Cycle Hydrologique....................................................................................................................................................................Hydrologic cycle

Mouvement cyclique de l'eau de l'océan vers l'atmosphère, puis vers la surface de la Terre, par la pluie, et retour à la mer, par écoulement direct ou par l'intermédiaire de cours d'eau de surface ou non.

Voir : "Variation Relative (du niveau de la mer)"
&
"Fleuve"
&
"Écoulement"

L'eau est la source de toute vie sur Terre. Toutefois, sa répartition est très inégale. L'eau existe à la surface de la Terre dans trois états : (i) Solide ; (ii) Liquide et (iii) Gazeux. Depuis la formation de la Terre, il y à environ 4,5 Ga (milliards d'années), la quantité d'eau sous toutes ses formes est constante. L'eau couvre environ 70% de la surface de la Terre. Les océans contiennent environ 97,5% du total de l'eau et les continents environ 2,4%. L'atmosphère contient moins de 0,001%. Cela semble étonnant, car l'eau joue un rôle très important dans le climat. La précipitation total annuel d'eau est plus de 30 fois la capacité totale de rétention d'eau de l'atmosphère, ce qui implique un recyclage rapide de l'eau entre la surface terrestre et l'atmosphère. C'est la circulation et conservation de l'eau qui est appelé cycle hydrologique, lequel fonctionne, plus ou moins, comme suit : (a) Le cycle hydrologique commence par l'évaporation (processus qui change l'eau de l'état liquide en gazeux) d'eau la surface des océans (environ 80% de l'eau est évaporée des océans, les 20% restants proviennent de masses d'eau terrestre et les plantes) ; (b) Comme l'air humide s'élève dans l'atmosphère, il se refroidit et la vapeur d'eau se condense pour former des nuages ; (c) L'humidité est transportée au tour du monde et revient à la surface de la Terre par les précipitations (la principale forme de précipitations est la pluie, cependant, il y a d'autres formes de précipitations comme la grêle, neige, pluie verglaçante, etc.) ; (iv) Une fois que l'eau atteint le sol, il peut arriver qu'une partie de celle-ci s'évapore directement, et retourne, de nouveau, vers l'atmosphère ou qu'elle s'infiltre dans le terrain et se transforme en eau souterraine (soit dans la zone d'aération, soit dans la zone de saturation, lesquelles sont séparées par niveau phréatique ou hydrostatique) ; (v) L'eau souterraine, à son tour, s'écoule vers les océans, fleuves, rivières ou ruisseaux ou repart, directement vers l'atmosphère par transpiration (évaporation de l'eau vers l'atmosphère par les feuilles et tiges des plantes) ; (vi) L'eau, qui reste sur la surface de la Terre s'écoule vers les lacs et cours d'eau et est transportée, à nouveau, vers les océans, où un nouveau cycle hydrologique commence.

Cycle d'Empiètement Continental...............................................................................................Continental encroachment cycle

Cycle stratigraphique induit par un cycle eustatique de 1e ordre (durée > 50 My). Le Phanérozoïque est composé de deux cycles de d'empiétement du continent. Le plus ancien est associée avec le cycle eustatique 1e ordre paléozoïque, tandis que le cycle plus récent ou post-Pangée, qui n'est pas encore terminé, est associé au cycle eustatique de 1ère ordre du Méso-Cénozoïque.

Voir : "Cycle Stratigraphique"
&
"Cycle Eustatique"
&
"Biseau d'Aggradation"

La hiérarchie des cycles stratigraphiques, proposé par Duval et al. (1993), considère quatre cycles stratigraphiques principaux : (i) Cycles d'Empiétement Continental qui sont associés à la rupture des supercontinents; (ii) Sub-cycles d'Empiétement Continental qui sont associées au taux de subsidence tectonique, qui varie avec la vitesse d'expansion océanique; (iii) Les Cycles-Séquences qui sont associés, surtout, aux à la glacio-eustasie et (iv) Paracycles du cycle-séquence (paraséquences pour certains géoscientistes), qui sont, également, associés à la glacio-eustasie, mais, en particulier, avec les montées relatives du niveau de la mer sans chutes relatives entre elles (c'est pour cela que le terme paracycle est plus approprié que cycle paraséquence). Ces cycles stratigraphiques sont induites par les cycles eustatiques, respectivement, 1e, 2e, 3e et 4e ordre, autrement dit, par des cycles eustatiques avec des durées de plus de 50 My, entre 3-5 et 50 My, entre 0.5 et 3-5 My et entre 0.01 et 0.5 My. Cette conjecture (cycles stratigraphiques induits par des cycles eustatiques) est l'une des principales hypothèses de la stratigraphie séquentielle, une fois que pour l'école de P. Vail, toutes les discordances (surfaces d'érosion induites par les chutes relatives significatives du niveau de la mer) sont essentiellement créé par les variations eustatiques et non par subsidence. Pour Vail, la subsidence augmente, considérablement, l'espace disponible, mais dans des conditions géologiques normales, elle ne produit pas de cyclicité. La cyclicité est produite par les variations eustatiques. Comme suggéré plus haut, les cycles d'empiétement continental sont associés à la rupture des supercontinents. Quand un supercontinent est assemblé, le volume des bassins océaniques augmente et pour une quantité de l'eau constante (sous toutes ses formes) depuis la formation de la Terre (hypothèse de base), le niveau des océans descend. Lorsque le supercontinent se fracture et les continents se dispersent, le volume des bassins océaniques et diminue et le du niveau de la mer monte.

Cycle de Milankovitch.........................................................................................................................................................Milankovitch cycle

Un des trois cycles climatiques induits par l'insolation, laquelle crée des changements majeurs dans la cryosphère et, par conséquent, produit des changements eustatiques importants. Plusieurs cycles de l'insolation ont été reconnus par Milankovitch avec des périodes de 19, 23, 41 et 100 ky.

Voir : "Courbe de Milankovitch"
&
"Théorie de Milankovitch"
&
"Théorie Astronomique des Paléoclimats"

Dans les dernières millions d'années, les épisodes glaciaires et interglaciaires que la Terre a subi, semblent avoir été causé par les variations cycliques du mouvement de la Terre autour du Soleil. Les variations de l'excentricité, inclinaison de l'axe et de la précession de la Terre créent trois cycles qui, dans son ensemble, sont connus comme les cycles de Milankovitch. Les variations de ces trois cycles créent grandes différences dans le rayonnement solaire qui atteint la surface terrestre, ce qui influe le climat et donc, l'épaississement et l'amincissement des glaciers. Le premier cycle de Milankovitch qui est induit par l'excentricité (entre 0 et 5% de l'ellipticité) de l'orbite terrestre, a une périodicité de 100 ky. Les oscillations associés à l'excentricité sont cruciales pour les glaciations, une fois qu'elles réduisent ou augmentent le rayonnement solaire reçu à la surface de la Terre au cours des différentes saisons. Le deuxième cycle est induit par l'inclinaison de l'axe de la Terre par rapport au plan de l'orbite autour du soleil. Ce cycle produit des oscillations de 41 ky pour des angles d'inclinaison entre 21,5° et 24,5°. Plus petite est l'inclinaison de l'axe de rotation, plus uniforme est la distribution du rayonnement solaire entre l'hiver et l'été. Le dernier cycle est induit par la précession de l'axe de rotation, autrement dit, par le mouvement conique (comme celui d'une toupie) de l'axe de rotation, au fur et à mesure, que la Terre tourne sur elle même. Actuellement, le mouvement conique de l'axe de la Terre se fait entre l'étoile Polaris et Véga. Cependant, tôt ou tard, le Nord sera donné par l'étoile Véga et non plus par l'étoile Polaire. La périodicité de ce mouvement conique ou de précession est de 23 ky. Lorsque l'axe de la Terre est incliné vers l'étoile Véga, les positions, dans l'hémisphère nord, des solstices, coïncident avec l'aphélie et périhélie, ce qui signifie que dans l'hémisphère nord, l'hiver est quand la Terre est trop loin du Soleil, ce qui crée un fort contraste entre les saisons. Actuellement, la Terre est au périhélie très proche du solstice d'hiver. La courbe d'insolation combine les informations des cycles de Milankovitch et souligne la quantité de rayonnement solaire à 65° de latitude. La courbe inférieur souligne les périodes glaciaires.

Cycle Paraséquence ................................................................................................................................................................Parasequence cycle

Succession de couches sédimentaires, plus ou moins, conformes, génétiquement liées et limitées par deux surfaces de ravinement consécutives induites des inondations marines. Un cycle paraséquence, que nous préférons appeler le paracycle du cycle-séquence est l'unité stratigraphique déposée au cours d'un paracycle eustatique (4e et 5e ordre). Certains géoscientistes considèrent deux types de paracycles : (i) Périodiques et (ii) Épisodiques. Les périodiques sont liés aux cycles orbitales de Milankovitch et se déposent lors des cortèges transgressif, alors que les épisodiques, qui se déposent dans les prismes de haut ou bas niveau, sont crées, principalement, par les déplacements latéraux des lobes deltaïques. Les paracycles d'épisodiques sont parfois appelés sous-séquences.

Voir : "Cycle Stratigraphique”
&
"Cycle de Milankovitch"
&
"Montée Relative (du niveau de la mer)"

Les paracycles du cycle-séquence sont induits par les paracycles eustatiques, que certains géoscientistes appellent cycles eustatiques 4ème ou 5ème ordre, bien qu'ils ne montrent aucune cyclicité, une fois qu' ils correspondent à des montées relatives du niveau de la mer suivies par des stabilités relatives, au cours desquelles le niveau relatif de la mer ne varie pas. Entre les paracycles eustatiques il n'y a pas de chutes relatives du niveau de la mer, ce qui signifie qu'il n'y a pas de cycles et, c'est pour cela, que nous préférons les appeler paracycles eustatiques, autrement dit parties d'un cycle. La durée des paracycles eustatique varie entre 0.1 et 0.5 My, ce qui correspond à l'intervalle de temps entre les pics des crues qui les séparent. Les petits intervalles stratigraphiques progradants (paracycles) qu'ils induisent, se déposent au cours des périodes de stabilité relative du niveau de la mer (les montées relatives augmentation l'accommodation) et sont limitées par des surfaces d'inondation. Comme illustré dans les schémas, les paracycles sont fréquents dans les cortèges transgressifs (CT) et prisme de haut niveau (PHN). Dans les premiers, ils sont associés à des montées relatives du niveau de la mer (en accélération), tandis que dans les seconds, ils sont induits par des montées relatives du niveau de la mer en décélération et par les déplacements latéraux des centres de dépôt (effet de pendule des dépôts deltaïques). L'identification des paracycles est facile sur le terrain, mais difficile sur les lignes sismiques (épaisseur inférieure à la résolution sismique).

Cycle des Roches ......................................................................................................................................................................................Rock cycle

Ensemble de processus géologiques, par lesquels chacun des trois grands groupes de roches (ignées, sédimentaires et métamorphiques) est produite à partir des deux autres. Les roches sédimentaires donnent lieu à des roches métamorphiques, par métamorphisme ou à des roches ignées, par fusion. Les roches ignées et métamorphiques sont, tôt ou tard, soulevées et érodées créant des sédiments qui, quand lithifiées, forment à nouveau des roches sédimentaires. Ce cycle (le temps n'est pas pris en compte) qui est le résultat de divers processus géologiques, représente un système fermé (éternelle), car il revient toujours au point de départ.

Voir : "Système Rocheux"
&
"Système (théorie)"
&
"Système de Déposition"

Le cycle des roches est un ensemble de systèmes rocheux. Une roche ignée peut devenir une roche sédimentaire ou métamorphique, ainsi comme, une roche sédimentaire peut devenir une roche métamorphique ou magmatique. Une roche métamorphique peut devenir une roche sédimentaire ou ignée. Les roches ignées se forment lorsque le magma se refroidit et se solidifie en cristaux. Les roches ignées peuvent se former sous terre, où le magma se refroidit très lentement ou à la surface de la Terre où le magma se refroidit très rapidement, sous la forme de lave. Quand une roche affleure, le vent et l'eau peuvent la désagréger et transporter les débris vers un autre endroit, où ils sont déposés dans des horizons sédimentaires, qui, peu à peu, sont couverts par d'autres. Au fil du temps, les différents horizons sont cimentés et transformés en roches sédimentaires. C'est ainsi que les roches ignées se transforment en roches sédimentaires. Toutes les roches peuvent être chauffées, ce qui signifie, que les roches sédimentaires, par exemple, quand suffisamment enterrés, certains cristaux sont recristallisés les transformant en roches métamorphiques. Due à la tectonique des plaques, les plaques lithosphériques entrent en collision les unes contre les autres créant des chaînes de montagne. Les collisions soulèvent les roches sédimentaires des fonds marins et une fois qu'ils sont exposés à la surface, elles sont sont érodés et lavées par des courants qui créent de nouveaux débris, qui forment de nouvelles roches sédimentaires et ainsi de suite. Ainsi, le cycle des roches ne se termine jamais, puisque le temps n'est pas pris en compte.

Cycle-Séquence ....................................................................................................................................................................................Sequence cycle

Succession de couches sédimentaires (plus ou moins conformes et génétiquement liées) induite par un cycle eustatique de 3e ordre, dont la durée est comprise entre 0.5 et 3 Ma (0.5 à 5 Ma, pour certains géoscientistes). Une cycle-séquence est limité par deux discordances (surfaces d'érosion) ou par les para-conformités qui lui sont attachées en eau profonde. Quand complet, un cycle-séquence est composé de trois cortèges sédimentaires: (i) Cortège de Bas Niveau (CBN), dans lequel se peuvent se différencier trois membres : (a) Cônes Sous-marins du Bassin (CSB) ; (b) Cônes Sous-marins du Talus (CST) et (c) Prisme de Bas Niveau (PBN) ; (ii) Cortège Transgressif (CT) et (iii) Prisme de Haut Niveau (PHN) ou Cortège Régressif de Haut Niveau (CRHN). Pendant les chutes relatives du niveau de la mer petites, un Cortège de Bordure du Bassin (CBB) peut se déposer.

Voir : "Cycle Stratigraphique"
&
"Cycle de Milankovitch"
&
"Cycle Eustatique de 3e Ordre"

Cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique du Golfe du Mexique est faite au niveau hiérarchique des cycles-séquence : chaque paquet sédimentaire est défini par des discordances et la différence d'âge entre la discordance supérieur et inférieur est toujours inférieur à 3 millions d'années (critère de P. Vail). Les cycles-séquence qui se sont déposés dessus de l'horizon salifère allochtone, ne sont pas complets. Il manque toujours un cortège ou un des de membres du cortège sédimentaire de bas niveau marin qui ne s'est pas déposé. Cela est particulièrement vrai pour les sédiments progradants, en particulier, ceux déposés dans les conditions géologiques de haut niveau marin (prisme de haut niveau, PHN). De même, le membre inférieur du cortège de bas niveau, c'est-à-dire, les cônes sous-marins de bassin (CSB) ne sont pas présents. Il est probable qu'ils se soient déposés juste en aval de la zone où la ligne sismique de cette interprétation a été tirée. En revanche, les autres membres du cortège de bas niveau, autrement dit, les cônes sous-marins de talus (CST) et les prisme de bas niveau (PNB) sont toujours présents et bien développés, ce qui signifie que pendant la sédimentation les conditions géologiques de bas niveau (niveau de la mer plus bas que le rebord du bassin) étaient prépondérantes ou, en d'autres termes, que pour la plupart du temps, le bassin avait pas de plate-forme continentale.

Cycle Séquence Incomplet................................................................................................................................Incomplete sequence cycle

Cycle stratigraphique dit cycle-séquence dans lequel certains cortèges sédimentaires manquent, comme, par exemple, les cycles-séquence composés uniquement part les cortèges de haut niveau (cortège transgressif, CT et prismes de haut niveau, PHN).

Voir : "Cycle Stratigraphique”
&
"Discordance"
&
"Montée Relative (du niveau de la mer)"

Un cycle-séquence qui est induit par une cycle eustatique de 3e ordre (caractérisé par une durée entre 0.5 et 3-5 millions d'années) est limité entre deux discordances consécutives (ou, en eau profonde, par leurs paraconformités), dont la différence d'âge ne dépasse pas 3 My (5 My pour certains géoscientistes). Parfois, un cycle-séquence peut être formée par plusieurs cycles stratigraphiques de haut rang (cycles de haute fréquence) qui, en général, sont incomplets (quand certains cortèges sédimentaires ou membres du cortège de bas niveau marin ne se sont pas déposés). Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique de l'offshore de Kalimantan (Indonésie), il est facile de constater que les discordances SB. 8.2 Ma et SB. 6.2 Ma, ainsi que SB. 6.2 et SB. 5.5 Ma, définissent deux cycles-séquence. Cependant, entre elles, il y a d'autres discordances qui limitent des cycles stratigraphiques de la 4ème ou même 5ème ordre (SB. est l'abréviation de limite de cycle «Sequence Boundary" en anglais). Ces cycles stratigraphiques de haute fréquence sont incomplets. Ils sont essentiellement formés par des membres du cortège sédimentaire de bas niveau, c'est-à-dire, par des cônes sous-marins de bassin, cônes sous-marins de talus et prismes de bas niveau. Les résultats micropaléontologiques des puits d'exploration forés le long de la ligne sismique corroborent l'hypothèse admise par l'interprétateur, autrement dit, que les cycles de haute fréquence, qui forment les cycles-séquence sont parfois incomplets (constitués très souvent, uniquement par les membres du cortège de bas niveau marin). Notons que lorsque nous disons bas niveau marin on ne parle pas, nécessairement, de sédiments profonds. En fait, dans ce cas particulier, les cycles de haute fréquence sont, principalement, composées de prismes de bas niveau dans lesquels les systèmes deltaïques sont prédominants. Bas niveau de la mer ou bas niveau marin, veux simplement dire que le niveau relatif de la mer est plus bas que rebord du bassin et que de ce fait, le bassin n'as pas de plate-forme continentale, car elle a été exhumée et, ainsi, devenue une plaine côtière.

Cycle Séquence non-Marin..............................................................................................................................Hinterland sequence cycle

Cycle-séquence composé entièrement de dépôts non-marins, déposés en amont de la ligne de côte, où les mécanismes de dépôt sont contrôlés indirectement ou indépendamment de la position du niveau de la mer (en amont de la ligne de la baie).

Voir : "Cycle Stratigraphique"
&
"Cycle Séquence"
&
"Ligne de Baie"

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique du bassin du Neuquén, localisée dans l'onshore de l'Argentine, il est facile de constater que ce bassin (terme général) est formé par une superposition de plusieurs types de bassins sédimentaires. Ainsi, selon la classification des bassins sédimentaires proposée par Bally et Nelson (1980), au-dessus du granit (probablement d'âge précambrien), on peut reconnaître: (i) Une chaîne de montagnes du Paléozoïque, qui sert de substratum ; (ii) Un bassin de type-rift (hémi-graben) du Trias ; (iii) Une marge divergente d'âge Mésozoïque Initial, et (iv) Un bassin d'avant-pays Crétacé. Tous ces bassins sont individualisés par des discordances angulaires, autrement dit, par des discordances (eustatiques) renforcées par la tectonique. Ceci est particulièrement clair pour la discordance de la base du bassin d'avant-pays. La plupart des paquets sédimentaires (probablement sous-cycle d'empiétement continental) du bassin d'avant-pays ont été déposés dans des environnements non-marins, où la subsidence était principalement contrôlée par tectonique ou, en d'autres termes, la tectonique a été le paramètre principal dans la formation d'espace disponible pour les sédiments (accommodation). Dans ce bassin, les cycles-séquence, qui éventuellement, peuvent être mis en évidence sont non-marins. En fait, pendant le bassin d'avant-pays, les régimes tectoniques prédominants n'ont seulement étaient compressifs, mais la tectonique (surcharge causée par la migration de la faille de chevauchement vers l'Est) a été prédominante, et, probablement, plus rapide que l'eustasie (changements globaux niveau de la mer). En d'autres termes, pendant le bassin d'avant-pays, l'espace disponible pour les sédiments (accommodation) était, principalement, contrôlé par la tectonique et non pas par les variations du niveau marin (eustasie). Il est intéressant de noter qu'au début du bassin d'avant-pays, l'apport terrigène venait de l'Est, mais au fur et à mesure du raccourcissement sédimentaire, un apport terrigène de l'Ouest consiste est devenu, peu à peu, prépondérant.

Cycle Solaire..............................................................................................................................................................................................Sun-spot cycle

Changement du nombre et fréquence des taches visibles sur le soleil. Alimenté par l'action inductrice des flux internes du soleil, les cycles solaires contrôlent : (i) La structure de l'atmosphère du soleil (couronne et vent) ; (ii) L'irradiation du soleil ; (iii) Le flux de rayonnement solaire de petite longueur d'onde (ultraviolet à rayons X) ; (iv) La fréquence des éruptions, éjections et d'autres phénomènes éruptifs et (v) Le flux de rayons cosmiques, qui entrent dans le système solaire.

Voir : "Soleil"
&
"Climat"
&
"Effet de Serre Naturel"

La base physique des cycles solaires a été élucidé dans le début du XXe siècle par G.E. Hale et ses collaborateurs qui, en 1908, a montré que les taches solaires, dont la formation dure plusieurs jours ou semaines et avec une durée entre les semaines et mois, étaient fortement magnétisées (première détection de champs magnétiques en dehors de la Terre). Ils ont montré que la polarité magnétique des taches solaires est : (i) Toujours la même pour chaque hémisphère au cours d'un cycle donné ; (ii) Opposé dans chaque hémisphère pendant le même cycle ; (iii) Renversée dans les deux hémisphères d'un cycle solaire à l'autre. Les observations de Hale ont révélé qu'un cycle solaire est un cycle magnétique avec une durée moyenne de 22 ans. Cependant, comme presque toutes les manifestations du cycle solaire sont insensibles la polarité magnétique, on continue à parler de «cycles solaires de 11 ans". Plus tard, H, Babcock et son fils ont montré que : (a) La surface solaire est magnétisée, même en dehors des taches solaires ; (b) Le champ magnétique plus une faiblesse est un dipôle de première ordre et (c) Le dipôle subit, également, l'inversion de polarité avec la même période que les cycles solaires. Cela suggère qu'un cycle solaire est un processus spatio-temporel magnétique développé en tout le Soleil. Les causes des cycles solaires sont encore en débat. Certains suggèrent une connexion avec les forces de marée induites par Jupiter et Saturne. Le champs magnétique du Soleil structure son atmosphère et les couches externes de la couronne et jusqu'au vent solaire. L'activité solaire est fortement modulée par les cycles magnétiques solaires qui servent de source d'énergie et moteur dynamique pour le Soleil. Comme illustré, le cycle solaire 23 est en train de terminer. La première tache solaire du cycle 24 est devenue visible le 04/01/2008. Un autre tache est apparue dans l'hémisphère Nord (avec polarité magnétique droite) le 14/04/2008.

Cycle Sous-séquence...............................................................................................................................................................Subsequence cycle

Intervalle sédimentaire dans le cortège de haut niveau (cortège transgressif et prisme de haut niveau) définie par les déplacements latéraux des centres de dépôt induits soit par les variations de l'apport sédimentaire soir de l'accommodation. Ces variations qui, en général, sont dues à l'abandon des systèmes deltaïques, se traduisent par des déplacements latéraux et vers le bassin des biseaux d'aggradation côtiers. Les sous-séquences ne sont pas contrôlés par l'eustatisme et comme tel, elles ne doivent pas être confondu avec les cycles-séquence. Wagonnier, utilise le terme de «para-séquence épisodique" comme synonyme de de cycle sous-séquence. Nous préférons limiter ce terme pour les paracycle séquence périodiques (intervalles sédimentaires des cortèges transgressifs, limités entre deux surfaces d'inondation contrôlées par les cycles orbitaux de Milankovitch).

Voir : "Cycle Stratigraphique”
&
"Cycle Eustatique”
&
"Cycle de Milankovitch"

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'un détail d'une ligne sismique de l'offshore de la Chine, les lobes deltaïques, reconnus au-dessus d'un cortège transgressif, peuvent être interprétés comme des sous-séquences ou comme nous préférons dire, comme paracycles du cycle-séquence épisodiques. La conjecture que dans les intervalles deltaïques, les déplacements des biseaux d'aggradation côtiers (aggradation négatif), clairement visible dans cette tentative, sont causées par des variations de l'apport sédimentaire (quantité et direction) est difficile à réfuter. Cette hypothèse a été avancée par les géoscientistes de la compagnie pétrolière française ELF, dans les années 70 ans, dans l'édifice deltaïque du Niger et est connue comme «l'effet de pendule». En fait, dans les conditions géologiques de niveau relatif de la mer, plus ou moins constantes (conditions très fréquentes durant les cycles eustatiques de 4e et 5e ordre) dès qu'un lobe deltaïque se dépose dans l'embouchure d'un fleuve, la profondeur d'eau diminue et pratiquement, il n'y a plus d'espace disponible pour que les sédiments se déposent au-dessus du lobe. L'apport terrigène se déplace latéralement par rapport au lobe déjà déposé, vers là où il y a assez d'espace disponible pour qu'un nouveau lobe se dépose. Ce déplacement latéral crée une aggradation négative que, comme illustré ci-dessus, est rapidement fossilisé par les biseaux d'aggradation postérieurs.

Cycle Stratigraphique........................................................................................................................................................Stratigraphic cycle

Intervalle sédimentaire induit par un cycle eustatique limité soit par deux discordances soit par des paraconformités (dans la partie profonde du bassin sédimentaire) qui corrèlent, en amont, avec les discordances.

Voir : "Cycle Eustatique"
&
"Variation Relative (du niveau de la mer)"
&
"Stratigraphie Séquentielle"

Un des principes fondamentaux de la stratigraphie séquentielle est la conjecture que les cycles stratigraphiques sont induits par l'eustasie, ce qui signifie, qu'elle est le principalement responsable de l'espace créé pour que les sédiments se déposent (accommodation). Ainsi, naturellement, la hiérarchie des cycles stratigraphiques dépend de la hiérarchie des cycles eustatiques, qui les induisent. En général, dans la stratigraphie séquentielle, faite à partir des données sismiques (tenant compte de la résolution sismique), on considère quatre cycles stratigraphiques principaux qui se déposent au cours de cycles eustatiques 1ère, 2ème, 3ème et de 4-5ème ordre, ce qui signifie, que les cycles eustatiques ont des durées, de plus de 50 My, entre 50 à 3-5 My, entre 5-3 et 0.5 My et entre 0.5 et 0.01 My : (i) Cycle d'empiétement continentale ; (ii) Sous-cycle d'empiétement continental ; (iii) Cycle-séquence et (iv) Paracycles du cycle-séquence (paraséquence). Les cycles d'empiétement continental sont associés à la rupture des supercontinents (Proto-Pangée et Pangée). Les sous-cycles d'empiétement continental à des changements de la vitesse de la subsidence tectonique. Les cycles-séquence et les paracycles à la glacio-eustasie. Les cycles-séquence sont les blocs constitutifs de la stratigraphie séquentielle. C'est à partir de l'étude de ces cycles qui sont composées de différents cortèges sédimentaires, que des prédictions lithologiques peuvent être avancées. La terminologie ici présentée est moins trompeuse que l'original adoptée par les géologues Exxon (Méga-séquences, Super-séquences, Séquences et Paraséquences), une fois qu'elle entre en ligne de compte avec une des caractéristiques basiques de la Géologie : " Toute interprétation géologique est dépendant de l'échelle". Pendant longtemps, certains géoscientistes des compagnies pétrolières (les premier à utiliser la stratigraphie séquentielle), interprétaient les méga-séquences comme des "méga" cycles-séquence constituées par des cortèges sédimentaires, ce qui est totalement faux, et ce qui les a amenés à prévoir des "méga" turbidites, que les résultats des puits d'exploration ont totalement réfuté.

Cycle Super-Séquence ......................................................................................................................................................Supersequence cycle

Intervalle sédimentaire déposé pendant un cycle eustatique du 2e ordre (super-cycle eustatique de Vail), ce qui correspond à un sous-cycle d'empiétement continental. Un super-cycle séquence est normalement composé de 5-7 cycles-séquence, limités par des chutes relatives significatives du niveau de la mer. Les cycles de super-séquence sont groupés en ensembles de trois ou quatre unités pour former un cycle d'empiétement continental. Les successions de cycle super-séquence, d'une durée de 36-40 My, semble être prépondérantes dans l'histoire géologique.

Voir : "Cycle Stratigraphique”
&
“Cycle Eustatique”
&
"Cycle d'Empiétement Continental"

Dans cette tentative d'interprétation géologique d'une ligne sismique régionale de l'offshore ouest de l'Inde, dans le cycle d'empiétement continentale post-Pangée (induit par le cycle eustatique Méso-Cénozoïque 1e ordre) qui est limité par la discordance associée à la rupture de la lithosphère (BUU) et par le fond de la mer, on peut reconnaître plusieurs sous-cycles de l'empiétement continental (cycles super-séquence). Les discordances qui limitent les sous-cycles d'empiétement continental soulignent les déplacements vers le bas (aggradation négatif) et la mer (progradation) des biseaux d' aggradation côtiers. Selon la signature stratigraphique, proposée par P. Vail et corroborée par les puits d'exploration pétrolière forés dans cette région, les discordances principales sont, de haut en bas : SB. 5.5 Ma ; SB. 10.5 Ma ; SB. 25.5 Ma ; SB. 30.0 Ma et SB. 68.0 Ma. La discordance SB. 10.5 Ma (Ma et non My, puisque, par convention, Ma signifie un âge géologique, c'est-à-dire, des années en arrière, et My un intervalle de temps quelconque) est la limite inférieure du sous-cycle d'empiétement continental (ou cycle super-séquence) limité entre SB. 5.5 Ma et SB. 10.5 Ma. L'intervalle entre la discordance BUU et la SU (tope des laves subaériennes) est, principalement, composée par des coulées de lave (subaériennes) qui se sont déposées immédiatement après la rupture de la lithosphère (BUU). Ces laves couvrent, en grande partie, le socle et les bassins de type rift les plus internes (formés avant la rupture de la lithosphère), comme illustré dans la partie centrale de cette tentative d'interprétation. Le terme cycle super-séquence, très utilisé par les géoscientistes de la société Exxon dans les années 80, a été pratiquement abandonné, une fois qu'une super-séquence n'a rien à voir avec un cycle séquence grande, tel que ce terme le suggère.

Cycle Transgression / Régression.................................................................................................Transgression / Regression cycle

Intervalle déposé sur la plate-forme continentale, en général, durant des conditions géologiques de haut niveau de la mer, divisée par une surface de base des progradations. Dans un cycle-séquence, un cycle de transgression-régression est formé par le cortège transgressif et le prisme de haut niveau.

Voir: " Cycle Stratigraphique"
&
"Cortège Sédimentaire"
&
"Variation Relative (du niveau de la mer)"

Une transgression correspond au déplacement des dépôts côtiers vers le continent et une régression, au contraire, représente un déplacement de dépôts côtiers vers la mer. Les deux sont associés à une montée relative du niveau marin. Dans une transgression, la montée relative du niveau de la mer est en accélération, tandis que dans une régression, il monte en décélération. Les cycles transgression / régression sont largement utilisés dans la stratigraphie génétique, une fois qu'une surface de base des progradations sépare les sédiments transgressifs des régressifs. Dans chaque cycle de transgression / régression, il y a toujours une ou plusieurs discordances (limite des cycles stratigraphiques dans la stratigraphie séquentielle) en fonction de la hiérarchie (ou ordre) les cycles de transgression / régression (T / R). En fait, comme illustré dans ce schéma, il y a plusieurs ordres de cycles de transgression/régression, tout comme il y a plusieurs ordres de cycles stratigraphiques. Ainsi, après la rupture de la Pangée, les géoscientistes, ont mis en évidence un cycle de transgression / régression de 1ère ordre dans lequel la limite entre la phase transgressive et régressive correspond à la surface d'inondation maximale, qui a eu lieu il y a 91.5 Ma (Cénomanien-Turonien). Globalement (1ère ordre) le niveau de la mer a monté pendant la phase transgressive et globale (en termes relatifs non-relatifs), il a chuté durant la phase de régressive. Toutefois, dans ce cycle T / R de 1ère ordre il y a plusieurs cycles de transgression / régression du 2e ordre. Les surfaces de la base des progradations (SBP), qui limitent la phase transgressive de la régressifs dans les cycles T / R de 2e sont : SBP. 231 Ma ; SBP. 210 Ma ; SBP. 179 ; Ma SBP. 157 Ma, la SBP. 116 Ma ; la SBP. 90 Ma ; SBP. 60 Ma ; SBP. 52 Ma ; SBP. 39 Ma ; SBP. 10 Ma. Dans chaque cycle T / R de 2e, peuvent exister plusieurs cycles de 3e ordre. Chacun de ces cycles est constitué de sédiments qui appartiennent à deux cycles stratigraphiques différents, mais contiguës, car entre une régression et une transgression existe toujours un discordance, c'est-à-dire, une chute relative du niveau de la mer.

Cycle de Wilson........................................................................................................................................................................................Wilson cycle

Ouverture et fermeture des bassins océaniques due à la tectonique des plaques.

Voir : "Supercontinent"
&
"Subduction de Type B (Benioff)"
&
"Subduction de Type A (Ampferer)"

Dans un cycle de Wilson, les phases tectonique-stratigraphiques suivantes peuvent être soulignées : (i) Craton continental stable ; (2) Anomalie thermique (point chaud) et Élargissement (rifting) du craton, avec la formation de bassins de type-rift (en général, hémi-grabens avec convergence opposé de chaque côté de l'anomalie thermique) ; (3) Rupture de la lithosphère, avec la création de croûte océanique nouvelle et la formation de deux marges divergentes ; (4) Expansion océanique qui, peu à peu, transforme les marges jeunes en marges vieilles, due au refroidissement et augmentation de la densité de la croûte océanique ; (5) Subduction, dès que la densité de la croûte océanique est trop grand, elle se casse en deux parties et l'une entre plonge sous l'autre (subduction) créant une marge convergente, avec un arc volcanique et le soulèvement d'une chaîne de montagnes dans la plaque lithosphérique chevauchante ; (6) Collision entre la marge divergente et l' arc volcanique avec formation d'une chaîne de montagne (dans l'autre extrémité, on trouve toujours la marge divergente jumelle) ; (7) Pénéplanation (chaîne de montagnes) et nouvelle subduction de la croûte océanique avec la marge jumelle créant une autre marge convergente ; (8) Collision continent - continent et fermeture de l'océan créé entre les deux marges divergentes initiales et (9) Fin de cycle Wilson avec la formation d'une nouveau craton continental stable. Ce modèle géologique explique d'une manière satisfaisante l'agrégation et fragmentation des supercontinents (Proto-Pangée ou Rodinia, à la fin du Précambrien et Pangée à la fin du Paléozoïque). Il explique, également, les cycles de transgression / régression de 1e ordre. En fait, en supposant que la quantité d'eau (sous toutes ses formes) est constante depuis la formation de la Terre, c'est-à-dire, depuis il y a environ 4,5 Ga, il est facile de comprendre que le niveau global de la mer est plus haut lorsque les expansions océaniques sont prédominantes (le volume des bassins océaniques diminue en raison de formation et volume des dorsales océaniques), et qu'il est plus bas, quand les continents sont se soudent, les uns aux autres, pour former un nouveau supercontinent (le volume des bassins océaniques est maximale, une fois que le volume des dorsales est minimum).

Cyclostratigraphie.......................................................................................................................................................................Cyclostratigraphy

Division des sections sédimentaires en unités déposées en fonction des cycles orbitales de Milankovitch. Le Pléistocène, par exemple, peut être subdivisé en plusieurs cycles en utilisant les fluctuations des isotopes de l'oxygène (O_16 / O_18), qui expriment une augmentation ou diminution de la cryosphère, en réponse aux cycles de Milankovitch.

Voir : "Cycle de Milankovitch"
&
"Théorie de Milankovitch"
&
“Théorie Astronomique des Paléoclimats"

Le taux de O_18 / O_16 donne un registre de la température dans le passé. Une eau plus froide qu'actuellement de 10 à 15° C suggère une glaciation. Les précipitations et, donc, l'eau contenue dans glace des glaciers a un faible teneur de O_16. Ainsi, dès qu'une grande quantité d'eau avec O_16 a été stockée dans la glace des glaciers et calottes glaciaires, la teneur de O_18 dans l'eau des océans devient très grande. Une eau avec une température supérieure d'environ 5° C à celle de la moyenne actuelle représente une période inter-glaciaire, ce qui signifie, que leur teneur en O_18 est faible. Les schémas qui illustrent la température de l'eau dans le passé suggèrent, fortement, que le climat a varié de manière cyclique, avec des grandes ondulations harmoniques (périodiques avec le même signal de fréquence) ou petits cycles qui se superposent avec les grands. Le taux d'isotopes a été utilisé pour identifier, au cours du Pléistocène, les périodes de glaciation maximale et minimale, comme illustré dans cette figure. De même, les cycles stratigraphiques du Néogène ont été associés aux variations de l'insolation dues aux variations de l'orbite et les différentes orientations de l'axe de la Terre (datées par la corrélation entre les cycles sédimentaires et l'insolation calculée). Dans l'exemple illustré dans cette figure, les sédiments alternent, parfois, avec un limon riche en micro-organismes fossiles riches jaunâtres ou vert clair (néritique, le niveau de haute mer) et un limon avec des micro-fossiles de couleur gris et foraminifères (pélagiques, de bas niveau) . Dans les unités lithologiques supérieures, la partie pélagique est, parfois, limitée à un niveau enduré. Le cycle commence avec un niveau argileux de base. Les variations cycliques de l'insolation, susceptibilité magnétique et résistivité sont illustrés. Cependant, pour mieux faire ressortir le caractère cyclique, une version filtrée des courbes de susceptibilité magnétique et de résistivité est présentée.

Cyclothème.........................................................................................................................................................................................................Cyclothem

Terme proposé par Weller (1958) pour définir une série de couches déposées au cours d'un cycle de transgression-régression, comme les couches de charbon (Pennsylvanien) associées à des plates-formes instables ou des bassins cratoniques, où les transgressions et régressions alternent. Le cyclothème du Pennsylvanie, s'est déposé en raison de la topographie extrêmement plate des bassins cratoniques (souvent couvertes par la mer), ce qui explique pourquoi ils n'ont jamais été recouverte de glace. Un cyclothème est une unité lithostratigraphique informelle équivalent à une «formation».

Voir : "Stratigraphie"
&
"Lithostratigraphie"
&
"Cycle Transgression / Régression"

Dans le secteur Est des États-Unis et, en particulier, dans les bassins cratoniques paléozoïques, certains ensembles sédimentaires correspondent à la superposition de sédiments marins et non-marins, ce qui, bien sûr, suggère des avancées et reculs de la ligne de côte (transgressions et régressions). Chaque intervalle est constitué d'une superposition de sédiments non-marins et marins qui a été nommé par Weller, en 1958, cyclothème. L'épaisseur moyenne d'un cyclothème est d'environ 6 m, dont la moitié est continentale et l'autre moitié marine. En d'autres termes, un cyclothème est un intervalle qui représente un cycle ingression-régression. Dans cette figure, est illustré un cyclothème typique du Pennsylvanien, dans lequel 10 unités sédimentaires peuvent être reconnues. La partie inférieure est composée de sédiments non-marins qui se terminent par le dépôt d'un niveau de charbon (niveau 5). La couche de charbon est recouverte par des sédiments marins, ce qui suggère un avancée de la mer et la submersion de la zone marécageuse. Une répétition de cyclothèmes, c'est-à-dire, l'alternance de dépôts non-marins et marins suggère : (i) Variations répétées de la subsidence régionale ; (ii) Soulèvements répétées et (iii) Variations eustatiques (ou relatives) répétées. Les cyclothèmes ont été initialement identifiés dans les Etats-Unis et interprétés comme une interaction entre : (a) Un climat tropicale-équatorial ; (ii) Un apport terrigène importante (sable et limon) et (c) Variations relatives du niveau de la mer significatives. Les cyclothèmes riches en charbon ont été reconnues en strates du même âge en Europe. Les cyclothèmes sans horizons de charbon ont été identifiés dans le monde entier, en particulier, dans le Paléozoïque Tardif.

 


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Dernière modification : Décembre, 2014