Yardang.......................................................................................................................................................................................................................Yardang
Ride sculpté par le vent dans les environnements désertiques. Les yardangs sont structures allongées, typiquement trois ou plusieurs fois plus long que larges, qui quand vus par-dessus, ressemblent à la coque d'un bateau.
Voir : « Désert »
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« Érosion »
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« Dune »
Les yardangs sont des crêtes d'environ environ 15 m, formées par l'érosion des couches de roche, alternativement, dures et tendres. Les yardangs peuvent être trouvés dans la plupart des déserts. Selon les vents et composition des dépôts, les yardangs peuvent avoir des formes très bizarres (certaines ressemblent à divers des objets et même à des personnes). Dans les yardangs, le côté au vent (exposée au vent) est abrupt et la structure devient de plus en plus basse et étroite au fur et à mesure qu'on s'éloigne du vent. Comme indiqué plus haut, contrairement à la plupart des collines sculptées par l'eau et par la perte de masse, les yardangs sont, généralement, trois fois ou plus longs que larges. Individuellement, les yardangs varient de quelques centimètres à plusieurs kilomètres de long et de quelques centimètres à 30 m ou plus de hauteur. Le long de la base de chaque flanc des yardangs, surtout dans les grandes yardangs, des sillons importants sont très fréquents. Ces sillons, coupés par abrasion, marquent l'emplacement de la partie plus dense de la charge des sédiments transportés par le vent. Les yardangs sont, généralement, plus hauts et plus large sur le côté face au vent, et plus petits et étroits de côte sous le vent (flanc orienté dans le sens du vent). Les yardangs peuvent être isolés ou peuvent apparaître en groupes, appelés champs (ou flotte car ils ressemblent à des coques de bateau inversées). Les petits yardangs d'environ 2-4 m de haut sont, généralement, taillés dans des sédiments semi-consolidés des playas, d'autres sédiments, relativement, massifs ou dans matériaux granulaires. Dans les régions arides avec des vents forts soufflant presque toujours dans la même direction, des yardangs de plusieurs kilomètres de long peuvent être sculptés dans siltstones, grès, argiles, calcaires et aussi, mais rarement, dans les roches cristallines telles que les schistes et gneiss. La plupart de ces grandes yardangs font partie d'une grande surface de terrain rainuré, bien que les flottes ou champs de yardangs sans rainures associés se trouvent, également, en affleurements plus ou moins isolés.
Yprés......................................................................................................................................................................................................................Ypresian
Le plus ancien âge géologique (temps) ou le plus bas étage stratigraphique (roches) de l'Eocène.
Voir : « Temps Géologique »
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« Stratigraphie »
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« Échelle du Temps (géologique) »
Dans l'échelle du temps géologique, l'Yprésien est l'âge de l'époque Éocène, de la période Paléogène, de l'ère Cénozoïque, de l'éon Phanérozoïque, lequel est compris entre, environ, 54.8 millions et 49 millions d'années en arrière. L'âge Yprésien vient après l'âge Thanecien (Paléocène) et précède l'âge Luthétien (Éocène). L'Yprésien est souvent inclus avec le Luthétien dans une sous-époque Éocène Initial. L'étage Yprésien a été introduit dans la littérature scientifique, par le géologue belge André Hubert Dumont en 1850. Dans sa communication à l'Académie royale, le 10 Novembre, 1849 André Dumont a déclaré : «Les terrains de l'Éocène sont divisés en trois systèmes que j'ai appelé Landenien, Yprésien et Bruxelien. Le système Yprésien qui je sépare du Landenien car il me semble plus marin que l'eau douce peu marine et d'eau douce, et parce qu'il a un grand développement dans les collines d'Ypres, en Flandre occidentale, montre, dans sa partie inférieure, un puissant massif argileux, dans sa partie supérieure, des sables à grain fin et avec de la glauconite, qui dans certaines zones contient un banc de nummulites". Le nom Yprésien dérive d'Ypres qui est le nom français de la ville belge d'Ieper (Flandre). Les définitions originales de cette étage sont totalement différentes des définitions modernes. La base de l'Yprésien est définie par une forte anomalie dans les valeurs δ_13C dans MTPE («Maximus thermique Paléocène-Eocène" en anglais). Le profil de référence officielle (GSSP, accord international sur les sections stratigraphiques qui servent de référence pour l'échelle du temps géologique, à savoir "Global Boundary Stratotype Section and Point" em inglês), pour la base de l'Yprésien est le profil Dababiya près de la ville égyptienne de Louxor, bien que la section type originelle soit situé près de la ville d'Ypres. Dans cette région, l'épaisseur des dépôts de l'Yprésien augmente vers le nord, de quelques mètres dans l'extrême sud et sud-est à environ 150 m dans la partie nord du bassin, avec une épaisseur maximale observée dans l'extrême nord-ouest (Knokke : 182 m). Le sommet de l'Yprésien (base de Luthétien) est identifié par la première apparition, dans les fossiles, du foraminifère genre Hantkenina. Notons que les célèbres schistes bitumineux fossilifères de Messel, en Allemagne, sont de l'Yprésien.
Yprésien......................................................................................................................................................................................................................Ypresian
Le plus ancien et plus bas stage de la série Éocène du système Paléogène. L'Yprésien ou Iprésien a duré entre 54.8 et 49.0 Ma, c'est-à-dire, après le Tanécien et avant le Lutétien.
Voir : « Temps Géologique »
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« Échelle du Temps (géologique) »
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« Tertiaire »
La limite du strato-type Yprésien / Lutétien est basée sur un événement qui peut être en corrélation avec la base du Lutétien (stage standard de l’Éocène). Le Lutétien a été défini par De Lapparent, en 1883, et révisée en 1983 par Blondeau qui a proposé un nouveau stratotype, à environ 50 kilomètres au nord de Paris. Le concept de stage Yprésien ou système Yprésien, comme certains géoscientistes disent, a été introduit par A. Dumont, en 1849, pour spécifier les argiles marines et sables glauconitiques sus-jacents qui se trouvent dans la région d'Ieper dans l'ouest de la Belgique. Dumont n'a pas mentionné le stratotype ou la localité type. Ce concept qui a évolué au cours des XIXe et XXe siècles, diffère de la GSSP qui a été ratifiée en 2003 en Dababiya (Egypte). Le Yprésien a duré entre 55.8 (± 0,2) Ma et 48.6 (± 0,2) Ma et représente le plus ancien stage standard de l’Éocène. Pendant Yprésien, après le maximum thermique de l’Eocène Initial, le territoire actuel de la Belgique était couvert par une mer épicontinentale, dont le niveau de la mer a souffert plusieurs variations relatives. Pendant le Yprésien Initial, les conditions géologiques était de haut niveau marin. Dans extrême NO de la Belgique, sous une profondeur d'eau de plus de 200 mètres, existaient des conditions anoxiques. Vers la côte, c'est-à-dire, au Sud et au Sud-Est, les conditions bathyales anoxiques ont, progressivement, changé vers des condition littoraux (50-100 m de profondeur d’eau bien oxygénée). Ainsi, une mer peu profonde recouvrait la région du sud (Bruxelles-Lille), jusqu’au flanc nord des Ardennes qui a formait la ligne de côte. Au cours de l'Yprésien Tardif, le climat subtropical de l'Yprésien Initial a continué, bien que avec une augmentation de température connue sous le nom OCEI. Le niveau de la mer, bien que soumis à des changements substantiels, était beaucoup plus bas que dans l’Yprésien Initial, et la ligne de côte a avancée vers nord d'environ 200-250 km. Le bassin de Paris a émergé de façon permanente dans le cadre du bassin de Londres-Hampshire, tandis que le bassin Belge a été couverte par une mer peu profonde, ce qui a permis le dépôt d'une alternance de sédiments sableux et argileux. Les dépôts de l’Yprésien correspondent à une alternance d’argiles et grès, dans laquelle plusieurs cycles-séquence se sont déposées à la suite de l'interaction entre l’eustasie et tectonique, et où les sables glauconitiques caractérisent les cortèges transgressifs.