Zéro Absolu..................................................................................................................................................................................................Absolute zero

La température la plus basse possible et à laquelle tout mouvement moléculaire cesse.

Voir : « Big Bang (théorie) »
&
« Théorie Astronomique des Paléoclimats »
&
« Glaciation »

Le zéro absolu, ou zéro Kelvin (0° K), correspond à une température de -273.15° C ou -459.67° F. Le zéro absolu est un concept dans lequel un corps ne contiendrait aucune énergie. Cependant, les lois de la thermodynamique montrent que la température ne peut jamais être égale à exactement zéro Kelvin ou -273.15° C. C'est le même principe qui assure qu'aucun système a une efficacité de 100%, malgré le fait qu’il est possible d'atteindre des températures proches de 0° K ou -273,12° C. Cependant, certains objets peuvent être refroidis jusqu’à ce point. Pour un corps arriver au zéro absolu, il ne pourra contenir aucune l'énergie. À températures extrêmement basses, dans le voisinage du zéro absolu, la matière présente de nombreuses propriétés extraordinaires, comme : (i) Supraconductivité (caractéristique intrinsèque de certains matériaux qui une fois refroidis à des températures extrêmement basses, peuvent conduire le courant sans résistance ni pertes) ; (ii) Superfluidité qui est un état anormal des liquides, de nature quantique qui quand ils sont à une température très basse ont une viscosité est nulle ou presque nulle et transmettent la chaleur de manière anormalement élevée ; (iii) Condensation de Bose-Einstein (phase de la matière formée par bosons à une température très proche du zéro absolu, à laquelle une grande fraction des atomes atteint le plus bas état quantique). Afin d'étudier ces phénomènes, les scientifiques travaillent pour obtenir des températures chaque fois plus basses. Jusqu'en 2004, la température la plus basse obtenue pour un condensât de Bose-Einstein était de 450 pK, soit 4.5 × 10^-12 K. La plus basse température déjà obtenue a été de 250 pK, au cours d’une expérience de résonance magnétique nucléaire au Laboratoire de Basses Températures de l'Université de Technologie d'Helsinki. Notons que récemment, la nébuleuse de Boomerang, avec une température d'environ -272° Celsius est considéré comme le lieu le plus froid de l'Univers. Cette nébuleuse qui se trouve dans la constellation du Centaure (une des plus grandes constellations de l'hémisphère céleste sud avec un astérisme, c'est-à-dire, un assemblage d’étoiles, clairement visible, dont les pieds sont formés par deux étoiles brillantes : Alpha et Beta du Centaure, également connues sous les noms arabes Wazn et Hadar) est à environ 5000 années-lumière de la Terre.

Zone........................................................................................................................................................................................................................................Zone

Strates dans lesquelles il existe un taxon particulier ou une combinaison de deux taxa de n’importe quelle hiérarchie. La zone ou biozone est l'unité de base de biostratigraphie. Le temps géologique équivalent à une zone ou biozone est le biochron. La biochronologie est la branche de la biostratigraphie qui utilise fossiles pour déterminer des intervalles de temps.

Voir : « Stratigraphie »
&
« Strate” »
&
« Faune Profonde »

Traditionnellement, les géoscientistes ont divisé les registres stratigraphiques en ensembles rocheux tridimensionnels, qu'ils ont appelé formations qui sont composés de roches d'un type particulier et d’une même origine. Les formations sont, relativement, uniformes et dans la plupart des cas, elles sont composées d'un seul type de roche. Dans certains cas, comme dans les séries deltaïques, les formations peuvent être constituées d'une alternance de différents types pétrographiques. En général, les formations sont appelées de manière géographique, c'est-à-dire, elles reçoivent le nom de la région, village, rivière ou fleuve où elles affleurent et ont été décrites pour la première fois (lieu typique). Ainsi, une formation a, normalement, une section type dans un certain endroit où les limites supérieures et inférieures sont bien définis. Les formations sont composées de membres et rassemblées en groupes qui peuvent être combinés en super-groupes. Toutes ces entités (membres, formations, groupes et super-groupes) sont lithostratigraphiques et indépendants des lignes temps. Leurs limites ne sont pas nécessairement des lignes chronostratigraphiques. Pour cette raison, les géoscientistes ont superposé aux classifications lithostratigraphiques autres classifications, en particulier, biostratigraphiques qui identifient et distinguent les strates par leur contenu fossilifère. L'unité de base de biostratigraphie, qui se base sur relations temporelles données par les fossiles, est la zone. Une zone représente le temps entre l'apparition d'une espèce particulière, à la base de la zone et l'apparition d'une autre espèce à la base de la zone suivante. Une zone peut être définie comme un registre stratigraphique caractérisé par : (i) Une espèce particulière de fossiles ; (ii) Une association de fossiles ou (iii) Une acmé ou zone apogée d’une espèce. Bien que les limites des zones biostratigraphiques ne soient pas des lignes parfaitement parallèles aux lignes temps, les classifications biostratigraphiques peuvent, sans grande erreur, être considérées comme des classifications chronologiques.

Zone d’Ablation...............................................................................................................................................................................Zone of ablation

Zone d’un glacier où la perte de glace par fusion, évaporation et sublimation (transition de la phase solide à gazeuse sans par la phase liquide intermédiaire) excède la chute annuel de neige.

Voir : « Champ de Neige (névé) »
&
« Glacier »
&
« Ligne de Neige »

Sur cette photo (Alean, J., 1982), d’un petit glacier de montagne dans le Nord-Est de la Suisse (Glärnischfirn ou Glärnischgletscher), la zone d'ablation, en aval-pendage de la zone d'accumulation, est évidente. Dans un glacier, la zone d'ablation (ou zone de perte) est la zone dans laquelle la perte annuelle par fonte, évaporation, glaciofracturation et sublimation dépasse le gain annuel de neige et glace (en surface). Dans la grande majorité des glaciers, de ces facteurs, la fusion est le plus important, mais les autres et en particulier la glaciofracturation, clairement visible sur cette photo, peuvent être très important. En cartographie ou dans les photos aériennes, comme l'illustré dans cette figure, la zone d'ablation peut être identifiée comme la zone du glacier au-dessous de la ligne de neige. Souvent, la zone d'ablation contient les cours d'eau résultants de fonte, qui peuvent être : (i) Supraglaciaires, c'est-à-dire, ceux qui s’écoulent sur les glaciaires ; (ii) Interglaciaires, c'est-à-dire, qui s'infiltrent à l'intérieur des glaciers et (iii) Subglaciaires qui s'infiltrent sous les glaciers. La zone d'ablation est, également, un domaine où beaucoup de sédiments se déposent, en particulier, sur les franges du glacier. La survie d'un glacier dépend de l'équilibre entre l'ablation (perte) et l'accumulation (dépôt) de la neige et glace. Lorsque l'ablation dépasse l'accumulation, la ligne de neige (limite entre la zone d'ablation et d'accumulation) recule (devient plus élevée) et, par conséquent, on dit, à tort, que le glacier recule (un glacier ne recule pas, il s’amincit). Cependant, le contraire n'est pas, nécessairement, vrai, comme certains écologistes, en particulier, les convertis, mieux connus par pastèques (vert à l'extérieur, mais rouge à l'intérieur) l’affirment. De nombreux glaciers rétrogradent avec une équilibre accumulation / ablation positif. En réalité, ce qui compte pour la survie d’un glacier est le bilan de la masse du glacier et non s'il rétrograde ou prograde. Un glacier qui est un courant de glace, peut, apparemment, rétrograder, mais si son épaisseur augmente, l'équilibre accumulation / ablation est positif. Ce qui ne veut pas dire, que les changements climatiques qui existent depuis la formation de la Terre (4.5 Ga), et non pas dès que l'homme utilise des combustibles fossiles, produisent des variations de température et chutes de neige qui rompent l'équilibre de la masse des glaciers.

Zone d'Acmé (apogée)....................................................................................................................................................................................Acme zone

Biozone contenant le maximum d'abondance d'un taxon (nom désignant un organisme ou groupe d'organismes). Ensemble de strates ou intervalle stratigraphique caractérisé par l'abondance ou développement de certaines formes, quel que soit leur association ou extension. Synonyme Apogée, Zone Pic ou Zone d’Inondation.

Voir : « Fossile »
&
« Pic d'abondance maximale de la faune (diagraphies) »
&
« Section Stratigraphique Condensée »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d’une ligne sismique de l’offshore Ouest de l'Australie, l'horizon sismique souligné par les flèches correspond à une biozone stratigraphique (terme général que les géoscientistes utilisent pour désigner n’importe quel type d'unité biostratigraphique) de type apogée (zone acmé), ce qui les puits d’exploration, forés, non loin de cette ligne, ont corroboré. Outre les biozones d’apogée, qui sont des bons indices de la position chronostratigraphique, il existe d'autres types de biozones, parmi lesquels on peut citer : (i) Biozone d’Ensemble, qui est un intervalle stratigraphique caractérisé par un ensemble naturelle typique de toutes les formes fossiles présentes ou d'un certain type ou de types de formes présentes ; (ii) Biozone d'Extension (tant verticale qu'horizontale) qui est le regroupement des strates qui représente l’extension stratigraphique d’ un certain élément de l'ensemble total des formes fossiles présentes (zone d’extension du taxon, zone extension coïncidente, zone de lignage ou zone phylogénétique) ; (iii) Biozone d'Intervalle, autrement dit, intervalle stratigraphique entre biohorizons distincts, etc. La biozone d’intervalle, par définition, n'est ni une biozone d’extension d'un taxon particulier, ni la coïncidence de plusieurs taxons et ne possède pas des associations fossiles distinctes ou caractéristiques biostratigraphiques particulières. Notons que la biozone ou zone acmé représente l’apogée ou développement maximum générale, l'abondance maximale ou la fréquence de présence, mais non l’extension totale d'une espèce, genre ou autre taxon. En essayant de définir ce qu'est le développement maximum, c'est-à-dire, de définir les limites d'une biozone d’apogée, cela crée un problème. En effet, le développement maximal peut signifier, par exemple, l'abondance d’exemplaires d'un taxon, mais aussi le nombre d'espèces d'un genre, etc. La zone d’apogée prend le nom du taxon dont la zone de développement maximum la englobe, comme la surface de l’apogée de Didymograptus (Hedberg, HD, 1980).

Zone d’Accumulation (glacier).........................................................................................................................................Accumulation zone

Aire d'un glacier où la neige et la glace s'accumulent ou zone d'un glacier où les chutes de neige excèdent les pertes de glace par la fonte, évaporation, glacio-fracturation et sublimation.

Voir : « Champ de Neige (névé) »
&
« Glacier »
&
« Zone d'Ablation »

Sur cette photo (Alean, J., 1982) du glacier Glärnischfirn ou Glärnischgletscher (nord-est de la Suisse), la zone d'accumulation, en amont-pendage de la zone d'ablation est bien définie par la ligne d'équilibre ou ligne de neige qui les sépare. La zone d'accumulation est la zone où la neige et glace s'accumulent. Les processus d'accumulation qui ajoutent de la neige ou de la glace au glacier, à la glace flottante (iceberg) ou à une couverture de neige, peuvent être des chutes de neige, avalanches, transport par le vent, etc. La zone d'accumulation contraste avec la zone d'ablation (ou zone de perte) qui est la zone dans laquelle la perte annuelle de neige par fusion, évaporation, glaciofracturation et sublimation dépasse le gain annuel de neige et de glace (en surface). La survie d'un glacier dépend de l'équilibre entre l'ablation (perte) et l'accumulation (dépôt) de la neige et glace. Lorsque l'ablation est supérieure à l'accumulation, la ligne de neige (limite entre la zone d'ablation et d'accumulation) recule (devient plus haute) et le glacier s’amincit (il faut éviter de dire que le glacier recule, puisque un glacier étant un courant de glace s’écoule pour autant qu'il existe). L'inverse n'est pas nécessairement vrai, comme certains écologistes, en particulier les récemment convertis (mieux connu par pastèques i.e., verts à l'extérieur mais rouges à l'intérieur) l’affirment. De nombreux glaciers rétrogradent avec une équilibre accumulation / ablation positif. En réalité, ce qui compte pour la survie d’un glacier est le bilan de la masse du glacier et non s'il rétrograde ou prograde. Un glacier, qui est un courant de glace, peut, apparemment, rétrograder, mais si son épaisseur augmente, l'équilibre d'accumulation / ablation est positif. De même la stabilisation des calottes glaciaires dépend en grande partie de glaciofracturation, qui est une forme d’ablation très efficace. Sans glaciofracturation dans l'Antarctique, par exemple, les calottes glaciaires auraient une expansion continue (contrairement à ce qui est montré dans nos chaînes de télévision) un fois que l'équilibre accumulation / ablation est positif. Les changements climatiques, qui existent depuis la formation de la Terre (4.5 Ga) et non pas dès que l'homme utilise des combustibles fossiles, produisent des variations de température et chutes de neige, qui rompent l'équilibre de la masse des glaciers.

Zone Aphotique......................................................................................................................................................................................Aphotic zone

Partie d'un océan ou d'un lac où la lumière du Soleil est très faible ou inexistante. La zone aphotique est, formellement, définie comme la profondeur de l'eau au-delà de laquelle uniquement 1% de la lumière du soleil est présent, autrement dit, la lumière de cette zone est essentiellement d'origine biologique (bioluminescence).

Voir : « Tranche d'Eau de Plate-forme) »
&
« Zone Photique »
&
« Montée Relative (du niveau de la mer) »

La profondeur de la zone aphotique est, fortement, affectée par la turbidité de l'eau et par les stations. Comme l'illustre cette figure, la zone aphotique est sous-jacente à la zone photique (certains géoscientistes ne distinguent pas la zone dysphotique) qui est la partie de l'océan affectée, directement, par la lumière du Soleil. La limite supérieure de la zone aphotique est très variable, mais elle est, rarement, inférieure à 1000 m. Dans certains cas, la limite supérieure peut être plus profonde et certains géoscientistes avancent même profondeurs de l’ordre de 5000 mètres. La température dans la partie supérieure de la zone aphotique peut être légèrement positive. La zone aphotique est le royaume de créatures particulières telles que le calmar géant, anguille pelican (ainsi appelé parce que sa bouche est semblable à celle d’un pélican), calmar vampire, etc. Beaucoup des organismes qui vivent dans les océans dépend de la lumière du Soleil. Les plantes et bactéries telles que le varech (désignation générique pour toutes les plantes marines de la famille des algues, comme, par exemple tels que, par exemple, les sargasses), phytoplancton et photosynthétique utilisent la lumière du Soleil pour obtenir énergie par la photosynthèse. Ensuite, ces organismes sont mangés par des animaux plus gros qui sont à leur tour mangés par des plus grands et ainsi ensuite. En d'autres termes, le Soleil est la base ou le début de la chaîne alimentaire. En outre, la lumière du Soleil, aussi, non seulement chauffe l'eau dans les océans, ce qui est très important, car il rend l'eau assez chaude pour que les animaux soit capables d'y vivre, mais elle induit également la formation de courants marins que de nombreux animaux utilisent pour se déplacer. Lorsque la lumière du soleil pénètre dans l'océan, elle est absorbée, ce qui permet d'envisager trois zones, en fonction de la quantité de lumière qu'elles reçoivent: (i) Zone euphotique ; (ii) Zone Dysphotique et (iii) Zone aphotique. Dans la zone aphotique, il n'y a pas de lumière du soleil. Elle commence à environ 1000 m de profondeur (selon la région) et termine au le fond marin. Les animaux qui y vivent sont rares, mais certaines communautés se trouvent à la proximité de sources hydrothermales profondes, où elles trouvent l'énergie nécessaire pour survivre.

Zone Biostratigraphique............................................................................................................................................Biostratigraphic zone

Ensemble de strates qui sont définies sur la base des caractéristiques d'un taxa (ou taxons) fossile. Synonyme de zone (stratigraphique). Le temps (géologique) représenté par une zone biostratigraphique est le biochron.

Voir : « Biostratigraphie »
&
« Âge Relatif»
&
« Lithostratigraphie »

Une zone stratigraphique, ou biozone, ou tout simplement une zone est un terme général que les géoscientistes utilisent pour décrire n’importe quel type d’unité biostratigraphique. Cependant, comme il y a plusieurs façons de subdiviser les strates en zones biostratigraphiques ou biozones, de nombreux géoscientistes distinguent différentes catégories de biozones : (i) Zone d’ensemble qui est l'intervalle stratigraphique et qui se distingue pour avoir un ensemble naturel caractéristique de toutes les formes fossiles présents, ou d'un certain type, ou types de formes présentes (les zones d’ensemble sont des indices environnementaux, mais, aussi, elles indiquent l'âge, même si elles ne sont pas définies sur la base de l’extension totale du taxa) ; (ii) Zone d'extension (tant verticale que horizontale) qui est le regroupement de strates, qui représente l’extension stratigraphique d'un certain élément de l'ensemble total des formes fossiles présents (il existe plusieurs types de zone d'extension : zone d’extension d’un certain taxon, zone d’extension coïncidente, zone de lignage ou zone phylogénique) ; (iii) Zone d’apogée (acmé) qui est l’ensemble des strates basé dans l'abondance ou développement de certaines formes, indépendamment de leur association ou leur extension (les zones d’apogée ou acmé sont, aussi, appelées zones de culmination ou d’inondation et sont des importantes indices de la position stratigraphique) ; (iv) Zone d’intervalle qui est l’intervalle compris entre biohorizons distinctes (la zone d’intervalle n'est ni une zone d'extension d'un taxon particulier, ni de coïncidence des plusieurs taxa, ni possède associations fossiles distinctes ou caractéristiques biostratigraphiques particulières. La dénomination de la zone d’intervalle utilise biohorizons qui la limitent, commençant par l'horizon inférieur, comme, par exemple, zone d’intervalle Globigerinoides sicanis / Orbukina sutuiralis (Hedberg, HD, 1980). Selon les circonstances, d'autres types de biozones, comme, par exemple, ceux basés sur ichnofossiles (traces), fossiles re-déposés, des changements morphologiques de certaines communautés, etc. peuvent être considérées. Dans cette figure est illustré la célèbre biozone Foerstia (algue pélagique du Dévonien tardif) dans les argiles de Chagrin (Columbus, Ohio, USA).

Zone de Déferlement ...........................................................................................................................................................................Surf zone

Zone où les vagues se lèvent et se brisent, vers l’avant, au fur et à mesure qu’elles s'approchent de la côte.

Voir : « Limite d'action des vagues de beau temps »
&
« Plage »
&
« Plage Intertidale (entre marées) »

Comme le montre ce schéma, la zone de déferlement correspond à la ceinture de l’offshore adjacente à la ligne de côte où les vagues s’effondrent et se brisent. La zone de déferlement est limitée, en amont, par la limite d’irruption du déferlement, et en aval, par la limite externe de déferlement. La profondeur de l'eau dans cette zone est, relativement faible, entre 5 et 10 mètres, c'est-à-dire, que la zone de déferlement correspond, approximativement, à la zone de transformation d’une onde d’oscillation en onde de translation, puisque la profondeur du fond devient inférieure à la moitié de la longueur d'onde. Cette transformation consiste en une augmentation de la courbure de l'onde, avec déséquilibre et effondrement de la crête. Lorsque ondulation (déformation de la surface de l'eau des mers et océans en raison de la propagation des ondes) s'approche de la côte, elle devient plus haute et prend la forme d'ondes pointues de déferlement. La transformation des ondes oscillation en ondes de translation commence quand la profondeur de la mer est inférieure à la moitié de la longueur d'onde des ondes d'oscillation. Les mouvements orbitaux des particules d'eau, juste au-dessus du fond marin, deviennent restreint parce que l'eau ne peut pas se déplacer verticalement. Un peu plus haut, sur le fond marin, l'eau ne peut pas, également, se déplacer plus horizontalement vers l'avant et vers l'arrière. Plus haut, l'eau peut se déplacer un peu verticalement, ce qui combiné avec le mouvement horizontal crée un mouvement orbital elliptique plutôt que circulaire. Les orbites des particules d'eau devient plus circulaire quand elles sont plus éloignés du fond. Le changement des orbites circulaires pour elliptiques diminue la vitesse des ondes, parce que les particules d'eau dépensent plus de temps à faire le tour des ellipses que des cercles. La vitesse des ondes diminue, mais la période reste constant, car l'ondulation continue d'avancer à la même vitesse que les parties les plus profondes. La longueur d'onde diminue également, car la vitesse diminue et la période est constante. Ainsi, les ondes deviennent plus proches, plus grand, plus verticaux et plus instables, ce que les oblige à déferler. Notons que dans les ondes d'oscillation ce qui se déplace vers la côte est la crête et le creux des vagues et non les particules d'eau.

Zone Dysphotique............................................................................................................................................................................Disphotic zone

Zone de l'océan qui s'étend depuis, plus ou moins, 50 mètres de profondeur, où la zone euphotique termine, jusqu'à environ 1000 mètres. La zone de l'océan où la lumière du Soleil suffit pour que les animaux puissent voir, mais insuffisante pour la photosynthèse.

Voir : « Zone Aphotique »
&
« Zone Euphotique »
&
« Zone Photique »

Quand la lumière du soleil entre dans les océans elle est absorbée ce qui permet de considérer trois zones, fonction de la quantité de lumière solaire qu’elles reçoivent : (i) Zone Euphotique ; (ii) Zone Dysphotique et (iii) Zone Aphotique. La zone euphotique s’étend entre la surface et une profondeur d’environ 50 mètres, fonction de l’époque de l’année, heure de la journée, limpidité de l’eau et de la présence de nuages. C’est la tranche d’eau de l’océan où lumière du Soleil est suffisante pour que les plantes réalisent la photosynthèse. Tous le plancton, varech (toutes les plantes marines de la famille des algues) et plancton végétal se trouvent dans la zone euphotique. La zone dysphotique est caractérisée par une présence de lumière du Soleil suffisante pour que les animaux qu’y vivent puissent voir, mais insuffisante pour que les plantes puissent réaliser la photosynthèse. La profondeur de la zone dysphotique est très affectée par la turbidité de l’eau et par les saisons. Généralement, comme illustré, dans ce schéma, la profondeur est, rarement, inférieure à 100 mètres. Cependant, en certains cas, la limite inférieure peut être plus profonde et certains géoscientistes avancent même une profondeur de l’ordre de 5000 mètres. La zone aphotique qui est au-dessous de la zone dysphotique est le royaume dès ténèbres et de créatures très particulières, comme le calamar géant, anguille pélican (appelé ainsi car sa bouche est semblable à celle d’un pélican) calamar vampire, etc. Beaucoup des organismes qui vivent dans les océans dépendent de la lumière du soleil. Les plantes, le varech et le plancton végétal photosynthétique utilisent la lumière du Soleil pour obtenir de l’énergie via la photosynthèse. Après ces animaux sont mangés par des animaux de plus grande taille qui, à son tour, sont mangés par d’autres plus grand et ainsi de suite. La lumière n’est pas seulement la base de la chaîne alimentaire, mais elle réchauffe, aussi, l’eau des océans les rendant plus propices à la vie animal. D’autre côté, la lumière du Soleil induit la formation de courants marins, que beaucoup d’animaux utilisent pour se déplacer. Bien que dans la zone aphotique, il n’y ait pas de lumière, certaines communautés trouvent près des sources hydrothermales profondes l’énergie nécessaire pour survivre.

Zone d’Estran.............................................................................................................................................................................................Swash zone

Zone de la plage où les vagues déplacent la ligne de côte, autrement dit, la partie comprise entre la partie humide (avec de l’eau) et la partie sèche (sans eau). Synonyme de Zone de Ressac ou Zone de Surf.

Voir : « Limite du Jet de Rive »
&
« Ligne de Côte »
&
« Bas de Plage »

Cette photo donne la position instantanée de la ligne de côte ( limite sec - humide) dans la zone d’estran. D’autre côté, comme illustré dans ce schéma (partie supérieure gauche), la zone d’estran est limitée, en amont, par la zone d’irruption de l’estran, et en aval, par a limite de reflux (courant de retrait). Ainsi, la zone d’estran qui est aussi appelée zone de ressac, est la région de la plage alternativement couverte par le jet de rive et le courant de retrait induits par le déferlement des vagues. Le jet de rive est le courant de ressac ou déferlement qui se dirige vers la côte, après le déferlement des vagues. Le courant de retrait est le courant de ressac ou déferlement qui s'écoule vers la mer. Le premier avance vers la plage, perpendiculairement, à la direction des vagues, tandis que la seconde (courant de retrait) qui résulte de l’inversion du jet de rive en raison de la perte d’énergie causée par l’inclinaison et friction du fond de la mer, suit le déclive du fond de la mer. Comme la direction des vagues de la mer n’est pas toujours parallèle a la ligne de côte, les courante de déferlement (jet de rive et courant de retrait) peuvent suivre des trajectoires différentes (la zone d’estran est un milieu hautement dynamique, dans lequel les courants ont des vitesses d’écoulement, qui, fréquemment, dépassent 2 m/s). D’autre côté, dans la zone d’estran, une grande quantité de sédiments est transportée en avant et contre pendage et la différence entre le transporte vers l’aval et vers l’amont détermine si la plage est érodée ou, si au contraire, elle prograde vers la mer. C’est dans la zone d’estran que l’érosion de la ligne de côte est plus évidente. Ainsi, la morphologie d’une plage est déterminée par les complexes interactions entre les vagues, courants, transporte sédimentaire et par sa propre morphologie. Beaucoup d’hypothèses et modèles, basés dans les concepts de divers force et interactions en cause, ont été proposées pour expliquer la morphologies de plage. Il ne faut pas confondre la zone d’estran, qui est la zone de ressac, avec la zone intertidale, qui est a zone entre les marées, autrement dit, l’espace compris entre les niveaux de la marée la plus haut et plus basse.

Zone Euphotique................................................................................................................................................................................Euphotic zone

Tranche d’eau d'un océan ou d’un lac entre la surface et une profondeur d'environ 50 mètres (fonction de la saison, heure, clarté de l'eau et présence de nuages). La zone euphotique est la colonne d'eau de l'océan où il y a assez de lumière du Soleil pour que les plantes effectuent la photosynthèse. Tout le plancton animal et végétale (phytoplancton), et le varech (toutes les plantes de la famille des algues marines) se trouvent dans la zone euphotique.

Voir : « Zone Aphotique »
&
« Zone Dysphotique »
&
« Zone Photique »

La zone euphotique est la couche supérieure des océans qui est baignée par la lumière du Soleil pendant la journée. Cette zone est aussi appelée la zone de lumière ou épipélagique (au-dessus de la mer). La profondeur de la zone euphotique, autrement dit, le passage à la zone dysphotique dépend de la transparence de l’eau. Quand l’eau est claire, la zone euphotique peut être très épaisse. En fait, la zone euphotique est définie en termes de lumière et non en termes de profondeur. Dans cette zone, la lumière du Soleil est suffisante pour que la photosynthèse puisse se faire. Pour cela, beaucoup de plantes et autres organismes photosynthétisantes vivent dans la zone euphotique, où les aliments sont abondants. De l’autre côté, comme la photosynthèse est un processus par lequel la lumière du Soleil et le dioxyde de carbone (CO_2) sont convertis en aliments (énergie chimique contenue dans les hydrates de carbone) et oxygène, elle crée environ 90% de l’oxygène de la Terre. La plupart de l'oxygène est produite par le phytoplancton. Ces premiers producteurs de hydrates de carbone, que certains géoscientistes appellent autotrophes, sont le premier maillon de la chaîne d'alimentation dans les océans. C'est pour cela que beaucoup d'animaux vivent dans la zone photique. En fait, la plus part de la vie dans les océans se trouve dans cette zone, même si elle est la plus petite région en termes de volume d'eau. Les êtres vivants d'un écosystème peuvent être divisés en autotrophes et hétérotrophes. La plupart des êtres autotrophes (algues, végétaux et certaines bactéries) font la photosynthèse. Les animaux,champignons, protozoaires et la plupart des bactéries sont hétérotrophes, ce qui signifie qu'ils doivent obtenir de la nourriture (matières organiques) provenant d'autres êtres vivants ou de leurs produits. Cela signifie que les organisme autotrophes sont à la base des chaînes alimentaires. Notons que la plupart des animaux qui vivent dans la mer se concentrent dans la zone photique, laquelle est définie en termes de lumière et non en profondeur.

Zone de Fresnel.......................................................................................................................................................................................Fresnel zone

Dimension horizontale de la résolution sismique. Les ondes sismiques réfléchies interfèrent de manière constructive où sa trajectoire diffère de moins d'une demi longueur d'onde. La portion de la surface réfléchissante impliquant ces réflexions est la première zone de Fresnel.

Voir : « Coefficient de Réflexion »
&
« Méthode du CDM (sismique) »
&
«Sismique de Réflexion »

Comme indiqué précédemment, les ondes réfléchies par une interface interfèrent de manière constructive lorsque leurs chemins diffèrent de moins de la moitié de la longueur d'onde et que la surface de l'interface réfléchissante est la première zone de Fresnel. En dehors des limites de la première zone de Fresnel, les interférences seront, alternativement, constructives et destructives. Fresnel a montré que la contribution destructive de certaines de ces zones, en dehors de la première zone de Fresnel est déplacée par la contribution constructif des autres zones. Ainsi, la réaction du réflecteur responsable de la réflexion sera, uniquement, celle de la première zone de Fresnel. En d'autres termes, la réflexion qui est supposée revenir vers la surface à partir d'un point est, en fait, réfléchie par une surface qui a des dimensions de la première zone de Fresnel. L'adjectif «première», souvent, n'est pas utilisé par beaucoup de géoscientistes, qui disent simplement zone de Fresnel. Les dimensions de la zone de Fresnel peuvent être calculées géométriquement. Le rayon de la zone de Fresnel dépend de la longueur d'onde, qui est fonction de la fréquence et vitesse. Pour interpréter les variations de l'impédance acoustique, porosité, saturation hydrocarbures, lithologie, porosité - épaisseur, etc., on doit intégrer la totalité de la surface affectée par le processus de migration afin d'obtenir la valeur correcte relative. Par exemple, dans un champ de pétrole, pour computer correctement la porosité - épaisseur d'une campagne sismique 3D, la campagne doit couvrir la totalité de la zone de Fresnel, même en dehors de l'accumulation. D'autre part, comme illustré dans cette figure, dans les profils 2D, dû au fait que les données sortent du plan, le monticule d'algues est observé dans tous les profils qui sont à l'intérieur d'une fenêtre de 300 mètres, qui dépasse les dimensions du monticule. Un profil à 250 mètres est similaire au profil qui passe par le centre du monticule. C'est pour cela que toute la campagne sismique doit s'étendre au-delà de la zone sur laquelle se prétend interpréter les variations d'amplitude d'une distance égale à celle qui est exigée par le processus de la migration.

Zone de Lignage ..................................................................................................................................................................................Ancestry zone

Zone de transition entre les deux groupes taxonomiques supposé dérivés d’un même ancêtre commun. Ainsi, par exemple, l’Australopithecus afarensis présente des caractéristiques mandibulaires qui suggèrent que sa zone de lignage est associée à un ancêtre humain.

Voir : « Théorie de l'Évolution »
&
« Paléontologie »
&
« Univers (âge) »

En paléontologie, les zones de lignage existent uniquement si la théorie de l'évolution est vraie, ce qui semble le plus probable, bien que les créationnistes et en particulier les YEC (YEC, autrement dit, "Young Earth Créationnistes" qui continuent à prétendre que l'âge de la Terre est entre 6000 et 10 000 ans) qui continuent à la nier. N'oublions pas que Charles Darwin, dans l'Origine des espèces, déclarait: «Tous les êtres organiques qui ont vécu sur cette Terre, probablement, ont descendu d'une forme primordiale». En paléoanthropologie (étude des fossiles des hominídes), les confusions taxonomiques entre les zones de lignage augmentent au fur et à mesure que plus de fossiles sont découverts. Par exemple, dans les zones de lignage associées à la transition entre les reptiles et mammifères, la décision de considérer un échantillon comme un reptile ou comme mammifère est parfois très difficile. En fait, les mammifères semblables aux reptiles sont membres du Synapsida (groupe d'animaux qui comprend les mammifères et les animaux plus étroitement liés aux mammifères que n'importe quel autre groupe amniote en vie, c'est à dire, à tout groupe de vertébrés avec quatre pattes et une colonne vertébrale et qui a un œuf adapté à l'environnement terrestre). En effet, techniquement, les mammifères semblables aux reptiles sont appelés synapsides non-mammifères, car ils ont des caractéristiques primitives avec les ancêtres communs de reptiles et synapsides. Essentiellement, les reptiles et synapsides ont une relation de groupe frère plus qu'une relation ancêtre-descendant. Comme l'arbre généalogique des hominidés se développe, les scientifiques observent une grande variété de fossiles avec des caractéristiques qui effacent les barrières non seulement entre l'australopithèque et l'homme, mais aussi au sein de ces catégories taxonomiques où les zones de lignage sont de moins en moins réfutables. Notons que le créationnisme tente de détruire la culture de l'évolution, autrement dit, (i) Défaite du matérialisme scientifique et ses effets destructifs moraux, culturaux et politiques ; (ii) Remplacer les explications scientifiques par des solutions théistes où les humains et la nature sont créés par Dieu.

Zone Limnique.......................................................................................................................................................................................Limnetic zone

Zone superficielle d’un lac, bien éclairée, loin du rivage, occupée par une grande variété de phytoplancton (algues et cyanobactéries) ainsi que du zooplancton, petits crustacés et poissons. Synonyme de Limnétique.

Voir : « Zone Photique »
&
« Photosynthèse »
&
« Cyanobactérie »

Dans les écosystèmes lacustres, il y a trois grandes zones d'habitat: (1) Zone Littorale qui est la la zone d'eau peu profonde, avec la lumière pénétrant jusqu'au fond de l'eau et soutient les plantes et animaux qui vivent enracinées sur le fond ; (2) Zone Limnétique où l'eau permet une pénétration efficace de la lumière qui soutient le plancton végétal et animal et (3) Zone Profonde qui est la zone de fond et des eaux profondes au-delà de pénétration de la lumière et qui soutient les organismes adaptées à l'obscurité. Ainsi, comme illustré dans cette figure, la zone limnétique peut être définie comme celle des eaux illuminées dans une région où le fond d'un lac est trop profond pour soutenir les plantes aquatiques enracinées. Cette zone est occupée par une variété de phytoplancton qui se compose, principalement, d'algues et cyanobactéries, ainsi que du zooplancton composé de petits poissons et crustacés. Dans un lac, la plupart de la photosynthèse a lieu dans la partie limnétique. La zone limnétique est, en fait, l'eau superficielle libre qui est entouré par la zone littorale. Comme elle est bien illuminée (comme la zone littorale), elle est propice au plancton, qu'il soit phytoplancton et zooplancton. Ceci est important parce que sans le plancton aquatique, il y aurait peu d'organismes qui pourraient survivre et certainement pas l'être humain. En fait, une grande variété de poissons et plantes d'eau douce occupent, également, cette zone. N'oublions pas que dans les lacs et étangs la température varie de façon saisonnière. En été, la température peut varier entre 4° C, dans la partie inférieure, et 22° C au sommet. Pendant l'hiver, la température au fond peut être de 4° C , tandis que dans la partie supérieure elle est de 0 ° C (glace). Entre les deux couches il existe un mince bande (thermocline) où la température de l'eau change très rapidement. Pendant le printemps et automne, il y a un mélange des couches supérieures et inférieures en raison de vents et de ce fait la température est plus ou moins uniforme et autour de 4° C. Ce mélange fait circuler l'oxygène dans toute la masse corps d'eau. Dans les lacs et étangs qui ne gèlent pas en hiver, il est est évident que la couche supérieure limnétique est un peu plus chaude.

Zone Photique.............................................................................................................................................................................................Photic zone

Colonne d'eau d'un océan ou lac où il y a assez de lumière pour la photosynthèse. Bien que cette zone, aussi appelée zone euphotique, soit définie en termes de lumière et non en termes de profondeur on peut dire qu'elle dépasse rarement 50 à 100 mètres de profondeur. Synonyme de la zone Euphotique.

Voir : « Zone Aphotique »
&
« Zone Dysphotique »
&
« Zone Euphotique »

Comme indiqué plus haut, la zone photique ou euphotique, que certains géoscientistes appellent, également, zone limnétique est la colonne d'eau où il y a de la lumière du Soleil pour la photosynthèse se puisse réaliser, ou en d'autres termes, le volume d'eau où le taux de de photosynthèse est supérieure à la vitesse de respiration du phytoplancton. La photosynthèse est la transformation biologique de l'énergie lumineuse en énergie chimique. Elle se produit dans les plantes vertes et bactéries photosynthétiques à travers une série de réactions biochimiques. Dans les plantes évoluées et algues, la lumière absorbée par la chlorophylle catalyse la synthèse de hydrates de carbone (C_6H_12O_6) et d'oxygène (O_2) à partir du dioxyde de carbone (CO_2) et l'eau (OH_2). Le phytoplancton est formé des plantes microscopiques, avec peu ou pas de mobilité, qui vivent en suspension dans la colonne d'eau et qui sont transportés par les courants et masses d'eau principales. Un des composants les plus abondants du phytoplancton sont les diatomées qui, parfois, forment des colonies, et les dinoflagellées qui apparaissent, parfois, dans des concentrations élevées et forment ce qu'on appelle les «marées rouges», lesquelles sont, souvent, toxiques. Les plantes du phytoplancton sont les premiers producteurs qui utilisent l'énergie solaire comme source de nourriture. Le point de compensation, où la photosynthèse égale la respiration, marque la limite inférieure de la zone photique. Au-dessus du point de compensation, la population de phytoplancton se développe rapidement car il y a beaucoup de soleil pour soutenir un taux rapide de la photosynthèse. Au-dessous du point de compensation, l'intensité de la lumière du Soleil est très faible et le taux de respiration du phytoplancton est plus rapide que le taux de photosynthèse, ce qui empêche le phytoplancton de survivre. La zone photique des océans et lacs est extrêmement important car le phytoplancton qui est le premier producteur sur lequel tout le reste de la chaîne alimentaire dépend, est concentrée dans cette zone.

Zone de Méandres.............................................................................................................................................................................Meander Belt

Zone d'une plaine d’inondation entre deux lignes tangentes aux courbes extérieures des méandres. Zone dans laquelle la migration du chenal produit une topographie d’accrétion (barres de méandres) et lacs de méandre. N’oublions pas qu'il y a, aussi, des méandres de vallée sinueuse et non uniquement des méandres de plaine alluviale.

Voir : « Barre de Méandre (modèle) »
&
« Méandre »
&
« Plaine Alluviale»

Cette figure montre la simulation d'une plaine de méandres créée par un courant méandriforme dans une plaine alluviale. Le courant commence s'écouler par un chenal rectiligne pour après prendre un écoulement méandriforme et, éventuellement, un écoulement complexe de méandres actifs et méandres abandonnés. Dans ces images, les zones plus récentes occupées par le courant sont en tonalités claires et les plus anciennes sont en tonalités plus foncées. Les zones qui n'ont pas occupées par le courant méandriforme pendant la simulation sont les plus claires. Ce modèle illustre, également, une représentation de la sédimentation dans la plaine d'inondation avec un taux de sédimentation qui décroît exponentiellement avec la distance au chenal actif et avec la hauteur de la plaine d'inondation. Sur la carte topographique de la plaine d'inondation, les zones les plus élevées sont en vert et les plus basses (canal actif) sont en noir. Notons la présence de dépressions de lacs de méandre dans les bras des méandres abandonnés. Évidemment, que ce modèle simule, uniquement, les méandres de plaine alluviale, également, appelés, mais sans aucune raison, méandres libres ou divagueurs, ce qui est le cas lorsque, à une plus petite échelle, les sinuosités des fleuves sont indépendants de la trace de la vallée. Toutefois, les méandres de vallée ou méandres encaissées, quand la vallée serpente comme le fleuve (à la même échelle), sont aussi fréquents que les méandres de la plaine alluviale. Au Portugal, les méandres du fleuve Douro sont peut-être les plus typiques méandres encaissés (ou de vallée). En fait, la vallée serpente (à la même échelle) comme le fleuve. Les méandres des fleuves Tage et Mondego (toujours au Portugal) peuvent être considérés comme des méandres de plaine alluviale, mais les plus typiques sont ceux du Mississippi (Etats-Unis) ou du Danube. Les méandres encaissés peuvent évoluer vers des méandres libres par calibrage de la vallée. La migration des méandres tend, au fil du temps, à calibrer toute la vallée aux dimensions des méandres, transformant, ainsi, les méandres de vallée en méandres de plaine alluviale, ce qui signifie, par exemple, que dans un certain nombre de millions années, la vallée du Douro sera très différente.

Zone de Subduction...................................................................................................................................................................Subduction zone

Région, plus ou moins, rectiligne le long de laquelle une plaque lithosphérique plonge sous autre plaque. Lorsque la plaque descendante est océanique, la zone de subduction se dit de type-Benioff (subduction de type B). Lorsque la plaque plongeante est continentale, la zone de subduction se dit type Ampferer (subduction de type A). Les zones de subduction de type A sont soulignées par un bassin d’avant-pays, tandis que celles du type B sont soulignés par : (i) Une fosse océanique ; (ii) Un alignement des volcans et (iii) Une déformation de la croûte, qui, souvent, conduit à la formation des montagnes.

Voir : « Collision Continentale »
&
« Fosse Océanique »
&
« Subduction de Type-B (Benioff) »

Cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'onshore de l'Allemagne illustre une zone de subduction d'Ampferer ou de type-A, dans laquelle les deux plaques lithosphériques sont continentales. Les sédiments de la plaque plongeante, d'âge Mésozoïque, ont été allongés par des failles (normales) créées par un régime tectonique extensif (σ_1 vertical), tandis que les sédiments de la plaque chevauchante, d'âge Cénozoïque, ont été raccourcies par des failles inverses et des plis créés par un régime tectonique compressif (σ_1 horizontale). Dans les zones de subduction de type A, comme les deux plaques sont de la même nature et de densité similaire, il n'y a presque pas consommation de matériel lithosphérique mais d'accrétion (si elle n'est pas compensée par l'érosion). Cela signifie que la plaque plongeante ne pénètre pas dans l'asthénosphère. Au contraire, dans les zones de subduction de Benioff ou de type-B, comme la plaque lithosphérique descendante est océanique et la plaque plongeante continental (océanique dans certains cas), la plaque descendante, plus dense, entre, peu à peu, dans l'asthénosphère, où elle est consommée. Pour ces raisons, beaucoup de géoscientistes considèrent que les vraies zones de subduction sont celles de type-B, une fois que sont elles qui contrebalancent la création de la croûte océanique au niveau des dorsales médio-océaniques. Les deux types de subduction sont à l'origine de séismes (tremblements de terre). Cependant, les foyers ou hypocentres (points de rupture) des séismes associés aux subductions de type-A sont plus superficiels que ceux induits par les subduction de type-B. D'autre part, uniquement, dans les plaques chevauchantes des zones de subduction de type-B se forment des volcans, plus ou moins, alignés parallèlement à la fosse océanique, probablement, en raison de la consommation de la plaque plongeante dans asthénosphère (formation du nouveau magma).

Zone de Suture...........................................................................................................................................................................................Suture zone

Domaine de la collision entre deux plaques lithosphériques. Une zone de suture est, généralement, caractérisée par une déformation intense, et mise en place de bandes de matériel mafiques et roches océaniques ultra-mafiques. Le terme mégasuture terme a été proposé par A. Bally (1975), pour décrire les régions de la Terre mobiles (chaînes de montagnes avec des roches plissées et faillées) pour témoigner la complexité des phases accrétion et déformation subies par les corps géologiques quand les régimes tectoniques compressives sont prédominants.

Voir : « Collision Continentale »
&
« Subduction de Type-A (Ampferer) »
&
« Subduction de Type-B (Benioff) »

L'exemple le plus typique d'une zone de suture est, certainement, la mégasuture Méso-Cénozoïque illustré dans ce schéma. Cette mégasuture englobe tous les produits de l'activité orogénique et ignée postérieurs à la rupture du supercontinent Pangée et des bassins associés, en particulier, les bassins épisuturaux et les chaînes de montagnes avec des roches plissées et faillées. Cette mégasuture est la contrepartie de l'expansion océanique qui s'est produite depuis la fin de l'ère Paléozoïque (environ 250 Ma). Pendant la formation d'une mégasuture, bien que les régimes tectoniques compressifs (raccourcissement des sédiments) associés aux zones de subduction soient prédominants, les régimes en extension (allongement des sédiments) et la formation de bassins sédimentaires ont, également, un rôle très important. Une mégasuture peut être considérée comme une zone de suture formée par une collision continent-continent ou continent-arc volcanique avec une mobilisation, plus ou moins, importante du socle granito-métamorphique. Elle englobe les zones orogéniques et bassins sédimentaires que lui sont associés. La mégasuture Méso-Cénozoïque, comme illustrée ci-dessus, englobe tous les corps géologiques associés aux phénomènes de subduction de typeA ou B qui ont eu lieu depuis le Pérmo-Trias jusqu'à aujourd'hui. Elle est la contrepartie de l'expansion océanique qui a accompagnée la dispersion des continents après la rupture de la Pangée. D'une certaine manière, on peut dire que la croûte océanique et les marges divergentes sont les équivalents en extension (allongement) des structures de raccourcissement créées dans les zones de compression, associées aux marges convergentes. Notons qu'il peut avoir des structures en extension, tels que des grabens et hémi-grabens, créées par un un régime tectonique compressif avec un vecteur tectonique (σ_t) positive.

Zone de Transit Sédimentaire............................................................................................................................Sediment bypass zone

Zone de non-dépôt soit dans la plaine côtière soit dans la partie supérieure du talus continental ou même dans les parties les plus profondes d'un bassin, généralement, pendant les chutes relatives du niveau de la mer ou même pendant les périodes de bas niveau. Les zones de transit sédimentaire permettent le passage des sédiments vers les zones d'accumulation les plus profondes ou latérales.

Voir : « Apport Terrigène »
&
« Bas Niveau (de la mer) »
&
« Transit Sédimentaire »

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'un détail d'une ligne sismique du Golfe du Mexique, on peut reconnaître, au moins, deux zones de transit sédimentaire associées à des vallées incisées induites par des chutes relatives du niveau de la mer. Les relations géométriques et surtout les surfaces sismiques, définies par les biseaux d'aggradation, suggèrent la présence de trois discordances. La discordance inférieure a été, en partie, érodée par la discordance intermédiaire, laquelle est, facilement, identifiée par la présence d'une vallée incisée, comme la supérieure, qui souligne une zone de transit sédimentaire. L'histoire géologique enregistrée dans ce détail peut être résumée comme suit : (i) Une chute relative du niveau de la mer (eustasie plus subsidence) a mis le niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin ; (ii) La plate-forme continentale (si le bassin avant la chute relative de niveau de mer avait une plate-forme) ou la partie supérieure du talus continental (si la ligne de côte coïncidait, plus ou moins, avec la limite supérieure du talus, autrement dit, si le bassin n'avait pas de plate-forme continentale) ont été exhumés ; (iii) Les embouchures des fleuves ont été déplacées plusieurs centaines ou milliers de mètres vers l'aval ; (iv) Les déplacements des embouchures ont détruit les profiles (provisoires) des fleuves, qui ont été forcés de creuser leurs lits (formation des vallées creusées) pour établir des nouveaux profils d'équilibre provisoires ; (v) Les sédiments provenant de l'érosion ont utilisé les vallées incisées pour arriver aux embouchures des fleuves, où, probablement, ils se sont déposés ; (vi) Pendant les périodes de crue, l'eau des fleuves a débordé les vallées incisées et déposé des digues fluviales naturelles ; (vii) Dès que le niveau de la mer a commencé à monter, il s'est déposé un prisme de bas niveau marin dont la partie supérieure a remplit les vallées incisées ; (vii) Le remplissage des vallées incisées a été fossilisé par un cortège transgressif qui a était, presque complètement, érodé par une nouvelle chute relative du niveau de la mer, ce qui a induit la formation d'une nouvelle vallée incisée.

Zone de Wadati-Benioff................................................................................................................................................Wadati-Benioff zone

Synonyme de zone de subduction de type B ou de Benioff, autrement dit, la zone inclinée que limite deux plaques lithosphériques lorsque la plaque plongeante est océanique. C'est dans cette zone que se trouvent la plupart des foyers des tremblements de terre.

Voir : « Fosse Océanique »
&
« Subduction de Type-B (Benioff) »
&
« Zone de Subduction »

Cette ligne sismique montre le plongement de la croûte océanique au sud de la mer de Chine (plaque lithosphérique plongeante) sous la croûte continentale de l'île de Palawan (Philippines) qui est plaque lithosphérique chevauchante. La plaque océanique est plus lourde, mais plus mince que la plaque continentale. Les structures de compression (failles inverses et plis cylindriques) visibles dans la plaque lithosphérique chevauchante, sous la couverture sédimentaire récente, sont le résultat du régime tectonique compressif qui a raccourci les roches et qui a été créé par le mouvement relatif entre les plaques. Cette géométrie caractérise une zone de subduction (ou de destruction) de type-B ou Benioff. L'expression zone Wanadi-Benioff est utilisée par des nombreux géoscientistes pour honorer les deux sismologues américains Kiyoo Wadati et Hugo Benioff, et non seulement un, qui ont reconnu ces zones caractérisées par l'occurrence de nombreux tremblements de terre. Une zone Wadati-Benioff (ou simplement Benioff) est l'expression sismique des déformations produites par la subduction d'une plaque sous l'autre. Lorsque les deux plaques lithosphériques se rencontrent, il se forme une fosse océanique qui peut avoir des milliers de kilomètres de long. Les zones de tremblements de terre qui sont, plus ou moins, parallèles aux fosses océaniques et qui inclinent, par rapport à l'horizontale, de 40° à 60° s'étendent jusqu'au manteau (plusieurs centaines de kilomètres) le long d'alignements qui peuvent atteindre des milliers de kilomètres de long. La subduction ou destruction de la croûte océanique compense la création de nouvelle croûte océanique au niveau des dorsales médio-océaniques. Cette compensation explique, au moins en partie, pourquoi la Terre n'a pas augmenté de taille depuis sa création, c'est-à-dire, depuis environ 4,5 milliards années (4,5 Ga). Notons que dans le cas des zones de subduction de type A ou Ampferer, contrairement à ce que se passe dans les zones de subduction de type-B, il n'y a aucune consommation ou la destruction du matériel. C'est pour cela que des nombreux géoscientistes ne considèrent pas les zones de subduction du type-A comme des véritables zones de subduction.

Zoobenthos.......................................................................................................................................................................................................Zoobenthos

Sous-groupe d'organismes, généralement, désignés comme benthos. Les zoobenthos sont au milieu benthique, ce que le zooplancton ou les organismes zoopélagiques sont au milieu pélagique.

Voir : « Benthos »
&
« Pélagique (organisme) »
&
« Plancton »

Les géoscientistes appellent zoobenthos à tous les animaux et nombreux protistes hétérotrophes qui vivent dans le substrat des écosystèmes aquatiques. En effet, en biologie marine et limnologie (science des eaux intérieures, quelles que soient leurs origines, mais tenant compte les dimensions et concentration de sels, par rapport aux flux de matière et d'énergie et leurs communautés biotiques), les benthos sont les organismes qui vivent dans le substratum, fixés ou non, au contraire des pélagiques qui vivent librement dans la colonne d'eau. Les benthos ou les organismes benthiques sont les animaux qui vivent associés aux sédiments qu'ils soient marin ou des eaux intérieures, comme, par exemple, les coraux. La plupart des géoscientistes subdivise le benthos en : (i) Phytobenthos, comme les algues, certaines microalgues et plantes aquatiques enracinées et (ii) Zoobenthos, c'est-à-dire, les animaux et beaucoup de protistes benthiques, comme ceux illustrés dans cette figure. Dans les zoobenthos, trois types de faune peuvent être envisagée : (a) Macrofaune qui comprend les animaux visibles à l'œil nu, comme la plupart des crabes, échinodermes (animaux marins, vivant en liberté, sauf pour quelques crinoïdes qui vivent fixés au substratum rocheux et de symétrie radiale), insectes, vers olichaeta (comme les lombrics qui sont couverts par des soies,autrement dit. couverts par des poils, plus au moins, épais et rugueux et du mucus, ce qui facilite le mouvement pour réduire la friction, en même temps qu'aide la formation de galeries pour la fixation au sol) et certaines espèces de poissons ; (b) Méiofaune qui inclut les animaux qui vivent enfouies de façon permanente dans les sédiments soit libres, soit au sein des structures construites par eux, comme, par exemple, des nombreux mollusques tels que les palourdes, et divers types de vers, et (c) Microfaune, qui est composée d'animaux microscopiques qui se développent sur le substratum, en particulier des protistes (organismes unicellulaires ou multicellulaires et ou eucaryotes). Malgré le fait que les zoobenthos soient étudiés, principalement, dans les milieux marins, ils peuvent également être étudiés dans les écosystèmes d'eau douce, comme, par exemple, dans les plaines d'inondation et autres zones humides. (Http :/ / pt.wikipedia.org / wiki / Zoobentos).

Zooplancton..................................................................................................................................................................................................Zooplankton

Plancton hétérotrophe (composé d’organismes qui utilisent le carbone organique pour la croissance), parfois détritivore (compose par des organismes, qui obtient des aliments en consommant des sédiments). Le zooplancton ou organismes zoopélagiques sont au milieu pélagique, ce que les zoobenthos sont au milieu benthique.

Voir : « Hétérotrophique (organisme) »
&
« Pélagique (organisme) »
&
« Plancton »

Le zooplancton comprend des organismes de taille très différente, depuis des petits protozoaires à des grands métazoaires. Le zooplancton englobe des organismes holoplanctoniques dont le cycle de vie est, entièrement, réalisé dans le plancton et des organismes méroplanctoniques qui passent une partie de leur cycle de vie dans le plancton avant de passer à vivre soit dans le necton (ensemble des animaux aquatiques qui se déplacent librement dans la tranche eau, à l'aide d'organes de locomotion, tels que des nageoires ou autres appendices) ou à une existence benthique sessile. Malgré le fait que le zooplancton soit, principalement, transporté par des courants, des nombreux organismes peuvent se déplacer (migration verticale journalière) surtout pour éviter les prédateurs ou pour augmenter la possibilité de trouver des proies. Les foraminifères, radiolaires et dinoflagellées (parfois mixotrophiques, c'est-à-dire, qui se nourrissent de substances inorganiques qu'ils transforment en substances organiques par photosynthèse holophytiques, et directement à partir de substances organiques - saprophytes) sont les groupes protozoaires du zooplancton, probablement, plus importants du point de vue écologique. Comme métazoaires du zooplancton on peut citer les méduses, la caravelle portugaise (Physalia physalis), la bouteille bleue, crustacés comme les copépodes, le krill (ensemble d'animaux invertébrés semblables aux crevettes), vers flèche (quetognates), mollusques, chordés, comme les salpes (petites méduses de la taille d'un pouce qui se trouvent dans les mers froides) et des poissons jeunes. Cette large gamme phylogénétique traduit différent comportements alimentaires : (i) Par filtrage ; (ii) Prédation et (iii) Symbiose avec le phytoplancton autotrophe. Comme le zooplancton se nourrit de bactérioplancton, phytoplancton, d'autre zooplancton, détritus (ou «neige marine») et organismes même nectoniques, il se trouve surtout dans des eaux de surface, où les ressources alimentaires (phytoplancton et autre zooplancton) sont plus abondantes. (Http :/ / en.wikipedia.org / wiki / zooplancton).

 


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Dernière modification : Décembre, 2014