Vallée (courant).................................................................................................................................................................................................................Valley

La zone comprise entre le haut des talus de chaque côté du lit d'un cours d'eau.

Voir : « Discordance »
&
« Fluvial »
&
« Fleuve »

La vallée du Douro, au Portugal, est connue partout dans le monde, non seulement pour ses terrasses (construits, en grande partie, par les Romains, comme ils l'ont fait aussi dans la vallée du Rhône, et, en particulier, en Valais, Suisse), mais et surtout parce c’est sur eux qui poussent les raisins à partir desquelles on fait le vin du Porto. Il ne faut pas confondre la vallée d’un fleuve (ou rivière) avec le lit du cours d’eau. La vallée correspond aux talus que les populations utilisent pour l'agriculture. Le lit d'un cours d’eau est l'espace qui peut être occupé par les eaux d'un courant. Cependant, comme cette définition est très vague et il est intéressant de ne pas oublier qu'un fleuve, comme n'importe quel autre cours d'eau, peut avoir au moins trois lits : (i) Lit majeur ou lit d’inondation qui englobe toute la zone que le cours d’eau inonde et qui, en général, est recouverte d'alluvions modernes, comme illustré dans les cartes géologiques et qui est beaucoup plus large que le lit ordinaire ; (ii) Lit ordinaire régulier ou mieux lit apparent qui est la zone, bien déterminé entre entre les marges, occupé par du matériel roulé par l’eau et peu masqué, contrairement au lit majeur, qui est en grande partie recouvert par la végétation et occupé par l'homme et (iii) Lit réduit qui est le lit qui pendant l’été, occupe une petite partie du lit ordinaire et qui n’est pas limité par des marges nettes. En réalité le lit réduit est dans les limites du lit ordinaire et, éventuellement, peut se diviser en plusieurs branches. Après les inondations, les lits majeurs sont occupés par du matériel sédimentaire fin (sauf en montagne), une fois que les versants qui, en général, sont cultivées, fournissent exclusivement du matériel à granulométrie fine. Ces matériaux sont ce que les géoscientistes appellent dépôts de débordement. La largeur des lits ordinaires ou apparents est fonction de la résistance des roches encaissantes, de l’écoulement du courant et du frottement des matériaux transportés. À écoulement égale, la largeur du lit apparent est maximale pour les cours d’eau chargés de sable, sable grossier, gravier, cailloux, et lorsque le courant est formée des chenaux en tresse entre les bancs sédimentaires. Le matériel qui forme le lit d'un cours d'eau peut être formé par les roches in situ ou par du matériel transporté par le courant. Cependant, il est abusif d'associer le lit alluvial d'un cours d’eau à un remplissage et un lit rocheux à une érosion.

Vallée Aveugle..............................................................................................................................................................................................Blind valley

Vallée dans une région karstique, avec inversion de la pente de son lit, vers l'aval, se terminant dans un versant ou falaise. Synonyme de Vallée morte.

Voir : « Karst »
&
« Doline »
&
« Vallée Sèche »

Comme illustré sur cette figure, une vallée aveugle ou vallée morte est une vallée profonde et étroite, avec une base plate qui termine, brusquement, en amont. Les vallées aveugles se développent dans régions calcaires karstisifiées, où une couche de roche perméable repose sur une couche de l'ensemble des couches imperméables, comme pour une marne (type de roche calcaire contenant 35 à 60% d'argile, de couleur claire à grise brunâtre foncé ou rougeâtre avec grains fins ou très fins, dont certains peuvent être distinguées à l’œil nu) qui sont considérées comme un substratum. Les vallées aveugles sont créées par des courants qui s'écoulent ou circulant à l'intérieur de la roche perméable et qui l'érodent depuis l'intérieur jusqu'à ce que la roche sous-jacente s'écroule ouvrant une vallée étroite et raide qui, plus tard, est érodée par le courant qui traverse la vallée dans la roche imperméable. Dans la tête d'une vallée aveugle, autrement dit, dans l'extrémité amont, comme illustré dans cette figure, l'écoulement émerge de la roche comme une source. Des exemples bien connus de ce type de vallée sont visibles dans le Jura français comme la "Reculée de Baume» et la «Reculée d'Arbois, illustrée ci-dessus. En Amérique du Nord, des vallées aveugles ont été reconnues dans de nombreuses régions, en particulier dans le plateau Paléozoïque, Midwest américain. Les vallées aveugles ont parfois une origine complexe, soit glaciaire soit hydrologique. Par ailleurs, elles peuvent être simples et courtes (quelques kilomètres) ou très longues et ramifiées avec des impasses sans sorties. La largeur est variable, mais le plus souvent limitée, entre quelques centaines de mètres et un kilomètre, avec les bords inférieurs, parfois asymétriques qui dominent imposantes falaises entre 60-250 mètres. Une vallée aveugle ("reculée" en français), comme illustré ci-dessus, termine en montant avec une cirque limitée par des parois, plus ou moins, verticales, à la base desquelles il y a presque toujours une source, laquelle, parfois, est de résurgence d'un système hydrologique, à montant, infiltré à travers des grottes souterraines très recherchées par le spéléologues, puisque le système peut avoir plusieurs kilomètres.

Vallée Incisée...............................................................................................................................................................................................Incised valley

Vallée creusée par l'érosion induite par une chute relative du niveau de la mer significative qui a détruit le profil de l'équilibre provisoire et qui a mis le niveau de la mer sous le rebord du bassin, c'est-à-dire, qui a exhumé la plate-forme et la partie supérieure du plateau et continentale.

Voir : « Cortège Sédimentaire »
&
« Chute Relative (du niveau e la mer) »
&
« Discordance »

Dans cette photo, une partie de la vallée d'un courant (zone comprise entre le haut des talus de chaque côté du lit du cours d'eau) a été remplie par des sédiments, probablement lors du dépôt de la dernière phase d'un prisme de bas niveau, quand le niveau de la mer était proche, mais toujours inférieur, au rebord du bassin. L'anomalie topographique induite par le courant est, ici, très évident. L'incision a été produite par une chute relative du niveau de la mer, dans laquelle le paramètre tectonique, probablement, a eu une importance similaire à celle de l'eustasie. En fait, une chute relative significative du niveau de la mer a mis le niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin, ce qui détruit les profils d'équilibre provisoire des cours d'eau (quand le long du cours d'eau l'inclinaison permet uniquement l'évacuation de la charge), une fois que les embouchures des courants ont déplacés vers l'aval (parfois des dizaines, voire des centaines de kilomètres). Ainsi, les cours d'eau sont forcés à creuser leurs lits pour rétablir un nouveau profil d'équilibre provisoire. Plus tard, au cours de la montée relative suivante du niveau de la mer, les vallées incisées ont été était remplies par des sédiments formant ce que certains géoscientistes, en particulier ceux qui interprètent les lignes sismiques, appellent à tort, une vallée incisée. En analyse séquentielle, les remplissages des vallées incisées sont très utiles car ils permettent la localisation des discordances, surtout quand elles n'ont pas été renforcés par la tectonique, ce qui est le plus souvent le cas. Notons que le profil d'équilibre définitif ou idéal est une utopie géologique, car cela signifierait que tout le long du parcours, l'inclinaison du courant ne permettrait que l'écoulement de l'eau sans qu'aucun matériel serait transporté. La pente d'un tel profil qui est donnée par la formule de Chevy-Eytelwein, est si faible que, pratiquement, elle ne peut jamais être atteinte. Ainsi, le seul profil qui nous intéresse est le profil d'équilibre provisoire, que la grande majorité des géoscientistes appellent simplement le profil d'équilibre.

Vallée Sèche........................................................................................................................................................................................................Dry valley

Une vallée creusée dans une karts par un cours d'eau superficiel qui ne présente, normalement, circulation sub-aérienne.

Voir : « Karst »
&
« Doline »
&
« Vallée Aveugle »

Comme indiqué ci-dessus, une vallée sèche est une vallée où il a couru de l'eau, mais qui actuellement se trouve de manière permanente ou saisonnière sans eau due à une déviation de l'eau du sous-sol vers le karst. Cependant, elle peut toujours être occupée par un cours d'eau lorsque les précipitations sont intenses et que le sous-sol n'a pas la capacité d'absorption, autrement dit quand il y a une inondant la vallée sèche. Par conséquent, souvent, les vallées sèches contiennent des grandes galets et blocs, une fois qu'il y a la circulation uniquement pendant les crus quand il y a trop d'énergie pour que le sable et limon se déposent. Il y a deux théories pour expliquer la formation des vallées sèches : (i) La première considère que la nappe phréatique était auparavant beaucoup plus haute ; (ii) L'autre estime que lors de la dernière glaciation (http://en.wikipedia.org/wiki / Dry_valley), le calcaire perméable (craie) est devenu imperméable du au permafrost, permettant ainsi l'écoulement des cours d'eau sans creusement. À l'heure actuelle, ces vallées sont pas des cours d'eau parce que l'eau s'infiltre à travers la chaux qui est redevenue poreuse, pour s'écouler dans les cavernes souterraines. La plupart des géoscientistes considèrent d'autres types de vallées sèches avec des origines différentes. Ainsi, on parle de vallées sèches par capture hydrographique, lorsque la vallée a été incréé par un courant, mais qui par la suite a été détournée ou capturée par un autre courant, comme c'est le cas de vallée sèche au nord de Calamboloca au nord de (bassin de la Kwanza, en Angola) en raison de la capture de la Kwanza par autre courant possédant un plus fort pouvoir érosif. De même on peut parler des vallées sèches par l'aridité, lorsque la vallée s'est asséchée à cause des températures extrêmes qui transforment la région, pratiquement, dans un désert, comme c'est le cas de la célèbre Vallée de la Mort, dans la Sierra Nevada (Californie) aux États-Unis. Il est intéressant de remarquer que beaucoup de monde considère une vallée sèche dans un sens figuré, ce qui n'a rien à voir avec une sécheresse climatique ou géomorphologique, comme c'est le cas de la "vallée sèche du Valais" en Suisse que veut surtout dire que c'est une région sans alcool. Comme c'est également le cas de la "vallée sèche" du canton de Vaud (Suisse) qui regroupe plusieurs communes de la région de Morges et est ainsi nommé en raison de l'absence de tavernes et cafés-restaurants dans plusieurs villages.

Vallée Suspendue.............................................................................................................................................................................Suspended valley

Vallée formée dans les montagnes quand un glacier érode une partie de la montagne à un taux plus élevé qu’à d'autres endroits. Les vallées suspendues se trouvent, principalement, dans le haut des montagnes, ce qui signifie que son thalweg n'atteint pas le niveau de la mer. Les glaciers se déplacent du sommet vers la base des montagnes le long d’anciennes vallées sèches des cours d’eau. Normalement, les vallées suspendues se forment près des courants qui font partie du système de drainage montagneux.

Voir : « Karst »
&
« Vallée Sèche »
&
« Vallée Aveugle »

Comme l'illustre cette figure, une vallée suspendue est une vallée typique du paysage glaciaire (où s'écoule ou s'est écoulé, dans le passé, un glacier), où un affluent de la vallée glaciaire principale s'écoulait (il y a une dénivelée important entre les deux vallées qui est, souvent, soulignée par une chute d'eau ou une cascade. Ainsi, la vallée glaciaire principale est toujours beaucoup plus incisée par l'action du glacier principal que les vallées suspendues tributaires. Tous les vallées glaciaires ont une section transversale en forme de U. D'autre part, une vallée glaciaire est, partiellement, remplie par des systèmes de dépôt glaciaires, comme les moraines, tilles. Ses parois ainsi que le lit sont lisses et ont des stries qui ont été faites par les roches que le glacier transportait. Sur ce sujet, les roches moutonnées (roches sur lesquelles une masse de glace à séchée qui présentent une géométrie similaire à celle du dos d'un mouton) sont particulièrement intéressantes une fois que sa forme indique la direction et sens du mouvement de la glace. N'oublions pas qu'un glacier est, avant tout, un courant de glace, de sorte qu'il n'existe que quand il s'écoule, autrement dit, quand l'accumulation compense l'ablation. Toutefois, lorsque l'ablation est plus grand que l'accumulation, un glacier ne se rétrécit (il n'y a pas mouvement en arrière), mais il continue à couler vers le bas en se amincissant. Il est important de ne pas oublier que quand on parle d'amincissement ou épaississement d'un glacier, ce qui est très à la mode actuellement, puisque beaucoup de personnes et surtout des hommes politiques commencent à réaliser que les changements climatiques ont toujours existé dans l'histoire géologique. Au point de vue de la stratigraphie séquentielle, la présence de vallées suspendues dans une région donnée, suggère que l'a montée relative du niveau de la mer (glacio-eustasie) s'est faite en différents phases.

Vallée en U..................................................................................................................................................................................................U-shaped valley

Vallée creusée par l'érosion glaciaire, dont le profil transversal a des côtés raides et une base presque plate, similaire à la géométrie de la lettre majuscule U. Les géographes pour caractériser la forme des vallées utilisent les expressions "en forme d’U" et "en forme de V". La plupart des vallées appartiennent à l'un des deux principaux types ou à un mélange d'eux, au moins, par rapport à la section transversale de la vallée.

Voir : « Chute Relative (du niveau de la mer) »
&
« Glaciation »
&
« Glacier »

Sur cette photo, on reconnaît une vallée glaciaire suspendue avec sa forme en U, une marche de confluence, très faible, dans lequel la gorge de raccordement est bien marquée. Les termes de vallée glaciaire et vallée en U sont, le plus souvent, synonymes. Le terme auge est également largement utilisé. En fait, la grande majorité des vallées glaciaires ont la forme d'un auge de bois (où certains animaux mangent), avec des flancs abrupts et un fond plat, bien que la morphologie du fond soi, souvent, le résultat du remplissage d'un ancien lac par le cours d'eau qui s'écoule le long de la vallée. La forme en U est la forme créée dès que une vallée est approfondie par un glacier. Cela signifie que la forme en V originelle, qui peut avoir été faite par une rivière, est élargie et approfondie, après que la glace a érodé les parois et le fond de la vallée. Les vallées en forme de V ont un plancher large et lise qui peut contenir des lacs longs et étroits et cours d'eau inadaptés (qui sont très petits pour pouvoirs faire une vallée). Les côtés des vallées en U ou vallées glaciaires peuvent avoir des vallées suspendues, comme le montre cette photo. Les vallées suspendues sont des vallées latérales qui ont été laissées hautes sur les côtés de la vallée principale, dès que celle-ci a été approfondie par la glaciation. Les courants qui s'écoulent des vallées suspendues forment des chutes d'eau (cataractes) importantes, lorsque l'eau s'écoule le long des marches de confluence. Les vallées suspendues peuvent également avoir des sommets tronqués par les glaciers, qui tend à s'écouler de manière plus rectiligne qu'une rivière. Notons que ni toutes les vallées glaciaires sont des vallées en U. Également, ni toutes vallées en U sont glaciaires (la résistance des roches doit toujours être pris en compte). D'autre part, quand un fleuve s'écoule sur en lit alluvial très grand, il peut se former un auge alluvial d'origine non-glacier.

Variation (statistique).............................................................................................................................................................................................Variation

En statistique, variation ou coefficient de variation est une mesure de dispersion qui sert pour comparer à différentes distributions. à des différences. L’écart-type (déviation standard) qui est une mesure de la dispersion est relative à la moyenne et comme deux distributions peuvent avoir des moyennes / valeurs moyennes différents, l'écart de ces deux distributions n’est pas comparable. Ainsi, la solution est d'utiliser le coefficient de variation qui est égale à l'écart type divisé par la moyenne.

Voir : « Courbe Eustatique »
&
« Courbe de Milankovitch »
&
« Réserves »

Le coefficient de variation est, parfois, multiplié par 100, c'est-à-dire, exprimé en pourcentage. L'utilisation du coefficient de variation est recommandé pour des variables quantitatives du type raison (dans laquelle il y a un zéro absolu), tels que la hauteur, poids et vitesse. Si la variable n'est pas du type raison, le coefficient de variation pourra avoir des valeurs négatives et son interprétation dépendra du point de référence (point considéré comme "0" dans l'échelle), ce qui conduit à des interprétations erronées et relatives. Exemple: considérons une distribution à valeur moyenne / moyen de 40 et un écart type de 4. Puis envisageons une autre distribution avec la valeur moyenne / moyenne égale à 5 et un écart-type égal de 4. On notera que l'écart type de la seconde distribution a un poids beaucoup plus importante que dans la première et, cependant, l'écart-type est le mêmes dans les deux cas. En déterminant le coefficient de variation il est possible de savoir de que manière l'écart type est pour la moyenne / valeur moyen. Dans ces exemples, le coefficient de variation est respectivement de 4 / 40 = 0.1 et 4 / 5 = 0.8 . Dans l'interprétation de ces chiffres, on peut dire que dans la première distribution, en moyenne, les écarts par rapport à la moyenne atteindre 10% de cette valeur de celle-ci. Dans la deuxième distribution, cependant, écarts par rapport à la moyenne atteignent environ 80% de celle-ci. Les pourcentages montrent le poids de l'écart-type de la distribution. Comme l'illustre cette figure, lors de la production d'un champ de pétrole, la variation des réserves d'hydrocarbures, autrement dit, l'incertitude des réserves varie avec le temps. Au début de la production les valeurs maxi, mode et mini sont très différents. Toutefois, au fur et à mesure que les hydrocarbures sont produits, le maxi, mode et mini s'approchent les uns des autres jusqu'à une valeur particulière, qui correspond aux total des hydrocarbures produites jusqu'à ce que le champ soit considéré comme dépleté.

Variation du Géoïde........................................................................................................................................................................Geoid Change

Un des changements du géoïde qui doit être inclut dans le terme général d’eustasie (Mörner, 1976) : (i) Elles ont un effet direct sur les variations du niveau des océans (la plupart des registres du niveau de la mer pose le problème de savoir comment séparer le facteur eustatique du facteur crustal) ; (ii) Elles affectent l'océan niveau globalement (bien que avec des signes différents) et se distinguent facilement des effets locaux ; (iii) Il est difficile, voire impossible, de les distinguer des variations glacio-eustatiques et tectoniques.

Voir : « Eustasie »
&
« Eustasie (métaphore) »
&
« Géoïde »

Idéalement, la Terre devrait être une sphère parfaite, composée d'une seule substance, uniformément répartie et avec une densité uniforme. Dans ces conditions, la gravité, lorsqu'elle est calculée à partir de la loi de Newton, aurait la même valeur en tout point de la surface de la terre. Mais en fait, la Terre est composée de trois grandes zones concentriques autour du centre de la Terre (où toute la masse est considérée concentrée pour calculer la gravité ): (i) Noyau, dans lequel la partie interne est solide et la partie externe liquide ; (ii) Manteau qui est la zone où la densité et distribution de la masse varient et (iii) Lithosphère qui est formée par la partie supérieure du manteau et par les deux types de croûte : (a) Océanique qui a une composition plus ou moins, uniforme et (b) Continentale qui est très variable en épaisseur et qui a une composition hétérogène. Par ces raisons, la gravité et la topographie de la surface de la Terre varient d'un endroit à l'autre en raison des différences de densité dans le manteau (influence de différents types et densités des roches, points chauds, courants de convection et irrégularités topographiques et structurelles). La surface équipotentielle de la gravité, plus proche du niveau moyen de la mer, est le géoïde. Elle est la surface de référence pour toutes les mesures de la gravité. La surface du géoïde diffère de l'ellipsoïde triaxial théorique de mètres d'environ +67 pour l'Atlantique Nord et d'environ -100 pour le sud de l'Inde. Cela signifie qu'un bateau qui navigue entre l'Inde et l'Atlantique Nord monte environ 167 mètres sans dépenser de l'énergie, une fois qu'il se déplace le long d'une surface équipotentielle de la gravité. Il est intéressant de noter que dans ces schéma des anomalies d'altitude du géoïde, la plupart de l'Amérique du Sud montre des changements relatifs significatifs du géoïde. Dans la région amazonienne, par exemple, entre Mars et Juillet, le géoïde est plus élevé qu'entre Septembre et Décembre.

Variation Relative (du niveau dre la mer)..................................................................................................................Relative Sea Level Change

L'une des variantes des positions et hauteurs de niveau de la mer par rapport à la Terre qui déterminent la position de la ligne de côte et de la ruptures d’inclinaison de la surface de déposition côtière (plus ou moins, le niveau de base).

Voir : « Aggradation »
&
« Eustasie »
&
« Subsidence »

Bien que les fluctuations globales du niveau de la mer résultant de l'épaississement ou de l'amincissement (partielle ou totale) des glaciers et calottes glaciaires, ainsi que des variations du volume des bassins océaniques (configuration marges continentales et planchers océaniques), il y a, aussi, un certain nombre de processus géologiques régionaux qui peut changer les positions de niveau relatif de la mer, ce qui affecte la position du rivage dans une région déterminée. Parmi ces processus régionaux, on peut citer : (i) Expansion thermique de l'eau de s océans ; (ii) Variations de charge d'eau de fonte ; (iii) Réajustement isostatique ; (iv) Soulèvement ou subsidence des zones côtières par différents processus tectoniques ; (v) Subsidence compensatoire (c'est-à-dire, écoulement latéral des intervalles stratigraphiques mobiles ; (vi) Charge sédimentaire ; (vii) Compaction, etc. Les variations relatives du niveau de la mer peuvent également résulter de variations géodésiques comme les fluctuations de la vitesse angulaire de la Terre ou de la traction polaire (phénomène géologique causée par les variations du flux de la partie liquide du noyau de la Terre, ce qui change l'orientation du champ magnétique de la Terre et donc la position du pôle Nord magnétique). Il est intéressant de noter, que les registres des marées suggèrent une montée globale moyenne du niveau de la mer au cours du siècle dernier, entre 0 - 3 mm par an, bien qu'il n'y ait pas une évidence irréfutable de ces valeurs. Cependant, certains alarmistes, comme l'Agence de l'Environnement des Etats-Unis, prédisent une montée globale du niveau des mers d'environ 15 m jusqu'à 2050 (environ 3 cm par an) induite par le réchauffement climatique anthropique (s'il existe). En réalité, les variations globales et relatives du niveau de la mer existent pratiquement depuis la formation Terre, une fois que sans augmentation de l'accommodation (espace disponible pour les sédiments), la sédimentation dans la Terre serait impossible. Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique tirée au large du Labrador (Canada), les terminaisons des réflecteurs qui définissent les surfaces sismiques, comme les discordances (déterminées par biseaux d'aggradation) permettent la reconstitution des variations relatives et globales du niveau de la mer qui ont le dépôt induit le dépôt de la colonne sédimentaire (voir - Cycle de haute fréquence).

Varve....................................................................................................................................................................................................................................Varve

Une paire d'unités sédimentaires formées chaque année au cours des changements climatiques saisonniers. En règle générale, les varves se trouvent dans les dépôts lacustres glaciaires. L’unité sédimentaire déposée durant l'été a une couleur claire et granulométrie, relativement, grossière, tandis que celle déposée au cours de l'hiver, sous la couche de glace, est de couleur foncée et les grains qui la composent sont beaucoup plus fins. Les varves et le pollen qu'elles contiennent sont utilisés pour interpréter l'histoire des climats récents.

Voir : « Glacier »
&
« Glacio-eustasie »
&
« Lac Proglaciaire »

Sur cette photo, le taux de sédimentation des dépôts glaciaires lacustres est extrêmement facile à déterminé. Chaque paire de strates forme une varve et représente l'accumulation pendant un an. La couche épaisse est déposée durant l'été et la plus mince au cours de l'hiver. Parfois, et surtout dans les couches déposées au cours de l'été, on trouve des cailloux qui ont tombée de la glace en fonte. En général, les couches déposées pendant l'été sont plus claires en couleur et parfois elles ont une granodécroissance vers le haut. Les couches déposées pendant l'hiver sont plus minces et plus foncées dues à des minéraux argileux ou matériel organique qui se déposent par une lente décantation (quand les cours d'eau et lacs sont partiellement gelés). Les varves sont largement utilisées pour étudier la géochronologie. Elles peuvent être comptées pour déterminer l'âge absolu de certaines roches Pléistocène d'origine glaciaire. De toutes les roches rythmiques, autrement dit, des roches sont constituées de laminations alternées de siltites et argiles, ce qui reflète une sédimentation saisonnière, les varves sont l'un des plus importantes. En effet, les varves, qui représentant les plus petits événements enregistrés dans la stratigraphie, contribuent à la compréhension des changements climatiques du passé. Notons que dans un certain nombre de roches rythmiques, que certains géoscientistes appellent rythmites, la cyclicité annuelle, contrairement de celle des varves, n'est pas prouvée. Un autre exemple de cyclicité sédimentaires sont les rythmites de marée, qui dans la plupart des cas (dans les dépôts anciens) est combinée avec rythmites induits par des fluctuations glaciaires, eustatiques et par les fluctiations de la teneur en oxygène des océans.

Vase (boue)...........................................................................................................................................................................................................................Ooze

Sédiment très fin, formée par des particules pélitiques de minéraux argileux, fer, manganèse, carbonate et matière organique, qui se forme, le plus souvent, dans les estuaires, deltas, marais côtiers et grands fonds océaniques.

Voir : « Sédiment »
&
« Matière Organique (types) »
&
« Pélagique (dépôt) »

Notons que (i) Biovase ; (ii) Vase biogénique (iii) Boue biogénique ; (iv) Limon biogénique (v) Vase pélagique, etc., sont synonymes et ils sont traduits en anglais par un seul mot - "ooze", qui désigne un type de sédiments pélagiques ou une substance, qui s'est déposée soit dans le fond des océans, lacs et rivières, et qui contient plus de 30% de matière biogénique. Cela signifie qu'en fonction de l'environnement sédimentaire, la vitesse de sédimentation pélagique est très différente. En effet, elle varie entre 1 mm et 10 cm par 1000 années , dans environnements marins et lacustres, mais elle est beaucoup plus rapide dans des environnements fluviaux. Dans un système fluvial, dû au débordement et subséquent retour de la rivière à son lit ou dû à l'avulsion d'un chenal, il peut avoir formation de vase le long de la plaine inondable, une fois qu'elle est formée par du matériel organique qui a resté submergé par l'eau sur la plaine ou par le lac formé à la suite de l'abandon du canal. La matériel organique qui forme ces dépôts peut être d'origine animale (principalement provenant des poissons) qui forment la boue organique sur le fond ou d'origine végétale. La vitesse de sédimentation de ce type de boue, qui peut donner lieu à la tourbe, est beaucoup plus importante que celle des vases typiquement pélagiques. Parmi les vases composées de particules calcaires, les plus célèbres et abondantes sont : (a) Les vases ou boues avec foraminifères, qui sont de couleur laiteuse et très fréquentes, en particulier, dans l'océan Atlantique, ; (b) Les vases avec nannofossiles calcaires composées essentiellement de coccolithes, plus petits que les foraminifères ; (c) Les vases avec des gastéropodes planctoniques avec des coquilles aragonitiques ; (d) Les vases siliceuses, essentiellement constitués par des frustules de diatomées et radiolaires. Les vases avec des diatomées prédominent dans les mers froides, tandis que les vases riches en radiolaires se forment dans la ceinture équatoriale et en particulièrement dans l'océan Pacifique. À des grandes profondeurs, les vases sont de couleur rouge brunâtre et constitués de minéraux argileux, granules cosmiques, poussière volcanique et des nodules microscopiques.

Vasière Dure (compacte) .....................................................................................................................................................................................Schorre

Vase déposés sur la plate-forme marée haute ("schorre" en anglais), dans laquelle certains espaces (polders) sont conquis par l’homme avec la construction de digues pour éviter que la vase compacte soit inondée par la marée.

Voir : « Plate-forme de haute-marée (vasière dure) »
&
« Marée »
&
« Vasière Molle »

Les vasières compactes et moues de la plate-forme de haute-marée («Schore-Hiss" en anglais) correspondent à des empilements de sédiments marins et fluviaux fins qui sont couverts par la mer à marée haute. La végétation pousse peu sur ce type de dépôt, mais la productivité biologique est très importante. L'abondance de micro-organismes, crabes, vers et mollusques attire des nombreux oiseaux, dont le célèbre l'huîtrier (facilement reconnaissables à leur silhouette noire qui contraste avec la couleur orange du bec orange et dont l'appel aigu caractéristique s'ajoute au fort bruissement du déferlement des vagues sur les rochers où il vit), qui est accusé d'avoir joué un rôle actif dans l'épuisement des ressources. Notons dans la partie inférieure de ces vases, la présence de certaines algues et Moliço (terme portugais qui désigne, indépendamment des espèces, des plantes qui constituent la végétation qui pousse immergé dans les eaux des marais et entre lesquelles on peut citer la Zostera marina ou bande» et la Zostera noltii, connue comme de «Sirgo», «Moss», «Seba» ou «cirgo"), qui favorise l'accumulation de sédiments. La partie supérieure de la vase compacte de haute-marée est colonisée par halophytes comme la salicorne et spartine qui fixent la boue dans leurs racines. Les marais (formations alluviales périodiquement inondées par l'eau salée et occupées par une végétation halophyte ou, dans certains cas, par des manteaux de sel), qui se forment par une montée du niveau du sol, en raison des accumulations successives de sédiments, et qui sont couvertes pendant la marée haute, sont généralement séparés de la vase compacte par une micro-falaise (petite rupture de l'inclinaison du sol). Les marais, qui dans les régions tropicales sont connus par mangroves) fournissent un pâturage de qualité pour les troupeaux de moutons. Dans la photo illustrée dans cette figure, les marais sont couverts par de nombreux plans d'eau qui sont utilisés pour la chasse. Si l'envasement de la baie illustrée dans la photo (Baie de Somme, France) est un phénomène connu depuis de nombreuses années, son intensité accélère l'étendue des marais, qui étaient peu développées au début du XXe siècle, mais qui occupent désormais une superficie importante de l'estuaire et sa progression ne s'arrête pas d'augmenter.

Vasière Mole.............................................................................................................................................................................................................Slikke

Vase déposé dans la plate-forme basse de la marée haute, composées de sédiments fluviaux fins et marins, laquelle est recouverte à chaque marée. Pour cela la végétation est presque absente, mais la productivité biologique est très intense.

Voir : « Plate-forme de haute-marée (vasière dure) »
&
« Marée »
&
« Vasière Dure »

Il y a quelques années, les marais et vasières de marée haute, comme l'estuaire de la Somem (France), illustré sur cette figure découragent les touristes en raison de son paysage qui a été considéré avec hostilité et sans intérêt, c'est-à-dire, considéré comme pas intéressant. Actuellement, la prise de conscience de l'importance écologique des zones humides a modifiée, de façon significative, la perception des appelées paysages captivants. Dans le schéma d'une plate-forme de marée basse illustré sur cette figure, on peut reconnaître : (i) Sable ; (ii) Vase compacte ; (iii)Vase mole ; (iv) Pots de marée ; (v) Chenaux de marée ; (vi) Gradin de la plate-forme de marée haute ; (vii) Îles de la plate-forme de marée basse (marais de marée basse) et (viii) Un cordon littoral. La vase compactée de la plate-forme de marée haute (marais supérieur) qui submerge seulement pendant la marée haute vive, est individualisée de la vase mole de la plate-forme de marée haute (marais inférieur) par la berme de marée marée basse. Comme illustré, la plate-forme de marée haute est immergée, seulement à marée basse en vie. N'oublions pas que la marée basse est le niveau minimum d'eau à la fin de la marée descendante, lorsque le courant est maintenu arrêté et qui dans des marées semi-diurnes (quand il y a deux marées basses dans le même jour), à une plus petite hauteur s'appelle marée basse inférieur en opposition à celle de plus grande hauteur, qui est la marée basse supérieure. D'autre part, la marée basse vive, est la marée basse se produit près des équinoxes. La marée haute marque le niveau maximum d'une marée haute et la marée haute vive est la marée haute qui se produit pendant les équinoxes. La vasière molle a peu de végétation, mais il a une énorme biomasse bactérienne qui joue un rôle clé dans les processus d'auto-purification et de recyclage des organismes morts. Elle abrite une grande variété d'espèces de bivalves (palourdes, coques, etc.), petits gastéropodes de pâturage, crabes verts, et poissons herbivores et les chasseurs (mulets, plies, vivaneaux, etc.). Les vers et les mollusques qui vivent dans vase salée sont la nourriture préférée de nombreux oiseaux.

Vasque.................................................................................................................................................................................................................Solution bench

Petites plates-formes de dissolution à fond plat ou avec lapiaz très petites, avec des fendes, entourées d'un rebord bas (10 à 30 cm). Peuvent apparaître décalées ou non. On attribue l'origine des vasques à élargissement des «ouriçangas» littorales ou mares et à l'usure mécanique et chimique des lapiaz, étant le rebord un témoin de la surface initiale (rebord d’érosion). Parfois le rebord est entière ou partiellement bioconstruit par des mollusques et algues.

Voir : « Karst »
&
« Karst Littoral »
&
«Érosion »

Cette coupe géologique de la Pointe de Jangamo (Cap des Courants au Mozambique) illustre le zonage et les principaux types de microformes du karst littoral, en éolianites, c'est-à-dire, dans des roches formées de sable, parfois calcaires, empilés par le vent (dunes) et des grès de plage : (1) Falaise morte alvéolée, laquelle a des alvéoles de corrosion ; (2) Plate-forme avec des lapiaz (formation géologique résultant du ruissellement dans les roches de type calcaire en forme de ciselures d'une profondeur pouvant atteindre plusieurs mètres) pointues ; (3) Mares littorales ; (4) Viseur de falaise vivante ; (5) Encoche ; (6) Plate-forme avec vasques et mares embryonnaires ; (7) Vasques de plate-forme incrustées d'algues calcaires ; (8) Plate-forme bioconstruite par tubicoles ; (9) Mares côtières; (10) Corniche de déferlement ; (11) Encoche submergé ; (12) Banc de corail mort ; (13) Grès de plage et (14) Éolianites. Les vasques ou plate-formes de dissolution sont, également, très fréquents dans les régions où la ligne de côte est composée de récifs et sables calcaires, comme dans les îles hawaïennes. Une description détaillée des caractéristiques et formation des vasques dans ces îles cet été donné par Wentworth (1939), où le profil de la côte est très similaire à celui illustré dans cette figure : (i) En général, elles ont plusieurs centaines de mètres de long (parallèlement à la ligne de côte) et une largeur comprise entre 1.5 et 20 mètres ; (ii) Elles sont très lisses ; (iii) Leur surface, normalement, a des variations d'altitude qui ne dépassant pas 7-15 cm, sur une surface de 15 x par 30 mètres ; (iv) Le bord extérieur s'élève, plus ou moins, abruptement de l'eau ; (v) La surface est, généralement, de quelques centimètres ou un mètre au dessus du niveau de la mer et il n'y a aucun seuil du coté de la mer ; (vi) Les vasques proprement dites sont formées par calcaires récifaux qui contribuent à la construction des vasques en direction de la mer ; (vii) Ces vasques, surtout dans la partie interne, près de la côte, sont formés par la dissolution du calcaire des mares littorales par l'eau de la pluie.

Vergence....................................................................................................................................................................................................................Vergence

Qualité de ce qui possède des sens opposés, par exemple, des failles, progradations, etc. Synonyme de Polarité.

Voir : « Faille »
&
« Inclinaison de Dépôt »
&
« Polarité (lato sensu) »

L'importance de la vergence ou polarité des objets géologiques est bien illustrée dans cette ligne sismique de onshore de l'Iran. En effet, dans le passé, cette ligne sismique (non migrée) a été interprété de différentes manières, notamment par des géophysiciens ayant peu de connaissances de géologie, ce qui était le cas pour la plupart des géoscientistes en charge de l’interprétation géologique des lignes sismiques, quand nous avons commencé notre carrière professionnel dans la «Compagnie Française des Pétroles," désormais appelée Total SA. Comme on peut le voir, la continuité des réflecteurs est interrompue plusieurs fois, ce qui signifie, qu'il y a différents blocs de faillés séparées par des plans de failles. Les géoscientistes interprétateurs ayant peu de connaissances en géologie, ont toujours eu tendance à interpréter les failles comme normales, en particulier, lorsque les données sismiques étaient non migrées, quand l'inclinaison du plan de faille (vergence) est vers le bloc inférieur (bloc affaissé). Toutefois, ceci est uniquement vrai si les réflecteurs des blocs faillés sont horizontaux, ce qui n'est pas le cas, par exemple, dans cette ligne sismique. Heureusement, en Géologie, il a des règles que les géoscientistes doivent respecter. Ainsi, la plupart des géoscientistes sait bien que si la vergence d'un plan de faille (inclinaison) est vers le bloc soulevé (bloc supérieur), la faille est inverse, ce qui signifie que les sédiments ont été raccourcis. Si la vergence du plan de faille est vers le bloc inférieur, la faille est normale, puisque les sédiments ont été allongés. D'autre part, les sédiments, au même endroit et au même moment, ou sont allongés ou raccourcis, mais pas les deux simultanément. En d'autres termes, si sur une ligne sismique, il y a des failles normales et inverses, elles ont certainement des âges différents et, probablement, les failles normales sont les plus récentes, sinon elles auraient été, plus ou moins, réactivés en inverses par le régime tectonique compressif responsable de la formation de failles inverses. Ainsi, dans cette ligne sismique, comme les sédiments sont raccourcis et soulevées (il n'y a pas évidence d'allongement), le régime tectonique prédominante (postérieur à déposition) a été compressif, et par conséquent, toutes les failles (réactivées ou non) doivent être interprété comme inverses, c'est-à-dire, que la vergence des plans de failles est dans le sens des blocs soulevés.

Vernal (point)...................................................................................................................................................................................................................Vernal

Point dans la sphère céleste où le Soleil se trouve à l'équinoxe de printemps (vernal). Notons que l'hémisphère Nord est considéré comme une référence pour les saisons de l’année.

Voir : «Orbite »
&
« Équinoxe
&
« Cycle de Milankovitch »

Comme illustré dans ce schéma, dans la sphère céleste, l'équateur et l'écliptique se croisent. Les deux intersections sont appelés noeuds. Au cours de son mouvement apparent, le Soleil croise ces deux points, l'un en passant de l'hémisphère nord vers l'hémisphère sud, c'est le nœud descendant, et l'autre quand le Soleil passe de l'hémisphère sud vers l'hémisphère nord (noeud ascendant). C'est ce dernier nœud (nœud ascendant) qui est appelé l'équinoxe vernal ou parfois point de l'équinoxe de printemps. Dans le système de coordonnées équatoriales, les axes ou les références sont les suivantes : (i) Le méridien passant par l'équinoxe vernal, qui définit le méridien zéro pour mesurer monte les ascensions droites et (ii) L'équateur céleste à partir duquel on mesure la déclinaison (positive au-dessus de l'équateur et négatives au-dessous). Ainsi, on peut dire que les coordonnées du point vernal sont les suivants: (a) Ascension droite zéro 0 h (une fois qu'il est situé dans le méridien zéro) et (b) Déclinaison 0 parce que, comme illustré ci-dessus, le point vernal est situé sur l'équateur céleste. En conclusion, l'équinoxe vernal (de printemps), ce qui est redéfinit comme l'intersection de l'équateur céleste et de l'écliptique, change de position avec le mouvement de précession et nutation de l'axe de rotation de la Terre. En raison du mouvement de l'équinoxe de printemps, sont leurs coordonnées au 1er Janvier 2000, à midi, qui servent de référence pour le système de coordonnées équatoriales. N'oublions pas de la même manière que la longitude d'un lieu souligne angle entre le méridien du lieu et un méridien, de référence, l'ascension droite d'une étoile souligne l'angle entre le cercle horaire de cet astre et cercle horaire de référence. Ainsi, de la même façon que le méridien de Greenwich et l'équateur servent de point de référence pour la longitude terrestre, le point vernal sert de référence pour l'ascension droite (coordonnée azimutale du système de coordonnées équatoriales équivalent à l'arc, mesurée à partir de l'équateur céleste, entre les cercles horaires qui passent par le point vernal et par l'astre, respectivement, dans le sens anti-horaire, quand vu de pôle nord céleste). Ainsi, l'ascension droite est toujours mesurée comme un angle exprimé en heures, minutes et secondes du temps sidéral, où une heure équivaut, plus ou moins, à 15 degrés.

 

Vie...............................................................................................................................................................................................................................................Life

Il n'existe pas de définition définitive de ce qu'est la vie. Pour la science, un être vivant est quelque chose qui répond à certaines définitions. Ainsi, sous le point de vue biochimique, les êtres vivants sont des êtres qui contient l'information héréditaire reproductible codée en molécules d'acides nucléiques et qui contrôlent la vitesse des réactions du métabolisme à l'aide de catalyse avec des protéines spéciales appelées enzymes. Cette définition de vie est beaucoup plus sophistiquée que la métabolique ou physiologique. Il y a, aussi dans ce cas, certains contre-exemples: il existe un type de virus qui ne contient pas d'acide nucléique et est capable de se reproduire sans l'utilisation de l'acide nucléique de l'hôte.

Voir : « Matière Organique (types) »
&
« Théorie de l’Évolution »
&
« Photosynthèse »

Localement la vie viole la deuxième loi de la thermodynamique, c'est-à-dire, qu'elle extrait de l'énergie de l'environnement et l'utilise augmentant ainsi le désordre local. Ceci arrive parce que la vie correspond à un système ouvert. Par plus simple que puisse paraître, il est encore très difficile pour les scientifiques de définir clairement la vie. De nombreux biologistes tentent de la définir comme un phénomène qui anime la matière. Cependant, traditionnellement, on considère qu'une entité est un être vivant, s'il exhibe tous les phénomènes suivants au moins une fois au cours de leur vie : (i) Croissance, c'est-à-dire, la production de nouvelles cellules ; (ii) Métabolisme, autrement dit, consommation, transformation et stockage de l'énergie et masse, c'est-à-dire, croissance par l'absorption et la réorganisation de la masse et excrétion des déchets ; (iii) Mouvement mouvement propre ou un mouvement interne ; (iv) Reproduction, ce qui signifie avoir la capacité de générer des entités semblables à eux-mêmes ; (v) Réponse aux stimulus, ou en d'autres termes, la capacité d'évaluer les propriétés de l'environnement qui les entoure et agir en réponse à certaines conditions. Ces critères ont leur utilité, mais leur caractère disparate les rend insatisfaisants à plus d'un point de vue. En effet, il n'est pas difficile de trouver des contre-exemples, ainsi que des exemples qui demandent à être précisés. Il n'existe pas encore aucun modèle généralement accepté pour l'origine de la vie. Plusieurs hypothèses ont été avancées. Notons que les systèmes vivants acquièrent et utilisent de l'énergie libre dont ils ont besoin pour accomplir leurs diverses fonctions combinant réactions exoérgiques (qui se produit avec libération d'énergie) d'oxydation des nutriments avec les processus endoérgiques (qui se produit avec absorption d’énergie) nécessaires pour le maintien de l'état vivant. (Http :/ / pt.wikipedia.org / wiki / Vida)

Virus...................................................................................................................................................................................................................................Viruses

Organismes ou cellules non vivantes. Ce sont des particules d’environ 0.1-0.3 micromètres de diamètre, qui contiennent un simple ou double génome de l'ADN ou de l'ARN. Les virus peuvent se produire uniquement à l'intérieur des cellules vivantes, de bactéries, plantes ou animaux.

Voir : « Vie »
&
« Matière Organique (types) »
&
« Cyanobactérie »

Les virus diffèrent des bactéries parce qu'ils sont beaucoup plus petits, de constitution non cellulaire et parasites intracellulaires. D'autre part, ils sont capables de croître dans des milieux de culture non vivants. Il existe des virus avec spécificité pour plusieurs types de cellules, aussi bien eucaryotes que procaryotes. La stricte dépendance de cellules hôtes se doit à l'incapacité des virus de synthétiser les enzymes nécessaires aux mécanismes de leur propagation. En pénétrant dans les cellules, les virus sont capables d'utiliser les enzymes des hôtes en leur propre bénéfice. Les virus qui parasitent les bactéries, les bactériophages ou simplement phages sont manipulation plus facile, bien que leur étude nécessite des techniques générales de microbiologie, moins longues du au taux de croissance rapide des bactéries utilisées. Quand un phage infecte une bactérie réceptive de deux choses l'une : la lyse (le processus de rupture ou de dissolution de la membrane plasmique ou de la paroi cellulaire bactérienne, qui conduit à la mort de la cellule et la libération de son contenu) ou la lysogénie de la bactérie (état d'une bactérie dans lequel elle transporte l'ADN d'un virus inactif, intégré dans son génome). Quand il n'y a lyse, le métabolisme de la bactéries est réorienté vers la synthèse de l'ADN génomique du virus et des protéines pour produire les particules de phagiques matures. Dès que le matériel cellulaire est épuisé, la cellule éclate et libère les virions matures, capables de ré-infecter de nouvelles bactéries qu'ils rencontrent. Les bactériophages qui provoquent la lyse de bactérie sont appelés virulents ou lytiques. Lorsque l'infection ne conduit pas à la mort de la bactérie, il s’établit entre cette dernière et le virus un rapport désigné par un lysogénie et le phage est appelé phage tempéré ou lysogénique. Dans ces cas, l'ADN phagique est intégrée dans le chromosome de la bactérie, et celle-ci se développe normalement. Parfois, un de ces bactéries entre en cycle lytique et libère des virions capables d'infecter d'autres cellules (http://pt.shvoong.com/exact-sciences/biology/1767169-bactériofagos/). Les rétrovirus sont une famille de particules virales sphériques (0,1 ym de diamètre) qui contiennent un génome formé par deux molécules d'ARN identiques.

Virus (pélagique)..............................................................................................................................................................................................................Viruses

Les virus présent dans un système pélagique.

Voir : « Vie »
&
« Virus »
&
« Cyanobactérie »

La lyse virale (processus de rupture ou de dissolution de la membrane plasmique ou de la paroi bactérienne, qui conduit à la mort de la cellule et à libération de son contenu) est une cause majeure de mortalité bactérienne dans les systèmes pélagiques marins. La mortalité des bactéries pélagique induite par virus pélagiques a des répercussions sur l'abondance et composition des communautés du bactérioplancton (bactéries qui composent le plancton que dérive dans la tranche d'eau et qui occupe des niches écologiques dans les systèmes aquatiques ; beaucoup sont saprophytes et obtiennent leur énergie par consommation de la matière organiques produites par d'autres ; certaines sont autotrophes, et obtiennent leur énergie par photosynthèse ou chimiosynthèse ; ces formes appartiennent à picophytoplancton et comprennent des bactéries des genres Synechococcus et Prochlorococcus) et un effet important dans le cycle des éléments nutritifs microbiens. En plus de tuer les cellules hôtes infectées, la lyse cause la libération de nouveaux virus, des contenu de la cellule hôte, dont le matériel cytoplasmique et structurel, vers l'environnement. Ainsi, le matériel libéré par la lyse virale peut être un substrat virale de haute qualité avec une teneur en azote et phosphore plus important que celui produit par la photosynthèse. S'il y a une source importante de nourriture pour bactérioplancton pélagique, la lyse virale influe sur le recyclage de la matière organique dans la chaîne alimentaire microbienne. Les scientifiques ont montré que le carbone organique dissous libéré par la lyse virale d'une population bactérienne hôte peut être une source importante pour stimuler la croissance des populations bactériennes qui ne sont pas infectées. En conséquence, l'activité virale a tendance à maintenir une production et respiration hétérotrophe dans la fraction bactérienne et donc de réduire le transfert de carbone organique vers des niveaux trophiques supérieurs. Il est généralement admis que 10-30% de la production de bactérioplancton est perdue chaque jour à la suite des infection s virales, et ainsi une grande partie de la production bactérienne peut être libérée comme matière organique dissoute. Il est probable que la production bactérienne est largement soutenue par le recyclage de la lyse virale et qu'une fraction importante de la respiration totale hétérotrophe du plancton marin est le résultat du recyclage lyse virale des bactéries.(http://www.mbl.ku.dk/MMiddelboe/html/the_role.html).

Viscosité (huile).........................................................................................................................................................................................................Viscosity

La résistance à l'écoulement de l'huile ou du gaz. La viscosité du gaz est d'environ 100 fois plus petite que la viscosité de l'huile. Ainsi, un mauvais réservoir pour l'huile, c'est-à-dire, un réservoir avec une perméabilité qui ne permet pas une production économique de pétrole, peut, éventuellement, être un bon réservoir pour le gaz..

Voir : « Huile »
&
« Huile Lourde (pétrole) »
&
« Gaz »

La viscosité est la résistance à l'écoulement d'un fluide. La viscosité est la mesure de la résistance d'un fluide lorsqu'il est déformé par un cisaillement ou extension. Une viscosité élevée signifie que le fluide ne s'écoule pas facilement, comme celle du miel. Une petite viscosité signifie que le fluide s'écoule facilement, comme celle de l'eau ou de l'essence. Dans le langage courant, la viscosité est, régulièrement, corrélée avec l'épaisseur d'un fluide. Un liquide avec une faible viscosité est un liquide peu épais, comme le vin du Porto. Un fluide avec une haute viscosité est fluide épais comme la gelée ou le magma d'un volcan. Un viscosimètre, comme illustré dans cette figure, est un dispositif utilisé pour mesurer la viscosité des fluides. Les unités de la viscosité dynamique, ce qui est une propriété fondamentale, sont le m.m2/s (mètre mètre carré par seconde) ou le mPa.s (mètre Pascal seconde). Si un liquide avec une viscosité de 1 Pascal-seconde (Pa.s) est placée entre deux plaques et l'une d'elles poussé latéralement par une contrainte de cisaillement de 1 Pa (Pascal), elle se déplace d'une distance égale à l'épaisseur du fluide dans une seconde. Dans le système cgs (centimètre gramme seconde), l'unité de viscosité physique (dynamique) est le poise (P). La relation entre le poise et Pascal-seconde est: 10P = 1 kg.m-1.s-1 = 1Pa.s.. La relation entre la viscosité (dynamique) et la densité d'un fluide est la viscosité cinématique dont l'unité est le stoke. Les fluides avec une viscosité constante sont newtoniens. Les fluides avec une viscosité variable sont des fluides non-newtoniens, pour lesquels la viscosité ne peut être décrit par un simple numéro. La température a une grande influence sur la viscosité d'un fluide. Lorsque la température est basse la viscosité augmente. En hiver, les moteurs de voiture ont difficulté à démarrer, car l'huile est plus visqueuse. Dans certains produits, comme l'huile de lubrification, diesel, bitume, etc. , a valeur de la viscosité est fondamentale.

Volcan...............................................................................................................................................................................................................................Vulcan

Montagne ou l'ouverture (cratère) sur la montagne, d'où sortent, plus ou moins, régulièrement, des gaz, tourbillons de feu, roches dans l’état solide et substances en fusion (lave).

Voir : « Point Chaud »
&
« SDR (réflecteur incliné vers la mer) »
&
« Subduction Type B (Benioff) »

Comme illustré sur cette ligne sismique de l'offshore du Pakistan, lorsque le magma atteint la surface de la Terre, éventuellement, mais pas toujours, il entre en éruption et la lave (le terme donné au magma lorsqu'il atteint la surface) s'écoule dans des directions opposées formant une cône ou volcan. Ainsi, on peut dire, qu'une montagne volcanique, généralement, avec la forme d'un cône et un cratère au sommet, se forme autour d'une ouverture ou cheminée par l'accumulation de coulées de lave solidifiées et cendres (petits fragments de roche). De nombreux volcans se forment sur les bords des plaques lithosphériques, où le mouvement des plaques génère magma (marges convergentes) ou permet au matériel mantéllique de remonter à la surface (marges divergentes). Cependant, un grand nombre de volcans sont situés loin des bords des plaques lithosphériques, dans les points chauds, où la croûte terrestre est plus mince. Il existe deux principaux types de volcans: (i) Volcans composites ou stratifiés qui sont très hauts, relativement étroit et construit par une multitude de coulées de lave qui s'amincissent au fur et à mesure qu'on s'éloigne du cratère et (ii) Volcans-boucliers qui, contrairement aux premiers, sont bas, larges, plus ou moins arrondis, avec un sommet plat. Les derniers volcans sont beaucoup moins dangereux que les premiers, une fois les coulées de lave, en général, sont accompagnées de matériaux pyroclastiques. Les volcans composites émettent des débris pyroclastiques, tandis que les volcans boucliers produisent des coulées de lave. Le type d'activité volcanique dépend aussi de l'âge du volcan. Les premières phases de l'éruption sont généralement plus vigoureuses, une fois le magma tente d'atteindre la surface et par conséquent la pression est beaucoup plus grande. Dès que la pression diminue et se forme la cheminée la phase principale de l'activité volcanique. Quand la pression disparaît en raison de l'épuisement du magma, l'activité volcanique diminue de sorte qu'elle se limite à l'émission de gaz, qui, avec le temps, s'arrête également et le volcan entre dans une période de repos.

Volcanisme...........................................................................................................................................................................................................Vulcanism

Processus géologique par lequel le matériel interne et profond d’une planète est ramené et répandu à la surface, bien qu'une petite proportion peut résider quelque temps dans l'atmosphère. Même qu’ils ne soit pas des volcans, les geysers et sources chaudes font partie du volcanisme (eau et l'activité hydrothermale). Dans la plupart des cas, le volcanisme est un processus de refroidissement des planètes. Cependant, certains objets planétaires, comme l'Europe (satellite de Jupiter) a un volcanisme glaciaire, ce qui est une autre forme de volcanisme lié à l'eau.

Voir : « SDR (réflecteur incliné vers la mer) »
&
« Subduction Type B (Benioff) »
&
« Volcan »

Sur la surface de la Terre, il y a plusieurs formes de volcanisme, cependant, la plus importante est lié à la formation des volcans. Toutefois, les volcans peuvent être de différents types et créés par différents processus géologiques. Jusqu'à il y a quelques années, la grande majorité des géoscientistes pensait que la cause principale du volcanisme était la subduction de la croûte terrestre. En réalité, les marges divergentes et particulièrement les marges Atlantiques ont été considérées comme des marges non-volcaniques. Cette conjecture a été complètement réfutée par les études des offshore profonds, notamment par l'interprétation géologique des lignes sismiques régionales, qui suggèrent des quantités massives de volcanisme subaérien. Plusieurs puits d'exploration pétrolière et DSDP (Deep Sea Drilling Project) ont corroboré la présence d'un volcanisme subaérien qui a forcé les géoscientistes de changer radicalement le modèle d'ouverture des marges Atlantiques. Dans cette figure est montré que le modèle qui la compagnie pétrolière Total a proposé pour les marges divergentes type de l'Atlantique (Golfe du Mexique inclus), où, entre la croûte océanique classique (laves en coussins) et la croûte continentale, qui a une limite plus au moins abrupte (sans un amincissement excessif de la croûte continentale), il y a une croûte volcanique subaérien dans laquelle la morphologie des dépôts volcaniques varie en fonction de la profondeur des centres d'expansion (volcans) : (i) Écoulement de lave (profondeur de l'eau, environ 0) ; (ii) Deltas de lave (profondeur d'eau comprise entre 0 et 50 m) ; (iii) Volcanisme explosif (profondeur d'eau comprise entre 0 et 200 m) et (iv) Croûte océanique (laves en coussins), qui se forme dès que la profondeur de l'eau est supérieure à 200-300 mètres.


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Dernière modification : Décembre, 2014