, pris en compte : (i) Lithologiques ; (ii) Biostratigraphiques et (iii) Chronostratigraphiques. Ces unités peuvent être utilisées dans les tentatives d'interprétation géologique des lignes sismiques, qui doivent, impérativement, être testés et calibrés par les résultats du puits d'exploration. Une unité chronostratigraphique, comme illustré dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore profond du nord de l'Angola représente toutes les roches formées pendant un certain intervalle de temps. Pour chaque terme utilisé pour décrire une unité chronostratigraphique (intervalle sédimentaire) est un terme géochronologiques équivalent (intervalle de temps). Le Système Crétacé (unité chronostratigraphique, autrement dit, des sédiments) comprend toutes les roches qui se forment au cours de la Période du Crétacé (unité géochronologique, c'est-à-dire, du temps). De même, le Crétacé supérieur est une unité chronostratigraphique, qui signifie un ensemble des roches qui se sont déposé au cours du Crétacé Tardif (unité géochronologique). Un géoscientiste peut uniquement faire des subdivisions chronostratigraphiques s'il a la possibilité de reconnaître des marqueurs de temps. Si cela est le cas, le nombre et le type de roches ou strates qui appartiennent à une unité chronostratigraphique particulière peuvent varier considérablement d'un endroit à l'autre. Ainsi, le seul critère, vraiment valable, pour inclure strates dans une unité chronostratigraphique est que l'âge de ces strates soit dans un intervalle de temps qui la caractérise. Dans l'interprétation géologique des lignes sismiques, à quelques exceptions près, les réflecteurs, ainsi que les surfaces définies par les terminaisons des réflecteurs sismiques (discordances, surfaces de la base des progradation, etc.) correspondent à des lignes chronostratigraphiques. Par conséquent, la connaissance de la signature stratigraphique des systèmes géologiques (unités chronostratigraphiques) facilite grandement l'interprétation géologique des lignes sismiques en cycles stratigraphiques, qui sont unités chronostratigraphiques limitées par des lignes temps (discordances).

Unité Lithostratigraphique....................................................................................................................................Lithostratigraphic unit

Ensemble de roches ou strates caractérisées par un certain faciès (lithologie). Une combinaison de types lithologiques ayant en commun une caractéristique lithologique déterminante.

Voir : « Stratigraphie »
&
« Unité Biostratigraphique »
&
« Unité Chronostratigraphique »

Les strates peuvent être subdivisées en fonction des caractéristiques physiques, des fossiles qu'elles contiennent et des relations spatiales entre eux. Trois types d'unités stratigraphiques sont, généralement, pris en compte: (i) Lithologiques ; (ii) Biostratigraphiques et (iii) Chronostratigraphiques. Ces unités peuvent être utilisées dans les tentatives d'interprétation géologique des lignes sismiques, qui doivent, impérativement, être testés et calibrés par les résultats du puits d'exploration. Une unité lithostratigraphique peut être formé par des roches sédimentaires, ignées et métamorphiques et en quelques cas par une alternance de ces types de roches. De plus, elle correspond à un corps rocheux de trois dimensions, une fois que le concept d'unité lithostratigraphique s'applique verticale et latéralement. Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'onshore du Texas (USA), faite au niveau hiérarchique des cycles séquence, les cortèges sédimentaires individualisés au sein de chacun d'entre eux, peuvent être considérés, de manière approximative, comme des unités lithostratigraphiques. En fait, chacun cortège sédimentaire se compose de deux ou trois systèmes de dépôt et chaque système de dépôt est caractérisé par une lithologie et une faune associée. L'unité lithostratigraphique de base est la Formation (géologique), qui a une position intermédiaire dans la hiérarchie des unités lithostratigraphiques et qui est la seule unité formelle utilisée pour subdiviser les colonnes stratigraphiques à travers le monde sur la base de la lithologie. Les formations sont divisées en Membres ou Couches. Un membre est toujours une partie de la formation, mais une formation est, nécessairement, subdivisée en membres. Les formations peuvent être associées en Groupes. Plusieurs groupes peuvent être associés à un Super-groupe. Occasionnellement, un groupe peut être subdivisé en Sous-groupes. Selon le Guide international pour la Classification Stratigraphique, le nom officiel d'une unité stratigraphique doit être le nom du lieu géographique où elle affleure combiné avec le terme approprié de sa hiérarchie (Groupe, Formation, Membre, Couche). La formation de La Lluna, par exemple, connu pour ses caractéristiques de roche-mère, est l'unité lithologique typique du Cénomanien-Turonien dans l'onshore et offshore du Venezuela.

Unité Stratigraphique Discordante..............................................................................................................Allostratigraphic unit

Intervalles discordants limités par les discordances (Type I ou II) ou par d'autres discontinuités. Il est important de ne pas confondre les intervalles stratigraphiques discordants avec les cycles stratigraphiques dit cycles séquences. Les cycles séquences sont limités par des discordances, dans la partie supérieure du bassin, et par leurs conformités corrélatives, dans la partie profonde du bassin, de sorte qu'elles peuvent être considérés comme des unités discordantes.

Voir : « Séquence de Dépôt »
&
« Unité Biostratigraphique »
&
« Unité Chronostratigraphique »

Cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de la Turquie (mer Noire) a été faite en cycles stratigraphiques. Les limites entre ces cycles sont des discordances (surfaces d'érosion) ou conformités, qui sont en corrèlent, en amont, avec les discordances. Les intervalles considérés sont des unités stratigraphiques discordantes, car ils sont individualisés par des discordances ou des disconformités. L' allostratigraphie, qui étudie les unités stratigraphiques discordantes, également appelées unités allostratigraphiques, est une méthode relativement nouvelle de subdiviser la stratigraphie sur la base des discordances et autres discontinuités. Elle est un manière formellement reconnue de définir et nommer des successions de roches sans mettre un accent particulier sur le type de discontinuité qui doit être utilisé comme base de limite. Les unités allostratigraphiques, non seulement peuvent inclure les cycles stratigraphiques (Mitchum, 1977), mais aussi les unités de la stratigraphie génétique (limitées par des surfaces d'inondation marine) proposées par Galloway (1989). En conclusion: (i) L'allostratigraphie est un moyen générique de définir et de nommer des successions de roches délimitées par des discontinuités et met l'accent sur une cartographie ; (ii) La stratigraphie séquentielle est une autre façon d'interpréter des successions de roches dans le contexte de la cyclicité des variations relatives du niveau de la mer, ce qui permet de prédire les âges et lithologies. L'âge est basée sur l'analyse des cycles stratigraphiques dits cycles-séquences pour extraire le signal eustatique qui est corrélé avec la courbe eustatique global. La lithologie est prédite par l'analyse des cortèges sédimentaires sont constituées par des systèmes de dépôt, lesquels sont caractérisées par un faciès (lithologie) et une faune, plus ou moins, typiques.

Uniformitarisme (principe)...............................................................................................................................................................Uniformitarism

La Terre a été et est façonnée par des processus qui sont, toujours, actifs aujourd'hui, autrement dit, que les mêmes lois et processus naturelle, qui opèrent, aujourd'hui, ont opéré depuis toujours et n'importe où dans l'Univers.

Voir : « Principe Géologique »
&
« Catastrophisme (principe) »
&
« Théorie de l'Évolution »

L'uniformitarisme est un courant de pensée géologique formulée par James Hutton, le père de la géologie moderne, et plus tard développée par Charles Lyell, qui, selon certains géoscientistes, a été corroborée par Charles Darwin à travers l'étude de l'évolution. L'uniformitarisme suggère, essentiellement: (i) Les événements du passé sont le résultat de forces de la Nature similaire à celles observés aujourd'hui (l'actualisme géologique, qui dit que les transformations morphologiques de la croûte terrestre dans le passé sont dues à des processus lents et analogues à ceux qui sont observés aujourd'hui) ; (ii) Les événements géologiques sont le résultat de processus lents et progressifs de la Nature (Gradualisme, qui stipule que l'évolution se produit à travers l'accumulation de petits changements sur plusieurs générations, ce qui est en parfaite opposition avec hypothèse du Saltationisme, qui suggère un changement soudain dans un organisme donné, d'une génération à l'autre). Sur le uniformitarisme, James Hutton a conclu que «Le Présent est la clé du Passé." D'autre part, dans uniformitarisme, les lois de la Nature sont constants et donc l'étude des processus géologiques actuels permet d'interpréter l'évolution géologique, en plaçant les enregistrements géologiques imprimées dans les roches et leurs structures comme dans un puzzle. Selon R. Hooykaas (1963), le uniformitarisme de Lyell est l'ensemble de quatre propositions, plus ou moins, liés les unes aux autres et non une seule idée : (a) Loi de l'Uniformité, les lois de la nature sont constantes dans le temps et l'espace ; (b) Loi de la Méthodologie, les hypothèses appropriées pour expliquer le passé géologique sont analogues à celles utilisées pour expliquer le présent ; (c) Uniformité de la Nature, les causes passées et présentes sont toutes du même type, ont la même énergie et produisent les mêmes effets ; (d) Uniformité de l'Intensité, les circonstances géologiques ont resté les même au fil du temps. Notons qu'aucune de ces connotations nécessite l'autre et qu'elles ne sont pas toutes, également, inférées par les partisans de l'uniformitarisme.

Univers (âge)..............................................................................................................................................................................................................Universe

La détermination de l'âge de la Terre, par C. Patterson, est d’environ 4.6 Ga ce qui n'a pas changé jusqu'à aujourd'hui. Ce qui a changé, c'est l'âge de l'Univers. En effet, en supposant une valeur probable de la constante de Hubble de 18 km / s pour 1My, l'âge de l'Univers est, d'environ, 16.5 Ga. Évidement que la chiffres décimale est illusoire, puisque l’erreur de la méthode de détermination est beaucoup plus élevé.

Voir : « Big Bang (théorie) »
&
« Constant de Hubble »
&
« Univers Inflationnaire »

Selon le modèle scientifique de l'Univers, connu comme Big Bang, l'univers a émergé d'un point unique ou singularité (ce qui à l'heure actuelle plusieurs scientistes contestent, comme Étienne Klein dans son livre "Discours sur l'origine de l'Univers" (Flammarion, 2010) où toute la matière et l'énergie de l'univers observable se trouvait concentrée dans une phase extrêmement dense et chaude appelée l'ère de Planck. À partir de l'ère de Planck, l'Univers se serait élargi jusqu'à sa forme actuelle possiblement dans un cour période (moins de 10^-32 sec) d'inflation cosmique. Plusieurs mesures expérimentales indépendantes soutiennent théoriquement une telle expansion et la théorie du Big Bang. Des observations récentes indiquent que cette expansion s'est accélérée en raison de l'énergie sombre et du fait que la plupart de la matière est sous une forme (matière noire) qui ne peut être détectée par les instruments existants et par cela ne sont pas pris en compte dans les modèles actuels de l'univers. L'imprécision des observations actuelles a empêché des prédictions sur le sort de l'univers. Les récentes interprétations des observations astronomiques suggèrent que l'âge de l'Univers est de 13.73 (± 0.12) milliards d'années (mais tout est fonction de la valeur de la constante de Hubble) et son diamètre est de 93 milliards d'années-lumière, autrement dit, de ou 8.80 1026 mètres. Selon la théorie de la relativité générale, l'espace peut se dilater si rapidement que la vitesse de la lumière, malgré le fait que nous ne pouvons qu'une petite fraction de l'univers en raison de la limitation imposée par la vitesse de la lumière. D'autre part, on ne sait pas si la dimension de l'espace est finie ou infinie. Aujourd'hui, il est encore impossible de savoir si l'univers continuera son expansion infiniment, conduisant à la désagrégation de toute la matière et à sa mort, ou si une telle expansion ralentira et entamera un processus de condensation. C'est cette dernière hypothèse, qui détient la possibilité de l'occurrence d'un phénomène opposé au Big Bang, c'est-à-dire, le Big Crunch.

Univers Inflationnaire ......................................................................................................................................................Inflationary universe

Modèle de l'Univers qui suggère une époque d’inflation importante de l’expansion pour résoudre un certain nombre de problèmes posés par la théorie du Big Bang.

Voir : « Big Bang (théorie) »
&
« Constant de Hubble »
&
«Univers (âge) »

L'inflation cosmique est une théorie qui a été proposé, initialement, par Alan Guth (1981) qui postule que l'Univers au moment de sa création, a traversé une phase de croissance exponentielle. Selon cette théorie, l'inflation a été produite par une densité d'énergie du vide négative ou une espèce de force gravitationnelle répulsive. Cette expansion peut être modélisée avec une constante cosmologique non nulle. Par conséquent, tout l'univers observable pourrait avoir son origine dans une petite zone. N'oublions pas que dans le modèle cosmologique standard ou Big Bang, il y a trois problèmes fondamentaux : (i) Le problème de l'horizon, frontière imaginaire autour d'un trou noir à partir de la quelle la force de gravité est si forte que même pas la lumière peut échapper à un trou noir, une fois que sa vitesse est inférieure à la vitesse de échappement d'un trou noir, et où les lois de la physique ne peuvent être appliquées ; (ii) Le problème de la platitude, dans l'Univers actuel, la densité d'énergie est très proche de la densité critique (densité requise pour l'Univers soit plat) ; (iii) Le problème de l'abondance des monopoles magnétiques et autres défauts topologiques, ce qui suggère que la rupture de la super-symétrie, c'est-à-dire, la symétrie qui relie une particule fondamentale, avec une certaine valeur de spin, avec les autres particules avec des spins (propriété quantique intrinsèque associée à chaque particule, caractéristique de la nature de la particule, au même titre que sa masse et charge électrique) différents par une demi-unité, conduit à la production de nombreux vestiges inutiles comme monopoles magnétiques massifs et extrêmement stables, cordes cosmiques et défauts topologiques dans l'espace-temps analogues aux imperfections dans la structure cristalline d'un cristal. C'est la théorie de l'Univers inflationniste qui propose une solution pour résoudre ces difficultés. On ne sait pas ce qui a causé l'inflation. Certains géoscientistes pensent qu'elle a pu se produire en association avec une transition de phase. La transformation de l'eau en glace (solide-liquide) transition de phase que libère l'énergie latente. Une transition de phase dans le Big Bang aurait libérée l'énergie latente, responsable de l'expansion soudaine de l'Univers.

Univers Primitif.....................................................................................................................................................................................Early universe

Période d'évolution de l'Univers qui commence à la fin de l'inflation cosmique (environ 10^-12 secondes après le Big Bang) et se poursuivra jusqu'au début de la période d'obscurité (environ 400 ky après le Big Bang).

Voir : « Big Bang (théorie) »
&
« Constant de Hubble »
&
«Univers (âge) »

Actuellement, l'Univers semble être dominé par de l'énergie noire, car environ 70% de la masse-énergie totale de l'univers est l'énergie sombre. Les 30% restants comprennent toute la matière (matière noire et matière normale). La plupart du rayonnement est le rayonnement du fond cosmique. Le rayonnement des étoiles et galaxies est très faible. Mais ce n'était pas toujours le cas. L'Univers primitif a été dominée par une densité de rayonnement qui dépassait la densité de la matière. Environ 50 k années après le Big Bang, la densité de la matière dépassait la densité du rayonnement, et elle a terminée par dominer l'Univers. Actuellement, l'énergie sombre domine la densité de matière. Au début de l'Univers, la matière et antimatière ont été créées de forme égale à partir de la production de paires de rayonnement. La production de paire est la production de matière et antimatière par paires. L'antimatière est un type de matière qui présente la même masse que la matière normale, mais une charge électrique opposée. La matière et antimatière peuvent être créées dans les paires de l'énergie (ou rayonnement électromagnétique), E = m c^2, où E = énergie, m = masse, et c^2 = vitesse de la lumière au carré. Par exemple, l'énergie -> proton + anti-proton ou d'énergie -> électron + positron. Au contraire, la matière peut s'anéantir en paires, par exemple: proton + anti-proton ---> l'énergie ou électron + positron (anti-électron) -> énergie. Les hypothèses de base sur le début de l'Univers sont les suivants: (a) La matière (particules), éventuellement, domine l'antimatière (anti-particules) ; (b) Au début, en raison des températures élevées, matière et antimatière ont été créés d'une manière continue et les particules et anti-particules étaient en égale nombre; (c) La matière (qui initialement était égal à l'anti-matière) est devenu dominante (expériences en accélérateurs de haute énergie montrent que si on commence avec des quantités égales de matière et anti-matière, les interactions produiront un léger excès de matière) ; (d) Plus grande est la température du rayonnement, plus grande est l'énergie des photons et plus sera la masse des particules créées par paires ; (e) Dès que la température diminue, même les particules les plus légères ne peuvent pas être créés, ce qui, certainement, a eu lieu environ une minute après le Big Bang.

Usure (des roches)..........................................................................................................................................................................................................Worness

En géologie, use désigne une érosion par l'usage, soit par corrosion, friction ou frottement. Ainsi, l'érosion est l'action d'agents atmosphériques, qui a comme résultat l'usure des roches et le transport et déposition du matériel détaché.

Voir : « Sédiment »
&
« Érosion »
&
« Corrasion»

Les roches sont des corps solides formés par l'agrégation des matières minérales, pouvant et tels corps être formés par un ou plusieurs types de minéraux. En fait, toutes les roches ont commencé à se former dans un état ignée, sous de températures élevées. En dehors de la croûte terrestre, les roches en état igné ont été éjectés par les volcans. Le matériel igné en refroidissant, forme des corps solides de formes diverses. D'autre part, les roches souffrent des procédés continus d'usure, à travers de diverses conditions, telles que les intempéries, tempêtes, etc. Le type de roche formé à partir des agents d'usure forme ce qu'on appelle des roches sédimentaires. L'usure des roches ignées originelles (ou primaires) les transforme, progressivement, en sédiments qui finissent par être incorporés dans d'autres cycles naturels (charge des rivières, vent ou pluie). Au fil du temps (des milliers et millions d'années), les particules de roches originaux usés, se déposent en couches sur le sol, et sont poussés vers les parties les plus internes de la terre par la pression géostatistique (poids des sédiments). Finalement, les particules sédimentaires reviennent à l'environnement où les roches se trouvent sur dans un état, plus ou moins, liquide, se fondent, à nouveau, pour recommencer le cycle des roches. L'action mécanique de l'eau et du vent usent de manière substantielle les roches. Le mouvement de l'eau et du vent produit un usure accéléré des roches vu qu'il favorise leur dégradation physique. Parfois, ces phénomènes sont amplifiés, comme c'est le cas lors des tempêtes de sable où le sable. à grand vitesse, entre en collision avec les rochers provoquant leur usure. La cryoclastie est, également, un processus important dans l'altération des roches. Elle se fait grâce à l'infiltration de l'eau dans les fissures existantes dans les masses rocheuses. Lorsque la température descend à des valeurs négatives, l'eau gèle et augmente de volume, ce qui exerce une forte pression sur les fissures, les élargissant ce qui contribue à l'érosion des roches.

Uvala....................................................................................................................................................................................................................................Uvala

Grande dépression fermée, de n’importe quelle forme et de fond accidenté, généralement, creusé par des dolines.

Voir : « Karst »
&
« Doline »
&
« Dissolution »

Comme illustré sur cette figure une uvala est une dépression karstique de forme ovale et contours sinueux qui résulte, dans la majorité des cas, de la fusion de plusieurs dolines adjacent. De la même manière que la coalescence dans les plusieurs uvala forme un Polje. Rappelons qu'il existe plusieurs mécanismes de formation d'une doline : (i) Élimination progressive des parties solubles d'une roche (en général des calcaires) par l'infiltration de l'eau ; (ii) Effondrement du toit de la caverne ; (iii) Abaissement du niveau phréatique (niveau auquel la pression de l'eau est égale à la pression atmosphérique) etc. Notons que parfois, en dessous de l'ouverture d'une doline, on peut trouver une grotte, et même des rivières. Le dolines sont, souvent, associées à des morphologies de karst et uvalas. Dans ces régions, il peut avoir des centaines voire des milliers de dolines dans des secteurs relativement petite, de sorte que la surface du sol est complètement changée et aucun cours d'eau est possible en surface, puisque toute l'eau coule en profondeur. Comme, avec le temps, les grottes dans les roches calcaires augment de volume, les plafonds s'effondrent et forment des dolines, qui se créant très rapidement peuvent avoir des conséquences catastrophiques, détruisant des maisons, voitures et autres propriétés. Comme l'illustré dans le schéma de cette figure, les dolines s'associent les unes aux autres, formant des uvalas de grandes dimensions qui forment à leur tour un polje, qui peut rester sec, être traversé par un cours d'eau ou être inondé permanente ou temporairement. Avec la montée de la nappe phréatique, les poljes peuvent être alimentés par exsurgences ou par pornors (ouvertures naturelles dans les zones karstiques qui communiquent par un réseau de galeries qui peuvent servir d'évier ou exsurgence fonction de la nappe phréatique), qui peuvent agir comme des éviers lorsque le niveau phréatique baisse. Parfois ils ont des hums (relief calcaire résiduel qui s'élève sur une surface de corrosion karstique, qui peut avoir des diverses formes, généralement, sommet pyramidales avec sommet aiguë ou plane, ou de forme arrondie), qui sont une une forme de relief rocheux escarpé, isolé et dispersés à l'intérieur des poljes.


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Dernière modification : Décembre, 2014