Courbe de Production (carbonates)..................................................................................................................................Carbonate function

Production de carbonate en fonction de la profondeur de l'eau. La pénétration (intensité) de la lumière du soleil dans un milieu aquatique (mer ou lac, par exemple) décroît, de manière exponentiellement, lorsque la profondeur d'eau augmente. La courbe de production de matière organique dans un bassin carbonaté peut être corrélée, par une fonction hyperbolique, avec l'intensité du soleil. En fait, la courbe de production de carbonate a un pic dans la zone de saturation de la lumière, près du niveau de la mer, où la lumière n'est pas un facteur limite de la production, mais il est suivie, en profondeur, par une diminution rapide de la production.

Voir : "Accommodation"
&
"Zone Photique"
&
"Modèle de Dépôt (carbonates)"

La courbe de production de carbonate dépend de la profondeur d'eau. Elle est maximale entre 3 et 10 m de profondeur d'eau. La production de matière organique termine entre 40 - 50 m de profondeur. La courbe de production est fonction de la pénétration de la lumière du soleil. On peut dire qu'à partir de la limite inférieure de la zone euphotique (ou photique), il n'y a plus de production. Toute la population d'organismes répondre à la loi de la croissance sigmoïde, c'est-à-dire, qu'une population répond toujours à la formation de l'espace disponible. Au début, le taux de formation de l'espace libre est supérieur au taux de croissance de la population. Par la suite, c'est le taux de croissance qui dépasse le taux de formation de l'espace. Finalement, le taux de croissance est contrôlé par le taux de formation de l'espace. Rappelons nous que la zone euphotique correspond à la tranche de l'eau (mer ou lac) qui reçoit assez de lumière du soleil pour permettre la photosynthèse. Bien que variable (en raison de la turbidité de l'eau), la zone photique a rarement plus de 50 m. Le soleil est la source ultime d'énergie. Chaque jour 1.5 x 10^22 kJ frappent la Terre, desquels 1% est absorbé par les organismes photosynthétiques et converti en énergie chimique: 6CO_2 + 6H_2O → C_6H_12O_6 + 6O_2, où l'énergie solaire est utilisée pour promouvoir la transformation du CO_2 et H_2O en oxygène (O_2) et glucose (C_6H_12O_6 sucre). C'est de cette manière qu'environ 10^11 tonnes de CO_2 sont fixées globalement chaque année. Par conséquent, on peut dire que la photosynthèse n'est autre chose que la transformation de l'énergie solaire en énergie chimique.

Courbe de Subsidence (bassin).........................................................................................................................................Geohistory diagram

Courbe de subsidence construit en profondeur pour un horizon géologique donnée, par exemple, pour le socle ou la base d'un intervalle sédimentaire, en fonction du temps géologique. Lorsque la paléo-profondeur de l'eau est prise en compte, en chaque projection "âge géologique - profondeur", on obtient la courbe de subsidence totale. Lorsque la courbe de subsidence totale est corrigée de la compensation isostatique (locale) et de la compaction, on obtient la courbe de subsidence tectonique. Cette dernière suggère la profondeur de l'eau que la tectoniques développerait si aucun sédiment se serai déposé.

Voir : "Accommodation”
&
"Subsidence"
&
"Subsidence Tectonique"

Les courbes de subsidence tectonique sont utilisées pour calculer le taux et l'amplitude de la subsidence tectonique, en supposant que la compensation isostatique et la compaction sont instantanés et n'affectent pas la subsidence de la surface de déposition. Les courbes représentées dans cette figure suggèrent des évolutions géologiques différentes. Dans la première courbe (Dolomites), après une extension rapide associée à la phase de rifting, d'âge permien, une première phase de soulèvement, associée avec un régime tectonique compressif est survenue au cours du Trias (phase Cimmérienne Initiale). Plus tard, à la fin du Crétacé, une nouvelle phase de soulèvement semble avoir eu lieu. Dans la deuxième courbe (Amanda 1), la phase de rifting (extension) et la phase de raccourcissement associée à la phase Cimmérienne initiale sont bien marquées ainsi qu'une phase de soulèvement tardif qui, a commencé au début du Tertiaire (dans la région antérieur le soulèvement tardif à commencé plus tard). Dans la troisième courbe, dans la région de Puglia-Gargano, la phase d'extension du Permien (rifting de l'Est de la Méditerranée) est bien marquée, ainsi que le soulèvement de la phase Cimmérienne. Au contraire de ce que suggèrent les courbes précédentes, dans cette région, il n'y a pas eu de soulèvement au cours du Tertiaire. La dernière courbe (zone de Gela), qui commence dans le Trias, suggère qu'aucun régime tectonique compressif a affectée la région. En revanche, elle suggère une accélération de la subsidence à partir du Tertiaire Moyen, associée à un important nouveau régime tectonique extensif.

Cours d'Eau............................................................................................................................................................................................................Stream

Masse d'eau qui s'écoule de manière confinée, autrement dit, dans un lit (chenal) définit par des bancs latéraux. Selon leur localisation et certaines caractéristiques un cours d'eau peut être un ruisseau, rivière, fleuve, etc.

Voir : "Courant (cours d'eau)"
&
"Fleuve"
&
"Courant Descendant"

Un courant est un cours d'eau qui chenalise les eaux de ruissellement. Dans un courant on distingue les parties suivantes : (i) Source, l'endroit où l'eau sort naturellement de terre, ou par métonymie le point où cette eau jaillit ; (ii) Fontaine, le point où il émerge d'une trajectoire souterraine à travers des sédiments peu consolidés ou à travers des grottes (dans les régions calcaires, où la karstification est abondante, un courant peut avoir un parcours souterrain plus ou moins long), autrement, la source ou tout autre point d'où l'eau jaillit ; (iii) Amont, la partie d'un courant près de la source et opposée à l'aval ; (iv) Confluence, c'est-à-dire, le point où deux cours d'eau se rejoignent (lorsque les deux cours d'eau ont à peu près la même importance, on dit que la confluence est le point d'union ; (v) "Levada" est un segment de droite est où le courant s'écoule sans agitation ; (vi) "Puits, la zone où le courant est profond et s'écoule plus lentement ; (vii) Banc, qui est un segment ou une zone où la profondeur de l'eau est plus petit et par conséquent, plus turbulent ; (viii) Chenal, qui correspond à la dépression créée par l'érosion qui produit l'écoulement du courant ; (ix) Plaine d'Inondation, autrement dit, la région adjacente au cours d'eau qui est susceptible d'être inondée quand l'eau déborde ; (x) Poste de contrôle, autrement dit, le point de démarcation le long de la trajectoire du courant utilisé comme une marque de référence et où ont installés les appareils de contrôle ; (xi) Thalweg, qui est la section longitudinale du courant ou la ligne qui joigne le point le plus bas du chenal à chaque étape depuis la source à l'embouchure (thalweg correspond à la ligne médiane du courant où les deux les versants se croisent) ; (xii) Périmètre mouillé qui est le point où la surface du cours d'eau rencontre les parois du chenal ; (xiii) Rupture d'inclinaison ou le point du profil du courant où il y a un changement abrupte de l'inclinaison du thalweg ; (xiv) Cascade ou chute d'eau à partir d'une rupture de l'inclinaison et (xv) Embouchure, c'est-à dire, la partie terminale d'un fleuve, (endroit où il se jette dans la mer.

Cracking ...................................................................................................................................................................................................................Cracking

Cassure des grandes molécules d'hydrocarbures en molécules plus petites et plus utiles. Cette cassure peut être faite à des températures et pressions très élevées, sans catalyseur, ou à des températures et les pressions beaucoup plus basses, mais en présence d'un catalyseur.

Voir : "Huile Lourde"
&
"Réserves"
&
"Ressources"

Le craquage des hydrocarbures correspond à une décomposition thermique, ce qui signifie que les grandes molécules d'hydrocarbures, quand, suffisamment chauffées, sont cassés en molécules plus petites. Les hydrocarbures sont bouillis et les gaz résultants passent à travers une poudre d'oxyde d'aluminium (Al_2O_3) qui agit comme un catalyseur (substance qui favorise la destruction de composés chimiques), qui fournit une bonne surface pour le craquage se produire. Le craquage dans les raffineries de pétrole permet la production de produits légers tels que le GPL ("gaz de pétrole liquéfié») et de l'essence à partir des produits des fractions plus lourdes de la distillation du pétrole. Le FCC («Fluid Catalytic Cracking») produit de l'essence de haute rendement et GPL, tandis que l'hydrocraquage produit du carburant pour avions à jet, diesel, naphte et du GPL. Le craquage thermique est, généralement, utilisé pour enrichir les fractions lourdes ou pour produire des fractions légères ou distillât, combustible de chauffage et / ou du coke de pétrole. Le programme Temis du BEICIP est utilisé dans la modélisation (2D, c'est-à-dire, deux dimensions) des bassins sédimentaires pour pronostiquer si un certain prospect pétrolier, avant d'être testé par un puits d'exploration, contient du pétrole ou du gaz. Ce programme, illustré dans cette figure, utilise un procédé de craquage thermique qui représente en détail le GOR (rapport gaz pétrole) et API (densité du pétrole de l'Institut Américain du Pétrole) des hydrocarbures générés par craquage (primaire et secondaire) et les algorithmes les trois phases de migration des hydrocarbures qui contrôlent les changements de composition et la phase. En outre, le programme Temis 2D modèle la migration primaire, secondaire et tertiaire des hydrocarbures à partir la loi multiphasique de Darcy. Le schéma numérique du volume finit assure la loi de Goguel (conservation de la masse) et, ainsi, la validité des résultats. La séparation du transport e de la phase est couplée entièrement sans compromettre ni le comportement de la phase ni des équations de flux.

Cratère ............................................................................................................................................................................................................................Crater

Dépression circulaire causée par une activité volcanique intense. Une dépression causée par le choc entre deux corps célestes, par exemple, quand une météorite frappe la Terre s'appelle cratère d'impact. Synonyme de Caldeira.

Voir : "SDR (réflecteur incliné vers la mer)"
&
"Volcan"
&
"Volcanisme"

Dans cette ligne sismique de la Mer du Nord, une tentative d'interprétation géologique est proposée pour expliquer la forme et géométrie du mont sous-marin de Darwin. Bien que la position de la digue verticale d'alimentation du matériel volcanique soit spéculative, la morphologie et la structure interne (configuration des réflecteurs) du mont sous-marin sont évidentes. Le cratère correspond à la dépression centrale dans la partie supérieur du mont sous-marin. Ce cratère s'est construit, peu à peu (construction verticale), au fur et à mesure que les laves sub-aériennes coulaient dans des directions, plus ou moins, opposées. Dans la partie supérieure et épaisse du mont sous-marin (parties contiguës à la cratère), les inclinaisons des réflecteurs sont beaucoup plus fortes que dans la partie inférieure la plus éloignée. Ce comportement structural indique, à peu près, le sens de l'écoulement et l'aggradation des laves sub-aériennes, une fois que sous l'eau, le matériel volcanique ne coule pas. Comme l'écoulement peut être suivi sur plusieurs kilomètres, il est très probable que les laves étaient aériennes ou sub-aériennes. Cette conjecture est corroborée par les résultats du puits DSDP ≠ 163/6-1 (situé à l'extrémité gauche de cette ligne sismique) et aussi par la morphologie en gradins (deltas de lave) du mont sous-marin. En fait, dans les détails de cette ligne (comme on le voit, aussi, dans le grand gradin qui marque l'extrémité SE du mont sous-marin), les réflecteurs internes correspondent à des biseau de progradation fortement inclinés. Le mécanisme géologique, le plus probable pour expliquer la morphologie et la configuration interne de cet intervalle volcanique, est une construction progressive du mont sous-marin, dans un environnement sub-aérien (entre mers épicontinentales ou d'autres grandes étendues d'eau), dans lequel les laves s'écoulaient, normalement, depuis la cratère en direction opposée. N'oublions pas, que dès que les laves entrent dans un corps d'eau, elles se solidifient rapidement, créant des falaises abruptes, comme celles illustrées ci-dessus, que certains géoscientistes appellent les deltas de lave (ou marches de lave).

Craton ..............................................................................................................................................................................................................................Craton

Zone stable des continents qui a échappée à l'activité orogénique dans les derniers 2G années. Un craton est composé, principalement, de roches granitiques et métamorphiques.

Voir : "Supercontinent"
&
"Subduction de Type-A (Ampferer)"
&
"Orogénie"

Habituellement, les cratons sont des régions de stabilité, où pendant de longues périodes géologiques il n'y a pas eu formation de montagnes. Ils peuvent être, partiellement, couverts par les couches sédimentaires peu épaisses, comme dans l'Asie Centrale et dans la partie centrale de l'Amérique du Nord. Parfois, ils sont entourés par des chaînes de montagnes jeunes constituées par des sédiments très déformés, appelées orogènes. Les cratons sont subdivisés géographiquement en provinces géologiques. Une province géologique est une entité spatiale avec des attributs géologiques communs. Une province géologique peut inclure un seul élément dominant comme un bassin structural, une chaîne de montagnes ou un certain nombre éléments associés contigus. Les provinces géologiques adjacentes peuvent être semblable au point de vue structural, mais considérées séparément du fait qu'elles ont des histoires différentes. Le processus par lequel les cratons se forment est appelé cratonisation. Les premiers grand cratons se sont formés pendant l'Archéen. En effet, durant le début de l'éon archéen, le flux de chaleur terrestre était, probablement, trois fois plus grande que ce qu'il est aujourd'hui, parce que la concentration d'isotopes radioactifs et la chaleur résiduelle étaient beaucoup plus grande. L'activité tectonique et volcanique était, également, beaucoup plus élevée, le manteau terrestre beaucoup plus fluide et la croûte plus mince. Cela a été le résultat non seulement d'une formation très rapide de la croûte océanique dans les dorsales océaniques et points chauds, mais aussi d'un recyclage rapide de la croûte océanique par les zones de subduction et, en particulier, par les zones de subduction B ou de Benioff. Probablement, la surface de la Terre s'est éclatée en des nombreuses plaques lithosphériques (plaque tectoniques) relativement petites avec beaucoup d'îles et arcs volcaniques associés. Des petits proto-continents (cratons) se sont formés, au fur et à mesure, que les roches de la croûte étaient fondues, ré-mixées par les points chauds et recyclées dans zones de subduction de Benioff. Certainement, il n'y a pas eu de très grands continents archéens. Il semble que les petits continents étaient la norme, une fois que la coalescence était difficile en raison du haut taux d'activité géologique.

Cratonisation .............................................................................................................................................................................................Cratonisation

Formation d'une grande et stable portion de la croûte continentale. Les cratons sont les régions centrales des grands continents, avec une topographie douce, qui forment la plupart des terrains continentaux.

Voir : "Subduction de type A (Ampferer)"
&
"Craton"
&
"Granite"

Dans cette figure on peut voir le craton Slave, situé dans le NO du Canada, près de Yellowknife, qui constitue le segment NO du Bouclier Canadien du grand craton de l'Amérique du Nord. Le craton Slave est un fragment de l'ancienne croûte continentale, entouré de marges continentales divergentes du Paléo-Protérozoïque. Les cratons, comme celui de Slave, sont des traces qui témoignent segments des anciens systèmes pré-tectonique et tectonique dans lesquels ils se sont formés. Le craton Slave s'est formé par la rupture d'un immense masse continental de l'archéen et témoigne un complexe, spatialement, hétérogène de la croûte terrestre, dont l'accrétion (croissance) a duré environ 1.5 Gy. La masse terrestre originale pourrait avoir été le spéculative supercontinent Kenorland (Archéen Tardif) ou, plus probablement, une masse terrestre, plus petite, appelée, souvent, super-craton Sclavia. En général, la cratonisation de la Terre peut être résumée comme suit : (i) Au début du Précambrien, intense bombardement de la Terre par des météorites jusqu'à, plus ou moins, 3,8 Ga ; (ii) Les premiers blocs de croûte continentale se sont formés à partir du manteau ; (iii) Les premiers blocs continentaux ont augmenté par accrétion de nouveaux terrains métamorphiques produits par orogenèse ; (iv) Initialement, les blocs continentaux étaient, plus ou moins, dispersés ; (v) Peu à peu, les blocs continentaux primitifs ont été érodées ; (vi) Le matériel détritique résultant de l'érosion des blocs continentaux primitifs s'est déposé sur les plate-formes continentales adjacentes ; (vii) La formation de chaînes de montagnes et le métamorphisme associé ont déformée et transformée les sédiments marins qui ont servit de ciment lors de l'agglutination de ces blocs (supercontinents), qui sont l'ossature des continents actuels ; (viii) Ces ensembles continentaux stables constituent les cratons, qui sont essentiellement composés de granite et gneiss ; (ix) Plusieurs cycles de fracturation des supercontinents et d'agglutination des continents formés par fracturation semblent avoir existé dans l'histoire de la Terre.

Crétacé ....................................................................................................................................................................................................................Cretaceous

L'une des principales divisions des temps géologiques, limitée entre la fin du Jurassique (environ 144.2 millions années en arrière) et le début de l'époque Paléocène (environ 65 Ma). Le Crétacé est la plus longue période géologique du Mésozoïque.

Voir : "Temps Géologique"
&
"Mésozoïque"
&
"Eustasie"

Le Crétacé marque la limite entre le Mésozoïque et Cénozoïque. Le Crétacé est subdivisé en Crétacé Inférieur et Supérieur. De bas en haut, selon J. Hardenbol et al., (1998), le Crétacé Inférieur est subdivisé en : Berriasien (144.2 ± 4.0 à 137.0 ± 3.0) ; Valanginien (137.0 ± 3.0 à 132.0 ± 2.0 Ma) ; Hauterivien (132.0 ± 2.0 à 127.0 ± 1.5 Ma) ; Barrémien (127.0 ± 1.5 à 121.0 ± 1.0 Ma) ; Aptien (121.0 ± 1.0 à 112.2 ± 1.0 Ma) ; Albien (112.0 ± 1.0 à 98.9 ± 0.9 Ma). Le Crétacé Supérieur se subdivise en: Cénomanien (98.9 ± 0.9 à 93.5 ± 0.8 Ma) ; Turonien (93.5 ± 0.8 à 89.0 ± 1.0 Ma ); Coniacien (89.0 ± 1.0 à 85.8 ± 0.7 Ma) ; Santonien (85.8 ± 0.7 à 83.5 ± 0.7 Ma) ; Campanien (83.5 ± 0.7 à 71.3 ± 0.6 Ma) et Maastrichtien (71.3 ± 0.6 à 65.0 ± 0.3 Ma). La limite entre le Crétacé et Tertiaire est l'un des événements les plus dramatiques de la Géologie. L'analyse statistique des fossiles marins suggère que la grande diminution de la diversité a, probablement, été causée par des extinctions massives et non par une diminution de la spécification des espèces. Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer les extinctions entre le Crétacé et Tertiaire. Elles sont basées, principalement, sur l'impact d'une météorite ou une augmentation significative du volcanisme. Certaines d'entre elles entrent en compte avec ces deux éléments. Cependant, un autre scénario entre en ligne de compte avec : (i) Un impact avec un corps extraterrestre ; (ii) Le volcanisme et (iii) Une régression, ce qui signifie, que les communautés terrestres et marines ont subi les conséquences des changements ou des pertes de leurs milieux naturels. Ainsi, par exemple, les dinosaures qui étaient les plus grands vertébrés de l'époque, ont certainement été les premiers à être touchés par les changements environnementaux en même temps, que l'extrusion de matières volcaniques a stérilisé des importants régions de la planète. La différence entre cette dernière hypothèse, et celles qui invoquent uniquement une seule cause, c'est que celles-ci n'expliquent pas en soi l'amplitude des extinctions.

Crête (de l'onde)........................................................................................................................................................................................................Wave-crest

Partie convexe d'une onde, si elle est une vague océanique ou une onde acoustique.

Voir : "Longueur d'Onde"
&
"Crête de Plage"
&
"Hauteur (d'une vague)"

Sur cette photo, les crêtes des vagues sont clairement visibles. Elles sont, plus ou moins, équidistantes les uns des autres et les lignes des crêtes sont, pratiquement, parallèles entre elles, mais obliques à la ligne de côte. Naturellement, dans ces conditions il se forme un courant littoral, une fois que la direction des courant d'afflux du courant (perpendiculaire à la direction des lignes des crêtes) et de retrait (selon la pente du fond marin) sont différents. En termes scientifiques une onde est une perturbation qui se propage dans l'espace et temps et que, normalement, transfert de l'énergie. Cependant, tandis qu'une onde mécanique se propage dans un milieu qui quand déformé est capable de produire des forces élastiques de restauration, une onde du rayonnement électromagnétique (et probablement aussi un un onde de rayonnement de la gravité) voyage dans le vide, autrement dit, elle n'a pas besoin d'un milieu quelconque pour se propager. Ainsi, les ondes de la mer (vagues) voyagent et transfèrent de l'énergie d'un point à un autre par des oscillations autour de points fixes et, souvent, avec peu ou pas de mouvement des particules du milieu. Les ondes périodiques sont caractérisées par des crêtes (points hauts) et des creux (points bas) et peuvent, généralement, être classées en ondes transversales et longitudinales. Les ondes transversales ont des vibrations perpendiculaires à la direction de propagation, alors que les ondes longitudinales vibrent parallèlement à la direction de propagation. Quand un objet se déplace vers le haut et vers le bas dans les vagues d'un lac ou la mer, il suit une trajectoire orbitale, une fois que les ondes ne sont pas sinusoïdales, mais une combinaison d'ondes transversales et longitudinales. La longueur d'onde (∂), qui est la distance entre deux crêtes ou caves consécutives est, généralement. donnée en mètres. Le nombre d'onde (k) est associée à la longueur d'onde (∂) par la relation mathématique k = 2π / ∂. La période T est le temps d'un cycle complet d'oscillation d'une onde qui est, le temps entre deux crêtes consécutives. La fréquence f (ou v) qui est le nombre de périodes par unité de temps (généralement une seconde), est exprimée en hertz: f = 1 / T. La longueur d'onde, c'est-à-dire, la distance entre deux crêtes consécutives est fonction de la profondeur de l'eau, laquelle correspond, approximativement, à la moitié de la longueur d'onde.

Crête de Berme (de la plage)....................................................................................................................................................................Berm-ridge

Limite de la berme qui dans l'arrière-plage ressemble à une petite terrasse avec une faible pente du côté de la mer.

Voir : "Plage"
&
"Berme (de plage)"
&
"Zone d'Estran"

Dans cette photographie aérienne de l'Île de Plum (EUA), prise à marée basse, il est facile à reconnaître une plage barrière ou cordon littoral, autrement dit, une île allongée de sable, plus ou moins, parallèle à la côte et séparé de celle-ci par un marécage (baies ou lagunes existent, parfois, entre la côte et les cordons littoraux). Dans ce cas particulier, de l'aval vers l'amont, on peut distinguer : (i) Plage intertidale, qui comprend de pré-plage, plage basse et plage moyenne ; (ii) Plage Haute ; (iii) Arrière-plage ; (iv) Dunes transversales ; (v) Végétation de la zone de débordement ; (vi) Une végétation plus dense de type forêt ; (vii) Un vieux éventail de débordement ; (viii) Haut Marais et (ix) Marais Bas. La crête de la berme correspond à la ligne d'inflexion entre le premier gradin et la première berme de plage. Moreira (1984) dit : (a) La surface atteinte par les vagues est modélisée en plusieurs marches appelées gradins de plage ; (b) Les gradins de plage sont formés par une plate-forme (berme de plage) et un abrupt ; (c) La ligne d'inflexion entre la berme et l'abrupt de chaque gradin est la crête de la berme ; (d) La crête berme la plus haute est la crête de la plage ; (e) Ces formes se modifient en fonction de la marée et de hauteur des vagues ; (f) Le gradin le plus bas marque la limite entre la plage moyenne et la plage haute ; (g) Le gradin le plus bas est, par fois, recoupé en croissants successifs (croissant de plage), qui sont semi-circulaires (concavité vers la mer) et séparés par des extrémités effilées appelés des ailes ou pointes de croissance ; (h) La partie plus concave est à la tête du croissant, qui a un petit creusement à la base appelé l'alvéole de croissance ; (i) Les croissants de plage se forment pendant la marée montante, due aux mouvements d'inversion et interférence des courants de ressac. Les cordons littoraux, normalement, se forment en chaînes. Chaque cordon (île barrière) est séparé de ses voisins par une barre (entrée). La longueur d'un cordon littoral varie entre 3 et 100 km et la largueur peut atteindre 3 km. Le nombre de barres d'une chaîne de cordons littoraux est fonction des vagues et marées. Les vagues de forte énergie ont tendance à fermer le barres, tandis que l'écoulement des courants de marée a tendance à les ouvrir.

Crête de Plage...............................................................................................................................................................................................Berm-ridge

La plus haute crête de berme, autrement dit, la limite en amont des bermes qui dans l'arrière-plage ressemblent à des petites terrasses avec des faibles talus vers la mer.

Voir : "Plage"
&
"Berme (de plage)"
&
"Zone d'Estran"

Dans cette photographie aérienne de l'Île de Plum (EUA), prise à marée basse, il est facile à reconnaître une plage barrière ou cordon littoral, autrement dit, une île allongée de sable, plus ou moins, parallèle à la côte et séparé de celle-ci par un marécage (baies ou lagunes existent, parfois, entre la côte et les cordons littoraux). Dans ce cas particulier, de l'aval vers l'amont, on peut distinguer : (a) Plage intertidale, qui comprend de pré-plage, plage basse et plage moyenne ; (b) Plage Haute ; (c) Arrière-plage ; (d) Dunes transversales (dunes, dont la direction est, plus ou moins, perpendiculaire à la ligne de côte) ; (e) La végétation de la zone de débordement. La crête de la plage représentée sur cette figure correspond à la ligne d'inflexion entre la dernière gradin et le dernière berme de plage. En fait, dans la plage haute, la surface atteinte par les vagues est modelée en gradins, appelées gradins de plage, lesquels sont formés d'une plate-forme ou berme de plage et d'un abrupt. La ligne d'inflexion entre la plate-forme et l'abrupt de chaque gradin est la crête de berme. La crête de berme est la plus haute est crête de la plage. Le gradin plus bas marque la limite entre la plage moyenne et la plage haute. Une cordon littoral peut avoir une longueur entre 3 et 100 km et sa largeur peut atteindre 3 km. Typiquement, les cordons littoraux forment des chaînes, dans lesquelles chacun (île barrière ) est séparé des autres par une barre (appelé aussi entrée). Le nombre de barres d'une chaîne de cordons littoraux est une fonction de l'énergie des vagues et marées. Les très fortes vagues avec beaucoup d'énergie ont tendance à fermer les barres (entrées), tandis que les courants de marée tend à les ouvrir. La largeur d'un cordon littoral reflète fondamentalement l'apport terrigène et les variations relatives du niveau de la mer. Une montée relative du niveau de la mer cause une érosion et un déplacement vers l'amont des cordons, autrement dit, une transgression. Toutefois, si la l'apport terrigène est trop fort, même avec une montée relative du niveau de la mer significative, le cordon littoral peut prograde vers la mer, ce qui signifie qu'il se peut développer une régression.

Crête Pré-littorale...........................................................................................................................................................................Longshore ridge

Point haut des ondulations de sable induites par les vagues de grande amplitude (jusqu'à 1 mètre), lesquelles se forment dans la limite externe du bas de plage (les géoscientistes anglais ne font pas de distinction entre la plage moyenne et bas basse, ensemble qu'ils appellent «offshore»). Les point bas (dépressions ou creux) sont appelées sillons pré-littoraux. Ces ondulations sont induites par l'écoulement dues courant de ressac et, en particulier, le courant de retrait qui est le courant de ressac qui se dirige vers la mer.

Voir : "Karst"
&
"Littoral"
&
"Plage Intertidal (entre marées)"

Les crêtes pré-littorales se forment dans le bas de plage, autrement dit, dans la partie inférieur de l'estran qui comprend l'espace entre les limites atteintes par la marée basse, en mortes et vives eaux. La pente est, généralement, très faible et le matériau est fin, pouvant, cependant se trouver du matériel plus grossier transporté longitudinalement. Sur la surface du bas de plage apparaissent marques de bioturbation (marques d'êtres vivants, comme les trous et excréments de crabes ou d'arénicoles, pattes d'oiseau, etc.) et des marques des ondulations de faible amplitude (3-15 cm), plus ou moins, linéaires et parallèles les unes aux autres et la ligne de déferlement qui peuvent être symétriques ou asymétriques et qui s'appellent ondulations de plage. Ces ondulations, comme suggéré dans cette figure sont créés par l'écoulement des courants de ressac, en particulier, par l'écoulement du courant de retrait qui se dirige vers le large. Dans la limite externe de la plage basse peuvent apparaître des ondulations de plus grande amplitude (jusqu'à 1 mètre) qui sont appelés crêtes pré-littorales. Dans cette photo, en tenant compte de l'amplitude des ondulations on peut dire que le courant de retrait a créé de petites crêtes et sillons pré-littoraux. Comme les crêtes pré-littorales sont théoriquement créées par érosion des courants de retrait, elles doivent être orientées, plus ou moins, perpendiculaires à la ligne de côte, une fois que les caractéristiques des courants de retrait c'est qu'elles s'écoulent le long de la pente de la plage. Ces structures ne doivent pas être confondues avec les croissants de plage (semi-circulaires avec la cavité tournée vers la mer et séparées entre eux eux par des extrémités effilées, en forme de corne, appelés des ailes ou pointes appelés de croissant) qui se forment lors de la marée haute, due à des mouvements d'inversion et interférence des courants de ressac.

Creux (onde) ...........................................................................................................................................................................................................Wave trough

Secteur concave d'une vague.

Voir : "Longueur d'onde"
&
"Limite d'action des vagues (de beau temps)"
&
"Fetch"

Les ondes périodiques sont caractérisées par des crêtes (hauts) et creux (bas). Elles peuvent être classées en longitudinales et transversales. Les transversales ont des vibrations perpendiculaires à la direction de propagation, comme les ondes d'une corde et les électromagnétiques. Les ondes longitudinales vibrent parallèlement à la direction de propagation, tels que les ondes sonores. Quand un objet se déplace vers le haut et vers le bas de la surface d'un lac, il a une trajectoire orbitale, puisque les ondulations d'un lac ne sont pas des simples ondes transversales sinusoïdales. En fait, les vagues d'un lac sont une combinaison d' ondes transversales et longitudinales et, par conséquent, chaque point de la surface du lac suit une trajectoire orbitale. Toutes les ondes ont un comportement commun sous un certain nombre de conditions, autrement dit, toutes les ondes peuvent subir une : (i) Réflexion, lorsque la direction d'onde change quand atteint une surface réfléchissante ; (ii) Réfraction, quand la direction de l'onde change en entrant dans un nouveau milieu ; (iii) Diffraction, déviation des ondes quand elles rencontrent un obstacle dans son chemin (l'écart est plus grand quand la longueur d'onde est proche de la taille de l'objet diffractant) ; (iv) Interférence, lorsque deux ondes s'entrechoquent ; (v) Dispersion, quand une onde se divise par la fréquence et (vi) Propagation rectiligne, quand le mouvement de l'onde est en ligne droite. Comme exemples d'ondes on peut citer : (a) Vagues de la mer, qui sont en fait des perturbations qui se propagent par l'eau ; (b) Ondes radio, micro-ondes, rayons infra-rouge, la lumière (visible), rayons ultra-violets, rayons X et rayons gamma qui forment le rayonnement électromagnétique (propagation des ondes est possible sans milieu, à travers le vide à une vitesse d'environ 300.000 km/s) ; (c) Ondes sonores qui sont des ondes mécaniques qui se propagent à travers des gaz, liquides et solides ; (d) Vagues de trafic, autrement dit, la propagation de différentes densités de voitures (ces ondes peuvent être modélisés comme des ondes cinématiques) ; (e) Ondes sismiques (tremblements de terre terre), dont il existe trois types, ondes S, P et L ; (f) Ondes de gravité qui correspondent à des fluctuations de la courbure d'espace-temps (ondes non-linéaire qui n'ont pas encore été observées empiriquement) ; (g) Ondes l'inertie qui se produisent dans les liquides en rotation et qui sont restaurés par l'effet de Coriolis.

Creux et Rides (de plage)...............................................................................................................................................................Beach ripple-mark

Structures sédimentaires, plus ou moins linéaires, non consolidées, créées par le bris des vagues dans le bas de plage, autrement dit, dans la partie inférieur du estran, lequel comprend l'espace qui s'étend entre les limites atteintes par la marée basse, en mortes et vives eaux. Synonyme de Rides de Plage.

Voir : “Structure sédimentaire”
&
"Bas de Plage"
&
"Plage Intertidale (entre marées)"

Ces photographies illustrent des ondulations récentes sur une plage aux Etats-Unis (à gauche) et des ondulations fossiles visibles dans le plan de stratification d'une couche de sable. Des deux ondulations se forment, sans doute, lorsque les sédiments sont transportés par un écoulement, plus ou moins, turbulent des courants de ressac, en particulier le courant de reflux. Sur la surface de la plage basse on peut voir des marques de bioturbation, c'est-à-dire, des marques des êtres vivants, comme par exemple, les puits et des déféqués des crabes ou arenícules, pattes d'oiseaux, etc., mais aussi des marques d'ondulation de faible amplitude (3-15 cm), linéaires, symétriques ou dissimétricas, parallèles entre elles, et plus au moins, perpendiculaires à la pente de la plage, comme illustré ci-dessus. Ces ondulations appelées, parfois, uniquement ondulations de plage sont induites par les courants de ressac. Dès que les vagues s'approchent de la côte, les orbites des particules d'eau deviennent plus elliptiques en profondeur, au fur et à mesure, que la profondeur de l'eau diminue. Ainsi, comme les particules d'eau prennent plus de temps pour parcourir ses ellipses les vagues retardent. En retardant, les particules d'eau s'approchent les unes des autres, augmentent la hauteur des ondes, devenant plus aiguës, jusqu'à ce qu'elles se brisent et tombent dans la zone de déferlement. Dès que les ondes d'oscillation se transforment en ondes de translation elles se cassent. Ainsi, se forme le jet de rive qui s'écoule vers le continent perpendiculaire à la direction des vagues et le courant de retrait, qui s'écoule vers la mer le long de la ligne de plus grande pente. Les marques d'ondulation de la plage basse sont induites par ces courants, une fois que les grains de sable transportés par saltation ont tendance à former petites des dunes et riples avec une stratification entrecroisée. Au fur et à mesure que la charge de saltation augmente, ce qui induit la migration des ondulations dans la direction d'écoulement, avec l'érosion sur la face qui résiste à l'écoulement et le dépôt dans l'autre (dans le sens de l'écoulement).

Crevasse (glacier).....................................................................................................................................................................................................Crevasse

Fissure, plus ou moins, verticale dans un glacier ou dans un champ de neige, causée par les forces résultant du mouvement différentiel de la glace sur une surface rugueuse. Les crevasses peuvent se développer sous des ponts de neige et certains d'entre elles peuvent avoir plus de 100 m de profondeur. En géomorphologie, le terme crevasse est également utilisé pour décrire les grandes ruptures des bancs banques d'un fleuve, d'un chenal ou d'une digues naturelle ou artificielle.

Voir : "Glacier"
&
"Moraine"
&
"Ablation"

Comme illustré dans cette photographie une crevasse ou fissure glaciaire est une fracture, plus ou moins verticalement dans un glacier. La profondeur d'une fissure glaciaire est très variable et peut, parfois, dépasser 100 mètres. Existent quatre types de fissures glaciaires : (i) Transversales qui se forment dans la zone d'extension ou d'élargissement (zone où le glacier accélère son mouvement jusqu'à votre mouvement vers le bas de la pente) et qui sont perpendiculaires à la direction du mouvement du glacier (en général, sont fissures ouvertes) ; (ii) Marginales qui sont orientées en diagonale, à partir de l'extrémité du glacier vers amont, une fois que la vitesse du glacier est plus grande dans la dans la partie centrale que dans les marges ; (iii) Longitudinales qui se forment parallèlement au mouvement du glacier, où la largeur du glacier est en expansion et (iv) Fissures de détachement qui séparent la partie du glacier en mouvement de la partie stable et qui peut s'étendre le substratum rocheux (profondeur, parfois, supérieur à 100 m). Dans un cirque glaciaire, la fissure de détachement se trouve derrière le glacier et est parallèle à la paroi rocheuse. Ce type de fissure paraît être induite par le mouvement de rotation du glacier. En hiver, les fissures de détachement sont remplies par la neige des avalanches qui viennent du haut de la montagne. En été, en raison de la fonte des neiges, les fissures de détachement sont ouvertes et peuvent être très dangereux pour les alpinistes. N'oublions pas que n'importe quel autre fissure glaciaire peut être couverte par un pont de neige et donc ne pas être totalement remplie. Cela signifie que l'utilisation d'une fissure couverte de neige pour passer d'un endroit à un autre, peut avoir des conséquences très graves, car il est très difficile de prédire si oui ou non elle est remplie. C'est l'interaction des efforts sur la surface du glacier, qui détermine, en partie, la distribution, orientation, densité et l'étendue de propagation des fissures.

Criptozoïque.....................................................................................................................................................................................................Cryptozoic

Temps entre la formation du système solaire (fin du Gamowien, il y a 4.7 10^9 années) jusqu'au début du Cambrien (570 Ma). Pour certains géoscientistes, le Criptozoïque est divisé en trois éons (hiérarchie supérieure à l'ère ): (i) Hadéen, entre 4.7 et 3.8 Ga ; (ii) Archéen, entre 3.8 et 2.7 Ga et (iii) Protérozoïque, entre 2.7 et 0.57 Ga.

Voir : "Temps Cosmologique"
&
"Univers (âge)"
&
"Temps Géologique"

Le Criptozoïque englobe tout le temps entre la formation du système solaire, autrement dit, depuis la fin du Gamowien (4.7 10^9 années en arrière ou 4.7 Ga) jusqu'au début du Cambrien, c'est-à-dire, jusqu'à environ 570 Ma. Notons que contrairement à My qui souligne un intervalle de temps de 1 million d'années, qu'il soit du Crétacé ou Dévonien, Ma représente un âge géologique. Ainsi, 65 Ma veut dire, un âge de 65000000 années. Le Criptozoïque, comme illustré dans cette figure a été divisé en trois éons (une hiérarchie supérieur à celle de l'ère) : (i) Hadéen ; (ii) Archéen et (iii) Protérozoïque. Le Le Criptozoïque est aussi appelé Précambrien, mais strictement parlant, le nom Précambrien inclut tout le temps géologique avant le Cambrien, ce qui veut dire le Gamowien et Planckien. L'Hadéen (entre 4.7 et 3.8 Ga), comprend la formation et différenciation de la Terre, ainsi comme l'évolution des bactéries. L'Archéen (entre 3.8 et 2.7 Ga) est le temps de la formation de la croûte continentale et stromatolites en forme de dôme. Le Protérozoïque Initial (entre 17 et Ga) est le temps des stromatolites cylindriques. Le Protérozoïque Terminal (entre 1.7 et 0.54 Ga) est le temps des stromatolites ramifiés, de l'évolution des eucaryotes et de l'apparition de la faune Ediacara. Le Phanérozoïque (540 Ma et aujourd'hui) est le temps d'apparition des Archéocyathes et du développement des métazoaires et métaphytes. N'oublions pas que les métazoaires forment le sous-règne qui comprend toutes les espèces d'animaux pluricellulaires caractérisés par un système digestif et des cellules différenciées dans les différents tissus (les seuls animaux qui ne sont pas considérés métazoaires et qui comprennent trois phylums de la position systématique incertaine : Rhombozoa, Orthonectida et Placozoaires qui sont, parfois, regroupés dans le sous-règne Agnotozoaires (que signifie «animaux inconnus"). Les métaphytes constituent le règne végétal et englobent tous les eucaryotes pluricellulaires, plantes photosynthétiques trouvées dans la biosphère et qui est composée de trois grandes groupes : (i) Algues ; (ii) Bryophytes et (iii) Traquéophytes.

Critère de Beauté (d'une théorie)..................................................................................................................................................Beauty criterion

Une théorie scientifique est souvent jugé par la esthétique, simplicité et des critères pragmatiques, ce qui signifie qu'elle doit être appréciée comme une œuvre d'art par sa nature explicative et simplicité. En fait, le public, en général, a découvert, avec une certaine surprise, que la grande majorité des scientifiques ne sont pas des têtus rationalistes, mais que comme tout le monde, ils apprécient la beauté et l'élégance (J. Trefil, 2003).

Voir : "Théorie de l'Évolution"
&
"Théorie de Milankovitch"
&
"Principe d'Ockham"

Dans la recherche scientifique, les scientifiques font face à un problème fondamental, c'est-à-dire, décrire aussi précisément que possible le monde (n'oublions pas que la vérité n'existe pas dans la science). Pour le faire, les scientifiques sont obligés de généraliser au-delà de leurs expériences (données d'observation) pour clarifier toute autre expérience possible. La raison pour laquelle ils ont besoin de généraliser au-delà des données d'observation, c'est parce qu'il y a un grand nombre d'hypothèses alternatives cohérentes (difficile à réfuter) pour les mêmes données d'observation. Bien que chaque hypothèse alternative soit cohérente avec les données observées, elles impliquent des prédictions différentes pour des données pas encore observées. Ainsi la question est de savoir comment un scientifique doit choisi l'hypothèse plus correcte parmi les alternatives. Le premier critère est la réfutabilité : l'hypothèse qui apparemment est plus facilement réfutable est certainement la plus cohérente. Si un géoscientiste dit : (i) Une roche-mère est une argile ; (ii) Une roche-mère est une argile noire ; (iii) Une roche-mère est une argile noire riche en matière organique ; (iv) Une roche-mère est une argile noire riche en matière organique, déposée dans un cortège transgressif, il est évident que la dernière l'hypothèse est beaucoup plus facile à réfuter que la première. Le deuxième critère est la résistance aux testes de réfutation. L'hypothèse qui résiste mieux aux tests de réfutation est la plus cohérente. Le troisième critère est rasoir d'Ockham ou critère de simplicité : entre les différentes hypothèses qui répondent aux critères de réfutabilité, la plus probable est la plus simple. Due sa nature qualitative, le critère de la beauté n'est pas clairement définie. Il n'y a aucune définition de ce que signifie la beauté dans une théorie scientifique, cependant l'hypothèse plus générale est considéré la plus belle.

Croissance Exponentielle ...............................................................................................................................................Exponential growth

Lorsque le taux de croissance d'une fonction mathématique est proportionnelle à la valeur de la fonction. Dans le cas d'un domaine discret de définition, avec des intervalles égaux, elle est, aussi, appelé croissance géométrique ou décroissance géométrique (fonction des valeurs forme une progression géométrique).

Voir : "Courbe Logistique"
&
"Courbe de Hubbert"
&
"Déposition (carbonates)"

Il y a une vieille légende perse sur un courtisan très cultivé qui a inventé un jeu sur un tablier avec 32 cases noires et 32 blanches (plus ou moins le tablier du jeu d'échecs). Lorsque le courtisan a appris au roi comment jouer, celui-ci non seulement a aimé le tablier, mais et, surtout, la manière de jouer, puisque le jeu traduit, en réalité, une bataille entre deux rois, leurs tributaires et leurs armées. Ainsi, pour remercier le courtisan, le roi l'a dit qu'il pouvait lui demander ce qu'il voulait. Alors, le courtisan dit au roi : mettrez un grain de riz dans le premier carré du tablier, deux grains de riz dans la deuxième carré, quatre sur le troisième, et ainsi de suite. Le roi accepta volontiers et lui répondit : pourquoi vous voulez si peu, quand vous m'avez donné tant de plaisir. Ce n'est pas tout à fait ça majesté, donnez l'ordre de placer les grains de riz et, ensuite, nous parlerons. En fait, au quarantième carré du tablier (n'oublions pas que le tablier dispose de 64 carrés, soit 32 blancs et 32 noirs), un milliard de grains de riz ont dû être amené des dépôts royales. Ainsi, toutes les réserves de riz du royaume ont été épuisées avant d'atteindre la case 64. Tout cela signifie qu'une croissance ou l'augmentation exponentielle trompe beaucoup, car elle, très rapidement, génère des quantités énormes. En fait, au moment où est remplit le 32ème carré du tablier, le nombre de grains de riz est déjà énorme. De même, si une population quelconque a un taux de croissance constant, au cours du temps, et elle n'est jamais limitée par le manque de nourriture ou par des maladies, elle a une croissance exponentielle. Avec une croissance exponentielle, le taux de natalité est contrôlé, uniquement, par la vitesse à laquelle la population croît. Imaginons deux poissons, un taux de natalité de 1.5, et une seconde pour chaque génération. Après 10 générations il y aura 115 poissons et la fin de 20ème génération il y aura 6650 poissons.

Croissance des Récifs (latitude).................................................................................................................Reef growth

La croissance d'un récif dépend des conditions climatiques et de la stabilité de la profondeur de l'eau. Pour qu'un récif puisse croître, il est nécessaire que le taux de montée relative du niveau de la mer soit compensé par la croissance (aggradation) du récif. En d'autres termes, pour que la profondeur d'eau optimale (pour la croissance d'un récif) reste, plus ou moins, constante il est nécessaire que l'espace créé par la montée relative du niveau de la mer soit occupé par la croissance verticale du récif.

Voir : "Récif"
&
"Production Organique (carbonates)"
&
"Cortège Transgressif"

Ce modèle géologique, construit avec une courbe de production des algues et du récif qui est illustré dans la partie supérieure droite de cette figure, est facile à comprendre. Deux cycles stratigraphiques dit cycles-séquence qui ont été induits par deux des cycles eustatiques de troisième ordre (durée entre 0.5 et 3.5 Ma) sont illustrés. Le cycle-séquence inférieur est incomplet, car il est représenté uniquement par un prisme de haut niveau (PHN). Le cycle-séquence supérieur qui est séparé du cycle sous-jacent par une discordance créé par chute relative du niveau de la mer est, également incomplet, car le prisme de haut niveau ne s'est pas déposé. Les cônes sous-marins de bassin et de talus (CSB et CST) sont condensés. Le prisme de bas niveau (PHN) qui est le membre supérieur du cortège de bas niveau (CBN), est bien développé, ainsi que le cortège transgressif (CT) sus-jacent. Dans cette cortège, comme les conditions météorologiques étaient favorables, à partir d'une certain moment, près du rebord du bassin, l'espace disponible pour les sédiments (accommodation), créé par la montée relative du niveau marin, a été rempli par l'aggradation verticale des constructions organiques. Cela signifie que près du rebord de la plate-forme, le niveau d'eau s'est maintenue, plus ou moins, constante entre 20 et 30 mètres, ce qui a favorisé la production de matière organique carbonatée. En amont de cette zone, l'espace disponible n'a pas été complètement rempli par les constructions organiques. La tranche d'eau a augmenté créant l'espace disponible pour les sédiments régressifs qui, certainement, se sont déposés, peu à peu, dès que la montée relative du niveau de la mer a commencé ralenti ou dès que le niveau relatif de la mer a commencer à descendre lentement.

Croissant de Plage .................................................................................................................................................................................Beach cusp

Accumulation de sable ou de sédiments plus grossiers, avec une en forme d'arc, qui se forme sur les plages. L'arc est composé par les matériaux plus grossiers, tandis que la partie interne (sous l'arc) est formé par du matériel plus fin. Ce type d'accumulation se trouve dans presque toutes les plages, mais les croissants de plage sont, particulièrement fréquent,s sur les plages où les sédiments grossiers sont prédominants. Les croissants de plage apparaissent presque toujours en motifs réguliers. La taille et distance entre les croissant, le long de la plage, sont, plus ou moins, constantes.

Voir : "Bas de Plage"
&
"Littoral"
&
"Milieu Sédimentaire"

Les deux théories le moins réfutables pour expliquer les croissants de plage sont : (i) Onde perpendiculaire marginale et (ii) Auto-organisation. La première est basée sur l'interaction, à la proximité de la ligne de côte, entre les vagues s'approchant de la côte (entrantes) et les vagues qui se forment parallèlement à la ligne de côte (perpendiculaires marginales). L'arrivée des ondes entrantes dans les eaux proches de côte, crée des vagues perpendiculaires (ondes transversales) à la direction des vagues entrantes. Lorsque deux ondes transversales, avec des directions opposées, se rencontrent, elles forment un courant perpendiculaire, que les géoscientistes appellent perpendiculaire marginale. Les mouvements de ces ondes sont, plus ou moins, constants, ce qui permet de définir deux régions : (a) Point nodal (ii) Point antinodal. En fait, l'interférence entre les ondes génère un motif d'onde stationnaire avec un ou plusieurs nœuds (points où il n'y a pas de mouvement vertical), et deux ou plusieurs anti-nœuds (points, crêtes et creux, où le mouvement vertical est maximum). Le point antinodal est le point où tout mouvement se concentre lorsque l'eau monte ou descend et qui crée une série de crêtes et creux. Parmi les points antinodaux, il y a des points nodaux, où il n'y a pas de mouvement. La deuxième théorie qui, dans une première phase, a été abandonné, a été relancé par l'utilisation des ordinateurs en géologie marine. Selon cette théorie, deux phénomènes principaux permettent d'expliquer les croissants de plage. Une rétroaction positive entre la morphologie de la plage et l'écoulement de l'eau qui crée un motif topographique. L'espace entre entre les extrémités des croissants de plage semble correspondre à une rétroaction négative entre la quantité d'érosion et de dépôt d'un croissant.

Croûte .................................................................................................................................................................................................................................Crust

Partie supérieure de la lithosphère. La croûte peut être volcanique (subaérienne ou océanique) ou continental. Synonyme de la Croûte Terrestre.

Voir : "Lithosphère"
&
"Asthénosphère"
&
"Terre"

Comme illustré, l'épaisseur de la croûte terrestre, quand comparée avec l'épaisseur des autres couches (manteau et noyau), est très petite. Elle représente moins de 1% du volume total de la Terre. La croûte flotte sur le manteau qui est largement plus dense. La croûte est constituée par du matériel solide, mais ce matériel n'est pas toujours le même. Elle peut être continentale ou océanique. La croûte continentale qui a une épaisseur comprise entre environ 5 et 10 km, est composée, principalement, par des roches basaltiques. La croûte continentale qui est plus épaisse, a une épaisseur moyenne d'environ 30 km et est composée, principalement, par des roches granitiques qui sont moins denses que les roches basaltiques. Comme son nom l'indique, la croûte océanique est la plupart du temps sous les océans. Elle a une densité moyenne d'environ 3 g/cm^3. Les roches qui la constituent sont, généralement, plus jeunes que les roches qui forment la croûte continentale, une fois il n'y a pas de croûte océanique d'âge supérieur à 200 Ma. Il y a des roches qui forment la croûte continentale, qui ont un âge supérieur a 3.8 Ga. La croûte continentale est plus épaisse sous les continents (en moyenne 30-40 km), mais peut atteindre environ 70 km sous les chaînes de montagnes (Himalaya, Andes, principalement). La croûte continentale qui est, principalement, composée de roches ignées (les roches sédimentaires représentent un pourcentage très faible), est divisée en deux intervalles. L'intervalle supérieur est composé de roches granitiques, tandis que l'intervalle inférieure est composé de basalte (roche à grain fin extrusive résultant d'un refroidissement rapide des laves) et diorite (roche avec la même composition que le granite, mais de grain plus fin et avec des 'mpuretés fréquentes). La densité moyenne de la croûte continentale est d'environ 2.7 g/cm^3. La croûte par elle même n'a pas une grande importance dans la Terre, mais son constant mouvement qui est causée par les courants de convection du manteau terrestre, pour nous, est cruciale. N'oublions pas, que c'est le mouvement de la croûte qui produit les tremblements de terre, volcans, montagnes et façonne notre habitat (zone ou région où nous vivons et se développe toute être organisé).

Croûte Terrestre..................................................................................................................................................................................................Crust

Partie supérieure de la lithosphère. La croûte terrestre ou simplement la croûte peut être volcanique (sous-aérienne ou océanique) et continentale. Synonyme de croûte.

Voir : "Lithosphère"
&
"Asthénosphère"
&
"Terre"

Dans ce schéma, il ne faut pas confondre les divisions pétrographiques (basée sur la composition) et les divisions rhéologiques (basés sur le comportement, c'est-à-dire, la rhéologie, ce qui signifie la façon dont un matériel s'écoule ou comme il se déforme). La croûte terrestre est une division pétrographique. La croûte terrestre peut être continentale, quand les roches qui la forment ont une composition sialique (abondance de roches granitiques) ou océanique, quand les roches qui la forment ont une composition mafique (abondance de roches basaltiques). La croûte est séparée du manteau par la discontinuité Mohorovicic qui marque une brusque augmentation de la vitesse des ondes sismiques. La lithosphère est une division rhéologiques. Elle englobe la partie supérieure du manteau au-dessus de l'isotherme 1350° C (début de la zone de faible vitesse des ondes sismiques) et la croûte. Dans l'asthénosphère qui peut atteindre une profondeur de plus ou moins à 350 km, il y a des lents mouvements de convection qui expliquent la dérive des continents (Tectonique des Plaques). En outre, le basalte de l'asthénosphère s'écoule par extrusion le long des dorsales mid-océaniques, ce qui renouvelle constamment le fond océanique et force, également, la vieille et dense croûte océanique à plonger dans l'asthénosphère (subduction) le long des marges convergentes. Le manteau qui est surtout solide, a une épaisseur moyenne d'environ 2900 km et correspond à environ 70% du volume total de la Terre. Le manteau englobe le noyau qui est très riche en fer et représente les 30% restants du volume de la Terre, ce qui signifie que la croûte représente moins de 1% du volume de la Terre. Le noyau semble être composé de fer et nickel. Le noyau est moins dense que le fer. Ainsi, environ 10% du noyau doit être composé par un matériel moins dense que le fer. Le soufre et oxygène semblent être les candidats les plus évidents, même si l'hydrogène a aussi été proposé. Probablement, la partie interne du noyau est solide et la partie externe liquide, une fois que le noyau externe réfléchit les ondes S et détourne les ondes P (les ondes S sont réfléchies parce qu'elles ne peuvent pas voyager dans des liquides et font plus d'ombre que les ondes P détournées).

Cuesta...............................................................................................................................................................................................................................Cuesta

Crête asymétrique avec un côté inclinant relativement peu et conforme aux strates sous-jacents et l'autre côté avec une pente beaucoup plus fort due, principalement, à la résistance des couches.

Voir : "Strates"
&
"Érosion"
&
"SDR (réflecteur incliné vers la mer)"

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique du Golfe du Mexique, les cuestas proposées sur la base de l'horizon salifère et, surtout, au-dessus des sutures salifères (quand le sel disparaît complètement par écoulement ou quand il a une épaisseur inférieure à la résolution de la ligne sismique) sont cuestas associées à des deltas de lave. Les marges continentales divergentes de type Atlantique sont, fondamentalement, différentes des marges divergentes volcaniques, une fois que les prismes sédimentaires reposent directement sur un substrat constitué, principalement, par des laves sub-aériennes. Les dimensions d'un tel substratum sont impressionnants. En fait, les laves sub-aériennes qui plongent vers la mer et s'effilent vers le continent (SDR, soit "Seaward Dipping Reflectors", en anglais), comme illustré dans cette tentative, peuvent être suivies en continu, depuis les offshores du nord de l'Europe du Nord et Amérique du Nord jusqu'aux offshores d'Afrique du Sud, Brésil et Argentine. L'épaisseur totale des laves, qui se superposent partiellement, est variable, mais peut dépasser des dizaines de kilomètres. Les laves sub-aériennes s'écoulent vers le continents depuis les centres d'expansion sub-aériens (volcans, plus ou moins, linéaires, qui se sont formés lors de la rupture de la lithosphère). Ainsi, non seulement elles s'amincissent vers les continents, mais elles sont postérieures à la discordance, qui sépare les bassins de type-rift des marges sus-jacentes. En d'autres termes, le substratum volcanique sub-aérien est une partie intégrante des marges. S'il n'y a pas d'obstacle à l'écoulement, les laves s'amincissent régulièrement vers le continent et disparaissent graduellement. Si il y a une barrière à l'écoulement, comme un lac ou une mer épicontinentale, les laves entrant dans l'eau refroidissent rapidement et se figent formant des deltas de lave, autrement dit, des constructions progradantes sigmoïdes (avec une croissance verticale et latérale) dans la direction de l'écoulement qui ressemblent à la progradation d'un delta vers la mer. Ce sont des structures qui forment la cuestas volcaniques proposées dans cette tentative d'interprétation. Ce type de lave et les deltas de lave ont été reconnus par plusieurs puits d'exploration et des DSDP dans les offshores Atlantiques.

Cryoclastie ........................................................................................................................................................................................................Cryoclasty

Action érosive due à la formation de glace, puisque le volume de glace est d'environ 10% plus élevé que le volume initial de l'eau liquide. Ainsi, lorsque l'eau, qui remplie les zones de failles ou les fissures des roche gèle, elle fracture la roche en différents blocs. C'est ce cycle de gel et dégel de l'eau dans les roches qui s' appelle cryoclastie.

Voir : "Érosion"
&
"Sédiment Terrigène"
&
"Corrasion"

Comme illustré dans cette figure, malgré la grande sécheresse du sol du Sahara algérien, l'eau est le principal agent de façonnement du paysage. En fait, l'haloclastie et la cryoclastie sont des processus très importants dans la démolition des chaînes de montagnes. Rappelez-nous que l'haloclastie est le processus de fragmentation mécanique des roches due à la cristallisation de sels provenant de l'eau et des embruns salés, dans lequel les fissures des roches imprégnées de solutions concentrées et sels minéraux, augmentent de volume par l'évaporation. En d'autres termes, dans l'haloclastie les sels contenus dans les roches absorbent l'humidité atmosphérique et en augmentant de volume fracturent les roches. Dans le second cas, l'humidité absorbée par les roches gèle pendant la nuit, lorsque les températures sont très basses. Dans les deux cas, l'augmentation du volume désintègre même des à des formations géologiques très résistant. Ainsi, on peut dire que le cryoclastie, gélifraction (même que gélivation), comme certains auteurs géoscientiste l'appellent, produit une rupture de la roche en blocs plus petits, plus ou moins, lamellaires fonction de la structure interne initiale. L'amplitude de la cryoclastie dépend moins de l'intensité du froid que de l'alternance du gel et de dégel. Les formes de cryoclastie se trouvent, principalement, dans des grottes d'altitude et dans les lapiaz, ainsi que dans les régions où il y a des variations climatiques, plus ou moins importantes, autour de zéro degrés Celsius. Ce mode d'altération est, également, présent dans les régions péri-glaciaires. Les monuments de pierre qui se trouve dans de nombreuses villes souffrent aussi, altérations cryoclastiques, qui sans entretien, se détériorent ou sont, même, détruits. La cryoclastie semble avoir modelé, la Serra Cabrera, au Portugal, où il y a une disparité morphologique entre les versants occidentaux et orientaux. Le versant occidental présente un modelage de gélifraction intense, avec de grandes dalles de granite (macro-gélifraction) dont l'épaisseur est comprise entre 1 et 2 cm, certaines desquelles avec plus de 1 m de longueur (sur tes topes aplaties de Talefe-Chã, Lousas et du Toco).

Cryosphère......................................................................................................................................................................................................Cryosphere

Partie de la surface de la Terre qui est gelée en permanence.

Voir : "Glaciation"
&
"Glacio-eustasie"
&
"Théorie Astronomique des Paléoclimats"

La cryosphère est la partie de la Terre qui est en permanence recouverte de glace et interagit avec d'autres composants, comme l'atmosphère, hydrosphère et lithosphère. Les changements climatiques modifient sensiblement les dimensions de la cryosphère. Les variations de température peuvent provoquer l'accumulation de milliers de kilomètres carrés de neige et glace. À son tour, ces accumulations affectent non seulement la température de l'air, mais aussi le niveau de la mer, courants océaniques et tempêtes. La neige et glace aident la Terre à se refroidir, car elles reflètent entre 60% et 90% de l'énergie solaire. En d'autres termes, la neige et glace augmente l'albédo de la surface terrestre, c'est-à-dire, le niveau de réflectivité, qui varie entre 0 et 1 (0 indique une réflectivité nulle, ce qui signifie que toute l'énergie solaire est absorbée et 1 indique une réflectivité parfaite où toute l'énergie entrante est réfléchie). Une réduction significative de la surface recouverte de neige ou de glace provoque une augmentation de la température, puisque plus d'énergie solaire est captée par la Terre. Les modèles climatiques qui doivent toujours être considéré comme des simples conjectures ("purgamentorum init purgamentorum exit"), suggèrent que le réchauffement climatique (s'il existe) se doit plus faire sentir dans les régions arctiques, où les géoscientistes ont observé un certain nombre de changements climatiques (non anthropiques). L'étude de la cryosphère permet aux géoscientistes d'avancer des hypothèses sur le changement climatique dans le passé géologique, ainsi comme c'est que le climat est en train de changer actuellement. En fait, la glace des pôles contient des informations qui peuvent être utilisées pour comprendre le climat du passé, à condition qu'elles soient bien utilisées et les résultats soumis à des tests de réfutation qui dans certains cas, n'ont pas été faits par le GIEC ("IPCC" en anglais "Intergouvernemental Panel on Climate Change"). La glace formée dans les lacs et fleuves, par refroidissement causé par les saisons, est trop faible pour exercer une quelconque influence sur le climat global. Cependant, même dans ce cas, le processus de gel et dégel, répond à des facteurs climatiques globaux, qui existent et ont existé depuis la formation de la Terre et non seulement depuis le Quaternaire.

Cyanobactérie .........................................................................................................................................................................................Cyanobacteria

Embranchement des bactéries qui tirent leur énergie grâce à la photosynthèse. Les cyanobactéries sont une composante importante du cycle de l'azote marin et, dans de nombreux domaines de l'océan, un important producteur primaire. Les cyanobactéries se trouvent, aussi, d'autres environnements que marins. Synonyme de Algue Bleu-Vert.

Voir : "Algue"
&
"Photosynthèse"
&
"Algue Brune (Pheophycée)"

Les cyanobactéries sont plus grandes que d'autres procaryotes, n'ont pas d'organes locomoteurs et effectuent la photosynthèse avec l'aide de pigments variés : (i) Chlorophylle a ; (ii) Caroténoïdes (pigments jaunes) ; (iii) Phycocyanine (pigment bleu) et (iv) Phycoérythrine (pigment rouge). Contrairement à la photosynthèse chez les bactéries, la photosynthèse des cyanobactéries a lieu sans oxygène. Elle peut se résumer par l'équation: 6CO_2 + 6H_2O + énergie ↔ C_6H_12O_6 + 6O_2 ± 7,1 eV. La réaction est de droite vers la gauche lors de la photosynthèse et de la gauche vers la droite pendant la respiration (bio-oxydation des substances organiques réduites et non inhalation). C'est pour cette raison qu'on enlève les pots de plantes des chambres à coucher, pendant la nuit, de sorte que les plantes n'utilisent pas l'oxygène que nous avons besoin. Généralement, les cyanobactéries on un vie libre, mais peuvent établir une symbiose avec d'autres organismes ou former des colonies filamenteuses, parfois, entourées d'une capsule mucilagineuse. Ces pigments les distinguent des autres bactéries photosynthétiques qui dépendent de la bactériochlorophylle pour effectuer cet important processus. Une autre différence est que les cyanobactéries présentent des lamelles internes et invaginations de la membrane plasmique (où se localisent les pigments et enzymes photosynthétiques). Ces lamelles sont considérées comme des précurseurs des thylacoïdes végétales et n'existent pas dans d'autres bactéries photosynthétiques. Comme dans la cyanobactérie illustrée ci-dessus («Microcoleus chthonoplastes"), la plupart de la productivité primaire se produit via la photosynthèse oxygénée des cyanobactéries et diatomées, où le carbone est fixé par le cycle de Calvin (série de réactions biochimiques qui se produisent dans les stromas qui forment la matrice colloïdale des chloroplastes, i.e. dans les organites à double membrane où se trouvent les pigments impliqués dans la photosynthèse) des organismes photosynthétiques.

Cycle.....................................................................................................................................................................................................................................Cycle

Suite d'événements qui se répètent, comme les variations du niveau de la mer (eustatiques et relatives), la formation de supercontinents, les variations climatiques, les périodes glaciaires, les saisons, les phases de la lune, les marées, etc.

Voir : "Variation relative (du niveau de la mer)"
&
"Supercontinent"
&
"Cycle de Milankovitch"

Parmi les grands principes de la nature : (i) Inégalité ; (ii) Auto-similarité ; (iii) Distribution fractale ; (iv) Cyclicité ; (v) Finitude ; (vi) Gravité ; (vii) Vie ; (viii) Déterminisme et Probabilisme et (ix) Symétrie (théorème Central Limite), la cyclicité est, peut-être, le plus évident dans la Géologie et, en particulier, dans Stratigraphie Séquentielle. Tous les événements naturels peuvent être représentés par un ou plusieurs cycles. Pendant de nombreuses années, les géoscientistes ont remarqué le caractère cyclique de systèmes de dépôt. Depuis Benoît de Maillet et Lavoisier, la majorité des géoscientistes pense que la cyclicité des dépôts sédimentaires est induite par l'eustasie. Cela veut dire que sont les changements globaux et relatifs du niveau de la mer qui font varier, de manière cyclique, l'espace disponible pour les sédiments (accommodation). De même, l'histoire de la Terre, au moins depuis le début du Phanérozoïque (600 Ma ±) peut être décrite comme cyclique. En effet, après l'agglutination du supercontinent Proto-Pangée, il s'est fracturé en plusieurs continents qui se sont dispersés jusqu'à un maximum, en raison de l'expansion océanique, et puis, peu à peu, ils se sont agglutinés, à nouveau, pour former un nouveau supercontinent - la Pangée. À son tour, la Pangée a éclaté en plusieurs continents qui sont éloignés les uns des autres, mais qui actuellement, ont commencé à se rapprocher, pour, dans un avenir géologique, plus ou moins proche, former un nouveau supercontinent. C'est cette même cyclicité, parfaitement expliquée par la théorie de Tectonique des Plaques, que se retrouve dans les crises biotiques, changements climatiques, variations du niveau de la mer et distribution stratigraphique des roches mères des hydrocarbures. Comme illustré sur cette figure, l'histoire de la recherche pétrolière de la plupart des bassins pétroliers, ainsi que l'histoire de l'exploration pétrolière mondiale montre également une cyclicité bien marquée. En fait, le caractère cyclique du jour-nuit, phases de la lune, saisons, etc., a marqué le l'humanité a un tel point qu'on parle encore de temps cyclique et temps sagittal.

Cycle Astronomique................................................................................................................................................................Astronomical cycle

Cycle induit par la précession et excentricité de l'orbite de la Terre qui contrôle l'énergie solaire reçue par la Terre et, donc, le volume de glace sur la surface terrestre. La quantification de l'énergie solaire reçue par la Terre a permis de reconnaître deux grands cycles astronomiques: (i) L'un avec une période de 60000 ans et (ii) L'autre avec 120 mille ans. Un troisième cycle de 400.000 ans est également avancé par certains géoscientistes.

Voir : "Cycle de Milankovitch"
&
"Théorie Astronomique des Paléoclimats"
&
"Précession dos Équinoxes"

En 1941, le mathématicien Milutin Milankovitch a formulé une théorie sur les glaciations, où les changements climatiques sont le résultat de la fluctuation des saisons, déterminée par les variations des éléments orbitaux de la Terre : (i) Excentricité ; (ii) Inclinaison l'axe de rotation et (iii) Latitude de périgée. Milankovitch a identifié deux cycles astronomiques principaux avec des durées de 60 et 120 ky. La courbe de Milankovitch, construite à partir de l'analyse des variations de l'orbite terrestre, représente la quantité d'énergie solaire reçue à un certaine latitude. Elle correspond à la courbe de l'insolation à une certaine latitude (en général 65 ° N) et dans un temps géologiques donné. Les géoscientistes ont testé les hypothèse de Milankovitch en analysant les cycles sédimentaires sans pouvoir les réfuter. Ils ont pris des carottes du fond marin et ils ont mesuré, dans différentes parties des carottes, les rapports isotopiques. Ils ont constaté que les rapports isotopiques sont cycliques. Datant des échantillons des carottes, ils ont constaté que les cycles plus fréquentes sont de 23 ky, 60 ky et 120 ky. Récemment, dans une carotte de roches du Trias (roches avec un âge supérieur à 200 millions d'années), les géoscientistes ont constaté que les intervalles sédimentaires plus petits de la carotte montraient environ 20000 varves (dépôts glaciaires annuels) et que le cycle de la précession (toujours dans le Trias) était d'environ 20 ky. Par ailleurs, ils ont corroborer le fait que le cycle de précession est modulée par un cycle d'excentricité d'environ 100 ky, une fois que cinq groupes de petits intervalles formaient un intervalle de plus haute hiérarchie. Aussi, les géoscientistes n'ont pas réussi à réfuter le cycle d'excentricité de 400 ky, vu que les plus grands intervalles sont formés par quatre intervalles de hiérarchie inférieure. Notons que dans la méthode scientifique, ce qui compte est la réfutation et non la validation.

Cycle de l'Azote....................................................................................................................................................................................Nitrogen cycle

Processus par lequel l'azote, sous toutes ses formes, circule à travers la Terre, de la même façon que l'eau le fait (cycle de l'eau). La plupart des réserves d'azote se trouvent dans la partie inférieure de la première couche de l'atmosphère terrestre, autrement dit, le homosphère, qui inclut la troposphère, stratosphère et mésosphère, et se caractérise par : (i) 78-80% d'azote ; (ii) 20-22% d'oxygène ; (iii) 1% de vapeur d'eau ; (iv) 0,9% d'argon et (v) 0,04 dioxyde de carbone. Le néon, hélium, krypton, hydrogène et ozone sont présents en ppm (parties par million).

Voir: "Cycle hydrologique"
&
"Cycle des Roches"
&
"Atmosphère"

Toute forme de vie nécessite de composés azotés (protéines et acides nucléiques). L'air à environ 80% d'azote (N_2) et est le plus grand réservoir d'azote. La plupart des organismes ne peut pas utiliser de l'azote directement. Les plantes utilisent l'azote incorporant certains composés, tels que : (i) Ions nitrate (NO_3-) ; (ii) Ammoniac (NH_3) ; (iii) Urée (NH_2)2CO, etc. Les animaux utilisent les composés azotés mangeant des plantes. Comme illustré dans cette figure, dans la biosphère, quatre processus principaux participent au cycle de l'azote : (1) Fixation ; (2) Dénitrification ; (3) Nitrification et (4) Assimilation. Dans la fixation, trois processus sont responsables de la plupart de la fixation de l'azote dans la biosphère : a) Fixation atmosphérique par la lumière ; b) Fixation biologique (microbes) et c) Fixation Industrielle. Dans l'assimilation, les protéines fabriquées par les plantes entrent dans la chaîne alimentaire et leur métabolisme produit des composés organiques azotés qui retournent vers l'environnement, en particulier, sous la forme d'excréments, qui sous l'action de certains micro-organismes produisent de l'ammoniac. Dans la nitrification, l'ammoniaque peut être incorporé directement par les plantes à travers les racines. Une grande partie de l'ammoniac produit par la décomposition est converti en nitrates: (a) Les bactéries du genre Nitrosomona oxydent NH_3 en NO_2 et (b) Les bactéries du genre Nitrobacter oxydent les nitrites (NO_2-) en nitrates. Dans les trois cas précédents l'azote est tiré de l'atmosphère et incorporé dans les écosystèmes. La dénitrification réduit les nitrates en azote (gaz) qui est remit dans l'atmosphère. Les bactéries sont les principaux agents, une fois quelles utilisent les nitrates comme une alternative à l'oxygène pour leur respiration.

Cycle Bathycroissant ABC (carbonate)............................................................................................................Upward deepening cycle

Dans la terminologie de Fischer (1964), un cycle ABC est bathycroissant, lorsque A est associée à une exposition subaérienne, B avec des dépôts de marée et C avec des dépôts infratidaux. Actuellement, les cycles carbonatés de plaine de marée, formés par des unités asymétriques, sont séparés par des limites discordantes entre les dépôts supratidaux (peu profonds) d'un cycle et dépôts infratidaux (plus profonds) du cycle suivant. Ces cycles bathycroissants sont, en fait, demi-cycles et leurs répétitions successives produisent un modèle vertical A-B-C, A-B-C-A-B-C....., ce qui suggère une d'une alternance de périodes de progradation et de submersion.

Voir : "Autocycle (carbonates)"
&
"Carbonate de compensation"
&
"Déposition (carbonates)"

Dans cette photo (sédiments ordoviciens), les intervalles sombres sont des faciès infratidaux, tandis que les plus claires correspondent à des faciès carbonatés intertidaux (avec submersion). Si la limite des cycles est marquée entre les niveaux claires et foncés, les cycles sont bathycroissants, ce qui signifie, que la profondeur de déposition augmente vers le haut, comme dans une transgression. Inversement, si la limite entre entre les cycles est placée au sommet des sédiments intertidaux, les cycles ne sont pas bathycroissants. La cyclicité dans les carbonates s'observe, également, en eau profonde (elle est évidente à l'échelle mésoscopique, autrement dit, à l'échelle des affleurements). Pour bien marquer la limite entre les cycles, il est nécessaire savoir quel est le facteur qui détermine la cyclicité. Pour la plupart des géoscientistes, les principaux facteurs, qui déterminent l'alternance entre submersion et progradation sont : (i) Taux de l'apport terrigène ; (ii) Taux de subsidence ou de soulèvement ; (iii) Taux des variations relatives du niveau marin (chute ou montée) et (iv) Temps de chaque cycle dans la plaine intertidale. En pratique, il est presque impossible de déterminer exactement le moment du dépôt de chaque cycle. Une estimation approximative peut être obtenue en divisant l'âge total de la formation par le nombre de cycles (en supposant qu'il y a continuité de sédimentation). Cette méthode donne, généralement, une durée pour chaque cycle qui varie entre des dizaines et centaines de milliers d'années, ce qui suggère que, probablement, les cycles sont directe ou indirectement associées aux cycles de Milankovitch.

Cycle de Carbonates Progradants............................................................................................................................Catch-up cycle

Intervalle de carbonates de récupération (géométrie progradante) séparés par des carbonates de compensation avec une géométrie aggradante.

Voir : "Carbonate de Récupération"
&
"Carbonate de Compensation"
&
"Changement Relatif du Niveau de la Mer"

Les cycles de carbonates progradants sont très bien connus, comme, dans le bassin Permien des EUA, où les travaux de Sarg (1999), Kerans / Fitchen (1995), et Kerans / Kempter (2002), ont jeté les bases de l'architecture des dépôts carbonatés de haute fréquence. Les modèles géologiques avancés ont pris en compte : (i) Les attributs de la stratigraphie séquentielle (variations du niveau de la mer, subsidence, profondeur d'eau, compaction, etc.) ; (ii) Production de carbonate dans la plate-forme et (iii) Sédimentation de clastiques dans le bassin (condition nécessaire pour l'accumulation et préservation d'hydrocarbures dans le bassin). La colonne stratigraphique est composée d'intervalles sédimentaires, de durée comparable à celle des cycles stratigraphiques dits cycles-séquence qui sont induits par des cycles eustatiques de 3ème ordre, c'est-à-dire, des cycles eustatiques avec une durée entre 0.5 et 3-5 My (millions ans). Chacun des intervalles sédimentaires est subdivisé en cycles de haute fréquence qui peuvent être induits par cycles eustatiques de 4ème ordre. À son tour, chacun de ces cycles de haute fréquence se compose de cortèges sédimentaires. Chacun de ces cycles est associée à une montée et chute relative du niveau de la mer, et leurs limites sont déterminées sur la base de la présence de discordances et de karstification. Les carbonates de récupération sont associés à une : (a) Rapide montée du niveau relatif de la mer ; (b) Augmentation de la profondeur de l'eau avec diminution de la production de carbonate ; (c) Lente montée relative du niveau de la mer qui permet la construction de la plate-forme carbonatée ; (d) Récupération de la profondeur d'eau qui permet le maximum de production de carbonate; (e) Formation de carbonate supérieur à la création de l'espace et (f) Accommodation insuffisante qui force la croissance latérale de la plate-forme. Inversement, les carbonates de compensation se déposent lors de montées relatives du niveau de la mer continues et lentes, de sorte que l'espace disponible pour les sédiments (accommodation) créée soit complètement rempli par le matériel carbonaté formé. La combinaison de ces conditions permet l'aggradation et progradation des plates-formes carbonatées.

Cycle de Davis.........................................................................................................................................................................................Davisian cycle

Interprétation génétique de la topographie basée sur les concepts de pénéplanation et érosion. Selon E. Mutti, (1996), le soulèvement et dénudation sont les principaux responsables de la formation des deltas induits par les inondations et des cônes alluviaux (deltas type Gilbert). Synonyme de Cycle d'Érosion.

Voir : "Érosion"
&
"Delta"
&
"Turbidite"

Le cycle de Davis ou cycle d'érosion est une série, plus ou moins. ordonnée d'événements par lesquels, toutes les roches, après leur formation, subissent une phase de soulèvement et, plus tard, une phase de rabotage par érosion. Les principales étapes de ce cycle sont : (i) Jeunesse, quand les montagnes sont abruptes et les profils d'équilibre provisoire des cours d'eau irréguliers ; (ii) Maturité, lorsque les profils provisoires des fleuves sont concaves vers le haut et, plus ou moins, émoussés avec des incisions peu marqués ; (iii) Vieillesse, quand la morphologie du terrain correspondent, plus ou moins, à une pénéplaine. Bien que le cycle de Davis soit plus utilisé pour expliquer l'évolution morphologique du terrain, E. Mutti, comme illustré dans ce diagramme, l'a utilisé pour expliquer le dépôt des turbidites en conditions géologiques de haut niveau marin (niveau de la mer au-dessus du rebord du bassin). Mutti a suggéré que l'évolution verticale des systèmes fluviaux dominés par des inondations est contrôlée par les cycles de Davis et, que les dépôts de bassin sont couverts, peu à peu, par systèmes fluvio-deltaïques qui, au fil du temps, se déposent par dessus, et en amont, des systèmes fluvio-deltaïques normaux. Le soulèvement produit une chute relative du niveau de la mer et une discordance, en même temps que dans la partie profonde du bassin se déposent des turbidites. Sur ce sujet, Mutti et Vail ne sont pas d'accord. Pour Vail, le niveau de la mer doit être plus bas que le rebord du bassin pour que des turbidites se déposent. Pour Mutti, des turbidites peuvent se déposer dans des conditions de haut niveau de la mer si l'apport sédimentaire est important. Le soulèvement et la subséquente dénudation sont responsables, d'abord, des deltas alluviaux dominés par des inondations et, dans une deuxième phase, quand la compétence des cours d'eau diminue, des deltas-alluviaux normaux qui fossilisent les zones plus internes des deltas alluviaux dominés par les crues des fleuves. En conséquence, il est évident que Mutti estime que le climat est un paramètre prépondérant dans le déposition de certains systèmes turbiditiques.

Cycle d'Érosion..................................................................................................................................................................................Cycle of Erosion

Succession de phases de changement du relief qui tendent à réduire la topographie des régions terrestres, en particulier des zones récemment soulevées. Un cycle d'érosion qui est habituellement composé de trois phases : (i) Jeunesse ; (ii) Maturité et (iii) Vieillesse, est hypothétique, car il se développe dans le but d'aplanir la surface du terrai.

Voir : "Cycle de Davis"
&
"Érosion"
&
"Discordance"

L'érosion est une combinaison de processus géologiques dans lesquelles les matériaux qui forment la surface de la terre, sont désagrégés, dissous ou érodés et transportés d'un endroit à un autre par des agents naturels. L'eau est l'un des plus importants agents d'érosion. Sous l'action de la gravité, l'eau érode le sol et transporte les sédiments jusqu'à qu'elle n'ait plus d'énergie pour le faire. Quand l'eau atteint le niveau de la mer ou la ligne de base de déposition d'un lac ou de n'importe quel autre masse d'eau, le système fluvial perd de l'énergie et dépose ce qu'il transporte. W.M. Davis a décrit le cycle d'érosion en utilisant un chenal. Un cours d'eau jeune, comme illustré dans ce schéma, a un gradient important. Il s'écoule rapidement et, plus ou moins, en ligne droite. Au fil du temps (quelques siècles), le cours d'eau érode non seulement le chenal (lit), mais aussi leurs marges, en essayant d'atteindre le niveau de base ou le niveau de la mer. Un cours d'eau mature, stage dans lequel il tente atteindre le niveau de base, continue, encore, à éroder les marges jusqu'à ce que, éventuellement, elles disparaissent et il se forme une plaine. L'état de la vieillesse, représente une étape dans laquelle la rivière coule le long de la sinueuse, zigzaguant le long des plaines côtières, en essayant de trouver la solution de facilité (principe du moindre effort) pour atteindre la mer ou d'une autre étendue d'eau. Selon D. Amsbury (1998), il n'y a pas de place dans le monde où un cycle d'érosion peut être démontrée. Même au Texas, qui n'a pas connu aucun glaciation, volcanisme, tectonique de compression au cours des derniers millions d'années, il n'existe aucune preuve de tout cycle d'érosion. En fait, les étapes de la maturité et vieillesse sont absents. Alors Amsbury termine en disant: "I suspect that the Davisian cycle and similar theories of landscape “development” were informed by a belief that the world has been guided to near-perfection just for us Victorians at the self-evident peak of intellectual evolution" .

Cycle Eustatique...................................................................................................................................................................................Eustatic cycle

Intervalle de temps pendant lequel se constate, à l'échelle mondiale, une montée et descente du niveau moyen de la mer. Il y a cinq ordres de cycles eustatiques : (i) Cycles de 1e ordre ; (ii) Cycles de 2e ordre ; (iii) Cycles de 3e ordre et (iv) Cycles 4e et 5e ordre. Dans le Phanérozoïque, il y a deux cycles de 1ère ordre eustatique (rupture des supercontinents) avec des durées de 250 et 350 My. Les cycles de 2ème ordre ont des durées entre 3-5 et 50 My. Pour les cycles de 3ème ordre, les durées varient entre 0.5 et 3.5 My. Les cycles de 4e et 5e ordre ont des durées comprises entre 0.01 et 0.5 My.

Voir : "Eustasie"
&
“Variation Relative (du niveau de la mer)”
&
“Stratigraphie Séquentielle”

Comme illustré dans la courbe eustatique proposée par Exxon (1977), on peut reconnaître cinq ordres hiérarchiques qui définissent différents cycles eustatiques, lesquels sont caractérisés par leurs durées : (i) Cycles eustatiques de 1e ordre qui ont une durée de plus de 50 My ; (ii) Cycles de 2e ordre qui ont une durée comprise entre 3 - 5 et 50 My ; (iii) Cycles de 3ème ordre, entre 0.5 et 3-5 My, et (iv) Cycles de 4e et 5e ordre, dont la durée varie entre 0.1 et 0.5 My. Le Phanérozoïque est formé par deux cycles eustatique de 1e ordre. Le premier cycle définit le Paléozoïque et le second le Méso-Cénozoïque. Ces cycles sont liés aux variations du volume des bassins océaniques lors de l'agrégation et dispersion des continents, qui forment les supercontinents (le volume d'eau sous toutes ses formes est considéré comme constant depuis la formation de la Terre, il y a environ 4.5 milliards d'années). Les cycles de 2e ordre sont, principalement, liées aux variations de la vitesse de la subsidence tectonique au cours de l'évolution des continents. Les cycles de 3e ordre sont, probablement, induits par la glacio-eustasie (variations du niveau de la mer due au stockage et libération de l'eau de la glace des glaciers et calottes glaciaires). Les cycles eustatiques d'ordre supérieur à 3 sont aussi, probablement, induits par la glacio-eustasie. Notons que les cycles de haute fréquence (cycles de 4e et 5e ordre) sont associés aux changements climatiques créés par les cycles orbitaux de Milankovitch, dont les fréquences sont les suivantes : (a) 100 ky, entre 0 et 800 ky ; (b) 800 ky, entre 0.8 et 6.3 Ma ; (c) 1.6 My, entre 6.3 Ma et 150.5 Ma ; (d) 4.0 My, entre 150.5 et 177.0 Ma ; (e) 1.6 My, entre 177,0 et 188.5 Ma ; (f) 4.0 My, entre 188.5 et 237.0 Ma et (g) 1.6 My, entre 237.0 Ma et la base du Permien.

Cycle Eustatique de 1e Ordre.....................................................................................................................First order eustatic cycle

Cycle de eustatique avec une durée supérieur à 50.0 My (millions d'années).

Voir : "Cycle Eustatique"
&
"Supercontinent"
&
"Cycle Stratigraphique"

Comme illustré, les cycles eustatiques de 1ère ordre sont directement liés à l'agrégation et désagrégation des supercontinents : (i) Proto-Pangée ou Rodhinia, vers la fin du Précambrien et (ii) Pangée, vers la fin du Paléozoïque. Une fois que la grande majorité des géoscientistes admet que la quantité d'eau (sous toutes ses formes) est constante, depuis la formation de la Terre, il y a environ 4,5 Ga, les cycles eustatiques de 1e ordre peuvent être expliqué comme suit : (a) Quand un supercontinent se forme, le volume des bassins océaniques est maximum, vu que le volume des dorsales océaniques est minimum (petite expansion océanique) ; (b) Dès qu'un supercontinent se fracture en plusieurs masses continentales qui s'éloignent les uns des autres, à cause de la formation de nouvelle croûte océanique, le volume des bassins océaniques diminue, peu à peu, et, pour une quantité d'eau, plus ou moins, constante le niveau de la mer augmente ; (c) Quand la dispersion des continents est maximum (nombreuses dorsales océaniques), le niveau eustatique est maximum ; (d) Par la suite, les continents commencent à se rapprocher uns des autres (zones de subduction de type B et A) et le volume des bassins océaniques commence à augmenter (croûte océanique et les dorsales disparaissent le long des zones de subduction), ce qui oblige le niveau de la mer à descendre. Lorsque le nombre de plaques lithosphériques est très grande (dispersion des continents), le niveau de la mer est haut. Lorsque le nombre de plaques lithosphériques est petit, ce qui arrive quand il se forme un supercontinent, le niveau de la mer est bas, puisque le volume des bassins océaniques est très grand et le volume d'eau constant. Pendant le Phanérozoïque (schéma de droite), comme il y eu la rupture de deux supercontinents, l'eustasie est facile de reconstituer : (1) Bas niveau de la mer pendant la Proto-Pangée ; (2) Montée du niveau de la mer, au cours du Cambrien et de la partie inférieure de l'Ordovicien (dispersion des continents) ; (3) Chute du niveau de la mer de l'Ordovicien au Permien (agrégation des continents) ; (4) Bas niveau de la mer lors de formation et rupture de la Pangée ; (5) Montée du niveau de la mer jusqu'au Cénomanien-Turonien (dispersion des continents) et (6) Chute jusqu'à ce jour (agrégation des continents).

Cycle Eustatique de 2e Ordre....................................................................................................................Second order eustatic cycle

Cycle de eustatique avec une durée entre 3-5 et 50.0 My (millions d'années).

Voir : "Cycle Eustatique”
&
“Supercontinent”
&
“Cycle Stratigraphique”

Comme illustré sur cette figure, dans les cycles eustatiques de 1e ordre, on peut reconnaître des cycles eustatique de 2e ordre qui ont une durée beaucoup plus petite, qui, en général, varie entre 3 et 50 Ma (d'après P. Vail), mais qui peuvent varier entre 5 et 50 Ma. Les cycles eustatiques 2e ordre sont, probablement, induits par les variations de la subsidence tectonique, dont l'origine peut être très diverse. En association avec les cycles eustatiques de 1e ordre, créés par la rupture et l'agrégation des supercontinents, se déposent les cycles stratigraphiques d'empiétement continental, où on peut reconnaître un épisode sédimentaire transgressif (dispersion des continents) et un épisode sédimentaire régressifs (agglutination des continents). Durant l'épisode sédimentaire transgressif, se sont déposé des sédiments sous une lame d'eau que, globalement, est chaque fois plus grande (géométrie rétrogradante globale). En revanche, pendant l'épisode régressif, la profondeur d'eau de dépôt diminue progressivement (la géométrie globalement progradante). En association avec les cycles eustatique de 2e ordre se sont déposé les sous-cycle d'empiétement continental. Au sein de chaque sous-cycle, on reconnaît, également, des épisodes transgressifs (2e ordre) et régressifs (2e ordre) qui sont séparées par une surface de base des progradations (de 2e ordre). L'identification et hiérarchie des surfaces de base des progradations (qui correspondent à des niveaux eustatiques hauts) est très important, surtout, sur les lignes sismiques, une fois qu'elles suggèrent les intervalles où les roches-mères (des hydrocarbures) sont plus probables. Ainsi, en utilisant ce schéma, les roches-mères (marines) plus probables dans le Paléozoïque sont les roches qui se sont déposées au cours de l'Ordovicien et Silurien, lorsque le niveau eustatique était trop élevé. De même, au cours du Mésozoïque (2e cycle eustatique 1e ordre du Phanérozoïque), les roches-mères marines, plus probables, se sont déposées durant le Crétacé, une fois que durant cette période géologique, le niveau eustatique était trop élevé. Les roches-mères secondaires sont associées à des surfaces de base des progradations des cycles eustatiques de 2e ordre. Localement, comme dans la Mer du Nord, les roches-mères secondaires (argiles organiques du Kimméridgien) peuvent être les principaux générateurs d'hydrocarbures.

Cycle Eustatique de 3e Ordre.......................................................................................................................Third order eustatic cycle

Cycle eustatique avec une durée entre 0.5 et 3-5 My (millions d'années).

Voir : "Cycle Eustatique”
&
“Supercontinent”
&
“Cycle Stratigraphique”

Comme les cycles eustatiques 1ère ordre sont formés par un ensemble de cycles eustatiques du 2e ordre, ceux-ci sont constituées par des cycles de 3e ordre qui ont une durée allant de 0.5 à 3 Ma (Vail). D'autres géoscientistes admettent que les cycles eustatiques 3e ordre peuvent durer jusqu'à environ 5 millions d'années. Les cycles eustatiques de 3e ordre qui sont, probablement, induits par la glacio-eustasie (variations du niveau de la mer due à un stockage et libération de l'eau de la glace des glaciers et calottes glaciaires) sont les plus importants dans stratigraphie séquentielle. Ils induisent le dépôt des cycles stratigraphique dits cycles-séquence qui sont les blocs constitutifs de la stratigraphie séquentielle. Chacun de ces cycles eustatiques, est limité entre deux chutes relatives du niveau de la mer (du même ordre de grandeur). Les limites exactes correspondent aux point d'inflexion des courbes des variations relatives du niveau de la mer (dérivées maximales des courbes) qui soulignent des taux (vitesse) de descentes maximales. Dans un cycle eustatique, on peut distinguer quatre secteurs : (i) Chute en décélération (dépôt des cônes cônes sous-marins de talus) jusqu'à ce que le niveau de la mer ne baisse plus (dérivée nulle) ; (ii) Montée en accélération (dépôt du prisme de bas niveau et cortège transgressif et transgressif) jusqu'au point d'inflexion qui marque le taux de montée maximale ; (iii) Montée en décélération (dépôt du prisme de haut niveau) jusqu'au point où le niveau relatif de la mer ne monte plus (dérivée nulle) et (iv) Chute relative du niveau de la mer en accélération (dépôt du prisme de haut niveau et du prisme de bordure du bassin) jusqu'au point d'inflexion qui marque la limite du cycle eustatique. En d'autres termes, dans un cycle stratigraphique, pour avoir sédimentation, le niveau relatif de la mer doit monter, pour augmenter l'espace disponible pour les sédiments, sauf, bien sûr, pour les cônes sous-marins (de talus ou de bassin), puisque ils se déposent sous une grande tranche d'eau (espace disponible pour la sédimentation) en aval du rebord continental. N'oublions pas que le niveau relatif de la mer ne monte ou descend pas en continuité. Quand nous disons que le niveau relatif de la mer monte en accélération, cela veut dire, par exemple, que niveau relatif de la mer commence pour monter 2 m, puis descend de 1 m, pour, par la suite, monter 5m, descendre 2 m, monter 8 m, etc.

Cycle Eustatique de 4e Ordre.....................................................................................................................Fourth order eustatic cycle

Cycle eustatique avec une durée entre 0.1 et 0.5 My (millions d'années).

Voir : "Cycle Eustatique”
&
“Supercontinent”
&
“Cycle Stratigraphique”

Dans un cycle eustatique 3e ordre, on peut reconnaître des cycles eustatiques plus petits, de durée inférieure, comme, les cycles de 4e ordre dont la durée varie entre 100 et 500 ky. Dans un cycle eustatique de 3e ordre, les variations du niveau de la mer ne sont pas continues. Lorsque le niveau relatif de la mer monte, il peut commencer pour monter 2 m, puis descendre de 1 m, pour remonter de 4 m et descendre 2, monter 6 et, puis, redescendre 2 mètres, ce qui donne une montée relative globale en accélération de 7 mètres. Ensuite, le niveau de la mer continuera à augmenter, mais en décélération, par exemple, après avoir montée de 6 m, et chuté 2 m, il monte 4 m pour descendre 2, pour, par la suite, monter 3 m et descendre 2, pour finalement monter 1 m et descendre 3 m, ce qui donne une montée relative global, en décélération, de 3 m. Bien sûr, que si la durée des petites montées et chutes se situe entre 100 et 500 ky, elles correspondent à des cycles eustatiques de 4ème ordre. Sur les lignes sismiques, les cycles stratigraphiques induits par des cycles eustatiques du 4ème ordre, se reconnaissent uniquement dans des centres de dépôt avec des taux de sédimentation élevés, comme, par exemple, dans l'édifice deltaïque du Mississippi (Golfe du Mexique) ou de la Mahakam (Indonésie). Même dans ces cas, les cycles stratigraphiques sont rarement complets, ce qui signifie que certains cortèges sédimentaires ne se déposent pas. Lorsque les cycles stratigraphiques associés aux cycles eustatiques 3ème ordre, c'est-à-dire, quand les cycles-séquences sont complets, ils sont formés par trois cortèges sédimentaires : (i) Cortège de Bas Niveau (CBN), dans lequel se distinguent trois membres (Cônes sous-marins de bassin, CSB ; Cônes sous-marin de talus, CST, et Prisme de Bas Niveau, PBN) ; (ii) Cortège Transgressif (CT) et (iii) Prisme de Haut Niveau (PHN). Généralement, les cycles stratigraphiques associés à des cycle eustatique de 4e ordre, le prisme de haut niveau (PHN) est presque toujours absent, et souvent, le cortège transgressif (CT) aussi. Certains géoscientistes pensent que les paracycles du cycle-séquence (paraséquences, comme certains disent) sont associés à des cycles eustatiques de 4e ordre, mais nous préférons les associer aux cycles eustatiques du 5e ordre qui, dans la réalité, ne sont pas des cycles, car entre chaque montée relative, il n'y a pas chute relative, mais une stabilisation relative du niveau de la mer, d'où le nom paracycle.

Cycle Eustatique de 5e Ordre........................................................................................................................Fifth order eustatic cycle

Paracycle eustatique, limité entre deux surfaces d'inondation, d'une durée entre 0.1 et 0.5 My, comme dans les cycles eustatiques de 4e ordre. Dans un paracycle eustatique il n'y a pas chute relative du niveau de la mer entre les montées relatives (d'où le nom paracycle).

Voir : "Cycle Eustatique”
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“Supercontinent”
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“Cycle Stratigraphique”

Les cycles eustatiques de 5e ordre induisent des paracycles stratigraphiques, que nous appelons paracycles du cycle-séquence et non paraséquences, une fois qu'ils n'ont aucune cyclicité. L'utilisation du terme cycle est abusif. Les paracycles induisent une succession de couches, conformes et génétiquement liées, induites par des paracycles eustatiques et limitées par des surfaces de ravinement produites par des inondations marines. Entre les paracycles eustatiques, il n'y a pas de chute relative du niveau de mer, mais uniquement une période de stabilité. Il y a deux types de paracycles : (i) Périodiques et (ii) Épisodiques. Les premiers sont liés aux cycles orbitaux de Milankovitch et se déposent, principalement, dans les cortèges transgressifs. Les seconds (subséquences de certains géoscientistes), se déposent dans les prismes de bas et haut niveau et sont créés par les déplacement latéraux des lobes deltaïques. Comme les paracycles eustatiques constituent les cycles eustatiques de 4e et 3e ordre, les paracycles sont les intervalles qui composent les cortèges sédimentaires des cycles-séquence. Dans le cortège transgressif, une sédimentation clastique se fait comme suit : (i) Montée relative du niveau de la mer qui déplace, vers l'amont, la ligne de côte et qui couvre les sédiments déjà déposés d'une certaine hauteur d'eau, ce qui crée plus de espace disponible pour les sédiments ; (ii) Stabilité du niveau de mer (relatif), durant un certain intervalle de temps, pendant lequel, les sédiments progradent vers l'ancienne rupture côtière de l'inclinaison de la surface de déposition, sans cependant l'attendre ; (iii) Nouvelle montée relative du niveau de la mer et déplacement de l'amont de la ligne de côte ; (iv) Nouvelle stabilisation du niveau relatif de la mer et répétition des processus précédents. Ce sont ces montées relatives successives du niveau de la mer qui s'appellent paracycles eustatiques (durée entre 100-500 ky) qui induisent le dépôt des sédiments qui  forment paracycles stratigraphiques. Dans le cas des prismes (paracycles épisodiques), les montées relatives du niveau de la mer sont induites par le dépôts des lobes deltaïques qui obligent le centre de dépôt à se déplacer vers où il y a de l'espace disponible.

Cycle de Haute Fréquence.........................................................................................................................................High frequency cycle

Cycle de stratigraphique induit par un cycle eustatique de 4e ordre ou supérieur, c'est-à-dire, un cycle d'une durée inférieur à 1 My (millions d'années). Les paracycles du cycle séquence et les cycles-séquence associés aux cycles eustatiques avec une durée inférieur à 1 My, sont considérés comme cycles de haute fréquence.

Voir : "Cycle Stratigraphique"
&
"Cycle Eustatique"
&
"Cycle Séquence"

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de la Mahakam, dans l'Est de l'île de Bornéo (Indonésie), il est facile de voir que dans les cycles-séquence, définis par les discordance SB. 5.5 Ma, SB. 6.2 Ma et SB. 8.2 Ma, il y a des cycles stratigraphiques de plus haute fréquence. Ces cycles de haute fréquence ne sont pas complets, ce qui signifie qu'ils ne sont constitués par tous les cortèges sédimentaires qui forment, normalement, un cycle-séquence, lesquels, de bas en haut, sont : (i) Cônes sous-marins de bassin (CSB) ; (ii) Cônes sous-marines de talus (CST) ; (iii) Prisme de bas niveau (PBN) ; (iv) Cortège transgressif (CT) et (v) Prisme de Haut Niveau (PHN). Les cônes sous-marins de bassin, cônes sous-marins de talus et le prisme de bas niveau forment le cortège de bas niveau (CBN). Dans certains des cycles de haute fréquence illustrés dans cette tentative, se sont déposé uniquement deux membres du cortège de bas niveau : (a) Le prisme de bas niveau (PBN), où se sont déposé des systèmes deltaïques avec de turbidites proximales associées et (b) Les cônes sous-marins de talus (CST), avec des structures en «aile de mouette» (digues marginales naturelles) bien développés. Dans cette tentative, ne se reconnaissent pas les cônes sous-marins de bassin qui, probablement, se sont déposés plus en aval. L'expression «cycle de haute fréquence" s'utilise par convention pour les cycles stratigraphiques et non pour les cycles eustatiques. Pour les cycles eustatiques on parle d'ordre. Ainsi, il y a, au moins, 5 ordres de cycles eustatiques. Les cycles de 1e ordre, en rapport aux quels se déposent les cycles d'empiétement continental, ont une durée de plus de 50 My. Les cycles de 2e ordre qui induisent les sub-cycles d'empiétement continental, durent entre 3-5 et 50 My. Les cycles eustatiques de 3e ordre qui induisent les cycles séquence, ont une durée entre 0.5 et 3-5 My. Les cycles eustatiques de 4e et 5e l'ordre induisent cycles stratigraphiques de haute fréquence et durent, en général, moins de 0.5 My.

Cycle de Haute Fréquence (exemple)......................................................................................................................High frequency cycle

Cycle stratigraphique induit par un cycle eustatique de 4e ordre ou plus (durée entre 0.1 et 0.5 Ma). Comme tous les autres cycles stratigraphiques, les cycles de haute fréquence sont limités, dans des environnements peu profonds, par des discordances et, dans les environnements profonds, pour paraconformités qui synchrones et corrélables des discordances qui se trouvent en amont.

Voir : "Cycle Eustatique"
&
"Glaciation"
&
"Glacio-eustasie"

Les cycles stratigraphiques de haute fréquence ne doivent pas être confondus avec les paracycles, bien que les deux soient induits par des paracycles eustatiques de 4e et 5e ordre. Les paracycles eustatiques qui induisent les paracycles du cycle séquence (périodique) n'impliquent, pratiquement pas aucune chute relative du niveau de la mer. Ils sont composés de montées relatives successives qui alternant avec des périodes de stabilité relative du niveau de la mer. Les cycles eustatiques qui induisent les cycles stratigraphiques de haute fréquence sont des vrais cycles, une fois qu'ils sont séparés par des descentes relatives du niveau de la mer qui sont suivies par des montées relatives significatives, comme l'illustré dans cette interprétation géologique d'un détail d'une de la ligne sismique de l'offshore Est de l'île de Bornéo. Comme le montre la tentative d'interprétation de toute la ligne sismique (coin inférieur gauche), le rebord du bassin pendant la Tortonien (Miocène Supérieur Moyen) a été fossilisé par des sédiments du Messinien (Miocène Terminal). En effet, la discordance SB. 8.2 Ma est facilement reconnue, par les biseaux supérieurs de l'intervalle sous-jacent et par les biseau d'aggradation côtiers de l'intervalle sus-jacent. De même, la discordance SB. 6.2 Ma est facile à reconnaître. Les sédiments entre ces discordances, dont la différence d'âge, déterminé à partir de l'étude des puits d'exploration forés le long de la ligne sismique, est de 2 My, constituent un cycle-séquence, puisque le cycle eustatique associé a durée entre 0.5 My et 3-5 My. Ce cycle est bien marquée dans la charte de P. Vail. Toutefois, entre ces deux discordances, les relations géométriques entre les réflecteurs permettent de mettre en évidence deux autres discordances qui limitent trois cycles de haute fréquence. Ces cycles ont été, certainement, induits par des conditions géologiques locales et particulières à cette région, c'est pourquoi ils ne sont pas référencés sur la charte de P. Vail.

 


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Dernière modification : Décembre, 2014